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  • L'accord Chine-Vatican reconduit pour un ou deux ans ?

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    De Nicolas Senèze sur le site du quotidien La Croix :

    L’accord Chine-Vatican pourrait être reconduit

    L’accord entre le Saint-Siège et la Chine sur la nomination des évêques, et qui arrive à échéance en septembre prochain, devrait être reconduit, a laissé entendre, dimanche 7 juin au soir, Mgr Claudio Maria Celli, responsable des relations avec la Chine au Vatican.

    « Je pense que nous devrions probablement le reconfirmer pour un ou deux ans encore », a-t-il expliqué lors d’un entretien à l’émission de TGCom24 « Stanze Vaticane », en précisant que « le Saint-Siège n’a pas encore pris de décision à ce sujet ». Tout en se félicitant du « climat de respect, de clarté, de coresponsabilité, de clairvoyance » qui avait permis cet accord signé en septembre 2018, le diplomate du Saint-Siège met aussi Pékin devant ses responsabilités face à certains « nœuds » et « situations qui nous laissent plus que pensifs ».

    « Le Saint-Siège veut aller de l’avant »

    « Je dirais même inquiets », a-t-il reconnu, par rapport à certaines situations locales où, sous couvert de « sinisation » de l’Église, les catholiques ont reçu des demandes inacceptables de responsables des affaires religieuses ou du Parti communiste.

    « Il est indéniable qu’il existe des situations et des événements qui nécessitent un cheminement qui ne sera pas facile », a-t-il concédé, tout en réaffirmant la volonté vaticane de continuer le dialogue. « Le Saint-Siège veut aller de l’avant et arriver à une normalité à partir de laquelle les catholiques chinois pourront exprimer toute leur fidélité à l’Évangile tout en respectant leur “être chinois”, a-t-il expliqué. L’Église catholique en Chine doit être entièrement chinoise mais entièrement catholique ! Il n’y a pas de compromis à faire là-dessus. »

    Nicolas Senèze, correspondant à Rome (Italie)
  • Le Décalogue : un « kit de survie minimal » pour toute société

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    «  Être libre dans nos têtes  »

    propos recueillis par Robin Nitot sur le site de France Catholique

    vendredi 5 juin 2020

    Pour Rémi Brague, le Décalogue constitue un « kit de survie minimal » pour toute société.

    En ces temps de déconfinement, Rémi Brague, intellectuel catholique parmi les plus reconnus, nous prend à contre-pied. Quand certains se projettent dans le futur utopique du «  monde d’après  », le philosophe, fin connaisseur de l’histoire occidentale et auteur de Des vérités devenues folles (Salvator), préconise le retour à la sagesse des Anciens ! Entretien à bâtons rompus.

    Mondialisation, croissance, absence de frontières… L’actualité nous force à remettre en question certains «  dogmes  » que nous héritons de ce que vous appelez le «  projet moderne  » et sa démesure. Cette actualité vous donne raison ?

    Rémi Brague : Je ne suis quand même pas assez paranoïaque pour m’imaginer qu’un virus se serait mobilisé pour confirmer mes bouquins. Et pas assez cruel non plus pour me réjouir de ce que l’expérience soit concluante, si elle doit coûter la mort de milliers de cobayes… Très nombreux sont ceux qui font remarquer que les phénomènes et les «  dogmes  » correspondants que vous nommez trouvent leurs limites avec la pandémie qui nous frappe. Il est bien clair qu’un monde globalisé permet la diffusion des virus autant qu’il facilite les voyages des personnes, l’échange des marchandises ou services et la diffusion de la culture. Tout ceci a été cent fois redit et je n’ai pas à le répéter.

