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La dépouille mortelle d’Etienne Tshisekedi a enfin pu être rapatriée de Belgique au Congo jeudi dernier dans la soirée. Au cours de la messe d’enterrement qu’il a présidée devant 100.000 personnes ce samedi 1er juin 2019 au stade « des martyrs » (ancien stade Roi Baudouin) à Kinshasa, l’archevêque du diocèse, Mgr Fridolin Ambongo, a déclaré que l’accord de la Saint Sylvestre -signé en décembre 2016 pour mettre fin à la crise politique-, peut être considéré comme un l’héritage légué par Étienne Tshisekedi .
L’archevêque de Kinshasa (photo ci-contre) a, par ailleurs, appelé l’actuel président proclamé de la RDC, Félix Tshisekedi, à parachever l’idéal politique de son père, pour « conduire le peuple congolais vers la terre promise », a-t-il martelé dans son homélie : à bon entendeur…
Petite synthèse de rappel sans langue de buis par Christophe Rigaud sur le site afrikarabia :
« Mort ou vivant, personne ne pourra démentir l’incroyable popularité d’Etienne Tshisekedi en République démocratique du Congo (RDC). Des dizaines de milliers de personnes ont assisté au retour de l’opposant historique, dont le corps a été retenu pendant plus de 28 mois en Belgique, à la suite d’une bataille croquignolesque entre la famille et le pouvoir de Joseph Kabila – voir notre article. Mais depuis la victoire contestée de Félix Tshisekedi à la présidentielle, le propre fils d’Etienne, les funérailles du sphinx de Limete (son surnom) ont pu s’organiser en grande pompe ce vendredi au stade des Martyrs de Kinshasa.
De Mobutu à l’UDPS
Symbole de la résistance aux régimes de Mobutu, puis de Kabila père et fils, Etienne Tshisekedi est rapidement devenu, avec son parti l’UDPS, la figure emblématique de l’opposition congolaise historique. Mais avant de basculer dans l’opposition, Etienne Tshisekedi a démarré sa carrière politique en 1968 dans le MPR, le parti de Mobutu. En 1982, c’est un massacre de « creuseurs”, dans les mines de diamants du Kasaï, qui le pousse à dénoncer les exactions du système Mobutu et à créer son propre parti, l’UDPS. Etienne Tshisekedi est alors condamné à 15 ans de prison, la Constitution n’autorisant qu’un seul parti… celui de Mobutu.
Intransigeant
Son courage politique fait, en partie, plier Mobutu qui introduit sous la pression le multipartisme en 1990. Tshisekedi est alors nommé Premier ministre de consensus, mais refuse de reconnaître Mobutu comme chef de l’Etat. Cette intransigeance, qui sera désormais sa marque de fabrique, va vite devenir une faiblesse. Son radicalisme va l’écarter des différents processus politiques congolais. En 2003, Tshisekedi refusera un poste de vice-président lors d’un premier partage du pouvoir, ce qui le poussera à ne pas se présenter aux élections générales de 2006. Un boycott qu’il paiera cash avec l’apparition de multiples divisions au sein de l’UDPS.
“Monsieur non”
Très critiqué au sein de son propre parti, l’irrédentisme d’Etienne Tshisekedi ne porte pas ses fruits. Certains cadres du parti l’accusent d’être souvent « à contre-temps », radical quand il faudrait lâcher du lest et trop conciliant lorsqu’il faudrait dire non. « Monsieur non » fini par accepter de se présenter à la présidentielle de 2011, mais les fraudes massives le privent de la victoire. Etienne Tshisekedi se mure dans ses fonctions fictives de « président élu » de RDC. Une étrange stratégie qui vire peu à peu au pathétique et entame son isolement politique. Il interdit alors à ses députés de siéger à l’Assemblée nationale, faisant exploser son groupe de 33 députés, qui finissent par quitter le parti.
