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Actualité - Page 1455

  • Hélie de Saint-Marc : la mort d'un homme d'honneur

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    Lu ici : L’honneur d’Hélie de Saint Marc

    par Jean Sévillia (journaliste et essayiste, rédacteur en chef adjoint au Figaro Magazine, membre du comité scientifique du Figaro Histoire, et auteur de biographies et d’essais historiques.)

    Nous le savions lentement aspiré par l’âge et la maladie, mais comme les vieux chênes, tant qu’il vivait et durait, il était là. Et puis est venu ce matin d’été où Hélie de Saint Marc est parti, et nous sommes nombreux, si nombreux, à être tristes. Et pourtant il n’aurait pas aimé notre tristesse, lui qui avait appris à surmonter les épreuves, toutes les épreuves que la vie lui avait infligées.

    Quelle image retenir de lui, tant elles se bousculent dans la mémoire ? Enfance bordelaise et périgourdine, milieu de hobereaux désargentés. Sur une cheminée de la demeure familiale trône un buste de Marie-Antoinette. Le père, avocat, lit Charles Maurras mais veille, en 1942, à saluer dans les rues de Bordeaux les passants qui portent l’étoile jaune. Déjà un héritage de fidélité et d’esprit rebelle. Le jeune Hélie est membre d’un réseau de Résistance. En 1943, cherchant à rejoindre les forces combattantes d’Afrique du Nord, il est dénoncé, arrêté. Prison, Compiègne, Buchenwald, puis le camp satellite de Langenstein… Saint Marc en réchappe grâce à un communiste letton qui l’a pris sous sa protection. Quand il est libéré par les Américains, il pèse 42 kilos et ne se rappelle plus son nom.

    Ayant frôlé la mort, il n’a plus peur. À 23 ans, il est élève à Saint-Cyr. Avec la Légion, ce sont ensuite deux séjours en Indochine, et cette scène qui le hantera jusqu’à la fin de ses jours : sur ordre du commandement, au cours d’une opération de repli à la frontière de Chine, il devra abandonner des villageois qui avaient fait confiance à l’armée française.

    Ce sera ensuite la guerre en Algérie, sous la direction du général Massu, puis le putsch de 1961 dans lequel, commandant par intérim du 1er REP, il entraîne son régiment. Lors de son procès, le soldat perdu expliquera n’avoir pas voulu revivre ce qu’il avait subi en Indochine : trahir la parole donnée.

    Condamné à dix ans de réclusion criminelle, gracié en 1966, il entame une carrière civile et mène enfin une vie de famille. Deux décennies d’activité professionnelle où il ressemble – en apparence – à un cadre tel que l’industrie française en emploie des milliers, mais où il mûrit en réalité une réflexion qui s’exprimera, à partir des années 1990, dans ses livres et ses conférences. Témoin et acteur d’événements tragiques, Hélie de Saint Marc devient alors un personnage public, qui raconte et commente ce qu’il a vu. Mais il ne le fait pas comme un ancien combattant ; soit dit avec le respect qu’on doit aux anciens combattants…

    Ancien déporté, ancien officier ayant servi dans des guerres perdues, ancien prisonnier, ancien proscrit, Hélie de Saint Marc, quand il se racontait, ne ressassait pas ses malheurs. Au contraire, sans renier ses engagements, il sublimait sa propre histoire, parvenant à une sagesse lucide sur la destinée humaine. Ceux qui avaient l’honneur d’être reçus par lui, à Lyon ou à l’ombre de ses oliviers, dans la Drôme, le constataient : le présent et l’avenir le passionnaient plus encore que le passé.

    La foi, la fidélité, l’honneur, le patriotisme, le courage, le don de soi, le service, telles étaient les valeurs qu’il prêchait, avec son profond regard et sa voix sûre, mais calme. « Il faut croire à la grandeur de l’aventure humaine », écrivait-il dans sa Lettre à un jeune de vingt ans. Adieu donc, cher Hélie de Saint Marc, à la douce pitié de Dieu. Vous aussi, à votre manière, vous étiez un Veilleur.