    En revanche, il serait peut-être intéressant de se demander quel est le moteur de ces transformations, qui en sont la monnaie. C’est ce que j’ai appelé, après quelques autres, le «  projet moderne  ». Il me semble se situer plus profond et trouver également ses limites à un niveau plus fondamental. J’ai essayé de le dégager : une grande aptitude à produire des biens, couplée à une totale incapacité de dire en quoi l’existence des êtres humains, en tant qu’espèce, sur cette planète est un bien. La pandémie actuelle nous rappelle que notre vie ne va pas de soi, et nous force à nous demander si la vie vaut la peine non pas d’être vécue — puisque nous sommes de toute façon embarqués —, mais d’être donnée.

    Alors que le projet moderne prétendait libérer l’homme, nous voici contraints de nous enfermer dans nos domiciles. Quelle leçon en tirez-vous ?

    La liberté que visait le projet moderne ne consistait pas à sortir d’une cage matérielle. Notre enfermement actuel ne change pas ce qu’il y a dans nos crânes, à l’intérieur desquels nous sommes de toute façon confinés en permanence. Si nous ne sommes pas capables d’être libres dans nos cervelles, nous ne le serons nulle part ailleurs, même seuls dans les grands espaces. Essayons d’abord de penser par nous-mêmes, loin de la doxa obligatoire. Essayons de ne pas vouloir seulement ce qu’on — publicité, propagande, médias, etc. — nous demande de vouloir.

    Pouvait-on être libre en confinement ?

    L’un des mensonges modernes consiste peut-être à nous faire croire que la liberté consiste uniquement à ne pas avoir d’entraves extérieures, qu’elles soient physiques ou politiques, les menottes ou la menace d’une répression exercée par une police secrète d’État. Cette absence de contraintes est évidemment une excellente chose, et qui a la chance d’y avoir échappé en naissant au bon endroit et à la bonne époque doit s’en féliciter. Mais une telle liberté négative n’est qu’un début. Encore faut-il savoir quoi faire une fois les mains «  libres  », comme on dit. Et c’est là que commencent les vraies difficultés.

    Car «  Serré, fourmillant, comme un million d’helminthes, / Dans nos cerveaux ribote un peuple de Démons  » (Baudelaire) qui n’ont de cesse que de nous réduire à une captivité d’autant plus efficace qu’elle est discrète, voire inconsciente. Ces démons sont, comme leur père Satan, tout ce qui nous amène à désespérer du destin que Dieu veut pour nous, à savoir la sainteté, tout ce qui limite notre désir, né pour l’infini, en l’orientant vers des biens de pacotille : plaisir, puissance, richesse, etc.

    Retrouvez l’intégralité de l’entretien dans le magazine 'France Catholique'.

  • 16 juin : philo à BXL avec Stéphane Mercier : l'étude, la mémoire et la réminiscence

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  • Feuillet du mercredi (10 juin) de la 2ème semaine après la Pentecôte : notice biographique et chronologique sur le bienheureux Edward Poppe

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    A l'école des Saints | Eglise Sainte-Catherine

  • Le bienheureux Edouard Poppe, apôtre de l'Eucharistie et de la Mission (10 juin)

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    Bx Édouard Poppe

    Du site "Evangile au Quotidien" :

    Bx Édouard Poppe - PRÊTRE († 1924) - Fête Le 10 Juin

    Prêtre « Apôtre de l'Eucharistie et de la Mission »

    Edward Poppe naît à Moerzeke (Belgique) le 18 décembre 1890 dans une famille de boulangers très pieuse. En mai 1909, il entra au séminaire et fut ordonné prêtre en 1916.

    Il commença son ministère comme vice-curé de Sainte-Colette, dans un quartier ouvrier de Gandt. C'est là que naquit son amour pour les pauvres, les marginaux et les enfants. Cela l'incita à vivre une vie de grande pauvreté personnelle et à prêter une attention particulière à l'éducation à la foi de ses fidèles à travers la catéchèse et l'Eucharistie.
     
    À la fin de la Première Guerre mondiale, il alla vivre dans la zone rurale de Moerzeke, où il fut aumônier d'une communauté religieuse. Il se consacra à la contemplation et à l'étude, à la prédication et à l'apostolat. Sa maison était ouverte à tous et se transforma en lieu de prière.
     
