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Actualité - Page 533

  • Pakistan : enlèvement et conversion forcée d'une jeune catholique de 13 ans

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    De l'Agence Fides :

    ASIE/PAKISTAN - Appel à une action ferme du gouvernement après l'enlèvement et la conversion à l'islam d'une jeune catholique de 13 ans

    21 octobre 2020
    primopiano_11014.jpgKarachi (Agence Fides) - Arzoo Raja, 13 ans, catholique vivant à Karachi, a été enlevée, convertie e force à l'islam avant d'être contrainte à épouser un musulman de 44 ans dénommé Ali Azhar qui l'avait enlevée le 13 octobre au matin. Ainsi que cela a été confirmé à l'Agence Fides, il s'agit là du dernier d'une série de cas qui bouleversent et préoccupent la communauté catholique au Pakistan. Nasir Raza, militant des droits fondamentaux qui assiste la famille catholique de la jeune Arzoo Raja dans cette délicate affaire, déclare dans le cadre d'un entretien accordé à l'Agence Fides : « Il s'agit du énième cas, une histoire qui se répète. Le 13 octobre, la jeune fille a été enlevé et, le même jour, convertie de force à l'islam et contrainte à un mariage islamique impunément. Arzoo Raja jouait chez elle. Elle est sortie pour aller dans un magasin et n'en est pas revenue. Après sa disparition, sa famille a déposé une plainte contre X devant les autorités de police, le 13 octobre aux alentours de 17.00 locales ».

    Nasir Raza explique : « Arzoo est une élève de l'équivalent indien de la 5ème de collège et, ainsi que le prouve son certificat de naissance provenant de la National Database and Registration Authority (NADRA), elle est née le 31 juillet 2007 ». Elle ajoute : « La famille de la jeune fille est en état de choc et très tendue. Le comportement inapproprié des agents de police du commissariat local a représenté un autre défi pour la famille, en proie à la souffrance et au désespoir ».

    En effet, la police a classé sans suite le cas en ce que, au soir du 14 octobre, l'avocat du ravisseur s'est présenté au commissariat de police en présentant les documents qui, selon lui, accorderaient une plein légitimité à l'opération. Il s'agissait en l'occurrence d'un affidavit signé par Arzoo Raja attestant de sa libre volonté de se convertir à l'islam et de se marier, d'un certificat de conversion à l'islam et d'un certificat de mariage. Les parents de la jeune fille n'ont rien pu faire même s'ils avaient fourni le certificat de naissance de leur fille, en appelant à la loi qui interdit tout mariage en dessous de l'âge de 18 ans (selon le droit islamique en revanche, les noces sont possibles).

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  • Découvrir le père Michael J. McGivney, fondateur des Chevaliers de Colomb, bientôt béatifié

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    D'Eric de Legge, rédacteur en chef de Aleteia :

    Cher lecteur d’Aleteia,
     
        C’est avec une grande joie que je vous annonce la béatification dans quelques jours du vénérable père Michael J. McGivney (1852-1890), le fondateur des Chevaliers de Colomb ! Vous ne le connaissez pas ? Ce prêtre américain est pourtant connu dans le monde entier pour exaucer les prières qui lui sont adressées afin notamment de trouver un emploi, réconcilier les membres d’une même famille, venir à bout d’une addiction ou encore de demander la conversion d’un proche.
     
         La vie du père McGivney est édifiante. Prêtre dans le Connecticut à la fin du XIXe, il était effrayé par les situations très précaires de nombreuses familles de sa paroisse. Plusieurs d’entre-elles étaient dévastées par des drames liés aux emplois pénibles sinon dangereux de certains pères de famille. Il était fréquent que le décès prématuré d’un père laisse femmes et enfants sans aucunes ressources. Alors, il s’est retroussé les manches. Il a rassemblé les hommes de sa paroisse et leur a suggéré que chacun contribue à une aide financière pour les familles endeuillées. Le mouvement des Chevaliers de Colomb était né. Construit autour de quatre valeurs chevaleresques (l’unité, la charité, la fraternité et le patriotisme), il subvient aujourd’hui aux besoins matériels et spirituels de millions de familles à travers le monde.
     
       Inspirés par le père McGivney, les Chevaliers de Colomb rayonnent aujourd’hui dans le monde entier. Ils sont présents dans presque toutes les paroisses des États-Unis mais aussi au Canada, en France et dans de nombreux autres pays. L’organisation a développé sa propre compagnie d’assurance aux États-Unis. Elle génère des bénéfices entièrement utilisés pour des œuvres soutenues par l’Ordre, parmi lesquelles, la March for Life de Washington.
     