Une oeuvre inachevée
Etienne Tshisekedi laisse donc une oeuvre inachevée derrière lui et un parti divisé à sa mort en février 2017. Mais sa principale erreur est sans doute de ne pas avoir su préparer sa succession et d’avoir cédé aux diktats familiaux pour finalement imposer à la dernière minute son fils Félix, novice en politique. Comme son ancien adversaire et désormais allié, Joseph Kabila, Félix Tshisekedi est un « fils de » que son père n’a jamais voulu préparer à l’exercice du pouvoir et qui se retrouve propulsé sur le fauteuil présidentiel, sans aucune légitimité politique. Un point commun qui semble rassembler et rapprocher Joseph Kabila et Félix Tshisekedi, qui ont conclu une étrange alliance de coalition et de partage du pouvoir avant l’annonce des résultats de la présidentielle de décembre 2018.
Depuis cet accord « contre-nature » avec Joseph Kabila, l’UDPS se déchire autour de son mode de gouvernance. Le président par intérim Jean-Marc Kabund a nommé un secrétaire général, Augustin Kabuya. Cette décision braque les partisans d’une direction collégiale sous forme d’un directoire. « Toute opposition à la mise en place du directoire sera considérée comme un acte de sabotage et de haute trahison vis-à-vis d’Etienne Tshisekedi », fustigent les députés légalistes de l’UDPS.
Héros national?
Si le retour de la dépouille du sphinx fait une relative unanimité chez les Congolais, l’élévation au rang de héros national d’Etienne Tshisekedi, alors que son propre fils occupe la présidence de la République, fait polémique. Certains internautes ironisent sur les réseaux sociaux : « Pour élever au rang de héros Mobutu, faudra-t-il attendre que son fils devienne président ? » Les partisans de Patrice Lumumba, ont eux en souvenir une lettre qui leur reste en travers de la gorge. Celle d’Etienne Tshisekedi qui se réjouit le 23 décembre 1960 de l’arrestation de Patrice Lumumba et promet celle de ses collaborateurs à Albert Kalonji. Même si les proches de Tshisekedi ont toujours contesté l’authenticité du document, le contentieux est encore lourd entre lumumbistes et tshisekedistes.
Très chères funérailles
L’organisation des funérailles par Félix Tshisekedi a également fait l’objet l’objet de vives critiques. Et tout d’abord dans le coût exorbitant des obsèques, estimé à (au moins) 2,5 millions de dollars, alors que le pays peine à boucler ses fins de mois et se classe parmi les plus pauvres de la planète. Autre sujet de discorde : la liste des présidents de la région invités pour participer à l’hommage national du stade des Martyrs, comme le rwandais Paul Kagame ou Denis Sassou Nguesso. « Couler le plus d’argent public possible sous prétexte de ses obsèques, et convier les pires bourreaux de la démocratie, voilà comment le fils a choisi d’honorer son illustre père » s’étrangle le mouvement citoyen La Lucha.
Etrange héritage
Dernière ombre au tableau : l’absence très remarquée des principaux leaders de l’opposition à l’hommage du stade des Martyrs. Martin Fayulu, le candidat malheureux de la présidentielle, qui revendique toujours la victoire, n’a pas été convié aux funérailles, tout comme Moïse Katumbi, pourtant allié de Félix Tshisekedi au sein du Rassemblement de l’opposition. D’ailleurs, certains voient déjà en Martin Fayulu, le principal héritier politique d’Etienne Tshisekedi. Radical, comme lui, hostile à Joseph Kabila, comme lui, Martin Fayulu affirme s’être fait voler la victoire de 2018 à la suite d’une élection frauduleuse… tout comme Etienne Tshisekedi en 2011 ! Mais cette fois, c’est le propre fils du sphinx de Limete qui a négocié sa victoire avec Joseph Kabila… drôle d’héritage.
Christophe RIGAUD – Afrikarabia »
Ref.