    Le 15 septembre 1920, il se rendit sur la tombe de sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus, à Lisieux, ce qui fut un moment fondamental de sa vie spirituelle. Il fut un précurseur de son temps, mobilisant tous les éducateurs pour une campagne de réévangélisation, dont le point de départ et d'arrivée devait être l'Eucharistie.
     
    En octobre 1922, il alla à Leopoldsburg, où il se chargea de la direction spirituelle des prêtres de tout le pays appelés au service militaire. Ce furent ses derniers mois d'activité apostolique. Il y fit passer son message, non seulement auprès des prêtres soldats, mais aussi auprès des fidèles, sensibilisés ainsi à l’Évangile et à leur mission. Il apprend à « se livrer, mains vides, au feu du brasier de l'amour de Dieu pour la sanctification de ses confrères ».

    Il meurt le matin du 10 juin 1924, les yeux fixés sur l'image du Sacré-Cœur,  pleuré par toute la Flandre. Il avait 34 ans.

    Édouard Poppe a été béatifié le 3 octobre 1999 par saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005) qui, durant la cérémonie de béatification, a dit : « Le Père Poppe, qui a connu l'épreuve, adresse un message aux malades, leur rappelant que la prière et l'amour de Marie sont essentiels à l'engagement missionnaire de l'Église ».

    Pour un approfondissement biographique : >>> Vie et spiritualité d'Édouard Poppe

    Un nouveau livre : "Le héros de mon enfance", sur le Bienheureux Edouard Poppe, prêtre du diocèse de Gand, figure emblématique de l’église du 20e siècle, et béatifiée par Saint Jean-Paul II en 1999 à Rome. Le livre est composée d'une introduction de la main du recteur du sanctuaire du Bx. Poppe, abbé Edward Janssens, et de 52 méditations tirée des lettres, des livres et des notes du journal spirituel du Bx Poppe. Le livre est une traduction du livre "De held van mijn kinderjaren" paru en 2018 en Néerlandais et éditée par les Editions Betsaïda (Boîs - le - Duc, Hollande). Le livre est en vente pour 10 euro. Le prix d' achat pour les librairies est fixée à 6 euro. Pour votre commande vous pouvez contacter le secrétariat du comité du Bx. Edouard Poppe: priester.poppe@edpnet.be Ou bien téléphoner: 0475 / 69 25 59 ou 03/ 344. 92 15 Nous vous assurons un transport sans frais supplémentaires. Merci pour votre attention et en attendant votre réponse nous vous saluons avec le plus grand respect, Mme Gracy Peelman, secrétaire du comité Priester Edward Poppe comité Molenstraat 7 9220 Hamme (Moerzeke)"

  • Libre opinion: Léopold II et le Congo. Une lettre ouverte au bourgmestre de Bruxelles

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    A Bruxelles, ce dimanche 7 juin, une  manifestation antiraciste a été détournée de son objet par des idéologues transformant la juste condamnation d’une odieuse bavure policière aux Etats-Unis en une mise en cause de la Belgique et de son œuvre coloniale au Congo. Eux-mêmes furent d’ailleurs débordés par des casseurs responsables de violences, déprédations, vols avec effraction et transgression des mesures sanitaires publiques requises contre l’expansion pandémique du covid 19.

    Bref, un échec mérité sur toute la ligne pour ces apprentis-sorciers.

    Sur le site web de « La Libre Afrique » on peut lire, ci-dessous, la lettre ouverte interpellant les Bourgmestre, Echevins et Conseillers communaux responsables de l’ordre public dans la Ville de Bruxelles. Elle est signée par des représentants qualifiés des milieux belgo-congolais attachés à notre ancienne colonie :

    " Monsieur le Bourgmestre de la Ville de Bruxelles,

    Mesdames et Messieurs les Échevins et Conseillers Communaux,

    Pour des raisons apparemment plus liées à la situation prévalant aux USA à la suite des tragiques évènements qui s’y sont déroulés, nous constatons une pétition qui circule chez nous sans réels fondements ni nuances, partant d’une posture erronée : l’histoire commune du Congo belge appartient d’abord et avant tout aux Belges et aux Congolais.