         Aussi, je souhaite vous proposer à vous, lecteur de Aleteia, une opportunité unique de prier le père McGivney dans les prochains jours.Participez à la neuvaine qui lui est consacrée, soumettez lui une intention découvrez le documentaire qui lui est consacré et soyez édifiés par la bénédiction d’un nouveau bienheureux !
     
                                   En Christ,
                                   Eric de Legge
    Prière pour la canonisation du père Michael J. McGivney
     
    Dieu, notre Père,
    protecteur des pauvres et défenseur de la veuve et de l’orphelin,
    vous avez appelé votre prêtre,
    l’abbé Michael J. McGivney,
    à être un apôtre de la vie de famille chrétienne
    et à conduire les jeunes au service généreux envers leur prochain.
     
    À travers l'exemple de sa vie et de sa vertu,
    puissions-nous suivre votre Fils, Jésus le Christ,
    de plus près, en accomplissant son commandement de charité et en aidant à la construction de son Corps qu’est l'Église.
     
    Que l'inspiration de votre serviteur nous incite
    à une plus grande confiance en votre amour afin que
    nous puissions continuer son œuvre de soutien
    auprès des nécessiteux et des opprimés.
    Nous vous demandons humblement de glorifier votre vénérable serviteur,
    l’abbé Michael J. McGivney,
    sur terre, selon la conception de votre sainte volonté.
     
    Par son intercession, accordez la faveur que je présente maintenant
    [faites ici votre demande].

    Par le Christ, notre Seigneur. Amen.
     
    Signalez-nous les grâces reçues
    par l’intercession du P. Michael McGivney
    à cette adresse :
     
    The Father McGivney Guild
    One Columbus Plaza
    New Haven, CT 06510-3326 USA
     
    ou par mail
  • Décapitation, terrorisme islamique, sous la loupe des "hommes en noir"

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Décapitation, terrorisme islamique : une analyse du Club des Hommes en Noir

    Décapitation, terrorisme islamique : une analyse <br>du Club des Hommes en Noir

    Le Club des Hommes en Noir attaque sa troisième saison. Cette émission fondée en 2012, sur une radio bien connue, par Philippe Maxence, a un concept simple : l'actualité de l'Église décryptée par des prêtres et un laïc, sans langue de buis ! Vous pouviez les entendre, grâce au studio vidéo de L'Homme Nouveau vous pouvez maintenant les voir ! Les nouveaux épisodes sont disponibles chaque vendredi.

    Cette semaine, le Club des Hommes en Noir composé de l'abbé Guillaume de Tanouärn, du père Jean-François Thomas et de Jean Pierre-Maugendre, sous la direction de Philippe Maxence a mené une émission exceptionnelle sur l'assassinat de Samuel Paty par un terroriste musulman.

     

  • L'Église catholique mexicaine va présenter des excuses publiques pour les crimes commis contre les peuples amérindiens lors de la colonisation espagnole

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    De Vatican News :

    L'Église mexicaine demandera pardon pour les crimes de la colonisation

    Le Mexique célébrera en 2021 les deux cents de son indépendance. À cette occasion, l'Église catholique du pays entend présenter des excuses publiques aux peuples amérindiens pour les crimes commis contre eux lors de la colonisation espagnole. C'est qu'a annoncé le président de la conférence épiscopale quelques jours après que le président du Mexique, via son épouse, ait apporté au Vatican une lettre allant dans ce sens.

    Cette initiative est partie de la lettre du président mexicain Andrés Manuel López Obrador, adressée au Pape et portée au Vatican par son épouse, Beatriz Gutiérrez Müller, le 10 octobre. Selon ACIprensa, le chef de l'État y écrit que «l'Église catholique, la monarchie espagnole et l'État mexicain doivent présenter des excuses publiques aux peuples originels qui ont subi les atrocités les plus honteuses, le pillage de leurs biens et de leurs terres, pour être soumis».

    Le 15 octobre, Mgr Rogelio Cabrera López, président de la Conférence épiscopale mexicaine (CEM) et archevêque de Monterrey, a assuré le président mexicain que l'Église demandera pardon pour les abus commis lors de la conquête de l'Amérique, il y a 500 ans, et le fera en 2021. «Nous voulons le faire, mais nous voulons aussi nous tracer un chemin, comme nous l'avons toujours fait pour le bien des peuples originels», a déclaré le président de la CEM.

