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Actualité - Page 1020

  • L'enfer erythréen

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    D'Isabelle Cousturié sur aleteia.org :

    Quand le nom de Jésus-Christ désigne une torture inhumaine

    Découvrez les témoignages glaçants des chrétiens d'Érythrée subissant la terreur.

    En Erythrée, le nom de Jésus-Christ n’est pas prononcé comme on pourrait l’imaginer et, même à Noël, il peut susciter la terreur. Dans ce pays, où l’on arrête et jette en prison pour un oui ou pour un non, le nom de Jésus-Christ est donné à une torture pratiquée sur une personne arrêtée, surtout si celle-ci est chrétienne. Le prisonnier (e) qui arrive dans une des nombreuses prisons, officielles ou secrètes, qui tapissent le pays est attaché(e) et pendu(e) à un arbre de façon à ce que son corps prenne la posture d’une personne crucifiée comme « Jésus-Christ », d’où son nom.

    Surpris en train de prier

    Tout le pays est « une énorme prison à ciel ouvert, pleine de cellules et de camps de concentration » où l’on pratique « des formes sophistiquées de torture », semant la terreur parmi les détenus, rapporte un médecin chrétien, Berhane Asmelash, sorti de cet enfer. Une jeune femme, Elsa, ne sait même pas pourquoi elle a été arrêtée et torturée : « peut-être parce que j’ai été surprise en train de prier », confie-t-elle, aujourd’hui, à l’abri dans un camp de réfugiés. Berhane et Elsa font partie des 60 000 Erythréens qui, chaque année, fuient leur pays, par peur et désespoir, dont une grande majorité de chrétiens. 3 000 autres de leurs frères n’ont pas eu cette « chance » et croupissent dans les quelques 300 prisons, au milieu de 10 000 autres prisonniers politiques et de conscience. Leur seule faute pour beaucoup : « s’être fait prendre avec une Bible à la main », rapportent des rescapés. Leurs témoignages sont recueillis par la rédaction du site italien Tempi.it.

    La persécution dans ce pays, depuis son détachement de l’Éthiopie en 1991, est telle qu’elle est le reflet, selon l’ONU, d’un régime qui « perçoit la religion comme une vraie menace pour lui ». Tenu d’une main de fer par le président Isaias Afewerki, l’Erythrée est aujourd’hui comparée à la Corée du nord, et occupe la troisième position dans le classement des États réputés les plus répressifs. « Quand je suis en Erythrée, j’ai même peur qu’on puisse lire dans mes pensées », souligne un témoin, visiblement effrayé par l’énorme « système de surveillance », mis en place par le régime. La population, ajoute-t-il, vit en permanence, avec cette sensation d’être à chaque instant « passible de punition » pour tout et n’importe quoi.

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  • Bon Noël d'espérance à tous !

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    De zenit.org (Anne Kurian, Constance Roques) :

    « L’unique sécurité qui nous sauve est celle de l’espérance en Dieu »

    « Nos sécurités ne nous sauveront pas », traduction intégrale de la catéchèse

    « Mettons-nous cela en tête : nos sécurités ne nous sauveront pas ; l’unique sécurité qui nous sauve est celle de l’espérance en Dieu ». C’est ce qu’a affirmé le pape François dans sa catéchèse hebdomadaire, le 21 décembre 2016.

    Lors de l’audience générale du mercredi, salle Paul VI du Vatican, le pape a poursuivi sa série de catéchèses sur l’espérance chrétienne en méditant sur « le moment où, pour ainsi dire, l’espérance est entrée dans le monde, avec l’incarnation du Fils de Dieu ».

    « Quand on parle d’espérance, on se réfère souvent à ce qui n’est pas dans le pouvoir de l’homme et qui n’est pas visible, a fait observer le pape (…). Mais le Noël du Christ, inaugurant la rédemption, nous parle d’une espérance différente, une espérance fiable, visible et compréhensible parce que fondée en Dieu ».

