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Actualité - Page 1099

  • Virus Zika et risques de microcéphalie : "Women on Waves" en campagne

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    Lu sur le blog de Jeanne Smits :

    Avortements chimiques clandestins gratuits pour les mères porteuses du virus Zika : “Women on Waves” mobilise

    L’ONG néerlandaise Women on Waves, qui s’est fait une spécialité de fournir des pilules abortives en mouillant son bateau dans les eaux internationales au large des pays où l’avortement reste illégal, se mobilise pour venir en « aide » aux femmes latino-américaines infectées par le virus Zika. La maladie transmise par le moustique porteur du virus est soupçonnée de provoquer la microcéphalie chez les femmes enceintes et les autorités sanitaires de plusieurs pays, comme El Salvador, l’Equateur et la Colombie, ont recommandé de remettre à plus tard tout projet de grossesse alors que l’épidémie se répand. L’OMS a renforcé la panique en annonçant la probable infection de quelque 4 millions de personnes à travers le continent américain. Alors ? Avortements chimiques gratuits pour tout le monde !

    Women on Waves vient en effet d’annoncer son intention d’acheminer des pilules abortives vers la Colombie, la Bolivie, le Chili, la Guadeloupe, le Paraguay, le Venezuela, l’Argentine, le Suriname, le Guatemala, le Honduras, El Salvador, Panama, Haïti et la République Dominicaine : les femmes peuvent s’inscrire en ligne pour une consultation virtuelle pour demander les « médicaments » (ce que le Pr Lejeune appelait le « pesticide anti-humain »).

    Le virus Zika semble associé à la microcéphalie

    Dans ces pays, les femmes sont encouragées à se protéger des piqûres de moustiques et à éviter la conception. Mais les insecticides coûtent cher, la contraception n’est pas accessible à toutes et l’avortement est la plupart du temps interdit, regrette Women on Waves. Au lieu de distribuer des répulsifs à insectes et des moustiquaires, au lieu de souligner que le lien entre microcéphalie et Zika n’est pas établi avec certitude, au lieu de tenir compte qu’il y a quelque chose de pire que d’avoir un enfant microcéphale – c’est de le tuer – les féministes du groupe néerlandais préfèrent promouvoir l’avortement. Leur objectif premier.

    D’ailleurs elles soulignent bien le problème supplémentaire que représentent les convictions catholiques dans ces pays. Debora Diniz, qui a introduit un recours au Brésil pour demander la légalité de l’avortement en cas de microcéphalie du fœtus, a déclaré à Reuters : « Nous aurons bientôt une génération de femmes pauvres dont le destin sera de prendre soin à plein temps d’enfants extrêmement dépendants. »

    “Women on Waves” procure des avortements chimiques clandestins

    Les femmes, regrette Women on Waves, ont du mal à savoir si elles ont été infectées par le virus Zika qui le plus souvent ne provoque pas de symptômes visibles (dans 80 % des cas). Les tests coûtent cher – plus de 200 euros – et ne permettent pas de dépister le virus au-delà de la première semaine d’infection. « Les femmes sont obligées d’attendre une échographie pour savoir si leur bébé est atteint de microcéphalie »…

    Leur seule solution, à ce moment-là, affirme Women on Waves, sera de se procurer un avortement clandestins, et dangereux.

    L’idée est donc de donner des abortifs chimiques aux femmes malgré leur illégalité.

    Avortements gratuits pour tous en Amérique latine ?

    Sachant que l’avortement chimique est en principe limité au début de la grossesse – 7 semaines de gestation en milieu hospitalier, en France, au-delà c’est considéré comme trop dangereux – qui sont donc les femmes visées ? Women on Waves va un peu plus loin, et recommande l’avortement chimique jusqu’à 12 semaines de grossesse.

    Quoi qu’il en soit, la microcéphalie n’est en principe pas dépistée avant 32 semaines. Les femmes sont invitées à réclamer des pilules abortives si elles n’ont pas passé le cap des 9 semaines, pour laisser le temps de l’acheminement des comprimés.

    Autrement dit, l’ONG Women on Waves est en train de recommander à toutes les femmes enceintes d’un grand nombre de pays latino-américains de se fournir auprès d’elle pour pratiquer des avortements médicamenteux… préventifs. Sans même savoir si le bébé attendu est atteint.

    Voilà qui prend des allures génocidaires.

