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La vérité scientifique sur les effets de la télévision
Avec "TV Lobotomie", Michel Desmurget signe un ouvrage pertinent, quoiqu'un peu terrifiant, sur les conséquences du petit écran sur notre système cognitif.
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Cracovie 2016: le pape remercie l’Eglise en Pologne pour son accueil chaleureux (source)
De retour de son voyage apostolique en Pologne, du 27 au 31 juillet 2016, à l’occasion des Journées mondiales de la jeunesse de Cracovie, le pape François a remercié les Polonais pour leur « accueil chaleureux ».

Dans deux messages adressés à Mgr Stanisław Gądecki, président de la Conférence épiscopale polonaise et au cardinal Stanisław Dziwisz, archevêque de Cracovie, le pape rend hommage à leur « foi forte » et à leur « espoir inébranlable » malgré « les difficultés et tragédies ».
Le pape François encourage aussi « à témoigner perpétuellement de la Miséricorde de Dieu », dans ces lettres rendues publiques le 22 août.
Message du pape François à l’épiscopat
Vénérable Frère
Archevêque Stanisław Gądecki
Archevêque de Poznań
Président de la Conférence épiscopale polonaise
De retour après mon voyage apostolique en Pologne, je tiens à renouveler l’expression de ma vive gratitude envers Toi-même, les évêques, les prêtres, les personnes consacrées ainsi que les fidèles laïcs, pour leur accueil chaleureux et pour l’engagement avec lequel a été préparé ma visite. Je suis profondément ému par votre foi forte, par l’espoir inébranlable que vous avez gardé malgré les difficultés et tragédies, et par l’amour ardent qui anime votre pérégrination humaine et chrétienne.
Il m’est précieux de me souvenir de manière particulière de la célébration de l’Eucharistie au sanctuaire de Częstochowa, pour le 1050e anniversaire du Baptême de la Pologne, ainsi que de l’émouvante halte priante dans le camp de concentration d’Auschwitz. Ce m’est une grande joie de revenir en pensée aux rencontres avec les jeunes provenant de diverses nations.
Je vous assure de ma prière, afin que l’Eglise en Pologne poursuive son chemin avec persévérance et courage, témoignant envers tous de l’amour miséricordieux du Seigneur. Quant à vous, priez pour moi. Je vous bénis de tout mon cœur.
Avec mes salutations fraternelles.
François
Vatican, le 3 aout 2016
Message du pape François à Mgr Dziwisz
A Son Eminence
le Cardinal Stanisław Dziwisz
Archevêque de Cracovie
De retour après ma visite pastorale à Cracovie, durant laquelle j’ai pu, avec joie, exprimer mon souvenir reconnaissant pour mon Vénéré Prédécesseur Saint Jean Paul II, vivre des instants de communion profonde avec Votre Communauté diocésaine et éprouver l’enthousiasme de foi d’une immense foule de jeunes provenant des différents continents, je tiens à exprimer, à Toi-même, aux prêtres, aux personnes consacrées et à toute la Communauté diocésaine, ma vive gratitude pour l’accueil cordial reçu dans Ta maison et pour les nombreuses bienveillances que l’on m’a accordées ainsi qu’à mes collaborateurs. Je garde toujours au cœur le souvenir des émouvantes célébrations liturgiques, caractérisées par une participation profonde et vivifiées par une foi ardente.
Je Te remercie, ainsi que le personnel de la Curie archiépiscopale, tous Tes collaborateurs et tous ceux qui ont travaillé pour assurer le bon déroulement de ces inoubliables journées de foi et de prière. Je suis également reconnaissant pour la profonde affection envers le Successeur de Pierre, exprimée par divers groupes ecclésiaux et civils, ainsi que par des fidèles particuliers : tout ceci est signe d’amour envers l’Eglise, avec un sentiment immortel et empli de vénération pour le Pape Jean Paul II.
