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Actualité - Page 399

  • Bruxelles : mobilisation contre la tenue de deux concerts d'Anna von Hausswolff dans l'église des dominicains

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    Concert Anna Von Hausswolff Bruxelles - Billet & Place Eglise Saint  Dominique A Bruxelles - Lundi 13 Décembre 2021

    Voici, d'après un des promoteurs de cette mobilisation, ce dont il s'agit :

    "Lundi prochain, une artiste suédoise, Anna von Hausswolff , donnera deux concerts dans l'église des dominicains.

    ANNA VON HAUSSWOLFF | Botanique

    Cette dame, qui est proche de la mouvance gothique (une des caractéristiques de cette mouvance est d'avoir des accents anti-chrétiens, parfois proche des néo-nazis).  Je ne sais pas si on peut dire qu'elle est sataniste mais il y a quand même de sérieux doutes.  

    Des concerts avaient été programmés en France mais une mobilisation de fidèles (considérés par la presse comme intégristes, histoire de les discréditer) a permis d'annuler ces concerts.  Je n'ai pas suivi toute l'affaire mais au moins dans un cas, il a fallu que des fidèles manifestent devant une église pour tout arrêter.  Je ne voudrais pas qu'il soit nécessaire d'en arriver là à Bruxelles pour donner ainsi aux médias la possibilité de critiquer une nouvelle fois l'Eglise.

    Est-il nécessaire de rappeler le contenu du canon 1210 :

    "Ne sera admis dans un lieu sacré que ce qui sert ou favorise le culte, la piété ou la religion, et y sera défendu tout ce qui ne convient pas à la sainteté du lieu. Cependant l'Ordinaire peut permettre occasionnellement d'autres usages qui ne soient pourtant pas contraires à la sainteté du lieu."

    Pour votre information, un autre scandale a eu lieu il y a quelques mois dans la cathédrale de Tolède, qui a servi de décor au clip d'un rappeur espagnol. Après que le scandale a été dévoilé, le recteur du sanctuaire a présenté sa démission et l'évêque ses excuses.

    Alors que le pape François, parle tellement de synodalité, de participation des fidèles, il serait choquant de permettre qu'un tel spectacle ait lieu à Bruxelles."

    Il semble cependant que les dominicains soient déterminés à maintenir ces concerts : https://www.rtbf.be/info/regions/bruxelles/detail_maintien-du-concert-d-anna-von-hausswolff-dans-une-eglise-a-bruxelles-malgre-des-menaces?id=10895665

  • L'avortement : un combat mondial

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    Madame, Monsieur,

    Le combat pour la défense de la vie humaine se mène aujourd’hui sur tous les fronts ! En France, à la Cour suprême des États-Unis, à la Cour européenne des droits de l’homme, à la Cour interaméricaine des droits de l’homme, en Pologne, en Colombie, etc. Ce combat est de plus en plus dur, intense, et violent. Partout, quelques organisations puissantes, armées d’argent, de mensonge et de mauvaise foi, veulent faire de l’avortement un droit, un dogme, une pratique intouchable, presque sacrée. Partout, l’ECLJ et quelques autres organisations chrétiennes s’engagent et agissent pour défendre la liberté de conscience et le respect de la vie de millions d’êtres humains qui ne demandent qu’à grandir !

    Dans ce message, nous sommes heureux de vous annoncer que l’Assemblée nationale française a rejeté la proposition visant à supprimer la clause de conscience face à l’avortement. C’est une victoire importante. Merci à tous ceux d’entre vous qui ont contacté leur député !

    Toutefois, l’Assemblée a approuvé le prolongement du délai légal de l’avortement sur demande de 12 à 14 semaines ; le texte est à présent renvoyé au Sénat pour un examen en janvier qui pourrait coïncider avec la Marche pour la vie de janvier 2022. Pour ne rien lâcher, nous vous invitons à contacter votre sénateur ; n’hésitez pas, ils sont sensibles à nos appels ! (liste et contacts ici)

    Signer la pétition pour la protection de toute vie humaine

    C’est ensuite aux États-Unis que le combat le plus important est en train de se jouer devant la Cour suprême dans l’affaire l’affaire Dobbs c. Jackson Women’s Health Organization. L’ECLJ est intervenu devant la Cour pour démontrer qu’il n’existe pas de droit à l’avortement au titre des droits de l’homme et du droit européen (voir ici notre mémoire).
     
