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  • Nigeria : nouvel enlèvement d'un prêtre

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    De Vatican News :

    Le père Nicholas Oboh, enlevé au Nigéria le 14 février 2020

    Un prêtre a été enlevé hier, 14 février, au Nigéria. Il s'agit du père Nicholas Oboh, incardiné dans le diocèse d'Uromi, dans l'État d'Edo, au sud-est du pays. ... 

    Nigéria : Funérailles du jeune séminariste assassiné

    Nigéria : Funérailles du jeune séminariste assassiné

    Assassiné des mains de ses ravisseurs, le jeune séminariste nigérian, Michael Nnadi, a été enterré le mardi 11 février 2020. 

  • 'Querida Amazonia' : quand le Pape agit en Pape

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    De Pietro de Marco sur Settimo Cielo (Sandro Magister) en traduction française sur Diakonos.be :

    « Querida Amazonia ».  Quand François agit finalement en pape

    Je reçois et je publie.  L’auteur, ancien professeur de sociologie des religions à l’Université de Florence et à la Faculté théologique d’Italie centrale est philosophe et historien de formation et est bien connu et apprécié par les lecteurs de Settimo Cielo depuis plusieurs années.
    Sandro Magister

    Le tournant de l’exhortation.  Le Pape François entre dérive synodale et primauté

    de Pietro De Marco

    En réfléchissant ces derniers jours sur le riche événement constitué par l’exhortation « Querida Amazonia » et par son écho en Europe, je suis arrivé à la conviction qu’il s’agit du premier acte dans lequel le pontife suprême François ait exercé son « munus ».

    Comme on le sait, le « munus » des papes, c’est-à-dire faire office de vicaires du Christ, est à la base de l’Église universelle (« tamquam saxum immobile » pour saint Ambroise), et donne des gardiens et des maîtres de la foi et de la vérité.

    Comme j’ai pu l’observer moi aussi, le pape François a largement exercé sa « potestas legifera, iudicialis et exsecutiva » selon un projet sur lequel les avis divergent, à mon sens, parce qu’il vise surtout à construire un corps épiscopal dans le monde et, au centre, un corps de fonctionnaires ordonnés à la réalisation de son programme de réformes et de ses positions idéologiques postconciliaires personnelles sous couvert de pastorale et d’évangélisation.  Un programme et des positions dans lesquelles le « bonum ecclesiae » était et demeure difficile à voir, étant donné qu’il est systématiquement sous-entendu et brouillé.  C’est-à-dire que l’exercice même des « potestates » est apparu comme séparé des obligations du « munus » et de la conscience même d’en être porteur.

    Le jugement sur la signification de l’exhortation « Querida Amazonia » se conçoit sur le fil du paradoxe, on a besoin du contexte pour pouvoir y déchiffrer l’ « intentio auctoris » (pour ne pas dire du « legislatoris »), tant elle semble être conçue pour contrarier le juriste.  Mais permettez-moi de rappeler ce « dictum » de Carl Schmitt : « Est souverain celui qui décide de la situation exceptionnelle ».  La conjoncture ecclésiastique (au niveau universel) a été en effet marquée entre l’été 2019 et le mois de février 2020 par une émergence dramatique dont Benoît XVI, c’est-à-dire l’évêque émérite Joseph Ratzinger, et le cardinal Robert Sarah, se sont fait les interprètes.  Pendant ce temps, au niveau de l’Église universelle, imprégnée par une pression médiatique étrangère à toute logique institutionnelle et surnaturelle, on se perdait en radotages niais sur l’opposition entre innovateurs et réactionnaires, entre progrès et fermeture.  Des catégories étrangères à la vie de l’Église et qui ne peuvent qu’induire en erreur (en soi il n’y a aucun progrès dans l’Église, comme il n’y en a pas dans le dogme), surtout quand elles sont utilisées en interne.

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  • Qui va financer le Pacte mondial pour l'Education du Pape François ?