Encourageant tout l’Archidiocèse de Cracovie à persister dans cette voie, à témoigner perpétuellement de la Miséricorde de Dieu, je prie le Seigneur, par l’intercession de Marie, de donner une abondance de dons et de grâces à Toi-même et à tous ceux qui sont confiés à Ta sollicitude pastorale, en particulier aux jeunes, durant leur croissance vers un attachement à l’Evangile toujours plus renforcé. Avec ces sentiments, et en vous demandant de prier à mon intention, je renouvelle encore à tous ma Bénédiction Apostolique.
Avec mes salutations fraternelles.
François
Vatican, le 3 aout 2016
De Marina Droujnina sur zenit.org :
Le Grand Ayatollah iranien salue les propos du pape sur l’islam
Une lettre au pape rapportée par Radio Vatican
Le Grand Ayatollah de Qom, en Iran, salue les « considérations » « sages et logiques » du pape François « sur l’islam qui dissocient la religion des actions inhumaines et des atrocités perpétrées » par des terroristes. Naser Makarem Shirazi a ainsi publié sur son site officiel une lettre adressée au pape, rapportée par Radio Vatican le 23 août 2016.
Le Grand Ayatollah qualifie d’ «admirables» les propos du pape qui a refusé d’identifier islam et terrorisme lors de la conférence de presse dans l’avion de retour des JMJ de Cracovie, le 31 juillet dernier.
Naser Makarem Shirazi déclare aussi que chaque leader religieux doit prendre une position « claire et forte » contre la violence « en particulier lorsque ces actes sont commis au nom de la religion ».
Il redit sa condamnation de l’assassinat du père Jacques Hamel, tué le 26 juillet, lors de la célébration de la messe dans l’église de Saint-Étienne-du-Rouvray en France, et affirme que la majorité des musulmans soutiennent cette condamnation.
Le Grand Ayatollah souligne que les groupes terroristes comme Daesh représentent « la pire crise de l’ère moderne ». « De tels actes barbares n’ont rien à voir avec les religions et leurs différentes écoles de pensée, insiste-t-il, mais sont plutôt le résultat d’une conception matérialiste de quelque superpuissance corrompue qui ne cherche rien d’autre que l’augmentation des richesses illicites. »
«Heureusement, poursuit Naser Makarem Shirazi, l’opinion publique prend de plus en plus conscience de ces groupes extrémistes et terroristes, et nous pouvons espérer que leurs actions prendront un jour fin.»
D'Anne Kurian sur zenit.org :
Benoît XVI évoque son pontificat, sa renonciation et ses relations avec son successeur
Dans un entretien, le pape émérite revient sur sa vie vécue « dans l’esprit d’obéissance »
Le pape émérite a accepté de répondre à un entretien pour l’ouvrage « Serviteur de Dieu et de l’humanité. La biographie de Benoît XVI » écrit par Elio Guerriero, qui sera publié en italien aux éditions Mondadori le 30 août 2016. Dans cet entretien – un fait rare depuis sa démission – publié en avant-première par le quotidien La Repubblica le 24 août, Benoît XVI évoque son pontificat, sa renonciation et ses relations avec son successeur.
Dans l’esprit d’obéissance
Celui qui s’est décrit dès son élection comme « humble serviteur dans la vigne du Seigneur », était « conscient de (ses) limites » mais convaincu « que l’Eglise est guidée par le Seigneur » : « J’ai accepté (l’élection à la papauté, ndlr) dans l’esprit d’obéissance, affirme-t-il, comme j’ai toujours cherché à le faire dans ma vie ».
Dans les difficultés « plus ou moins grandes du pontificat », raconte le pape allemand, « je me rendais compte que je ne pouvais pas faire seul tout ce que je devais faire et ainsi j’étais contraint à me remettre dans les mains de Dieu, à me confier à Jésus » et à « la Mère de Dieu, la mère de l’espérance qui était un soutien sûr ». Autres soutiens célestes de Benoît XVI : « mes compagnons de voyage d’une vie : saint Augustin et saint Bonaventure, mes maîtres de l’esprit, mais aussi saint Benoît dont la devise ‘nulla anteporre a Cristo’ (ne rien préférer au Christ) m’est devenue toujours plus familière et saint François, le pauvre d’Assise ».