    « Espérer pour le chrétien signifie la certitude d’être en chemin avec le Christ vers le Père qui nous attend », a-t-il poursuivi : « L’espérance n’est jamais immobile, l’espérance est toujours en chemin et nous fait marcher. »

    Catéchèse du pape François

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    Nous avons depuis peu commencé un parcours de catéchèse sur le thème de l’espérance, d’autant plus adapté au temps de l’Avent. C’est le prophète Isaïe qui nous a guidés jusqu’à maintenant. Aujourd’hui, à quelques jours de Noël, je voudrais réfléchir plus spécifiquement sur le moment où, pour ainsi dire, l’espérance est entrée dans le monde, avec l’incarnation du Fils de Dieu. C’est ce même Isaïe qui avait annoncé à l’avance la naissance du Messie dans certains passages : « Voici que la vierge est enceinte, elle enfantera un fils, qu’elle appellera Emmanuel » (7,14); et aussi « Un rameau sortira de la souche de Jessé, père de David, un rejeton jaillira de ses racines » (11,1). Dans ces passages, transparaît le sens de Noël : Dieu réalise sa promesse en se faisant homme ; il n’abandonne pas son peuple, il s’approche au point de se dépouiller de sa divinité. Ainsi, Dieu montre sa fidélité et inaugure un Royaume nouveau, qui donne une nouvelle espérance à l’humanité. Et quelle est cette espérance ? La vie éternelle.

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  • Des diaconesses et des cardinales ?

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    Dans sa chronique parue aujourd'hui dans la Libre (p.49), le père Charles Delhez traite du sacerdoce et de la place des femmes dans l'Eglise :

    Jamais de femmes prêtres ?

    Selon les catholiques, le prêtre ne remplit pas un simple rôle, il "symbolise" par tout son être l’initiative de Dieu en Jésus, il "agit en la personne du Christ", selon la formule théologique. Or, Jésus était du genre masculin. Il aurait aussi pu être une femme, sans doute, mais c’était soit l’un soit l’autre. De plus, dans la Bible, la communauté des croyants est présentée en termes féminins. "Je vous ai fiancés à un époux unique", dit saint Paul. Ordonner des femmes conviendrait moins à cette symbolique conjugale. Les sacrements se situent en effet dans le registre symbolique et non organisationnel. Cela étant, et nous allons ici dans le sens du pape François, il n’est pas question de mettre les femmes hors champ. Elles doivent notamment être davantage représentées dans les organes de décision. Je suis donc de ceux qui, avec insistance, plaident pour l’instauration de diaconesses, et la "création" - puisque tel est le mot - de femmes cardinales, leur donnant ainsi un rôle de conseil du pape et d’élection de son successeur. Il ne faut pas que les femmes prennent leur place dans l’Eglise, elles l’ont déjà. Mais il faudrait que celle-ci soit plus officielle et plus structurelle. En responsabilité aussi, nous sommes tous égaux.

    ... et voici ce qu'en disait sainte Thérèse de Lisieux :

    Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, Docteur de l'Eglise, répond : "Être ton épouse, ô Jésus, être carmélite, être par mon union avec toi, la mère des âmes, devrait me suffire... il n'en est pas ainsi... Sans doute, ces trois privilèges sont bien ma vocation, Carmélite, Épouse et Mère, cependant je sens en moi d'autres vocations, je me sens la vocation de Guerrier, de Prêtre, d'Apôtre, de Docteur, de Martyr, enfin, je sens le besoin, le désir d'accomplir pour toi Jésus, toutes les oeuvres les plus héroïques... Je sens en mon âme le courage d'un Croisé, d'un Zouave Pontifical, je voudrais mourir sur un champ de bataille pour la défense de l'Église... Je sens en moi la vocation de Prêtre, avec quel amour, ô Jésus, je te porterais dans mes mains lorsque, à ma voix, tu descendrais du Ciel... Avec quel amour je te donnerais aux âmes !... Mais hélas ! tout en désirant d'être Prêtre, j'admire et j'envie l'humilité de St François d'Assise et je me sens la vocation de l'imiter en refusant la sublime dignité du Sacerdoce. Ô Jésus ! mon amour, ma vie... comment allier ces contrastes ? [3 r°] Comment réaliser les désirs de ma pauvre petite âme ?... Ah ! malgré ma petitesse, je voudrais éclairer les âmes comme les Prophètes, les Docteurs, j'ai la vocation d'être Apôtre... je voudrais parcourir la terre, prêcher ton nom et planter sur le sol infidèle ta Croix glorieuse, mais, ô mon Bien-Aimé, une seule mission ne me suffirait pas, je voudrais en même temps annoncer l'Évangile dans les cinq parties du monde et jusque dans les îles les plus reculées... Je voudrais être missionnaire non seulement pendant quelques années, mais je voudrais l'avoir été depuis la création du monde et l'être jusqu'à la consommation des siècles... Mais je voudrais par-dessus tout, ô mon Bien-Aimé Sauveur, je voudrais verser mon sang pour toi jusqu'à la dernière goutte... Le Martyre, voilà le rêve de ma jeunesse, ce rêve il a grandi avec moi sous les cloîtres du Carmel... Mais là encore je sens que mon rêve est une folie, car je ne saurais me borner à désirer un genre de martyre... Pour me satisfaire il me les faudrait tous... Comme toi mon Époux Adoré, je voudrais être flagellée et crucifiée... Je voudrais mourir dépouillée comme St Barthélemy... Comme St Jean, je voudrais être plongée dans l'huile bouillante, je voudrais subir tous les supplices infligés aux martyrs... Avec Ste Agnès et Ste Cécile je voudrais présenter mon cou au glaive et comme Jeanne d'Arc ma soeur chérie, je voudrais sur le bûcher murmurer ton nom, ô Jésus... En songeant aux tourments qui seront le partage des chrétiens au temps de l'Antéchrist, je sens mon coeur tressaillir et je voudrais que ces tourments me soient réservés ... Jésus, Jésus, si je voulais écrire tous mes désirs, il me faudrait emprunter ton livre de vie, là sont rapportées les actions de tous les Saints et ces actions, je voudrais les avoir accomplies pour toi... Ô mon Jésus ! à toutes mes folies que vas-tu répondre ?... Y a-t-il une âme plus petite, plus impuissante que la mienne !... Cependant à cause même de ma faiblesse, tu t'es plu, Seigneur, à combler mes petits désirs enfantins, et tu veux aujourd'hui, combler d'autres désirs plus grands que l'univers... À l'oraison mes désirs me faisant souffrir un véritable martyre j'ouvris les épîtres de St Paul afin de chercher quelque réponse. Les chap. XII et XIII de la première épître aux Corinthiens me tombèrent sous les yeux... J'y lus, dans le premier, que tous ne peuvent être apôtres, prophètes, docteurs, etc..., que l'Église est composée de différents membres et que l'oeil ne saurait être en même temps la main. ... La réponse était claire mais ne comblait pas mes désirs, elle ne me donnait pas la paix... Comme Madeleine se baissant toujours auprès du tombeau vide finit par trouver [3 v°] ce qu'elle cherchait, ainsi, m'abaissant jusque dans les profondeurs de mon néant je m'élevai si haut que je pus atteindre mon but ... Sans me décourager je continuai ma lecture et cette phrase me soulagea : « Recherchez avec ardeur les dons les plus parfaits, mais je vais encore vous montrer une voie plus excellente. » Et l'Apôtre explique comment tous les dons les plus parfaits ne sont rien sans l'Amour... Que la Charité est la voie excellente qui conduit sûrement à Dieu. Enfin j'avais trouvé le repos... Considérant le corps mystique de l'Église, je ne m'étais reconnue dans aucun des membres décrits par St Paul, ou plutôt je voulais me reconnaître en tous... La Charité me donna la clef de ma vocation. Je compris que si l'Église avait un corps, composé de différents membres, le plus nécessaire, le plus noble de tous ne lui manquait pas, je compris que l'Église avait un Coeur, et que ce Coeur était brûlant d'Amour. Je compris que l'Amour seul faisait agir les membres de l'Église, que si l'Amour venait à s'éteindre, les Apôtres n'annonceraient plus l'Évangile, les Martyrs refuseraient de verser leur sang... Je compris que l'Amour renfermait toutes les Vocations, que l'Amour était tout, qu'il embrassait tous les temps et tous les lieux... en un mot qu'il est Éternel ! Alors dans l'excès de ma joie délirante je me suis écriée : Ô Jésus mon Amour... ma vocation enfin je l'ai trouvée, ma vocation, c'est l'Amour !... Oui j'ai trouvé ma place, dans l'Église et cette place, ô mon Dieu, c'est vous qui me l'avez donnée... dans le Coeur de l'Église, ma Mère, je serai l'Amour... ainsi je serai tout... ainsi mon rêve sera réalisé ! ! !"

