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  • La situation alarmante de la population européenne

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    De sur le site du Figaro :

    L’Union européenne ouvre les yeux sur sa crise démographique

    La Commission présidée par Ursula von der Leyen publie mercredi un état des lieux du déclin et du vieillissement enregistré depuis trente ans par la population des pays de l’Est, ainsi que par celle de l’Italie, de la Grèce et de l’Espagne. Une évolution aux lourdes conséquences économiques, sociales et politiques.

    16 juin 2020

    La Commission présidée par Ursula von der Leyen, qui a choisi d’intégrer pour la première fois un portefeuille spécialement consacré à cet enjeu, dévoilera mercredi un «rapport sur l’impact de la transition démographique»

    En 2019, pour la deuxième année consécutive, l’Union européenne a enregistré plus de décès que de naissances. Si sa population a continué d’augmenter légèrement, pour atteindre 513 millions d’habitants à la veille du Brexit, elle le doit uniquement à un solde migratoire positif. Certains pays comme l’Irlande, la Suède, le Danemark ou la France continuent d’enregistrer une croissance naturelle de leur population, mais d’autres sont déjà nettement engagés sur la pente du déclin. C’est le cas, depuis la fin des années 1980, de l’Europe de l’Est. Mais aussi, de façon plus récente, de pays du Sud comme l’Italie, l’Espagne ou la Grèce. Une tendance dont les dirigeants européens ont longtemps sous-estimé les implications économiques, sociales et politiques.

    La Commission présidée par Ursula von der Leyen, qui a choisi d’intégrer pour la première fois un portefeuille spécialement consacré à cet enjeu, dévoilera mercredi un «rapport sur l’impact de la transition démographique». (La suite est en accès payant)

  • La doctrine de l'Eglise se modifie-t-elle au fil du temps ?

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    De MariedeNazareth.com :

    La doctrine de l’Église évolue-t-elle ?

    Père Michel Gitton
    Fondateur de la Communauté Aïn Karem

    Non, elle ne modifie pas ses positions sur la foi et la morale, même si elle les enrichit et les précise sans cesse. Au total, l’Église nous offre sur vingt siècles un spectacle étonnant de fidélité.

    1. Ce qui vient du Christ ne peut pas bouger : c’est la pierre solide de fondation, « le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas » (Marc 13,31). La stabilité, la solidité et la constance de l’enseignement de l’Église est même l’une des preuves qu’elle est inspirée par Dieu. En savoir +

    2. Cette certitude ne veut pas dire que tout ce qui se dit dans l’Église soit assuré de ne pas bouger, car il y a diverses instances qui ne sont pas toutes assurées du même niveau de crédibilité ; même le Pape n’est pas toujours en état d’enseigner en engageant le Magistère de l’Église. Il est important de percevoir aussi ce qui est vraiment la matière de cette stabilité : elle concerne la foi et les mœurs, non le reste. En savoir +

    3. Cette certitude ne veut pas dire non plus qu’il ne peut pas y avoir un progrès, que ce serait le fixisme absolu, et qu’on serait obligés de continuer à répéter les mêmes choses indéfiniment. Au contraire, c’est une fois que l’on a une base sûre que l’on peut intégrer éventuellement d’autres choses qui n’avaient pas été tout de suite mises en valeur, mais dans une homogénéité avec ce qui précède. Il y a forcément des vérités qui sont mises à jour progressivement : « l’Esprit Saint nous conduira à la vérité toute entière » (Jean 16,13), car tout n’a pas été aperçu en même temps. Il y a aussi eu des approches qui ont pu légèrement varier mais qui ont enrichi, finalement, le patrimoine de l’Église, sans qu’il y ait contradiction. En savoir +

    4. Il faut dire un mot des quelques cas difficiles qui sont évoqués parfois pour remettre en cause la stabilité, la solidité et la constance de l’enseignement de l’Église : la question du prêt à intérêt, la question de la liberté de conscience, nos attitudes face aux Lumières et à la Révolution française, l’esclavage, le péché originel, Adam et Ève, etc. En savoir +

