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Belgique - Page 132

  • "Choose Life" (15-19 avril) : un festival pour les jeunes et par les jeunes

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    Festival Choose Life : pour les jeunes et par les jeunes

    Du 15 au 19 avril prochain, le festival Choose Life rassemblera une centaine de jeunes de 12 à 30 ans à Soignies (Belgique). Durant quatre jours d’une grande intensité, les adolescents, animés par d’autres jeunes et des jésuites, pourront vivre l’expérience d’une Église jeune et joyeuse, grâce à la spiritualité ignatienne… mais aussi grâce à la musique et aux arts de la scène.

    Le festival Choose Life est conçu et animé par des jeunes de 18 à 30 ans à destination des ados de 12 à 17 ans. En 2001, le Réseau Jeunesse ignatien belge décide de créer une nouvelle activité pour les 12-18 ans. Nous souhaitions permettre aux jeunes de faire une expérience de foi qui puisse être suffisamment longue et ressourçante. Un temps d’Église jeune, joyeuse et dynamique, un vrai défi pour ces générations qui sont confrontées au vieillissement dans leur église locale. Vivre l’Évangile et se former ensemble, “les jeunes par les jeunes”. Un langage jeune et une culture jeune.

    L’essentiel, pour nos participants, c’est la musique. Celle-ci occupe une large place au festival, qui dispose de son propre orchestre, “le Band”. Chaque soir, un groupe de pop, rock, louange, rap ou autre style, est invité. Ces groupes musicaux proviennent de Belgique, de France et de Suisse. Ainsi, le festival est l’occasion de lancer de nouveaux groupes, en leur donnant l’occasion de réaliser leur premier “vrai concert”.

    Comment être jeune chrétien ?

    Dieu peut-il être notre guide ? Être jeune chrétien ce n’est pas si facile. Nous sommes souvent influencés et happés par toutes les sollicitations du quotidien. Il n’y a pas de formules magiques, ni de mode d’emploi. Au festival, un thème est proposé chaque année pour nourrir et creuser sa foi. Cette année, le thème est : “Riches de nos différences ! Let’s be one !” S’appuyant sur l’évangile de Jean (17, 21), les jeunes seront invités à suivre le Christ, qui nous montre le chemin de l’unité. “Que tous soient uns”. Ensemble, ils le vivrons avec Lui.

    Diverses activités sont proposées chaque jour : ateliers sportifs et artistiques, forum sur les enjeux de société, des temps forts de célébration et d’intériorité, un grand jeu, etc.

    Pour les jeunes, par les jeunes

    La coordination comporte sept jeunes âgés de 18 à 30 ans, et deux jésuites, Benoît Willemaers et Éric Vollen. La mission de ce groupe : choisir le thème, gérer les pôles (technique, pédagogique, artistique, le Band, secrétariat et finance, les activités, les concerts, le fil rouge, etc.) en parrainant une petite équipe de jeunes affectée à chacune de ces tâches ; il faut aussi superviser l’ensemble du festival et organiser les week-ends de formation. Ceux-ci sont essentiels pour souder le groupe des 40 animateurs, et pour susciter les talents les plus variés, alimenter le travail et l’imagination créatrice des pôles.

    En outre, pendant le festival, les jeunes sont répartis dans des « Frats », petites équipes de 8 à 10 jeunes encadrés par deux animateurs. Ainsi, l’animation tout entière est confiée aux jeunes. C’est l’occasion pour eux de partager leur foi, de l’approfondir, de la transmettre aux plus jeunes et d’offrir à ceux-ci un espace de parole et d’échange.

    Nourrir sa foi et l’approfondir

    Pour beaucoup de jeunes, le festival est l’occasion, avant 18 ans, d’avoir un lieu d’Église où ils peuvent vivre et expérimenter leur foi. Après 18 ans, ils se forment pour devenir acteurs dans l’Église et prendre des responsabilités diverses selon leurs talents. Ces dernières années, dans les diocèses francophones de Belgique, plusieurs responsables des pastorales jeunes ont été très actifs dans le festival. Un de nos objectifs est d’ailleurs de former des jeunes adultes à prendre leurs responsabilités dans l’Église en devenant acteurs et en donnant une colonne vertébrale à leur foi et à leur vie spirituelle, grâce à la spiritualité ignatienne. En 17 ans, plus de 400 jeunes ont été animateurs et plus de 1200 jeunes de moins de 18 ans ont été animés.

    Les arts de la scène, une école de vie

    Tout est occasion à se former. Ainsi, le multimédia, le son et les lumières, la vidéo, le théâtre, le chant et la musique, sont autant de disciplines où les jeunes sont invités à s’engager avec beaucoup de rigueur et de professionnalisme. Les jeunes se forment et en forment d’autres.

