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Actualité - Page 1696

  • Une mosaïque de textes pour dire l'histoire de l'Eglise

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    1257524-gf.jpgC'est ce qu'a réalisé François Huguenin :
     
    HUGUENIN François, Les Voix de la Foi, Perrin, 825 pages; date de parution : le 12/04/2012; prix : 29 €

    Présentation (La Procure) :
    Une somme sans précédent qui permettra au croyant de découvrir ou redécouvrir les fondations et la richesse de sa foi, et au non-croyant de comprendre, de l'intérieur, l'évolution du catholicisme dans l'histoire de l'Occident.

    Cette histoire du catholicisme par les textes, depuis sa naissance jusqu'à nos jours, est une première. Embrassant vingt siècles, elle propose un voyage historique chez les plus grands auteurs autour de trois thèmes : l'intelligence de la foi, le rapport au monde et la mystique. Comment la divinité de Jésus fut-elle proclamée par les premiers chrétiens ? Quel est le sens du martyre ? Comment le christianisme devint-il la religion du " monde civilisé " ? Comment ses dogmes se mirent-ils en place ? Pourquoi la papauté affronta-t-elle l'Empire et les monarchies chrétiennes ? A quoi correspondit l'essor des principaux ordres religieux ? Comment l'évangélisation fut-elle menée ? Quel fut l'apport des grandes figures mystiques ? Comment l'Eglise catholique réagit-elle à la modernité ? Quel bilan peut-on tirer de son évolution récente, notamment du concile Vatican II ? Autant de questions qui trouvent ici leurs réponses dans les textes des hommes et des femmes qui ont pensé le catholicisme - Origène, Irénée, Augustin, Bernard de Clairvaux, François d'Assise, Thomas d'Aquin, Maître Eckhart, Thérèse d'Avila, Thérèse de Lisieux, Jean-Paul II, Benoît XVI et bien d'autres.

    François Huguenin présente chacun des écrits, regroupés en quatre parties chronologiques bénéficiant chacune d'une introduction substantielle. L'ensemble offre une histoire globale du catholicisme qui fera date.

  • Des messes en grégorien à la basilique de Bonne-Espérance

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    Bonne-Espérance : des messes en grégorien (source : diocèse de Tournai)

    A partir du 3 juin, fête de la sainte Trinité, une messe en rite ordinaire, chantée en grégorien, sera désormais proposée tous les premiers dimanches du mois à 17h la Basilique Notre-Dame.

    Jean-Pierre Lorette, nouveau recteur de la Basilique, écrit : "Ce projet innovant part du constat de l’intérêt nouveau que suscite le chant grégorien, toutes générations confondues : que l’on se souvienne du succès médiatique des moines de Silos, de l’importance croissante du festival de chant grégorien de Watou, ou des aspirations de certains fidèles à la messe selon le rite extraordinaire, souvent motivées par un désir de réentendre chanter le grégorien".

    Un patrimoine à (re)découvrir

    Autour du recteur, trois jeunes musiciens ou musicologues professionnels comptent réveiller ce patrimoine musical de grande valeur musicale et spirituelle. Le but étant la qualité liturgique et esthétique, mais aussi un effort pédagogique pour fournir les « clés » permettant d’entrer dans le grégorien et stimuler la participation de l’assemblée voulue par le Concile Vatican II. Rappelons que ce Concile reconnaît toujours dans le chant grégorien le chant propre de la liturgie romaine, et qu’à ce titre une place d’honneur continue à lui être réservée.

