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  • Six prêtres seront prochainemengt ordonnés en Belgique

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    De Geert De Kerpel sur KerkNet :

    Quatre ordinations sacerdotales début juillet dans la cathédrale de Malines

    8 juin 2022

    Le 10 juillet, le cardinal Jozef De Kesel ordonnera Geert Narinx, Anthony Jude Okafor, Kevin Pluym et Jan Van Achter comme prêtres pour l'archidiocèse.

    Geert Narinx (°1992) est né à Geistingen (Kinrooi). En 2012, il a commencé ses études sacerdotales au séminaire Jean XXIII de Louvain. Après le cycle théologique, il prend un congé sabbatique pour approfondir sa connaissance de la spiritualité de saint Philippe Neri et se consacre au projet de l'oratoire en construction à Scherpenheuvel. Il obtient un baccalauréat en théologie et suit une formation d'enseignant en cours du soir. En 2019, il a été accepté comme candidat-prêtre pour l'archidiocèse et nommé collaborateur du CCV pour le vicariat du Brabant flamand et de Malines et membre de l'équipe pour la région pastorale de Tirlemont. Il a été ordonné diacre le 29 mai 2021.

    Anthony Jude Okafor (°1984) a grandi à Enugu, au Nigeria. Après son baccalauréat en philosophie, il est venu en Belgique en 2013 pour un master en anthropologie sociale et culturelle (KU Leuven). De 2015 à 2016, il a suivi des cours de langue en néerlandais et a poursuivi sa formation sacerdotale au séminaire Jean XXIII de Louvain. Il a fait son stage dans le secteur pastoral Effata à Opwijk où il est nommé depuis qu'il a été ordonné diacre le 12 juin 2021. Il poursuit un master de recherche en théologie à la KU Leuven.

    Kevin Pluym (°1988) a grandi à Berlaar. Il a suivi une formation d'enseignant à Thomas More, campus de Vorselaar. Il a ensuite étudié à la KU Leuven, où il a obtenu une licence et une maîtrise en théologie. Après avoir effectué un stage pastoral de deux ans à Haacht, il a reçu sa première nomination pastorale à Kapelle-op-den-Bos en septembre 2021. Le 30 octobre 2021, il a été ordonné diacre.

    Jan Van Achter (°1974) a grandi à Halle, a obtenu des diplômes en droit (VUB), en droit notarial (KU Leuven) et un master en droit des sociétés (KU Bruxelles), et a travaillé pendant plus de dix ans dans différentes études notariales. Il a suivi une formation de prêtre à Bovendonk (Pays-Bas) et a fait son stage dans les hôpitaux de Halle et Bonheiden et dans une paroisse à Anderlecht et Asse. Il a reçu sa première nomination pastorale à Vilvoorde en septembre 2021 après avoir été ordonné diacre le 19 juin 2021.

    Du côté francophone, selon Geert De Kerpel sur cathobel, il y aura deux ordinations à la cathédrale de Bruxelles :

    Ordination presbytérale de Marc Giraud et de Nguyen Van Dung. Dimanche 19 juin, cathédrale Bruxelles

    Le dimanche 19 juin 2022, à 15h, à la cathédrale des Saints-Michel-et-Gudule à Bruxelles, le Cardinal Jozef De Kesel ordonnera Marc Giraud prêtre pour l’Archidiocèse Malines-Bruxelles et Nguyen Van Dung prêtre pour la congrégation des Augustins de l’Assomption.

    Marc Giraud a 41 ans. Il est français d’origine et vit en Belgique depuis l’âge de 10 ans. Il est le quatrième d’une famille de six enfants. Il a une formation d’ingénieur civil et a enseigné les mathématiques. Il est entré en 2015 au séminaire diocésain et a été envoyé au Grand Séminaire francophone à Namur, où il a suivi l’année propédeutique, le cycle de philosophie et où il termine cette année un baccalauréat en théologie, conjointement avec la faculté de théologie de l’UCLouvain. Durant sa formation, Marc a été inséré à la paroisse Saint-Etienne de Braine-l’Alleud, à l’Unité pastorale Père Damien de Koekelberg et, après un stage de deux ans à Nivelles, il est actuellement en stage à l’Unité pastorale l’Olivier de Jette, où il a été ordonné diacre le 10 octobre 2021.

    Nguyen Van Dung est né en 1987 dans la région de Vinh, au centre du Vietnam, dans une famille catholique. Il est le troisième d’une fratrie de cinq. Après des études universitaires en sociologie, à Saigon, il est entré en relation avec la congrégation des Augustins de l’Assomption et, après deux ans de postulat, il a été envoyé en France. Au terme de deux années d’étude de la langue française, à Lyon, il a fait le noviciat de vie religieuse à Juvisy, près de Paris et a prononcé ses premiers vœux en septembre 2016. Il a alors été envoyé à Bruxelles, où il a entrepris les études de philosophie et de théologie, d’abord à l’Institut d’Etudes Théologiques des jésuites, puis à Louvain-la-Neuve, où il a obtenu la licence canonique et le Master en théologie à la fin de l’année académique 2020-2021. Le frère Van Dung a prononcé ses vœux perpétuels le 5 septembre 2020 et a ensuite été ordonné diacre le 26 septembre 2021. Au terme de son stage diaconal, exercé dans l’Unité pastorale Saint Père Damien et la Communauté Maranatha, son Supérieur général l’a appelé à l’ordination presbytérale.

  • Quand le Parlement Européen discute "des menaces au droit à l'avortement au niveau mondial" et en particulier aux Etats-Unis, la COMECE dénonce une ingérence inacceptable

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    En vue de la discussion prévue aujourd'hui au Parlement Européen sous le titre « Menaces au droit à l'avortement au niveau mondial : l'éventuel renversement du droit à l'avortement aux États-Unis par la Cour suprême », le Secrétaire Général de la COMECE, le Père Manuel Barrios Prieto, a fait la déclaration suivante :

    Nous constatons avec surprise que le Parlement européen va débattre de l'impact de la divulgation de l’ébauche d'un projet d'avis de la Cour Suprême des ÉtatsUnis concernant l'avortement. Il s'agit d'une ingérence inacceptable dans les décisions juridictionnelles démocratiques d'un État souverain, un pays n’étant de surcroit pas membre de l'UE. L'adoption d'une résolution par le Parlement Européen approuvant cette ingérence ne fera que discréditer cette institution.