« Chaque jour, se souvient-il, je recevais de nombreuses lettres non seulement des grands de la Terre, mais aussi de personnes humbles et simples » qui exprimaient leur proximité. Soutien qui a continué après sa renonciation : « Je ne peux qu’être reconnaissant au Seigneur et à tous ceux qui m’ont exprimé et me manifestent encore leur affection. »
Benoît XVI formule aussi une recommandation pour les « situations de crise » : « La meilleure attitude est de se mettre devant Dieu avec le désir de retrouver la foi pour pouvoir poursuivre sur le chemin de la vie. »
La renonciation, pour les JMJ
Le pape émérite explique aussi sa décision de renoncer au Siège de Pierre : « J’avais à cœur de mener à terme l’Année de la foi et d’écrire l’encyclique sur la foi qui devait conclure le parcours initié avec Deus caritas est. (…) En 2013, cependant, il y avait de nombreux engagements que je ne pensais plus pouvoir mener à terme. »
Il évoque en particulier la Journée mondiale de la jeunesse qui devait se dérouler à l’été 2013 à Rio de Janeiro au Brésil : « Après l’expérience du voyage au Mexique et à Cuba, je ne me sentais plus en mesure de réaliser un voyage si exigeant ». En effet, explique-t-il, « j’ai expérimenté (…) les limites de ma résistance physique. Je me suis rendu compte que je n’étais plus en mesure d’affronter à l’avenir des vols transocéaniques en raison du décalage horaire ».
Or pour les JMJ, souligne Benoît XVI, « la présence physique du pape était indispensable (…). Une circonstance pour laquelle la renonciation était pour moi un devoir ».
Quant au choix de rester au monastère Mater Ecclesiae dans les jardins du petit Etat, il rappelle que Jean-Paul II avait décidé que cette maison soit « un lieu de prière contemplative, comme une source d’eau vive au Vatican ». Puisque le triennat des Visitandines arrivait à son terme, il décida de s’y retirer « pour continuer à (sa) façon le service de la prière ».
Communion profonde avec François
Enfin, le pape émérite évoque ses relations avec son successeur, faisant état d’« un sentiment de communion profonde et d’amitié ». « L’obéissance à mon successeur n’a jamais été remise en question », ajoute-t-il.
« Au moment de son élection, confie Benoît XVI, j’éprouvai comme beaucoup un sentiment spontané de gratitude envers la Providence. Après deux pontifes provenant de l’Europe centrale, le Seigneur tournait pour ainsi dire le regard vers l’Eglise universelle et nous invitait à une communion plus large, plus catholique. »
« Personnellement, poursuit-il, je suis resté profondément touché, dès le premier moment, de l’extraordinaire disponibilité humaine du pape François à mon égard. Tout de suite après son élection il a cherché à me joindre au téléphone. N’ayant pas réussi, il me téléphona encore une fois immédiatement après la rencontre avec l’Eglise universelle depuis le balcon de Saint-Pierre et me parla avec une grande cordialité. »
Evoquant « un rapport magnifiquement paternel-fraternel », le pape émérite énumère les attentions du pape argentin pour lui : « Souvent m’arrivent ici des petits cadeaux, des lettres écrites personnellement. Avant d’entreprendre des grands voyages, le pape ne manque jamais de me rendre visite ». Benoît XVI, qui vit la « bienveillance humaine » du pape François comme « une grâce particulière de ce dernier stade de (sa) vie », assure de ses prières pour son successeur.
L’ouvrage Servitore di Dio e dell’umanità. La biografia di Benedetto XVI, d’Elio Guerriero, directeur de la revue théologique Communio, est aussi préfacé par le pape François. Ce dernier rend hommage au « courage » et à la « détermination » de Benoît XVI face aux situations difficiles.
