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Actualité - Page 529

  • Le djihadisme frappe en République Démocratique du Congo; des églises chrétiennes prises pour cible

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    Lu sur le site de la RTBF :

    RDC : au moins 21 morts dans une nouvelle attaque attribuée aux rebelles ADF

    Au moins 21 personnes ont été tuées dans un nouveau massacre des combattants du groupe armé des Forces démocratiques alliées (ADF) dans la région de Beni, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), a indiqué samedi l'administrateur de cette région.

    Les hommes des ADF se sont d'abord attaqués à une position des Maï-Maï, milice d'autodéfense, avant de "s'en prendre aux habitants" du village de Lisasa. "Le bilan actuel, encore provisoire, est de 21 morts", a déclaré l'administrateur du territoire de Beni dans le Nord-Kivu, Donat Kibwana, à l'AFP.

    Ce bilan provisoire a été confirmé par le chef du secteur de Buliki où est situé le village de Lisasa.

    Sur les 21 personnes tuées figurent "quinze femmes", écrit dans un communiqué l'ONG Centre d'étude pour la promotion de la paix, la démocratie et le droit de l'homme (Cepadho).

    Les trois sources affirment que d'autres personnes ont été enlevées et sont portées disparues, un centre de santé pillé, des maisons incendiées et une église catholique profanée.

    Historiquement, les ADF sont des rebelles musulmans ougandais installés dans l'Est de la RDC depuis 1995.

    Ils n'attaquent plus l'Ouganda voisin depuis des années, vivant de trafics dans la forêt dense autour de Beni, où ils se sont installés.

    Ils sont accusés du massacre de plus d'un millier de civils dans la région depuis octobre 2014.

    Depuis novembre 2019, les ADF ont tué des centaines de civils en représailles à une offensive de l'armée contre leurs bases et leurs leaders dans la forêt de Beni.

    Les ADF n'ont jamais revendiqué aucune action sur le sol congolais. Mais depuis avril 2019, plusieurs de leurs attaques ont été revendiquées par "l'État islamique - Afrique centrale", avec parfois des erreurs factuelles.

    Les ADF ont pris pour cible des églises chrétiennes

    Jeudi, dix-neuf civils ont été tués dans une attaque attribuée à ces ADF dans la localité de Baeti, au cours de laquelle une quarantaine de maisons et une église avait été incendiées.

    A travers son organe de propagande, le groupe jihadiste État islamique (EI) a revendiqué vendredi cette attaque, comme il l'avait fait le 21 octobre pour celle contre une prison de Beni qui a entraîné l'évasion de plusieurs centaines de détenus.

    "Au courant du mois d'octobre, les ADF ont pris pour cible des églises chrétiennes. Ce n'est pas anodin, c'est peut être une façon pour ce groupe de faire attester la thèse de l'islamisme" à leurs actes, a commenté un responsable de l'ONG Cepadho, Omar Kavota, auprès de l'AFP.

    Depuis près de trois décennies, l'est congolais est confronté à des violences.

    Plusieurs dizaines de groupes armés locaux et étrangers s'y attaquent aux civils ou s'affrontent aux forces régulières pour des raisons ethniques, foncières ou économiques.

  • Haut-Karabakh : la situation est critique et devrait nous alarmer

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    De Rémy Ourdan sur le site du Monde :

    Au cœur du Haut-Karabakh, l’ennemi est arrivé aux portes de Chouchi et menace le « corridor de Latchin »

    2 novembre 2020

    La montagne brûle à Karin Tak. Les combats sont intenses depuis quelques jours au sud de Chouchi, la cité historique perchée dans les montagnes du Haut-Karabakh. Des colonnes de fumée s’élèvent des forêts. Des missiles et des roquettes s’abattent dans la vallée. L’écho de tirs de mitrailleuses est le signe de combats rapprochés.