     Voir notre émission sur l’affaire Dobbs :

    Lire notre article : « Affaire Dobbs : l’ECLJ devant la Cour suprême des États-Unis »

    Nous avons aussi dénoncé l’hypocrise et la mauvaise foi d’experts des Nations unies qui sont intervenus auprès de la Cour suprême en se présentant comme neutres et impartiaux alors que ce sont des militants radicaux.

    L’une, Tlaleng Mofokeng, Rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à la santé, estime que l’avortement est « un acte radical d’amour de soi », le pratique comme médecin depuis des années, et dirige plusieurs organisations pro-avortement en Afrique. L’autre experte « indépendante », Mme Upreti, a travaillé pour l’organisation qui défend le recours devant la Cour suprême. Toutes deux sont financées par des fondations telles que Ford et Open Society.

    Lire nos portraits complets des experts de l’ONU agissant à la Cour suprême des États-Unis

    L’ECLJ a interrogé un ancien expert de l’ONU, le Dr. Alfred de Zayas, pour avoir son avis sur cette question. Il est ancien expert indépendant de l’ONU sur la promotion d’un ordre international démocratique et équitable. Le Dr. Alfred de Zayas, étant lui-même véritablement indépendant, a confirmé l’analyse juridique de l’ECLJ. Par ailleurs, concernant l’intervention de Rapporteurs spéciaux à la Cour suprême, il indique :

    « Il n’existe aucun traité ni aucune loi contraignante en matière de droits de l’homme imposant aux États l’obligation d’autoriser l’avortement. Au contraire, l’article 6 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques oblige les États à protéger le caractère sacré de la vie. »

    Lire l’interview intégrale du Dr. Alfred de Zayas pour l’ECLJ

    Dans de prochains messages, nous vous donnerons des nouvelles sur le front de la Pologne et de la Cour interaméricaine des droits de l’homme.
  • KTO : « Deo et débats », un échange sur l’actualité tourmentée de l’Eglise de France

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  • Le cardinal Müller critique la restriction de la liturgie romaine traditionnelle du pape François

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    De Kath.Net/News :

    Le cardinal Müller critique la restriction de la liturgie romaine traditionnelle par François

    9 décembre 2021

    Le préfet émérite de la Congrégation pour la doctrine de la foi : il n'y a "pas de rupture entre la tradition existante jusqu'aux conciles de Trente et de Vatican I et Vatican II".

    Selon un communiqué de la maison d'édition "Renovamen-Verlag", le cardinal Gerhard Ludwig Müller, préfet émérite de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a critiqué dans un nouveau livre le Motu proprio Traditionis custodes du pape François. Selon le cardinal, ce document contient "des affirmations et des évaluations discutables dans son contenu et sa forme". Ainsi, "il n'y aurait pas de rupture entre la tradition existante jusqu'aux conciles de Trente et de Vatican I et jusqu'à Vatican II". Avec ce document, le pape avait fortement limité l'utilisation de la forme de la liturgie telle qu'elle était en usage avant le Concile Vatican II et à nouveau autorisée par Benoît XVI.

    Le cardinal de Curie fait remarquer que l'autorité ecclésiastique rend un mauvais service à l'Eglise en "insistant de manière rigide sur une obéissance aveugle, contraire à la raison de la foi chrétienne et à la liberté d'un homme chrétien".

    La critique du style de la conduite du ministère de certains papes ou évêques et de la qualité technique et théologique de leurs décisions et textes n'est donc pas non plus en contradiction avec "la fidélité indéfectible d'un vrai catholique au pape et aux évêques", déclare le cardinal dans la préface de l'édition allemande de 'Tradition et magistère vivant' de l'évêque brésilien Fernando Arêas Rifan.

    Bischof Fernando Arêas Rifan: Tradition und lebendiges Lehramt | Renovamen- Verlag

    Selon lui, la tâche la plus urgente du pape et de tous les évêques est aujourd'hui de "surmonter l'opposition insensée et la lutte pour le pouvoir des soi-disant traditionalistes et progressistes et, au lieu de jeter de l'huile sur le feu, de faire leurs preuves en tant que médiateurs de la paix et serviteurs de l'unité dans l'Eglise".

  • La GPA divise les féministes

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    La GPA : un combat féministe ?

    9 Déc, 2021

    Entre « exploitation du corps féminin » et « liberté à disposer de son corps, y compris pour en tirer profit », la GPA divise les féministes. « Dans un débat proche de celui sur la prostitution ».