    Chaque année, le Band compose une chanson à partir du thème et une vidéo en quatre épisodes est produite. Chaque jour, un sketch introduit le thème de la journée. Le multimédia et la régie sont entièrement confiés aux jeunes. C’est ainsi qu’ils apprennent à exercer des responsabilités, qu’ils découvrent leurs talents et qu’ils apprennent à s’affirmer et à avoir confiance en eux. L’expression personnelle de leur foi et leur recherche de sens s’expriment de bien des manières, à travers une culture 100% jeune.

    Éric Vollen sj
    Source : Échos jésuites, 2017-1, p 14-15.

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    Festival Choose Life 2019 : du 15 au 19 avril 2019 à Soignies (Belgique)

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    Informations pratiques

    Dépliant-invitation édition 2019

    Site web du festival Choose Life

  • Constance du Bus nous dit tout sur la Marche pour la Vie 2019

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    D'Adélaïde Pouchol sur le site de l'Homme Nouveau :

    Marche pour la vie en Belgique : le défi de l’accueil de la vulnérabilité !

    Marche pour la vie en Belgique : <br>le défi de l’accueil de la vulnérabilité !
    Constance du Bus porte-parole de la Marche pour la vie de Bruxelles

    La Belgique est ce pays qui a légalisé l’euthanasie des mineurs... C’est aussi ce pays où se tient chaque année, depuis 10 ans maintenant, une Marche pour la vie. A l’approche des élections européennes, les marcheurs belges entendent bien interpeler leurs élus sur les sujets de bioéthiques et veulent mettre particulièrement en avant cette année la notion de vulnérabilité. 

    La porte-parole de la Marche pour la vie de Bruxelles nous en dit un peu plus sur l’actualité du mouvement pro-vie en Belgique.

    Une Marche pour la vie aura lieu à Bruxelles le 31 mars prochain, pour la dixième année consécutive. En 10 ans, la question de la protection de la vie a-t-elle évolué en Belgique ?

    On peut dire que pour la Belgique, c’est assez exceptionnel de parvenir à mobiliser, année après année, des milliers de personnes pour une cause qui reste la même. Nous ne cherchons pas à varier le message au gré des effets de mode. Il s’agit, avec persévérance, de dénoncer les atteintes à la vie que sont l’avortement, l’euthanasie et toute forme d’instrumentalisation du corps humain (GPA, destruction d’embryons..), et de proposer une société et des lois plus solidaires et respectueuses de la vie et de la dignité humaine. Certes, chaque année a ses particularités qui nous permettent d’actualiser l’importance de cette mobilisation. Cette année par exemple, puisque les élections européennes et nationales tombent en mai, nous allons inviter les marcheurs à faire attention au programme « bioéthique » des candidats, et si besoin, à interpeler les candidats sur ces questions pour voter en connaissance de cause.

    Depuis la première Marche pour la vie en 2010, une évolution nous a déterminés à poursuivre la mobilisation : la loi autorisant l’euthanasie des mineurs. Ce fut un électrochoc, et pas seulement pour la Belgique. On ne saura jamais si cette résistance a évité de dangereuses évolutions. Mais ce qui est certain et primordial, c’est que ces milliers de citoyens tiennent allumée la flamme vigilante de la défense des plus fragiles et des vies innocentes.

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  • Les prélèvements d'organes et de tissus sur des personnes euthanasiées sont en augmentation

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    Du Bulletin d'information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Le don d’organes après euthanasie : les chiffres parlent

    Le nombre de personnes euthanasiées sur lesquelles des tissus ou des organes sont prélevés, augmente aux Pays-Bas comme en Belgique. Malgré cela, des médecins considèrent que cette pratique n’est pas encore assez connue et veulent l’encourager pour répondre aux longues files d’attentes pour les transplantations (ex. 761 personnes sur la liste d’attente pour l’implantation d’une cornée).

    L’enjeu est de taille : les personnes mourant par euthanasie représentent 4,4 % des décès aux Pays-Bas. Le patient qui connaît le moment de sa mort, peut envisager à temps de donner ou non ses organes et tissus. Il va sans dire que la mort planifiée facilite aussi l’organisation des prélèvements et  transplantations.