    Nous souhaitons vous apporter un éclairage sur ce débat qui relève à notre sens en premier lieu des citoyens et responsables belges, avant d’être la cible d’associations « mondialistes » et idéologiquement marquées, jusqu’à la caricature, sans le moindre intérêt ni respect de la réalité historique.

    Ce qui a motivé l’initiative citoyenne d’une contre-pétition, partagée par des Belges qui ne renient pas leur histoire, rappelant qu’un pays qui ne peut assumer son histoire ne peut exister.

    Parce que la pétition exigeant le retrait des statues de Léopold II se base essentiellement sur des fantasmes et non sur l’Histoire :

    https://afrique.lalibre.be/33111/libre-opinion-leopold-ii-fantasmes-et-histoire/

    L’historien Jean-Luc Vellut, éminent spécialiste de l’Afrique, a déjà fustigé l’ignorance en Belgique de l’histoire coloniale et du grand chapitre belge de l’histoire de l’Afrique centrale. Cette ignorance a pour effet d’entretenir un niveau désespérément polémique et moralisateur du débat. L’avancement de la recherche scientifique dans divers domaines permet aujourd’hui de commencer à remettre les faits dans des proportions plus exactes et à nous éclairer sur la complexité de ce passé commun. Entretemps, l’histoire coloniale belge continue à être pétrie de « fake news ». Un autre historien, Guy Vanthemsche, démontre le caractère très hypothétique des chiffres de mortalité hors norme brandis ici comme faits avérés, et s’en prend aussi à l’absurdité et à l’indécence qu’il y a à comparer des pertes que l’on peut attribuer à la conquête coloniale avec celles, planifiées, dues aux régimes totalitaires du XXe siècle. On pourrait y ajouter les horreurs des guerres régionales et de zones d’insécurité chroniques en Afrique centrale avec leur lot de hordes de populations déplacées.

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  • Feuillet du mardi (9 juin) de 2ème semaine après la Pentecôte : "Comme quoi Napoléon n'a jamais existé"

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  • De la Voie synodale allemande au cas d'Enzo Bianchi : l'anatomie des révolutions catholiques

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    De Sandro Magister (Settimo Cielo) en traduction française sur Diakonos.be :

    Du synode d’Allemagne au monastère de Bose.  Anatomie des révolutions catholiques

    Rien ne semble pouvoir ralentir la course du « chemin synodal » entrepris par l’Église catholique d’Allemagne. Ni les critiques ni les défections des rares évêques dissidents, ni les sérieuses préoccupations de Rome :

    > François et le schisme d’Allemagne. Chronique d’un cauchemar

    À la tête de la Conférence épiscopale, c’est l’évêque du Limbourg, Georg Bätzing (photo) qui a succédé au cardinal Reinhard Marx, mais sans infléchir la trajectoire.  Non moins loquace que son prédécesseur, le nouveau président a immédiatement enchaîné une série de déclarations téméraires sur les questions les plus brûlantes à l’agenda du synode, du sacerdoce féminin aux couples de même sexe, avec en plus la prétention de dicter à l’Église universelle la ligne à suivre :

    > Bätzing: “Die Zeit läuft uns weg”

    > Bischof Bätzing für Segnung gleichgeschlechtlicher Paare

    > German bishop calls for Rome synod to discuss German synod

    Les objectifs de la faction de l’Église allemande qui est à la manoeuvre sont sous les yeux de tous, dans les textes que le synode a produit jusqu’à présent :

    > Sexe, femmes et pouvoir.  Les trois défis que l’Allemagne lance à l’Église

    Mais derrière cette entreprise, il y a la volonté évidente de subvertir la structure originelle de l’Eglise, non seulement allemande mais universelle, au nom d’une démocratisation en ligne avec les temps.

