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  • Le droit à la vie bafoué : la Nef y consacre son numéro de juin

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    De Christophe Geffroy en éditorial sur le site de La Nef; extrait :

    Le droit à la vie bafoué

    Un droit fondamental est foulé aux pieds depuis longtemps : le droit à la vie ! Au profit d’un « droit à l’avortement » – qui n’est ni plus ni moins qu’un droit de tuer – devenu pour nos législateurs le plus sacré, au point qu’il est interdit de le remettre en cause. La tentative d’allonger les délais de l’IVG en raison du confinement est symptomatique de cet état d’esprit. Raison de plus pour ne pas lâcher ce combat nécessaire, y revenir à temps et à contretemps, même s’il est parfois quelque peu désespérant d’avoir l’impression de crier dans le désert (1) !

    Si l’on veut bien y réfléchir un instant, le concile Vatican II n’a pas forcé le trait en taxant l’avortement de « crime abominable » (2) : comment qualifier autrement l’attentat perpétré contre le plus innocent et le plus fragile des êtres appartenant à notre humanité ? Et l’on dénombre plus de 200 000 avortements chaque année en France et 56 millions dans le monde (selon l’OMS) dans une large indifférence, tant cet acte barbare a été banalisé par sa légalisation ! Comment un tel scandale ne peut-il pas avoir de répercussions, aussi bien dans l’ordre temporel que dans l’ordre spirituel ? Il s’agit en effet d’un crime contre ces petits êtres en devenir mais aussi contre Dieu, une injustice révoltante qui crée un grave désordre atteignant forcément le bien commun au plus profond.

    Il est juste d’observer, cependant, que nos contemporains ont accepté la légalisation de l’avortement davantage par ignorance et faiblesse que par un choix vraiment libre et éclairé. En effet, s’il est un domaine où la désinformation est totale, où la propagande est orchestrée de façon quasi totalitaire, c’est bien celui-là. C’est pourquoi il faut persister à argumenter contre cette loi inique, tout esprit honnête pouvant comprendre les enjeux de ce combat vital.

    Un mot pour conclure : faire cesser l’avortement n’a pas pour but de brimer les femmes, mais au contraire de leur éviter un acte extrême et irréversible (qui, au reste, leur explique, avant l’IVG, le risque de traumatisme qui s’ensuit ?). Si l’homme moderne recherche éperdument le bonheur, il croit qu’il réside avant tout dans sa « liberté », dont il a une vision erronée (liberté sans limite de tout faire et tout défaire à sa guise…), alors qu’il n’est possible que moyennant l’acceptation de contraintes bienfaisantes qui nous sont imposées par notre nature et circonscrivent notre liberté, laquelle n’a de sens que conforme à la vérité de notre être.

    (1) C’est pourquoi, il nous a semblé important d’y revenir par un dossier dans ce numéro (n°326 de juin 2020).
    (2) Gaudium et spes, n. 51, §3.

  • Pas de femmes prêtres dans l'Eglise catholique, n'en déplaise à certains théologiens et autres canonistes

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    Anne Soupa, une essayiste de 73 ans, en postulant le siège archiépiscopal de Lyon, a relancé le débat. Elle jouait sur du velours sachant que son initiative serait amplement relayée par les médias chrétiens "progressistes" et bénéficierait d'un large soutien de tous les faiseurs d'opinion, compte tenu du courant ultra-féministe omniprésent dans la culture actuelle.  C'est ainsi que le Père Charles Delhez s.J. sur La Croix, l'abbé Borras dans Dimanche, pour ne citer que ceux-là, se déclarent favorables à une évolution qui conduirait à l'ordination sacerdotale de femmes dans l'Eglise catholique. Pourtant, l'enseignement de l'Eglise des origines à nos jours est constant sur cette question et le pape actuel malgré toutes ses ouvertures ne s'éloigne pas de cette ligne. Le point sur la question tel que présenté sur un site bien documenté :

    Et l’ordination des femmes ?

