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  • Linceul de Turin : une nouvelle datation par rayons X

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    De Pierre de Riedmatten sur la Sélection du Jour :

    La nouvelle datation du Linceul de Turin par rayons X

    Une équipe de scientifiques italiens, derrière le Professeur Giulio Fanti (Université de Padoue), vient de publier une nouvelle étude, selon laquelle le Linceul de Turin daterait bien de l’époque du Christ et non du Moyen Âge, contrairement à ce que le fameux test au C 14 de 1988 avait affirmé et laissé dans la mémoire collective comme une vérité incontournable.

    En 2013, le Professeur Fanti avait déjà montré, par une analyse en Spectroscopie Infrarouge et en Spectroscopie Raman, que le tissu du Linceul avait pu être fabriqué au tournant de l’ère chrétienne. « La Sindone ? Sono sicuro : è del I° secolo », avait-il alors écrit. Mais ses livres n’ont pas été traduits en français, de sorte que ce résultat n’a été connu que par un public très restreint. En examinant une douzaine de tissus de lin, datés de 3 500 ans av. JC jusqu’à l’époque actuelle, le Professeur Fanti avait en effet observé une diminution de l’amplitude du pic d’absorption spectroscopique de la cellulose, ce qui caractérise le vieillissement cristallographique de cette molécule. Après avoir établi la loi correspondant à ce vieillissement, il a testé un petit échantillon de lin, dont il a affirmé qu’il provenait du Linceul de Turin, et il a pu ainsi le dater de l’époque du Christ, à +/- 250 ans près.

    La nouvelle méthode, par Rayons X (analyse WAXS, « diffusion des rayons X grand angle »), procède de la même démarche : déterminer une loi de dégradation structurelle de la cellulose sur une douzaine de tissus de lin, datés de 3 000 ans av. JC jusqu’à l’époque actuelle. Le test aux Rayons X d’un très petit échantillon (0,5mm x 1mm), indiqué comme provenant du Linceul de Turin, permet de placer la courbe de réponse dans la zone des tissus ayant 2 000 ans. Cette étude, conduite par l’Institut de Cristallographie de Bari, a été approuvée et publiée le 11 avril 2022 dans la revue « Héritage ». Il reste cependant à confirmer, sur d’autres objets, cette nouvelle méthode de datation ; et à s’assurer que l’échantillon provient bien, sans conteste possible, du Linceul de Turin.

    Cette nouvelle étude aux rayons X viendrait donc confirmer la très grande ancienneté du Linceul de Turin qui est par ailleurs attestée par bien d’autres éléments objectifs. Notamment la couture longitudinale supérieure n’existe sur aucun tissu ancien fabriqué en Europe, mais elle existe sur des tissus retrouvés à Massada (forteresse juive prise en l’an 73 par les Romains), dont un fil a justement été utilisé pour effectuer la calibration de la nouvelle étude ; les traces des pièces ayant fermé les yeux du supplicié correspondent à des pièces fabriquées uniquement en Palestine, entre 29 et 32 ap. JC ; et surtout, le Linceul présente quatre séries de quatre trous en forme de L, qu’un iconographe a dûment « écrites » à Constantinople sur une gravure d’un manuscrit, daté de 1195 au plus tard et conservé actuellement à Budapest.

    On peut alors se demander pourquoi le test au C 14 de 1988 serait disqualifié ? En dehors des arguments déjà avancés à l’époque, il y a plusieurs éléments nouveaux :

     - d’une part, les résultats bruts des tests effectués par les trois laboratoires (Arizona, Oxford et Zürich), ont enfin été communiqués, en 2017, par le British Museum, alors que leur publication avait toujours été refusée. L’analyse statistique de ces « Raw Data », pilotée par Tristan Casabianca et publiée en mars 2019 dans la revue Archaeometry, a montré : que les trois échantillons sont encore moins homogènes que ce que l’on croyait (cf. revue Nature - n° 337, de février 1989) pour ce qui concerne leur teneur en C 14, alors qu’ils proviennent du même morceau de tissu de 7cm x 1cm ; et que l’âge le plus faible trouvé conduirait à une date calendaire postérieure à la présentation du Linceul à Lirey, vers 1356 ;

     - d’autre part, la nouvelle étude ci-dessus souligne que le tissu a peut-être subi diverses pollutions carbonées, restées dans les espaces entre les fibres (50% de la surface), lesquelles n’auraient pas pu être totalement nettoyées, faussant ainsi la datation obtenue ;

     - enfin, selon l’hypothèse de Jean-Baptiste Rinaudo sur la formation de l’image visible sur le Linceul, le tissu a pu, en même temps que le flux de protons qui aurait produit l’image, recevoir un important flux de neutrons émis également par le corps du supplicié : il aurait ainsi été enrichi aussitôt en C 14 (par action des neutrons sur les molécules d’azote contenues dans le liant), rendant inapplicable toute datation par cette méthode (laquelle est parfaitement applicable à d’autres objets).

