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Actualité - Page 1692

  • C dans l'air: Qui veut la fin de Benoît XVI ? (mise à jour)

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    Crise à l'italienne dans la curie romaine: Et Dieu dans tout cela ?

    Voir le commentaire de B.B. sur "Benoît et moi"

    On peut également lire l'analyse de Sandro Magister : Chasse aux voleurs au Vatican

  • Les intentions du pape pour juin 2012

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    L'intention de prière générale de Benoît XVI pour juin est: "Pour que les croyants sachent reconnaître dans l’Eucharistie la présence vivante du Ressuscité, qui les accompagne dans la vie quotidienne".

    Son intention missionnaire est: "Pour que les chrétiens d'Europe redécouvrent leur identité et participent avec plus d’élan à l’annonce de l’Evangile".

    Commentaire de l'intention missionnaire proposé par Fides.org :

    Au cours de ces dernières décennies, les pays d’antique tradition chrétienne en Europe ont subi et continuent de subir une forte crise d’identité. Au niveau politique, on a prétendu priver l’Europe de ses racines chrétiennes. Outre à être une trahison par rapport à la vérité historique, cet acte constitue une tentative visant à créer une Europe sécularisée, sans aucune référence à Dieu dans ses constitutions et dans la vie publique de ses ressortissants. Il est indéniable, comme l’affirma le Bienheureux Pape Jean Paul II que « l’Europe a été largement et profondément pénétrée par le christianisme » (Ecclesia in Europa, 24).

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  • Une page d'anthologie de Christian Laporte...

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    C'est dans la Libre d'aujourd'hui et cela mérite le détour. Christian Laporte, plutôt que de nous entretenir du grand rassemblement des familles qui a lieu à Milan (50.000 participants) a choisi de faire la pub d'une réunion (autrement importante) convoquée par l'oracle de Malèves Sainte-Marie : "Ce vendredi, Gabriel Ringlet reçoit des maçons au prieuré de Malèves." (Nous annotons en rouge.)

    Il commente : "A n’en pas douter, l’initiative va faire jaser dans certains milieux obtus chrétiens :-) mais aussi maçonniques (car il y en a de part et d’autre !) (étonnant, des cathos obtus, ça on savait, mais des frères obtus, voilà qui a de quoi étonner!). Ce vendredi 1er juin, à 20h, au prieuré de Malèves-Sainte-Marie, l’abbé Gabriel Ringlet, ancien vice-recteur de l’UCL, recevra, en effet, une belle brochette de représentants de la franc-maçonnerie belge pour une soirée de dialogue entre des chrétiens et des maçons forcément ouverts. (c'est nous qui soulignons)

    Sont ainsi annoncés : Christine De Vos, grande maîtresse de la Grande Loge féminine de Belgique; Jacques François, grand maître adjoint de la Grande Loge régulière de Belgique; Eddy Caekelberghs, premier grand maître adjoint du Grand Orient de Belgique; Jean Somers, ancien vénérable maître de la loge "Les Amis philanthropes no 2 Alpha" et, enfin, Carine Claeys qui se présente comme franc-maçonne. (Une belle brochette en effet...; et du côté "chrétien", l'histoire ne nous dit pas de qui il s'agit.)

    Pour l’organisateur, tout est parti d’une interrogation : "Chrétiens et francs-maçons sont-ils condamnés à se tourner éternellement le dos ou, au contraire, ont-ils bien plus de choses à se dire qu’on ne l’imagine si souvent ? Pourquoi la méfiance ? (Oui, pourquoi, en fait?) Pourquoi les condamnations ? (Bonne question!) Dans un monde en recherche de repères, n’est-il pas urgent que s’approfondisse un dialogue original et stimulant ?"

    Et Ringlet de constater que "les Loges comme les Eglises parlent de lumière. (finement observé! Le Christ, lumière pour les nations, et les prétendues "Lumières" du XVIIIe siècle). Ensuite, les unes comme les autres pratiquent des rites et utilisent des symboles parfois bien proches (quelle superficialité dans cette approche!) Sans oublier que certaines traditions maçonnes se réfèrent beaucoup à la Bible. La fraternité n’est-elle pas une expérience déterminante en maçonnerie ? N’est-elle pas une réalité fondamentale de l’Evangile ?" (Avec de tels amalgames simplistes, on peut déjà imaginer ce qui va se raconter demain...)