    Le professeur Pietro de Marco, philosophe et historien de formation, ancien professeur de sociologie de la religion à l’Université de Florence et à la Faculté théologie d’Italie centrale s’était déjà exprimé mi-mai contre cette dérive.

    > Le synode de l’Église allemande sous la loupe de l’analyste. Une révolution qui s’auto-détruit

    Mais les déclarations du nouveau président de la Conférence épiscopale d’Allemagne ont poussé le professeur De Marco a apporter de nouveaux éléments à sa critique du « Synodale Weg », dans lequel sont à l’œuvre les mécanismes révolutionnaires typiques d’une certaine « intelligentsia » catholique qui n’est pas seulement allemande, à l’instar de la communauté de Bose en Italie et son fondateur Enzo Bianchi, que le Pape François a puni récemment en l’exilant de son monastère.

    *

    Synode allemand.  Sur le nouveau président de la Conférence épiscopale et autres mésaventures

    de Pietro De Marco

    Dans les aventures révolutionnaires, les formulations de la culture « critique » voient alterner – en fonction des interlocuteurs et des situations – les énoncés radicaux avec leurs grands objectifs subversifs et les énoncés circonscrits, plus ciblés, banaux à premier vue.  Ce double langage idéologique appartient également à l’opinion publique critique catholique, en ce qu’elle s’inscrit elle aussi dans la catégorie des « sociétés de pensée » révolutionnaires analysées par Augustin Cochin.

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  • Mexique : déchaînement violent du vandalisme contre l'Eglise et des lieux d'Etat

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    AMERIQUE/MEXIQUE - Violence insensée contre l'Eglise et des lieux de l'Etat

    mardi, 9 juin 2020
     

    Xalapa (Agence Fides) – La Cathédrale de Xalapa, dans l'Etat mexicain de Veracruz, et le Temple expiatoire du Sacré-Coeur de Jésus, connu sous le nom de Beaterio, ont fait l'objet d'actes de vandalisme au cours d'une marche organisée probablement en signe de protestation contre la répression de la police en date du 8 juin. Une cinquantaine d'anarchistes, dont des membres de groupes féministes radicaux, ont causé des dommages à différents édifices publics et privés du centre de Xalapa.

    Parmi les inscriptions laissées derrière eux par les vandales dans les lieux de culte se trouvent « pédophiles », « Etat oppresseur », « violeurs » et « guerre à l'Etat ».

    Au Mexique, depuis une semaine, ont lieu des manifestations contre la violence de la police, suite à une initiative partie des Etats-Unis. Cependant, dans ce pays, les manifestations sont devenues un prétexte pour perpétrer des dévastations et des actes de violence gratuite à l'encontre des institutions. Selon la presse locale, à Xalapa, ce sont 5 églises qui ont été vandalisées depuis le 1er juin.

    Dimanche 7 juin, l'Archevêque de Saint Louis de Potosi, S.Exc. Mgr Jesús Carlos Cabrero, a dénoncé les violences s'étant vérifiées le vendredi précédent dans le centre ville, en particulier dans les environs du Parquet et du Congrès d'Etat. L'Archevêque a déclaré que les personnes qui ont commis des dommages à de telles propriétés étaient principalement des mineurs qui n'auraient pas dû se trouver là ; que ces derniers sont manipulés par des responsables couards qui ne montrent pas leur visage et qui, sur la base de leurs désirs économiques, les motivent à commettre des actes de vandalisme et promeuvent le désordre social. « Ils se débarrassent de personnes alors que les responsables se cachent. Je ne comprend pas ce que faisaient des enfants justement à cet endroit » a-t-il déclaré.