    L'archevêque de Monterrey a cependant ajouté que «naturellement, nous, les personnes et les institutions, devons être en mesure de demander pardon», soulignant que «les peuples indigènes ont une longue histoire de souffrance. Non seulement pendant la conquête, mais au cours des siècles et jusqu'à nos jours, ils ont vu leurs droits bafoués».

    Ne pas oublier les malheurs d'aujourd'hui

    «Il y a sans aucun doute des événements douloureux et tragiques, comme la conquête de Tenochtitlan, l'actuel Mexico, mais même ces derniers temps, il y a des problèmes qui font mal aux yeux, qui obscurcissent le paysage. Il y a le cas d'Ayotzinapa. Nous avons ainsi pu énumérer de nombreux autres événements qui ont brisé la communion, la communauté humaine», a-t-il souligné, rappelant la disparition de 43 jeunes dans la ville d'Ayotzinapa, dans l'État de Guerrero, en 2014.

    «L'Église catholique au Mexique», a-t-il déclaré, «est toujours prête non seulement à demander pardon, mais aussi à avoir une mémoire pénitentielle pour suivre ce chemin de réconciliation».

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  • Pologne : l'avortement eugénique est anti-constitutionnel

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    En Pologne, le Tribunal constitutionnel vient de déclarer l’avortement eugénique anti-constitutionnel. Jusqu’ici, la loi polonaise datant de 1993 autorisait l’avortement quand des « examens prénataux ou d’autres données médicales indiquent une forte probabilité de handicap grave et irréversible du fœtus ou de maladie incurable menaçant sa vie ». L’avortement reste autorisé si la poursuite de la grossesse présente un danger pour « la vie ou la santé physique de la femme enceinte », ou bien si la grossesse résulte d’un viol ou d’un inceste.

    L’écho à une initiative citoyenne

    Les 119 des 460 députés de la Diète qui ont porté la question devant le tribunal constitutionnel sont issus de trois groupes parlementaires différents, PiSPSL-Kukiz et Konfederacja. Ils ont fait valoir que l’avortement eugénique « viole quatre principes constitutionnels : la dignité innée et inaliénable de la personne humaine, le droit à la vie, l’interdiction de la discrimination en fonction du handicap et le principe selon lequel la République de Pologne est un État de droit démocratique ».

    Un « projet de loi citoyen », « Arrêtez l’avortement » (Zatrzymaj Aborcję), bloqué « par la majorité PiS en commission parlementaire en 2018-19 malgré un avis favorable du ministre de la Justice et du président Andrzej Duda qui promettait d’y apposer sa signature », avait recueilli 830 000 signatures sur le même sujet, dans un pays qui compte 38 millions d’habitants.

    Un jugement qui fera date

    L’interdiction de ce type d’avortements revêt donc à présent un caractère constitutionnel. « Pour les autoriser à nouveau, une future majorité parlementaire serait contrainte de modifier la constitution, ce pour quoi il lui faudrait réunir une majorité des deux tiers de la Diète, et de la majorité absolue du Sénat en présence d’au moins la moitié des parlementaires. »

    Le Tribunal constitutionnel polonais n’avait encore jamais examiné la conformité constitutionnelle de l’avortement eugénique. Par contre, en 1997, arguant qu’« il n’existe pas de critères suffisamment précis et justifiés qui permettraient d’opérer une (…) différenciation en fonction de la phase de développement de la vie humaine », il avait rejeté une disposition visant à autoriser l’avortement en raison « de difficultés socio-économiques de la femme enceinte ». « Dès son apparition, la vie humaine devient donc une valeur protégée par la Constitution. Ceci concerne aussi la phase prénatale », avait affirmé le tribunal. Une décision en cohérence avec la Convention relative aux droits de l’enfant que la Pologne avait ratifiée en 1991. En effet, « cette convention internationale, citant la Déclaration des droits de l’enfant, réaffirme dans son préambule que « l’enfant, en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, a besoin d’une protection spéciale et de soins spéciaux, notamment d’une protection juridique appropriée, avant comme après la naissance » ».