    Aux Pays-Bas, l’euthanasie est pratiquée dans 80% des cas par le médecin traitant à domicile. Le patient peut avoir donné son accord pour qu’on lui prélève, une fois euthanasié, les tissus oculaires, la peau, les valves cardiaques, certaines veines, des tissus osseux ou des tendons. « Après le décès, le matériel corporel doit être congelé dans les 6 heures, dans une morgue, un hôpital ou un funérarium (…) Ce sont les membres de la Fondation néerlandaise pour la Transplantation (NTS) qui se chargent du procédé. » (VoirFlash Expert ICI)

    En revanche, le don d’organes après euthanasie (possible pour les reins, les poumons, le foie et le pancréas) requiert que l’euthanasie se passe à l’hôpital, pour qu’on puisse les prélever très rapidement après le décès. « Après 5 min sans battements de pouls, d’inconscience et d’absence de respiration, la mort est décrétée et le donneur est amené en salle d’opération pour qu’on prélève ses organes» Cela s’est déjà passé pour 46 personnes aux Pays-Bas de 2012 à 2017, et pour 35 personnes en Belgique (depuis 2005). Et la pratique se répand : aux Pays-Bas, contre 1 personne en 2012, 13 patients euthanasiés ont été prélevés en 2017.

    Certains regrettent qu’on ne puisse pas donner son cœur suite à une euthanasie, car celui-ci ne bat plus. Dans un article paru simultanément dans Knack et dans le Journal du médecin, le Dr Marc Cosijns relate le cas d’une de ses patientes, qui lui a demandé d’être sédatée (plongée dans l’inconscience), exprimant aussi son souhait qu’on lui prélève ses organes alors qu’elle vit encore. Elle décèderait ensuite du fait du prélèvement. Un vœu que son médecin aimerait exaucer, regrettant que la loi l’en empêche... (Voir Bulletin de l’IEB : Des médecins canadiens demandent d’autoriser l’euthanasie "par" prélèvement des organes)

    Les auteurs émettent cependant quelques réserves à la généralisation du don d’organes et de tissus après l’euthanasie, comme la charge psychologique, pratique et administrative que cela ajoute au médecin qui pratique l’euthanasie. « Pratiquer correctement l’euthanasie demande déjà beaucoup au médecin », disent-ils. Ensuite, il n’y a que la Belgique, les Pays-Bas et le Luxembourg dont les ressortissants sont autorisés à recevoir des organes prélevés après euthanasie. Enfin, les directives actuelles ne permettent (théoriquement) pas au soignant de parler du don d’organes avec le patient de sa propre initiative en cas d’euthanasie, du fait qu’il n’y ait pas de relation d’égal à égal entre le patient et le médecin, et que le choix du patient pourrait ne pas être totalement libre. Les auteurs suggèrent néanmoins que l’information soit donnée « de façon neutre » au patient sous la forme d’une brochure ou d’une campagne médiatique d’une instance indépendante, par exemple. D’autres proposent que ce soient les médecins-SCEN, spécialisés dans l’euthanasie, qui amènent le sujet.

    Le Dr Peter van Rijn a réagi à cet article en montrant son inquiétude face à cette vision utilitariste du futur : « l’euthanasie pour tout le monde, à l’hôpital, après quoi des ateliers de production peuvent absolument tout manipuler pour la réutilisation. Cela ne nous fait-il pas penser à une période antérieure bien connue ? »

    Sources : Medisch Contact (27/02/2019) ; Artsenkrant (7/03/2019) 

  • Belgique : Requiem pour le Cardinal Danneels

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    Lu dans « La Libre » :

    «  La Belgique a dit adieu, vendredi midi, au cardinal Danneels décédé la semaine dernière à l’âge de 85 ans. Ses funérailles ont été célébrées dans la sobriété en la cathédrale Saint-Rombaut de Malines, pleine à craquer : l’actuel archevêque Jozef De Kesel et la sœur de l’ancien primat de Belgique lui ont rendu hommage lors de la cérémonie. Le cercueil et sa dépouille ont ensuite été enfouis dans le caveau de la cathédrale. Le Roi Philippe, la Reine Mathilde, le prince Laurent et la princesse Astrid, ainsi que son mari le prince Lorenz, ont assisté à la cérémonie. Des personnalités politiques avaient également fait le déplacement : le ministre de l’économie Kris Peeters (CD&V), ceux de l’intérieur Pieter De Crem (CD&V) et de la Justice, Koen Geens (CD&V), le président du  CD@V Wouter Beke. Quelque 175 membres du clergé ont participé à la célébration. A l’issue de la cérémonie, la cloche la plus lourde de la cathédrale a retenti à 85 reprises et les drapeaux se trouvant le long de l’édifice ont été mis en berne »

    Voir aussi : Messe d’A-Dieu au cardinal Godfried Danneels

     De mortuis nihil, nisi bene.