    1. Mouvement pour l’ordination des femmes

    Il y a actuellement dans l’Église un mouvement en faveur de l’ordination sacerdotale des femmes. Depuis 1994, l’Église anglicane ordonne prêtres des femmes. L’église catholique ne reconnaît pas comme valide ces ordinations.

    Une première rencontre mondiale pour l’ordination de femmes catholiques a eu lieu à Dublin (29 juin-1er juillet 2001).

    Le 29 juin 2002, le fondateur d’une communauté schismatique, nommé Romulo Antonio Braschi, a conféré l’ordination sacerdotale aux dames catholiques Christine Mayr-Lumetzberger, Adelinde Theresia Roitinger, Gisela Forster, Iris Müller, Ida Raming, Pia Brunner et Dagmar Braun Céleste, qui s’est présentée en cette circonstance sous le nom d’Angela White.

    Une femme catholique mariée a voulu être ordonnée prêtre le 1er juillet 2005 à Lyon, sur un bateau naviguant sur la Saône et le Rhône, par trois femmes évêques venues d’Allemagne, d’Autriche et d’Afrique du sud. Elle est excommuniée par l’Église catholique.

    Neuf femmes nord-américaines ont prétendu recevoir l’ordination sacerdotale ou le diaconat le 25 juillet 2005 lors d’une cérémonie présidée par Christine Mayr-Lumetzberger (Autriche) et Gisela Forster (Allemagne) devenues évêques au printemps 2003. L’événement se déroulera sur un bateau naviguant dans les eaux internationales du golfe du Saint-Laurent.

    2. Enseignement du Vatican sur l’ordination des femmes

    Depuis longtemps, l’Église a pris fermement position contre ce mouvement.

    Sous le pontificat de Paul VI en 1976, la Congrégation pour la doctrine de la foi a formulé les fondements de la position de l’Église sur l’ordination des femmes.

    Jean-Paul II, par sa Lettre apostolique "Ordinatio sacerdotalis" (22 mai 1994), à l’occasion des ordinations de femmes dans l’Église anglicane, a réaffirmé la position de l’Église catholique en affirmant que l’Église n’a pas le pouvoir de donner le sacrement de l’ordre, l’ordination à des femmes.

    Le Pape François a écrit que : " Le sacerdoce réservé aux hommes, comme signe du Christ Époux qui se livre dans l’Eucharistie, est une question qui ne se discute pas, mais peut devenir un motif de conflit particulier si on identifie trop la puissance sacramentelle avec le pouvoir. Il ne faut pas oublier que lorsque nous parlons de pouvoir sacerdotal « nous sommes dans le concept de la fonction, non de la dignité et de la sainteté ».[73] Le sacerdoce ministériel est un des moyens que Jésus utilise au service de son peuple, mais la grande dignité vient du Baptême, qui est accessible à tous. La configuration du prêtre au Christ-Tête – c’est-à-dire comme source principale de la grâce – n’entraîne pas une exaltation qui le place en haut de tout le reste. Dans l’Église, les fonctions « ne justifient aucune supériorité des uns sur les autres ».[74] De fait, une femme, Marie, est plus importante que les évêques." (Evangelii gaudium, n.104).

    L’excommunication des sept femmes catholiques ordonnées prêtres a été confirmée par la Congrégation pour la doctrine de la foi le 21 décembre 2002.