    Une décision en faveur des droits des personnes handicapées

    De son côté, le Comité des droits des personnes handicapées des Nations unies avait affirmé en 2018 que « les lois qui autorisent explicitement l’avortement en raison d’un handicap violent la Convention des droits des personnes handicapées (Art. 4,5 et 8) ». Pour le Comité, « ce type d’avortement est souvent basé sur des diagnostics erronés ». Et, même s’ils ne le sont pas, elles « perpétue[nt] le préjugé selon lequel le handicap serait incompatible avec une vie heureuse ».

    En Pologne, les chiffres officiels indiquent que « plus du tiers des 1000 à 2000 avortements pratiqués chaque année » sont effectués en raison d’un diagnostic de trisomie 21, c’est-à-dire un « handicap [qui] ne menace pas la vie ».

  • Les célébrations avec un maximum de 200 personnes restent autorisées dans les églises

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    De cathobel.be :

    Protocole de l’Église Catholique en vue de la reprise des célébrations liturgiques – À partir du 1 octobre 2020 jusqu’au 19 novembre 2020

    Vendredi 23 octobre 2020, le Gouvernement Fédéral a décidé  que le protocole du 1er octobre 2020 reste en vigueur durant les prochaines semaines pour les célébrations dans nos églises, avec un maximum de 200 personnes qui peuvent donc participer à une cérémonie religieuse, à condition, bien sûr, que la distance de 1,5 m et les autres règles de sécurité soient pleinement respectées. Cette prolongation est valable jusqu’au 19 novembre.

    Il faut garder à l’esprit que le déroulement de chaque célébration peut entraîner des implications pour d’autres paroisses et communautés de croyants. Les croyants et les prêtres célèbrent en effet l’eucharistie dans différentes paroisses. Le présent protocole en tient compte. Il nous propose une direction identique, dans le respect de la responsabilité de l’unité pastorale et des fabriques d’église.

    Les églises de monastères, d’abbayes et de couvents accessibles au public peuvent se baser sur le présent protocole.

    Lire la suite sur cathobel.be

  • Le cardinal Becciu a-t-il transféré 700.000 euros en Australie pour tenter de faire condamner le cardinal Pell ?

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    Lu sur le site du Figaro :

    Pédophilie : la police enquête sur des soupçons de transfert d'argent dans l'affaire du cardinal Pell

    La police australienne enquête sur le transfert d'une somme de 700.000 euros qui aurait été transféré par un rival du cardinal afin de rassembler des preuves contre lui.

    22 octobre 2020

    La police australienne enquête sur une importante somme d'argent qui aurait été transférée en Australie par un rival du cardinal George Pell dans l'objectif de le faire condamner dans une affaire de pédophilie.

    Début octobre, un quotidien italien avait révélé que 700.000 euros auraient été transférés en Australie afin de rassembler des preuves contre l'ex-secrétaire à l'Économie du Vatican, finalement acquitté en avril.

    Une porte-parole de la police fédérale a confirmé mercredi 21 octobre que des informations relatives à ces accusations ont été transmises à l'organisme de lutte contre la corruption de l'État de Victoria, où se situe Melbourne, la ville dont Pell a été archevêque.

    Une rivalité à l'origine d'un complot ?

    Début octobre, le journal italien Corriere della Sera avait affirmé que Giovanni Angelo Becciu, un rival du cardinal australien au Vatican, serait à l'origine d'un complot visant à calomnier le cardinal australien.

    Fin septembre, Mgr Becciu, qui était l'un des cardinaux les plus influents du Vatican, a été écarté par le pape François en raison de soupçons de «détournements de fonds» en faveur de sa famille. Il a fermement nié toute ingérence dans le procès du cardinal Pell.

    L'ex-secrétaire à l'Économie du Saint-Siège, âgé de 79 ans, avait été déclaré coupable en décembre 2018 d'agressions sexuelles sur deux enfants de chœur en 1996 et 1997 dans la cathédrale de Melbourne dont il était l'archevêque.

    En avril, le prélat, qui a toujours nié ces accusations, a été acquitté en appel par la plus haute juridiction d'Australie. Le cardinal fait toujours l'objet d'une action au civil intentée par le père d'un ancien enfant de chœur décédé en 2014.