    Voir aussi :

  • Euthanasie : l'hôpital universitaire de Gand devant le juge

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    Voilà un avocat bien assertif, mais aussi un fait qui met bien en lumière l'évolution progressive du "droit à l'euthanasie" vers un "droit au suicide assisté". Et l'on fait bien peu de fait ici du fait que le patient n'est pas en phase terminale, et que l'arrêt du traitement est tout simplement létal pour un patient qui peut vivre. Il s'agit d'une euthanasie qui ne veut pas dire son nom, ne satisfait pas aux conditions légales et tourne carrément au suicide assisté. Quant à l'objection de conscience, la voici déjà à se retrouver devant le juge, pour avoir respecté la loi en refusant "d'achever" un suicidé. On ne peut que trembler.

    De Standaard.be

    D’après la VRT, l’hôpital universitaire de Gand et l’un de ses médecins doivent se justifier ce lundi devant le juge, car il ne veulent pas arrêter le traitement d’un patient dans le coma.

    Il y a quelques semaines, l’homme avait essayé de se suicider, mais il survécu à sa tentative. Il est depuis plongé dans un coma artificiel.

    Il avait arrêté dans une « déclaration de volonté négative » qu’il refusait par avance tout traitement dans ce cas.

    « C’est le droit de chaque patient de l’hôpital de faire savoir qu’il ou elle ne souhaite pas subier certains traitements. Dans ce cas-ci, le patient a clairement fait savoir qu’il ne veut pas recevoir d’autres traitements que des traitements antidouleurs. Et ce souhait n’est pas respecté. Je veux que cet acharnement thérapeutique cesse », a déclaré son avocat Joris Van Cauter à la radio VRT. « Ce que j’espère atteindre, c’est que la volonté de cet homme soit respectée ».

  • Théorie du gender : où en est-on en Europe ?

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    Théorie du "gender": état des lieux en Europe

    Écrit par Grégor Puppinck (via Didoc.be)

    Le directeur de l’European Center for Law and Justice (ECLJ) étudie la progression de la théorie du « gender » dans différents pays d’Europe (article écrit  le 5 avril 2013, avant le vote de la loi Taubira en France) :

    FRANCE

    Le projet de loi Taubira sur le mariage [homosexuel] doit être considéré en lien avec un autre projet fondamental de l’actuel gouvernement : le projet de « refondation de l’école de la République » actuellement discuté à l’Assemblée Nationale. Ce projet de loi (…) prévoit, entre autres dispositions, d’introduire un nouvel enseignement obligatoire de morale laïque et d’éducation civique, ainsi que de lutter dès le plus jeune âge contre les stéréotypes de genre. Dans la presse et à l’Assemblée, le ministre de l’éducation nationale, Vincent Peillon, a précisé que « le but de la morale laïque est d’arracher l’élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel » pour « permettre à chaque élève de s’émanciper », car « le but de l’école républicaine a toujours été de produire un individu libre ». Dans la même veine, la Ministre de la Justice, Christiane Taubira a également déclaré à l’Assemblée que « dans nos valeurs, l’Education vise à arracher les enfants aux déterminismes sociaux et religieux et d’en faire des citoyens libres ».

    L’un de ces déterminismes serait l’identité de genre ; la déconstruction des stéréotypes de genres est conçue comme un moyen d’émancipation des enfants. Le projet de « refondation de l’école de la République »prévoit à présent que « l’éducation à l’égalité de genre » devienne une mission de l’école élémentaire, dès l’âge de 6 ans, « afin de substituer à des catégories comme le sexe (…) le concept de genre qui (…) montre que les différences entre les hommes et les femmes ne sont pas fondées sur la nature, mais sont historiquement construites et socialement reproduites ». Cette volonté ressort également du récent rapport de l’Inspection Générale des Affaires Sociales qui recommande que l’école s’engage dans la « lutte contre les stéréotypes de genre » « dès le plus jeune âge », qu’elle déconstruise « l’idéologie de la complémentarité » homme-femme pour « tendre vers une société » égalitaire. A cette fin, ce rapport recommande notamment aux enseignants de remplacer les appellations « garçons » et« filles » par les termes neutres « amis » ou« enfants », de raconter des histoires dans lesquelles les enfants ont deux papas ou deux mamans, etc. Il s’agit, dit le rapport, d’empêcher la« différenciation sexuée » et l’intériorisation par les enfants de leur identité sexuelle. Outre ces aspects relatifs à la théorie du genre, la morale laïque promue par le projet de « refondation de l’école de la République » est aussi source d’inquiétudes. Ce projet de loi vise à refonder la société via l’école ; il est complémentaire du projet Taubira qui « refonde » la famille via le mariage. Comme l’indique M. Peillon, « le gouvernement s’est engagé à s’appuyer sur la jeunesse pour changer les mentalités, notamment par le biais d’une éducation au respect de la diversité des orientations sexuelles ».