RDC : dernier voyage Belgique-Congo pour le Sphinx de Limete
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Sur le site web France Catholique, cette réflexion d’Aymeric Pourbaix dans le contexte des récentes
élections européennes :
" Parmi les surprises, nombreuses, de ces élections européennes figure la hausse de la participation – près de dix points de plus par rapport à la précédente édition en 2014. C’est d’autant plus intéressant que ce regain concerne toute l’Union européenne, avec le taux de participation le plus élevé depuis vingt ans (au-dessus de 50 %). Signe que désormais, qu’on le veuille ou non, les électeurs perçoivent l’Europe comme un élément structurant de la vie des nations. Un enjeu de pouvoir majeur.
Europe en panne
Pour autant, reste à gagner les cœurs et les âmes. Et de ce point de vue, l’Europe technocratique est en panne, à la recherche d’un sens, comme on l’a vu lors du 60e anniversaire du traité de Rome, en mars 2017, lorsque quasiment tous les chefs d’état européens se sont pressés au Vatican pour écouter le Pape. Il ne s’agit donc pas tant d’opposer les nations à l’Union européenne que de revenir à ce qui constitue le cœur de l’Europe, ce qui a présidé à sa fondation.
Dans un maître ouvrage intitulé La voie romaine, Rémi Brague affirme que ce qui constitue l’essence de l’Europe est sa « romanité », c’est-à-dire sa capacité à transmettre. De la même manière que les Romains, démontre-t-il, se sont inspirés en particulier de l’héritage grec afin de civiliser les peuples – « les barbares à soumettre ». Formant ainsi un creuset unique au monde, entre passé et avenir, facteur de progrès humain et au développement inégalé. Et dont le ciment a été le christianisme, lui qui possède la clef des rapports entre spirituel et temporel.
Or selon Brague, cette romanité est aujourd’hui menacée par la volonté de rompre avec le passé, et notamment le passé chrétien. C’est le fameux débat qui eut lieu en 2005 sur l’inscription des racines chrétiennes dans la Constitution européenne. Inscription qui a été refusée mais dont l’absence est criante, tant elle masque le vide de sens.
Car cette référence n’est pas uniquement une incantation liée à un passé révolu, mais bien son principe originel, fondateur d’une culture et d’une civilisation. La foi chrétienne, ancrée dans sa romanité, c’est le « big-bang » de l’Europe : c’est de là que tout est parti.
Revenir au principe actif
C’est pourquoi, au-delà du résultat des élections, la question fondamentale est de revenir à ce principe actif, force puissante sans laquelle rien ne peut se faire, aucune création n’est durable. « En dehors de moi vous ne pouvez rien faire » (Jn 15, 5). De cette romanité revivifiée par la foi chrétienne, en revanche, tout peut repartir.
Comment ? Par l’éducation, la culture, les médias, les métiers de la transmission, etc. Il n’est pas étonnant que deux des saintes patronnes de l’Europe, Brigitte de Suède et Catherine de Sienne, aient toutes deux œuvré pour ramener vers Rome le cœur des papes et des fidèles. Nous en avons un besoin criant."
Certes, des métissages du bas-empire romain, finalement submergé par les invasions barbares, est née une nouvelle civilisation que symbolise la superbe sculpture du chevalier de Bamberg (photo) conjuguant la sève spirituelle de la jeunesse, de la foi chrétienne et du souvenir de la grandeur de Rome.
Aujourd’hui, l’Europe aux cheveux blancs a perdu la foi en elle-même, et même la foi tout court après l’avoir transmise à l’Afrique subsaharienne qui cherche à assimiler, avec son génie propre, cet héritage ouvert par la colonisation.
Qu’adviendra-t-il demain des brassages migratoires actuels: un polyèdre nébuleux ou une identité nouvelle puisée aux vraies racines d’une civilisation multiséculaire ?
Les mentalités qui prévalent de nos jours au sein du gouvernement de l’Eglise ne me paraissent pas correspondre à cette voie romaine dont parle Rémi Brague.