    Place de la femme dans la société moderne et dans l’Église (1 - 5)
    Le fait de la tradition (6 - 8)
    L’attitude du Christ (9 - 12)
    La pratique des apôtres (13 - 16)
    Valeur permanente de l’attitude de Jésus et des apôtres (17 - 23)
    Le sacerdoce ministériel à la lumière du mystère du Christ (24 - 34)
    Le sacerdoce ministériel dans le mystère de l’Église (35 - 41)

    3. Documents sur l’ordination des femmes

  • Belgique : le déconfinement du culte est autorisé à partir du lundi 8 juin 2020

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    conference_episcopale_de_belgique-300x170.jpgCommuniqué de presse de la Conférence des Evêques de Belgique [03/06/2020]

     "NOUS CÉLÉBRERONS BIENTÔT À NOUVEAU ENSEMBLE DANS NOS ÉGLISES"  

     "Le Conseil national de Sécurité a accordé aujourd’hui son feu vert aux cultes de notre pays, pour la reprise des célébrations liturgiques publiques à partir du lundi 8 juin. Nous tenons à remercier tous ceux qui ont contribué à permettre cette reprise après une longue attente.

    Les mesures de sécurité décidées et approuvées par le Gouvernement et qui devront être appliquées, ont été transmises à tous les responsables pastoraux locaux et aux fabriques d’église, fin de la semaine dernière (*). Elles sont aussi disponibles sur les sites web Cathobel et Kerknet. Leur mise en œuvre est en cours. Les responsables pastoraux locaux décideront du moment où ils seront prêts pour la reprise des célébrations. La sécurité et la santé de chacun sont primordiales. 

    L’une des mesures les plus importantes dans le cadre de cette première phase de déconfinement pour les cultes est la limitation à 100 participants par célébration, ou 200 à partir du 1er juillet. Lorsque c’est insuffisant, nous proposons que les fidèles se joignent aux célébrations du week-end dans d’autres églises ou d’organiser temporairement plus de célébrations sur place. Les célébrations de la semaine reprendront également dans de nombreuses églises. 

    Nous tenons également à exprimer nos remerciements. Pour la compréhension et la patience qui furent les vôtres pendant ce long moment où nous n’avons pu célébrer ensemble dans les églises ; pour les alternatives créatives spontanément cherchées et mises en place via la radio, la télévision et des nombreux live-streams ; pour la prière individuelle à la maison, à l’église, dans une chapelle de campagne et tant d’autres lieux ; pour l’échange de prières et d’autres textes encourageants ; pour tant de nourriture spirituelle offerte par Cathobel, Dimanche, les médias sociaux et autres canaux ; pour ce souci des autres exprimé par un appel téléphonique, un mail,  une carte, un WhatsApp, une visite dans le respect de la distance, des courses faites les uns pour les autres et toute autre aide spontanément offerte ; et surtout pour la proximité témoignée à ceux qui ont perdu un proche ou qui ont été atteints par le virus .

    Pendant de nombreuses semaines, nous n’avons pas pu célébrer ensemble dans nos églises, mais nos liens profonds ont cherché et trouvé beaucoup d’autres voies.

     Les Évêques de Belgique

     SIPI – Bruxelles, mercredi 3 juin 2020 »

     

    (*) Pour lire ce document, cliquez ici : Le texte du « protocole » (en PDF) 

    Ref. NOUS CÉLÉBRERONS BIENTÔT À NOUVEAU ENSEMBLE DANS NOS ÉGLISES [03/06/2020]

    JPSC

     

     

  • Homélie pour les ariens de notre temps

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    Dans le rite byzantin, le dimanche après l'ascension commémore les 318 pères du concile de Nicée (325) qui définit le Credo trinitaire et la double nature de Jésus-Christ. Voici à ce sujet l'homélie prononcée ce 24 mai 2020 à l’abbaye de Chevetogne par le P. Ugo Zanetti et reproduite sur le site web du Père Simon Noël, osb:

    concile-de-nicc3a9e-325.jpg

    Les textes de l’office n’ont cessé de louer les Pères de Nicée, dont nous fêtons la mémoire aujourd’hui, d’avoir délivré l’Église de l’hérésie d’Arius. C’est peut-être l’occasion pour nous de nous interroger sur ce que signifie la foi au Christ, Fils de Dieu fait homme, 2e personne de la Sainte Trinité, signifie pour nous-mêmes et pour notre salut. Nous ne cessons de répéter, dans le Credo, que « pour nous les hommes et pour notre salut, Il descendit du ciel, Il a pris chair de la Vierge Marie et s’est fait homme ». Et c’est bien sûr à partir de ce que Jésus lui-même nous a révélé que l’Église peut l’affirmer. 