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  • Deux nominations malencontreuses au Vatican ? Sandro Magister persiste et signe

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    Sandro Magister affirme que deux personnalités nommées, l'une à l'IOR, l'autre à la commission pour la réorganisation administrative du Vatican, sont des "ennemis de l'intérieur" :

    Ricca et Chaouqui, deux ennemis de l'intérieur

    Il est prélat de l'IOR, elle est membre de la commission pour la réorganisation des administrations du Vatican. Deux nominations qui ont été voulues et décidées par le pape François mais qui sont la négation vivante de son programme de nettoyage et de réforme 

    ROME, le 26 août 2013 – Plus de deux mois se sont écoulés depuis que Mgr Battista Ricca a été malencontreusement nommé "prélat" de l'Institut pour les Œuvres de Religion (IOR) et plus d’un mois depuis que Francesca Immacolata Chaouqui a été nommée, non moins malencontreusement, membre de la commission pour la réorganisation des services économico-administratifs du Vatican.

    Ces nominations ont été toutes les deux faites par le pape François et la première a été pour lui une décision très personnelle.

    Et tout de suite après, dans un cas comme dans l’autre, de graves contre-indications ont été découvertes dont le pape ne savait rien initialement. Pourtant, alors que le mois d’août touche à sa fin, aucune correction de trajectoire ne se manifeste.

    *

    En ce qui concerne le "prélat" de la banque du Vatican, le pape François, après l’avoir nommé, a été rapidement informé, par plusieurs personnes dignes de confiance, des antécédents scandaleux du personnage et des protections dont il avait bénéficié et bénéficie encore actuellement au Vatican. Et il a exprimé sa gratitude à ces personnes.

    Mais, dans l’avion qui le ramenait du Brésil, le pape Jorge Mario Bergoglio a évité, lorsqu’il a répondu à une journaliste, de prendre une position nette en ce qui concerne l’affaire de Mgr Ricca. Les propos du pape que les médias du monde entier ont repris avec le plus d’emphase – en un festival de commentaires favorables à son "ouverture" aux homosexuels – ont été interprétés comme une façon de suspendre son jugement : "Si une personne est gay et cherche le Seigneur et qu'elle est de bonne volonté, mais qui suis-je pour la juger ?".

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  • L'eugénisme, l'éternel retour

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    l-eugenisme-l-eternel-retour.jpgPère Joseph-Marie VERLINDE, L'eugénisme, l'éternel retour , Le Livre Ouvert, 12,90 €

    Présentation de l'éditeur :

    L’eugénisme a toujours hanté l’esprit des hommes : éviter la « dégénérescence » humaine en éliminant l’espèce porteuse de caractères négatifs, pour promouvoir la reproduction d’individus plus favorisés !Cette idéologie émane du XIXe siècle (Malthus, Darwin, Galton) dont l’influence s’est prolongée au XXe siècle pour culminer jusqu’aux horreurs du nazisme.

    L’humanité n’est pas pour autant immunisée.

    La menace de la surpopulation est toujours le prétexte d’une nouvelle poussée eugéniste, soit sous la forme de campagnes de dénatalité (menées par un puissant réseau de partenaires, souvent internationaux), soit dans la culture occidentale, sous la forme de lois concernant la naissance de la vie, la personne handicapée, la personne âgée, les traitements médicaux, etc.