    Lire également le témoignage d'une jeune femme microcéphale : http://leblogdejeannesmits.blogspot.be/2016/02/le-virus-zika-justifie-lavortement-mais.html

  • Le pape François éprouverait de la sympathie pour la Fraternité Saint-PieX

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    Lu sur "le Salon Beige" :

    Selon Mgr Fellay, le pape François éprouve de la sympathie à l'égard de la FSSPX

    Extraits d'une conférence de Mgr Fellay prononcée aux Etats-Unis à l’occasion de la Marche pour la vie de Washington le 21 janvier 2016:

    Sur la situation actuelle de l'Eglise après le synode sur la famille :

    "Il y a un mot qui résume bien la situation de l’Eglise, c’est celui de confusion. Et le dernier synode sur la famille a été l’expression de cette confusion. Ce qui s’est passé autour du document final du synode est tout à fait caractéristique (…) Cela a abouti à un texte ambigu et au bout du compte, on ne sait pas quoi faire, quoi penser. Je crois que nous n’avons jamais été à ce degré de confusion dans l’Eglise. Plusieurs évêques progressistes ont exprimé des choses invraisemblables sur des notions fondamentales de morale, et ils n’ont pas du tout été repris par l’autorité qui les a laissé faire. A côté de cela, il y a des cardinaux, des évêques qui se sont dressés contre eux, ouvertement, publiquement. Cela aussi, c’est nouveau. Et nous pouvons nourrir l’espoir que c’est le début d’une vraie réaction, – mais il est grand temps ! »

    Cette situation me rappelle le message de La Salette. La Très Sainte Vierge Marie a annoncé des temps difficiles pour l’Eglise : des évêques contre des évêques, des cardinaux contre des cardinaux. Et si vous regardez l’histoire de l’Eglise, jusqu’à maintenant, vous ne trouvez pas de pareille situation. C’est vraiment tragique. Comment les fidèles peuvent-ils s’y retrouver ? Et même si aujourd’hui, le Saint Père venait à publier un document clair et précis, ce serait trop tard. Le mal est fait. Quand quelque chose est cassé, pour le réparer, cela demande beaucoup plus d’effort. C’est la situation dans laquelle nous nous trouvons aujourd’hui"

    Sur une éventuelle régularisation de la FSSPX :

    "Il n’y a absolument aucun doute que le pape est personnellement impliqué dans notre dossier. Il nous connaît très bien et la façon dont il se comporte nous oblige à penser qu’il éprouve de la sympathie à notre égard… Cela peut sembler contradictoire ! Personnellement, je pensais vraiment que nous allions de nouveau être condamnés par Rome, mais c’est le contraire qui arrive (...)

    Il nous connaît depuis l’Argentine. Nous avons été en relation avec lui car nous avions des soucis administratifs. En Argentine, un concordat permet aux prêtres étrangers d’obtenir un permis de séjour à la condition que l’évêque du lieu l’accepte. Ce qui est, en soi, tout à fait normal. Évidemment, nous avions un problème avec un évêque local qui ne voulait pas de notre présence. Nous aurions pu demander une reconnaissance directement à l’Etat argentin, mais il en était hors de question : nous sommes catholiques et nous ne voulions pas être traités comme une secte.Alors, le supérieur de district d’Amérique du Sud a rencontré le cardinal Bergoglio pour lui exposer le problème. Sa réponse a été très claire : ‘vous êtes catholiques, c’est évident, vous n’êtes pas schismatiques ; je vais vous aider.’ Et il l’a fait ! Il a pris contact avec Rome, il a écrit une lettre en notre faveur au gouvernement qui, dans le même temps, recevait une missive de la nonciature disant exactement le contraire ! Et nous étions dans cette situation lorsqu’il a été élu pape (...)

    Il dit souvent publiquement qu’il ne faut pas se renfermer sur soi, qu’il ne faut pas rester entre nous mais prendre soin de ‘la périphérie’, etc. Et il voit que c’est exactement ce que nous faisons. Nous allons chercher les âmes là où elles se trouvent, nous essayons de les aider, et je suis à peu près sûr que le pape voit tout cela et qu’il en est satisfait. Peut-être qu’il n’est pas content de tout ce que nous faisons, mais de cet aspect-là, oui (...)

    Parfois, en l’observant, nous sommes perdus. Personnellement, je n’ai pas toutes les réponses, j’observe juste les éléments de sa personnalité. Il est inclassable, il est impossible de le placer dans une catégorie, il est tellement imprévisible. Mais, au bout du compte, en tant que pape, il a personnellement réglé notre situation en Argentine. La Fraternité Saint-Pie X a une relation étroite avec lui, un accès direct à lui, ce qui peut sembler fou dans la situation actuelle.

    Il est impossible de vous dire ce qui va se passer demain. Est-ce que nous allons être reconnus ? Sincèrement, je n’en ai aucune idée. Pourquoi ? A cause de la situation de l’Eglise ! A Rome même, certains veulent notre mort. Ils veulent que nous soyons condamnés ! Qui va l’emporter ? Le pape ou les autres ? Je suis navré de vous dire que je ne sais pas. Mais nous n’allons pas être paralysés par cette situation. Nous savons ce que nous avons à faire, alors nous continuons. Nous admettons que si certains éléments étaient acquis, comme la régularisation canonique, ce serait mieux. Il y a des discussions, il y a eu de nouvelles propositions, mais nous savons que nous avons des ennemis au sein du Vatican. Ce n’est pas nouveau."

  • Belgique francophone : un seul maître à penser pour les professeurs de religion catholique ?