    Les forces armées azerbaïdjanaises ont réussi ces derniers jours des percées significatives sur le front Sud de leur guerre pour la reconquête du Haut-Karabakh (appelée la « République d’Artsakh » par les indépendantistes arméniens qui contrôlent la région depuis leur victoire contre l’Azerbaïdjan en 1994). La « capitale » Stepanakert, bombardée depuis cinq semaines par des missiles et des drones, est désormais menacée d’être coupée du monde.

    A Chouchi comme à Stepanakert, les mines sont tristes. L’inquiétude est manifeste, et ce n’est pas seulement à cause des missiles qui s’abattent sporadiquement sur les deux villes. Dans ces cités-fantômes, ceux qui ne sont partis ni au front ni vers l’Arménie voisine se sont déjà presque habitués, depuis que la guerre a éclaté le 27 septembre, aux sirènes d’alerte et aux explosions. Ils savent que ces bruits de guerre, qui les terrorisaient il y a encore quelque temps, ne sont rien en comparaison du roulement des terribles bombardements à l’œuvre dans les montagnes. Ils savent que là-bas, leurs combattants vivent l’enfer. Ils ont compris que l’ennemi se rapproche.

    Lire aussi, sur la Libre :

    Des heures cruciales au Karabakh: "Si l’Europe ne fait rien, une force négative va s’étendre des Balkans à la muraille de Chine"

    et l'éditorial N'oublions pas l'Arménie dont la conclusion de Christophe Lamfalussy est très claire :

    Le Karabakh est une terre arménienne depuis deux millénaires. S’il se trouve en droit international dans le territoire azerbaïdjanais, c’est à cause d’une décision prise par des dirigeants soviétiques en 1921 et appuyée par Staline, le dictateur qui déporta et affama des populations entières.

    Aujourd’hui, il y a un vrai risque d’épuration ethnique au Karabakh. Pourtant, hormis la France, les pays européens semblent tétanisés par les ambitions de la Turquie. Ils ne se rendent pas compte qu’en fermant - lâchement - les yeux sur la stratégie d’Erdogan dans le Caucase du sud, ils donnent au sultan d’Istanbul une deuxième arme pour soumettre l’Europe à ses ambitions. Car si le Karabakh tombe, la Turquie obtient la maîtrise de l’approvisionnement en gaz et en pétrole en provenance de la mer Caspienne. Et, après avoir joué la carte des 4 millions de réfugiés syriens, Erdogan pourra jouer celle de l’énergie.

  • Charleroi : la religion islamique est la plus enseignée dans les écoles communales

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    De sudinfo.be :

    Écoles communales à Charleroi: la religion islamique est la plus enseignée

    Pour rappel, suite à plusieurs modifications survenues ces dernières années, dans les écoles de l’enseignement officiel, tout le monde reçoit une heure de cours de philosophie et de citoyenneté par semaine. Pour la deuxième heure hebdomadaire, le choix est laissé libre entre les différentes confessions, la morale ou à nouveau de la citoyenneté (même si cette dernière option est reprise officiellement sous l’appellation dispense).

    Pour être complet, contrairement à ce qu’on pourrait penser naturellement, l’éducation à la philosophie et la citoyenneté, d’un côté, et la morale, de l’autre, font bien l’objet de cours différents, avec des programmes et des référentiels qui le sont tout autant. Par exemple, ceux de philosophie et citoyenneté ont l’obligation d’aborder de manière neutre la problématique du dialogue interconvictionnel.

    Comme déjà évoqué, ce n’est pas le nombre d’élèves dans les cours de religion islamique qui augmente, mais celui suivant le cursus catholique qui diminue.

  • Messes interdites pour cause de santé publique : «Les restrictions à la liberté de culte reposent sur une appréciation éminemment subjective »

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    Décryptage de Jean-Baptiste Chevalier sur le site web d’ « Aleteia »

    mass-italy-covid-illustration.jpg« Dans son décret du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures requises pour faire face à l’épidémie de covid-19, le gouvernement [français] a décidé de limiter l’exercice du culte. L’article 47 prévoit l’autorisation de l’ouverture des églises, mais l’interdiction de « tout rassemblement ou réunion à l’exception des cérémonies funéraires dans la limite de trente personnes ». La proportionnalité de ces restrictions fait l’objet de critiques qui ont déjà donné lieu à plusieurs référés-liberté. Alors que les présidents de groupes parlementaires de l’opposition demandent au président de la République d’accepter un exercice du culte sécurisé et contrôlé, Maître Jean-Baptiste Chevalier, avocat au barreau de Rennes, répond aux questions d’Aleteia sur la cohérence juridique des mesures décidées.