  • Délires pédagogiques : un salubre coup de gueule

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    Les Médias Catholiques nous offrent cette recension d'un livre où un enseignant tonne contre les pédagogues et didacticiens qui ont pourri le métier de professeur (et dont nous avons dit précédemment tout le mal que nous en pensons, voir ICI).

    Dans « Vocation Prof « , publié en 2000, Franck Andriat disait son bonheur d’enseigner. Mais s’il reste ce professeur heureux il est aussi un professeur en colère. Et quand cet amoureux des belles lettres, écrivain prolixe, prend la plume pour exprimer son ras-le-bol, ça déménage!

    Dans son nouveau livre paru ce 23 août, « Les profs au feu et l’école au milieu », il décrit en dix com­mandements cin­glants et pleins d’humour, la situation d’un métier dont notre société a de plus en plus besoin et qui, paradoxalement, at­tire de moins en moins de jeunes.

    Au centre des critiques, les pédagogues et les didacticiens à l’origine des maux actuels de l’école qui ne parvient plus à remplir sa mission essentielle, celle d’amener le plus grand nombre à savoir lire, écrire et calculer.  Mais qui continuent à imposer leur vision « idéaliste » des choses. « Depuis les années 90, c’est réformette sur réformette. Les professeurs essaient se suivre au mieux mais c’est de plus en plus difficile. J’entends souvent des enseignants autour de moi dire ne plus savoir ce qu’ils doivent enseigner à leurs élèves ».

    Lire la suite sur Info.catho.be où l'on trouvera également le podcast d'une interview de l'auteur.

  • Allô, c'est François

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    Quand un étudiant converse 8 minutes au téléphone avec le pape

    C'est un fait que rapportent plusieurs journaux et notamment le Vatican Insider.

    "Allo, à qui ai-je l'honneur ?" "Je suis le pape François, tu peux me tutoyer." Stéphane Cabizza, étudiant (19 ans) en ingénérie à Padoue ne pouvait en croire ses oreilles lorsqu'il a reçu cet appel dimanche dernier. La voix qu'il a entendue n'était autre que celle du pape qui s'est adressé à lui comme un ami. "Crois-tu que les apôtres vouvoyaient Jésus" lui a demandé François, "ou qu'ils l'appelaient Son Excellence? C'étaient des amis comme nous le sommes toi et moi aujourd'hui, et je suis habitué à tutoyer mes amis."

    Tout a commencé à l'Assomption, lorsque Stéphane avait participé avec sa famille à la messe célébrée par le pape à Castel Gandolfo. Il avait pris avec lui une lettre dans l'espoir de pouvoir la lui remettre. "Honnêtement, je ne croyais pas y parvenir, a-t-il raconté au Gazzettino, mais à la fin je l'ai mise entre les mains d'un des cardinaux qui distribuaient la communion. Et, dimanche dernier, la réponse du pape est arrivée de cette façon lorsqu'il a voulu s'entretenir directement avec le jeune homme. Un jeune homme normal, passionné de football et qui n'a fait référence dans sa lettre à aucun drame particulier ni à des expériences traversées; simplement à son désir de le connaître et de parler avec lui sans doute de la foi.

    "Il m'a demandé de prier beaucoup saint Etienne et de prier aussi pour lui" rapporte Stéphane Cabizza. "Il m'a donné sa bénédiction et j'ai senti une grande force en moi qui m'a donné la volonté de croire en moi-même jusqu'au plus profond." Une conversation particulière de huit minutes environ qui a fait de cette journée la plus belle de sa vie, dit l'étudiant qui explique avoir voulu évoquer cette "expérience fantastique" dans le seul but "de mettre en lumière ce geste de grande humilité et de proximité posé par le pape François" à l'égard de fidèles. 

    Ce fait ne fait que confirmer le style adopté par le pape qui affectionne ces contacts directs comme celui qu'il a eu avec un habitant de Ferrare dont le frère avait été assassiné. Le pape lui avait confié avoir pleuré en lisant sa lettre.

  • Les chrétiens de Syrie : une extrême urgence

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    Nous relayons volontiers cet appel de Mgr Gollnisch (L'Oeuvre d'Orient) :

    SYRIE : EXTREME URGENCE : un appel des chrétiens syriens !