    5. L’infaillibilité est en réalité plus nécessaire que jamais et tout le monde nous l’envie : le fait qu’on ait une autorité claire et sûre, qui fait qu’on n’est pas tout le temps dans des débats qui n’en finissent pas et que personne ne serait à même de trancher est un cadeau énorme. Il y a à la fois une autorité et une fidélité sans faille. Tout le monde en a besoin mais ce Magistère n’existe que dans l’Église catholiqueEn savoir +

  • Déboulonnage de statues : la Révolution française a ouvert la voie

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    De Loris Chavanette sur le Figaro Vox :

    Déboulonnage de statues: «La Révolution française avait ouvert la boîte de Pandore»

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Les récents déboulonnages de statues par des manifestants antiracistes suscitent l’émoi. Pour l’historien Loris Chavanette, c’est la vindicte populaire de la Révolution française qui a jeté autrefois les bases d’une politique de déculturation par la destruction de certains monuments.

    16 juin 2020
     
    Loris Chavanette est historien de la Révolution française, auteur de Quatre-vingt-quinze. La Terreur en procès (CNRS éditions, 2017), prix de l’Assemblée nationale et prix de la fondation Stéphane Bern pour le patrimoine de l’Institut de France ; et du roman La Fantasia (Albin Michel, 2020), prix Méditerranée du premier roman.

    La mort de George Floyd aux États-Unis en mai dernier a provoqué une réaction en chaîne à travers le monde. Une des manifestations de cette colère a ciblé les statues de plusieurs personnalités historiques taxées de racisme: Léopold II en Belgique, Churchill au Royaume-Uni ou encore Colbert en France. Déboulonner certaines d’entre elles est même devenu un sport à la mode au point que les autorités ont procédé soit au déplacement des sculptures menacées, soit à leur protection sur place, quitte à donner l’impression d’un empaquetage honteux, afin d’éviter des dégradations matérielles.

    Ces actes de vandalisme, perpétrés par une violence de rue, attentent non seulement au patrimoine artistique des villes concernées mais aussi à ces legs du passé constituant l’histoire d’une nation. Cet héritage est aujourd’hui battu en brèche par certains activistes, et, quel que soit le bien-fondé de leur cause - la lutte contre l’oubli de l’esclavage -, il n’en demeure pas moins que ce sont bien les règles de notre démocratie qui se trouvent ébranlées par ces lynchages statuaires. Ces derniers rappellent certains épisodes sombres, ou du moins tourmentés, de notre histoire. On peut penser bien sûr à la destruction, pendant la Commune de Paris, de la colonne Vendôme où trônait Napoléon. Les communards se revendiquaient volontiers du projet de leurs prédécesseurs, les sans-culottes de 1793, de faire table rase d’un passé qu’ils jugeaient honni.

    Dans les semaines qui suivent l’exécution de Robespierre au 9 thermidor, le passé proche de la Terreur et ses scènes d’anarchie sont dénoncés comme une ignominie.

    Or, la Révolution française a dans un premier temps jeté les bases d’une politique de déculturation par la destruction des monuments rappelant le patrimoine monarchique et condamné, dans un second temps, les excès auxquels cette volonté politique a donné lieu. En effet, si les députés de l’époque ont bel et bien légiféré, dès août 1792, pour détruire les symboles de la royauté partout en France, d’où la tristement célèbre profanation des tombes de la nécropole royale de la basilique Saint-Denis ordonnée par le pouvoir central, c’est bien la même assemblée nationale qui a, pour la première fois dans l’histoire, défini la notion de «vandalisme» afin de condamner les destructions sauvages auxquelles la Terreur avait habitué les Français.

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  • David Engels contre le nouvel iconoclasme

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    L'opinion de David Engels sur B-Mag :

    Déboulonnage des statues mémorielles: Contre le nouvel iconoclasme

    L’histoire mondiale est-elle le tribunal du monde ?

    Ainsi donc, l’iconoclasme des manifestations Black Lives Matter a atteint la Belgique où, parmi de nombreuses autres effigies, des statues de Léopold II et même de Jules César viennent d’être défigurées – deux cas extrêmes qui confrontent l’historien à des questions intéressantes… et à des réponses accablantes.