    Au total, ce tissu reste toujours « provocation à l’intelligence », comme le disait déjà, en 1998, le pape Jean-Paul II.

    Pour aller plus loin : 2000 ans d’histoire du Linceul de Turin vus aux Rayons X

    >>> Lire l'article sur le site Linceul-de-turin.fr

  • Michel Schooyans R.I.P.

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    Professeur émérite de l’Université Catholique de Louvain, Michel Schooyans n’est plus

    Mgr Michel Schooyans s’est éteint mardi 3 mai à l’âge de 91 ans. Prélat d’honneur du pape, il était membre de plusieurs académies pontificales.

    Photo extraite de son site internet

    Originaire de Braine l’Alleud, il a été ordonné prêtre pour l’archidiocèse de Malines-Bruxelles en 1955. Il devient docteur en Philosophie à l’Institut supérieur de Philosophie de l’Université catholique de Louvain (1958), docteur en philosophie et Lettres de la Faculté de Philosophie et Lettres de l’UCL (1960) et docteur en Théologie à la Faculté de Théologie de l’Université catholique de Lisbonne (1978).

    Il a mené une partie de sa carrière d’enseignant à l’université pontificale catholique de São Paulo (PUC-SP), au Brésil (1959 à 1969) où il exerçait également un ministère paroissial dans un quartier déshérité de la mégalopole. Dans le même temps, à partir de 1964, il était professeur à l’Université Catholique de Louvain. Il y enseigne la philosophie politique, les idéologies contemporaines, la morale sociale et les problèmes démographiques, thèmes sur lesquels il a écrit une vingtaine d’ouvrages. Souvent invité dans différentes universités d’Amérique latine et d’ailleurs, il a développé cette analyse qui se retrouvait dans ces ouvrages*.

     « Désormais, la souveraineté des nations n’est plus qu’une simple façade » osait-il répondre
    aux questions posées par l’agence Zenit en 2009.

    Rencontre entre Mgr Michel Schooyans et le pape Jean-Paul II (photo extraite de son site internet)

    Ces dernières années, Mgr Schooyans restait professeur émérite de l’Université catholique de Louvain, à qui il a donné ses archives (correspondances, etc). Il était membre de l’Académie pontificale des sciences sociales du Saint-Siège, membre de l’Académie pontificale pour la vie, ainsi que de l’Institut royal des relations internationales de Bruxelles.

    (d’après Wikipedia)

    Michel Schooyans, le goût de la vie

    *Michel Schooyans a notamment publié:

    • « La face cachée de l’ONU » (2000)
    • « Le terrorisme à visage humain » (2006)
    • « Les idoles de la modernité » (2010)
  • La grande bataille de l’avortement ne fait que commencer

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    De Michel Janva sur le site web du « Salon beige » :

    « Grégor Puppinck, docteur en droit, directeur de l’European Center for Law and Justice (ECLJ), revient sur l’affaire qui secoue les partisans de la culture de mort : le renversement attendu par la Cour Suprême des États Unis de l’arrêt Roe vs Wade. L’ECLJ est intervenu en tant qu’“amicus curiae” dans l’affaire en cours auprès de la Cour suprême.

    Est-ce que l’on peut dire que ce projet de jugement de la Cour suprême supprime le droit à l’avortement ?

    Non. Ce projet d’arrêt ne déclare pas l’avortement contraire à la Constitution, comme le fit par exemple la Cour constitutionnelle polonaise en 2020 à propos de l’avortement eugénique : il rend au peuple et à ses représentants le pouvoir de trancher cette question, comme c’était le cas avant l’arrêt Roe v. Wade de 1973. Avec une telle décision, les États fédérés américains n’ont plus l’obligation de légaliser l’avortement, mais ils n’ont pas davantage l’obligation de l’abroger. En pratique, d’assez nombreux États devraient soumettre l’avortement à des conditions plus strictes, notamment de délai, car l’avortement est aujourd’hui un droit jusqu’au seuil de viabilité du fœtus, c’est-à-dire environ 24 semaines. 26 des 50 États fédérés sont intervenus dans l’affaire pour demander à la Cour de renverser les anciens arrêts Roe de 1973 et Planned parenthood v.Casey de 1992, qui avaient créé un droit constitutionnel à l’avortement, et de renvoyer cette question à leur niveau de compétence.

    Comment les juges sont-ils arrivés à ce projet de décision ?

    Le projet d’arrêt — d’une grande rigueur intellectuelle — analyse au scalpel les anciens arrêts Roe et Casey. C’est une analyse sans concession, de 99 pages, qui expose les erreurs factuelles et juridiques de ces jugements et qui, plus encore, dénonce « l’abus de l’autorité judiciaire » par lequel les juges ont « court-circuité le processus démocratique » en imposant à tous leurs propres idées.