    Aleteia : Mgr Dominique Rey a écrit à propos du reconfinement adopté dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire que « la liberté de culte n’est pas négociable ». La formule est forte : sur quels arguments juridiques s’appuie-t-il ?

    Me Jean-Baptiste Chevalier : Mgr Rey a raison dans la mesure où la liberté de culte est une liberté fondamentale, protégée par la Convention européenne des droits de l’homme et par la Constitution française. C’est une liberté qui, aux côtés de la liberté de conscience ou de la liberté d’expression, fait partie des « assises de nos sociétés démocratiques », selon les termes de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Elle n’est pas négociable parce qu’elle fait partie de ces libertés qui sont une frontière entre les sociétés démocratiques et les sociétés totalitaires, qui la bafouent. C’est ce qui distingue les cultes des activités sportives ou des activités de loisir. 

    La liberté de culte peut-elle néanmoins faire l’objet de restrictions pendant cet état d’urgence sanitaire ?

    La liberté de culte, comme les autres libertés, peut être limitée, mais à la condition que ces limitations soient justifiées par des raisons impérieuses d’intérêt général, qu’elles soient nécessaires et proportionnées. En cette période de crise sanitaire, la justice administrative admet ainsi que ces libertés puissent faire l’objet de restrictions, justifiées par la « sauvegarde de la santé publique » et par le « droit au respect de la vie ».

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  • Eglise de Belgique : plus mou que ça...

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    Du site de la RTBF :

    31 octobre 2020

    Coronavirus : l'Eglise attristée mais compréhensive quant à la suspension des célébrations religieuses

    L'Eglise de Belgique se montrait samedi à la fois attristée et compréhensive de la décision du comité de concertation de suspendre dès lundi, et à travers tout le pays, l'exercice collectif du culte afin de lutter contre l'épidémie de coronavirus. S'il est prématuré de déjà s'avancer, elle se veut "remplie d'espérance" quant à la période de Noël et à la possibilité de tenir symboliquement des messes en petit comité, selon les mots de Tommy Scholtès, porte-parole francophone de la conférence épiscopale.

    Le week-end de la Toussaint est marqué par un système hybride, avec des célébrations déjà interdites en Région bruxelloise mais toujours autorisées, moyennant le respect des protocoles sanitaires stricts, en Flandre et en Wallonie.

    Seulement les funérailles peuvent avoir lieu

    Dès lundi, plus aucune cérémonie religieuse ne pourra avoir lieu à travers tout le pays, à l'exception des funérailles, avec maximum 15 personnes, et de l'enregistrement et la diffusion d'une messe par internet, avec la seule présence des personnes nécessaires d'un point de vue technique.

    "On pouvait s'attendre à cette décision, qui nous attriste", commente Tommy Scholtès. "Car nous ne pourrons pas accompagner spirituellement les fidèles en cette période de Toussaint ni les familles des défunts." Il accepte toutefois la mesure car il s'agit de résister "ensemble", dans un esprit de "solidarité", au virus, souligne-t-il.

    Les églises restent tout de même ouvertes

    Les églises restent ouvertes pour y prier, s'y recueillir ou y allumer une bougie, insiste toutefois le porte-parole de la conférence épiscopale. "Elles doivent rester ouvertes et vivantes et montrer que l'Eglise est là. Mais nous allons devoir contrôler la présence des fidèles afin qu'ils n'y soient pas en trop grand nombre en même temps, en particulier dans les églises de ville", prévient-il.