    Ce n’est pas la première fois que des statues de Léopold II – surtout celle érigée en 1926 devant une entrée latérale du palais royal sur la Place du Trône – sont victimes de vandalisme, car Léopold II est devenu, comme aucune autre figure de l’histoire belge, le synonyme des violences coloniales exercées quand le territoire du Congo était devenu, d’abord, propriété privée du monarque, puis de l’État belge. Et bien que la présence belge ait apporté au territoire du Congo de nombreux acquis civilisateurs comme les réseaux ferroviaires, les routes, l’urbanisme, les écoles ou les hôpitaux, il n’est guère étonnant que les statues de ce roi qui est à l’origine de l’âge d’or économique de la Belgique soient régulièrement marquées de peinture rouge.

    COMME L’EXPRIMA JADIS HEGEL : « L’HISTOIRE MONDIALE EST LE TRIBUNAL DU MONDE » ; MAIS IL FAUT NÉANMOINS DIFFÉRENCIER LES CONTEXTES.

    Mais cet état de fait légitime-t-il la demande d’une démolition de la statue ? Voilà un sujet de discussion complexe, car autant l’on pourrait énumérer une série de bonnes raisons pour lesquelles il peut paraître, en effet, problématique d’honorer d’une statue équestre monumentale un personnage si contesté de l’histoire belge, autant toute forme de correction historique posthume paraît artificielle, même problématique, aux yeux de l’historien – un vieux débat dont tous les aléas ont été discutés depuis longtemps dans les médias anglo-saxons dans le contexte de la dispute sur la revendication de démantèlement des statues de l’impérialiste radical Cecil Rhodes. Certes, comme l’exprima jadis Hegel : « L’histoire mondiale est le tribunal du monde » ; mais il faut néanmoins différencier les contextes. Ainsi, nous pouvons comprendre1 des actions spontanées et bien légitimées par le contexte – par exemple, la suppression par la population des témoignages omniprésents de l’oppression après la chute d’une dictature odieuse.

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  • Feuillet du mercredi (17 juin) de la 3ème semaine après la Pentecôte : préparer la Nativité de saint Jean Baptiste (suite)

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    2020_06_17_10_01_15_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • IVG : une association de cliniques espagnoles condamnée pour publicité mensongère

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    AVORTEMENT : UNE ASSOCIATION DE CLINIQUES ESPAGNOLES CONDAMNÉE POUR PUBLICITÉ MENSONGÈRE


    Sources: ECLJ, Alfonso Maristany (12/06/2020)
  • La promotion d'une culture favorable à la famille est la meilleure réponse pour lutter contre la maltraitance des personnes âgées

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    Communiqué de presse de la FAFCE :

    Journée mondiale de sensibilisation aux abus envers les personnes âgées : Plus de famille est la réponse pour prévenir les abus envers les personnes âgées

    Bruxelles, le 15 juin 2020

    "La promotion d'une culture favorable à la famille est la meilleure réponse pour lutter contre la maltraitance des personnes âgées. Les associations familiales peuvent jouer un rôle clé dans la lutte contre les méthodes actuelles de prise en charge des personnes âgées, en créant de nouvelles structures de solidarité dans nos communautés. Cependant, pour que les personnes âgées puissent rester dans leur famille, il est essentiel de supprimer tous les obstacles auxquels les familles sont confrontées lorsqu'elles prennent soin de leurs membres les plus vulnérables". Le président de la FAFCE, Vincenzo Bassi, déclare à l'occasion de la Journée mondiale de sensibilisation aux abus envers les personnes âgées. Aujourd'hui, avec un message sur les médias sociaux, le Pape François a déclaré que "Lorsque les personnes âgées ne sont pas soignées, il n'y a pas d'avenir pour les jeunes".