    A cet égard, nous souhaitons rappeler que, d'un point de vue juridique, il n'existe pas de droit à l'avortement reconnu en droit européen ou international. Par conséquent, aucun État ne peut être obligé de légaliser l'avortement, de le faciliter ou d'être l’instrument de sa pratique.

    L'UE devrait respecter les compétences législatives de ses États membres et le principe d'attribution selon lequel « l'Union dans les limites des compétences que les États membres lui ont attribuées dans les traités pour atteindre les objectifs que ces traités
    établissent » (Article 5.2 du Traité sur l'Union Européenne). Comme l'a exprimé le Comité permanent de la COMECE dans une déclaration en février 2022, la tentative d'introduire un prétendu droit à l'avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne serait une loi « dépourvue de fondement éthique et destinée à être une cause de conflit perpétuel entre les citoyens de l'UE ».

    Nous notons également avec beaucoup d'inquiétude et de regret la négation du droit fondamental à l'objection de conscience, qui est une émanation de la liberté de conscience, tel que déclaré par l'article 10.1 de la Charte des Droits Fondamentaux de l'Union Européenne et reconnu par le Comité des Droits de l'Homme de l'ONU (Cas Jeong et al v. République de Corée1, 27 avril 2011).

    Nous sommes préoccupés par le fait que le droit des établissements de santé de refuser de fournir certains services, dont l'avortement, soit affaibli, voire nié. Comme l'indique l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe dans sa résolution
    1763 (2010) sur le droit à l'objection de conscience dans le cadre de soins médicaux légaux, « nul hôpital, établissement ou personne ne peut faire l’objet de pressions, être tenu responsable ou subir des discriminations d’aucune sorte pour son refus de réaliser, d’accueillir ou d’assister un avortement, une fausse couche provoquée [..], ni pour son refus d’accomplir toute intervention visant à provoquer la mort d’un fœtus ou d’un embryon humain, quelles qu’en soient les raisons. »

    Comme l'a souligné le Comité Permanent de la COMECE : « Nous sommes conscients de la tragédie et de la complexité des situations dans lesquelles se trouvent les mères qui envisagent un avortement. Prendre soin des femmes qui se trouvent dans une situation difficile ou conflictuelle en raison de leur grossesse est un élément central du ministère diaconal de l'Église et doit également être un devoir exercé par nos sociétés. Les femmes en détresse ne doivent pas être laissées pour compte, et le droit à la vie de l'enfant à naître ne peut être ignoré. Tous deux doivent recevoir toute l'aide et l'assistance nécessaires. »

    1 https://www.refworld.org/cases,HRC,4ff59b332.html

  • Pèlerinage de Chrétienté à Chartres pour la Pentecôte : une belle vidéo de Boulevard Voltaire intitulée : Pour Dieu et pour la France, ils ont marché pendant 3 jours:

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    Pèlerinage de Chrétienté à Chartres pour la Pentecôte : une belle vidéo de Boulevard Voltaire intitulée : Pour Dieu et pour la France, ils ont marché pendant 3 jours. Pour Dieu, pour la France…et pour d’autres la Belgique que des Liégeois reconnaîtront sans peine, parmi tous ces témoignages à l’unisson glanés sur le site web « Riposte catholique » :

  • Nigeria : "le martyre et l'attaque de chrétiens innocents en Afrique est une attaque contre toute la famille chrétienne et toute l'humanité"

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    De Kath.Net/News

    Le massacre des islamistes a suivi le "Allez en paix".

    7 juin 2022

    Obiora Ike, partenaire du projet "Chrétiens en détresse", décrit les circonstances dramatiques de l'attaque terroriste contre une paroisse catholique dans le sud-ouest du Nigeria, majoritairement chrétien.

    Vienne (kath.net/KAP) Alors que le prêtre terminait la messe du dimanche de Pentecôte par la bénédiction finale "Allez en paix", des terroristes ont fait irruption dans l'église Saint-François dans le sud-ouest du Nigeria et ont ouvert le feu sur les femmes, les enfants et les hommes qui priaient. Mardi, le partenaire de projet de "Chrétiens en détresse" au Nigeria, Mgr Obiora Ike, a fait un rapport dramatique sur le massacre islamiste dans son pays, qui n'a pas seulement horrifié le monde chrétien à la Pentecôte. La furie aurait laissé derrière elle au moins 80 morts, ainsi que de nombreux blessés dans des hôpitaux désormais bondés. "Chrétiens en détresse" (CiN) a mis à disposition 10.000 euros pour des poches de sang, des médicaments et des pansements qui pourraient sauver des vies et demande des dons supplémentaires.

    Selon l'envoi, l'évêque du diocèse d'Ondo et la paroisse de St. Francis sont "choqués, traumatisés - et pauvres". Le gouvernement fédéral de la capitale Abuja, dirigé par le président Muhammadu Buhari, ne fait "que des déclarations du bout des lèvres" et ne s'intéresse pas à une aide concrète pour les victimes du terrorisme, déplore l'organisation œcuménique de défense des droits de l'homme. Les chrétiens qui ont survécu à l'attentat sont "voués à la mort" s'ils ne bénéficient pas d'une aide médicale appropriée, a appelé le secrétaire général Elmar Kuhn. "Christen in Not" est présente depuis de nombreuses années au Nigeria, également dans le nord du pays le plus peuplé d'Afrique, où les terroristes Fulani et Boko Haram, qui font partie de l'"Etat islamique", chassent délibérément les chrétiens et les assassinent également.

    CiN aide à la réinstallation de villages détruits, ce qui permet de préserver les structures familiales traditionnelles des communautés et de reconstruire la communauté chrétienne du village. Selon le partenaire de projet Ike, on évite ainsi que les personnes concernées soient enfermées dans des camps de réfugiés après leur expulsion. Attaque contre l'humanité entière La dernière attaque a eu lieu pour la première fois à Owo, l'ancienne capitale de la tribu Yoruba dans l'État d'Ondo au sud-ouest du Nigeria. C'est la première fois que les bergers peuls nomades s'aventurent dans cette région majoritairement chrétienne. Ike a fait référence à l'intention sous-jacente "d'islamiser le Nigeria, de répandre la terreur, de tuer, de détruire et de provoquer le chaos". L'ecclésiastique a lancé un appel à CiN : "Dites à tous les dirigeants des églises en Autriche que le martyre et l'attaque de chrétiens innocents en Afrique à cause de notre foi commune est une attaque contre toute la famille chrétienne et toute l'humanité".