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    De Jeanne Smits sur son blog :

    Les financiers potentiels du Pacte pour l'éducation du pape François selon Jeffrey Sachs : l'ONU, le FMI, l'UE, Bill Gates et quelques autres grands de ce monde

    L’économiste américain, Jeffrey Sachs, partisan avoué du contrôle de la population, a annoncé au Vatican le nom de certains partenaires financiers potentiels du Pacte mondial pour l’éducation que le pape François lancera le 14 mai prochain en vue de créer un « nouvel humanisme ». Sur la liste – présentée sur écran lors d’un atelier sur ledit Pacte organisé à l’Académie pontificale des sciences les 6 et 7 février derniers – figurent le milliardaire américain Bill Gates, le magnat des affaires le plus riche de Chine, Jack Ma, Mukesh Ambani, patron de la plus grosse société pétrochomique de l’Inde et l’homme le plus riche d’Asie, l’UNESCO et plusieurs autres agences des Nations Unies, ainsi que la Banque islamique de développement.

    Une grande partie des informations et des développements de cet article sont repris dans l’excellent article publié hier par Diane Montagna sur LifeSiteNews, en particulier le compte-rendu de son très révélateur entretien avec Mgr Sanchez Sorondo, organisateur de l'atelier.

    Lire la suite sur le blog de Jeanne Smits

  • Goulag : un documentaire exceptionnel sur ARTE

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    Documentaire exceptionnel : « Goulag – Une histoire soviétique » (source)

    Disponible au visionnage sur le site d’Arte pour encore deux mois (jusqu’au 10 avril), ce documentaire en trois parties consacré au système répressif et concentrationnaire soviétique est exceptionnel. Exceptionnel, car en dépit de l’ampleur, de la violence et de la durée de cet esclavage contemporain, les réalisations sur le sujet sont rares. Exceptionnel par les images d’archives et la compilation de témoignages qui s’enchaînent de manière chronologique pour effleurer presque intégralement l’histoire du système concentrationnaire rouge. Des goulags des Solovki, en passant par les mines de la Kolyma aux grands projets soviétiques (canaux, routes, chemins de fer etc..), le réalisateur Patrick Rotman nous propose un voyage dans l’enfer de l’Archipel du goulag, selon le titre d’un grand livre de Soljénitsyne. (1ère partie : ici, 2ème partie : ici, troisième partie : ici

    « Avec des témoignages et des archives exceptionnels, cette série documentaire déroule, de 1917 à la fin des années 1950, l’histoire d’un continent encore méconnu : le système concentrationnaire soviétique qui constitua le coeur caché de l’empire. Premier volet : les origines, de 1917 à 1933.

    Acronyme russe formé en 1930 à partir des mots « Administration centrale des camps », le Goulag, phénomène majeur du XXe siècle, demeure pourtant largement méconnu. Créés dès 1918, les camps soviétiques connaissent dans les années 1930, avec la terreur stalinienne, et jusqu’à la mort du tyran en 1953, un développement exponentiel qui fait d’eux le cœur économique et politique caché du régime. Ignoré, puis nié pendant des décennies et rapidement occulté par le pouvoir russe après la chute de l’URSS, ce système concentrationnaire qui a brisé les existences de millions de déportés a été dénoncé et décrit au fil du temps par nombre de ses victimes, aux premiers rangs desquelles l’ancien officier de l’Armée rouge, devenu prix Nobel de littérature, Alexandre Soljenitsyne.

    Mais le secret instauré par l’URSS, l’aveuglement de l’Occident, qui a tardé à reconnaître sa réalité, puis le déni persistant des autorités russes ont longtemps entravé le travail historique nécessaire pour le comprendre dans toutes ses dimensions. Grâce à l’ouverture des archives, écrites mais aussi filmées, et au travail extraordinaire de collecte de témoignages accompli depuis trente ans par l’organisation russe Memorial – que Poutine a mise à l’index dès son arrivée à la tête de l’État –, cette série documentaire déroule pour la première fois en images l’histoire dantesque d’un « archipel« , comme l’écrivait Soljenitsyne, largement oublié et incompris. En compétition au Fipadoc 2020, ce récit à la fois dense et fluide, sobre et plein de souffle, se fonde notamment sur les recherches de l’historien Nicolas Werth, l’un de ses trois coauteurs, spécialiste du régime soviétique. Sa force réside aussi dans sa capacité à tisser itinéraires individuels et destin collectif, par un art combiné du détail et de la synthèse. »

  • La restauration césaropapiste de la foi orthodoxe en Russie : un trompe l’œil fragile ?

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    JPSC

  • Chine - Vatican : la poignée de mains de la trahison ?