  • L'accord provisoire entre le Saint-Siège et la Chine renouvelé pour deux ans

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    Du site des Missions Etrangères de Paris, cette nouvelle à laquelle on pouvait s'attendre :

    L’accord provisoire Chine-Vatican, signé le 22 octobre 2018 pour deux ans, a été renouvelé pour une nouvelle période de deux ans ad experimentum. Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, l’a confirmé ce mercredi 21 octobre à Rome. Le cardinal Parolin a rappelé que l’accord concerne en priorité « la situation de l’Église, un point spécifique qui est la nomination des évêques ». « L’objectif est l’unité de l’Église », a-t-il souligné, en écartant une éventuelle reprise des relations diplomatiques et en saluant le fait qu’aujourd’hui, « tous les évêques en Chine sont en communion avec le pape ».

    L’accord entre le Vatican et la Chine, entré en vigueur le 22 octobre 2018 pour une durée de deux ans, a été renouvelé pour deux ans ad experimentum.

    Le Vatican a renouvelé son accord avec la Chine, signé il y a deux ans, pour une nouvelle durée de deux ans ad experimentum, dans le but de poursuivre l’unification de l’Église catholique en Chine. Les deux parties ont accepté de prolonger la phase expérimentale de l’accord pour deux nouvelles années, a confirmé un communiqué officiel du Vatican, publié le 22 octobre. L’accord, déjà signé le 22 octobre 2018, a été accepté principalement dans le but d’éviter la nomination des évêques chinois directement par le Parti communiste de Pékin sans l’accord du pape. Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, a expliqué que si l’accord reste secret, il a précisé que c’est un « secret relatif, car de nombreux contenus sont déjà connus ». Le renouvellement de l’accord a déjà reçu des critiques, affirmant qu’il ne servirait qu’à permettre au gouvernement chinois de renforcer l’oppression contre l’Église « souterraine ». Mais de son côté, le cardinal Parolin, qui a défendu l’accord en répondant aux questions des journalistes, a souligné que « nous espérons que l’Église en Chine pourra redécouvrir son unité grâce à cet accord, et que par cette unité, elle devienne un instrument au service de la propagation de l’Évangile dans la société chinoise et d’un développement authentique pour tous les habitants du pays ».

    « En ce qui concerne l’accord, nous pouvons nous considérer comme heureux », a-t-il ajouté. « Nous espérons que les termes de l’accord pourront être mieux appliqués et de façon continue. Ensuite, il y a aussi beaucoup d’autres problèmes que l’accord ne visait pas à résoudre. » Certains observateurs ont spéculé sur d’éventuelles réouvertures des relations diplomatiques entre le Vatican et la Chine, qui ont été rompues il y a sept décennies. Toutefois, le cardinal Parolin a affirmé que « pour l’instant, il n’est pas question de relations diplomatiques, nous nous concentrons sur l’Église ». Il a expliqué qu’il ne s’agit pas de traiter des questions politiques, mais des besoins d’ordre pastoral des catholiques chinois. Il a ajouté que « nous avons eu des résultats importants comme le fait que tous les évêques en Chine sont en communion avec le Pape ». « Il n’y a plus d’évêques illégitimes, cela me semble être un progrès notable. À partir de là, il s’agit de redémarrer et puis, pas à pas, de trouver une normalisation de l’Église en Chine », a-t-il insisté. L’accord a été renouvelé « sans aucun changement ni ajout », a affirmé une source vaticane.

    (Avec Ucanews et Vaticannews)

  • "Inquiétudes autour de l’euthanasie” en Belgique : reportage

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    Du site de l'Institut Européen de Bioéthique :

    "Inquiétudes autour de l’euthanasie” en Belgique : reportage

    21/10/2020

    Diffusée le 30 septembre dernier, l'enquête de la VRT « Onrust om euthanasie » (Inquiétudes autour de l'euthanasie) est révélatrice du malaise croissant qui règne en Belgique par rapport à l'euthanasie. Incompréhensions du côté des patients, inconfort des médecins face aux revendications de leurs patients, insoumission à la loi, souffrance des familles, … Ce podcast d'une trentaine de minutes plonge le spectateur au coeur du monde de l'euthanasie, monde à la fois bureaucratique de la Commission chargée de contrôler les euthanasies, et monde chargé d'émotion face à la souffrance des patientes qui témoignent. 