    Ike a demandé des prières et un soutien pour sauver la vie des survivants du massacre. On craint que la terreur islamiste ne s'étende encore : CiN a cité un militaire de haut rang de l'ethnie Yoruba dans le sud-ouest du Nigeria, qui a estimé que l'attaque de l'église catholique Saint-François à Owo était un "test" pour le début imminent d'un djihad des Peuls dans cette région. Plus de 3.000 terroristes se seraient déjà rassemblés dans un camp du Yorubaland.

  • Des scientifiques allemands lancent un appel pour alerter l’opinion publique sur les questions de transsexualité et de genre

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    « En tant que scientifiques, nous nous opposons fermement à l’idée que les femmes et les hommes ne sont que des constructions sociales ou des identités ressenties »

    7 juin 2022

    « Nous, scientifiques et médecins, appelons les radiodiffuseurs du service public à présenter fidèlement les faits biologiques et les découvertes scientifiques. Nous exigeons une rupture avec l’approche idéologique de la transsexualité et une présentation factuelle des faits biologiques selon l’état de la recherche et de la science. » Des scientifiques allemands[1] lancent un appel pour alerter l’opinion publique sur les questions de transsexualité et de genre.

    Selon eux, « le point de départ est toujours la fausse affirmation selon laquelle il n’y a pas qu’un seul sexe masculin et un seul sexe féminin, mais une variété de genres ou d’étapes intermédiaires entre l’homme et la femme ». Ils déplorent que les média se soient approprié « les représentations de l’idéologie transgenre », en « niant les faits scientifiques ».

    Ce qui donne lieu à une « confusion des termes » et un « glissement de sens » utilisés à des fins politiques, estiment-ils[2]. Et à un « battage médiatique » à destination des jeunes (cf. Entre pronom iel et télé transgenre pour les 9/12 ans). La conséquence : « le nombre d’enfants et de jeunes traités pour dysphorie de genre a été multiplié par vingt-cinq en moins de dix ans ».

    « En tant que scientifiques, nous nous opposons fermement à l’idée que les femmes et les hommes ne sont que des constructions sociales ou des identités ressenties », affirment les signataires de l’appel.

    Sources : Die Welt (02/06/2022) ; Juristes pour l’enfance (01/06/2022)