    L’abolition de la GPA ou rien

    D’un côté, les « abolitionnistes » n’hésitent pas à parler de « prostitution reproductive », comme l’a fait Andrea Dworkin, « théoricienne du féminisme radical », en 1983. Une tendance dans laquelle s’inscrivent des associations comme le CoRP [1], « créé en 2013 par l’historienne Marie-Jo Bonnet, ancienne du Mouvement de libération des femmes en 1971, et par la philosophe Sylviane Agacinski » (cf. Sylviane Agacinski au Sénat : « La loi sur la PMA aidera et permettra d’arriver à la GPA »), ou encore Osez le féminisme, créé en 2009.

    Pour les membres de ces associations, « la GPA serait l’aboutissement ultime du patriarcat comme système d’oppression des femmes par les hommes ». Et, « a fortiori, de femmes pauvres par des hommes riches ». « De façon majoritaire dans le monde, ce sont les plus pauvres qui se résignent à cette pratique contre rémunération », rappelle Daniela Levy, porte-parole d’Osez le féminisme (cf. Au chômage depuis le confinement, des Indiennes diplômées se tournent vers la GPA « pour payer leurs factures »).

    Le droit à tirer profit de son corps ?

    Dans le camp d’en face, on trouve les féministes qui, dans une approche libérale, défendent les « travailleuses de la procréation ». Et à ce titre, « prônent un encadrement législatif pour défendre les droits individuels ».

    Une perspective dans laquelle la grossesse est pensée comme « une activité » « jusqu’ici considérée comme privée et gratuite », mais qui pourrait l’être « comme une activité commerciale au service d’autres ».

    Les risques occultés ?

    L’exploitation du corps de la femme n’est pas le seul argument des « abolitionnistes anti-GPA ». Elles rappellent les risques inhérents à la grossesse. Des risques parfois mortels, comme en témoigne le décès d’une mère porteuse aux Etats-Unis l’année dernière (cf. Etats-Unis : une mère porteuse meurt en couches, laissant un mari et deux enfants).

    Pour ce courant féministe, la maternité de substitution est également « une énième injonction sociale à la maternité ». Un argument partagé par l’autre tendance qui voudrait « s’émanciper d’une maternité vécue comme une aliénation » (cf. La maternité est-elle une aliénation ?).

    Pour Marlène Jouan, maître de conférences de philosophie à l’université Grenoble-Alpes et auteur d’un livre à paraître sur la GPA, « en détachant la maternité de son origine utérine, la GPA contribue à renforcer le ‘désordre reproductif’ et donc le ‘trouble dans le genre’ amorcé par le recours à la contraception et à l’avortement ».

    [1] Collectif pour le Respect de la Personne

    Source : Le Figaro, Bénédicte Lutaud (08/12/2021)

  • Inauguration de la Cathédrale de Notre Dame d'Arabie

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    ASIE/BAHREIN - "Inauguration civile" de la Cathédrale de Notre Dame d'Arabie, en présence du Cardinal Tagle

    9 décembre 2021

    Manama (Agence Fides) - Dans la matinée du jeudi 9 décembre, la cathédrale catholique de Notre-Dame d'Arabie a été inaugurée par le cheikh Abdullah bin Hamad Al Khalifa, représentant le roi de Bahreïn Hamad bin Isa Al Khalifa. Mgr Paul Hinder, Vicaire Apostolique pour l'Arabie du Nord, Mgr Eugene Nugent, Nonce Apostolique à Bahreïn et au Koweït, et le Cardinal Luis Antonio Tagle, Préfet de la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples( qui présidera la liturgie de consécration du lieu de culte demain, vendredi 10 décembre) ont également assisté à la cérémonie,

    La construction de Notre-Dame d'Arabie est emblématique de la discrétion et de l'essentialité pratique qui caractérisent la présence de tant de communautés catholiques dans la péninsule arabique, également dans leurs relations avec les autorités civiles. En 2007, l’Évêque combonien Camillo Ballin, alors Vicaire Apostolique du Koweït, a demandé au Saint-Siège d'instaurer une journée de célébration en l'honneur de la Vierge Marie avec le titre de Notre-Dame d'Arabie. En 2011, le Saint-Siège a officiellement proclamé Notre-Dame d'Arabie comme patronne des deux vicariats alors présents dans la péninsule arabique, celui du Koweït et celui d'Arabie. En mai 2011, le Saint-Siège a réorganisé le vicariat du Koweït pour y inclure les territoires du Qatar, du Bahreïn et de l'Arabie saoudite, le renommant "Vicariat apostolique d'Arabie du Nord" (tandis que l'autre vicariat de la péninsule arabique, renommé "Vicariat d'Arabie du Sud", comprend les territoires du Yémen, des Émirats arabes unis et d'Oman). En 2012, le siège principal du vicariat d'Arabie du Nord a été transféré à Bahreïn, en raison de la situation géographique du royaume (un archipel de 33 îles le long de la rive gauche du golfe Persique) et d'autres raisons logistiques.