    S.Exc. Mgr Jesús Carlos Cabrero a affirmé que ce phénomène social dérive de l'effet domino ayant débuté aux Etats-Unis suite à la mort d'une personne afro-américaine entre les mains de la police. Au Mexique, cela a été le cas à Guadalajara et maintenant, différents Etats s'unissent aux protestations contre les abus de la police. « Cela a été le cas de Guadalajara et maintenant cela est arrivé chez nous. Ce que nous devons dire est d'anticiper et d'être constamment en contact avec les mouvements. Un dialogue sur les valeurs et le respect peuvent être atteints en se mettant d'accord et non pas en se limitant à frapper » a-t-il conclu. (CE)

    (Agence Fides 09/06/2020)

  • ONU : une pétition à signer d'urgence pour la Défense de la Vie

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    Non à l'avortement à l'ONU - ICPD -CPD

     
    195.883 personnes ont signé. Aidez-nous à augmenter ce nombre 200.000 signatures.

    Les Nations unies ont réuni discrètement les membres de leur Commission de la population et du développement (CPD) le vendredi 29 mai. Cette session était initialement prévue du 30 mars au 3 avril, mais a été reportée en raison de l'épidémie de COVID-19.

    Ils demandent maintenant à leurs membres de participer d’urgence à une réunion par visioconférence où ils négocieront de la manière dont ils utiliseront le fonds de l’aide internationale pour leur réponse à la pandémie COVID-19. Malheureusement, pour obtenir l’aide internationale l’avortement est une condition pour recevoir l’aide.

    Notre action doit être rapide, car elle doit réussir avant le 15 juin.

    S’il est approuvé sous sa forme actuelle, l’aide internationale destinée à aider à la lutte contre la pandémie de COVID-19 sera conditionnée à ces critères suivants (notamment) :

    • Exiger des pays qu’ils mettent en œuvre une stratégie visant à accroître l’accès à l’avortement.
    • Les préservatifs et le contrôle des naissances.
    • L’éducation sexuelle des enfants

    Nous avons besoin de votre aide pour envoyer un message fort au niveau international. Il n’existe pas de droit international à l’avortement

    Le document est intitulé « Projet de déclaration sur la population, la sécurité alimentaire, la nutrition et le développement durable dans le contexte de la maladie du coronavirus 2019 (COVID-19) ». « Le paragraphe 15 est celui qui nous intéresse).

    Il est nécessaire d’aider les pays les plus pauvres, sans ce genre de contreparties… Il pourrait être plus intéressant d’inclure des critères liés à la corruption, mais non, c’est l’avortement qui est choisi !

    Il est écrit dans ce document : “Nous, représentants des gouvernements, à l’occasion de la cinquante-troisième session de la Commission de la population et du développement, au moment d’une crise sans précédent causée par la pandémie de la maladie du COVID-19... S’engagent à assurer, d’ici 2030, l’accès universel aux services de santé sexuelle, y compris en matière de planification familiale, d’information et d’éducation, et l’intégration des droits liés à la reproduction dans les stratégies et programmes nationaux, et à garantir l’accès universel à la santé sexuelle et aux droits en matière de sexualité et reproduction, comme convenu conformément au” Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement et au Programme d’action de Pékin et aux documents finaux de leurs conférences d’examen.

    Ils se cachent derrière une noble cause pour étendre les droits à l’avortement.

    Non à l'avortement à l'ONU

    Madame, Monsieur,

    Nous vous demandons de ne plus utiliser la crise du COVID-19 pour développer l'avortement auprès des pays les plus pauvres lors de la Commission sur la population et du développement.

    Il n'existe PAS de droit international à l'avortement. Supprimer le paragraphe 15.

    Je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de ma considération les plus distinguées.