    Alors que les violences perpétrées contre les coptes en Egypte mobilisent à juste titre les médias, n'oublions pas le drame des Chrétiens de Syrie.

    Chers amis, 

    La Syrie brûle ! Son économie s’effondre !  100 000 morts, 600 000 blessés. Un million de réfugiés à l’étranger. 4 millions de déplacés dans leur propre pays. « Il n’y a plus ni travail, ni nourriture !  Les conséquences de cette guerre sont catastrophiques », nous écrit Mgr Samir Nassar, l’archevêque maronite de Damas.

    Dans ce contexte terrifiant, les chrétiens se sentent très seuls ! Ils ne peuvent s’appuyer que sur leurs communautés. Mais tous ces prêtres, ces religieux  et ces religieuses au courage exemplaire manquent de moyens ! Débordés par l’ampleur de la catastrophe, ils nous appellent à l’aide !

    « Les ¾ des familles “moyennes“ sont passées sous le seuil de la pauvreté et sont venues s’ajouter à celles que nous aidions déjà. Les prix ont été multiplié par dix. Depuis trois mois il n’y a plus de lait pour les bébés. On a besoin de tout. Pour 400 familles, il nous faut 10 000 € par mois » nous dit Mgr Benham Hindo, archevêque d’Hassaké. 

    « Dans certains quartiers de Homs, les gens vont bientôt s’entretuer pour de la nourriture » nous confiait  récemment un prêtre. Se nourrir est devenu une véritable obsession pour les familles. Les paniers alimentaires qui leur sont distribués par les communautés religieuses sont leur seul secours. Mais pour combien de temps encore ? Faute de soutien, les Maristes bleus d’Alep, comme tant d’autres, risquent de devoir arrêter leur distribution. Que va-t-il advenir de ces familles sans notre aide ? 

    Les médicaments sont aussi rares. Heureusement, les dispensaires et les hôpitaux des religieuses fonctionnent encore. La responsable de l’hôpital St-Louis de Damas demande de l’aide pour « acheter le matériel de premiers soins des blessés »

    Au Liban, en Jordanie et en Turquie, les chrétiens ne se sentent pas bienvenus dans les  camps et préfèrent se réfugier dans les paroisses, les écoles,  les monastères, les jardins… Les problèmes sont les mêmes qu’en Syrie : logement, nourriture, soins, déscolarisation des enfants…

    Nos frères vivent l’apocalypse ! Notre devoir de chrétiens est de les aider. « Nous n’avons pas de mots pour vous remercier de votre solidarité et de vos prières », nous écrit Sr Marguerite Slim, directrice  de l’hôpital St-Louis d’Alep.

    Ajoutons à nos prières une aide concrète. 

    Chaque intention, chaque euro seront un miracle pour eux.

    N’abandonnons pas les chrétiens de Syrie à leur sort. Donnons-leur un signe d’espérance ! 

    Merci infiniment.                                                       

    Mgr Pascal Gollnisch - Directeur général

    Vous voulez aider les chrétiens syriens ? 

    Faites un don en cliquant ICI

  • Combattre l'esclavage moderne

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    Le Vatican déclare la guerre à l'esclavage moderne

    Radio Vatican

    A l’occasion de la célébration, le vendredi 23 août, de la journée internationale de commémoration des victimes de l’esclavage, instituée en 1994 par l’UNESCO, le Vatican a annoncé la convocation d’une conférence sur ce thème, à la demande du pape François. Cette conférence se tiendra les 2 et 3 novembre au Vatican sous les auspices des Académies pontificales des Sciences et des Sciences sociales, avec la collaboration de la Fédération Mondiale des Associations Médicales Catholiques.

    Le pape François a toujours été sensible au thème de l’esclavage moderne : trafics d’êtres humains, exploitation sexuelle, travail domestique forcé…. qui figurent, selon lui, parmi les principaux scandales du monde contemporain. A sa demande, un groupe de travail sera mis en place pour analyser l’étendue de ce fléau et mettre au point un plan d’action international de lutte contre cette pratique. Selon Mgr Marcelo Sànchez Sorondo, chancelier de l’Académie des sciences, la traite des personnes pourrait dépasser dans un proche avenir le trafic de drogue et le commerce illégal des armes, devenant l’activité criminelle la plus lucrative au monde.