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  • Les chrétiens syriens dans la tourmente

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    Hama (Agence Fides) - Les civils chrétiens innocents sont victimes du conflit en cours en Syrie. Dans la zone martyrisée de Homs, où le conflit armé se poursuit, un certain nombre de familles chrétiennes ont abandonné le village de Dmeyneh, entièrement chrétien, se trouvant sur la route reliant Qusayr à Homs. Ainsi que l'a appris l'Agence Fides, le village est protégé par l'armée syrienne mais il a été touché ces jours derniers par des tirs de mortier effectués par des milices rebelles, tirs qui ont fait trois morts parmi les civils chrétiens : Hanna Skandafi, âgée de 60 ans, son petit-fils, George Skandafi, de 14 ans, et Jessica Layyous, 13 ans. Après les bombardements, une vingtaine de familles chrétiennes ont quitté Dmeyneh et ne savent actuellement pas où aller.

    Entre temps, un certain nombre de familles chrétiennes qui avaient été chassées du village d'Al Borj Al Qastal, dans la province de Hama (voir Fides 12/05/2012) ont regagné leur village. L'Armée syrienne a en effet pris le contrôle de la zone et les habitants chrétiens ont pu rentrer en possession de leurs maisons. C'est ce qu'indique à Fides des sources au sein de la communauté gréco catholique locale. Comme cela a été référé à Fides, le Père George Hosh, prêtre grec orthodoxe, a déclaré que « les fidèles ont recommencé à prier » alors que « des fidèles musulmans sunnites et alaouites des villages alentours ont exprimé leur solidarité, condamnant un tel incident ». Des habitants du lieu affirment que « les occupants étaient des étrangers et des radicaux islamiques armés qui ont séquestré des maisons dans tout le village et réquisitionné l'église pour en faire leur quartier général ». Selon le Père George Hosh, « il s'agissait de militants armés venus de Turquie et d'autres extrémistes islamiques provenant de Tunisie, de Libye et du Pakistan ». (PA) (Agence Fides 23/05/2012)

  • Le rôle irremplaçable des pères

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    "Papa? Où es-tu? Qui es-tu?"; sous ce titre, Annick Hovine rend compte d'un vaste débat ouvert par le Fonds Princesse Mathilde. Il existe très peu d’études scientifiques sur la paternité. Quel est le rôle des pères dans l’éducation ?

    C'est à découvrir sur La Libre.

  • Des clés pour comprendre la situation de l'Eglise en Chine

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    Eglises d'Asie propose une interview du cardinal Joseph Zen Ze-kiun : Des clés pour mieux comprendre la situation de l’Eglise en Chine :

    A l’approche du 24 mai, journée de prière pour l’Eglise en Chine, Eglises d’Asie a rencontré le cardinal Joseph Zen Ze-kiun, évêque émérite de Hongkong, de passage à Paris pour participer à ‘la nuit des témoins’ à l’invitation de l’Aide à l’Eglise en Détresse.

    Eglises d’Asie : Le 24 mai, le pape Benoît XVI appelle les catholiques du monde entier à unir leurs prières à celles de tous les catholiques de Chine. Pouvez-vous nous dire la signification que revêt cet appel sur les plans spirituel, ecclésial et politique ?

    Cardinal Zen Ze-kiun : Le Saint-Père croit véritablement au pouvoir de la prière. Très récemment, le 18 avril, lors de l’audience générale du mercredi place Saint-Pierre, Benoît XVI a parlé de la prière en faisant référence à l’Eglise primitive. Evoquant le passage des Actes des apôtres où Pierre et Jean ont été arrêtés pour avoir réalisé des miracles puis ont été relâchés, le Saint-Père a rappelé que les membres de l’Eglise primitive ne se sont pas mis à discuter entre eux de ce qu’il fallait faire, des manœuvres à mettre en place, de la manière dont ils devaient faire face à ce qu’il faut appeler une persécution ; ils se sont mis à prier, à prier ensemble, afin d’être en mesure de rendre témoignage de la vérité. Prier pour avoir le courage de dire la vérité et de témoigner de la résurrection de notre Seigneur Jésus-Christ. En se référant ainsi aux Actes des apôtres, le Saint-Père indique la place qu’il donne à la prière et invite tout un chacun à faire de même.

    Peut-on appliquer cette référence à l’Eglise primitive persécutée à l’Eglise catholique en Chine aujourd’hui ?