    JPSC

  • Et si l'euthanasie cessait d'être un choix individuel pour devenir une décision économique imposée aux autres ?

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    De Damien Le Guay sur le Figaro Vox :

    Belgique: «Le risque que l'euthanasie ne soit pas un choix individuel mais une décision économique imposée aux autres»

    FIGAROVOX/TRIBUNE - 40% des citoyens belges sont favorables à l'arrêt des soins pour les personnes de plus de 85 ans, selon une étude du Centre fédéral d'expertise des soins de santé. «Le glissement, dans les têtes, d'une liberté pour moi à un programme collectif d'élimination des ‘‘bouches inutiles'' vient d'être prouvé», s'inquiète le philosophe Damien Le Guay. 


    Philosophe, éthicien, membre émérite du Conseil scientifique de la Société française d'accompagnement et de soins Palliatif (La SFAP), Damien Le Guay enseigne au sein des espaces éthiques régionaux d'Ile-de-France et de Picardie. Il est l'auteur de plusieurs essais sur la mort, dont, notamment Le fin mot de la vie (Le Cerf, 2014).


    On présente toujours la question de l'euthanasie sous l'angle de la liberté individuelle. Ce serait une liberté supplémentaire, et une liberté qui ne retirerait rien à personne. Ce leitmotiv est répété à satiété au point qu'il semble être devenu une vérité d'évidence! Alors, pourquoi ne pas faire le pas et, une bonne fois pour toutes, loin des supposées hypocrisies, légaliser l'euthanasie. La sociologue Irène Théry disait au Président de la République lors de la rencontre entre celui-ci et des intellectuels que «non seulement l'ancienne règle du jeu est obsolète» et il faut en promouvoir une autre, mais surtout, il faut se méfier des «mouvements contre-révolutionnaire» et des «crispations identitaires».

    En face, ceux qui s'opposent à cette légalisation, les médecins, les accompagnants de soins palliatifs, tous ceux qui sont tous les jours au bord du lit des patients en fin de vie, disent que cette «liberté individuelle» a de nombreux effets collectifs qui finissent, d'une manière ou d'une autre, par restreindre les demandes d'aide, d'assistance, de soutien et de dialogue. Proposer un «soin euthanasique» atténue la force de résistance des patients, dès lors qu'existe une solution à leurs souffrances, la plus évidente de toutes, une «mort douce» qui arrangerait tout le monde. Nous passons d'un dialogue constructif à une impasse thérapeutique.

    Selon plusieurs études menées en Belgique au Centre fédéral d'expertise des soins de santé, 40 % des Belges estiment que pour ne pas alourdir le budget de la sécurité sociale, il ne faut plus administrer de traitements coûteux qui prolongent la vie des personnes âgées de plus de 85 ans. On le voit: l'euthanasie, qui est présentée comme une «liberté individuelle» finit, de fil en aiguille, avec le temps et l'habitude, par devenir une solution économique pour soulager un État-providence qui mutualise toutes les dépenses des plus malades.

    40 % des Belges estiment que pour ne pas alourdir le budget de la sécurité sociale, il ne faut plus administrer de traitements coûteux qui prolongent la vie des personnes âgées de plus de 85 ans.

    Mais bien entendu, il est plus facile de considérer qu'il y a un «complot des curés et des médecins» pour faire souffrir toujours plus, comme ne cesse de le dire M. Romero, qui milite en faveur de l'euthanasie. Il est plus facile de pratiquer une sorte de militance médiatique, avec l'affaire Anne Bert et maintenant l'affaire Anne Ratier, loin des débats contradictoires, de la discussion argumentative.

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  • Les Belges prêts à arrêter de soigner les plus de 85 ans ? Mise à jour

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    Du site du quotidien le Soir :

    Santé: 40% des Belges sont pour l’arrêt des soins pour les plus de 85 ans

    Ce sont des résultats qui étonnent : selon une étude, seuls 35 % des Belges s’opposent à ce qu’on arrête les soins vitaux pour les plus âgés.

    C’est une nouvelle stupéfiante : selon plusieurs études, menées au Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE), à la Fondation Roi Baudouin et au cœur de l’Inami (dans un rapport secret), 40 % des Belges (et davantage de Flamands que de Wallons) songent sérieusement à conserver l’équilibre de la Sécu « en n’administrant plus de traitements coûteux qui prolongent la vie des plus de 85 ans ». On devine la suite : on aurait rapidement une médecine à deux vitesses, entre les patients qui doivent se contenter de la Sécu et ceux qui ont les moyens de se payer les médicaments non remboursés ou les opérations auxquelles ils n’auraient plus accès. Aux Pays-Bas, on ne place déjà plus de stimulateur cardiaque aux plus de 75 ans… l’appareil dépassant de loin le patient en espérance de fonctionnement.