  • Le latin, langue de l'Eglise latine

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    Dans son numéro de décembre 2016 qui sort de presse ces jours-ci, le magazine  trimestriel Vérité et Espérance/Pâque nouvelle publié par l'association de fidèles "Sursum Corda" (responsable de l'église du Saint-Sacrement à Liège) fait paraître ces "Libres propos" que le professeur Paul-Augustin Deproost (U.C.L.) consacre à l'usage liturgique du  latin et du chant grégorien:

    "Une lapalissade qui n’en est plus une (*)

    Le titre de cet article ressemble à une lapalissade. Pourtant, on peut lui opposer une autre évidence : le latin a déserté l’immense majorité des assemblées liturgiques de l’Église latine, qui, en l’occurrence, porte bien mal son nom ; et il n’est pratiquement plus enseigné dans les séminaires, là où sont formés ceux dont la vocation première est précisément l’œuvre de la liturgie. Par ailleurs, sans qu’il soit utile d’entrer ici dans le débat qui distingue les formes ordinaire et extraordinaire du rite romain, on se rappellera cette disposition forte et bien connue de la constitution Sacrosanctum Concilium sur la liturgie : « L’Église reconnaît dans le chant grégorien le chant propre de la liturgie romaine. » C’était la première fois dans l’histoire de la liturgie que l’Église identifiait ainsi, au plus haut niveau, le « chant propre » qui doit accompagner la célébration de ses mystères et, accessoirement, la langue dans laquelle ils doivent être célébrés s’ils sont chantés. On sait ce qu’il en est advenu. Dans la plupart des cas, la recommandation conciliaire a tout simplement été ignorée au profit d’innovations musicales et liturgiques risquées sinon erratiques et parfois carrément hérétiques ; mais tout aussi préoccupante est l’attitude qui a consisté à vampiriser le « chant propre » de l’Église pour donner quelque lustre à une célébration par ailleurs fadement vernaculaire où le célébrant et le chœur ne parlent pas la même langue pour s’adresser à Dieu. Car il s’agit bien de cela. Le chant grégorien a été composé sur des textes latins pour être chanté dans des liturgies latines. Toute autre utilisation du « chant propre » de l’Église, aussi louable soit-elle, induit une mutilation de ce chant, car il est étroitement et ontologiquement lié à la proclamation de la parole de Dieu et à la célébration du mystère eucharistique, l’une et l’autre exprimées en latin au moins depuis le IVe siècle. Le chant grégorien est né en même temps que l’usage du latin dans la liturgie de l’Église d’occident ; on ne rompt pas impunément ce lien.

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  • Le sang de saint Janvier ne s'est pas liquéfié

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    Lu sur catho.be (Jean-Jacques Durré) :

    Le miracle de saint Janvier n’a pas eu lieu: sombre présage?

    Cela ne s’était pas produit depuis 30 ans: le 16 décembre 2016, le miracle de n’a pas eu lieu. A , la non liquéfaction du sang du saint, est perçu comme un sombre présage.

    Les rares fois où le sang ne s’est pas liquéfié, une catastrophe a éclaté dans l’année qui suivait: en 1939, par exemple, avant le début de la Seconde Guerre mondiale. Le 16 décembre à 19h15, dans la chapelle San Gennaro de Naples, l’ambiance était lourde, après que la substance contenue dans l’ampoule soit restée solide, rapporte la presse italienne. Mgr Vincenzo De Gregorio, abbé de la chapelle, s’est exclamé: « Nous ne devons pas penser à des catastrophes et à des calamités Nous sommes des hommes de foi, et nous devons continuer à prier ».

    Trois cérémonies dans l’année

    La présentation de l’ampoule contenant le sang est réalisée trois fois par année. Une première fois le samedi précédant le premier dimanche du mois de mai, date du transfert de la dépouille du saint de Fuorigrotta dans sa catacombe à Capodimonte, au début du IVe siècle, où le phénomène se produisit pour la première fois. Un second miracle a d’habitude lieu le 19 septembre, jour du martyre de saint Janvier. La liquéfaction se produit pour la dernière fois de l’année le 16 décembre, commémorant un épisode de 1631, où l’intercession du saint aurait bloqué, aux portes de Naples, une coulée de lave provenant du Vésuve. Les deux premières cérémonies se déroulent dans la cathédrale de Naples.