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MESSE GRÉGORIENNE DANS L’OCTAVE DE L’ASCENSION :
PLAIN-CHANT ORGUE ET VIOLONS
DIMANCHE 2 JUIN 2019 À 10 HEURES

L’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) offre chaque premier dimanche du mois à 10h00 une messe particulièrement soignée sur le plan musical.
Ce dimanche 2 juin, l’Ensemble instrumental Darius interprétera des duos de violon extraits des œuvres d’Antonio Vivaldi, Juan Crisostomo de Ariaga et Boris Mokrousov.
Le propre grégorien de la messe du dimanche dans l’octave de l’Ascension est chanté par la Schola du Saint-Sacrement : les mélodies se partagent entre l’évocation du retour glorieux du Christ ressuscité et la venue du Saint-Esprit.
Plus de renseignements :
Sursum Corda asbl, Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64.
Tel. 04.344.10.89. E-mail : sursumcorda@skynet.be.
Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com
________________________________
Faire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement ? Pour aider à la sauvegarde de ce joyau de l’art néo-classique, vous pouvez faire un don fiscalement déductible en versant le montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.
Pour en savoir plus sur les enjeux de cette importante opération, cliquez ici : Restauration de l'église du Saint-Sacrement à Liège . L'évêque s'implique. Et vous?
Tous renseignements : Tel. 04 344 10 89.
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Lu sur le site diakonos.be :
« Les évêques francophones de Belgique ont nommé l’abbé Joël Spronck (du diocèse de Liège) nouveau Recteur du Séminaire Notre-Dame de Namur. Il entrera en fonction le 1° juillet 2019. Il succède au Chanoine Joël Rochette.
Le séminaire de Namur est le dernier séminaire de Belgique francophone à encore former des prêtres, il accueille donc tous les candidats à la prêtrise pour les diocèses de Namur, Liège, Tournai et Malines-Bruxelles. Ces dernières années, les inscriptions sont en chute libre. Deux jeunes seront cependant ordonnés prêtres en juin prochain.
En France, la situation des séminaires est tout aussi difficile. Après celui de Lille, c’est le séminaire de Bordeaux qui ferme à présent ses portes faute de candidats. Précisons que le séminaire de Bordeaux formait les séminaristes venant de sept diocèses : Bordeaux, Périgueux, Angoulême, Agen, La Rochelle, Limoges et Tulle. Un autre séminaire est en sursis : c’est celui du plus grand diocèse de France, celui de Strasbourg. ...
Voir aussi :
On se réjouira de cette désignation dans la ligne plutôt traditionnelle suivie par ce Séminaire interdiocésain francophone de Belgique.
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Selon un article publié par Belgicatho, une campagne de communication serait actuellement lancée afin d’inviter les Belges à s’excuser auprès du peuple congolais pour la colonisation. Cause toujours pourrait-on dire : sous une forme ou une autre, la colonisation est un phénomène inhérent à toute l’histoire de l’humanité.
L’anticolonialisme ne date pas tout à fait d’hier non plus et son avatar idéologique est aussi un pourvoyeur de mythes et de légendes déformant volontiers les faits réels.
Il en va ainsi dans l’histoire du Congo auquel, quoi qu’on en dise aujourd’hui, la Belgique a beaucoup apporté en un siècle: une conscience nationale, la langue française et la religion catholique. Mais son œuvre économique et sociale remarquable s’est noyée, dès le 30 juin 1960, dans l’immaturité politique d’un peuple auquel le colonisateur a jeté précipitamment l’indépendance à la tête, sans ménager les transitions nécessaires. Voilà certainement le reproche appelant la repentance majeure attendue de la Belgique métropolitaine dont l’inconséquence est à l’origine des heurs et malheurs qui accablent aujourd’hui encore son ancienne colonie : cette repentance elle la doit tant aux colonisés qu’aux coloniaux victimes du chaos résultant de cette décolonisation ratée.