    à comparer avec le tweet de Mgr Rey :

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  • Cet éclair rouge qui zèbre le ciel polonais

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    Du site "Benoît et moi" :

    L’éclair rouge, et la Pologne dans le chaos

    La décision récente de la Cour Constitutionnelle polonaise d’abolir l’avortement eugénique (cf. D’où vient la haine?) a littéralement déchaîné les feux de l’enfer. Préfiguration de ce qui attend les Etats-Unis en cas de victoire de Trump?
    Des manifestations se déroulent un peu partout avec églises profanées, fidèles menacés et rues prises d’assaut. La cible (comme à Nice!), ce sont les catholiques. Et l’épiscopat lance un appel. Comme c’est presque toujours le cas, il n’y a pas grand-chose de spontané dans ces protestations, et l’on fait plus que deviner derrière la longue main de Soros, qui du reste ne s’en cache même pas. Explications de la NBQ.

    éclair-rouge.jpgl’éclair rouge, « logo » de la protestation

    La Pologne dans le chaos, la régie occulte et l’argent de Soros

    Roberto Marchesini
    La NBQ
    30 octobre 2020
    traduction de Benoît et moi

    Après la décision de la Cour suprême d’interdire l’avortement eugénique, les Polonais assistent depuis plusieurs jours à de violentes manifestations : églises profanées et rues prises d’assaut. Un véritable chaos, alimenté par une régie occulte qui a organisé la manifestation par SMS et à grâce aux inévitables financement explicites de Soros.

    Nous l’avons écrit il y a quelques jours : la Pologne n’a plus de loi autorisant l’avortement. La loi de 1993 a été déclarée inconstitutionnelle par la Cour constitutionnelle. Certainement par la faute du rédacteur de l’article, mais je crois qu’en Italie [et en France!] nous n’avons pas saisi la portée énorme de l’information. Par contre, ce qu’on a perçu, c’est cela: la réaction a été violente et massive.

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  • Newsletter du directeur du service de presse du diocèse de Liège : Un nouveau grand carême…

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    Schmeder 10374843423_97719e28a5_z.jpg« Sans mauvais jeu de mot, on peut dire que cette newsletter du mois de novembre tombe « à pic », au lendemain des nouvelles mesures gouvernementales pour combattre la pandémie du coronavirus. Dès ce lundi, les cultes, dont l’Eglise catholique, retombent dans le régime du confinement du printemps, avec la suppression de (presque) toutes les célébrations en présentiel (voir communiqué de notre vicaire général).

    Vu l’accroissement démesuré des infections ces dernières semaines, ces mesures étaient prévisibles et probables. Et pourtant, je dois vous avouer que mon cœur de prêtre et de chrétien est plutôt divisé. D’un côté, il me semble normal que les catholiques, dont le souci des autres fait partie des valeurs principales, acceptent aussi leur sacrifice pour endiguer la propagation du virus. N’oublions pas que la majorité de nos pratiquants font partie des groupes à risque.

    D’un autre côté, en pensant au protocole des Eglises mis en place avant les vacances et renforcé encore entre-temps (p.ex. garder le masque pendant toute la célébration), je me permets de poser la question si effectivement, beaucoup de personnes ont été contaminées par l’assistance à un office religieux. Le soutien spirituel dont beaucoup de nos paroissiens ont bénéficié pendant les eucharisties ne valait-il pas la peine de courir ce petit risque pour aider à « garder le moral des troupes » ?

    Ce qui m’a attristé aussi en suivant la conférence de presse et les commentaires dans les différents médias depuis hier soir, c’est que, une fois de plus, les décisions au sujet des cultes n’ont presque pas été signalées. C’est comme si la santé d’une société dépendait uniquement du fonctionnement de ses infrastructures médicales, de l’enseignement et de l’économie… On peut se féliciter du fait que, cette fois-ci, on a veillé à ne plus isoler totalement les personnes les plus fragilisées, âgées et malades. C’est un progrès humaniste par rapport au printemps ; néanmoins, les besoins spirituels des personnes ne semblent pas faire le poids dans la balance de lutte contre le virus.