    Par comparaison, seuls 17 % se prononcent pour ne plus rembourser les frais de maladie ou d’accident qui sont la conséquence d’un comportement personnel (tabac, obésité), une solution contre laquelle 46 % des Belges s’élèvent. Bien davantage que les 35 % qui s’opposent à ce qu’on arrête les soins vitaux pour les plus âgés.

    Au demeurant, la solidarité du groupe est fortement dépendante des perspectives du patient. Ainsi, si 69 % des Belges estiment légitime de dépenser 50.000 euros pour un traitement vital, ils ne sont que 28 % à conserver cette opinion si le patient a plus de 85 ans. S’il s’agit d’un appareil cardiaque, les deux groupes s’équilibrent (50 %-40 %). Et si la personne est dans le coma et que le traitement n’apporte qu’un an de vie, trois Belges sur dix sont d’accord, sauf chez les plus de 85 ans, la moitié des Belges estimant que « cela ne doit jamais être possible, quel que soit l’âge ». Les néerlandophones sont beaucoup plus enclins à exclure les personnes âgées de plus de 85 ans des soins plus onéreux. « Ces pourcentages en faveur de l’exclusion sont choquants », note le professeur Elchardus, qui a mené l’enquête pour l’Inami.

    ... mais il s'agirait d'une FAKE NEWS qui tourne et tourne dans nos médias :

    en effet, les rapports dont il est question datent de 2014 et ne sont PAS secrets...Ils sont en ligne sur le site de l'INAMI.

    La question est intéressante de savoir pourquoi le journaliste reprend du "vieux" pour en faire du "nouveau".

    La question de la prise en charge des personnes âgées est essentielle. Pourquoi ne pas en parler, et re-parler, en effet ?

    Surtout après la déclaration de la députée GroenLinks aux Pays-Bas, qui voudraient que dans le cadre des négociations gouvernementales et des élections européennes, le gouvernement hollandais décide de limiter certains traitements et soins aux personnes de plus de 70 ans.

    L'écologie passerait-elle par là aussi ? Agisme ? Eugénisme ?

    Par contre cela vaut la peine de se pencher sur la "Charte européenne de l'avancée en âge" pour faire toute leur place aux personnes âgées dans la société.

  • Liège : Carême 2019 à l’église du Saint-Sacrement. Une date à retenir : mercredi 27 mars (19h30).

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    EGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Bd d’Avroy, 132 à Liège

    careme à l'église du saint sacrement Liège GOPR0645.JPG

    MERCREDI 27 MARS 2019 À 19H30

    Récollection animée par l’abbé Claude GERMEAU, directeur du Foyer des Jeunes d’Herstal et l’abbé Marc-Antoine DOR, recteur de l’église du Saint-Sacrement 

    affiche_recollection careme 2019.jpg 

    A retenir aussi :

    mardi 19 mars 2019

    de 17h00 à 19h00 : adoration eucharistique et confessions

    19h00: messe en l'honneur de saint Joseph, patron principal de la Belgique (missel de 1962, chant grégorien) 

    ______________ 

    Restauration_depliant - Copie.jpgSursum Corda asbl. Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64, Liège

    Tel. 04 344 10 89 (si on ne répond pas : GSM 0470 94 70 05).

    E-mail : sursumcorda@skynet.be.

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com .

    Faire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement ? 300.000 euros restent à trouver ! Vous pouvez faire un don fiscalement déductible pour la restauration de l’église du Saint-Sacrement en versant le montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.  

    Pour en savoir plus sur les enjeux de cette restauration, cliquez ici : Restauration de l'église du Saint-Sacrement à Liège . L'évêque s'implique. Et vous?

    JPSC

  • Les écoliers flamands obligés de manifester pour le climat

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Belgique — présence obligatoire d'écoliers dans les manifestations « pour le climat »

    De nombreuses écoles flamandes obligeront en effet leurs élèves à participer aux manifestations « pour le climat » et cela à titre d’activité pédagogique extrascolaire. La ministre flamande de l’Enseignement, Hilde Crevits (CD&V, centre gauche, ex-parti social-chrétien), a en tout cas donné son feu vert pour intégrer ces marches au parcours scolaire.

    « La participation à une manifestation est une activité extra-muros, qui fait partie du projet pédagogique. Donc il n’y a pas d’objection à rendre cette activité obligatoire », explique Hilde Crevits.