    Funestes précédents

    Le sang s’est liquéfié lors des deux premières présentations de 2016. Le miracle avait précédemment échoué, dans l’histoire récente, en septembre 1939, mais aussi quelques semaines après le début de la Seconde guerre mondiale, en septembre 1940, en correspondance avec l’entrée de l’Italie dans le conflit. Le sang de saint Janvier a également refusé de se liquéfier en septembre 1943, date de l’occupation nazie, et en septembre 1973, avant l’éclatement d’une épidémie de choléra à Naples, ainsi qu’en septembre 1980, un mois avant qu’un terrible tremblement de terre ne frappe Irpinia, près de Naples, faisant près de 3.000 morts.

    Véritable miracle ou canular?

    Officiellement, la liquéfaction du sang de saint Janvier n’est pas considérée par l’Eglise catholique comme un miracle, mais comme un « événement prodigieux ». L’authenticité du miracle est controversée. Certains détracteurs prétendent que l’ampoule contiendrait une substance chimique susceptible de se liquéfier sous l’effet de la chaleur ou du mouvement. Les autorités ecclésiastiques locales ont accepté qu’une analyse spectrographique du contenu de l’ampoule soit réalisée. Celle-ci a effectivement démontré que le récipient contenait de l’hémoglobine. L’Eglise s’est cependant toujours refusée à ouvrir le reliquaire pour que la substance subisse des examens chimiques.

    cath.ch/ag/rz

  • Dimanche 25 décembre 2016, 10h00 et 11h15 : messes de noël en l’église du Saint-Sacrement à Liège

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    Eglise du Saint-Sacrement

    Bd d’Avroy, 132 à Liège 

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    MESSES DU JOUR DE NOËL

    DIMANCHE 25 DECEMBRE 2016

     

    10h00, messe en latin (missel de 1962)

    Chants grégoriens

    Kyriale de la Missa « Cum Jubilo »

    Propre de la messe du jour de Noël

    Motets polyphoniques anciens:

    In dulci jubilo (Noël d’origine allemande, XIV s. attribué au mystique dominicain Henri Suso, dans la ligne de la devotio moderna et popularisé dans tout l’Occident chrétien)

    Adeste fideles (hymne du XVIIe s.)

    A l’orgue, Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers

     

     

    11h15, messe en français (missel de 1970)

    Chants grégoriens (Messe des anges)

    Noëls populaires : « les anges dans nos campagnes », « il est né le divin enfant », Hymne « adeste fideles »

    A l’orgue, Mutien-Omer Houziaux, (titulaire ém. des orgues de la cathédrale de Liège) et au violoncelle, Octavian Morea (orchestre philharmonique de Liège) 

     

    JPSC

  • Congo : le miracle escompté par Colette Braekman n’a pas eu lieu

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    L’analyse des vieux cultivateurs coloniaux l’emporte sur celle des politologues distingués : le miracle escompté par Colette Braekman dans le Soir  n’a pas eu lieu; c’est plutôt la prévision de « Belgicatho » qui se réalise : avec ou sans excommunication…

    Lu dans le « Soir » du 20 décembre :

    manifestations kinshasa.jpg« Le miracle n’a pas eu lieu : sans attendre le retour des membres de la Conférence épiscopale, qui avaient prévu de reprendre mercredi les négociations avec les derniers récalcitrants de l’opposition, Joseph Kabila, dans les dernières minutes de son mandat présidentiel, a nommé son nouveau gouvernement. Autrement dit, craignant peut-être le vide du pouvoir, il a pris de court les hommes de bonne volonté qui, suivant le conseil du pape François, essayaient encore de « construire des ponts ». Défiant l’opinion, il a ainsi adressé une sorte de pied de nez aux évêques qui, à sa demande d‘ailleurs, avaient entrepris une « négociation de la dernière chance ».

    Alors qu’il était jeune militaire dans les rangs de l’AFDL, (Alliance des forces démocratiques pour la libération du Congo), un mouvement piloté par le Rwanda et qui finit par renverser Mobutu en 1997, Joseph Kabila, dans l’ombre de son père Laurent Désiré, apprit l’une des tactiques de base des rebelles auprès desquels il s’initiait au métier des armes : talk and fight. Parler, c’est à dire négocier, mais aussi combattre. Et ne jamais perdre de vue l’objectif final.