    Le texte rappelle que la Cour doit faire preuve de retenue judiciaire : son rôle est d’appliquer la Constitution et non de créer de nouveaux droits et obligations qu’elle ne contient pas. C’est une exigence élémentaire de la séparation des pouvoirs : le juge ne doit pas prendre la place du législateur.

    Quant aux erreurs factuelles et juridiques des précédents Roe et Casey, le projet d’arrêt en expose toute une série, mais la plus importante vise la notion de vie privée (privacy) et d’autonomie personnelle qui, selon le texte, ne peuvent pas justifier l’avortement, car cette pratique met en cause la vie d’un être humain, d’un tiers.

    Ce faisant, le projet d’arrêt porte un coup à un symbole de la révolution individualiste occidentale : l’affirmation dans l’affaire Casey selon laquelle « au cœur de la liberté se trouve le droit de définir sa propre conception de l’existence, du sens de la vie, de l’univers et du mystère de la vie humaine ». C’est cette affirmation — vague et générale — qui servit de justification pseudo-juridique à l’affirmation d’un droit à l’avortement, et d’autres « nouveaux droits ».

    À cette affirmation, le projet d’arrêt répond par un rappel lucide de la réalité : « Si les individus sont certainement libres de penser et de dire ce qu’ils veulent sur “l’existence”, “le sens”, “l’univers” et “le mystère de la vie humaine”, ils ne sont pas toujours libres d’agir en fonction de ces pensées. La permission d’agir sur la base de telles croyances peut correspondre à l’une des nombreuses acceptions de la “liberté”, mais ce n’est certainement pas une “liberté ordonnée”. » En d’autres termes : les croyances et désirs individuels ne créent pas de droits. La référence fréquente à la notion constitutionnelle de « liberté ordonnée » exprime une position philosophique fondamentale selon laquelle ce n’est pas la liberté, ou la « licence » de faire n’importe quoi qui est protégée par la Constitution, mais seulement celle qui est ordonnée au bien.

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  • Les évêques des Etats-Unis appellent à la prière et au jeûne après la fuite du projet de décision sur l'avortement

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    De Catholic News Agency :

    Les évêques américains appellent à la prière et au jeûne après la fuite du projet de décision sur l'avortement
     
    March for Life 2022
    La Marche pour la Vie à Washington, D.C., le 21 janvier 2022. | CNA

    Washington D.C., 4 mai 2022

    Le président du comité pro-vie des évêques américains a exhorté mercredi à poursuivre et intensifier la prière et le jeûne pour que la Cour suprême annule Roe v. Wade, suite à la fuite d'un projet d'avis dans une affaire concernant la loi sur l'avortement.

    "La fuite liée à l'affaire Dobbs v. Jackson Women's Health Organization de la Cour suprême des États-Unis nous rappelle le besoin urgent de prier et d'agir à ce moment charnière de notre pays", a déclaré l'archevêque William Lori de Baltimore le 4 mai.                                    

    "En tant que catholiques, nous nous soucions de chaque enfant à naître et de chaque mère. Notre Église a constamment témoigné en paroles et en actes que la vie commence au moment de la conception. Comme les évêques l'ont dit dans leur déclaration Standing with Moms in Need, nous nous engageons à redoubler d'efforts pour accompagner les femmes et les couples qui sont confrontés à des grossesses inattendues ou difficiles, et pendant les premières années de la parentalité, en leur offrant des soins aimants et compatissants par le biais d'initiatives telles que Walking with Moms in Need et d'innombrables autres."         

    Il a ajouté que "nous exhortons tout le monde à intensifier la prière et le jeûne pour que la décision finale de la Cour entraîne l'annulation de Roe et Casey."                      

    L'archevêque Lori a conclu : "Nous espérons et prions pour un changement de nos lois et nous sommes prêts à aider toutes les femmes enceintes dans le besoin dans chacune de nos communautés."

    L'agence de presse Politico a publié le 2 mai un projet de décision rédigé par le juge Samuel Alito dans l'affaire Dobbs contre Jackson Women's Health Organization. Le document appelle à l'annulation de l'arrêt Roe v. Wade.

    D'autres évêques et diocèses des États-Unis ont également salué l'orientation indiquée par le projet d'avis dans l'affaire Dobbs.

    "Si cela reflète la décision finale de la Cour, les 62 millions d'enfants qui ont perdu la vie à cause du péché de l'avortement se réjouissent au ciel", a déclaré l'archidiocèse de Milwaukee le 3 mai. "Il ne s'agit pas seulement de l'avortement. Il s'agit d'une culture qui choisit trop souvent la mort avant la vie, les ténèbres au lieu de la lumière, et le mal au lieu du bien."