    L’animateur (le GO) du prieuré de Malèves ajoute que "né autour de la table (la table de l'Eucharistie?), le christianisme des origines se veut d’abord une fraternité. Qu’est-ce qui empêche dès lors la spiritualité chrétienne et la spiritualité maçonne de mettre certaines de leurs valeurs en commun ?" (Ben oui, entre frères...; on pourrait se demander pourquoi il a fallu attendre Ringlet pour poser d'aussi pertinentes questions; mais non, il n'est pas le premier puisque...) Ces questions, Gabriel Ringlet n’est évidemment pas le premier à se les être posées. On se souvient des réflexions du père Michel Riquet, sj en France ou de l’abbé Hubert de Thier, chez nous, notamment dans son remarquable livre "L’Eglise et le Temple"." (Il n'y a décidément que le cardinal Ratzinger et ses disciples "obtus" pour n'avoir rien compris à cette évidente convergence mise en lumière par ces esprits éclairés...)

    Mais cela fait aussi pas mal d’années que le journaliste-écrivain réfléchit à la question (on imagine!), ayant eu l’occasion de la soumettre à des assemblées chrétiennes et maçonnes (cela ne nous étonne évidemment pas). Mais il reste vrai que l’Art royal qu’est la franc-maçonnerie (mmm! quelle belle appellation, digne d'un vrai maçon!) continue à être vu négativement dans les hautes sphères ecclésiales (les vilains, comment peuvent-ils?). Ce qui n’a jamais empêché le cardinal Danneels (tiens, tiens...) d’entrer en dialogue avec des maçons à l’initiative notamment d’Hervé Hasquin. Dieu merci, dirait Ringlet (on s'attendrait plutôt à ce qu'il invoque le Grand Architecte).

    On peut bien sûr compter sur le journaliste de la Libre pour couvrir l'évènement comme il se doit. (L'utilisation de trois points de suspension de notre part est purement fortuite.)

  • Jean Daniélou : un colloque à l’Université de la Sainte-Croix (Opus Dei) met fin au silence

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    danielou.jpgLu sur le « Forum Catholique » sous la plume de Jean Kinzler (extraits) "

    Une journée d'études a mis fin au silence qui entourait Jean Daniélou, l'un des plus grands théologiens du XXe siècle.

     Le mystère de sa mort.

     "Fenêtres ouvertes sur le mystère" : c’est le titre du colloque par lequel, il y a deux jours, l’Université Pontificale de la Sainte Croix a mis fin au silence qui entourait l’un des plus grands théologiens du XXe siècle, le Français Jean Daniélou, jésuite, créé cardinal par Paul VI en 1969.

    Un silence qui aura duré près de quarante ans et qui a commencé au moment de sa disparition, en 1974.

    En effet, le souvenir de Daniélou se réduit aujourd’hui, pour un très grand nombre de gens, au mystère de sa mort, provoquée par un infarctus, un après-midi de mai, au domicile d’une prostituée, au quatrième étage du 56 rue Dulong, à Paris. (…)

    Aujourd’hui, on ne trouve plus qu’un petit nombre de ses livres dans le commerce, mais ils sont toujours d’une richesse et d’une fraîcheur extraordinaires. Tout en étant simples, ils sont d’une très grande profondeur, ce que peu de théologiens ont su faire au siècle dernier, en dehors de lui et de cet autre champion de la clarté qui s’appelle Joseph Ratzinger.

    Daniélou a en commun avec le pape actuel le cadre historique plutôt que philosophique qu’il donne à sa théologie, la compétence en ce qui concerne les Pères de l’Église (le premier étant passionné par Grégoire de Nysse, le second par Augustin), et la place tout à fait centrale donnée à la liturgie.

    Daniélou a été, avec son confrère jésuite Henri de Lubac, le génial initiateur, en 1942, de cette collection de textes patristiques appelée "Sources Chrétiennes" qui a marqué la renaissance de la théologie dans la seconde moitié du XXe siècle et qui a préparé ce qu’il y a de meilleur dans le concile Vatican II.

    Un auteur, en somme, qu’il faut absolument redécouvrir.