    Depuis les élections de 2011, contestées à cause de nombreuses fraudes et irrégularités, Joseph Kabila n’a jamais cessé de mettre en œuvre cette méthode éprouvée : faire mine de négocier mais aussi combattre afin de rester au pouvoir au-delà de délais prévus. C’est ainsi qu’il organisé en 2012 les « concertations nationales », vaste forum réunissant l’opposition et la majorité présidentielle, qui accouchèrent de résolutions qui ne furent jamais mises en œuvre. Le « dialogue politique » mené à la cité de l’Organisation africaine, avec l’appui du médiateur nommé par l’Union africaine, Edem Kodjo, eut la même finalité : réunir la majorité présidentielle et des membres de l’opposition dans une vaste palabre, distribuer généreusement indemnités financières et promesses de partage du pouvoir, convaincre tout ce beau monde de l’impossibilité matérielle d’organiser les élections à la date prévue. Evidemment : la Commission électorale se révélait sous financée, les listes n’étaient pas prêtes, les nouveaux électeurs n’avaient pas été recensés…La nécessité s’imposait donc d’ organiser une transition sur mesure, avec délai élastique. Autrement dit le «glissement », c’est-à-dire un maintien au pouvoir qui ne porte pas ce nom. Si le président demeure taiseux, ses proches s’expriment, promettent, tentent de rassurer, s’engagent à soutenir un gouvernement de transition associant une partie de l’opposition. Durant des semaines, le « talk » occupe le devant de la scène. Mais dans les coulisses, c’est le « fight » qui domine : les forces de sécurité reçoivent du matériel neuf, la garde républicaine est renforcée, les agents de renseignements redoublent d’activité et la répression se durcit.

    Cependant, on ne peut tromper tout le monde tout le temps : s’il devait se confirmer que, comme bien d’autres avant eux, les évêques eux aussi ont été roulés, il faut craindre le coup de crosse. Sinon pire. ».

    Ref. Talk and fight, négocier et combattre…

    JPSC

  • Bruxelles (Stockel), 12 janvier : conférence sur les Chrétiens d'Orient par Mgr Gollnisch

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  • Quand des psychiatres américains veulent agir contre la loi belge sur l'euthanasie

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    De Simon Demeulemeester sur le site du Vif.be :

    Des psychiatres américains veulent agir contre la loi belge sur l'euthanasie 

    L'Association américaine de psychiatrie (AAP), l'une des associations professionnelles de psychiatres les plus influentes du monde, souhaite agir contre les lois sur l'euthanasie en Belgique, aux Pays-Bas, et "partout ailleurs où l'on aide des patients psychiatriques qui ne sont pas en stade terminal à se suicider, ou qui sont littéralement tués à coup d'injections mortelles, souvent par leurs propres psychiatres traitants."

    Pour l'organisation, il est "immoral" pour un psychiatre d'assister au "suicide". "Un psychiatre ne pourrait pas prescrire ou effectuer d'intervention, qui a la mort comme conséquence, sur des malades qui ne sont pas en phase terminale", lit-on dans leur déclaration officielle. Pour l'association professionnelle américaine, tant "la mise à disposition de moyens (prescriptions, cuves à hélium...) que l'administration de l'injection mortelle" sont inadmissibles.

    Geert Dom, président de l'Union professionnelle belge des médecins spécialistes en psychiatrie et membre du comité de l'Association européenne de Psychiatrie (EPA), n'est guère étonné. Pour lui, nous sous-estimons très fort le regard qu'on porte à l'étranger sur nos lois très progressistes à l'échelle internationale sur l'euthanasie. "Ce qui est possible n'est absolument pas évident."

    Il appelle à prendre leur déclaration au sérieux, surtout au vu de l'influence de l'AAP. "Par exemple, l'association professionnelle américaine publie le DSM (Manuel diagnostic et statistique des troubles mentaux, NDLR), notre bible diagnostique. Cette position peut donc certainement susciter le débat et j'espère qu'on pourra le faire sans paniquer."