    Mais pourquoi donc fallait-il que Dieu se fasse homme?

    Le premier point à voir, c’est que Dieu est à peu près le contraire de ce qu’en pensent les hommes. Il suffit de voir ce que disent de Dieu les religions naturelles, et ce qu’en pensent les incroyants, qui s’imaginent que nous avons peur d’un dieu tout-puissant qui exercerait son pouvoir comme le ferait un dictateur, ou d’un père fouettard qui se chargerait de châtier tous nos manquements. Et nous devons bien constater que c’est une image que l’on retrouve aussi dans l’Ancien Testament (« celui qui punit les fautes des pères jusqu’à la troisième et quatrième génération » Ex 34,7 etc. etc.), et même quelque peu dans la terrible image du Jugement Dernier de l’évangile (Mt 25). Rien d’étonnant à cela: comme nous allons le dire, Dieu ne pouvait pas nous parler autrement qu’à travers un langage que nous pouvons comprendre, et Il a respecté le cheminement intellectuel de l’humanité, même s’il n’est pas le chemin le plus court pour arriver à la connaissance de Dieu…

    Si nous pouvons résumer en quelques mots – une gageure ! – le message de Jésus, c’est d’abord que Dieu est Trinité ; même si nous ne pouvons pas réaliser vraiment ce que cela signifie, nous pouvons en comprendre au moins l’essentiel, à savoir que Dieu, tout en étant tout-puissant et absolument indépendant de qui et et quoi que ce soit, existant par lui-même, n’est pas un « isolé »; certes, Il est Dieu absolument indépendant, mais cette indépendance ne signifie pas absence de « relation », si l’on ose appliquer des termes humains à cette réalité qui nous dépasse infiniment.

    Jésus nous a aussi appris que Dieu a voulu que cette relation s’exerce non seulement à l’intérieur de la Trinité divine, mais aussi avec des êtres créés, dont nous sommes. Et que, tout en étant tout-puissant, Dieu n’est pas celui qui domine, voire écrase, mais au contraire qu’Il est Amour (cf. 1 Jn 4,8), et que, justement parce qu’Il est amour, Il ne peut pas ne pas respecter entièrement la liberté de ceux qu’Il aime. Il la respecte tant et si bien qu’Il ne se permet pas de nous imposer quoi que ce soit, mais veut que nous acceptions librement son salut. C’est bien là le sens dernier du récit de la création et de l’histoire d’Adam et Ève dans la Genèse : Dieu a créé l’humanité pour être un partenaire, mais forcément un partenaire qui ne peut pas, par nature, être égal à Dieu, puisque créé par Lui – et l’humanité a refusé cette relation, car elle a voulu son indépendance totale (c’est bien là ce que suggère le serpent en disant à Ève : « si vous en mangez, vous serez comme des dieux » Gen 3,5), ce qui est une impossibilité radicale, puisque nous sommes des créatures ; c’est donc une illusion mortelle, et le fruit en sera, en effet, la mort.

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  • Feuillet du mercredi (3 juin) de la semaine de la Pentecôte : les 7 dons du Saint Esprit

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    2020_06_03_10_24_05_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • Démenti : non, le service religieux pentecôtiste de Bremerhaven n'a pas provoqué l'infection de 57 fidèles

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    De Kath.net :

    Bremerhaven: Le service religieux pentecôtiste n'a pas contribué à la propagation du coronavirus

    3 juin 2020

    Bureau de presse: " Selon l'état actuel des connaissances, aucun service religieux n'a contribué à la propagation, mais bien les contacts familiaux et sociaux. "

    Bremerhaven (kath.net) Un service de la Pentecostal Free Evangelical Christian Community à Bremerhaven n'a pas conduit à la propagation du virus corona. Le bureau de presse a informé la ville, comme le rapporte le magazine d'information évangélique "idea". "Selon l'état actuel des connaissances, aucun service religieux n'a contribué à la propagation, mais les contacts familiaux et sociaux." Les médias avaient initialement signalé que 57 fidèles avaient été infectés.