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    Nicolas Senèze qui avalise toutes les orientations actuelles du Vatican relate avec admiration ce nouvel épisode du rapprochement entre le Vatican et la dictature communiste chinoise, ravalant toutes les informations auxquelles nous faisons fréquemment écho sur ce blog au statut "d'informations tronquées ou partielles". Le cardinal Zen et tous les Chinois qui, au risque de leur liberté, informent un site comme Bitter Winter sont donc tous des individus peu crédibles ou peut-être même des agents de la propagande américaine !

    De Nicolas Senèze sur le site du journal La Croix :

    Rencontre historique entre le Vatican et la Chine

    Analyse 

    Les deux ministres chinois des affaires étrangères de la Chine et du Saint-Siège se sont rencontrés vendredi 14 février à Munich, en marge de la Conférence sur la sécurité de Munich. Jamais une rencontre d’aussi haut niveau n’avait eu lieu entre Pékin et le Vatican.

    15/02/2020

    Rencontre historique entre le Vatican et la Chine 

    Mgr Paul R. Gallagher, secrétaire du Saint-Siège pour les relations avec les États, et le ministre chinois des affaires étrangères Wang Yi, vendredi 14 février à Munich (Allemagne).VATICAN MEDIA

    Mgr Paul R. Gallagher, secrétaire du Saint-Siège pour les relations avec les États, et le ministre chinois des affaires étrangères Wang Yi se sont rencontrés vendredi 14 février en marge de la Conférence sur la sécurité de Munich (Allemagne), a annoncé le Saint-Siège.

    Jamais, jusqu’ici, des responsables officiels du Vatican et de Pékin ne s’étaient officiellement rencontrés à un aussi haut niveau, alors même que le Saint-Siège et la République populaire de Chine n’entretiennent plus de relations diplomatiques depuis 1951.

    « C’est aujourd’hui la première rencontre entre des ministres des affaires étrangères de Chine et du Vatican, s’est félicité Wang Yi, selon le Quotidien du peupleCela ouvrira davantage d’espace pour les futurs échanges entre nos deux parties. »

    « Poursuivre le dialogue pour promouvoir la vie de l’Église catholique »

    Selon un communiqué du Saint-Siège, cette rencontre, « dans une atmosphère cordiale », a permis aux deux hommes d’évoquer le « développement positif » des relations entre la Chine et le Vatican, notamment depuis l’accord de septembre 2018 sur la nomination des évêques catholiques en Chine.

    Mgr Gallagher et Wang Yi ont aussi exprimé leur volonté « de poursuivre le dialogue institutionnel au niveau bilatéral pour promouvoir la vie de l’Église catholique et le bien du peuple chinois ».

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  • Édouard Husson: «La comparaison entre le Brexit et la Réforme anglicane passe à côté de l’essentiel»

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    Brexit et libertés XVM56367d12-4f0d-11ea-8d1f-f6db9695b2f5.jpg

    Libéralisme « athénien » contre « romanité » étatique ? Le cliché date un peu mais il a la vie dure. Lu sur le site « figarovox », sous la plume d’Edouard Husson :

    « Dans un article publié le 10 février dans ces colonnes, Bradford Littlejohn propose une comparaison argumentée entre le Brexit et la Réforme anglicane du XVIe siècle. Il fait l’analogie entre le rejet par le clergé anglais des taxes pontificales et celui, de la contribution britannique à l’UE. Il compare la bureaucratie bruxelloise à celle du Saint-Siège au XVIe siècle. L’article est brillant, donne à réfléchir mais passe un peu vite sur le comportement d’Henri VIII.

    Malgré la rupture avec Rome, l’Angleterre suivit largement la même histoire que le continent européen.

    La rupture avec Rome fut aussi le début d’un comportement de plus en plus despotique du souverain britannique, l’orée d’un siècle et demi d’absolutisme monarchique, de persécutions religieuses, de révolutions, le pays ne retrouvant un équilibre politique qu’à l’occasion de la Glorieuse Révolution de 1688-1689. De fait, durant cette période, l’Angleterre suivit largement, en solitaire, la même histoire que le continent européen. La coupure entre l’Angleterre et le reste de l’Europe ne fut qu’apparente, le continent entrant dans une spirale propre de violence, des guerres de Religion à la Guerre de Trente Ans. Contrairement aux apparences, l’Angleterre, d’Henri VIII à Cromwell, ressembla au continent, en plus brutal. De Shakespeare à Hobbes, on voit les plus grands esprits anglais du temps marqués profondément par la violence de l’histoire insulaire. Aujourd’hui encore le calendrier de l’Église catholique fait une place aussi grande aux martyrs de l’époque élisabéthaine qu’à ceux de la Révolution française ou de la Guerre d’Espagne. Du meurtre de Charles Ier à la dictature de Cromwell, l’Angleterre connut un épisode proto-totalitaire.