    [1] Initiateurs et premiers signataires : Dr. Uwe Steinhoff, professeur et chef du département de politique et d’administration publique à l’Université de Hong Kong ; Biologiste diplômée Rieke Hümpel, biologiste diplômée, rédactrice indépendante et journaliste, Berlin ; docteur Alexander Korte, médecin-chef à l’Université Ludwig Maximilian de Munich ; Axel Meyer, PhD, biologiste de l’évolution à l’Université de Constance ; docteur Antje Galuschka. Biologiste, Techau ; docteur Michael Hümpel, biochimiste, Lübeck ; Ilse Jacobsen, PhD, vétérinaire et professeur d’immunologie microbienne à l’Université Friedrich Schiller d’Iéna ; MSc Marie-Luise Vollbrecht, Master of Science; Doctorant à l’Université Humboldt, Berlin ; docteur Sandra Kostner, sociologue, Stuttgart ; Dr. Wolf-Dieter Schleuning, médecin et biologiste moléculaire, Berlin ; Dr. médical Aglaja Valentina Stirn, professeur de médecine psychosomatique et de médecine sexuelle, Université de Kiel ; Dr. Dipl.-Psych. Jorge Ponseti, Hôpital universitaire du Schleswig-Holstein, Kiel ; Dr. concernant. bien sûr Klaus-Dieter Rosenbaum, biophysicien, Université de Greifswald ; Dr. Herwig Baier, neurobiologiste, Martinsried ; Dr. Michael Wink, Institut de pharmacie et de biotechnologie moléculaire, Université de Heidelberg ; Dr. Max von Tilzer, Écologie aquatique, Université de Constance ; Dr. Andreas Schmid, Gestion publique, Université de Hanovre ; Dr. Felix Plamper, Institut de chimie physique, TU Bergakademie Freiberg ; docteur concernant. bien sûr habil. Jürgen Lampe, informaticien et consultant informatique, Francfort ; Dr. Jörg Matysik, chimie analytique, Université de Leipzig ; Dr. Ernst-Erich Doberkat, informaticien, TU Dortmund ; Dr. Bernd Bohrmann, biologiste, Hoffmann LaRoche ; Dr. Klaus Wagner, Prof. em. à l’Institut d’informatique de l’Université de Würzburg ; Dr. Klaus Morawetz, Physique théorique, Université des sciences appliquées de Münster ; Dr. Siegfried Scherer, Université technique de Munich, École des sciences de la vie ; Dr. Thomas Nattermann, Institut de physique théorique, Université de Cologne ; Dr. Heribert Vollmer, professeur, Faculté de génie électrique et d’informatique, Leibniz Universität Hannover ; Dr. Gerd Wagner, informaticien, Université technique de Brandebourg Cottbus-Senftenberg et Université Old Dominion, États-Unis ; Dr. Helmut Niegemann, psychologue de l’éducation et des médias, Université d’Erfurt ; docteur médical Klaus Ueberreiter, médecin-chef et chef du cabinet de chirurgie plastique à la Birkenwerder Park Clinic, Birkenwerder ; Dr. Ulrike Gimsa, immunologiste, Institut de recherche sur la biologie des animaux de ferme (FBN) Dummerstorf ; Dr. concernant. bien sûr Gisela Müller-Plath, psychologue diplômée, doctorat en neurosciences, chaire de psychologie des nouveaux médias et méthodologie TU Berlin ; Dr. Paul G. Layer, Université technique de Darmstadt, Biologie du développement et neurogénétique, Darmstadt ; Dr. Marion Felder, chargée de cours universitaire en sciences de l’éducation, Cologne/Coblence ; Dr. médical Heinrich Schmidt, médecin (spécialiste en pédiatrie), Munich ; Georg Meggle, philosophe, émérite à l’Université de Leipzig / invité à l’Université américaine du Caire (AUC) ; Dr. Markus U. Mock, informaticien, Université des sciences appliquées, Landshut ; Dr. Peter Bender, Faculté de génie électrique, d’informatique et de mathématiques, Université de Paderborn ; Dr. Bernd Ahrbeck, Formation psychanalytique, Université psychanalytique internationale de Berlin ; Gerd Wechslung, (retraité) Informatique théorique, Université Friedrich Schilller d’Iéna ; Dr. Barbara Holland-Cunz, politologue spécialisée en politique et genre, Gießen ; Dr. Alan Rendall, mathématicien, Université de Mayence ; Ernst Peter Fischer, historien des sciences, Heidelberg Dr. juridique Günter Reiner, avocat, Université Helmut Schmidt de Hambourg ; Jochen Schaaf, professeur de musique, IFEN, Luxembourg ; Dr. Inken Prohl, professeur d’études religieuses, Université de Heidelberg ;Dr. Robert Wagner, professeur de gestion internationale, Nordhausen ; docteur Annette Diehl, médecin généraliste, Cologne ; docteur Thomas Sukopp, philosophe, Université de Siegen ; docteur médical Jochen Hümpel, interniste, Lübeck ; docteur médical vétérinaire Markus Lau, vétérinaire, PDG Essen ; Dr méd. Gabriele Tschink-Enderlin, médecin, Berlin ; docteur Ulrich Oberdieck, biochimiste, Berlin ; docteur med Regina Nause, spécialiste en neurologie et psychiatrie, Lutherstadt Eisleben ; docteur médical vétérinaire Franziska Doebelt, vétérinaire à la retraite, Brême ; docteur med Reinhard Horowski, Chief Executive Officer (CEO), spécialiste en pharmacologie ; docteur Philipp Schult, Hôpital universitaire de Bonn ; docteur Renate Försterling, médecin, Berlin ; docteur Christian Mézes, Département de physique, Université pédagogique de Schwäbisch Gmünd ; docteur phil. Kathrin Thrum, psychologue diplômée, Bad Tölz ; docteur médical Herwig Finkeldey, anesthésiste, Berlin ; docteur Heinz Palla, anesthésiste, Berlin ; docteur concernant. bien sûr Stefan Rauschen, biologiste, Jülich ; docteur med Margot D. Kreuzer, spécialiste en médecine psychosomatique, psychothérapie, psychanalyse, psychothérapie traumatologique, sexothérapie, Rosenheim ; docteur Jessika Piechocki, pédagogue, Halle/Saale ; docteur médical Gerd Jansen, docteur Fürstenfeldbruck ; docteur médical Inga Wermuth, médecin, Munich ; docteur médical Sabine Drubba, médecin, Munich ; docteur médical Maike Kohnert, médecin, Bad Tölz ; docteur Ingeborg Kraus, Dipl.-Psych. PP, thérapeute en traumatologie, superviseur et évaluateur, Karlsruhe ; docteur Carsten Grötzinger, biologiste moléculaire et chercheur sur le cancer à la Charité – Universitätsmedizin Berlin ; Christiane Härdel, spécialiste en neurologie, Berlin ; Dr PD habil. Timur Sevincer, psychologue, Hambourg ; Bijan Kafi, responsable de la communication d’une fondation de financement scientifique, Brême ; docteur Imke Otten, spécialiste en neurologie/psychiatrie, Berlin ; docteur phil. Sibylle Paulsen, psychothérapeute analytique pour enfants et adolescents, Berlin ; docteur Anna von Wirth, médecin, Munich ; Susanne Storm professeur de respiration, Berlin ; Psychologue diplômée Stefanie Bode, psychologue diplômée, psychothérapeute psychologique, MA science politique, Fribourg ; Psychologue diplômée Gela Becker, psychologue diplômée, Berlin ; Psychologue diplômée Claudia A. Denscherz, psychologue diplômée, Munich ; Hannes Ulrich, psychologue, sexologue, Berlin ; Hanneke Kouwenberg, médecin, spécialiste en médecine nucléaire et radiologie ; Christoph Ahlers, psychologue clinicien du sexe, spécialiste du sexe, Berlin ; Petra Patzwaldt, psychologue clinicienne, éducative et de crise certifiée et licence en éducation, Hambourg ; Arne Brettschneider, psychologue, Cologne ; Peter Grande, biochimiste ; -Psych. Münevver Köse-Yanar, psychothérapeute psychologique, psychanalyste, Berlin ; Psychologue diplômée Rosel Kohlberger, psychothérapeute psychologique, Mönchengladbach ; Gunda Schumann, avocate et sociologue, Berlin ; Psychologue diplômée Imogen Schäfer, psychologue, psychothérapeute/ psychanalyste, Berlin ; Psychologue diplômée Stefanie Heinrich, psychothérapeute psychologique à la retraite, Berlin ; Brigitte von der Twer, spécialiste en médecine générale, psychothérapie, Mittenwalde ; Diplômée en médecine Silke Hildebrandt, médecin, Munich ; -Psych. Caroline Schenkenbach, psychothérapeute psychologique et psychanalyste, Heidelberg ; Psychologue diplômée Birgit Reichardt, Psychologue.Psychothérapeute/Psychanalyste, Berlin ; Hannelore Pottag, thérapeute familiale et conjugale, Berlin ; Kerstin Komischke, psychologue diplômée, Munich ; Johanna Naumann, psychanalyste, Hambourg

    [2] En Allemagne, « une réforme de la loi sur les transsexuels [est] prévue par les Verts et le FDP, selon laquelle à l’avenir chacun devrait pouvoir changer son genre par un acte de parole, et les enfants de plus de quatorze ans devraient pouvoir décider sur une adaptation hormonale et chirurgicale au sexe opposé, même contre la volonté de leurs parents. »

  • Le Sénat de l’Etat de Louisiane approuve un projet de loi visant à interdire l’avortement

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    La Louisiane vote l’interdiction de l’avortement

    7 Juin, 2022

    Dimanche, le Sénat de l’Etat de Louisiane a approuvé un projet de loi visant à interdire l’avortement « dans la plupart des cas, sans exception pour le viol ou l’inceste ». Seul l’avortement en cas de menace pour la vie de la mère resterait autorisé. Les médecins pratiquant des avortements seraient passibles de sanctions pénales. La loi prévoit également la fermeture des cliniques pratiquant des avortements dans l’Etat.

    Critiqué par la Maison blanche, le projet de loi doit encore être signé par le gouverneur démocrate John Bel Edwards. « Opposé à l’avortement », il « devrait signer le projet de loi ».

    La Louisiane est l’un des Etats américains qui ont mis en place des lois de « déclenchement » qui entreront en vigueur si l’arrêt Roe vs. Wade est annulé (cf. Droit à l’avortement : tout comprendre au projet de jugement de la Cour suprême des États-Unis).