  • Déconfinement : libérons les enfants des écrans !

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    De Philippe Oswald sur la Sélection du jour :

    2 juin 2020

    UNE URGENCE DU DÉCONFINEMENT : LIBÉRER LES ENFANTS DES ÉCRANS !

    Déjà très problématique avant la crise sanitaire du coronavirus, l’addiction aux écrans, qui affecte en particulier les jeunes, est devenue un enjeu de santé majeur à cause du confinement. L’internet récréatif a représenté incontestablement un palliatif à l’enfermement, l’enseignement à distance a permis à certains écoliers et aux étudiants de ne pas décrocher, tandis que le télétravail offrait à nombre d’adultes l’unique moyen d’exercer leur activité professionnelle. Mais beaucoup, notamment les plus jeunes, n’ont utilisé les écrans (télé, consoles de jeux, ordinateurs, tablettes, smartphones) que pour tromper leur ennui. Chez eux, le confinement a provoqué une surconsommation de films, de jeux vidéo, et de bavardages narcissiques via les réseaux sociaux. Le temps passé devant les écrans, déjà très excessif avant l’épidémie (presque 3 heures quotidiennes à 2 ans, 5 à 8 ans et 7 à l’adolescence) aurait augmenté de plus du tiers au cours des deux derniers mois, portant la moyenne à 4h par jour chez les petits de maternelle, et jusqu’à 10h chez les ados.

    Seuls ceux qui auront su utiliser le numérique comme un instrument plutôt que comme un dérivatif compulsif s’en sortiront sans dégâts. Ceux-ci sont connus : ils touchent la santé (manque de sommeil, sédentarité, obésité), l’équilibre émotionnel (anxiété, agressivité), le développement cognitif (langage, concentration), affectent les relations intrafamiliales, et compromettent la réussite scolaire. Il y a longtemps que l’alerte a été lancée par des médecins, des psychologues et des éducateurs sur les dégâts difficilement réversibles, voire irréversibles pour les tout-petits, de cette drogue que constitue l’omniprésence de l’écran pour le cerveau des enfants (a fortiori quand les contenus sont hyper-violents ou pornographiques). Parmi ces lanceurs d’alerte, Michel Desmurget, docteur en neurosciences, chercheur au CNRS, directeur de recherche à l’Inserm, et auteur de « La fabrique du crétin digital. Les dangers des écrans pour nos enfants » (Éditions du Seuil, 2019).

    Au sortir du confinement, que faire pour réduire l’accoutumance des jeunes aux écrans et leur permettre de revenir à un usage raisonnable ? Michel Desmurget ouvre des pistes dans un entretien au Figaro (en lien ci-dessous). Il conseille aux parents et aux éducateurs d’expliquer sans relâche plutôt que de pratiquer l'oukase, sans renoncer cependant à établir ou à rétablir des règles précises : pas d’exposition aux écrans avant 6 ans (en tout cas pas plus de 30 minutes quotidiennes à condition que les contenus soient adaptés à l’âge); pas d’utilisation durant l’heure qui précède le sommeil; pas d’écran dans les chambres; pas de consultation pendant qu’on est engagé dans une autre tâche; favoriser enfin et surtout les activités alternatives aux jeux vidéo (lecture, art, sport, cuisine, échanges intrafamiliaux, etc.)… Etant entendu que l’exemple donné par les parents est déterminant : quelle peut-être leur crédibilité si leurs enfants les voient rivés en permanence, y compris pendant les repas, à leur smartphone ?

    «À cause du confinement, le temps passé devant des écrans à des fins récréatives est désormais insensé»
    Le Figaro 02-06-2020 Lire l'article sur : Le Figaro
  • Comment peut-on encore parler de l’espérance chrétienne en 2020 ?