    Mais il faut également dissiper le mystère de sa mort et de la réprobation silencieuse qui a suivi celle-ci.  

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  • Liens du jour (31 mai 2012) (complété)

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    • Sur ZENIT.org :

    « La prière est une rencontre avec une personne vivante »

    Catéchèse de Benoît XVI sur la prière chez saint Paul

    Fuites de documents à la une de L'Osservatore Romano
    Aucune tempête ne pourra abattre l'Eglise, par Mgr Angelo Becciu

    Un avenir libéré de la faim n'est pas un rêve utopique
    Congrès international des Caritas les 1er et 2 juin à Vienne

    Milan 2012: congrès International théologique et pastoral
    « Un événement extraordinaire et de valeur », déclare le card. Scola

    Les évêques européens étudient la démographie et la famille
    Nouvel ouvrage du CCEE présenté à Milan

    • Sur FAMILLE CHRETIENNE :

    L’idéologie du genre s’impose en Argentine et progresse en France

    Sur Fides.org :

  • Revenus à un monde qui ne connaît pas Dieu

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    "...nous voilà revenus à ce qu’ont connu les Apôtres : un monde qui ne connait pas Dieu. Et qui du coup a un système de valeurs, une organisation culturelle, économique, financière, sociale déconnectée de Dieu. Rien que de très logique en somme. C’est dingue, j’arrive sans cesse à la même conclusion vaguement moralisante mais trop vraie pour ne pas être dite : on peut faire toutes les manifs qu’on veut, des guerres juridiques, la seule vraie action qui permettra au monde de retrouver le sens de son existence et de marcher vers son bien, c’est de lui proposer Dieu.  Après tout, en ce temps de Pentecôte, un rapide coup d’œil sur les lectures nous donne de voir qu’avec l’Esprit Saint, 12 types « quelconques et sans instruction » ont réussi à propager la foi dans le monde entier."

    source

    Une réflexion illustrée par cet extrait de la Lettre à Diognète :

    « [Les Chrétiens] se conforment aux usages locaux pour les vêtements, la nourriture et le reste de l’existence, tout en manifestant les lois extraordinaires et vraiment paradoxales de leur manière de vivre. Ils résident chacun dans sa propre patrie, mais comme des étrangers domiciliés. (…) En un mot, ce que l’âme est dans le corps, les chrétiens le sont dans le monde ».

  • De la dictature des médias

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    L'Observatoire sociopolitique de Fréjus-Toulon met en ligne cette tribune libre "hexagonale" de Grégory Soodts - tout à fait applicable dans notre pays - intitulée  "Le « péril médiatique »":

    La médiacratie, de média et kratos« souveraineté », semble connaître ses heures de gloire en notre pays, comme ailleurs dans le monde. Sortant à peine d’une campagne électorale et nous apprêtant à entrer dans une autre, nous avons vu et voyons avec effroi se profiler une couverture  médiatique omnipotente. Les faiseurs de roi seraient-ils  toujours les rédacteurs en chefs ou directeurs de journaux, qui peuvent dire à la suite de Maurice Bunau-Varilla, directeur du journal « le Matin » : « Mon fauteuil vaut trois trônes » ? La démocratie qui conduit le peuple à choisir ses responsables est-elle une médiacratie ? 

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  • Le témoignage pro-vie d'un boys band converti à la foi catholique

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    Conversion et engagement chrétien pour le droit à la vie

    Dans un post du 30 mai (cf. http://www.belgicatho.be/archive/2012/05/30/quand-un-boy-band-devient-un-fervent-catholique.html), nous avons fait écho à la conversion de Brad Fishetti, qui fut membre de LFO (Lyte Funky Ones), un boys band. Une conversion qui s’est nourrie de réflexions, d’engagements, pour partager ses convictions avec d’autres, en disant avec confiance : « Me voici Seigneur ! Je viens faire Ta volonté ! ».