    Source : The Hill, Morgan Chalfant (06/06/2022)

  • Etienne Sandor, un jeune salésien hongrois exécuté par les communistes (8 juin)

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    De ce site salésien :

    Etienne Sandor, salésien coadjuteur

    Etienne Sandor, salésien coadjuteur, sera béatifié

    archive 10 octobre 2013

    Si 116 000 hongrois par ans seront condamnés à mort de 1948 à 1953 pendant la dictature communiste, les chrétiens seront parmi les premiers à en souffrir. Etienne Sandor, Salésien coadjuteur, choisira lutter pour les jeunes catholiques et sera tué le 8 juin 1952. Le 19 octobre 2013, l’Eglise le déclarera Bienheureux à cause de son témoignage de foi.

    Les Franciscains accompagnent Etienne vers la vocation salésienne

    Etienne Sandor, est né le 26 octobre 1914, aîné de trois garçons, en Hongrie. Son enfance est marqué par un fort engagement  catholique. Comme Dominique Savio, il s’occupe des autres jeunes. Il fréquente une paroisse franciscaine où il trouve son accompagnateur spirituel.

    Les franciscains conseillent à sa famille de l’envoyer dans un institut salésien à Ràkospalota, où il peine dans les études qu’il finit en 1928. De retour chez lui, il approfondit la spiritualité salésienne dans le « Bulletin Salésien » (l’équivalent de DBA). Il y reconnait un appel à la vie religieuse, mais sa demande d’entrée en noviciat est réfusée en 1932 faute d’accord parental (il est encore mineur malgré ses 18 ans).

    Les Franciscains continuent à accompagner Etienne et l’encouragent dans sa vocation salésienne. A sa majorité, il écrit une nouvelle demande, insistant sur l’importance du travail. Est-ce pour cela qu’il choisit d’être salésien coadjuteur ou pour son faible niveau scolaire ? Durant son pré-noviciat, il travaille comme aide-typographe puis imprimeur dans la maison d’édition Don Bosco, qui était renommée en Hongrie et l’est encore.

    La formation à la vie religieuse interrompue par la guerre

    Dans la congrégation fondée par St Jean Bosco, deux vocations sont offertes au candidat à la vie religieuse : salésien prêtre ou salésien coadjuteur. Historiquement, Don Bosco a toujours voulu que des laïcs s’engagent auprès de jeunes dans leur éducation ; mais aussi parce que « les prêtres ne peuvent pas tout faire ». Rossi Joseph di Matteo sera le premier salésien coadjuteur admis par Don Bosco deux mois après la fondation de la congrégation. Si le prêtre a en charge d’offrir les sacrements et l’instruction religieuse aux jeunes, le salésien laïc (appelé coadjuteur) apporte ses savoirs techniques ou professionnels pour compléter la proposition éducative et pastorale d’une maison. Aujourd’hui beaucoup de salésiens coadjuteurs ont choisi cette vocation pour apporter leurs compétences spécifiques au service de la congrégation : professeurs souvent dans la formation technique et professionnelle, chefs d’atelier, gestionnaires, informaticiens, animateurs… ils représentent environs 10 % de la congrégation. 

    Il entre au noviciat le 1er avril 1938, mais l’interrompt pour faire son service militaire qu’il termine l’année suivante. Il fait sa première profession comme coadjuteur salésien le 8 septembre 1940. Dans ses lettres, on trouve une joie immense et un grand enthousiasme pour cette vie. A Ràkospalota, il s’occupe avec beaucoup d’attention de la typographie, de l’animation pastorale et de l’oratoire. Etienne prend en charge et fait grandir aussi le groupe de la « JOC ».

    La Hongrie entre en guerre en juin 1941. Etienne y est télégraphiste jusqu’en 44. Il ne cache pas sa profession religieuse à ses camarades qu’il encourage à prier. Il se battra sur le front Russe et sera fait prisonnier de guerre en Allemagne par les américains. Son comportement exemplaire lui vaudra « le mérite de la Croix de guerre ». Dans les lettres qu’il écrit aux salésiens à cette période, on trouve une grande préoccupation pour sa formation et pour son chemin de foi.

    La dictature soviétique : le début de la souffrance

    A la fin de la guerre, la Hongrie est occupée par les soviétiques. Commence alors pour les salésiens, une période de grandes souffrances. Tout est réquisitionné jusqu’aux matelas… La presse catholique est interdite et les imprimeries sont réquisitionnées. Les écoles sont fermées, les associations catholiques dissoutes.

    Etienne continue secrètement à suivre les groupe de jeunes. Ils changent de lieux régulièrement ou se rencontrent la nuit. En 1950 le gouvernement déclare la suppression des ordres religieux. Commence alors les déportations dans des camps de travail. Les salésiens sont aussi dispersés et doivent chercher du travail hors des villes pour survivre . Ils ne peuvent pas correspondre entre eux. Le provincial est condamné à 33 ans de prison.

    Etienne est contraint de retourner en famille et travaille dans une imprimerie. Reconnaissant en lui des dons d’éducateur, l’administration l’appelle pour s’occuper d’orphelins. Etienne continue à être un éducateur chrétien malgré les très grands dangers. Certains de ces orphelins seront choisis pour former un corps spécial de la police communiste mais ils resteront fidèles malgré tout à Etienne.

    En 1951, Etienne se sachant suspecté par la police, change de nom, de domicile et de travail. Mais il continue son apostolat auprès des jeunes. Ses confrères préparent sa fuite du pays, mais il choisit de rester. Il partage un appartement avec Daniel Tibor, un jeune confrère. La concierge nourrit alors des soupçons lorsqu’elle voit arriver de nombreux courriers de jeunes. Elle ouvre les lettres et en transmet ensuite le contenu à la police.

    En 1952, Etienne s’oppose à l’ouverture d’un bar nommé « l’auberge de l’enfer » en recouvrant une nuit l’enseigne de bitume. Mais l’enquête et la torture feront avouer aux jeunes le nom du groupe. Malgré une nouvelle offre des salésiens de fuir, Etienne choisi de rester objectant que les jeunes sont en danger. Etienne est arrêté le 28 juillet. Daniel également arrêté et torturé mourra quelques jours plus tard.