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  • Belgique : les messes suspendues du 2 novembre au 13 décembre

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    Messes catholiques publiques en Belgique suspendues jusqu’au 13 décembre 2020

    ➡️ Les lieux de prière restent ouverts mais aucun service religieux. Rassemblements de maximum quatre personnes dans le bâtiment, moyennant port du masque et respect des distances.
    ➡️ Funérailles avec maximum 15 personnes présentes, interdiction d’organiser un repas ou une réception après la cérémonie.
    ➡️ Les mariages n’ont lieu qu’en présence des époux, des témoins et des officiers de l’état civil.
    Via info églises
    L’image contient peut-être : texte qui dit ’Suspension des messes présentielles du lundi 2 novembre au dim 13 décembre partout en Belgique. Horaires messes média et internet sur: Egliseinfo.be Hrine h RIE Taa LEIeD inasaphnn’
    Messes #Toussaint 1 novembre permises puis ⚠️ #suspension jusqu’au 13 décembre.
    ⏰ Horaires des messes média et internet sur www.egliseinfo.be
  • Sacraliser le droit au blasphème ?

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    De Guillaume de Premare, en tribune, sur Aleteia.org (publié le 23 octobre, avant l'attentat de Nice) :

    Terrorisme islamique : l’impasse du droit au blasphème

    La guerre contre le terrorisme islamique se heurte à une impasse, si elle se mène au nom d’une sacralisation laïque du droit au blasphème. La fermeté dans la sécurité doit s’accompagner d’une bataille culturelle positive.

    Depuis la terrible décapitation du professeur d’histoire Samuel Paty par un réfugié tchétchène islamiste, le débat public s’articule autour de deux grandes catégories de questions : les questions de principe et les questions opérationnelles. Parmi les questions de principe : faut-il montrer les caricatures de Charlie Hebdo à l’école ? Comment éduquer les enfants, notamment musulmans, à la laïcité, à la tolérance et aux « valeurs de la République » ? Comment faire aimer la France aux enfants issus de l’immigration ? Comment intégrer voire assimiler les immigrés ? Comment protéger la liberté d’expression et défendre le « droit au blasphème » ? Comment faire émerger un « islam des lumières » ?

    Empêcher de nuire

    Parmi les questions opérationnelles : comment identifier et mettre hors d’état de nuire les individus radicalisés et dangereux présents sur notre sol ? Comment reprendre le contrôle d’enclaves aujourd’hui tenues par les trafiquants ou les fanatiques ? Faut-il revoir notre politique d’asile et les critères d’attribution et de retrait des titres de séjour ? Faut-il durcir les conditions d’accès à la nationalité française et élargir les motifs de déchéance de la nationalité ? D’une certaine manière, les questions opérationnelles de sécurité intérieure et de politique migratoire sont prioritaires parce qu’il y a une urgence très concrète : des combattants du Djihad sont sur notre sol — et arrivent encore sur notre sol — pour tuer avec rage et sauvagerie. Le premier devoir de l’État est de les identifier et de les mettre hors d’état de nuire, d’empêcher de nouveaux « soldats de Dieu » de poser le pied dans notre pays et de lutter contre les prédicateurs fanatiques qui arment idéologiquement et spirituellement les djihadistes.

    Le blasphème est-il une valeur ?

    Dire que cela est urgent et prioritaire ne signifie pas que les questions de principe soient de peu d’importance. Deux grandes options émergent dans le débat public : promouvoir et organiser un « islam des lumières » ; et entrer dans le combat culturel en affirmant nos « valeurs » face au fanatisme. Ces deux options se recoupent sous certains aspects. Il faut évaluer sérieusement ce qu’elles impliquent.

    Il existe différentes manières de vivre l’islam, lequel est traversé par de grandes fractures. Mais il existe un corpus commun qui veut que — sauf quelques intellectuels ou responsables religieux occidentalisés, coupés de la vox populi musulmane —, l’islam ne tolère ni le blasphème ni l’apostasie.