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    De Stéphane Seminckx sur didoc.be :

    Veilleur, où en est la nuit?

    .

    En 2016, le Père Adrien Candiard a publié le livre Veilleur où en est la nuit ? Petit traité de l’espérance à l’usage des contemporains (99 pages). L’abbé Stéphane Seminckx en fait ici une brève présentation.

    Comment peut-on encore parler de l’espérance chrétienne en 2020 ? Qui en parle encore ? Le christianisme a-t-il quelque chose à dire à un monde morose et tourmenté, hanté par le spectre d’une nouvelle crise économique, à une Europe en quête d’identité, à des jeunes qui n’ont plus grand-chose en commun avec leurs aînés, à une société qui tremble face à la menace de la violence et du terrorisme, à une planète où le dérèglement climatique et les déséquilibres écologiques semblent multiplier les catastrophes naturelles ?

    On pourrait ajouter aujourd’hui des questions que l’auteur ne pouvait imaginer en 2016 : qu’avons-nous à dire comme chrétiens quand toute notre manière de vivre, toutes nos sécurités humaines sont remises en question par la propagation, à travers le monde, d’un virus microscopique ? Que dire quand la perspective de la mort se fait soudain si proche ?

    Et qu’avons-nous à dire, nous catholiques, dans un monde où l’on réclame comme un droit la possibilité de tuer l’enfant dans le sein de sa mère, d’en finir avec ceux qui sont en fin de vie, d’enlever au mariage et à la famille, pièce par pièce, tout ce qui les caractérise ? Avons-nous encore le droit de proclamer une vérité dans un climat relativiste ? Et finalement, qu’avons-nous à dire et à faire face à la chute vertigineuse de la pratique chrétienne et des vocations sacerdotales, face aux turpitudes de certains qui devraient donner l’exemple dans l’Eglise et à la disparition des références chrétiennes dans la vie quotidienne ?

    Toutes ces questions peuvent paraître bien sombres. C’est que le style du livre se veut décapant : pour faire apparaître le cœur de l’espérance théologale, l’auteur veut libérer nos âmes des espérances trop humaines.

    Son analyse est fort centrée sur la situation pénible de l’Eglise en France, une limitation que l’on peut regretter. Par ailleurs, il ne s’agit pas d’un traité sur l’espérance — le sous-titre de l’ouvrage est une boutade — mais plutôt d’un essai. Candiard ne prétend pas offrir un exposé systématique mais transmettre une idée essentielle, qui lui tient à cœur. Il le fait avec profondeur, dans un style direct, parfois excessif, mais riche en images et agréable à lire.

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  • On ne croit plus beaucoup en la vie éternelle...

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    D'Hugues Lefèvre sur le site de Famille Chrétienne :

    Mgr Ginoux : « J’invite les chrétiens à ne plus jamais manquer à la messe »

    25/05/2020

    Dimanche 24 mai, après plus de deux mois d’empêchement, des milliers de fidèles catholiques ont pu se rendre à l’église et enfin communier. Mgr Ginoux, évêque de Montauban, nous dit sa joie d’avoir pu célébrer devant le peuple chrétien. Il regrette toutefois que l’autorisation du gouvernement soit venue tardivement et d’une manière peu élégante.

    Des messes ont-elles pu être célébrées dimanche dernier dans le diocèse de Montauban ?

    Oui ! Nous avions bien préparé les modalités de reprise en prévision du jour où l’autorisation arriverait. Samedi matin, lorsque nous avons su que la célébration des messes en public était enfin possible, le vicaire général et moi avons contacté le sous-préfet pour lui remettre notre plan de reprise. En fin de matinée, nous avons eu un retour positif de la sous-préfecture. A 13h00, nous avons envoyé toutes les informations à tous les curés en les invitant à dire la messe le dimanche ou bien le samedi soir et d’en informer les paroissiens par toutes les voies possibles. Ils ont donc eu tout le samedi après-midi pour finir de se préparer à accueillir les fidèles en tenant compte des règles sanitaires.