  • Rome - 12 et 13 octobre : journées mariales au Vatican

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    Radio Vatican

    Des journées mariales se dérouleront les 12 et 13 octobre au Vatican en présence du Souverain pontife et avec la participation de toutes les associations de spiritualité mariale. Ces journées sont organisées par le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation dans le cadre de l’Année de la Foi.

    Les Journées Mariales coïncident avec l’anniversaire de la sixième et dernière apparition de la Sainte Vierge à Fatima, le 13 octobre 1917, apparition suivie du « miracle du soleil ». La statue originale de Notre Dame de Fatima sera portée sur la place Saint-Pierre et exposée à la vénération des fidèles. Samedi soir, le pape François proposera une catéchèse mariale aux fidèles et dimanche matin il célèbrera la messe en plein air.

  • L'Egypte et les Coptes : les possibles pièges de la propagande

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    Un article de Nicolas Gauthier paru sur Boulevard Voltaire concernant la persécution des chrétiens coptes nous met en garde contre les pièges d'une possible désinformation. Décidément, rien n'est simple et cet article rend bien compte de la complexité des choses:

    Égypte : qui veut la peau des coptes ?

    Les médias vont parfois un peu vite en besogne : « Les chrétiens d’Égypte martyrisés par les islamistes », titre Le Figaro, le 17 août dernier. Il est un fait que depuis la destitution du président Morsi, 38 églises ont été détruites et 23 partiellement endommagées. Les coupables ? Les Frères musulmans, bien sûr.

    Pour autant, est-ce aussi simple ? Rien n’est moins sûr. Ainsi, le même Figaro, en pages intérieures, révise son accroche de une à la baisse, surtout à propos d’un autre incendie d’église, perpétré au début des manifestations anti-Moubarak, en 2011 : « Signe de l’exaspération des milieux coptes, des militants ont même accusé le ministre de l’Intérieur d’avoir fomenté l’attentat – toujours pas élucidé aujourd’hui – pour l’attribuer aux islamistes. » Il est un fait qu’à l’époque, l’hebdomadaire Valeurs actuelles, pas véritablement connu pour ses sympathies à l’égard de la confrérie, admet que cette hypothèse d’attentat « sous faux drapeau » est parfaitement plausible. Des images, diffusées par France 2, nous montrant les Frères musulmans assurer la sécurité des églises à l’heure de l’office, peuvent aussi semer le doute.

    De fait, il y a en Égypte plusieurs sons de cloche, ne serait-ce qu’au sein d’une communauté chrétienne on ne peut plus divisée entre de nombreuses confessions. Dans L’Orient-Le Jour, quotidien libanais de référence, monseigneur Youhanna Golta, évêque auxiliaire catholique d’Alexandrie, assure : « Aussi bien les chrétiens que les musulmans sont persécutés en Égypte par les Frères musulmans. (…) Nous ne devons pas en faire un problème chrétien/musulman, car il s’agit d’un problème égyptien. » Information intéressante, même s’il elle est loin de conforter un éventuel tropisme christianophobe chez les Frères musulmans. En revanche, cité par havredesavoir.fr, site français musulman, le père Ayoub Youssef, prêtre égyptien de l’église de la Vierge Marie, affirme quant à lui : « Ce sont les “baltajia” [milice pro-Moubarak NDLR] qui ont incendié les églises dans la ville de Al-Minya. Vendredi, tous les imams appelaient à protéger les églises. » Et le même de dénoncer ces « baltajia » qui « n’ont cessé d’agresser les églises depuis le 3 juillet, suite à l’annonce du coup d’État, ces derniers ayant même pillé un monastère ancien de 1.500 ans ».