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    Lu sur la newsletter « Infor-Profs »  :  

    " A l'heure où se prépare un nouveau cours d'Education à la Philosophie et à la Citoyenneté, les maîtres et professeurs de religion catholique du diocèse de Liège s'interrogent légitimement sur la place des religions dans la société et sur le dialogue entre celles et ceux qui partagent des visions différentes du monde et de l'engagement public.

    Une assemblée générale extraordinaire  des Maîtres et Professeurs de Religion du diocèse de Liège, tous réseaux et niveaux confondus, se tiendra le mercredi 3 février 2016 à la Maison diocésaine, Boulevard d'Avroy 17.

    Le Professeur et Abbé Gabriel Ringlet, un Liégeois bien connu pour ses engagements dans les débats de société, pour son souci constant du dialogue et pour la qualité de ses prises de parole sera l'invité de marque de cette assemblée."

    Après l'échange sur l’euthanasie à l’évêché, il y a quelques semaines, voici donc à nouveau une conférence de l’abbé Ringlet, l’incontournable maître à penser de « nos milieux » : c’est intitulé, cette fois-ci, « dialogue entre religions et laïcité ».  

    Vous avez dit pluralisme ?

    Pour permettre aux maîtres de religion liégeois de consulter d’autres référents possibles, Belgicatho leur suggère l’excellent ouvrage du Père Xavier Dijon "La religion et la raison Normes démocratiques et traditions religieuses", qui vient de paraître aux éditions du Cerf ou la conférence du Professeur Louis-Léon Christians,titulaire de la Chaire de Droit des Religions à l’UCL. invité de Pax Christi sur le thème « Neutralité belge, miroir de laïcité" .

    Et s’ils veulent vraiment sortir du milieu clérical pour réfléchir sur la place des religions dans la société belge, les candidats au recyclage peuvent aussi lire ici le texte de la conférence que le professeur Delpérée a donnée a l’Université de Liège sur  le thème « neutralité ou pluralisme dans l'espace public ». C’était à l’invitation de l’Union des étudiants catholiques, qui en a même tiré ce compendium pour les lecteurs pressés :  

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  • Grande-Bretagne : feu vert aux bébés à la carte et à l'eugénisme

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    De la synthèse de presse bioéthique de genethique.org :

    DES SCIENTIFIQUES BRITANNIQUES AUTORISÉS À MANIPULER GÉNÉTIQUEMENT DES EMBRYONS HUMAINS

    La Human Fertilisation and Embryology Authority (HFEA) vient d’autoriser les scientifiques du Francis Crick Institute in London  à modifier génétiquement des embryons humains avec la technique CRISPR Cas9. Les scientifiques avaient déposé leur demande en septembre (cf. La Grande Bretagne autorisera-t-elle la manipulation génétique d’embryons ?), et la HFEA s’était réunie mi janvier (cf. Vers la création d'embryons humains génétiquement modifiés ?).

    Cette décision est la première autorisation officielle depuis l’annonce de chercheurs chinois en avril (cf. Manipulation génétique sur l'embryon : une transgression inquiétante). L’équipe du docteur Kathy Niakan débutera ses « expériences controversée » au mois de mars. Elle mènera ses recherches sur 30 embryons provenant de clinique d’AMP, et souhaite désactiver des gènes pour« voir si cela entrave le développement », dans le but de repérer ensuite les « meilleurs embryons » à implanter suite à une FIV. Les embryons génétiquement modifiés « ne pourront être implantés » en vue d’une grossesse.

    L’autorisation de la HFEA inclut une évaluation éthique des travaux. Le feu vert de la HFEA est fortement critiqué, car il « ouvre la porte aux bébés à la carte », et à l’« eugénisme ».

  • Annulation du salon GPA Babybloom et manifestation devant l’hôpital Saint-Pierre samedi 30

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    Sur le site d'Action pour la Famille :

    Annulation du salon GPA Babybloom et manif devant l’hôpital S. Pierre samedi 30

    Suite à l’appel de l’Initiative citoyenne pour l’abolition de la GPA, l’organisation américaine Baby Bloom a été forcée d’annuler le salon de vente d’enfants nés par GPA (voir Le Vif) qui devait se tenir à l’hôtel Saint-Géry à Bruxelles.

    Le samedi 30 après-midi, deux jours de mobilisation ont suffi pour rassembler une cinquantaine de manifestants devant l’hôpital Saint Pierre, rue Haute, où se pratiquent des GPA soi-disant « altruistes ». Rappelons qu’il ne peut y avoir de GPA « altruiste » ou « éthique » puisque la mère porteuse reçoit des « dédommagements » et que les médecins, avocats, psychologues etc. qui accompagnent le processus reçoivent évidemment des salaires…

    André du Bus – député bruxellois (CdH) – était présent à cette manifestation pleinement soutenue par Action pour la famille-Actie gezin.