    Nancy a 48 ans et souffre de plusieurs pathologies : asthme, immunité affaiblie, tumeurs au cerveau… « Tout cela ensemble, c'est trop », confie-t-elle au journaliste. Elle a demandé l'euthanasie il y a 4 ans, mais ne remplit pas les critères de maladie incurable et sans issue. Elle ne souhaite pas être opérée. Le podcast donne aussi la voix à Ruth, 28 ans, qui souffre d'affections psychiatriques lourdes depuis qu'elle a été abusée sexuellement à l'âge de 5 ans.  Cela fait trois ans qu'elle demande l'euthanasie, suite à une tentative de suicide. Elle a déjà obtenu l'accord d'un psychiatre ; il lui faut maintenant l'avis d'un deuxième puis d'un troisième médecin. Lorsque la journaliste lui demande quelle réaction aurait son père si elle était euthanasiée, Ruth répond : “Je pense que cela le fera beaucoup souffrir... qu'il ne va pas y survivre.” Arne, dont le père a été euthanasié pour dépression, rapporte combien sa famille et lui ont manqué d'accompagnement psychologique avant et pendant l'euthanasie. 

    Ces différents témoignages entrecoupent une enquête sur le fonctionnement de la Commission chargée de contrôler les euthanasies. Le contrôle a posteriori, c'est-à-dire une fois la personne euthanasiée par le médecin. Selon le Dr Luc Proot, membre de la Commission, un contrôle a priori prendrait trop de temps et aboutirait à un nombre bien inférieur d'euthanasies... Il s'inquiète néanmoins de l'augmentation fulgurante du nombre de cas (2655 en 2019, soit dix fois plus qu'en 2003). La Commission doit traiter plus de 200 euthanasies lors de chacune de ses réunions mensuelles, en une soirée. “Si on atteint trois ou quatre mille cas par an, on n'arrivera plus à faire le travail”, confie-t-il. C'est évident pour lui que tous les médecins ne déclarent pas les euthanasies à leur actif.  Sigrid Sterckx, professeur d'éthique à l'Université de Gand, évalue à minimum 1/3 les euthanasies non déclarées à la Commission en Flandre. Elle attire l'attention sur le manque de transparence dans le travail de la Commission. Au fil du reportage, on apprend que les membres médecins sont parfois amenés à voter sur leurs propres dossiers d'euthanasie. Ils ne sont alors pas censés prendre part à la discussion, mais ne doivent aucunement se retirer lorsque leurs dossiers sont analysés. Ceux-ci sont anonymes, mais les membres de la Commission reconnaissent souvent l'écriture de leur confrère... Il faut au minimum 2/3 des votes pour envoyer un dossier au Procureur du Roi. Ce quorum n'a pas été atteint pour le cas d'un médecin qui avait donné un breuvage mortel à une dame ne souhaitant plus vivre après la mort de sa fille. Pour le Dr Proot, ce quorum est “trop sévère”. "Ma préoccupation principale par rapport à cela (ndlr : ce fonctionnement), ajoute le dr Bob Rubens, ancien membre de la Commission, étaut que même en cas de doute, c'était toujours accepté".

    Le va-et-vient continuel entre les histoires particulières de ces patientes et le fonctionnement obscur de la Commission crée un contraste troublant pour le spectateur. “Il n'y a pas de droit à l'euthanasie”, rappelle le Dr Proot. Il reçoit souvent des patients qui exigent l'euthanasie comme si c'était un droit. Or, cette confrontation entre la subjectivité de la souffrance et les conditions prétendument objectives de la loi n'est-elle pas inévitable à partir du moment où on autorise l'euthanasie dans certains cas ? Le peu d'efficacité du contrôle des euthanasies n'est-il pas le signe d'une abdication face à la subjectivité de la souffrance éprouvée ? Face à la maladie psychiatrique leur fille, les parents de Ruth proposent une autre voie : “Nous sommes convaincus qu'il y a un besoin de prise en charge intégrée, sur le long terme, afin d'apaiser ou de guérir les causes sous-jacentes, de façon prudente”. 

  • Les propos du pape sur l'union civile de personnes homosexuelles suscitent la polémique

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    Du site "Benoît et moi" :

    D'aleteia.org :

    Du blog de Jeanne Smits :

    Et le cardinal Muller ne mâche pas ses mots :

    Le cardinal Gerhard Ludwig Müller, ancien préfet de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, ne mâche pas ses mots suite à la déclaration du pape François sur les « couples » homosexuels. Selon le prélat allemand, « les catholiques sont irrités et les ennemis de l'Église se sentent soutenus par le représentant de notre Seigneur Jésus-Christ. »