Pour prendre la mesure de la réalité de la vie ordonnée prévalant au Congo sous le régime colonial d’autrefois, rien de tel que les témoignages des produits africains de celui-ci. Le Père Ekwa, responsable de l’enseignement catholique au Congo de 1960 à 1975 a connu la colonisation, de l’enfance à l’âge adulte. Le court extrait de son témoignage, parmi tant d'autres, renvoie au site mémoires du congo où on les trouve rassemblés.
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Une belle analyse de la pensée du Cardinal Sarah(source)
Le cardinal Sarah et l’herméneutique de la réforme dans la continuité
Le dernier ouvrage du cardinal Robert Sarah, Le soir approche et déjà le jour baisse (Fayard), est – comme les deux précédents – un livre-entretien écrit en collaboration avec Nicolas Diat. Le préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements y dresse un constat affligé de la crise qui secoue la société occidentale et l’Eglise de l’après-Concile.
Les critiques du haut prélat, sans s’adresser au pape François – il s’en défend vigoureusement –, ne peuvent pas ne pas être rapportées à certains propos du souverain pontife actuel, qu’il s’agisse de l’immigration de masse, de l’écologie, de l’éventuelle ouverture de la prêtrise à des hommes mariés…
Le souci du cardinal Sarah est, semble-t-il, de ne pas diviser l’Eglise encore plus, c’est pourquoi il « laisse de côté François », comme il le dit expressis verbis. Il dénonce la crise et pointe du doigt certaines causes : il fustige ainsi des évêques et des prêtres, car il reconnaît qu’il s’agit d’une crise qui « se situe au niveau de la tête », mais il refuse de nommer cette tête.
Il déplore que des clercs cèdent « à la tentation morbide et scélérate d’aligner l’Eglise sur les valeurs des sociétés occidentales actuelles. Ils veulent avant tout que l’on dise que l’Eglise est ouverte, accueillante, attentive, moderne. » (Valeurs Actuelles, 28 mars 2019). Mais il récuse toute opposition entre le pape et lui. Il veut rappeler la vérité, mais ne veut pas compromettre l’unité. Or ce n’est pas le cardinal Sarah qui divise, mais bien ceux qui, en s’opposant à la vérité bimillénaire, brisent l’unité.
Car l’unité de l’Eglise repose sur la vérité une, révélée par Dieu. Plus de vérité une, plus d’unité dans la vérité, mais « l’unité dans la diversité », le « polyèdre » ou la « mosaïque »…, comme l’on dit aujourd’hui. Rappeler l’unicité de la vérité, c’est défendre l’unité de l’Eglise et dénoncer les fauteurs de division qui s’emploient à « aligner l’Eglise sur les valeurs des sociétés occidentales actuelles ». Dans son livre, le cardinal Sarah fournit un diagnostic pertinent, mais prescrit des remèdes qui ne soignent que les symptômes, sans atteindre le foyer infectieux.
LA CRISE DE LA CONSCIENCE CHRETIENNE DE L’OCCIDENT
Sur le site Atlantico, le 8 avril 2019, le haut prélat répond aux questions de Jean-Sébastien Ferjou. Il dénonce les pseudo-valeurs de la laïcité : « La laïcité à la française est une parfaite contradiction : vous êtes essentiellement façonnés par l’Eglise. Vous ne pouvez pas dire je suis laïc dans la société et je suis chrétien à l’église, c’est ridicule. Un homme ne peut pas être divisé : il est un à tout point de vue, en toutes circonstances. Un Français à l’église est aussi un Français en politique. C’est une incohérence que d’imaginer l’inverse. La foi est une réalité intime mais elle doit aussi être vécue en famille et dans la société au sens large. »
D'Anne Kurian sur zenit.org :
Yes To Life Congrès Du Dicastère Pour Les Laïc, La Famille Et La Vie © Vatican Media
« L’avortement n’est jamais la réponse que cherchent les femmes et les familles », affirme le pape
Congrès « Yes to life » à Rome (Traduction intégrale)
« L’avortement n’est jamais la réponse que cherchent les femmes et les familles », a affirmé le pape François en recevant les participants à un congrès promu par le Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie, ce 25 mai 2019, au Vatican.