    IMG_20160130_231718.jpgIMG_20160130_231731.jpgUn encadrement légal de la GPA en Belgique ne résoudra pas le problème soulevé par les enfants achetés par GPA à l’étranger et ramenés en Belgique par leurs commanditaires. Il y aura toujours des parents d’intention qui trouveront plus facile ou moins cher d’avoir recours à une mère porteuse indienne, par exemple. Une fois le principe de la GPA rendu légal en Belgique, le nombre des enfants nés par GPA à l’étranger augmentera nécessairement. C’est ce que l’on constate en Angleterre où la GPA est autorisée.

    La solution est d’interdire légalement la gestation pour autrui et d’imposer des amendes pesantes et dissuasives aux personnes qui enfreindraient la loi. Il reviendra aux tribunaux de rendre des jugements au cas par cas en tenant toujours compte de l’intérêt supérieur de l’enfant. Si l’enfant n’a aucun lien génétique avec son ou ses commanditaires, on peut envisager de le confier pour adoption à d’autres personnes. Une telle décision serait dure en effet, mais son pouvoir dissuasif serait tel qu’elle ne devrait être prise qu’une seule fois. L’objectif poursuivi n’est-il pas d’empêcher le trafic d’enfants et l’exploitation des femmes, dans l’intérêt de tous ?

    Lire également : http://genethique.org/fr/forum-europeen-de-bioethique-la-pma-un-acharnement-procreatif-64847.html#.Vq9fa_nhC00

  • Bioéthique : le pape rappelle que l'embryon n'est pas un matériau jetable

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    De l'agence de presse i.media :
     
    Bioéthique : le pape François assure que l’embryon n’est pas “un matériau jetable“

    Une fois encore, le pape François a dénoncé la “culture du déchet“ en recevant en audience au Vatican les membres du Comité national de bioéthique italien, le 28 janvier 2016. S’il a rappelé que l’Eglise catholique faisait confiance à leur “maturité civile responsable“ en matière de bioéthique sans revendiquer d’espace privilégié en ce domaine, il a appelé à ne pas “traiter les embryons humains comme un matériau jetable“, ni même les personnes malades et âgées.

    Lors de cette rencontre, le pape a invité la trentaine de membres du comité italien de bioéthique à “une analyse interdisciplinaire des causes de la dégradation de l’environnement“, ainsi qu’à chercher “une harmonisation des standards et des règles des activités biologiques et médicales“ à l’échelle mondiale, en reconnaissant “les valeurs et les droits fondamentaux“.

    Le pape François a également souhaité aborder “la question du handicap et de la marginalisation des sujets vulnérables, dans une société qui tend à la compétition, à l’accélération du progrès“. Il convient, a alors soutenu le pape, de relever “le défi de contrecarrer la culture du déchet, qui a de nombreuses expressions, parmi lesquelles celle de traiter les embryons humains comme un matériau jetable, de même que les personnes malades et âgées qui se rapprochent de la mort“.

    “Tous savent à quel point l’Eglise est sensible aux questions éthiques, a relevé le pape, mais peut-être n’est-il pas clair aux yeux de tous qu’elle ne revendique aucun espace privilégié dans ce domaine“. “Plus encore, a-t-il ajouté, elle est satisfaite lorsque la conscience civile, à tous les niveaux, est en mesure de réfléchir, de discerner et d’œuvrer sur la base d’une raison libre et ouverte, et des valeurs constitutives de l’homme et de la société“. “De fait, a conclu le pape, cette maturité civile responsable est le signe que le semence de l’Evangile - révélée et confiée, celle-ci, à l’Eglise - a porté du fruit“.

  • Jésus et l'islam ou quand le voile se déchire

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    D'Odon Lafontaine sur le site d'EEChO :

    Islamologie : le voile se déchire

     

    Jésus et l'islam

    La série documentaire Jésus et l’islam de Jérôme Prieur et Gérard Mordillat sur la chaîne Arte a rencontré un franc succès d’audience.  Cette série présente en sept épisodes d’une heure chacun environ les analyses d’une vingtaine d’islamologues appelés à présenter leurs points de vue sur les origines historiques de l’islam, l’angle proposé de la place de Jésus dans l’islam ne constituant en fait qu’un alibi et une accroche marketing (on peut revoir ces émissions sur le web). L’association EEChO était représentée, parmi ces chercheurs de toutes origines et obédiences, en la personne de François-Xavier Pons, qui portait nos analyses. Les réalisateurs n’ont retenu de son propos que quelques minutes. Ce qui nous amène à formuler dès maintenant certaines réserves sur cette série, émises en quelque sorte « de l’intérieur », pour mieux pouvoir en tirer les enseignements par la suite.