D'Anne Kurian sur zenit.org :
Séisme en Italie: le pape consacre l’audience générale à la prière pour les victimes
Vive douleur du pape qui prie les mystères douloureux du chapelet avec la foule
De façon exceptionnelle, le pape François a laissé de côté sa catéchèse hebdomadaire pour dédier l’audience générale du mercredi à la prière pour les victimes du violent séisme qui a frappé le centre de l’Italie, le 24 août 2016. Exprimant sa « vive douleur », il a assuré que Dieu était « toujours bouleversé devant la souffrance humaine ».
A son arrivée place Saint-Pierre, le pape a, comme à son habitude, sillonné la foule en papamobile, bénissant de nombreux enfants. Puis, rejoignant le podium, visiblement très ému, il a expliqué aux pèlerins qu’il reportait sa catéchèse à la semaine suivante, pour prier les mystères douloureux du chapelet.
Le séisme de magnitude 6,2 a touché le centre de l’Italie – notamment la région de l’Ombrie – dans la nuit du 23 au 24 août, détruisant de nombreuses zones et faisant au moins 73 morts et 150 disparus, selon un bilan provisoire. La ville d’Amatrice, notamment, est en ruines et de nombreuses répliques ont continué à se faire sentir dans la journée.
« J’avais préparé la catéchèse d’aujourd’hui comme pour chaque mercredi de cette année de la miséricorde, sur le thème de la proximité de Jésus, a déclaré le pape François. Mais devant la nouvelle du tremblement de terre qui a touché le centre de l’Italie, détruisant des zones entières et faisant des morts et des blessés, je ne peux pas ne pas exprimer ma vive douleur et ma proximité, à toutes les personnes présentes sur les lieux touchés par les secousses, à toutes les personnes qui ont perdu un être cher et à celles qui sont encore bouleversées par la peur. »
« Entendre le maire d’Amatrice dire : ‘le village n’existe plus’ et savoir que parmi les morts, il y a aussi des enfants, me bouleverse complètement, a ajouté le pape. C’est pourquoi je veux assurer toutes ces personnes – des environs d’Accumoli, d’Amatrice et d’ailleurs, dans le Diocèse de Rieti et d’Ascoli Piceno et dans tout le Latium, dans l’Ombrie, dans les Marches -, de la prière et leur dire qu’elles sont assurées de la tendresse de toute l’Église qui, en ce moment souhaite vous étreindre de son amour maternel, et aussi de notre affection, ici, sur la place. »
Le pape a alors proposé à la foule de prier avec lui : « En remerciant tous les volontaires et les agents de la protection civile qui sont en train de secourir ces populations, je vous demande de vous unir à moi dans la prière afin que le Seigneur Jésus, qui est toujours bouleversé devant la souffrance humaine, console les cœurs affligés et leur donne la paix, par l’intercession de la Vierge Marie. Laissons-nous bouleverser avec Jésus. Nous renvoyons donc à la semaine prochaine la catéchèse de ce mercredi, et je vous invite à réciter avec moi les mystères douloureux du rosaire. »
Après la traduction de cette déclaration en diverses langues par ses collaborateurs, le pape a lui-même égrené les mystères du chapelet, avec les dizaines de milliers de personnes présentes, dans un grand recueillement.
En milieu de journée, le pape François a publié ce tweet en italien sur son compte @Pontifex : « J’exprime ma grande douleur et ma proximité à toutes les personnes présentes dans les lieux touchés par le tremblement de terre. »
L’évêque de Rieti, Mgr Domenico Pompili, a confié à l’agence Sir de la Conférence épiscopale italienne que le pape l’avait appelé à 7h du matin : « Il m’a informé qu’il avait eu connaissance du séisme à 4h15 du matin et qu’il avait célébré la messe en priant pour les personnes touchées. Il m’a invité à ne pas avoir peur, et m’a adressé des paroles de proximité et d’encouragement ». L’épicentre du séisme était à quelque 150 kilomètres au nord-est de Rome.
Hier, c’était le Christ de la rue des Charrons qui avait était décroché. Aujourd’hui, c’est le Christ de la rue Ma Campagne qui a été arraché, le socle en pierre datant de 1862 étant resté fixé au sol.