    [Votre Nom]

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  • Belgique : Fête-Dieu 2020 à Liège

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    Ce jeudi 11 juin aura lieu la 768ème Fête-Dieu à Liège. Cet événement est exceptionnel pour deux raisons. D’abord, ce sera la première grande messe publique après 3 mois de confinement. Quel belle coïncidence pour la fête du Corps et du Sang du Christ, fête de l’eucharistie, de la messe qui sera célébrée par les catholiques dans le monde entier. Cette fête est née à Liège en 1246 grâce à sainte Julienne de Cornillon et au premier pape liégeois : Urbain IV. Ensuite, cette période de confinement et d’isolement forcé à cause de cette maladie Covid19 nous rappelle que de tous temps, des soignants ont pris des risques pour soulager des souffrants. Sainte Julienne fut directrice de la léproserie du Mont-Cornillon, un des premiers hôpitaux de Liège, au pied de ce qui est devenu la Chartreuse. Elle s’est occupée des exclus de l’époque, les lépreux. Ce n’est pas un hasard qu’environ la moitié des infirmières liégeoises sont formées à l’école « sainte Julienne ». Les prières soutiendront les soignants.

    Les festivités 2020 sont simplifiées et font preuve de créativité pour permettre au plus grand nombre de participer compte tenu des contraintes sanitaires. En particulier, pour la messe de la Fête-Dieu à la basilique Saint-Martin ce jeudi 11 juin à 19h00. Le nombre de places est limité à 100, incluant 25 places pour les célébrants et les divers services. En fait, il y aura 3 messes à Saint-Martin: 9h par le chanoine Jean-Pierre Pire, doyen de Liège, à 12h par Marek Adamczuk, curé de Saint-Martin et à 19h par Mgr Jean-Pierre Delville, Evêque de Liège, suivie de la NightFever de 20 à 22h. Une billetterie sera ouverte dès ce mardi 9 juin à 9h00 sur le site www.liegefetedieu.be. Sinon, les évènements pourront également être suivis via les médias ou les réseaux sociaux.

    Le programme complet des festivités est repris sur le site www.liegefetedieu.be  

    2 grandes conférences diffusées sur RCF et les réseaux sociaux :

    • mercredi 19h, depuis son ermitage dans les alpes suisses : le père Nicolas Buttet « Fête-Dieu, Pentecôte eucharistique »
    • vendredi 19h, depuis le sanctuaire de Cornillon : Mgr Jean-Pierre Delville « Sainte Julienne de Cornillon, messagère de la Fête-Dieu, signe du temps présent »

    4 journées de prière et d’adoration dans 4 hauts-lieux spirituels de Liège
    Plusieurs eucharisties à la cathédrale Saint-Paul, à l’église du saint-Sacrement, à la basilique Saint-Martin, à Cornillon

    Annexe :
    Programme complet de Liège Fête-Dieu 2020

    Mercredi 10 juin : Ouverture
    19h00 : "Fête-Dieu, Pentecôte eucharistique", Conférence d’ouverture par le père Nicolas Buttet, fondateur d’Eucharistein, suivi d’un temps de méditation – A suivre à distance en audio et vidéo

    Jeudi 11 juin : Jour de la Fête-Dieu à Liège, à la basilique Saint-Martin
    9h00 : Première messe de la Fête-Dieu, célébrée par Jean-Pierre Pire, doyen de Liège – Sur réservation à partir du mardi 9 juin à 9h00
    10h00-18h30 : Journée d’adoration à Saint-Martin
    12h00 : Seconde messe de la Fête-Dieu, célébrée par Marek Adamczuk, curé de saint-Martin – Sur réservation à partir du mardi 9 juin à 9h00
    19h00 : 768ème Eucharistie solennelle de la Fête-Dieu, présidée par Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège – Sur réservation à partir du mardi 9 juin à 9h00 ou à suivre à distance en audio et vidéo
    20h00-22h00 : Veillée NightFever – Eglise ouverte, coeur ouvert – Sur réservation

    Vendredi 12 juin : Cathédrale saint Paul et Sanctuaire de Cornillon
    9h00 – 17h00 : Journée d’adoration à la cathédrale Saint-Paul, animée par le Mouvement Eucharistique Liégeois
    19h00 : Conférence de Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège « Sainte Julienne de Cornillon, messagère de la Fête-Dieu, signe du temps présent », suivi d’un temps de méditation-adoration au sanctuaire sainte Julienne de Cornillon, pour les soignants et les soignés, animée par la Communauté de l’Emmanuel – A suivre à distance en audio et vidéo