    Et de rappeler que « la foi ne dépend pas d’une option politique se situant à droite ou à gauche ou encore d’une position idéologique conservatrice ou progressiste, mais uniquement de la Vérité que Dieu lui-même est dans sa Personne et qu’il communique par les enseignements de son Fils unique. »
    Puis le cardinal Müller rappelle que « si le chrétien croit en Dieu comme Vérité première et reconnaît le pape et les évêques comme successeurs de Pierre et des autres apôtres, la loyauté envers le pape est différente de la papolâtrie idolâtre, semblable au principe selon lequel le chef ou le parti a toujours raison : partout où il y a tension entre la parole évidente de Dieu et les expressions d’opinions d’autre part, même par les plus hautes autorités ecclésiales, un seul principe doit s’appliquer : « in dubio pro DEO. » Le magistère est au seul service de la Parole de Dieu et n’est jamais au-dessus de la Révélation. La récente déclaration du pape François sur les « couples homosexuels » est l’expression d’une opinion purement privée que tout catholique peut et doit contredire ouvertement. »

    Source : Kathnet via ProLiturgia.org

  • Mgr Olivier de Germay succède au cardinal Barbarin à Lyon : il devient le « Primat des Gaules »

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    Mgr de Germay 7800908863_monseigneur-olivier-de-germay-nouvel-archeveque-de-lyon-en-2014-a-ajaccio.jpgCe « jeune » évêque de 60 ans était depuis 2012 évêque d'Ajaccio, en Corse-du-Sud. Profil du nouvel archevêque par Jean-Marie Guénois dans le « Figaro » (extrait) :

    « Pour prendre la succession du cardinal Philippe Barbarin, à Lyon, le pape François a choisi un évêque classique et diplomate, ancien officier parachutiste, Olivier de Germay. Ce « jeune » évêque de 60 ans était depuis 2012 évêque d'Ajaccio (Corse-du-Sud). Bien que considéré moins important que l'archevêque de Paris, il devient ainsi le Primat des Gaules, c'est-à-dire l'évêque titulaire du siège épiscopal le plus ancien de l'Église de France. C'est un poste capital pour l'Église qui va projeter ce discret personnage au premier rang national où il sera amené à prendre des positions fortes.

    Discret, Mgr de Germay l'est en effet. Cet homme de prière a toujours fui la notoriété pour se consacrer à sa mission de prêtre et d'évêque qu'il aborde par l'intériorité. Choisi pour devenir évêque par Benoît XVI en 2012, il se rangerait plutôt dans cette spiritualité et façon de vivre l'Église. Sans oublier que cet ancien élève de Saint-Cyr, plutôt frêle d'aspect - il fut toutefois membre du premier régiment des Hussards parachutistes de Tarbes et il a servi en Afrique et en Irak - s'est formé à la théologie à Paray-le-Monial, puis à Rome à l'institut pontifical Jean-Paul II pour la famille. Le pape François a d'ailleurs choisi le jour de la Saint Jean-Paul II, ce 22 octobre, pour annoncer cette nomination.

    Discret donc mais déterminé. Que cela soit sur les sujets de société ou de morale et de théologie catholique, Mgr de Germay soucieux d'une belle liturgie mais sans crispation, a toujours témoigné de prises de position orthodoxes, sans concession sur le fond mais qu'il a l'art de faire passer en douceur, par un fort témoignage de cohérence personnelle et de vie de prière, devant des publics les plus difficiles.

    Son premier public difficile sera le diocèse de Lyon, sans doute le plus complexe à gouverner de France et particulièrement blessé, et divisé, par ce que l'on a appelé « l'affaire Barbarin », une plaie encore ouverte dans la communauté catholique lyonnaise et française. »

    Ref. Le pape François choisit Mgr Olivier de Germay pour succéder au cardinal Barbarin à Lyon

    JPSC

  • Ce que le pape François a vraiment dit sur l'union des couples homosexuels

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    Lu sur le site web « aleteia » cette note puisée à la source d’I.Media : « Ce que nous devons faire, c’est une loi de cohabitation civile, ils ont le droit d’être légalement couverts », déclare le pape à propos des couples homosexuels dans le documentaire Francesco d’Evgeny Afineevsky, sorti en Italie le 21 octobre 2020. « Les homosexuels ont le droit d’être dans la famille, ils sont les enfants de Dieu, ils ont le droit à une famille » :

    « Dans le documentaire Francesco d’Evgeny Afineevsky, qui doit être présenté le 21 octobre à la Fête du Cinéma du Rome, les grandes étapes du pontificat en cours du pape sont présentées en s’appuyant principalement sur des témoignages, des images d’archive, mais aussi sur quelques brefs entretiens exclusifs. Lors de l’un d’entre eux, le pontife répond à une question coupée au montage, mais qui semble porter sur la façon dont l’Église catholique doivent accueillir les homosexuels et la société les protéger.