    Le 28 octobre 1952 se déroule le procès truqué contre 9 jeunes de la police spéciale, 5 salésiens, un étudiant et une étudiante. Le verdict: Istvan Sàndor et trois jeunes sont condamnés à mort au motif de « complot contre la démocratie et trahison ». Durant son emprisonnement, ses compagnons survivants diront qu’il cherchait à redonner courage à tous et partageait le peu de nourriture qu’il avait.

    Le 8 juin il est pendu et son corps est jeté dans une fausse commune.

    Le procès de canonisation a débuté en 2006 et le 19 octobre 2013 il sera proclamé bienheureux à Budapest.

    Traduit de l’Italien par Anne Méjat, Sébastien ROBERT, sdb

  • Cours de liturgie par Denis Crouan, docteur en théologie; 13ème leçon – L’histoire de la liturgie : la fin du Moyen âge et la dévotion expressive (XII° au XIV° s)

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    Liturgie 13 – L’histoire de la liturgie : la fin du Moyen âge et la dévotion expressive (XII° au XIV° s) (44 mn) 

    https://youtu.be/QS6MhU9of1I   

    Denis Crouan aborde dans cette leçon la liturgie à la fin du Moyen âge. Les fidèles développent progressivement un sens accru de la présence réelle du Christ. Cette adoration sacrée conduit à des dévotions plus marquées : 

    Encensement des offrandes (XIIe s)

    Tabernacle et réserve eucharistique

    Adoration du saint sacrement

    Exposition de l’hostie dans un ostensoir. 

    La vénération médiévale de l’Eucharistie atteint son apogée avec l’introduction de la fête du « Corpus Christi » (Sainte Julienne de Cornillon, 1193-1258). 

    À la fin du Moyen Âge, on aime ce qui est expressif tant dans l’architecture sacrée que dans la liturgie : Définition des couleurs liturgiques, chasuble romaine amples). C’est là une des origines de la « scénographie » du culte : la liturgie devient une occasion de parader et le goût baroque en est l’une des plus belles expressions. 

    COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE, 2022 

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI 

    Cours donné par Denis Crouan, docteur en théologie, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch. 

    Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin. 

    Denis Crouan 2022. 

    LA LISTE TOTALE ET DANS L'ORDRE DES COURS DEJA EN LIGNE : 

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  • Quand l’OMS recommande l’avortement à la demande jusqu’au terme

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    De Gènéthique magazine :

    L’OMS recommande l’avortement à la demande jusqu’au terme

    3 juin 2022

    Cet article de Christophe Foltzenlogel, juriste à l’ECLJ depuis 2012, a été initialement publié sur le site de l’ECLJ.

    L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié de nouvelles lignes directrices consolidées sur l’avortement au mois de mars 2022. Loin de s’en tenir à sa mission d’assistance et de conseil de référence aux professionnels de la santé [1], l’institution se fait l’avocat politique d’une libéralisation complète de l’avortement qu’aucun pays dans le monde n’ose pratiquer : l’avortement à la demande et sans condition jusqu’au terme de la grossesse.

    Long de 170 pages, ce rapport sur les bonnes pratiques en matière d’avortement est une mise à jour du précédent, publié 10 ans plus tôt [2]. Ce document est en principe destiné avant tout aux professionnels de la santé du monde entier pour leur faire bénéficier des meilleurs conseils et directives pratiques sur cette question précise. Par définition, il ne s’agit donc pas d’un document juridique ou législatif. Cependant, ces nouvelles lignes directrices font de nombreuses recommandations de nature légale et réglementaire, s’adressant en fait autant aux décideurs publics qu’aux professionnels de santé (p. 3).

    Que contient ce document ?

    Conformément à ce qui vient d’être dit, il ne s’agit pas d’une convention internationale garantissant des droits ou une résolution à l’attention des Etats pour qu’ils respectent des procédures, mais de recommandations médicales pour pratiquer l’avortement dans des conditions « sûres ». Ces lignes directrices contiennent donc les dosages précis recommandés pour un avortement médicamenteux en fonction de l’avancement de la grossesse, les techniques d’avortements médicaux en fonction de l’avancement de la grossesse, les réponses aux difficultés rencontrées en cas d’avortement tardif ou encore la gestion des avortements en milieu hospitalier ou à domicile.

    Cependant, loin de se cantonner aux conseils strictement médicaux, les rédacteurs de ce document reprennent des « obligations » faites aux Etats par d’autres organes de protection des droits de l’homme. Ils prétendent ainsi :

    • recommander aux États de dépénaliser complètement l’avortement et de ne prévoir aucune peine pour la femme ou le médecin pratiquant un avortement illégal (p. 24) ;
    • recommander d’abroger toute loi qui restreigne l’avortement pour un motif quelconque et que l’avortement soit accessible sur demande de la femme, de la fille ou de « toute autre personne enceinte ». L’OMS précise que si une loi restreint l’avortement aux cas de viols, la femme ne doit pas avoir à apporter une quelconque preuve d’avoir été violée (p. 26) ;
    • recommander aux Etats d’abroger les lois qui interdisent l’avortement en fonction de l’avancement de la grossesse (p. 28) ;
    • recommander aux Etats de supprimer toutes les « barrières» à l’avortement (p. 41 et suivantes).

    Pour toutes ces recommandations, les rédacteurs prétendent qu’il n’y a rien de nouveau dans celles-ci et qu’elles étaient déjà contenues dans les lignes directrices sur l’avortement de 2012. Cela n’est pas exact. Ainsi, l’idée de ne pas imposer de limite de temps à l’accès à l’avortement était bien présente dans les précédentes lignes directrices, mais uniquement dans le paragraphe 4.2.1.7 dans lequel l’OMS affirme que de telles limites « peuvent avoir des conséquences néfastes pour les femmes qui dépassent ces délais [3] ». Il y a pourtant une différence substantielle entre pointer un effet néfaste potentiel de ces limites de temps pour avoir accès à l’avortement et recommander d’abroger ces limites. Il en va sensiblement de même pour les autres recommandations : là où des règles légales relatives à l’avortement faisaient uniquement l’objet de « considérations » dans le chapitre 4 du document de 2012, le nouveau document de 2022 les place en tête de ses recommandations pour qu’elles soient abrogées ou libéralisées.