    Le Brexit a toutes les caractéristiques d’une nouvelle « Glorieuse Révolution  ».

    Le Brexit est à l’opposé de cette histoire sanglante. Il représente une reconquête par la Grande-Bretagne de libertés fondatrices. Plutôt que de le placer dans la continuité de la monarchie des Tudors, il a toutes les caractéristiques d’une nouvelle «Glorieuse Révolution». Il est un moment éminemment «conservateur» de l’histoire anglaise et britannique, pour laquelle les libertés individuelles et l’équilibre des pouvoirs sont toujours «à l’origine» et risquent, régulièrement, d’être perdus, oubliés, déformés. Ce à quoi nous avons assisté, entre 2016 et 2019, c’est la tentative d’une partie des parlementaires de manigancer avec une partie de la haute fonction publique un échec du Brexit, contre la volonté populaire. Au bout du compte, les diverses protections de la liberté que permettent les institutions britanniques l’ont emporté. Il a été possible aux défenseurs du Brexit de rendre la parole à la souveraineté populaire et de faire aboutir le souhait majoritaire: réenraciner clairement la liberté et la souveraineté dans la nation. Lorsque Boris Johnson est allé conquérir les terres travaillistes du nord de l’Angleterre, il a renoué avec le conservatisme populaire de Benjamin Disraëli, le fondateur du parti conservateur moderne dans les années 1840.

    En quittant le projet fédéraliste européen, les Britanniques ont renoué avec le meilleur de la culture européenne.

    Pour comprendre ce qui se passe avec le Brexit, il faut se défaire de la fascination malsaine de la philosophie politique pour Machiavel, Hobbes et Rousseau, concepteurs des tyrannies modernes. Revenons à la tradition des penseurs de la liberté et de la loi naturelle, d’Aristote à Edmund Burke. En quittant le projet fédéraliste européen, grâce auquel son père fondateur, Jean Monnet, voulait substituer «l’administration des choses au gouvernement des hommes», la Grande-Bretagne a renoué avec l’ambition politique d’une société de liberté, d’une démocratie légitime. Les Britanniques ont renoué avec le meilleur de la culture européenne. Ils sont sortis de l’Union Européenne pour… retrouver le civisme qui animait déjà les Athéniens combattant l’Empire perse ou la République romaine. La Réforme anglicane avait été une séparation du reste de l’Europe pour le pire. Le Brexit sera-t-il, au contraire, l’amorce d’une renaissance politique pour toute l’Europe? Cela dépend de nous: avons-nous encore le goût de la liberté?

    Ref. Édouard Husson: «La comparaison entre le Brexit et la Réforme anglicane passe à côté de l’essentiel»

    Édouard Husson est historien, professeur des universités et directeur de l’Institut Franco-allemand d’Études Européennes à l’Université de Cergy-Pontoise. Il vient de publier Paris-Berlin: la survie de l’Europe(Gallimard, collection Esprit du Monde, 2019).

    JPSC

  • Célibat sacerdotal : Un silence éloquent

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    pape_franc_ois-it624098k-a6b6f.jpgQuerida Amazonia : le Pape appelle à envoyer des prêtres en Amazonie et non à remettre en cause la règle du célibat. D’Aymeric Pourbaix sur le site de France Catholique :

    "Après la discussion synodale, le chef de l’Église catholique a exercé son autorité: il a tranché. Cela n’a pas forcément arrêté les discussions ni les arrière-pensées, de part et d’autre, mais une décision a été prise, et elle est souveraine. En ce sens, elle fera date.