    La pandémie de Covid-19 a vu la vulnérabilité accrue des personnes âgées, souvent oubliées dans la gestion de la crise. Vincenzo Bassi poursuit : "De nombreuses personnes âgées ont été laissées seules dans des maisons de soins, où elles n'ont pas pu avoir accès aux mêmes soins médicaux et aux mêmes thérapies vitales que tout autre patient. Nous rappelons aujourd'hui la nécessité de protéger leur dignité et leur vie, même et surtout en période post-pandémique : nous devrions saisir ce moment historique comme une occasion de remodeler la manière dont nous prenons soin des personnes âgées et la manière dont nous reconnaissons leur rôle précieux dans nos communautés. Le travail de toutes les familles qui prennent soin des personnes âgées a également une valeur économique, même sans considération monétaire. C'est pourquoi il devrait être récompensé de manière équitable et encouragé par des politiques appropriées".

    Dans sa dernière résolution, la FAFCE a invité tous les décideurs européens à œuvrer en faveur de politiques favorables à la famille, dans le contexte de la crise économique et de santé publique actuelle, "en investissant efficacement dans la famille et dans son capital humain et social pour sortir de la crise et créer un nouveau point de départ pour l'Europe : les crises d'époque exigent des choix historiques, c'est le moment de repenser notre façon de travailler, de prendre soin des personnes âgées, de valoriser le rôle de la famille et les différentes structures de solidarité en Europe".

    Vendredi dernier, le 12 juin, le secrétaire général de la FAFCE, Nicola Speranza, et la chef de projet, Bénédicte Colin, ont participé à la première réunion du groupe de travail ad hoc, établi avec la COMECE, pour préparer un document de discussion sur les soins aux personnes âgées, dans le cadre des défis démographiques de l'UE, en plaçant le rôle de la famille au centre. Le membre associé de la FAFCE, Nonni 2.0, a été invité à intervenir, apportant son expertise et des témoignages inspirants. Cette première réunion a également vu la contribution active du Dicastère pour le Laïcat, la Famille et la Vie, avec la participation de sa sous-secrétaire, Gabriella Gambino, et du représentant du bureau pour les personnes âgées, les enfants et les personnes handicapées, Vittorio Scelzo. Au début de cette année, le Dicastère a organisé un événement sur "La richesse de nombreuses années de vie", soulignant le fait que les personnes âgées font partie intégrante de la famille.

    "Nous avons trouvé que l'accent mis par ce groupe de travail ad hoc sur le rôle des personnes âgées, qui avait été prévu avant la crise actuelle, était très approprié : une telle réflexion sur la manière de faire face aux défis démographiques actuels est plus que jamais nécessaire, surtout en ce moment historique - déclare le président de la FAFCE. Le phénomène de la maltraitance des personnes âgées est souvent ignoré et négligé, car les personnes âgées vivent aujourd'hui de plus en plus souvent dans des situations d'isolement social. Leur marginalisation dans les maisons de soins les rend plus vulnérables à la violence et aux abus, et il est souvent difficile pour elles de demander de l'aide et de la protection. En outre, non seulement les personnes âgées sont confrontées à des abus physiques sous-déclarés, mais elles souffrent surtout de la violence mentale de la solitude, qui tue aujourd'hui plus que le Coronavirus. Pour surmonter cette solitude, la famille doit redevenir le lieu de la solidarité entre les générations".

    "Les personnes âgées doivent être valorisées comme faisant partie intégrante de la famille. Elles ne sont pas seulement des personnes vulnérables dont il faut s'occuper, mais aussi des membres actifs de nos communautés. Les grands-parents jouent un rôle crucial dans la solidarité intergénérationnelle, et contribuent souvent à alléger la responsabilité des parents dans les soins et l'éducation de leurs enfants - conclut Vincenzo Bassi. Il est crucial de reconnaître les personnes âgées comme des atouts nécessaires à la société : elles participent à la réciprocité des soins et à la solidarité entre les générations, qui sont à la base de toute communauté humaine".

    La Journée mondiale de sensibilisation aux abus envers les personnes âgées a été reconnue par l'Assemblée générale des Nations unies dans sa résolution A/RES/66/127 adoptée en 2011. Cette résolution "appelle les gouvernements à assurer, selon qu'il conviendra, des conditions permettant aux familles et aux communautés de fournir des soins et une protection aux personnes âgées".