    La réponse exacte du pape est celle-ci : « Les homosexuels ont le droit d’être dans la famille, ils sont les enfants de Dieu, ils ont le droit à une famille. On ne peut pas expulser quelqu’un d’une famille ou lui rendre la vie impossible à cause de cela. Ce que nous devons faire, c’est une loi de cohabitation civile, ils ont le droit d’être légalement couverts. J’ai défendu cela. » À noter que l’expression « cohabitation civile » (“convivencia civil” en espagnol) est traduite en sous-titre anglais dans le documentaire par « union civile ».

    Le pontife semble faire référence, quand il affirme avoir « défendu cela », à son passé argentin. En 2002, la ville de Buenos Aires est sur le point d’adopter une union civile et son évêque – Mgr Bergoglio – aurait, selon plusieurs sources, fait savoir son désaccord, sans pour autant s’opposer publiquement. Mais en 2010, avant que le gouvernement Kirchner autorise le mariage homosexuel partout en Argentine, le primat du pays serait revenu sur sa première position et aurait soutenu la solution d’une union civile. Cependant, il aurait été mis en minorité par une partie plus conservatrice de l’épiscopat argentin et l’Église catholique aurait officiellement maintenu une ligne plus “dure”.

    La réponse du pape à un homosexuel

    À noter que la déclaration du pape intervient, dans le documentaire, après le témoignage d’Andrea Rubera, homosexuel italien, qui raconte avoir reçu un coup de téléphone du pape après lui avoir demandé par lettre si c’était une bonne idée de confier ses enfants à sa paroisse. Il disait s’inquiéter du “trauma” que cela pouvait constituer pour eux s’ils étaient mal accueillis.

    Andrea Rubera, qui dans la vie est inclusion manager dans une grande entreprise italienne – c’est-à-dire en charge de l’intégration des homosexuels et des personnes d’origine étrangère dans l’entreprise – explique que le pontife lui a demandé de confier ses enfants à sa paroisse tout en étant « transparents » à propos de leur famille. Mais, explique-t-il, il n’a pas donné de point de vue personnel sur leur position.

    Une position officielle ouverte sur la question des unions civiles

    C’est la première fois qu’un pontife s’exprime officiellement en faveur de cette option. En 2014, un officiel du Vatican, Mgr Bruno Forte, avait affirmé que l’Église rejetait l’usage d’une « terminologie similaire » pour définir l’union hétérosexuelle et homosexuelle, mais n’excluait pas « la recherche d’une éventuelle codification des droits qui peuvent être accordés aux personnes vivant dans une union homosexuelle » afin de les protéger.

    Le pontife avait cependant déjà fait le même constat dans le livre d’entretien avec Dominique Wolton Politique et Société, paru en 2017, sans pour autant s’engager clairement. Interrogé par le sociologue français sur le mariage des personnes du même sexe, il affirmait alors : « le “mariage” est un mot historique. Depuis toujours dans l’humanité, et non pas seulement dans l’Église, c’est un homme et une femme. On ne peut pas changer cela comme ça, à la belle étoile […] C’est la nature des choses. Elles sont comme ça. Appelons donc cela les “unions civiles”.»

    À noter que le réalisateur Evgeny Afineevsky a déjà par le passé été investi dans le rapprochement entre cause homosexuelle et religion, en l’occurence avec la communauté juive. En effet, en 2009, il avait fait paraître une comédie engagée Oy Vey! My Son Is Gay!! dans laquelle il racontait l’histoire d’une famille juive de New-York où un fils se révèle être homosexuel…

    Ref. Ce que le pape François a vraiment dit sur l'union des couples homosexuels

    Cohabitation civile, union civile ou mariage (civil ?) ce n’est pas la même chose : pour débrouiller ces  qualifications successives, le site « aleteia » vous propose d'ailleurs un « décryptage » de Camille Dalmas intitulé " Derrière la phrase du Pape sur les homosexuels, un montage habile ».Et si on laissait au pape Bergoglio le soin de préciser plus soigneusement sa pensée pour sortir de l'imbroglio ?

    JPSC