    L'archevêque Paul Coakley d'Oklahoma City a commenté le 3 mai : "Si le projet d'avis est un précurseur de ce qui est à venir dans l'affaire Dobbs, le renversement de Roe v. Wade serait une réponse exaltante à nos prières et une étape significative dans la construction d'une culture de la vie qui reconnaît la dignité inhérente de chaque personne humaine, en particulier les pauvres et les personnes de couleur qui sont ciblés de manière disproportionnée par l'industrie de l'avortement. J'applaudis les dirigeants de l'Oklahoma pour avoir été proactifs avec une législation qui éliminerait essentiellement l'avortement en Oklahoma si l'affaire Roe était annulée."

    "Notre objectif doit continuer à être de fournir un soutien et des ressources aux familles dans le besoin et d'entrer en contact avec les futures mères qui ont besoin d'être rassurées qu'elles ne sont pas seules. Prions pour la conversion des cœurs et des esprits afin que chaque enfant soit considéré comme un don de Dieu", a déclaré l'archevêque Coakley.

    Une déclaration de la Cour suprême a indiqué que si le document qui a fait l'objet d'une fuite "est authentique, il ne représente pas une décision de la Cour ni la position finale d'un de ses membres sur les questions en jeu dans cette affaire".

  • Quels sont les critères du pape pour nommer ou démettre les évêques ?

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso, traduit par Diakonos.be :

    Les critères du Pape François pour nommer ou chasser les évêques. Un échantillon

    La nomination du nouvel archevêque de Paris est la dernière d’une série de nominations importantes décidées par le Pape François. L’heureux élu, Mgr Laurent Ulrich, a été évêque de Chambéry puis de Lille et est généralement considéré comme un progressiste modéré, proche de Jorge Mario Bergoglio par sa sensibilité pour les migrants et sur le fait que c’est bien le « cléricalisme » qui est à la racine des abus sexuels.

    Mais plus que cette nomination, c’est la manière dont son prédécesseur a dû abandonner sa charge qui en dit long sur le style de gouvernement du Pape. Mgr Michel Aupetit, qui était archevêque de Paris depuis 2017, a été renversé par une campagne médiatique massive qui a déterré et retourné contre lui une relation présumée avec une secrétaire, une affaire qui avait pourtant été classée comme privée de fondement par les autorités ecclésiastiques plusieurs années auparavant. Le Pape François, comme on le sait, considère le « commérage » comme la peste et l’a défini à plusieurs reprises comme étant même plus criminel que le terrorisme. Et pourtant, il n’a pas hésité à sacrifier Mgr Aupetit sur ce qu’il a lui-même, le Pape, défini comme étant « l’autel de l’hypocrisie ».

    En 2020 déjà, la destitution de Mgr Barbarin comme archevêque de Lyon avait suivi le même schéma : bien que blanchi par la justice, il avait finalement succombé à un tsunami d’accusations médiatiques pour présomption de couverture d’abus sexuels.

    Et aujourd’hui, c’est l’archevêque de Cologne, le cardinal Rainer Maria Woelki, qui se trouve sur la sellette et qui fait l’objet d’une campagne médiatique similaire, alors qu’il est en réalité attaqué parce qu’il est l’une des rares voix critiques importantes du « chemin synodal » de l’Église d’Allemagne. Et l’archevêque de Milan, Mgr Mario Delpini, est lui aussi sous le feu des critiques, là encore pour avoir soi-disant couvert des abus.

    Paris, Lyon, Cologne et Milan sont tous des diocèses très importants. Et pourtant, c’est « l’autel de l’hypocrisie » qui aura décidé de la destitution de leurs titulaires respectifs, même pour le Pape.

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  • Traditionis custodes : les mères de prêtres de ‘La Voie romaine’ ont remis leur demande au pape

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    Lu sur le site de Famille Chrétienne :

    Traditionis custodes : elles remettent plus de 2000 lettres au pape

    Les participantes de la Voie romaine sont arrivées au Vatican le 2 mai. Elles ont rencontré brièvement le pape à l'issue de l'audience générale deux jours plus tard.

    Au terme de deux mois de pèlerinage de Paris à Rome, les mères de prêtres de l’association ‘La Voie romaine’ ont déposé leur demande entre les mains du pape François, à l’audience générale du 4 mai 2022. Satisfaites de leur rencontre, elles espèrent que le pontife lèvera les restrictions sur la messe latine tridentine imposées par le motu proprio Traditionis custodes le 16 juillet 2021.

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  • Deux prêtres renouvellent l'approche de la théorie du Big Bang

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    Deux prêtres révolutionnent la théorie du Big Bang

    Deux astrophysiciens de l’Observatoire du Vatican affirment avoir découvert une approche « mathématique radicalement nouvelle du moment initial du Big Bang ».

    C'est ce qu'annonce le Bureau de presse du Saint-Siège dans un communiqué le 29 avril 2022. Les Pères Gabriele Gionti et Matteo Galaverni remettent en cause la fiabilité de l’approche mathématique de la gravité connue sous le nom de ‘théorie gravitationnelle Brans-Dicke’ et proposent une « nouvelle technique très prometteuse pour comprendre le comportement de la gravité aux tout premiers instants de l’univers ». 