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  • France : la Fraternité Saint Pierre saisit le Conseil d'Etat contre le Gouvernement

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    COMMUNIQUE DE LA FRATERNITE SACERDOTALE SAINT-PIERRE

    https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/9/9b/FSSP_emblem.svg/800px-FSSP_emblem.svg.png

    En lien avec l’association l’AGRIF, l’Institut-du-Christ Roi, l’Institut-du-Bon-Pasteur, la communauté Saint-Vincent-Ferrier et l’abbaye Sainte-Madeleine du Barroux, la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre dépose aujourd’hui une requête en référé-liberté devant le Conseil d’Etat contre le décret du 29 octobre 2020 interdisant toute célébration religieuse publique dans les églises, alors que les écoles, les transports en commun et de nombreux commercent restent ouverts. Depuis le début de la crise sanitaire, les catholiques français ont eu à cœur de respecter fidèlement les précautions sanitaires imposées par le Gouvernement, de sorte qu’on n’a jamais entendu dire que les églises aient été des lieux de contamination. L’absence de considération, de la part du Gouvernement, pour la dimension spirituelle de l’homme et la pratique religieuse, nous montre, une fois de plus, que notre société a escamoté toute transcendance et considère la religion à l’égal du tourisme ou des loisirs. Face à ce que nous estimons être une atteinte grave à la liberté de culte, dont le Conseil d’Etat avait pourtant rappelé l’importance lors de l’arrêté du 18 mai 2020, il nous semble juste de réagir pour que les catholiques français puissent, le dimanche, assister à la messe dans le respect scrupuleux des mesures sanitaires afin de protéger les plus fragiles d’entre nous.

    Notre démarche est soutenue par les associations Notre-Dame de Chrétienté, Renaissance Catholique, Oremus, le blog Le Salon Beige et le journal L’Homme Nouveau.

  • Mgr Le Gall, archevêque de Toulouse, est opposé à la diffusion des caricatures religieuses

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    De  , sur France Bleu Occitanie Toulouse :

    VIDÉO - L'archevêque de Toulouse contre la liberté de blasphémer les religions et crée une polémique

    Sur France Bleu Occitanie ce vendredi matin, et au lendemain de l'attentat terroriste de Nice, Monseigneur Le Gall s'est déclaré contre la liberté de blasphémer les religions en France. Il est contre la diffusion des caricatures religieuses. Ses propos ont fait réagir, y compris nationalement.

    Monseigneur Robert Le Gall sur France Bleu Occitanie

    Monseigneur Robert Le Gall sur France Bleu Occitanie © Radio France - FBO

    Rares sont les archevêques de France à faire publiquement ce genre de déclaration. Au lendemain de l'attentat au couteau à Nice et après l'assassinat du professeur Samuel Paty, Monseigneur Robert Le Gall s'est dit contre la liberté de blasphémer les religions en France. L'archevêque de Toulouse s'oppose à la diffusion de caricatures religieuses comme celles du prophète Mahomet, ayant entraîné l'assassinat du professeur dans les Yvelines.

    "On ne se moque pas impunément des religions, vous voyez le résultat que ça donne." — Mgr Robert Le Gall

    Pour Mgr Le Gall, montrer à des enfants notamment des caricatures de Mahomet, c'est jeter "de l'huile sur le feu", et il ajoute : "On ne peut pas se permettre de se moquer des religions". L'archevêque défend "la liberté d'être ensemble, de parler ensemble, la liberté d'être des frères ensemble, mais pas de s'invectiver".

    Ouvrir les églises

    Au lendemain de l'attaque de Nice, le président du Conseil français du culte musulman a demandé l'annulation des festivités de la fête de Mawlid et la fermeture des mosquées. Monseigneur Le Gall donne lui la consigne de laisser les églises ouvertes : "J'ai donné la consigne aux prêtres d'ouvrir au maximum les églises, avec prudence bien évidemment. Plus que jamais on a besoin d'espaces de paix, de prières et de recueillement qu'il s'agisse des mosquées ou des églises".

    "Plus que jamais on a besoin d'espaces de paix." — Mgr Robert Le Gall

    (...)