    Après un rapide sondage fait dimanche soir, je peux vous dire que tout s’est bien déroulé. Les messes se sont tenues partout. Parfois des prêtres ont même doublé les messes. Ils étaient heureux de pouvoir reprendre, enfin !

    Vous-même avez-vous pu célébrer en présence de fidèles ?

    Absolument, dimanche matin à 09h00 à la cathédrale. C’est à cet horaire que je célébrais la messe en privé depuis le début du confinement. Cette messe était diffusée sur la chaîne Youtube du diocèse. Cette fois-ci, une cinquantaine de personnes étaient présentes. A 11h00, l’horaire habituel de la messe dominicale à la cathédrale, il y avait près d’une centaine de fidèles.

    Cette décision d’autoriser les messes en public est-elle venue trop tard ?

    Cette décision est venue tardivement et d’une manière peu élégante. Le ministre des Cultes aurait pu éviter de nous informer au dernier moment alors qu’il avait depuis quelques jours pris connaissance des ordonnances du Conseils d’État. A cause de ce manque de réactivité du gouvernement, certains diocèses n’ont pas eu le temps d’organiser des messes dès ce weekend.

    Quand on regarde ce qui se passe dans les supermarchés où les distances entre les uns et les autres ne sont pas respectées, on se dit qu’on aurait pu rouvrir plus tôt. L’immense majorité des églises sont suffisamment grandes pour prendre les mesures nécessaires.

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  • Vous avez dit : "monde d'après" ? Détrompez-vous...

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    De Romain Marsily sur le site du Figaro Vox :

    «‘‘Le monde d’après?’’ Tocqueville nous a mis en garde contre cette illusion»

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Il n’y a pas de rupture en histoire, a expliqué le grand penseur dans «L’Ancien régime et la Révolution». Il est vain d’attendre un grand chamboulement des sociétés occidentales une fois la crise sanitaire jugulée, argumente Romain Marsily.

    2 juin 2020
     
    Alexis de Tocqueville.
    Alexis de Tocqueville. wiki common

    Romain Marsily enseigne la communication à Sciences Po dans le Master Médias et Communication.


    Les moulins à vent de la pensée marketing fonctionnent à plein régime depuis le début de la crise du coronavirus. «Un monde d’après» est annoncé et le temps est venu des grandes prières démagogiques. En cet âge d’or de bêtise déconfinée qu’un Flaubert aurait merveilleusement croqué, son contemporain normand Tocqueville apparaît comme un merveilleux antidote, tant par sa philosophie généalogique et empirique que par sa langue si pure et limpide, qui nous lave des «clusters», «distanciation sociale» et autre «Nation apprenante». Lire ce chef-d’oeuvre qu’est L’Ancien Régime et la Révolution à l’aune de la période fort particulière que nous traversons se révèle aussi précieux que riche en enseignements, par un effet miroir saisissant.

    Si le plus grand événement de l’histoire de France n’a point constitué une rupture fondamentale dans notre organisation, il est permis de douter qu’un virus puisse accoucher d’un « monde d’après »

    La thèse principale de l’ouvrage, superbement étayée, est connue: la grande Révolution de 1789 n’a fait que prolonger et renforcer l’oeuvre de l’Ancien Régime sous de nombreux aspects, à commencer par la centralisation administrative et le poids écrasant de l’État sur nos vies, nos affaires et nos moeurs politiques. La République et les régimes qui suivirent furent très largement une continuité de l’Ancien Régime, et Tocqueville rencontre «partout les racines de la société actuelle [celle de 1856, mais cela vaut aussi pour celle de 2020] profondément implantées dans ce vieux sol».