    Dans un article publié le 15 avril dans la prestigieuse revue Physical Review D, les deux prêtres italiens envisagent l’existence d’un nouveau « cadre » d’appréhension de la gravité dans lequel « la force gravitationnelle s’étend à l’infini tandis que la vitesse de la lumière s’approche de zéro ». Cette « nouvelle perspective » pourrait à la fois permettre de mieux comprendre les débuts de l’Univers, les théories sur son « expansion initiale rapide », notamment celle du Russe Alexei Starobinsky, et la recherche d’une « théorie quantique plus générale de la gravité », estiment ses auteurs. 

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  • Chine : 10 prêtres de l'Eglise clandestine de Baoding disparaissent aux mains de la police

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    De Wang Zhicheng sur AsiaNews :

    05/03/2022

    10 prêtres de l'Eglise clandestine de Baoding disparaissent aux mains de la police

    Contraints au "guanzhi", une restriction des mouvements et des activités. Soumis à des séances politiques pour adhérer à l'Eglise officielle et donc au Parti communiste chinois. Plusieurs religieux, encore libres, craignent d'être arrêtés prochainement. L'accord sino-Vatican n'a pas mis fin aux persécutions contre la communauté clandestine.

    Pékin - Au moins 10 prêtres, tous appartenant à la communauté clandestine (non officielle) de Baoding (Hebei), ont disparu aux mains de la police sur une période allant de janvier 2022 à aujourd'hui. Quatre d'entre eux ont disparu les 29 et 30 avril, il y a quelques jours à peine.

    Les prêtres et les fidèles de la communauté de Baoding demandent des prières pour eux et des nouvelles sur leur sort. De nombreux membres des familles des prêtres disparus se sont tournés vers les policiers de leur village pour obtenir des informations ou trouver un moyen d'ouvrir un canal de communication, mais en vain.

    Plusieurs prêtres, qui sont encore libres, craignent d'être arrêtés prochainement.

    La détention à laquelle sont soumis les prêtres est appelée "guanzhi" : Il ne s'agit pas d'une prison physique, mais d'une restriction des mouvements et des activités, et d'une participation forcée à des sessions politiques dans le but de les contraindre à rejoindre l'Église officielle. Mais rejoindre l'Église officielle implique de rejoindre et de se soumettre au Parti communiste chinois.

    La loi chinoise autorise le "guanzhi" pour une durée maximale de trois ans, sans qu'aucune accusation ne soit portée. Cependant, les fidèles craignent que quelque chose n'arrive aux prêtres. Par le passé, des prêtres et des évêques enlevés ont été retrouvés mourants ou morts.

    Voici les noms des personnes arrêtées jusqu'à présent :

    Le père Chen Hechao, enlevé par des représentants du gouvernement en janvier dernier ;

    Le père Ji Fu Hou ;

    le P. Maligang ;

    le P. Yang Guanglin ;

    Le P. Shang Mancang a été emmené en avril ;

    les Pères Yang Jianwei et Zhang Chunguang (voir photo 1), tous deux disparus le 29 avril, vers 16 heures, tous deux dans le village de Xushui (Baoding). Jusqu'à présent, on n'a rien appris, et il n'y a aucun signal de leur part ;

    Le P. Zhang Zhenquan (voir photo 2) a également disparu le 29 avril, dans le village de Xushui, vers 15 heures ;

    le P. Yin Shuangxi (voir photo 3), qui a disparu le même jour à Xushui ;

    le P. Zhang Shouxin, qui a disparu le 30 avril à Baoding.

    La communauté clandestine de Baoding est l'une des plus anciennes et des plus nombreuses de l'Église en Chine. Leur évêque, Mgr James Su Zhimin, est aux mains de la police depuis au moins 25 ans, après avoir déjà passé plus de 40 ans aux travaux forcés sous Mao Zedong. Les fidèles de Baoding demandent également des prières pour Mgr Su Zhimin et un autre prêtre, Liu Honggeng, qui est également en prison depuis 7 ans. La communauté non officielle de Baoding s'est divisée après que le vicaire de Mgr Su, Francis An Shuxin, ait décidé de passer à l'Église officielle (certains disent qu'il l'a fait à la suggestion du Vatican) : il avait auparavant passé des décennies en prison. Depuis lors, la communauté et les prêtres sont divisés.

    L'accord sino-Vatican a porté un autre coup à la communauté clandestine. En l'état actuel, l'accord ne porte que sur les ordinations de nouveaux évêques, mais il est utilisé par le gouvernement chinois et le Front uni comme "preuve" que le Vatican épouserait la ligne du Parti en faveur d'un contrôle total de l'Église. Depuis la signature de l'accord, le Front uni oblige tous les prêtres à professer leur adhésion au Parti et leur appartenance à l'Église officielle. Ceux qui ne le font pas sont retirés de la paroisse ou de la communauté et subissent ces détentions sans charge, le guangzhi.