    Dans le royaume, la présence d'une communauté catholique locale composée de travailleurs immigrés est attestée depuis les années 1930 et, à l'heure actuelle, selon les données rapportées par le Vicariat, elle pourrait atteindre 150 000 fidèles, principalement originaires d'Inde et des Philippines. Au cours des dernières décennies, jusqu'à aujourd'hui, seules deux églises étaient ouvertes dans le pays, et le manque de lieux de culte dans lesquels célébrer les liturgies et administrer les sacrements était ressenti avec un malaise croissant par la communauté catholique locale. Face à cette situation, dans un acte de magnanimité royale, le roi Hamad bin Isa Al Khalifa a fait don au vicariat d'un terrain de 9 000 mètres carrés dans la municipalité d'Awali pour la construction d'une nouvelle église.

    En février 2013, Mgr Ballin a donné la nouvelle de la donation royale par l'intermédiaire de l'Agence Fides (voir Fides 13/2/2013). Le 19 mai 2014, lors de sa visite au Pape François au Vatican, le roi Hamad bin Isa en personne a offert au souverain pontife une maquette de la cathédrale en construction.

    Le 25 novembre dernier (voir Fides 26/11/2021), le roi Ahmad bin Isa a également envoyé au Pape François un message l'invitant officiellement à visiter le Bahreïn. (GV) (Agence Fides 9/12/2021)

  • Pour que, partout dans le monde, Noël reste une bonne nouvelle...

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    https://www.egliseendetresse.be/

  • Chine : Xi Jinping appelle à un renforcement des contrôles sur les affaires religieuses

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    Du site de l'Indian Express :

    Le président chinois Xi Jinping appelle à un renforcement des contrôles sur les affaires religieuses pour renforcer la sécurité nationale

    Le président chinois Xi Jinping a appelé à la "sinisation" des religions, en les réorientant pour qu'elles fonctionnent sous la direction du PCC, qui reste idéologiquement athée.

    6 décembre 2021

    Le président chinois Xi Jinping a appelé à de nouvelles mesures pour renforcer le contrôle de l'État sur les affaires religieuses dans le pays, y compris la "sinisation" des confessions, ce qui signifie en gros les mettre en conformité avec les politiques du Parti communiste au pouvoir.

    Selon un livre blanc officiel publié en 2019, la Chine compte environ 200 millions de croyants - la majorité étant des bouddhistes au Tibet. Les autres comprennent 20 millions de musulmans, 38 millions de chrétiens protestants et 6 millions de chrétiens catholiques, ainsi que 140 000 lieux de culte.

    Xi, 68 ans, chef du Parti communiste chinois (PCC), de la puissante armée et de la présidence, et dont on s'attend à ce qu'il reste au pouvoir à vie, a appelé à la "sinisation" des religions, en les réorientant pour qu'elles fonctionnent sous la direction du PCC, qui reste idéologiquement athée.

    "Il est nécessaire d'améliorer le contrôle démocratique des chefs religieux, de promouvoir l'État de droit dans le travail religieux et de mener une campagne de publicité et d'éducation approfondie sur l'État de droit", a déclaré Xi lors d'une conférence nationale sur le travail lié aux affaires religieuses qui s'est tenue ici ce week-end.

    Cette conférence, à laquelle ont participé les plus hauts dirigeants du pays, était la première depuis 2016 et fixe les paramètres sur les affaires religieuses de la Chine et leur réglementation au cours des prochaines années, selon les experts.

    Dans son discours, M. Xi a déclaré que la Chine allait continuer à promouvoir la "sinisation de la religion", en mettant l'accent sur le renforcement du contrôle des affaires religieuses en ligne, soulignant qu'il est impératif de maintenir le principe du développement des religions dans le contexte chinois, a rapporté l'agence de presse étatique Xinhua.

    La politique du parti sur la liberté de croyance religieuse doit être pleinement et fidèlement mise en œuvre et les groupes religieux doivent servir de pont et de lien entre le parti et le gouvernement, les personnes issues des milieux religieux et les nombreux croyants, a-t-il déclaré.