    Samedi 13 juin : Eglises Saint-Pholien et du Saint-Sacrement
    9h00-17h00 : Journée d’adoration à l’église Saint-Pholien en Outremeuse, animée par Venite Adoremus
    19h00 : Solennité de la Fête-Dieu à l'église du Saint-Sacrement célébrée par Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège (rite et chants traditionnels) suivi d’un temps d’adoration animée par Sursum Corda – Sur réservation ou à suivre à distance en audio et vidéo

    Dimanche 14 juin : Fête du Corps et du Sang du Christ partout en Belgique
    9h00 – 17h00 : Journée d’adoration au Sanctuaire de saint-Julienne du Mont-Cornillon
    10h00 et 16h30 : Eucharisties à la cathédrale Saint-Paul de Liège, dont une célébrée par Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège, avec une homélie du nouveau vicaire général de Liège, le chanoine Eric de Beukelaer. Informations sur le site de la cathédrale

    Certains évènements seront retransmis par la radio ou par internet :
    Audio / radio : RCF Liège 93.8 FM, 1RCF Belgique DAB+, www.rcf.be
    Lien Doyenné de Liège youtube 
    Lien RCF Liège Facebook ou Youtube
    Lien NightFever Liège Youtube

    Contacts et informations : www.liegefetedieu.be – info@liegefetedieu.behttp://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

  • Reprise du culte : le bel empressement des uns et l'inqualifiable lenteur des autres

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    Lu sur la Libre, p. 3 :

    À minuit une, résonnaient les premières messes 

    Ce lundi, dans le strict respect des règles sanitaires, les différents cultes en Belgique retrouvaient le chemin des célébrations publiques. Quelques paroisses catholiques choisirent de marquer le coup en organisant une messe à “minuit une”. Ce fut le cas au couvent Saint-Antoine qui accueillit 60 étudiants et jeunes professionnels durant près de deux heures.  “ Quel est le sens d’une telle initiative ? C’est un acte d’amour, et un acte de résistance par rapport au désespoir, à la banalité ou à un retour à la normale sans Dieu , souligne le frère Daniel-Marie qui célébra la messe. … À une poignée de kilomètres de là, au même moment, l’église de l’Annonciation à Uccle résonnait aussi de premiers chants “post-confinement”. “ Avec cette messe, nous avons souhaité marquer symboliquement la reprise des célébrations publiques , explique ce lundi Cédric Claessens, le prêtre du lieu. … En fait, cette célébration fut pour nous semblable à des retrouvailles, après un long voyage, avec une personne qu’on aime très fort. D’ailleurs, le fait que nous sommes très vite arrivés au nombre maximum de 100 personnes que nous ne pouvons pas dépasser pour une célébration fut le signe de cette attente. Dimanche prochain, nous organiserons huit messes dans la paroisse. Nous avons dû mettre en place des listes d’inscription, et plus de la moitié d’entre elles sont déjà complètes .”

    Dire que le même empressement se retrouve dans toutes les unités pastorales, on mentirait. Ainsi, à Verviers, toute l'unité pastorale Jean XXIII-Val de Vesdre ne reprendra les célébrations que le week-end des 20-21 juin. Apparemment, les douze semaines écoulées depuis le début du confinement n'ont pas suffi pour préparer la reprise du culte et il faut encore imposer aux fidèles ce délai supplémentaire : "Considérant la complexité des précautions à prendre tant pour la santé de chacun que pour la qualité de nos célébrations à reprendre, nous annonçons que notre Unité Pastorale Jean 23 reprendra tant les offices des weekends que ceux de semaine à partir du weekend du 20-21/ 06/2020 dans toutes nos églises selon le calendrier pastoral déjà affiché." (source