  • Le Parlement européen vote un rapport sur la persécution des minorités religieuses fortement critiqué par l'Église catholique

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    De Catholic News Agency :

    Le Parlement européen soutient le rapport sur la persécution critiqué par l'Église catholique

    Strasbourg, 4 mai 2022

    Le Parlement européen a voté mardi en faveur d'un rapport sur la persécution des minorités religieuses qui a été fortement critiqué par l'Église catholique.

    Les membres de l'organe législatif de l'Union européenne ont formellement adopté le rapport, intitulé "Persécution des minorités pour des raisons de croyance ou de religion", lors d'une session plénière à Strasbourg, en France, le 3 mai.

    Le groupe juridique chrétien ADF International a déclaré que le projet initial soulignait l'ampleur de la persécution antichrétienne dans le monde, mais que la commission des affaires étrangères du Parlement européen avait apporté des modifications substantielles au texte.

    "La persécution des chrétiens au Moyen-Orient et en Afrique a été omise et toutes les références aux chrétiens, sauf une, ont été supprimées", a déclaré ADF International.

    "Le rapport inclut cependant de multiples références mettant l'accent sur les protections des minorités de croyances athées, laïques ou humanistes."

    Le vote a eu lieu après que la Commission des conférences épiscopales de l'Union européenne (COMECE) ait souligné que le rapport traitait les droits à la liberté de pensée, de conscience et de religion et le droit à la vie comme des "droits de seconde classe."

    Le secrétaire général de la COMECE, le père Manuel Enrique Barrios Prieto, a déclaré le 3 mai : "Toute tentative de miner le droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion et le droit à la vie par des interprétations abusives qui restreignent indûment leur portée légitime ou de les soumettre à des "soi-disant droits de l'homme" nouvellement créés et non consensuels, y compris l'avortement, constitue une violation grave du droit international qui discrédite l'Union européenne devant la communauté internationale et devant des millions de citoyens européens."

    Il a ajouté que le texte ne serait "d'aucune aide pour les millions de croyants religieux qui sont victimes de persécutions en raison de leur foi, en particulier les femmes et les filles vulnérables, car leur situation sera occultée et rendue invisible en donnant la priorité à d'autres intérêts politiques."

    Le texte adopté exprime "une profonde préoccupation quant à l'utilisation abusive et l'instrumentalisation de la croyance ou de la religion pour imposer des politiques discriminatoires, des lois, y compris des lois pénales, ou des restrictions qui contredisent et sapent les droits des personnes LGBTIQ, des femmes et des filles et restreignent l'accès aux services de base, tels que l'éducation et la santé, y compris les droits sexuels et reproductifs, criminalisent l'avortement dans tous les cas, criminalisent l'adultère ou facilitent les pratiques religieuses qui violent les droits de l'homme."

    Adina Portaru, conseillère principale d'ADF International à Bruxelles, en Belgique, a fait valoir que le texte sapait le rôle de l'envoyé de l'UE pour la liberté religieuse, qui est devenu vacant en septembre 2021. Le rapport adopté appelle à "une évaluation transparente et complète de l'efficacité et de la valeur ajoutée du poste d'envoyé spécial." Il ajoute que l'envoyé devrait également se concentrer sur "les droits à la non-croyance, à l'apostasie et à l'adhésion à des opinions athées, tout en prêtant attention à la situation des non-croyants en danger." Portaru a déclaré : "Nous regrettons que le rapport détourné ne demande pas à la Commission européenne de prendre toutes les mesures nécessaires pour nommer un nouvel envoyé spécial." "L'Envoyé spécial a joué un rôle crucial en mettant en lumière les horreurs de la persécution religieuse au niveau européen. Ce rôle a permis de sensibiliser l'opinion à certaines des violations les plus graves et les plus persistantes des droits fondamentaux dans le monde et a contribué à concentrer les efforts de l'UE pour les contrer." "L'UE doit non seulement poursuivre mais intensifier ses efforts pour protéger la liberté de religion ou de conviction dans le monde. La reconduction du mandat d'un envoyé spécial pour la promotion de la liberté de religion ou de conviction en dehors de l'UE est plus nécessaire que jamais."

    Le Parlement européen a été accusé d'ignorer la situation critique de la minorité chrétienne d'Afghanistan dans une résolution sur ce pays d'Asie du Sud adoptée en septembre 2021. La seule institution directement élue de l'UE a également fait face aux critiques des catholiques pour son plaidoyer en faveur de l'avortement. Elle a voté en juin 2021 en faveur d'un rapport décrivant cette pratique comme un "soin essentiel" et cherchant à redéfinir l'objection de conscience comme un "refus de soins médicaux."