    La réunion s'est déroulée sur fond d'accusations répandues de contrôle répressif sur les musulmans et les chrétiens en Chine, ainsi que de surveillance de plus en plus étroite des religions par le pays, a rapporté le South China Morning Post, basé à Hong Kong.

    Le mois dernier, la Chine figurait parmi les pays désignés par les États-Unis comme "pays particulièrement préoccupants" en raison de violations de la liberté de religion.

    En outre, la Chine est accusée de mener des politiques religieuses répressives équivalentes à un génocide contre les musulmans ouïghours dans la province rétive du Xinjiang.

    Le PCC appréhende les religions étrangères, en particulier le christianisme, craignant une subversion de son régime, comme en Pologne où le mouvement de l'Église a contribué à renverser le régime communiste en 1989.

    Dans son discours, le Président Xi a également souligné que des efforts devraient être faits pour continuer à renforcer la reconnaissance de la mère patrie, de la nation chinoise, de la culture chinoise, du PCC et du socialisme aux caractéristiques chinoises parmi les personnalités religieuses et les croyants.

    Les personnalités religieuses et les croyants devraient être guidés pour cultiver les valeurs socialistes fondamentales, les mettre en pratique et promouvoir la culture chinoise, a-t-il dit.

    Les activités religieuses doivent être menées dans le cadre stipulé par les lois et règlements, et ne doivent pas nuire à la santé des citoyens, porter atteinte à l'ordre public et aux bonnes mœurs, interférer avec les affaires éducatives, judiciaires et administratives ainsi qu'avec la vie sociale, a déclaré Xi.

  • Quand le torchon brûle entre féministes et transgenres

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    De Philippe Oswald sur la Sélection du Jour :

    Féministes contre « transgenres », le rude retour du réel

    Le 20 novembre, Lia Thomas a pulvérisé les records de natation féminine aux États-Unis : du 100 mètres au 500 mètres en passant par le relais, elle a tout raflé lors des finales du Zippy Invitational à Akron dans l’Ohio. Sur le 500 mètres notamment, nagé en 4’36.06, elle a laissé sa concurrente plus de 14 secondes en arrière. Bluffant ! Quelques jours plus tard, cette étudiante à l’université de Pennsylvanie a clairement avantagé son équipe au championnat opposant les universités de l’Ivy League (les 8 plus prestigieuses universités américaines).

    Mais tout le monde ne partage pas l’enthousiasme pour les performances exceptionnelles de Lia Thomas. Beaucoup dénoncent une supercherie et une injustice : il y a peu de temps, Lia s’appelait Will, et il était déjà remarqué pour ses performances dans son club de natation de l’université de Pennsylvanie. Bravant le « politiquement correct », des défenseurs du sport féminin contestent vigoureusement la participation d’athlètes « transgenres » aux épreuves féminines. Parmi ces contestataires, des concurrentes de « Lia » et leurs familles, ulcérées de ce mélange… des genres, ou encore Linda Blade, auteur de « How trans activism and science denial are destroying sport » (Comment l’activisme trans et le déni de la science détruisent le sport).

    Cette affaire n’est pas la première à secouer les milieux du sport, dans toutes les disciplines (natation, athlétisme, football…) En août dernier, les Jeux Olympiques à Tokyo ont été marqués par la première participation d’une athlète « transsexuelle » à des J.O., l’haltérophile néo-zélandaise Laurel Hubbard. Bien qu’elle n’y ait guère brillé, elle fut accusée de disposer d'un atout physique rendant la compétition « injuste », voire parfaitement « faussée ». Mais le Comité international olympique (CIO) n’est manifestement pas disposé à prendre position avec courage. Renonçant à fixer les critères imposés aux athlètes transgenres et intersexes (dont les caractères sexuels ne correspondent pas à leur identité de naissance), le CIO s’est contenté de proposer un « cadre » aux fédérations internationales pour qu’elles établissent leurs propres règles… Ce cadre indique toutefois que les personnes transgenres ou intersexes « ne doivent plus être supposées bénéficier par nature d’un avantage inéquitable » … Débrouillez-vous avec ça !