    Oui, c’est plus qu’évident. La persécution se fait même de plus en plus réelle et concrète. Il n’y a sur ce point aucune amélioration de la part du gouvernement. Ils recourent à des méthodes d’autant plus dangereuses qu’elles sont plus adroites, car ils ne font pas que menacer les personnes, ils les induisent en tentation. Ils ne veulent pas faire des martyrs, ils veulent produire des renégats. Pour l’Eglise, c’est donc bien pire. Ils ont les moyens de tenter les personnes, qu’elles soient bonnes, timides ou faibles, et de les amener à leur obéir. Ces moyens sont l’argent bien sûr, mais aussi le prestige, les honneurs ou une position dans la société. Face à cela, le Saint-Père a institué la journée de prière du 24 mai ; c’est un fait unique et inédit qui dit bien à quel point le souci de l’Eglise en Chine habite le pape Benoît XVI.

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  • Nous sommes de l'Eglise militante...

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    Lundi dernier, le pape a reçu les cardinaux. Il leur a tenu ce langage (zenit.org) :

    "Aujourd’hui, l’expression « ecclesia militans » est un peu passée de mode, mais en réalité nous pouvons encore mieux comprendre combien elle est vraie, porte en elle une vérité. Nous voyons comment le mal veut dominer le monde et qu’il est nécessaire d’entrer dans le combat contre le mal. Nous voyons comment il agit de tant de manières, sanglantes, sous différentes formes de violence, mais aussi sous le masque du bien et justement ainsi, détruisant les fondements moraux de la société.

    Saint Augustin a dit que toute l’histoire est une lutte entre deux amours : amour de soi jusqu’au mépris de Dieu ; amour de Dieu jusqu’au mépris de soi, dans le martyre. Nous sommes dans ce combat, et dans ce combat il est très important d’avoir des amis. Et en ce qui me concerne, je suis entouré par mes amis du Collège cardinalice : ce sont mes amis et je me sens à la maison, je me sens en sécurité dans la compagnie de ces grands amis, qui sont avec moi et tous ensemble avec le Seigneur."

  • Etats-Unis : une mobilisation catholique sans précédent

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    Une information de catho.be : Plus de 40 diocèses et organisations catholiques déposent plainte contre l’administration Obama

    C’est sans doute une « première » : l’archidiocèse de New-York et celui de Washington, ainsi que 40 autres diocèses des Etats-Unis ont déposé une plainte contre le gouvernement  américain pour violation de la liberté religieuse, garantie par le premier amendement de la Constitution. En cause : le plan de santé voulu par le Président .

    Voir l'information sur catho.be

  • Un million de personnes attendues à Milan pour la VIIe rencontre des familles

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    (VIS) Ce matin, près la Salle de Presse du Saint-Siège, le Cardinal Ennio Antonelli, Président du Conseil pontifical pour la famille, le Cardinal Angelo Scola, Archevêque de Milan (Italie), et le sociologue Pier Paolo Donati ont présenté la VII Rencontre des familles, qui se déroulera dans la capitale lombarde du 30 mai au 3 juin ("La famille, le travail et la fête") (...) Puis il a présenté l'Enchiridion rassemblant les textes les plus récents du magistère de Jean-Paul II et Benoît XVI sur la famille et la défense de la vie: "Cette publication sert de manuel pour les agents de la pastorale familiale, les associations et les mouvements Pro-Vita, les experts, enseignants et hommes politiques. Les sujets abordés sont nombreux, parmi lesquels la théologie et l'anthropologie de la famille, de l'éducation et de l'amour, la préparation au mariage inter-religieux, la régulation de la fertilité, la démographie, l'éthique de la vie à toutes ses phases et de la santé, les droits des mineurs..., la famille comme sujet évangélisateur" ou l'attention qu'il faut avoir pour les situations canoniquement irrégulières. Le second volume de cet Enchiridion, qui s'intitule "La famille, ressource de la société", est une recherche approfondie qui identifie les contributions, négatives comme positives, que les diverses typologies de familles causent à la société".