    Le plus étonnant est que cette décision, amplement commentée, s’apparente plutôt à une décision en creux : « le Pape ne s’est pas prononcé », lit-on dans la presse, sur la question qui a agité les esprits pendant le synode, et jusqu’à ces derniers jours, avec la parution du livre du cardinal Sarah, avec la participation de Benoît XVI : l’ordination d’hommes mariés, les viri probati. Et de fait, le pape n’en parle pas, mais ce silence est éloquent. Car c’est un fait qu’il n’a pas retenu une proposition qui figurait dans le document final du synode de l’automne dernier, donc approuvé par une majorité des évêques participants.

    Et il serait réducteur d’en faire un simple calcul politique, issu d’un rapport de forces. Celui-ci existe certes, mais ce n’est pas le tout de la vie de l’Église. L’Église n’est pas plus une ONG qu’une assemblée politique. « Je ne pense pas à ce stade que c’est quelque chose que nous allons faire, parce que je n’ai pas senti que le Saint-Esprit est à l’œuvre en ce moment », avait-il confié aux évêques américains reçus à Rome, deux jours avant la publication de l’exhortation.

    Ce qui rejoint une autre de ses déclarations, dans un livre d’entretien paru le 11 février, veille de la publication de l’exhortation apostolique : « Je suis convaincu que le célibat est un cadeau, une grâce et, marchant dans le sillage de Paul VI et puis de Jean-Paul II et de Benoît XVI, je ressens fortement le devoir de penser au célibat quant à une grâce décisive qui caractérise l’Église catholique latine ».

    La Sainte Église, corps du Christ, est avant tout gouvernée par l’Esprit-Saint. C’est son principe premier, le plus puissant, car divin. Il n’est pas inutile de le rappeler par les temps qui courent… L’histoire et l’actualité récente enseignent que cela ne lui a pas épargné les errements de certains de ses membres, mais que la foi de Pierre, elle, n’a jamais défailli, conformément à la parole du Christ (Luc 22,32).

    Dès lors, on ne peut que considérer que cette décision magistérielle s’inscrit dans le droit fil de la tradition de l’Église sur l’importance du célibat sacerdotal. C’est ce que l’histoire retiendra, et c’est ce qui compte vraiment, par-delà les commentaires."

    Ref.Un silence éloquent

    Quels que soient les termes de la déclaration faite par le pape aux évêques américains, le Saint-Esprit est toujours à l’œuvre: il souffle, mais où il veut. On peut penser qu’en ne s’écartant pas de la voie tracée par ses trois prédécesseurs directs, François a obéi au souffle réitéré de l’Esprit.

    JPSC  

  • Laeken, 17 février : Messe à la mémoire des membres défunts de la Famille royale

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    17 FÉVRIER | MESSE À LA MÉMOIRE DES MEMBRES DÉFUNTS DE LA FAMILLE ROYALE

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    © Koninklijk Paleis, Brussel/Palais Royal, Bruxelles

    17 février 2020 10h30

    Eglise Notre-Dame de Laeken - 1020 Laeken

  • Louvain-la-Neuve, 18 février : projection du film Lourdes

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    Du site de l'Eglise catholique en Brabant Wallon :

    LE FILM LOURDES

    Projection à LLN, le mardi 18 février à 19h30

    Lourdes est un documentaire sur le sanctuaire de Lourdes. Réalisé par Thierry Demaizière et Alban Teurlai, il retrace l’itinéraire de pèlerins - hospitaliers ou malades, gitans ou militaires. Les réalisateurs ont recueilli leurs prières murmurées et écouté leurs histoires de destin brisé.

    C’est un film sur la condition humaine, sur la foi, sur le dévouement et l’amour maternel symbolisé par la Vierge. Lourdes apparait dans le cru et le nu de la vie comme une bouleversante leçon d’humanité.

    Le rocher de la grotte de Lourdes est caressé par des dizaines de millions de personnes qui y ont laissé l’empreinte de leurs rêves, leurs attentes, leurs espoirs et leurs peines. À Lourdes, convergent toutes les fragilités, toutes les pauvretés. Le sanctuaire est un refuge pour les pèlerins qui se mettent à nu, au propre – dans les piscines où ils se plongent dévêtus– comme au figuré – dans ce rapport direct, presque charnel, à la Vierge.


    Pour ceux qui le désirent, à la fin de la projection, un débat sera organisé avec des témoins qui sont en lien avec le film.