    Le mois suivant, en septembre, la victoire au Combate Global de l'athlète d’Arts martiaux mixtes (MMA) Alana McLaughlin, un ancien soldat des forces spéciales américaines nouvellement « transgenre », contre la française Céline Provost, a fait rebondir la polémique aux États-Unis. Certains États ont réagi : le gouverneur de Floride a interdit aux étudiantes transgenres de pratiquer le sport féminin. Mais le président Biden est sur la sellette. Quoique démocrate, la féministe Kara Dansky, auteur de « The Abolition of Sex », critique l’administration Biden pour un décret autorisant l’intégration de transgenres dans les équipes sportives de filles. Publié en janvier 2021, ce décret sur « la prévention et de la lutte contre la discrimination » stipule que les jeunes « transgenres » « devraient pouvoir étudier sans se soucier de savoir s’ils se verront refuser l’accès aux toilettes, aux vestiaires ou aux sports scolaires. » Résultat, selon Kara Dansky : « Nous assistons à l’invasion totale des espaces des femmes, des prisons, des salles de bain, des vestiaires et des sports par les hommes sur la base de leur prétendue identité de genre féminine ».

    Mais l’effacement des droits des femmes va « bien au-delà du sport », remarque la féministe Kara Dansky. Aux États-Unis, le phénomène touche notamment des prisons : « Des États à travers le pays autorisent les violeurs et meurtriers condamnés à être incarcérés dans des prisons pour femmes sur la base de leur prétendue identité de genre. » Kara Dansky clame haut et fort ce que beaucoup pensent in petto : « Je veux vraiment que tout le monde comprenne que des mots comme l’identité de genre n’ont aucun sens. Un être humain est soit un homme, soit une femme. Tout le reste est un mensonge ».

    Les relations entre féministes et « transgenres » s’enveniment aussi de ce côté de l’Atlantique. À Bruxelles, dimanche 28 novembre, une violente altercation entre manifestants a perturbé une marche contre les violences faites aux femmes, rapporte la RTBF. Derrière les griefs : la place des « femmes » transgenres au sein des milieux féministes. Pour Sami Biasoni, docteur en philosophie de l'École normale supérieure, professeur chargé de cours à l'ESSEC (sa tribune en lien ci-dessous), ces affaires qui éclatent dans le monde entier mettent à nu les contradictions fondamentales de l’idéologie LGBT. Certains adeptes de la théorie du genre vont jusqu'à considérer que le concept même de « femme » n'est pas pertinent, au grand dam des féministes « historiques » qui refusent de considérer qu'un homme ayant changé de sexe soit vraiment une femme.

    Philippe Oswald

     
    Pour aller plus loin :
    Victoire d'une athlète transgenre : «Ce succès expose des contradictions fondamentales de l'idéologie LGBT»
    >>> Lire la tribune dans : Le Figaro
  • Le projet de réaménagement intérieur et liturgique de Notre-Dame de Paris a été validé

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    De Philippe MIRKOVIC sur le site d'Ouest-France :

    Notre-Dame de Paris. Voici comment l'intérieur de la cathédrale va être réaménagé

    La Commission nationale du patrimoine et de l’architecture a validé ce jeudi 9 décembre les grandes lignes du projet présenté par le clergé. Mais attend des précisions sur plusieurs points. Elle a aussi refusé que les statues des saints dans les chapelles soient dispersées dans l’édifice. Et l’aménagement d’un espace de prière dans le chœur.   Le projet global fait déjà polémique.

    La commission nationale du patrimoine et de l’architecture (CNPA) a validé dans ses grandes lignes le réaménagement intérieur et liturgique de Notre-Dame de Paris, présenté par le clergé. Ne refusant que deux opérations, et demandant des précisions sur d’autres, a indiqué son président Albéric de Montgolfier, à l’issue de la réunion consacrée à ce projet très attendu pour l’édifice accueillant en temps normal plus de 12 m illions de visiteurs par an. Et qui ravive déjà les querelles…

    Des objets d’art modernes dialoguent avec des tableaux anciens

    Plus de deux ans et demi après l’incendie qui a touché la cathédrale, le diocèse entend lui donner une nouvelle jeunesse avant sa réouverture au public et au culte en 2024. Son programme, déjà partiellement dévoilé, propose un changement dès l’entrée dans l’édifice, prévu par le portail central et non plus par les latéraux. Le parcours, dont le sens de circulation serait modifié du nord vers le sud, sera aéré autour d’un axe central épuré, de la nef au chœur. Les experts « se sont mis d’accord sur l’axe liturgique central et le mobilier (baptistère, autel, tabernacle) qui devra être conçu par un même créateur », indique encore Albéric de Montgolfier, sénateur LR d’Eure-et-Loir.