    Ensuite le Cardinal Scola a rappelé que le thème de la Rencontre de Milan lie entre eux trois aspects de la vie quotidienne, la famille, le travail et la fête, lesquels dégagent deux caractères, souvent négligés, de l'expérience humaine: l'unicité de la personne et son état relationnel permanent. La VII Rencontre des familles aborde ces thèmes dans un contexte social complexe. "Au-delà de l'évolution culturelle, la famille fondée sur le mariage et la fidélité entre un homme et une femme ouverts à la vie continue d'être la voie maîtresse de la génération et de l'éducation". Dans ce cadre, l'enfant "perçoit l'avenir comme une promesse... Dès l'enfance, nous découvrons tous le sens du travail, à l'école d'abord, dans l'emploi ensuite. Dans le travail...nous développons des relations sociales" et le goût de les bâtir. Nous découvrons surtout "la confiance en l'autre, sans laquelle il ne peut y avoir de partage entre les individus. La vie, qui impose ses lois...réclame un lien entre affections, travail et repos, lequel scande leur alternance... La fête représente le sommet du repos, en tant qu'usage commun et gratuit du temps libre. Elle est source de joie car l'individu se réconcilie avec lui même, mais aussi avec Dieu. Ce n'est pas un hasard si dans toutes les religions on trouve des fêtes". Pour conclure, l'Archevêque de Milan a abordé l'attention des media pour la Rencontre, rappelant que la famille est au coeur de leur intérêt, car elle "constitue un capital social, qui a besoin de politiques spécifiques, notamment dans l'actuel contexte de crise". Il a également annoncé attendre plus d'un million de personnes pour la messe papale, et 300.000 pour la fête des témoignages. (Vatican Information service)

    Mgr Scola a été interviewé : écouter

  • Un diocèse sinistré qui ressemble à tant d'autres, malheureusement

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    Le Point publie un état des lieux du diocèse de Moulins qui révèle l'ampleur de l'effondrement spirituel qui a frappé l'Europe occidentale au cours de ces dernières décennies :

    Catholiques de l'Allier : l'opération vérité qui fait mal !

    Un audit inédit dévoile l'ampleur de la désaffection pour l'Église. L'évêque du diocèse en appelle à un "renouveau radical". Cinq cent mille euros de déficit en 2015, diminution des fidèles de 40 à 50 % dans les 15 ans à venir et seulement 2,2 % de la population qui fréquente l'Église... Ce n'est pas un scénario catastrophe, mais bien la réalité ordinaire du diocèse de Moulins (Allier), qui vient de révéler les résultats alarmants d'une enquête exceptionnelle réalisée les 1er et 2 octobre 2011, lors des 92 messes du diocèse.

    Derrière cette démarche unique en France (seul le diocèse de Cambrai a également réclamé un audit, mais selon des modalités différentes), la volonté d'un homme : Mgr Pascal Roland, évêque de Moulins, confronté quotidiennement à la désaffection des églises de son territoire et à des problèmes financiers. "Il y avait des choses dont on avait l'intuition, précise-t-il. Nous ne bouclons plus notre exercice depuis déjà plusieurs années. Et ce qui se passe chez nous est à l'image de ce qui se passe dans le reste du département. Le renouvellement de l'Église vit une rupture dans la transmission. C'est un défi qui interpelle !"

    "Mis face à notre réalité"

    Selon les résultats de cette enquête, 71 % des fidèles sont des femmes, 60 % ont plus de 60 ans et l'absence d'ordination des prêtres devrait conduire à une chute vertigineuse de leur nombre dans les années à venir (ils ne seraient bientôt plus qu'une quinzaine seulement à officier). "Nous sommes mis face à notre réalité", poursuit le porte-parole du diocèse, le prêtre Michel Saint-Gérand, chargé de la communication du diocèse. "Nous avons des capacités à nous redresser, notamment en fonctionnant autrement. Il faut aussi retourner au contact des populations."