    Nous reprenons ici un extrait d’un témoignage de Brad Fischetti, dont l’original se trouve ici : http://www.lifesitenews.com/news/former-boy-band-member-turned-pro-life-activist-shares-testimony

    Avant ma conversion, je n’aimais sans doute pas l’avortement. Mais l’avortement ne m’affectait pas pour autant. D’après moi, il s’agissait simplement de grains de riz qui étaient avortés. Mais ma foi est devenue très importante pour moi. Par ce biais, l’image de l’avortement est devenue plus claire. Quand vous apprenez, quand vous parvenez à réaliser ce qui se passe réellement dans un avortement, cet avortement devient atroce.

    Je n’ai pas recherché cette tribune. Je peux même difficilement comprendre pourquoi les gens se soucient tant des choses que j’ai à dire alors qu’il y en a tant d’autres qui ont combattu depuis plus longtemps et plus difficilement que moi pour le mouvement pro-vie. Mais si Dieu m’appelle à utiliser cette petite tribune pour aider à éduquer les gens, pour aider les gens à comprendre ce qu’est réellement l’avortement, alors : « me voici Seigneur. Je viens faire Ta volonté ! ».

    Beaucoup de gens ne savent pas vraiment ce qui se passe lors d’un avortement. Il est rare qu’une femme soit enceinte seulement de quelques semaines. La plupart des femmes n’ont pas réalisé qu’elles sont enceintes avant quatre, cinq ou six semaines de gestation. Puis elles prennent du temps pour essayer de décider si elles veulent se faire avorter. Et au moment où elles arrivent à la clinique, elles ont 12 ou 13 ou 14 semaines de grossesse. Leurs bébés ont des doigts et des orteils.

    A la clinique d’Orlando, j’ai vu des femmes enceintes de 24 semaines se faire avorter. J’ai vu des femmes qui ont jusqu’à 30 semaines de grossesse envoyées vers une installation d’avortement clandestin appartenant au propriétaire de la clinique, dans la région de Washington DC, où le médecin pratiquera des avortements sur des bébés bien après 30 semaines de grossesse !

    Le concept « pro-choix » est ridicule. Il n’a aucun sens pour moi. « Pro-choix », c’est le choix d’avoir des rapports sexuels ou non. Et c’est vrai, je réalise qu’un petit nombre d’avortements sont pratiqués sur des femmes qui ont été violées ou qui sont victimes d’incestes. Et ces crimes sont aussi méprisables que l’avortement.

    Mais l’avortement n’est pas la réponse. Nous ne devrions pas punir l’enfant pour les péchés du père. Et si on va plus loin, dans des situations comme celles-là, la femme a déjà été violée. Un avortement ne sert qu’à la violer davantage.

    J’ai vu l’exposition « Le corps », à Las Vegas. Ils ont développé un exposé complet sur le développement fœtal. C’était stupéfiant de voir à quel point un bébé est développé en début de grossesse. C’est à ce moment qu’il m’est apparu que l’avortement n’est pas correct, en fonction des circonstances. Je crois qu’un bébé est un don de Dieu, et que l’avortement est un péché atroce et inacceptable, quelles que soient les circonstances.

    En outre, je crois que lorsque l’avortement a été légalisé, il n’a jamais été destiné à être ce qu’il est devenu. Des hommes qui se disent médecins vont à l’intérieur d’un utérus et déchirent le bébé, ou les mettent au monde morts, ou parfois vivants. C’est dégoûtant.

    Je ne fais pas vraiment attention à ce que les gens pensent de ma position contre l’avortement. Je risque de perdre ma famille et des amis. Mais je suis obligé de dire la vérité. Si j’ai une tribune de 500 ou de 5000 personnes, mon travail consiste à dire la vérité. Nous avons Dieu à nos côtés, et en fin de compte, l’avortement ne sera qu’un triste chapitre de notre histoire.

    Ce n’est pas parce que l’avortement est légal qu’il est bien. Il fut un temps dans ce pays où le fait de refuser le droit de vote à une femme était légal. Était-ce bien ? Non. Il fut un temps dans ce pays où l’esclavage était légal. Était-ce bien ? Non plus. Pour citer le grand archevêque Fulton Sheen, « la légalité n’équivaut pas à la moralité ».

  • Un concert de chant grégorien à l'abbaye de Maredret, le 10 juin

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  • Euthanasie : la Belgique, pays du flou (confirmation)

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    Toujours aux aguets, Jeanne Smits relève une tribune publiée dans De Standaard par Wim Distelmans, oncologue, spécialiste des soins palliatifs et de l'éthique, militant de l'euthanasie et, un temps, membre de la commission d'évaluation de l'euthanasie en Belgique.