    Un format douteux

    Son format tout d’abord, suscite des interrogations : la série est réalisée à partir de la succession d’interventions, apparemment « brutes de décoffrage », de spécialistes et chercheurs filmés en plan rapproché. Fait rare et appréciable, c’est leur parole qui est (ou semble) mise en valeur, les différentes interventions étant entrecoupées du discours d’une « voix off ». Un discours global est ainsi déroulé, au fil des affirmations des uns et des autres, par delà leurs contradictions éventuelles que cette « voix off » vient plus ou moins démêler. Et voilà où le bât blesse : nous ne pouvons savoir réellement quel est le point de vue des intervenants. Nous ignorons les questions que leur ont posées les réalisateurs et auxquelles ils répondent. Les artifices du montage, des coupes, du séquencement des interventions donnant l’illusion que les chercheurs se répondraient l’un l’autre, permettent ainsi aux réalisateurs de leur faire épouser habilement leur propre parti-pris, parfois au mépris de tout souci de vérité ou de la plus élémentaire déontologie journalistique. On se souvient en effet du véritable travail de propagande antichrétienne qu’ils avaient réalisé précédemment avec leurs séries Corpus Christi (1996-1997), L’Origine du christianisme (2000) et l’Apocalypse(2008) en usant exactement des mêmes méthodes. EEChO n’existait pas encore, et nous ne pouvions donc alors réfuter leurs mensonges. D’autres s’en sont heureusement chargés, avec un certain brio. Nos travaux sur l’histoire des Apôtres et du christianisme des origines ont depuis apporté les éclairages nécessaires.

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  • Les négociations entre Rome et Pékin piétinent-elles ?

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    Enjeu : un accord avec les autorités communistes sur le processus de nomination des évêques chinois et le transfert de l’ambassade de Chine de Taïpeh (île de Taïwan)  à Pekin . Le pape François  et son secrétaire d’Etat , le cardinal Parolin, s’y emploient sans qu’on sache s’ils pourront conclure prochainement leur négociation par une visite  pontificale au pays du dragon rouge. Lu sur Eglises d’Asie,  le site des missions étrangères de Paris :  

    « Le nouvel ambassadeur de la République de Chine (Taiwan) près le Saint-Siège l’affirme : les négociations entre Rome et Pékin piétinent. En poste depuis décembre dernier, Matthew S. Lee a remis ses lettres de créances au pape François ce 23 janvier et il a confié peu après à Ucanews, agence catholique d’information, que les responsables qu’il avait vus à cette occasion au Vatican lui avait confié qu’il « n’y avait pas d’avancée particulière » entre Rome et Pékin.

    L’ambassadeur taiwanais n’a pas été beaucoup plus explicite. Il s’est contenté de préciser que la mise en place de bonnes relations entre la Chine populaire et le Saint-Siège « serait une bonne nouvelle pour l’Eglise universelle » pour autant que cela « ne vienne pas enfreindre la doctrine et l’orthodoxie catholiques » et que cela « puisse contribuer à promouvoir la liberté religieuse et la défense des droits de l’homme ».

    L’affirmation de l’ambassadeur Lee ne manque pas d’intriguer. En effet, même si Pékin et le Saint-Siège se gardent de toute déclaration officielle, les deux parties négocient. Quelque temps après l’élection du cardinal Bergoglio sur le trône de Pierre en mars 2013, les contacts entre la Chine et Rome avaient repris et, en juin 2014, une délégation de responsables chinois se rendait dans la Ville éternelle pour rencontrer de hauts responsables de l’Eglise catholique. En octobre 2015, c’était au tour d’une délégation vaticane de faire le voyage de Pékin et le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège, déclarait peu après que cette rencontre avait été « très positive » et faisait partie d’« un processus devant aboutir à un accord, comme espéré ». Enfin, selon nos informations, une délégation de Pékin est actuellement présente à Rome, sa présence constituant donc une troisième étape des négociations en cours entre les deux parties.

    Comment expliquer alors les déclarations de l’ambassadeur Lee quant à la non-progression des négociations et le fait qu’à l’évidence, Rome et Pékin continuent de se voir ? Il semblerait qu’il n’y ait pas d’opposition entre les deux parties de cette question.

    En effet, si Taiwan entretient des relations diplomatiques avec le Saint-Siège, c’est parce qu’au nom de la théorie de l’unité de la Chine, tant Taipei que Pékin refusent qu’un Etat tiers entretienne des relations diplomatiques avec l’une et l’autre Chine (la République de Chine et la République populaire de Chine). Aujourd’hui très isolées sur la scène internationale (Taipei entretient des relations diplomatiques avec seulement 21 Etats + le Saint-Siège, et son ambassade près le Saint-Siège est son unique représentation diplomatique en Europe), les autorités taiwanaises savent pertinemment que le jour où Pékin et le Saint-Siège parviendront à un accord sur leurs relations diplomatiques, la nonciature qui est aujourd’hui à Taipei sera transférée à Pékin et leur ambassade près le Saint-Siège devra fermer.

    On peut donc penser que l’ambassadeur Lee, à l’occasion de la présentation de ses lettres de créances, a reçu de la part des responsables du Saint-Siège une forme d’assurance sur le fait que l’établissement de relations diplomatiques entre le Vatican et la Chine populaire n’était pas pour demain.