La rencontre, sur le thème “Yes to Life! Prendre soin du précieux don de la vie dans la fragilité”, était organisée en collaboration avec la fondation “Il Cuore in una goccia – Onlus” et avec le soutien des Chevaliers de Colomb.
« Aucun être humain ne peut jamais être incompatible avec la vie, ni de par son âge, ni de par ses conditions de santé, ni de par la qualité de son existence, a déclaré le pape avec force dans son discours. Tout enfant qui s’annonce dans le sein d’une femme est un don, qui change l’histoire d’une famille… Et cet enfant a besoin d’être accueilli, aimé et soigné. Toujours ! »
Devant les 400 participants venus de 70 pays, le pape a plaidé pour le soin envers les enfants non-viables à la naissance : « prendre soin de ces enfants aide les parents à faire le deuil et à le concevoir non seulement comme une perte, mais comme une étape d’un chemin parcouru ensemble ».
Dans les soins périnataux, il a recommandé aux médecins « que l’objectif de la guérison soit clair… ainsi que la valeur sacrée de la vie humaine, dont la protection reste la fin ultime de la pratique médicale ». « La profession médicale est une mission, une vocation à la vie », a-t-il insisté, encourageant à être « capables d’entrer en relation, de se charger des vies d’autrui, proactifs face à la douleur, capables de tranquilliser, de s’engager à trouver toujours des solutions respectueuses de la dignité de toute vie humaine ».
Enfin, évoquant l’opposition de l’Eglise à l’avortement, il a assuré qu’il ne s’agissait pas d’une question de foi : « C’est un problème humain… est-il permis d’éliminer une vie humaine pour résoudre un problème ?… Est-il permis de louer les services d’un tueur à gage pour résoudre un problème ? A vous la réponse. »
Voici notre traduction du discours du pape.
Lu sur [EEChO] Bulletin n°73 mai 2019 :
Asia Bibi, arrêtée en 2009 pour délit de blasphème envers l'islam et condamnée à mort, puis acquittée en janvier 2019, a pu quitter enfin le Pakistan et est arrivée au Canada où elle a retrouvé ses proches. Les prières des chrétiens du monde en avaient fait un cas heureusement médiatisé – mais il y en a des centaines d'autres, et une autre chrétienne condamnée à mort pour blasphème, Kausar Sagufta, a pris sa place dans sa cellule. La Grande-Bretagne avait refusé de recevoir Asia Bibi ; au reste, les chrétiens persécutés n'y sont plus bienvenus du tout. Au Canada, des « migrants » lui ont adressé des menaces de mort.
Une telle situation s'installe aussi en Suède pour les réfugiés syriaques et autres chrétiens orientaux. « Un génocide a été commis au Moyen-Orient contre les Chrétiens. Nous avons fui ces monstres et nous nous sommes réfugiés en Suède, croyant être à l'abri, mais ils nous ont rattrapés ici » a déclaré le porte-parole de l'Association Syriansi Riksförbund, qui ajoute : « Nous nous attendons à une foutue guerre civile entre les différents groupes, à moins que quelqu'un ne mette le holà ou tape du poing sur la table. Les ignobles individus qui ont commis des actes horribles au Moyen-Orient sont maintenant ici ... et personne ne semble s'en inquiéter ».
Aucun « vivre ensemble » ne sera possible tant que l'idéologie islamique ne sera pas mise en cause au plan religieux, et cela, seuls des chrétiens peuvent le faire. S'ils veulent bien écouter ce que l'Esprit Saint leur demande.