    La ministre de la Santé, Maggie De Block(Open VLD), n'est guère émue par la prise de position américaine. "Chacun a le droit d'avoir une opinion. Le parlement a mené un débat de fond sur la loi sur l'euthanasie. Et notre loi en est le résultat final. Je ne vois pas ce que les Américains viennent faire dans ce débat."

  • Les chrétiens indiens victimes de violences à l'approche de Noël

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (France) :

    INDE : violences envers les chrétiens à l’approche de Noël

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    De nouvelles violences à l’approche de Noël suscitent la préoccupation et le trouble au sein de la communauté chrétienne indienne, alors qu’un groupe de chrétiens vient d’être attaqué par des militants hindouistes, au Rajasthan.

    Selon des informations recueillies par Fides, le 14 décembre, un groupe de quelques 30 militants hindouistes a attaqué un groupe de catholiques à Tikariya, village sis juste en dehors de la ville de Banswara, dans l’Etat du Rajasthan, frappant le Père Stefphan Rawat, les femmes et les autres membres du groupe. Selon le Président du Conseil global des chrétiens indiens (GCIC), Sajan K George, les catholiques, comme ils le font traditionnellement, parcouraient les rues du village en chantant des chants de Noël, en une mini procession ayant débuté à la fin de la Messe. Les extrémistes, armés de bâtons et de matraques, les ont rejoints et roués de coup avec violence, au mépris de la liberté de culte garantie par la Constitution.

    Parmi les autres récents actes de violence injustifiés, se trouve celui perpétré au début du mois de décembre sur une chrétienne de 55 ans, Samari Kasabi, habitante du village de Dokawaya, dans l’Etat de Chhattisgarh. Cette dernière a été tuée dans le cadre d’une attaque brutale ayant contraint d’autres chrétiens à se convertir à l’hindouisme par crainte d’être assassinés. Samari Kasabi a été dénudée, frappée à mort puis brûlée par ses voisins au cours d’une nuit de terreur. La foule de militants était à la recherche de son fils, Sukura, âgé de 35 ans, et de sa famille mais, ne les trouvant pas, elle a décidé de tuer Samari Kasabi. La police locale a arrêté le chef du village pendant deux jours avant de le relâcher sans même l’inculper. Par le passé, d’autres membres de cette même famille avaient été enlevés par les guérilleros maoïstes alors qu’ils priaient pour les malades et les nécessiteux dans leur village. Les membres de la famille racontent avoir été persécutés de manière répétée.

    Le Conseil global des chrétiens indiens (GCIC) documente actuellement une série d’incidents et de violences perpétrée sur des chrétiens en Inde, en particulier dans les Etats de Karnataka et de l’Orissa, justement à l’approche de Noël. C’est pourquoi il demande aux forces de sécurité de garantir la protection nécessaire afin que « la petite communauté chrétienne, par ailleurs vulnérable, puisse prier et célébrer en paix et dans la sécurité ce saint temps de Noël ».

    En Inde, les chrétiens représentent 2,5% de la population alors que 80% des 1,3 milliards d’habitants du pays se professent hindous. La conversion au Christianisme est expressément interdite par la loi dans cinq Etats de la fédération. Le gouvernement fédéral, guidé par le Bharatiya Janata Party (BJP), parti nationaliste hindou, est accusé de fermer un œil sur les attaques perpétrées à l’encontre des minorités religieuses dans le pays.

    Source: Agence Fides

  • Le pape a passé le cap des 80 ans : spéculations sur un possible départ à la retraite

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    Ce qu'un commentateur on ne peut plus bienveillant à l'égard du pape dit à ce propos : https://www.cath.ch/retraite-guette-desormais-pape-francois/

  • Le pape reçoit les évêques de la RD-Congo

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    Lu sur le site du journal « La Croix » :

    Congo.jpg« Le pape François reçoit lundi 19 décembre les évêques de République démocratique du Congo, alors que s’achève le mandat du président Joseph Kabila et que le pays est au bord de l’embrasement.

    À la veille de cette visite, le pape a une nouvelle fois appelé, à l’Angélus, au bon déroulement du dialogue politique pour éviter « tout type de violence ».