    Pour autant, si les négociations entre Rome et Pékin se poursuivent, c’est qu’elles ne s’attachent pas tant à la question des relations diplomatiques, qui restent une perspective lointaine, qu’au problème de la nomination des évêques et de l’organisation de l’Eglise de Chine. Le 4 août dernier, une ordination épiscopale a eu lieu pour le diocèse d’Anyang, dans la province du Henan, en Chine populaire, mais le fait que le nouvel évêque a été ordonné avec l’accord du pape et l’approbation de Pékin ne signifie pas qu’un accord global sur ce point très sensible de la vie de l’Eglise a été trouvé. Les négociations se poursuivent donc.

    A l’ambassade de Taiwan près le Saint-Siège, Matthew Lee succède à Larry Wang Yu-yuan, qui occupait le poste depuis septembre 2008. Matthew Lee était précédemment ambassadeur en Jordanie, et avant cela, entre 2011 et 2014, en Argentine, pays où il a connu celui qui était alors archevêque de Buenos Aires, le cardinal Bergoglio. »

    Ref. Les négociations entre Rome et Pékin piétinent-elles ?

    Pour un autre son de cloche, voir le journal « La Croix », ici :Le pape pourrait nommer des évêques en Chine? et aussi : Chine, premieres nominations d'évêques par le pape depuis 65 ans

    JPSC

  • Spotlight ou comment installer un climat de paranoïa christianophobe

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    De Pierre Marcellesi sur Boulevard Voltaire :

    Spotlight, ou la chasse aux prêtres pédophiles

    L’effet escompté est atteint : le spectateur sort de la projection avec l’envie irrépressible de casser du curé.

    Le battage médiatique était déjà suspect.

    AlloCiné l’avait même sponsorisé sur sa page d’accueil !

    Thriller journalistique dans la veine des Hommes du président et de Jeux de pouvoir,Spotlight, de Tom McCarthy, s’était doté de moyens considérables pour porter à l’écran cette sordide affaire de pédophilie au sein de l’Église, sur laquelle enquêtèrent, en 2001, les journalistes du Boston Globe.

    Avec un casting cinq étoiles composé de Michael Keaton, Rachel McAdams, Mark Ruffalo ou encore Liev Schreiber, il ne serait dorénavant plus permis d’ignorer les agissements couverts par l’une des plus vieilles institutions religieuses. La vérité allait enfin éclater grâce à Hollywood !

    Tel un couperet tombé à mi-parcours du récit, celle-ci peut être finalement résumée à un chiffre : 6 % de prêtres pédophiles en activité à Boston, ville à forte population d’origine irlandaise, et de surcroît en majorité catholique. Et l’enquête n’a de cesse, d’un bout à l’autre du film, d’accabler une Église de plus en plus matoise et dissimulatrice…

    Même sans céder aux tentations les plus racoleuses, McCarthy parvient insidieusement à installer un climat de paranoïa christianophobe que des plans d’enfants vulnérables, parsemant le métrage ici ou là, ne font que renforcer. C’est que le sujet – et le réalisateur le sait très bien – se prête naturellement à toutes les réactions les plus émotionnelles, comme en témoignent, sans grande surprise, les commentaires intempérants, mi-goguenards, mi-outrés, des spectateurs dans la salle.

    Le film, qui se voulait jusque-là d’une neutralité journalistique (comprendre « scientifique »), tombe enfin le masque durant le générique de fin lorsque après deux heures d’enquête sur la seule affaire de Boston, des intertitres apparaissent à l’écran pour nous expliquer, avec listes à l’appui, que toutes les grandes villes du monde ont connu de tels scandales et que, quelque part, il est peut-être possible de tirer une vérité générale à partir de ce cas particulier… Générique de fin qui révèle ainsi au spectateur les intentions de Tom McCarthy : se faire l’Église catholique… Dénoncer le cas particulier de Boston, de toute évidence, ne suffisait pas, il fallait « démolir le système » (l’institution), pour reprendre les mots du personnage incarné par Michael Keaton.

    L’effet escompté est atteint : le spectateur sort de la projection avec l’envie irrépressible de casser du curé, avant bien sûr de retirer son gamin du catéchisme !

    Puis l’on reprend ses esprits et l’on se souvient de Thomas Plante, professeur influent de l’université de Santa Clara et de Stanford, qui dans ses travaux estimait entre 2 et 5 % le nombre de prêtres ayant déjà eu des rapports sexuels avec un mineur, contre 8 % de la population masculine en règle générale ! On se souvient aussi de William Oddie selon qui le taux de pédophiles parmi les prêtres serait 4 fois inférieur à celui des hommes en général. Sans oublier que 10 % des élèves aux États-Unis rapportent des cas de relations sexuelles non sollicitées avec leurs professeurs. On est loin des « scores » attribués à l’Eglise…

    Enfin, cette ardeur à dénoncer les abus d’une institution comateuse à une époque où, privé de foi, l’Occident est déjà spirituellement désarmé pour lutter contre le salafisme, semble bien curieuse…

    Reste que Spotlight demeure en soi un thriller passionnant, en dépit d’intentions pour le moins douteuses et d’une mise en scène un peu faiblarde.