    Seule condition de la ministre : « Que la manifestation n’ait pas de but politique ».

    Dès le primaire, les écoles « aident » les élèves à manifester contre le « dérèglement climatique »

    Cette dernière phrase a déjà suscité de vives réactions. Certains parents estiment que le mouvement est politique.

    Faux, selon le porte-parole de l’enseignement catholique flamand. « Le climat n’est pas un parti politique. Il est donc est légitime de rendre cela obligatoire ».

    Évidemment, il s’agit plutôt d’une manifestation qui prétend qu’il existerait une apocalypse climatique imminente (il resterait 12 ans afin d’éviter le désastre), affirmations en rien évidentes mais qui sont utilisées par des militants et partis politiques pour modifier en profondeur nos sociétés. Pour la N-VA (droite nationaliste flamande), ces manifestations n’aboutiront pas sur un « Pacte sur le climat » consensuel et non politique, mais sur un raz-de-marée fiscal avec des augmentations d’impôts et de taxes qui se compteront en milliards. 

    Refus de participer, difficile

    Le Standaard s’est demandé « Et qu’en est-il des étudiants qui ne veulent pas participer ? » « Légalement, une école peut les obliger à participer », déclare Pieter Jan Crombez, porte-parole de l’enseignement catholique flamand. « Un élève ne peut refuser d’assister à une activité parascolaire que si celle-ci dure plusieurs jours et si le règlement de l’école ne précise pas que la participation en est obligatoire et si les parents ou l’élève adulte motivent à temps leur absence à cette activité. Dans ce cas, les écoles ont donc le droit d’obliger les élèves à participer à la manifestation ».

  • Bruxelles, 27 mars : Apologie de la Tradition avec Stéphane Mercier

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    INVITATION aux CONFÉRENCES DU TACITURNE

    Que se passe-t-il dans l’Église ? Que devons-nous faire pour rester fidèles et pour protéger notre foi au milieu d’une si grande confusion?

    C’est précisément le thème de notre prochaine conférence rue du Taciturne :

    « Apologie de la Tradition » par le Pr. Stéphane Mercier

     
    le mercredi 27 mars 2019 à 19h30,
    Rue du Taciturne, 49 – 1000 Bruxelles

    Vous vous souvenez certainement du jeune et courageux chargé de cours écarté par l’Université de Louvain-la-Neuve au printemps 2017 pour avoir osé proposer l’avortement comme sujet de discussion lors d’un cours.

    Se fondant sur le livre de l’historien italien Roberto de Mattei, le Pr. Mercier nous invitera à réfléchir sur la signification de notre identité catholique au milieu de la crise que traverse actuellement l’Église, en la resituant dans le cours total de son histoire. Ce bref parcours historique sera suivi d'une réflexion sur le sens et la portée de la Tradition comme règle de notre foi au quotidien.

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  • Godfried Danneels R.I.P.

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    Du site de La Libre :

    Le cardinal Godfried Danneels est décédé à 85 ans

    Le cardinal et archevêque de Malines-Bruxelles est décédé à son domicile de Malines ce jeudi à l'âge de 85 ans. C'est ce qu'a annoncé le cardinal Jozef De Kesel.

    Né le 4 juin 1933 à Kanegem, en Flandre occidentale, de parents instituteurs, le cardinal Godfried Danneels, aîné d'une famille de six enfants, effectue ses études secondaires au collège Saint-Joseph de Tielt puis au grand séminaire de Bruges afin de devenir prêtre. De 1951 à 1954, il étudie à l'institut supérieur de philosophie de Louvain, où il obtient une licence en philosophie. Il séjournera ensuite au Collège belge de Rome entre 1954 et 1959 et décrochera en 1961 son doctorat en théologie à l'université Grégorienne.

    Ordonné prêtre le 17 août 1957, il est nommé, en 1959, chef spirituel de la section de théologie du grand séminaire de Bruges ainsi que professeur de liturgie à Louvain. En 1969, il est chargé de veiller à la formation continue des prêtres à l'évêché de Bruges et est nommé professeur à la faculté de théologie de l'université de Louvain.

    Il publie alors de nombreux articles dans diverses revues théologiques et collabore à la rédaction de documents pour l'épiscopat belge. Il s'intéresse surtout au domaine de la liturgie et collabore notamment à la rédaction du Dictionnaire Liturgique. Il porte également une attention particulière à la vulgarisation des acquis théologiques et au catéchisme destiné aux adultes.

    Godfried Danneels organisera par ailleurs chaque année, en collaboration avec ses collègues du séminaire de Bruges, un cours de théologie pour un large public, centré sur un sujet d'actualité.