    La crise sanitaire a offert quelques nouveaux exemples des absurdités de la centralisation qu’a perpétuée la Ve République. Lire le XVIIIe siècle raconté par Tocqueville nous permet ainsi, de manière presque réconfortante, de retrouver foultitude de caractéristiques actuelles du pays et du rapport des Français aux pouvoirs administratifs et politiques. Tout cela n’enlève bien entendu rien au génie propre de la Révolution, mais il s’agit tout du moins d’une première leçon de modestie pour le lecteur de 2020: si le plus grand événement de l’histoire de France n’a point constitué une rupture fondamentale dans notre organisation et notre administration, il est permis de douter qu’un virus saisonnier, aussi tragique soit-il, puisse accoucher d’un «monde d’après». Seuls les esprits totalitaires ou opportunistes peuvent souhaiter changer brusquement le monde et les peuples. L’histoire est une lente continuité, «une galerie de tableaux où il y a peu d’originaux et beaucoup de copies»

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  • Guy Bedos, l’Église et la miséricorde

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    guy_bedos_mouans-sartoux_2.jpgLes obsèques de l’humoriste et comédien Guy Bedos, décédé le 28 mai à l’âge de 85 ans, vont avoir jeudi 4 juin après-midi en l’église Saint-Germain-des-Prés. « Il n’était pas très pote avec la religion mais très ému par les églises », a précisé son fils, Nicolas Bedos, sur Twitter. Lu sur le site web « aleteia » :

    « Décédé le 28 mai à l’âge de 85 ans des suites d’une « longue maladie », Guy Bedos va être enterré en Corse, à Lumio. Ses obsèques auront lieu en l’église Saint-Germain-des-Prés, dans le sixième arrondissement parisien, jeudi 4 juin à 14h30, a annoncé son fils Nicolas Bedos sur Twitter. Un message accompagné de cette phrase : « Il n’était pas très pote avec la religion mais très ému par les églises. A jeudi !) ».

    Car oui, l’humoriste, comédien, agitateur satyrique Guy Bedos n’était pas particulièrement connu pour son attachement à l’Église catholique, sa foi ou ses convictions religieuses. « Ma Torah, mon Coran, ma Bible à moi, c’est la Déclaration universelle des droits de l’homme« , écrivait-t-il dans son livre « Je me souviendrai de tout », paru en 2015.

    Pourtant, c’est bien dans une église que ses obsèques auront lieu. Si cela en surprend beaucoup, en laisse certains sceptiques et d’autres interrogatifs, c’est aussi l’occasion de rappeler, comme le souligne Mgr Xavier Malle, évêque de Gap, sur Twitter, que « l’Église est miséricordieuse : soyez le bienvenu ».

    Ref. : Guy Bedos, l’Église et la miséricorde

    JPSC

  • L'arrêt des messes est-il encore justifié ?

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    De RCF :

    Crise du coronavirus : l'arrêt des messes est-il encore justifié ?

    Emission présentée par Laurent Verpoorten

    LUNDI 1 JUIN À 10H0

    DURÉE ÉMISSION : 60 MIN

    Crise du coronavirus : l'arrêt des messes est-il encore justifié ?

    L'interdiction de réunion dans les lieux de cultes maintenue,contrairement à la majorité de pays d’Europe, ne remplit pas les critères d'extrême urgence. Joseph Junker a introduit le recours.

    La décision est tombée comme un couperet. Le Conseil d’Etat, contrairement à son homologue français, et à l’opposé des décisions prises par une majorité de pays d’Europe occidentale déconfinée, a décidé jeudi dernier, de maintenir l’interdiction de réunion dans les lieux de cultes en Belgique. Justification de cette décision : la reprise du culte ne remplirait pas les critères d'extrême urgence. Cette décision est-elle compréhensible, est-elle justifiable et acceptable ? aujhourd'hui, dans Perspective, je reçois Joseph Junker, porte-parole francophone du groupe de jeunes catholiques, qui a introduit le recours en annulation au conseil d’état.

    INVITÉ

    • Joseph Junker, Porte-parole francophone du groupe de jeunes catholiques