  • Italie : le gouvernement cherche à relancer la natalité pour lutter contre la récession qui s'annonce

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    FACE À LA RÉCESSION QUI S’ANNONCE, L’ITALIE CHERCHE À RELANCER SA NATALITÉ

    15 juin 2020

    Pour mener à bien sa politique de croissance, le gouvernement italien vient d’adopter en Conseil des ministres un « Family Act » pour soutenir la natalité.

    En effet, au vieillissement de la population italienne s’est ajoutée une baisse de la natalité que la crise Covid risque d’accélérer. Déjà, « sous l’effet d’une entrée sur le marché de l’emploi de plus en plus tardive et d’une précarité croissante qui a poussé les femmes à faire de moins en moins d’enfants », la démographie italienne est passée de 577.000 en 2008 à 435.000 en 2019, avec un taux de fécondité de 1,3 enfant par femme. Avec la récession annoncée, l’Insee locale « pronostique que le nombre des naissances pourrait encore reculer à 426.000 cette année, et dans le pire des scénarios, tomber à 396.000 en 2021 ». En effet, en pratique, « ce sont les jeunes en âge de procréer qui se trouvent les plus touchés par la crise économique ».

    L’objectif du « Family Act » est à la fois de « soutenir la parentalité et la fonction sociale et éducative des familles, lutter contre la dénatalité, favoriser le développement harmonieux des jeunes, et concilier vie familiale et vie professionnelle chez les femmes ». Des mesures visant à mieux concilier carrière et vie de famille seront prises, avec entre autres « une allocation supplémentaire de 30 % du salaire pendant un an à toute femme revenant d’un congé maternité » et la déductibilité des frais de garde d’enfants. Un congé de paternité de dix jours sera créé. Des incitations seront mises en place au niveau des entreprises pour « qu’elles adoptent des horaires de travail flexibles, et étendent le télétravail ».

    Cette politique de relance de la natalité se concrétisera également par des déductions fiscales à base d’allocation familiale universelle pour chaque enfant jusqu’à ses 18 ans et d’allocation mensuelle « majorée de 20 % à partir du deuxième enfant et en cas de handicap ».

    Cette politique de relance estimée à 22 milliards d’euros par an, sera principalement financée par le redéploiement des dispositifs existants.

    Pour aller plus loin :

  • Feuillet du mardi (16 juin) de la 3ème semaine après la Pentecôte : Préparer la Nativité de saint Jean Baptiste (rite de Braga)

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  • Le réquisitoire de Mgr Vigano contre le concile Vatican II

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    Lu sur le blog de Jeanne Smits :

    Mgr Carlo Maria Vigano s'exprime sur le Concile Vatican II (traduction autorisée)

    C'est avec plaisir que je publie ci-dessous la version française révisée, modifiée et autorisée par Mgr Carlo Maria Viganò de son Excursus sur Vatican II sur chiesa et postconcilio, à la suite de la publication par LifeSiteNews d'un texte de Mgr Athanasius Schneider , (version française ici) au début du mois sur le thème du Document d'Abu Dhabi et du concile Vatican  II.

    N'ayant pas eu moi-même le temps de faire la traduction du texte ci-dessous je signale que c'est la version française publiée par le site benoit-et-moi qui a été utilisée en vue de la révision par Mgr Viganò. Je remercie « benoit-et-moi » par la même occasion.

    Voilà que les « discussions doctrinales » sur la liberté religieuse prennent le devant de la scène, là où on ne les attendait peut-être pas… Plus que jamais d'actualité ! – J.S.

    *

    J’ai lu avec grand intérêt le texte de S.E. Athanasius Schneider publié dans LifeSiteNews le 1er juin dernier et intitulé There is no divine positive will or natural right to the diversity of religions [la diversité des religions n'est pas le résultat d'un vouloir divin positif ni l'objet d'un droit naturel, NdT]. L’étude de Son Excellence résume, avec la clarté qui distingue les paroles de celui qui parle selon le Christ, les objections sur la prétendue légitimité de l’exercice de la liberté religieuse que le Concile Vatican II a théorisée, contredisant le témoignage de la Sainte Écriture, la voix de la Tradition et le Magistère catholique qui est le fidèle gardien de l’une et de l’autre.