  • Les leçons que Notre-Dame de Kibeho nous invite à tirer aujourd'hui, avec une survivante du génocide rwandais

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    D'Edward Pentin sur le National Catholic Register :

    Les leçons que Notre-Dame de Kibeho nous invite à tirer aujourd'hui avec une survivante du génocide rwandais

    En ce mois de mai marial, Immaculée Ilibagiza partage sa puissante histoire de souffrance et nous rappelle à tous de nous accrocher à la Sainte Mère dans la prière, chapelets en main.

    Immaculée Ilibagiza.
    Immaculée Ilibagiza. (photo : Edward Pentin / National Catholic Register)

    Interviews

    3 mai 2022

    " Ma priorité n°1 est de rappeler aux personnes qui souffrent, quelles qu'elles soient - celles qui traversent un divorce, des difficultés familiales, des maladies - s'il vous plaît, n'abandonnez pas ", déclare Immaculée Ilibagiza. "Tant que vous avez le chapelet, vous avez la prière. Accrochez-vous à la Vierge, accrochez-vous à Jésus, et continuez à leur offrir votre souffrance."

    Auteur à succès de 'Left to Tell : Discovering God Amidst the Rwandan Holocaust' (Découvrir Dieu au milieu de l'holocauste rwandais), Ilibagiza connaît bien le pouvoir de la prière et en particulier du Rosaire, ayant prié sans cesse la Vierge pendant le génocide rwandais de 1994 - une prière qui, elle en est convaincue, a non seulement contribué à la protéger alors qu'elle se cachait pendant trois mois de ses tueurs hutus potentiels, mais lui a aussi donné la grâce de pardonner aux assaillants qui ont assassiné sa famille. 

    Dans cet entretien accordé le 29 avril au Register à Rome, Mme Ilibagiza raconte ses expériences remarquables et partage les leçons qu'elle a tirées et qui peuvent être appliquées à notre époque. Elle exhorte les gens à ne pas haïr leurs dirigeants mais à "prier pour eux, pour leur conversion, et pour qu'ils réalisent ce qu'ils ont fait de mal." 

    Ilibagiza parle également du sanctuaire de Notre-Dame de Kibeho, où la Vierge est apparue pour exhorter le peuple à revenir à Dieu en 1981, et des leçons que cela nous apporte aujourd'hui. 

    Immaculée, pouvez-vous nous parler brièvement de votre histoire de survie au Rwanda ?

    Oui, je viens du Rwanda et j'ai vécu le génocide de 1994. Quand le génocide a commencé, j'étais étudiante dans un collège et mon père, qui était très respecté dans le village, les gens de ma tribu, les Tutsis, couraient vers lui parce que c'était un génocide contre les Tutsis. Mon père m'a donc donné un chapelet et m'a envoyé chez un homme de la tribu hutue, qui était un homme bon - il y avait beaucoup d'hommes bons de la tribu hutue qui essayaient d'aider - mais le gouvernement envoyait des gens pour chercher des gens comme nous [les Tutsis].

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  • Fêtée pour la première fois aujourd'hui : Sandra, la jeune bienheureuse qui montre le chemin au monde

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    De Ermes Dovico sur la NBQ :

    Sandra, la bienheureuse qui montre le chemin au monde

    4-05-2022

    Dans sa vie terrestre, elle a apporté la lumière du Christ aux handicapés et aux toxicomanes. Après sa mort, son journal a été une source de guérison spirituelle pour beaucoup. Depuis octobre 2021, Sandra Sabattini est "bienheureuse" et aujourd'hui, 4 mai, sa mémoire liturgique est célébrée pour la première fois.

    " Faire une vie : la base fondamentale est de faire une unité d'existence avec le Christ. C'est-à-dire que lorsque je vois une personne, je ne vois pas cette personne, mais le Christ. Je veux apporter le salut, c'est-à-dire le Christ. Je tiens mon mode d'existence du Christ. Lorsque je ne choisis pas en fonction du Christ, il n'existe pas pour moi. (...) Si je ne prie pas une heure par jour, je ne me souviens même pas d'avoir été chrétienne."

    Ces lignes, écrites par la bienheureuse Sandra Sabattini (19 août 1961 - 2 mai 1984) alors qu'elle n'avait que quatorze ans, entrent pleinement à partir d'aujourd'hui - mercredi 4 mai - dans la liturgie de l'Église, qui célèbre pour la première fois la mémoire (facultative) de la jeune Romagnole, morte à l'âge de vingt-deux ans et béatifiée en octobre dernier. Ces lignes ont été incluses dans l'Office des lectures du "Propre des Saints" (la partie du Missel qui contient les textes pour les célébrations en l'honneur des saints) avec d'autres passages significatifs du Journal de Sandra, écrits par la Bienheureuse à des dates différentes et réunis en un seul passage, pour former la deuxième lecture liturgique.