    Les 24 chapelles de Notre-Dame vont bénéficier d’un nettoyage complet durant le chantier de restauration. Dans les quatorze latérales, la majorité des confessionnaux, datant parfois de la restauration par l’architecte Eugène Viollet-le-Duc au XIXe siècle, y seront retirés et des œuvres contemporaines pourraient « dialoguer » avec des « Mays », tableaux d’autel commandés à de grands artistes entre 1 630 et 17 07.

    Mais la commission « refuse que les statues de saints qui se trouvaient sur les autels dans ces chapelles n’en sortent. Qu’elles soient déplacées pour faire un alignement envisagé le long des grands piliers de la cathédrale ». Elle s’est « opposée aussi à un espace de prière prévu dans le chœur, en raison de la fragilité du sol. Il pourrait être abîmé par le passage des fidèles et des touristes. »

    « De telles propositions dénaturent le décor… »

    Le projet de réaménagement vise également l’éclairage, avec une lumière à hauteur de visage. Ainsi que des projections sur les murs de phrases bibliques en plusieurs langues. Il prévoit encore que les chaises séculaires cèdent leur place à des bancs à roulettes dotés de lumignons. Mais sur ce dernier point, les experts de la CNPA ont émis des réserves. Ils demandent au clergé « de revoir le modèle de banc, et qu’un prototype leur soit soumis », sans doute début 2022 .

    « Tout cela permet au diocèse d’avancer dans son projet. Il pourra nous apporter des précisions », ajoute Albéric de Montgolfier, soulignant que « toutes les œuvres se trouvant dans la cathédrale antérieurement à l’incendie y resteront présentées ».

    Avant même la réunion de la commission, le projet était déjà très critiqué. Il « dénature entièrement le décor et l’espace liturgique », ont dénoncé une centaine de personnalités, dont Stéphane Bern ou le philosophe Alain Finkielkraut, dans une tribune publiée mercredi dans Le Figaro. Appelant « à respecter l’œuvre de Viollet-le-Duc ».

    Lire également, sur Aleteia :

  • Asie : recul des libertés fondamentales en 2021

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    Du site des Missions Etrangères de Paris :

    Un nouveau rapport signale le recul des libertés fondamentales en Asie en 2021

    09/12/2021

    Le 8 décembre, un nouveau rapport sur les restrictions et les attaques contre les libertés fondamentales et la société civile a été publié par Civicus Monitor, une plateforme de recherche qui fournit des données en ligne sur 196 pays et territoires. Selon l’organisation, l’espace civique est considéré comme « fermé » dans 4 pays sur 26 en Asie (Chine, Laos, Corée du Nord et Vietnam). Parmi les quatre pays asiatiques les mieux classés (dont le Japon et la Corée du Sud), seul Taïwan est noté comme « ouvert ». Selon le rapport, il s’agirait d’une tendance qui touche 89 % de la population mondiale.

    En 2021, les restrictions et attaques contre les libertés civiques et la société civile ont persisté à travers l’Asie, selon un nouveau rapport publié par Civicus Monitor, un outil de recherche en ligne fournissant des données sur l’état des libertés fondamentales dans 196 pays et territoires. Le rapport, publié le 8 décembre et intitulé People Power Under Attack 2021 (« le pouvoir du peuple attaqué en 2021 »), montre qu’en Asie, sur 26 pays et territoires, quatre (la Chine, le Laos, la Corée du Nord et le Vietnam) sont classés comme « fermés ». Dans onze pays, la situation des libertés civiques est classée comme « répressive », et elle est considérée comme « obstruée » dans sept pays. L’espace civique est indiqué comme « limité » au Japon, en Mongolie et en Corée du Sud, et seul Taïwan est classé comme « ouvert ».

    Cela veut dire, selon l’organisation, que les libertés fondamentales comme la liberté d’expression, de rassemblement et d’association, ne sont pas respectées dans une majorité des pays de la région. Ce déclin marque une tendance mondiale, selon les chiffres publiés par Civicus Monitorqui montre que 89 % de la population mondiale vit aujourd’hui dans des pays où l’espace civique est classé comme « fermé », « répressif » ou « obstrué ».