    Mgr Marcel Utembi Tapa, archevêque de Kisangani, président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), et Mgr Fridolin Ambongo Besungu, évêque de Bokungu Ikela, vice-président, doivent être reçus par le pape François lundi 19 décembre, jour de la fin du mandat de Joseph Kabila, date butoir d’un processus de négociation sous l’égide de l’épiscopat n’ayant pas abouti à un accord entre le président et l’opposition.

    À LIRE : Le message du pape aux catholiques de RD-Congo

    Alors que la situation est explosive en RD-Congo, la présidence de la Cenco compte sur un encouragement du pape pour parvenir à une solution politique à la crise.

    « Éviter tout type de violence »

    À la veille de cette échéance, depuis les fenêtres du Palais apostolique, le pape François a une nouvelle fois invité, lors de l’Angélus, les fidèles à prier pour que le dialogue en RD-Congo se déroule « avec sérénité pour éviter tout type de violence », « pour le bien de tout le pays ».

    L’Église catholique de RDC est très impliquée pour tenter de trouver une issue politique à la succession du président dont l’opposition craint qu’il cherche à se maintenir au pouvoir. La Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco) a ainsi présidé des négociations qu’elle a suspendues samedi soir, aucun progrès n’ayant été enregistré entre les différentes parties.

    > À LIRE : Flambée de colère et de violence en RD-Congo

    Ref. Le pape reçoit les évêques de RD-Congo

    En réalité la médiation de la CENCO (après celle de la CENI)  est embourbée et la bonne parole du pape ne suffira pas à la sortir du poto-poto : elle ajoute une pression à bien d’autres pour faire plier pacifiquement Joseph Kabila.  Au Congo, depuis l’indépendance immature octroyée dans des conditions irresponsables par la Belgique en 1960, la loi du plus fort a presque toujours prévalu sur celle de la déesse Demokarasi.

     Au Burundi voisin, protectorat belge jusqu’en 1962, c’est le président sortant Nkurunziza  qui est sorti vainqueur d’un affrontement similaire dont l’Eglise et l’ONU s’étaient mêlées sans succès. Reste que le Congo n’est pas le Burundi : c’est un immense territoire dont l’Etat peine à maîtriser les forces centrifuges lorsqu’il est déstabilisé pour de bonnes ou mauvaises raisons.    

    Comme l’a noté un jour un ancien d’Afrique, le professeur Jean-Claude Willame  (U.C.L.) : « eu égard aux désordres récurrents que suscitent les opérations électorales, en RDC comme dans bien d’autres États africains, on ne peut s’empêcher de s’interroger sur le bien-fondé non pas du principe de la représentation populaire mais de ses modalités. La représentation du « souverain primaire » ne passe pas forcément par le suffrage universel. Celui-ci n’est pas en soi une valeur démocratique comme en témoignent les « démocratures ». Il s’inscrit dans une histoire, celle des transformations économiques, sociales et culturelles relevant du temps long. En Europe le suffrage a longtemps été censitaire, ou indirect avant d’être universel et élargi – tardivement en France – aux femmes. En Afrique, le mimétisme constitutionnel post colonial, la « greffe de l’État » et de ses institutions calquées sur le modèle des anciennes métropoles n’ont tenu compte ni des spécificités des systèmes locaux de pouvoir, ni de la lenteur des maturations sociopolitiques. L’application des textes est trop souvent aveugle aux contextes. Au Congo, certains intellectuels préconisent des formules de représentation indirecte à différents échelons territoriaux du village jusqu’à l’Etat. Ils en attendent une plus grande proximité géographique et culturelle entre le corps social et ses représentants, et pour certains une reconnaissance des fondements ethniques de la société contrebalançant l’abstraction citoyenne. L’émancipation de l’Afrique passe par l’invention de modalités de gouvernement répondant mieux aux aspirations des peuples que la réplication formelle des modèles élaborés par les démocraties occidentales ».

    C’est vrai, mais plus simple à dire qu’à faire dans un pays qui, depuis 1960, s’est délité au fil des présidences ubuesques, de la corruption, de la mauvaise gouvernance et des guerres intestines en résonance avec les convoitises transfrontalières ou autres. Comme le note encore Jean-Claude Willame, les populations civiles, notamment de l'Est du pays qu’il a bien connu, ont payé la note au prix fort (trois millions de morts), sous les yeux des « faiseurs de paix » onusiens, belges ou autres, diversement motivés et généralement peu efficaces…

    JPSC