    Lors de la fondation du diaconat permanent à l'évêché de Bruges, il est chargé d'élaborer et de mettre en œuvre une méthode de formation pour les diacres et de s'occuper de la formation des premiers d'entre eux.

    Le 16 novembre 1977, il est nommé évêque d'Anvers par le pape Paul VI. Le 18 décembre de la même année, il est ordonné évêque par le cardinal Suenens. Il n'avait jusqu'alors eu aucune responsabilité directe en tant que dirigeant, mais il était depuis longtemps proche de la direction de l'Église, ayant été à tous égards plus qu'un simple "spectateur attentif" auprès de l'évêque de Bruges.

    En tant qu'évêque d'Anvers, il porte une attention particulière à l'accompagnement spirituel et pastoral des prêtres, diacres et personnes travaillant dans son évêché, au renouvellement spirituel et à la collaboration entre les prêtres et les laïcs. Il réalise également de nombreuses brochures et émissions radio.

    En juin 1978, il devient membre de la Congrégation romaine pour la Doctrine de la Foi.

    Le 21 décembre 1979, il est nommé par le pape Jean-Paul II comme successeur du cardinal Suenens. Il devient évêque du diocèse de Malines-Bruxelles et président de la Conférence épiscopale de Belgique le 4 janvier 1980. Il occupera cette fonction jusqu'au 18 janvier 2010, date à laquelle le pape Benoît XVI désigne Mgr Léonard, évêque de Namur, pour lui succéder à la tête de l'Église catholique belge.

    Le 2 février 1983, il est créé cardinal.

    Il a été le représentant des évêques belges aux synodes (assemblée ecclésiastique, NDLR) de 1980, 1983 et en 1985 il a été nommé rapporteur au synode extraordinaire pour les vingt ans du Concile Vatican II. Il participera ensuite aux synodes de 1987, 1991 et 1994 et sera à nouveau choisi comme membre du secrétariat permanent du synode.

    Le cardinal Danneels a été désigné comme membre de la Congrégation pour l'Enseignement catholique, de la Congrégation pour l'Évangélisation des Peuples, du Conseil pour les Affaires publiques de l'Église, de la Congrégation du Culte divin et de la Discipline des Sacrements, de la Congrégation pour les Églises Orientales et du Secrétariat des non-croyants.

    De 1990 à 1999, il a également été président de Pax Christi International, un mouvement de paix. Dans le cadre de cette fonction, il a participé à une mission de paix en ex-Yougoslavie et s'est rendu au Soudan.

    Ses prises de positions sur le préservatif, l'homosexualité, le rôle des femmes dans l'Église ou encore l'organisation de cette dernière institution ont donné de lui l'image d'un homme de consensus, modéré et ouvert sur le monde, tranchant singulièrement avec l'intransigeance vaticane et faisant de lui une figure très appréciée par ses pairs de tendance libérale. (souligné par belgicatho qui vous invite à approfondir ce qui se cache derrière ces appréciations convenues et ces stéréotypes commodes...)

    Sa retraite fut cependant assombrie par les affaires de pédophilie au sein du clergé belge et leur tentative d'étouffement présumé par la hiérarchie ecclésiastique. Le palais archiépiscopal de Malines, la crypte de la cathédrale Saint-Rombaud ainsi que le domicile privé du cardinal furent ainsi perquisitionnés par la justice belge le 24 juin 2010 dans le cadre de l'Opération Calice à l'origine d'une longue saga judiciaire. D'aucuns reprochèrent également à l'ancien primat de Belgique de ne pas avoir encouragé la démission de l'évêque de Bruges, Roger Vangheluwe, lorsqu'il fut mis au courant, le 8 avril 2010, des abus commis par ce dernier entre 1973 et 1986. Godfried Danneels fera par la suite son mea culpa dans cette affaire, reconnaissant avoir commis une erreur de jugement en ne réclamant pas immédiatement la démission de Mgr Vangheluwe. (Il y en a d'autres qui ont été désavoués pour moins que ça... ndbelgicatho)

    Le cardinal Danneels participera également en tant que membre du Sacré Collège à deux conclaves. Le premier en 2005, après la mort du très médiatique Jean-Paul II, qui verra l'élection de l'austère gardien du dogme catholique (!!!), le cardinal allemand Joseph Ratzinger sous le nom de Benoît XVI et le second après la démission surprise le 28 février 2013 de ce même pape et l'arrivée sur le trône de Saint-Pierre de l'archevêque de Buenos Aires, le jésuite argentin Jorge Mario Bergoglio dont le style devait singulièrement trancher avec celui de son prédécesseur (c'est le moins qu'on puisse dire... ndb).