Par ailleurs, à l'église Sainte-Julienne, ce vendredi 19 août, les fabriciens ont constaté que de nouveaux actes de malveillance avaient occasionné des dégâts très importants à un grand vitrail du transept droit, relatant la vie de Julienne de Cornillon. Des jets de pierre ont détruit les vitrages de protection et brisé les vitraux eux-mêmes, y ouvrant de larges brèches. La réparation et la restauration de ces dommages devrait entraîner des coûts considérables que la Fabrique peut difficilement envisager. Cet acharnement contre l’église et son patrimoine est récurrent : il y a quelques mois, des jets de pierre avaient endommagé d’autres vitraux et contraint les fabriciens à faire placer des grillages de protection devant huit baies. Ce vandalisme porte des coups fatals à un remarquable ensemble de vitraux réputés pour être l’un des plus importants et des plus significatifs du patrimoine wallon pour la période néogothique, œuvre des maîtres-verriers Osterrath et Biolley.
Du Père Edouard-Marie Gallez sur le site EEChO :
Islamiser les enfants à l’école (publique ou pas) ?
Si la religion islamique est impliquée dans cette courte étude en rapport avec l’école et plus particulièrement en rapport avec les écoles catholiques, ce qui y est dit est de portée beaucoup plus large. La même question pourrait se poser théoriquement à propos de la religion des Mormons ou celle des Témoins de Jéhovah : l’école (catholique ou même publique) devrait-elle contribuer à transmettre leurs doctrines à leurs enfants respectifs ?
Ce que nous montrons ici, c’est que la société civile a le droit et le devoir de décourager – a fortiori de ne pas encourager – ce qui contrevient au bien commun ou qui est en opposition formelle avec la raison. La religion islamique y contrevient de multiples manières, notamment, en Occident, par un esprit de provocation suscitant clairement la violence parmi les jeunes.
Se vouloir en opposition à ce que vit la société peut s’avérer légitime (et on aimerait que ce soit l’attitude de la majorité de ceux qui se disent chrétiens), mais la provocation, le chantage et la coercition (ou pire encore) ne sont jamais des moyens légitimes.
En ce sens, la religion islamique avec ses pratiques ne peut pas revendiquer la place du christianisme dans l’espace public : elle ne peut bénéficier que des droits privés liés à la vie privée de ses adeptes, non des droits publics.
Par ailleurs, les buts mêmes que poursuit la religion islamique sont-ils légitimes ? Cette question sort évidemment de la compétence de la société civile. Elle est de nature idéologico-eschatologique. Elle est du ressort des chrétiens. Si l’islam n’est qu’un sous-produit dérivé du christianisme, les chrétiens doivent aider les musulmans à le mettre en question (ce que beaucoup font déjà dans les pays musulmans, mais pas en Europe) : autrement, l’amour qu’ils diraient avoir pour eux ne serait qu’un vaste mensonge. Mais ceci est une autre question.
Ainsi, d'après Het Belang van Limburg, "de plus en plus de familles choisissent des funérailles en dehors de l'église".
Les funérailles ont de plus en plus lieu à l'extérieur de l'église, notamment dans les espaces privés des funerariums. En Flandre, plus de la moitié des funérailles se tiennent dans des salles de ce type et cette tendance va en augmentant, d'après Johan Dexters, président de Funebra, l'association royale pour les directeurs d'entreprises de pompes funèbres. Il y a une tendance flamande à choisir le plus souvent un lieu de célébration privé pour organiser des funérailles plus intimes. Il y aurait plusieurs raisons à cela : la fermeture d'églises de plus en plus nombreuses, et en lien avec cela moins de services offerts par l'Eglise. Il faut aussi prendre en compte le fait que l'on fait de plus en plus appel à des laïcs et aux diacres pour la prise en charge des funérailles; les gens en concluent rapidement qu'il y a peu de différence entre une célébration à l'église ou en privé. De plus, les prêtres apparaissent souvent comme moins indulgents et moins disposés à accepter des présentations PowerPoint et autres. Et surtout, les pasteurs âgés restent fermement attachés aux règles liturgiques de base.