    Ainsi, dans les quartiers de Montluçon, le diocèse a déjà mis en place des "éveilleurs et animateurs de quartiers populaires". Un titre donné à des "catholiques pratiquants de base", chargés de prêcher la bonne parole et de reconquérir les fidèles égarés en leur proposant des cours d'alphabétisation, des animations de quartier et une prise en charge des jeunes par les JOC.

    À la suite de cette consultation, l'évêque de Moulins a également demandé à une équipe prospective d'"étudier toute sorte d'hypothèses" et de "faire des propositions". Elle devra remettre ses conclusions en juillet. Celles-ci seront suivies d'un débat au sein du diocèse "qui permettra de dégager des pistes de travail" sur du long terme. "C'est une bouffée d'air frais, sourit le délégué épiscopal. On sait qu'on ne reviendra jamais en arrière."

    Le tableau est inquiétant et on peut se demander si les remèdes envisagés sont à la hauteur de la situation particulièrement grave au niveau de la transmission. Situation qui résulte sans doute des "tendances lourdes" du climat culturel dans lequel nous vivons, tellement allergique aux valeurs chrétiennes. L'effondrement de la famille, premier lieu de transmission, est à prendre prioritairement en considération. La crise de la foi est d'abord le résultat de la crise de la famille qui est en perte de cohésion et de consistance. Ensuite, on peut se demander si les écoles et les mouvements de jeunesse participent encore à la transmission de la foi.

    Ne conviendrait-il pas également de remettre en cause certaines orientations pastorales qui ont accompagné ce désastre, même si on ne peut leur en imputer la seule responsabilité? L'expérience du Père Zanotti-Sorkine à Marseille ou celle des paroisses animées par l'Emmanuel laissent à penser que ce déclin n'est pas irréversible.

    Mais, ce dont l'Eglise a sans doute le plus besoin, c'est de témoins authentiques qui rayonnent leur foi, prêts à faire retentir ce cri que François poussait en un autre temps de crise : "L'amour n'est pas aimé".

  • Belges et Marocains seraient en phase, culturellement...

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    On apprend que Belges et Marocains "sont en phase culturellement". Cela veut dire notamment que les fonds publics vont financer une soixantaine de prestations en Belgique par des artistes marocains, sans qu'il y ait réciprocité au Maroc, bien sûr. Il s'agit notamment de répercuter l'ouverture multiculturelle qui se produirait au Maroc. Fantasmes, réalités ou calculs politiciens?

    En tout cas, (Matinale de La Vie), cette ouverture ne se confirme pas dans le domaine religieux ainsi qu'en atteste cette "interview à l'agence catholique suisse APIC, (accordée par) l'archevêque de Tanger, Mgr Santiago Agrelo Martinez, (où il) regrette la dureté des lois anti-prosélytisme du royaume chérifien. "Je les considère comme injustes, car elles nous empêchent de manifester concrètement et publiquement ce à quoi nous croyons. Au Maroc, le paradoxe que nous vivons, en tant que chrétiens, dans notre relation avec le monde musulman, c’est que nous portons l’Evangile de la liberté, de la lumière et de la grâce à des personnes que, légalement, nous n’avons pas le droit d’évangéliser". Cette interview a créé la controverse au Maroc, où elle a été reprise par le quotidien emarrakech.info. Mais, peut-être, nos politiciens belges auront-ils à coeur de dénoncer cette entorse au "multiculturalisme"...

  • D'Erasme à Philippe Meirieu, l'utopie pédagogique

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    Sur Canal Académie, nous lisons :

    L’utopie pédagogique : courte histoire des maîtres penseurs de l’enseignement

    Dans Les pédagogues, Essai historique sur l’utopie pédagogique, l’historien Jean de Viguerie évoque Erasme, Rousseau, Piaget et quelques autres...