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  • Malgré les intempéries, les "tradis" ont réussi une belle démonstration de force lors du pèlerinage de Chartres

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    De Gabrielle Cluzel sur Boulevard Voltaire :

    Pèlerinage de Chartres : malgré les intempéries, une démonstration de force réussie pour les « tradis »

    Il fallait voir les Parisiens, sur le bord du trottoir, regarder s’ébranler, médusés, l’immense colonne du « pélé de Chartres », parti de Saint-Sulpice, samedi, au petit matin. Les bonnes têtes de gamins mal réveillés, les rires, les chants, les bannières au vent sont un immense souffle d’air pur après une semaine d’actualité focalisée sur les agressions du Stade de France. Si la France est désormais un archipel, selon la formule de Jérôme Fourquet, convenons qu’il est des îles plus paradisiaques que d’autres.

    L’âge et la joie des pèlerins désarment les préventions (de la plupart) des passants. Mais pas celle de la hiérarchie catholique. Car le temps n’est pas au beau fixe pour ceux que l’on appelle « les tradis ». Et l’on ne parle pas ici du déluge qui s’est abattu sur eux, samedi soir, les forçant à trouver refuge en catastrophe ailleurs que sur le bivouac habituel, complètement inondé. De cela, ils se fichent bien, ce sera le souvenir de l’édition 2022. Non, la foudre tombe bien d’en haut, mais vient d’ailleurs.

    Il y a eu, au mois de juillet dernier, le motu proprio Traditionis custodes, qui entend de toute évidence signer un coup d’arrêt à l’expansion du rite que Benoît XVI avait appelé extraordinaire. Il y a aujourd’hui la suspension soudaine des ordinations dans le diocèse de Toulon, qui touche, au-delà, des tradis, toute la mouvance conservatrice. Les « cathos identitaires », comme aime à les appeler Libération. Comme si l’identité, qui ne fait que caractériser chacun, était devenue un gros mot. Il y a, à Toulouse, plus anecdotique, mais révélatrice, l’exhortation faite par Monseigneur de Kérimel à ses séminaristes de ne plus porter la soutane.

    S’il s’agissait, après deux ans d’interruption liée au Covid et pour son 40e anniversaire, de faire de ce pèlerinage de Chartres une démonstration de force, le pari est réussi. On a retrouvé les jeunes pèlerins (20 ans de moyenne d’âge) encore plus nombreux que d’habitude : 17.000 inscrits, selon les organisateurs. On a retrouvé du côté de l’autel les bannières, les oriflammes, les croix et les statues de saints portées en procession, le faste, l’apparat, l’encens et les rites anciens. On a retrouvé du côté du bitume et des chemins de terre des pèlerins épuisés, éclopés, échevelés, trempés avec un coup de soleil sur le nez, des godasses crottées, mais toujours un restant de souffle pour épuiser le sommaire de leur carnet de chants, puisque selon saint Augustin, c'est prier deux fois. On ne sait si c’est le pèlerin qui porte, posée sur ses épaules, la Vierge sur son brancard en bois, ou la Vierge qui porte le pèlerin.

    Que l’on ne s’y trompe pas, tout cela n’est pas affaire de bondieuserie, de curé, d’effluves de sacristie, bref, de grenouille de bénitier, comme pourraient le laisser croire à certains ces quelques lignes, mais de chrétienté. Comme le nom de l’association qui organise le pèlerinage : Notre-Dame de chrétienté. Comme le titre du dernier essai de Chantal Delsol, La fin de la chrétienté, la disparition à bas bruit de cet humus commun dans lequel puisent nos mœurs, notre organisation sociale, qui refluent avec lui.

    Ces jeunes pousses qui repartent à la base du vieux tronc devraient réjouir comme une divine surprise. Paradoxalement, elles en irritent plus d'un. Consciemment ou non, certains croyaient que la relative tolérance dont avaient fait montre Jean-Paul II, la bienveillance de Benoît XVI étaient une transition compréhensive en attendant que les vieillards nostalgiques passent (et trépassent). Or, là où on voulait voir un centre de soins palliatifs, on a vu fleurir une pouponnière. Aujourd’hui, il est cruel pour un certain clergé français, qui avait cru en son temps être à la pointe du progrès, d'être perçu comme une assemblée de « boomers » dont les réformes liturgiques trop audacieuses ont figé dans un cadre seventies daté, et donc déjà démodé, une religion éternelle.

    Les lettres de fidèles apportées, à pied, par une délégation de mères de prêtres n’ont été considérées qu’avec une distraite attention. Bien sûr, la Fraternité Saint-Pierre a obtenu de haute lutte une dérogation, mais la situation reste précaire pour tous. Une supplique au pape François de catholiques varois concernant les ordinations en forme de pétition est en train de tourner. Que deviendront-ils demain, ô mon Dieu ? Ils l’ignorent, selon les mots d’abandon de Madame Élisabeth, attendant le couperet de la guillotine...

    Mais alors que la base des catholiques - cultuels comme culturels - se contracte, l’Église peut-elle s’offrir le luxe de laisser sur le bord du chemin ces familles, ces jeunes, ce clergé ? « Le mépris affiché pour les ultimes pratiquants est suicidaire », mettait en garde le sociologue Yann Raison du Cleuziou, le 20 novembre 2020, dans La Croix. Car la réalité démographique est là. Les « vétérans [du catholicisme de gauche] se trouvent sans postérité – ou presque – dans la jeunesse catholique résiduelle. » Les plus conservateurs, eux, ont transmis. Et ont eu beaucoup d’enfants.

    On peut aussi voir dans ces grandes manœuvres coercitives brutales au sommet, dans la « dureté glaciale » du motu proprio Traditionis custodes, pour reprendre les mots de Jean de Tauriers, président de Notre-Dame de chrétienté ce dimanche, la fébrilité d’une fin de règne : le clan progressiste veut verrouiller tant que le pape François est là, analysent certains. Éteindre la flamme de ces jeunes de Chartres s'annonce compliqué, même le violent orage, la grêle et les inondations de samedi soir n’y ont pas suffi. C’est dire.

  • Les victoires d’outre-tombe de la libre-pensée

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    De Paul Vaute sur son blog "Le passé belge" :

    Les victoires d’outre-tombe de la libre-pensée

    Paul Vaute. Historien belge, journaliste honoraire, blogueur

    6 juin 2022

       La lutte entre forces laïques et chrétiennes, catholiques surtout, pour le contrôle de l'espace public, grandissante à partir de la seconde moitié du XIXè siècle, est aussi culturelle. Ce n'est pas pour rien que dans l'Allemagne de Bismarck, elle s'appelle le Kulturkampf. Dans cette guerre, les rites funéraires et les cimetières constituent un champ de bataille privilégié.