Roland Hureaux répond par l'affirmative (source) :
L'antichristianisme fondamental du projet européen

L’entreprise européenne a longtemps porté avec elle, surtout dans le monde catholique, un fumet de bien-pensance. De manière corollaire, planait sur ceux qui s’y opposaient le soupçon d’ être de mauvais chrétiens.
Bien-pensance : les Eglises ont pris parti pour le oui, chaque fois qu’il y a eu des référendums sur le projet européen ( 1992, 2005) , croyant faire entendre là la voix de la raison. Cela est vrai de la Conférence des Eglises européennes mais aussi de la Conférence des évêques de France. La presse catholique du courant principal est à l’avenant. C’est dans cette ligne que le 14 mai dernier, le CECEF (Conseil des Églises chrétiennes en France) a publié un communiqué appelant à soutenir l’entreprise européenne aux prochaines élections.
On invoque les pères fondateurs, démocrates-chrétiens(et catholiques) tous les trois ; Adenauer, de Gasperi et Schumann . Le drapeau européen frappé des douze étoiles d’or rappelle celles qui nimbent la Vierge de l’Apocalypse . De ce fait, un homme comme Charles de Gaulle, quoique catholique pratiquant,se trouvait être un chrétien suspect du fait son opposition à Bruxelles. Pour les mêmes raisons, beaucoup de laïcistes se sont méfiés de la construction européenne.
Inversion des signes
Il est clair que ceux qu’inspirent encore ces vieilles lunes n’ont pas encore pris la mesure de la véritable inversion des signes qui s‘est produite au cours des quarante dernières années : tout se passe en effet comme si Bruxelles était devenue au contraire le centre nerveux de l’antichristianisme en Europe.
On s’est longtemps contenté de dire que l’Europe des Six issue du traité d Rome ( lieu significatif) était dominée par les forces catholiques et que l’élargissement y avait seulement accru le poids du monde protestant et donc anglo-saxon. Mais aujourd’hui la mutation est allée bien plus loin. En témoignent le refus d’inscrire les racines chrétiennes de Europe dans les textes constitutifs, la propagande active en faveur des évolutions libertaires les plus débridées , tant de la commission que du Parlement européen, où la majorité social-démocrate et populaire est toujours prête à toutes les surenchères, le harcèlement des pays qui leur résistent.
De Kerknet :
Un film sur Franz Jägerstätter est présenté à Cannes
«Une vie cachée» a été présenté pour la première fois au festival de Cannes sur la vie de l'objecteur de conscience Franz Jägerstätter (1907-1943).

Franz Jägerstätter a été béatifié en 2007, exactement cent ans après sa naissance dans un village autrichien. Enfant, il était déjà fasciné par le religieux, mais ce n’est qu’après son mariage en 1936 que sa foi chrétienne est devenue la référence de sa vie.
Jägerstätter s'est ouvertement opposé au national socialisme parce qu'il a trouvé cela incompatible avec le christianisme.
Lorsqu'il fut appelé au service militaire en 1940, il se déclara objecteur de conscience. En 1943, après un nouveau refus de prendre les armes, il fut enfermé et torturé. Jägerstätter a été exécuté le 9 août 1943 pour trahison.
Le film Une vie cachée est écrit et réalisé par Terence Mallick, un cinéaste original qui excelle dans les films poétiques et esthétiques tels que le célèbre arbre de la vie. Les scènes sont souvent enregistrées sans script écrit, mais basées sur des improvisations et l'interaction entre les acteurs. Il y aurait eu un script à Une vie cachée. Les rôles principaux sont interprétés par August Diehl et Valerie Pachner, et Matthias Schoenaerts a également un rôle à jouer .
On ne sait pas encore quand le film arrivera sur nos écrans. Vous trouverez ci-dessous un court extrait - le seul publié à ce jour.
De Dominique Dupont sur Causeur.fr :
Colonisation: les Belges lancent un concours d’excuses
"Pardon est un début", assure une campagne de communication