    Le statut de Singapour rétrogradé

    Cette année, Singapour a été rétrogradé de « obstrué » à « répressif » alors que le gouvernement semble utiliser différentes tactiques pour faire taire la dissidence. Ainsi, une loi répressive « anti-fake news » a été utilisée contre les critiques du gouvernement et des médias indépendants. Des journalistes et des blogueurs ont également été accusé de diffamation et condamné à de lourdes amendes. Une loi au termes délibérément vagues a été utilisée contre des militants singapouriens, sous prétexte de protéger le système judiciaire. Des participants à des rassemblements pacifiques, dont des manifestants, ont également été arrêtés ou se sont vu imposer une amende.

    L’organisation Civicus Monitor évoque également un projet de loi sur l’ingérence étrangère, voté en octobre dernier, qui pourrait affecter l’espace civique à Singapour. « Un nombre important d’habitants de la région Asie vivent aujourd’hui dans des pays à l’espace civique fermé ou répressif, où les libertés d’expression, de rassemblement ou de manifestation sont sévèrement réprimés. Aujourd’hui, Singapour, où la cité-État se présente comme une démocratie, a rejoint cette liste à cause d’une série de lois restrictives utilisées pour réprimer les dissidences et les médias indépendants », souligne Josef Benedict, chercheur de l’organisation pour la région Asie-Pacifique.

    Des lois restrictives utilisées contre les dissidences dans 21 pays

    En Asie, les plus graves violations civiques cette années sont l’utilisation de lois restrictives dans 21 pays, par des gouvernements qui manipulent la législation pour réprimer l’opposition. Des militants pour les droits de l’homme ont été détenus dans le cadre de telles lois dans au moins 19 pays, et ils ont été condamnés dans 11 pays. La Chine continue de poursuivre les défenseurs des droits de l’homme sous prétexte d’accusations souvent vagues, tandis qu’à Hong-Kong, la loi draconienne sur la sécurité nationale a été utilisée pour cibler plusieurs dizaines de militants prodémocratie. Au Vietnam, des militants et blogueurs risque de longues peines pour « propagande contre l’État » et « abus des libertés démocratiques », tandis qu’au Cambodge, des lois sont systématiquement utilisées pour viser plusieurs dizaines d’activistes. Des lois anti-terrorisme et sur la sécurité nationale sont également violées en Inde afin de détenir des militants, tandis que des lois sur la diffamation sont déployées en Thaïlande contre des manifestants, notamment pour lèse-majesté. On rencontre une législation similaire en Malaisie, utilisée contre des opposants politiques, ainsi qu’au Bangladesh contre les critiques en ligne.

    « En Asie, des dirigeants autoritaires cherchent à se maintenir au pouvoir »

    Une autre préoccupation majeure est la répression contre les manifestations et la détention de manifestants dans au moins 14 pays. En Birmanie, plusieurs milliers d’opposants ont été détenus arbitrairement par la junte depuis le coup d’État du 1er février, et certains ont été blessés ou tués. En Thaïlande, les autorités ont également réprimé le mouvement prodémocratie, parfois en utilisant une force excessive, y compris avec des balles réelles.

    En Indonésie, des manifestants protestant contre la reconduction unilatérale de la loi sur l’autonomie spéciale en Papouasie ont été détenus. En Malaisie, les autorités ont tenté de réprimer des manifestations anti-gouvernement, organisées par le Peoples Solidarity Secretariat. En Inde, les autorités ont réprimé le mouvement de protestation des paysans contre des lois libéralisant les marchés agricoles.

    Parmi les autres violations majeures évoquées par Civicus Monitor, on compte des tentatives de harcèlement et d’intimidation contre des militants et journalistes, y compris des activités de surveillance, des campagnes de diffamation, des actes de tortures, des mauvais traitement et des détentions arbitraires. « Alors que des dirigeants autoritaires en Asie cherchent à se maintenir au pouvoir, ils ont déployé des lois restrictives afin d’arrêter et condamner des défenseurs des droits de l’homme. De nombreux journalistes et militants sont derrière les barreaux et font face à des accusations fabriquées », confie Josef Benedict.

    « Plutôt que d’écouter les demandes du peuple, les autorités ont réprimé des manifestations pacifiques dans de nombreux pays, parfois sous prétexte de contrôler la pandémie, avec une l’utilisation d’une force excessive voire meurtrière. Malgré ces attaques, les groupes visés n’ont pas cédé et cherchent de nouvelles façons de faire pression pour défendre leurs droits », ajoute-t-il. Ainsi, en Birmanie, où le mouvement de protestation se poursuit malgré le recul rapide des libertés fondamentales ont après l’arrivée au pouvoir de la junte.

    (Avec Ucanews)