    De son côté, le site officiel des Frères musulmans, sis en Angleterre, rappelle : « Les autorités coptes se plaignent que le gouvernement refuse de faire son devoir en protégeant les églises et de ne pas avoir éteint des incendies qu’il aurait pu faire circonscrire. (…) Même si certaines autorités coptes ont soutenu le coup d’État, de telles attaques contre les chrétiens sont absolument injustifiables. »

    Évidemment, ces déclarations n’ont pas forcément force d’évangile, si l’on peut dire en la circonstance. Il n’empêche qu’il demeure étrange que tout ce qui peut infirmer, ne serait-ce qu’en partie, la vulgate médiatique officielle est passé sous silence.

    Logique, puisque les responsables, les Frères musulmans, sont jetés en pâture sans autre forme de procès. Frères dont on se demande d’ailleurs quel intérêt, à court ou moyen terme, ils auraient à s’en prendre à la minorité chrétienne, à moins de vouloir, par on ne sait quel plaisir masochiste, se mettre l’opinion internationale à dos. On les a autrefois connus meilleurs stratèges…

    En attendant, et quelles que soient les responsabilités, réelles ou avérées, des uns ou des autres, on notera que d’autres bobards se sont déjà dégonflés auparavant : bébés koweïtiens tués dans leurs couveuses, l’armée irakienne, quatrième du monde, armes de destruction massive à Bagdad, charniers de Timişoara, accusation de génocide au Kosovo, responsabilités de la France dans les massacres au Rwanda. Alors, pourquoi foncer tête baissée dans ce qui pourrait bien n’être qu’une énième opération de propagande, laquelle profite objectivement plus aux putschistes égyptiens et à leurs sponsors saoudiens, wahhabites dont on ignorait jusqu’alors que le sort des chrétiens d’Orient figurait au premier rang de leurs préoccupations ? Pourquoi le principe de précaution ne saurait s’appliquer qu’en seule matière de sécurité alimentaire ? (...)

    A lire également : 

    http://www.causeur.fr/egypte-coptes-freres-musulmans,23816

  • Les chrétiens d'Egypte sous le choc

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    De Portes Ouvertes :

    Egypte : chrétiens sous le choc

    Après plusieurs jours d’émeutes et de violences extrêmes, l’Eglise égyptienne, sous le choc, fait le bilan des pertes et dégâts subis.

    En apercevant les fourgons se diriger vers sa maison, Damiana se mit à crier. Fusil en main, un des hommes ordonna de piller la maison des infidèles. Une heure plus tard, devant une habitation désormais vide, Damiana et sa famille n’en revenaient pas d’être encore en vie. Comme la famille de Damiana, de nombreux chrétiens égyptiens ont souffert des violences perpétrées la semaine dernière par les partisans de l’ancien président destitué, Mohammed Morsi.

    73 églises et monastères endommagés

    Des prêtres et pasteurs ont reçu des menaces. Un chrétien de Haute-Egypte a été kidnappé et une rançon de 150 000 livres égyptiennes (16 000 €) a été réclamée contre sa libération. Certains agriculteurs chrétiens, pour rester en vie, ont été forcés de vendre leurs terres à moitié prix. Un couvent contenant une école primaire a été pillé. Trois religieuses ont été traînées dans la rue en tant que prisonnières de guerre…

    Selon le Centre culturel copte, 73 églises et monastères, ainsi que 22 bâtiments liés à l’Eglise (orphelinats, écoles et librairies bibliques) ont été endommagés et/ou brulés. En outre, 212 habitations appartenant à des coptes ont été pillées et/ou incendiées. On déplore également la mort d’au moins sept chrétiens. Voir la liste

    « Je sais que Dieu est à l’œuvre »

    Au cœur de la tempête, un responsable chrétien égyptien nous écrit : « Nous avons besoin d’un miracle pour pardonner et aimer nos ennemis alors que nous sommes haïs et rejetés, pour que les cœurs brisés soient guéris et que chaque chrétien égyptien réalise que les promesses de Dieu sont infiniment plus grandes et fortes que ce que nous subissons aujourd’hui.

    Je sais que Dieu est à l’œuvre dans notre pays. Mais devant toutes ces atrocités je me demande comment je vais aider mes frères et sœurs à regarder la situation à travers les yeux de notre Seigneur car Ses plans sont merveilleux.»