       Jeffrey Tyssens et Christoph De Spiegeleer (Vrije Universiteit Brussel) ont braqué leurs projecteurs sur ce volet de la marche à la sécularisation en Belgique. Un récent article du second s'attache à le replacer dans une perspective européenne plus large, tout en montrant comment ses protagonistes réussirent à marquer points sur points à Bruxelles [1]. Sans surprise, c'est l'action conjuguée des associations de laïcité militante et des pouvoirs politiques épousant leurs vues qui s'avère décisive. La capitale belge, où le parti libéral est alors dominant sans discontinuer, constitue à cet égard un terrain des plus favorables.

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  • Pour sauver la paix mondiale

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    D'Olivier Bonnassies sur la Sélection du Jour :

    Comment sauver la paix mondiale ?

    Vladimir Fédorovski est un personnage étonnant. Influent diplomate sous Gorbatchev, porte-parole de la Perestroïka, impliqué au premier plan dans le processus de sortie de la Russie du communisme jusqu’à Eltsine, il est l’écrivain d’origine russo-ukrainienne le plus édité en France, auteur de divers best-sellers, et dernièrement du livre « Poutine, l’Ukraine : les faces cachées ». Observateur attentif et inquiet de la crise ukrainienne, suivant de près les analyses d’Henry Kissinger, Hubert VédrineHenri Guaino et Jean-Pierre Chevènement partageant les mêmes convictions, il considère qu’il y a urgence à agir si l’on veut éviter une catastrophe géopolitique et cet « ouragan économique dévastateur » qu’annonce Jamie Dimon, patron de JP Morgan Chase, la plus grande banque américaine. Or, selon Fédorovski, il n’y a que trois issues à cette crise.

    La première hypothèse, c’est la guerre mondiale. Elle n’a jamais été aussi proche selon plusieurs experts chevronnés, parce qu’il n’y a aucun accord, aucun contact sérieux, chacun développant sa logique sans regarder celle de l’autre. Même au plus fort de la guerre froide, il y avait des contacts continus entre les deux blocs. En 1962, lors de la crise de Cuba, le secrétaire d’Etat américain, Robert McNamara témoignait que chacun avait la préoccupation de sauver la face et de trouver un compromis, mais ce n’est pas le cas aujourd’hui. En outre, il y a soixante ans, la guerre faisait peur : « La clé de tout cela, c’est que nous avions tous connus la guerre ». Aujourd’hui, les dirigeants américains disent publiquement qu’ils veulent que la Russie ne se relève pas, ou du moins que Poutine soit éliminé du jeu et la propagande en rajoute. Dans le contexte actuel, c’est l’escalade assurée. Comment revenir à la raison ? Quels sont les autres options ?

    La deuxième hypothèse, c’est que les sanctions drastiques parviennent à faire reculer la Russie. Certains avaient menacé de détruire l’économie russe. Pour l’instant, on est loin du résultat escompté. Il y a quelques jours le Guardian expliquait que la Russie était en train de gagner la guerre économique. La hausse du prix du gaz et du pétrole procure à la Russie 30% de recettes en plus par rapport à l’an passé. Les répercussions des sanctions ne paralysent pas le pays qui n’oublie pas que, sous Poutine, les revenus ont été multipliés par 10 par rapport à l’ère Eltsine. Avec les sanctions, on peut s’attendre à plus de 15% d’inflation et à une baisse du pouvoir d’achat mais les Russes ont enduré bien pire ! En outre, les événements actuels poussent à la réindustrialisation de la Russie, à la fin de sa dépendance au gaz et au pétrole, et à la mise à bas du système oligarchique, très impopulaire : actuellement 2% des russes possède 50% des richesses. La Russie, c’est un septième du globe ; ils ont eu 25 millions de morts victimes du goulag et de guerre civile ; 27 millions de morts par les nazis : ils ont déjà connu l’Apocalypse et penser qu’ils vont céder à cause de quelques sanctions, c’est risible.

    Les Américains disent vouloir sans cesse accentuer la pression mais c’est une erreur capitale qui aura des répercussions gigantesques. Tout cela va provoquer une terrible famine en Afrique, une crise en Allemagne et dans d’autres pays d’Europe centrale, très dépendants du gaz et du pétrole russe, et finalement une forte récession dans le monde, y compris aux États-Unis. À ce moment-là, peut-être, les Américains changeraient de stratégie mais il serait trop tard. En attendant, le dindon de la farce c’est l’Europe, divisée, vassalisée, soumise à l’OTAN ; le gagnant c’est la Chine. Forte de liens resserrés avec la Russie qui est jetée dans ses bras, elle pourrait dominer une grande coalition anti-occidentale à laquelle le monde musulman ne serait certainement pas insensible.

    La troisième option, la seule raisonnable, c’est d’agir le plus rapidement possible en faveur d’une véritable négociation. C’est l’urgence exprimée par Fédorovski, Kissinger, Védrine, Guaino et d’autres conseillers expérimentés qui soutiennent Emmanuel Macron dans sa volonté de ne pas interrompre les contacts réguliers avec Poutine. Tous insistent sur la nécessité d’aller vite car plus il y aura de destructions, d’exactions et de morts, plus il sera difficile de revenir en arrière. La base de cette négociation existe déjà en partie grâce aux Israéliens qui ont fait avancer le dossier : l’Ukraine accepterait un statut neutre, qui serait garanti internationalement par le Conseil de sécurité de l’ONU, la langue russe serait reconnue de même que l’ukrainien, il y aurait échange de prisonniers et le problème de la souveraineté sur la Crimée et le Donbass serait reporté à plus tard, et accepté en attendant comme un état de fait. L’attitude juste est celle que demande Emmanuel Macron : pas d’exclusion, pas d’humiliation, désescalade, pas de solution militaire. Avec un peu de bonne volonté il serait possible d’aboutir rapidement dans l’intérêt de tous, en premier lieu du peuple ukrainien qui va avoir besoin d’un plan Marshall. Comment sauver la paix mondiale ? « Au nom de nos enfants et petits-enfants, il est urgent d’agir » dit Vladimir Fédorovski, mais ceux qui ont les clés de tout cela entre leurs mains l’entendront-ils ?

    Pour aller plus loin : Poutine, Ukraine : l’Apocalypse nous attend ?

    >>> Voir vidéo sur : la chaîne YouTube d'Anton Malafeev