De "La Lettre de Paix liturgique" 557 du 19 Août 2016 :
CARDINAL SARAH (4) : COMMENT AVANCER VERS UNE MISE EN ŒUVRE AUTHENTIQUE DE SACROSANCTUM CONCILIUM DANS LE CONTEXTE ACTUEL ?
Voici l'avant-dernière partie de l'allocution prononcée le 5 juillet 2016 par le cardinal Robert Sarah, Préfet de la Congrégation du culte divin et de la discipline des sacrements, lors des journées Sacra Liturgia 2016. Cette lettre et la suivante rapportent les propositions concrètes faites par le ministre de la liturgie du pape François pour « une authentique mise en œuvre de Sacrosanctum Concilium ».
Le cardinal continue en fait d’interpréter la constitution conciliaire selon une « herméneutique de continuité », en allant vraiment très loin en ce sens. Par exemple :
- en expliquant que l’apprentissage de la forme extraordinaire devrait être une partie importante de la formation liturgique du clergé, puisque cette forme donne accès à la tradition liturgique latine ;
- en infléchissant la participation active des fidèles vers la piété intérieure plutôt que dans « le bruyant et dangereux activisme liturgique », dans la droite ligne de Benoît XVI ;
- en revenant très clairement sur le thème de la révision de certaines réformes trop conformes à l’esprit du temps : « Je ne pense pas qu’on puisse disqualifier la possibilité ou l’opportunité d’une réforme officielle de la réforme liturgique » ;
- en posant la question du caractère convenable des immenses concélébrations (il pense aux concélébrations présidées par le Pape, où l’on voit, dit-il des concélébrants sortir leurs téléphones portables ou leurs appareils photographiques).
Ces propositions ont suscité à la fois l'enthousiasme des participants à la conférence (nous y étions !) comme de nombreux prêtres sur les réseaux sociaux, mais aussi une réaction virulente de la part des derniers dinosaures modernistes.
Le cardinal Sarah en compagnie du Pape François lors de la présentation de la Bible africaine.
"À la lumière des souhaits fondamentaux des Pères du Concile et des différentes situations que nous avons vu apparaître après le Concile, j’aimerais présenter quelques considérations pratiques quant à la façon de mettre en œuvre Sacrosanctum Concilium plus fidèlement dans le contexte actuel. Quand bien même je suis à la tête de la Congrégation pour le Culte divin et la Discipline des sacrements, je le fais en toute humilité, comme prêtre et comme évêque, dans l’espoir qu’elles susciteront des études et des réflexions mûres ainsi que de bonnes pratiques liturgiques partout dans l'Église.
Lu sur le site du Journal international de Médecine :
Euthanasie : voir Bruxelles et mourir
Bruxelles, le vendredi 19 août 2016 - En 2015, en Belgique, on a totalisé 2 021 déclarations d’euthanasie selon la commission compétente.
Ces statistiques ne permettent pas de connaître la nationalité des malades, mais le phénomène du "tourisme" de l’euthanasie serait en forte croissance, principalement en provenance de France. Ainsi certains hôpitaux bruxellois, comme l’Institut de cancérologie Jules Bordet estiment qu’entre 10 et 30 % des patients qui y sont euthanasiés sont français.
« 1/3 de mes patients sont français »
Dominique Lossignol, chef de clinique dans le service des soins palliatifs de l’institut Bordet explique aux journalistes du quotidien bruxellois La Capitale : « lors de ma consultation du vendredi matin, il arrive qu’un tiers de mes patients soient français ! Sur l’année, une quarantaine de Français viennent consulter pour euthanasie, sur un total de 130 patients ».