    2,5 étoiles sur 5

  • Family Day à Rome : « Nous sommes le peuple de la famille, de Dieu. »

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    Lu dans le journal « Le Monde» sous la signature de Philippe Ridet :

    "A chaque samedi sa manif. Après celle des partisans du contrat d'union civile (baptisé "formation sociale spécifique") la semaine dernière dans 90 villes d'Italie, c'était au tour des "anti" de démontrer leur puissance, samedi 30 janvier, au cirque Maxime de Rome. Les "pro pacs" se disaient "un million" a travers toute la Péninsule, les "anti" ont donc doublé la mise en annonçant "deux millions de personnes présentes".

    La presse a beau publier chaque année la jauge maximale des principaux lieux de manifestation dans la Ville Eternelle, rien n'y fait. Même L'Avvenire, le quotidien de la Conférence épiscopale italienne (CEI) rappelait dans son édition du 29 janvier que la capacité du cirque Maxime était de "450 000 personnes". Mais en l'absence de comptage de la part des forces de l'ordre, c'est celui des organisateurs qui prime.

    Qu'importe ! Ils étaient des dizaines de milliers, 300 000, selon nous qui sommes d'une nature généreuse. Des gens de tous âges, de toutes conditions. Les autorités de l'Eglise catholique et les partis politiques qui soutiennent le mouvement ont fait ce qu'ils ont pu. 1500 autobus sont arrivés à Rome, ainsi que plusieurs trains spéciaux, remplis de familles effarouchées à l'idée de n'être plus un modèle unique dans la société italienne.

    Pas encore de législation spécifique pour les unions libres

    Si la loi, proposée par la sénatrice Monica Cirinnà (Parti démocrate, centre gauche) et qui devrait être discutée au Sénat à partir de mardi, était approuvée, elle ouvrirait de nouveaux droits au couples homosexuels - dont celui (très contesté) d'adopter l'enfant de son partenaire."C'est le cœur symbolique de ce projet", explique l'élue. L'Italie est avec la Roumanie, la Pologne, la Slovaquie, la Lettonie, la Lituanie, la Bulgarie un des rares pays de l'Union européenne à n'avoir aucune législation spécifique pour les unions libres.

    De cette exception culturelle, les intervenants de la manifestation de samedi ont voulu faire au contraire une " preuve de civilisation""Nous sommes le peuple de la famille, de Dieu. Nous sommes l'avant-garde", a tonné Massimo Gandolfini, un neuropsychiatre de Brescia (Lombardie), père de sept enfants adoptés qui soutient que "si l'homosexualité n'est pas une maladie, elle est une source de perturbation de la personnalité".

    De nombreux manifestants brandissaient également des drapeaux de la "Manif pour tous" dont quelques chefs de file sont venus à Rome poursuivre le combat qu'ils ont perdu en France. Chaque orateur a pris soin au cours de son intervention de prononcer autant de fois qu'il était possible les mots de "mamma""papà" et"bambini" au point qu'il était difficile, de loin, de faire la différence entre eux. Egalement présents, quelques ministres centristes du gouvernement de Matteo Renzi et des parlementaires de gauche ouvertement catholiques.

    C'est désormais au premier ministre, après que chaque camp a revendiqué sa victoire, de fixer un cap aux parlementaires. Dans son programme de candidat à la tête du Parti Démocrate, il s'est engagé, il y a deux ans, à faire voter cette loi. Depuis, il semble s'être éloigné de cette promesse plusieurs fois repoussée.

    La nomination cette semaine de cinq nouveaux secrétaires d'Etat, tous issus du Nouveau cendre droit (NCD), un parti hostile à la "formation sociale spécifique", apparaît, aux yeux des partisans de l'union civile, comme un mauvais présage. A Rome, samedi, une grande banderole barrait le cirque Maxime sur laquelle on pouvait lire, à l'adresse du chef du gouvernement: 'Nous n'oublierons pas' ". 

    Ref. A Rome, les manifestants anti pacs se voient en "phare de la civilisation"

    Quoi qu’il en soit, ils étaient plusieurs centaines de milliers : succès d’autant plus méritoire que le Vatican et, dans son sillage, l’épiscopat italien sont demeurés sur une « prudente » réserve.

    JPSC

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  • Manifestation monstre à Rome pour la famille

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    Des centaines de milliers de manifestants sont rassemblés dans le cadre du "Family Day" sur le Circus Maximus pour refuser le projet de loi sur les unions civiles et l'adoption d'enfants par des couples de même sexe.