    Ce soir, à 19 heures, il y aura une célébration de la mémoire de Sandra dans la basilique-cathédrale de Rimini, présidée par l'évêque Francesco Lambiasi. À cette occasion, la relique d'un cheveu de Sandra, que son fiancé Guido avait ramassé sur son oreiller et conservé dans une bonbonnière décorée personnellement, sera solennellement remise à la paroisse de Rimini San Girolamo  dans laquelle Sandra a vécu de 1965 à 1981 grâce à un oncle prêtre (Don Giuseppe Bonini) et où se trouve sa tombe très spéciale depuis 2009. La relique est également inhabituelle car, à part les objets, il ne reste rien d'autre de Sandra et de ses restes mortels, pas même un os, selon l'enquête canonique effectuée le 22 avril 2009. À la stupéfaction des personnes présentes, après une minutieuse opération de déterrage de trois heures, on n'a trouvé que des bouts de bois, un morceau de plastique contenant un bouquet de fleurs et la fibre des bas élastiques qui lui avaient été mis à l'hôpital après l'accident qui lui a coûté la vie. L'hypothèse la plus crédible est que le corps de Sandra s'est dissous à cause du sol aqueux et riche en minéraux du cimetière de Sant'Andrea in Casale, où elle avait été enterrée 25 ans plus tôt. Les paroles de Monseigneur Lambiasi au cours de la messe du 2 mai 2009 ont été significatives, car il a imaginé que Sandra "aura demandé au Seigneur une dernière grâce : que rien ne subsiste d'elle, afin qu'elle devienne encore plus semblable au Seigneur".

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  • Etats-Unis : le parti démocrate et les lobbies de l'avortement soulèvent la rue et menacent l'indépendance des juges

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    De Luca Volontè sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Les risques de Roe vs Wade. Et les avorteurs déchaînent l'enfer

    4-5-2022

    Sensation aux Etats-Unis : le journal en ligne Politico a obtenu et publié une ébauche de l'opinion majoritaire qui - si elle est approuvée - annulera Roe, l'arrêt de 1973 qui a imposé l'avortement dans tous les Etats-Unis. Le projet, rédigé par le juge Alito et volé illégalement, explique que Roe est dépourvu de fondement constitutionnel et doit être annulé ainsi que son arrêt "jumeau" Casey. La Cour suprême a confirmé que le projet était authentique et a chargé le FBI de trouver les coupables. Entre-temps, le parti démocrate et les lobbies de l'avortement se sont réjouis du vol du texte, soulevant la rue et menaçant l'indépendance des juges.

    La Cour suprême des États-Unis serait sur le point d'annuler l'arrêt Roe vs Wade qui a ouvert la porte à l'avortement légal dans le pays depuis 1973 et qui, depuis les années suivantes, a encouragé la légalisation de l'avortement dans le monde entier. C'est ce qui ressort du projet informel sur l'affaire Dobbs, préparé par le juge Samuel Alito, rapporteur de la Cour, et qui a été illégalement volé par un greffier et transmis aux médias : le projet de 98 pages a été publié dans le journal en ligne Politico lundi soir.

    En décembre dernier, comme nous l'avions rapporté dans la Bussola, les juges suprêmes avaient entendu les arguments des parties dans l'affaire Dobbs : à la lumière des questions posées par les avocats, il y avait un espoir fondé d'une décision qui pourrait annuler Roe vs Wade ou, au moins, avaliser la loi du Mississippi qui interdit l'avortement après 15 semaines. Le texte rédigé par le juge Alito, qui circule parmi les juges depuis le 10 février, énumère toutes les raisons constitutionnelles et motive la décision de répudier radicalement la décision de 1973 - qui identifiait une protection constitutionnelle farfelue pour l'avortement - ainsi que l'arrêt ultérieur de 1992 (Planned Parenthood vs Casey), qui confirmait le droit à l'avortement.

    Le projet d'Alito est une proposition de décision soutenue par cinq des six juges conservateurs (Thomas, Gorsuch, Kavanaugh, Barrett et, bien sûr, Alito lui-même, tandis que Roberts ne s'est pas encore exprimé, selon Politico), donc par la majorité des membres de la Cour (cinq sur neuf), même si la formulation de la décision finale et le nombre de juges qui la soutiendront pourraient changer avant la publication finale, prévue pour fin juin ou début juillet.

    La publication de la nouvelle - savamment préparée et exploitée par les sociétés d'avortement, le parti démocrate et les médias internationaux de gauche (le Guardian a mis en avant la nouvelle, la plaçant avant la guerre en Ukraine pour la première fois depuis le début du conflit) - a provoqué des manifestations dès lundi soir. Quelques heures après la publication de l'article dans Politico, des centaines de manifestants pro-avortement étaient déjà sur le point de prendre d'assaut le bâtiment du tribunal, qui a ensuite été sécurisé par la police, et des dizaines de commentaires furieux et irrespectueux à l'égard des juges suprêmes, accusés de violer les droits des femmes au détriment de la Constitution.

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