Ce « tourisme médical » agace d’ailleurs de plus en plus outre Quiévrain, ainsi du docteur Morret-Rauis, oncologue à l’hôpital Brugmann de Bruxelles : « la Belgique n’est pas là pour euthanasier la moitié de la planète ! ». D’ailleurs, depuis le mois de mars, dans ce centre hospitalier on refuse désormais d’accueillir des citoyens français, pour ce motif. « Certains membres du personnel en ont eu marre que l’on considère leur hôpital comme "la bonne adresse". Parfois, les gens appelaient et disaient : allô, l’unité euthanasie ? Ça n’a pas plu à tout le monde » rapporte le journaliste de La Capitale qui a réalisé cette enquête.
Au cabinet de la ministre de la Santé, Maggie De Block il est juste évoqué « un nombre faible d’euthanasies effectivement pratiquées sur des patients étrangers » sans que soit donné de chiffres précis.
La Belgique plutôt que la Suisse
Si la Suisse, qui autorise le suicide assisté, est aussi le théâtre de ce tourisme de la mort, le docteur Morret-Rauis explique pourquoi elle est beaucoup moins prisée que la Belgique par les malades français : « En Suisse, le suicide assisté se fait souvent dans des maisons privées, qui demandent entre 3 000 et 4 000 euros » alors qu’ici « cela coûte 3 jours d’hospitalisation, les consultations et 29 euros de médicaments ».
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PROCHAIN FORUM à TOULON samedi 8 et dimanche 9 octobre 2016Annoncer l'Évangile aux musulmansDans l'unité avec nos frères protestants
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Pour « Famille chrétienne », Jean-Marie Dumont a interviewé Dom Samuel fondateur de la trappe de Novy Dvur en Tchéquie :

EXCLUSIF MAG - Dom Samuel, entré au monastère de Sept-Fons en 1983, a été l’un des fondateurs de l’abbaye de Novy Dvur, en République tchèque. Il vient de publier Comme un feu dévorant. Nous l’avons interrogé lors de son récent passage en France.
Comment se porte la trappe que vous avez contribué à fonder il y a quinze ans en République tchèque ?
La fondation est devenue prieuré, puis abbaye. Des jeunes nous ont rejoints. Certains d’entre eux sont des convertis. Ils viennent de République tchèque, Slovaquie, Croatie, Slovénie, Pologne, Hongrie… Des pays qui sont parfois considérés avec une pointe de condescendance par l’Europe de l’Ouest, mais qui ont conservé certaines valeurs, fondements d’une société équilibrée, contestées pourtant dans la partie occidentale de l’Europe.
La République tchèque est très déchristianisée…
Deux personnes m’ont dit ce matin : « Vous venez du pays le plus déchristianisé d’Europe. » J’ai répondu : « Oui, mais après la France ! » C’était une sorte de provocation… Les catholiques, en République tchèque, sont une minorité, mais une minorité vivante.
Dans le diocèse de Plzen, où nous sommes installés, il y a soixante-dix prêtres, dont la moyenne d’âge n’atteint pas 50 ans. Dans les pays slaves, la vie chrétienne est vivante et la société bienveillante à son égard, sans cette impression de découragement qu’on perçoit quelquefois dans l’Hexagone. Il ne faut pas idéaliser. Dans l’Église en France, il y a aussi de la vitalité. Mais vu de loin, on a l’impression d’un pays qui s’essouffle. Je n’ai pas cette impression en Europe centrale.
Ce relatif « succès » de votre monastère a-t-il un lien avec les persécutions de l’époque communiste ?
Le succès n’est pas une notion chrétienne. La vie du Seigneur fut-elle un succès ? Ce qui est vrai, ce que je crois profondément, c’est que Dieu continue à appeler des garçons et des filles à Le servir, dans l’Église. Si nous avons réussi à enraciner la communauté de Novy Dvur en République tchèque, si certains des jeunes que Dieu appelait ont accepté leur vocation et persévèrent, c’est d’abord parce que nous avions derrière nous l’expérience vivante de Sept-Fons. Et parce que nous avons essayé – très pauvrement et avec des échecs – de mettre en œuvre une pédagogie qui permette à des jeunes, inscrits dans la culture contemporaine, de prendre le temps de comprendre le sens de leur vocation, afin de l’accepter et d’y répondre.