    Communiqué de La Manif Pour Tous (via le Salon Beige):

    "Ce samedi 30 janvier, le Circo Massimo a été envahi par une foule immense, débordant de toutes parts l’enceinte pourtant gigantesque du célèbre site antique. Les premiers arrivants ont pu s’installer par terre, jusqu’en fin de matinée, pour déjeuner dans une ambiance détendue et familiale. Puis les Italiens continuant d’arriver en masse, le Circo Massimo s’est retrouvé totalement saturé : les abords pourtant peu praticables, comme les voies attenantes, ont été eux aussi rapidement envahis. Plus de 1600 cars et des dizaines de trains spéciaux avaient été affrétés par les organisateurs pour permettre aux familles de participer à ce rassemblement historique.

    Mobilisés contre le projet de loi Cirinnà, projet d’union gay autorisant notamment l’adoption par le conjoint de même sexe, les Italiens ont réclamé à nouveau le retrait du texte, comme ils l’avaient déjà fait le 20 juin à Rome lors d’une première manifestation qui avait rassemblé 1 million de personnes. 

    Rejoints par une bonne partie des responsables politiques, y compris de gauche, les Italiens qui défendent le respect de la filiation père-mère-enfant et des droits de l’enfant sont conscients de la grande hypocrisie de la sénatrice Cirinnà, auteur du projet de loi. En effet, comme les événements l’ont montré dans nombre de pays, l’objectif visé - sans le dire publiquement - est toujours le droit à l’enfant avec, en particulier, la légalisation de la PMA « sans père » et la GPA. Mme Cirinnà, en outre, a été jusqu’à dire « peu importe l’opposition, il faut voter ce projet de loi. » Face à un tel mépris affiché, les Italiens appellent aussi, désormais, à respecter la démocratie !

    Présents à Rome depuis 3 jours, les co-fondateurs de La Manif Pour Tous, respectivement Présidente et vice-Président, Ludovine de La Rochère et Albéric Dumont, se sont réjouis avec les organisateurs du Family Day (les associations La Manif Pour Tous Italia-Generazione Famiglia et le Comité de défense de nos enfants), du succès populaire de l’événement. Compte tenu de l’ampleur de l’opposition au projet de loi, sans commune mesure avec les rassemblements organisés le week-end dernier en faveur du projet Cirinnà, tous attendent que les dirigeants italiens, et Mateo Renzi en particulier, reviennent à la raison : les enfants ne peuvent être faits sciemment orphelins de père ou de mère !"

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    Concernant la querelle à propos du nombre de manifestants : http://benoit-et-moi.fr/2016/actualite/family-day-guerre-de-chiffres-en-italie-aussi.html

  • La Fondation Jérôme Lejeune condamne les propos de Jacqueline Herremans

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    La Fondation Jérôme Lejeune condamne les propos de Jacqueline Herremans [Communiqué de presse]

    La Fondation Jérôme Lejeune, qui assure le suivi thérapeutique des personnes trisomiques et finance la recherche scientifique sur cette maladie, fait part de son indignation suite aux propos discriminants et méchants de madame Jacqueline Herremans, Présidente de l’Association pour Droit à Mourir dans la Dignité (ADMD) de Belgique.

    Le 20 janvier 2016, lors d’une discussion avec le journaliste Antoine Pasquier sur Twitter, madame Herremans a évoqué la « terrible responsabilité des parents qui décident de la naissance d’un enfant trisomique », parlant de « la responsabilité [de ces parents] vis-à-vis de l’enfant, de sa fratrie et de la société » et suggérant que la personne trisomique est un poids pour l’ensemble de la société et qu’elle ne mérite donc pas de vivre.

    Pire encore, en parlant de la naissance des enfants trisomiques, madame Herremans « trouve fabuleux que l’on puisse ainsi éviter de créer du malheur. » En affirmant que mettre au monde un enfant trisomique, c’est « créer du malheur », madame Herremans culpabilise les parents qui ont décidé de garder leur enfant trisomique, et nie la vérité des très nombreux témoignages de familles heureuses qui vivent avec des enfants trisomiques.

    Alors même que le monde médical débat actuellement à propos de la délicate question du dépistage prénatal non-invasif (DPNI), qui va aggraver l’élimination des enfants trisomiques, la Fondation Jérôme Lejeune condamne ces propos stigmatisants et la logique mortifère qui les sous-tend.

    La problématique du DPNI

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    Dans Les premières victimes du transhumanisme qui sort le 4 février en librairie, Jean-Marie le Méné, Président de la Fondation Jérôme Lejeune, traite notamment de la problématique de la trisomie 21 en profondeur et dénonce la manière dont le marché, en connivence avec les responsables associatifs et politiques, s’est emparé de la question de la trisomie 21.

    En savoir plus sur Les premières victimes du transhumanisme 

    Une pétition internationale 

    SDD
    La Fondation Jérôme Lejeune et de nombreuses associations ont lancé une pétition sur le site www.stopdiscriminatingdown.com. Cette pétition sera notamment déposée au Secrétaire général des Nations Unies, M. Ban Ki-moon, afin que soient formulées aux Etats des exigences pour que les personnes trisomiques soient considérées, et non discriminées, par la société.