    L'ancien primat de Belgique prit encore part aux deux synodes consacrés à la famille par le pape François en 2014 et 2015.

    Godfried Danneels est décédé jeudi à Malines à l'âge de 85 ans.

    On se souviendra également que le cardinal Danneels fit partie de la "mafia de Saint-Gall"...

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    Le cardinal Danneels (2e à partir de la droite) se joint au Pape sur le balcon pour saluer la foule au jour de l'élection de François, le 13 mars 2013

  • Médecins Sans Frontières (MSF) prône la légalisation de l’avortement dans les pays en développement

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    Du Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :

    MSF prône la légalisation de l’avortement dans les pays en développement

    Après Amnesty International, c’est au tour de Médecins Sans Frontière Belgique de réaffirmer sa position en faveur de la légalisation de l’avortement dans les pays en développement. Ce 4 mars, l’ONG publiait un long communiqué de presse pour justifier son opinion (« Les avortements non médicalisés : une urgence oubliée »).  

    Ainsi, l’organisation interpelle soulève que près 7 millions de femmes dans le monde subissent chaque année les séquelles d’un avortement non médicalisé et qu’environ 22.000 d’entre elles en meurent. MSF ajoute que la majorité des avortements clandestins ont lieu dans les pays en développement d’Amérique latine, d’Asie du Sud et de l’Ouest et d’Afrique.

    En réponse à cette grave problématique, MSF « s’est engagée formellement à intégrer l’accès à l’interruption volontaire de grossesse dans les soins de santé maternelle qu’elle offre sur ses terrains ». Ainsi, le groupe promeut et pratique l’avortement médicalisé dans le cadre de ses missions depuis 2004. Mais l'ONG va encore plus loin : « dans les pays où la législation sur l’avortement est particulièrement restrictive, ce sont les volontaires internationaux de MSF qui assument la responsabilité de le pratiquer ». Elle n'a donc pas peur de pratiquer des avortement considérés comme illégaux dans certains pays où elle intervient.

    L’organisation présente l’avortement médicalisé (avec la contraception) comme le seul moyen de limiter les décès provoqués par un avortement et le considère d’ailleurs comme un « soin ». Si l'on ne peut accepter que des femmes meurent des suites d'un avortement, il conviendrait surtout de favoriser un meilleur accès aux soins médicaux en général. En effet, des soins tels que les antibiotiques mais aussi une prise en charge adéquate permettent, en plus d'un réel accompagnement des femmes, de vaincre les infections causées par un avortement et ainsi de réduire la mortalité maternelle.

    Sans dénier tout le bien que font les soignants de MSF, ne s'étonnera-t-on pas du rôle de lobbying qu'ils adoptent de plus en plus ?

    Source : msf-azg.becqv.qc.ca

  • La lettre de carême de l'évêque de Liège : "la Dernière Cène à la lumière de Léonard de Vinci"

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    De Ralph Schmeder, responsable du service de presse du diocèse de Liège :

    NOUVELLE LETTRE PASTORALE POUR LE CARÊME 2019

    Sous le titre « La Dernière Cène à la lumière de Léonard de Vinci », Mgr Jean-Pierre Delville propose une nouvelle lettre pastorale adressée à tous les diocésains. Elle fait le lien entre l’actualité de l’Eglise catholique, l’œuvre et la pensée du peintre italien et le message de la Semaine sainte.

    Le contenu du document s’inspire des textes bibliques de la Dernière Cène de Jésus avec ses disciples, mis en scène par Léonard de Vinci dans son œuvre universellement connue. « Le peintre montre que la trahison bouscule le groupe des disciples, écrit l’évêque de Liège. Cela me fait penser à la situation actuelle de l’Église et du monde. Cela éclaire mon aujourd’hui et cela me donne une espérance pour demain. »

    En mettant l’accent sur la trahison de Judas, Mgr Delville parle aussi des trahisons dont certains membres de l’Eglise se sont rendu coupables, en salissant l’image de cette Eglise : « Beaucoup de gens, à juste titre, se sont scandalisés de ces abus, ont relevé la traîtrise de certains ministres de l’Église et ont critiqué celle-ci. (…) Beaucoup de chrétiens se sont aussi sentis questionnés dans leur foi et dans leur appartenance ecclésiale. L’Église est-elle pour autant en fin de vie et condamnée à l’extinction ? »

    Mgr Delville répond à cette question par la négative en indiquant le chemin qui va du Jeudi saint au Dimanche de la Résurrection…

    Accéder au pdf de la lettre pastorale de Mgr Delville