    "Il s'y inquiète de nouvelles manières de donner la mort, et plus précisément nombre de « sédations palliatives », qui ne sont pas « encadrées » par la loi sur l'euthanasie, et qui sont en train de prendre des proportions importantes jusqu'à représenter 10 % des décès en Belgique aujourd'hui, comme je l'annonçais il y a quelques jours ici. Le flou de la frontière entre l'euthanasie et la sédation palliative est enfin devenue un sujet. ...

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  • Vatileaks : une mise au point du pape

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    Du Vatican Information Service :

    A la conclusion de l'audience générale, Benoît XVI a tenu à faire une mise au point publique: "Les évènements récents touchant la Curie Romaine et mes collaborateurs m'attristent, sans que soit entamée ma certitude absolue selon laquelle, malgré la faiblesse humaine, les difficultés et les épreuves, l'Eglise est guidée par le Saint-Esprit et le Seigneur. Je suis certain qu'il ne cessera de la soutenir sur son chemin. Ceci dit, les conjectures multipliées par certains media sont totalement gratuites, allant bien au-delà des faits réels et offrant une image du Saint-Siège sans rapport avec la réalité. C'est pourquoi je tiens à renouveler ma confiance et mes encouragements à mes plus proches collaborateurs, comme à tous ceux qui jour après jour, fidèlement, en silence et en esprit de sacrifice m'assistent dans mon ministère".

  • L'inquiétudes des chrétiens syriens

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    Agence Fides : Les chrétiens syriens représentent une cible potentielle pour la vengeance des groupes armés et des miliciens sunnites qui veulent venger le massacre de Houla. Et ils sont les victimes privilégiées des prises d'otage. Ce que déclare des familles de réfugiés syriens ayant fui la zone de Homs en direction du Liban est par ailleurs confirmé par des sources de Fides au sein de l'Eglise syrienne.

    Ainsi que cela a été indiqué à l'Agence Fides par la Caritas Liban, des familles apeurées de réfugiés syriens continuent à passer la frontière. Il s'agit de musulmans alaouites et de chrétiens, surtout ceux qui étaient employés dans des administrations publiques. Ils proviennent en grande partie de villages de la zone d'Homs, tel que Qusayr et d'autres encore. Les chrétiens préfèrent fuir parce qu'ils sont considérés comme étant « proches du régime ou protégés par le régime de Bashar al-Assad ». Avec la pérennisation de la violence et après des épisodes comme celui du massacre de Houla, attribué pour l'heure à l'armée syrienne - même si les versions demeurent discordantes - le désir de vengeance à l'encontre des civils « partisans du régime » augmente également dans les rangs des miliciens et de l'opposition. Si les miliciens sunnites cherchent à venger leurs proches qui ont été tués, la cible est constituée par les alaouites - minorité à laquelle appartient Assad - mais également les chrétiens.

    Une famille gréco catholique syrienne, arrivée au Liban en provenance de Qusayr, raconte à Fides avoir quitté le village à cause des combats entre l'armée et les rebelles mais surtout du fait de la plaie représentée par les enlèvements. De nombreux chrétiens sont enlevés par des hommes masqués, certains ayant un accent local, d'autres non. Les ravisseurs demandent de lourdes rançons. Un de leurs parents chrétiens - racontent les réfugiés - a été tué, d'autres enlevés et torturés parce que « non alignés avec les révolutionnaires ». Le père et le cousin du Père Issam Kassouha, prêtre catholique, ont été eux aussi enlevés ces jours derniers avant d'être, bien heureusement, relâchés. « Nous ne savons pas si les terroristes étaient des militants sunnites à la recherche d'une vengeance ou des criminels voulant profiter du chaos en frappant les plus faibles » expliquent les réfugiés. « Dans le cas où il y aurait d'autres massacres comme celui de Houla, les chrétiens pourraient payer un prix élevé » concluent-ils. (PA) (Agence Fides 30/05/2012)

    Voir aussi : Le Père Paolo Dall'Oglio, SJ, en prière à Qusayr pour bloquer le conflit confessionnel