    Le mérite de ce texte réside tout d’abord dans le fait d’avoir su saisir le lien de causalité entre les principes énoncés ou sous-entendus par Vatican II et l’effet logique qui en résulte dans les déviations doctrinales, morales, liturgiques et disciplinaires qui sont apparues et se sont progressivement développées jusqu’à ce jour. Le monstrum engendré dans les cercles modernistes pouvait d’abord être trompeur, mais en se développant et en se renforçant, il se montre aujourd’hui pour ce qu’il est vraiment, dans sa nature subversive et rebelle. La créature, alors conçue, est toujours la même et il serait naïf de penser que sa nature perverse puisse changer. Les tentatives visant à corriger les excès du Concile – en invoquant l’herméneutique de la continuité – ont abouti à une faillite : Naturam espellas furca, tamen usque recurret (Épître d’Horace. I,10,24) [Chassez le naturel, il revient au galop]. La Déclaration d’Abou Dhabi et, comme le fait remarquer à juste titre Mgr Schneider, ses prodromes du panthéon d’Assise, « a été conçue dans l’esprit du Concile Vatican II » comme le confirme fièrement Bergoglio.

    Cet « esprit du Concile » est le certificat de légitimité que les novateurs opposent aux critiques, sans se rendre compte que c’est précisément en confessant cet héritage, que se confirme non seulement le caractère erroné des déclarations actuelles, mais aussi la matrice hérétique qui les justifierait. À y regarder de plus près, jamais dans la vie de l’Église il n’y a eu un Concile qui ait représenté un événement historique au point de le rendre différent des autres : il n’y a jamais eu « l’esprit du Concile de Nicée », ni « l’esprit du Concile de Ferrare-Florence », et encore moins « l’esprit du Concile de Trente », tout comme il n’y a jamais eu de « post-Concile » après Latran IV ou Vatican I.

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  • A Kinshasa, le débat sur les statues coloniales ne passionne pas les foules

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    Sur les hauteurs de Kinshasa, dans un écrin de verdure et de paix, une statue du défunt roi des Belges Léopold II surplombe le fleuve Congo, loin de la la vague de destruction des symboles coloniaux en Occident, qui laisse les Congolais de marbre. Le monument à la mémoire du monarque belge, qui a fait du Congo sa propriété personnelle entre 1885 et 1908 – date de son transfert à la Belgique -, trône à côté de celui de son successeur, Albert Ier, et du fondateur de Léopoldville (actuelle Kinshasa), l’explorateur britannique Henry Morton Stanley. Lu sur le site de « La Libre Afrique » :

    « Les figures de ce trio de l’histoire coloniale se trouvent à l’abri de l’agitation urbaine derrière les hautes grilles du parc présidentiel du Mont-Ngaliema, belvédère naturel avec vue panoramique sur le fleuve entre « Kin » et Brazzaville, capitale de l’actuel Congo.

    Ouvert au public, sous bonne garde des militaires, le parc abrite aussi un Musée national ethnographique et les stèles à l’abandon d’un cimetière des « pionniers bâtisseurs du Congo belge ».

    Le musée est fermé pour cause de coronavirus. Ses quelques agents présents ce mercredi ont à peine entendu parler des manifestations contre les effigies de Léopold II en Belgique.

    Une statue a ainsi été retirée à Anvers mardi et une autre été déboulonnée par des activistes dans la nuit de jeudi à vendredi square du Souverain, dans la commune bruxelloise d’Audhergem. D’autres statues ou bustes de l’ex-souverain ont été vandalisées dans plusieurs villes belges.

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  • Quand Jean Raspail avait les honneurs de la Libre Belgique

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    Il y a vingt ans, Paul Vaute, journaliste à la Libre, rencontrait Jean Raspail (La Libre Belgique du 16 février 2000) (cliquer sur les extraits du journal pour les agrandir) :Raspail1.jpg

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