    Quand ? Mardi 18 février à 19h30
    Où ? Cinéscope de Louvain-la-Neuve (Grand-Place)

    Une organisation du Service Evangélisation du Vicariat du Brabant wallon (0476/60.27.80) et l’ASBL Eden4art (0490/39.95.57)

    Pour réserver vos places

  • Bruxelles, 23 février : installation, bénédiction et consécration de la chapelle de la Clinique de la Forêt de Soignes à saint Michel Archange

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  • Pour un rite liturgique « amazonien » ?

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    A côté de l’ordination des femmes et des « viri probati », dont le pape a décidé de ne rien faire,  le récent synode amazonien évoquait aussi la création d’un rite liturgique propre à cette vaste région transfrontalière d’Amérique du Sud. Lu sur le site web « Pro Liturgia » :

    Pachamama 2019-10-16_11-15-26-1.png« Au cours du récent synode sur l’Amazonie qui s’est déroulé au Vatican, la possibilité de créer ou d’imaginer un rite liturgique « amazonien » a plusieurs fois été évoquée. C’est l’occasion de rappeler que l’Église, au cours de son histoire, n’a jamais « créé » de rite. Pour la simple raison qu’un rite liturgie ne s’invente pas, ne se crée pas : il se constitue à partir d’éléments déjà existants que l’Église accepte comme étant la juste expression de sa foi ou refuse comme étant une expression contraire à sa doctrine ou imprudente pour l’équilibre spirituel des fidèles. Puis, in fine, l’Église organise ces éléments d’une façon cohérente et stable afin qu’à leur contact auditif et visuel, les fidèles puissent confesser et nourrir leur foi telle que proclamée dans le « Credo ». C’est ce processus qu’exprime parfaitement le concile Vatican II lorsqu’il enseigne qu’en liturgie, « les formes nouvelles ne peuvent naître que de formes déjà existantes selon un développement en quelque sorte organique » (Sacrosanctum Concilium, n. 23).
    Vouloir « créer » un rite, qu’il soit « amazonien », « mohican » ou même « syldave » (pour éventuellement faire plaisir aux « tintinophiles » pratiquants) relève donc d’un non-sens en même temps que d’une ignorance des principes élémentaires qui gouvernent la liturgie en général et les rites en particulier. L’Histoire nous apprend qu’aucun des fondateurs des grands Ordres religieux - bénédictins, cisterciens, dominicains, prémontrés… - n’a élaboré de rite liturgique à l’usage de sa communauté (Cf. 
    Histoire du Missel romain, éd. Téqui, Paris, 1988).

    D’autre part, l’Église enseigne que « dans la liturgie terrestre, nous participons par un avant-goût à cette liturgie céleste qui se célèbre dans la sainte cité de Jérusalem à laquelle nous tendons comme des voyageurs, où le Christ siège à la droite de Dieu, comme ministre du sanctuaire et du vrai tabernacle (…) » (Sacrosanctum Concilium, n. 8). Il est donc clair qu’une « liturgie amazonienne » - dans l’éventualité où elle serait créée - ne pourrait pas avoir un but différent de celui que poursuit déjà la liturgie romaine, à savoir nous « faire participer par un avant-goût à la liturgie céleste » qui se célèbre de toute éternité. Ce qui implique que tout ce qui, au cours d’une célébration, pourrait faire porter l’attention des fidèles davantage sur des éléments du folklore amazonien que sur l’ « avant-goût de la liturgie céleste » n’a, par essence, pas sa place dans une liturgie qu’on voudrait ou qu’on décrèterait « amazonienne ». Ces quelques explications brèves mais pleinement conformes à ce que l’Église a toujours pratiqué en matière de culte attirent l’attention sur le non-sens des demandes concernant la liturgie en Amazonie, telles qu’elles ont été formulées par les participants au récent synode. »

    Jusqu’à quel point peut-on, en effet, parler de « rites » bénédictin, anglican (pour les communautés high church ralliées à Rome sous le règne de Benoît XVI) ou zaïrois (introduit au Congo dans le contexte de la mode éphémère de l’ « authenticité »  prônée en son temps par Mobutu) ? On devrait plutôt parler de variantes du rite romain, comparables à celles qui ont souvent existé avant la centralisation tridentine. Et, naturellement, aucun de ces « rites » n’a jamais introduit dans la liturgie romaine un culte chtonien semblable à celui de la Pachamama…

    JPSC