    A l’heure où l’enseignement est au cœur des débats politiques, Jean de Viguerie, historien de l’Ancien Régime et de la Révolution publie un ouvrage intitulé Les pédagogues, Essai historique sur l’utopie pédagogique (Editions du Cerf), dans lequel il pointe du doigt la faillite de l’éducation officielle. Ancien lauréat de l’Académie française, il est l’invité d’Annet Sauty de Chalon.

    écouter : http://www.canalacademie.com/emissions/pag1039.mp3

    Pour Jean de Viguerie, ces théories, sans être semblables entre elles, se distinguent radicalement des méthodes de transmission traditionnelles héritées de la scolastique médiévale. Spécialiste de l’Ancien Régime et de la Révolution, professeur émérite des universités et lauréat du prix Marcellin Guérin de l’Académie française, Jean de Viguerie recense dans ce court essai ce qu’il appelle les « pédagogues », au fil de quatorze portraits allant d’Érasme, auteur du fameux De pueris sur l’éducation des enfants (1529), à Philippe Meirieu, théoricien référent de l’enseignement post-années soixante. Ces doctrinaires font l’objet d’une analyse détaillée : Coménius, Locke et bien sûr Rousseau dont on commémore à la fois la naissance (1712) et la publication de l’Émile ou de l’éducation (1762). On trouve également Condorcet ou, moins connu, Victor Considérant.

    L’époque contemporaine nous oblige à évoquer la figure de Jean Piaget dont Jean de Viguerie souligne l’influence considérable. Dans cet entretien, l’auteur récuse l’efficacité des pédagogies nouvelles mais il reconnaît aussi le mérite de certaines approches « non autoritaires », classant à part une personne comme Montessori. Et puis, Jean de Viguerie a le mérite de savoir de quoi il parle, regrettant que les praticiens de l’éducation n’en soient que rarement les théoriciens, clivage qui laisse finalement libre cours à l’utopie, aux fantaisies parfois dévastatrices nées de l’abstraction, lesquelles trouvèrent un écho favorable chez les idéologues et les politiques au milieu du XXesiècle.

    Jean de VIGUERIE est professeur émérite des universités, historien de l’Ancien régime et de la Révolution, ainsi que des questions éducatives. Lauréat du prix Marcellin Guérin de l’Académie française, il a publié Les pédagogues, Essai historique sur l’utopie pédagogique (éditions du Cerf - 14€)

  • BXL, 23 mai, soirée-débat : "Vers un ordre économique durable"

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    Nous recevons l'information suivante :

    La COMECE et la CEC-KEK cherchent à apporter une réflexion de fond sur l’intégration européenne, basée sur la recherche du bien commun et le respect de la dignité humaine. Nous sommes convaincus que les origines de la crise économique et financière ne relèvent pas uniquement de la sphère économique mais que l’éthique et la spiritualité ont également un point de vue apporter sur cette crise. C’est afin d’approfondir cette réflexion que nous vous invitons à une soirée débat sur le thème

    Une contribution spirituelle et éthique: « Vers un ordre économique durable »

    mercredi 23 mai 2012, 20:00

    à la COMECE, 19 Square de Meeûs – 1050 Bruxelles

    Soirée débat entre

    S.E. Mgr André-Joseph Léonard

    Archevêque du diocèse de Malines-Bruxelles (Belgique)

    &

    Edy Korthals Altes

    Ambassadeur émérite du Royaume des Pays Bas

    Débat présidé par S.E. Mgr Adrianus van Luyn

    Evêque émérite du diocèse of Rotterdam (Pays Bas)

    Ancien Président de la COMECE

    Interprétation EN-FR

    Suivi de questions posées par deux jeunes participantes:

    Mlle Kristine Jansone (EWCE) et Mlle Marie-Caroline Leroux (WYA) et d’un débat avec le public

    Veuillez vous inscrire avant le 22 mai ICI