Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Belgique - Page 133

  • Les règles du secret professionnel et du secret de la confession; un rappel des évêques de Belgique

    IMPRIMER

    De Pierre Granier sur le site cathobel.be :

    Les évêques rappellent les règles du secret professionnel et du secret de la confession

    Suite à la condamnation d’un prêtre par le Tribunal de Bruges à un mois de prison avec sursis pour non-assistance à personne en danger, la Conférence épiscopale de Belgique a réagi. Dans un long communiqué, elle rappelle les règles de base en matière de  et celles concernant le secret de la .

    L’affaire qui a conduit les évêques de Belgique à réagir concerne la condamnation, le 17 décembre, du père Alexander Stroobandt à une peine d’un mois de prison avec sursis et un euro symbolique de dommages et intérêts pour négligence coupable. Dans cette affaire, le tribunal correctionnel de Bruges a considéré que cet aumônier d’une maison de retraite de Bruges avait eu tort de ne pas avoir prévenu les secours lorsqu’un homme lui avait fait part de son intention de se suicider au téléphone. Pour le tribunal, le secret de la confession peut être assimilé au secret professionnel mais il n’est pas absolu car « il est du devoir de chacun de porter assistance à autrui ».

    L’avocat du P. Stroobandt a décidé de faire appel.

    Le communiqué des évêques

    Les aumôniers sont tenus au secret professionnel. Ils ne peuvent divulguer l’information personnelle qui leur est confiée dans l’exercice de leurs fonctions.  Leur secret professionnel – et celui d’autres groupes de professions – vise à protéger les personnes qui leur confient ces informations ainsi que l’ordre public.  Récemment, le secret professionnel des aumôniers a soulevé des questions qui ont trait notamment à la prévention des abus sexuels sur mineurs et à la prévention du suicide.  En réponse à ces questions, nous aimerions clarifier quelques règles de base sur le secret professionnel dans un contexte pastoral.

    Lire la suite

  • Le combat du député-bourgmestre de Welkenraedt pour la défense des traditions chrétiennes

    IMPRIMER

    Lu aujourd'hui dans le quotidien L’Avenir, p. 5 : 

    Défendre les traditions de Noël: le combat de Nix jusqu’au Parlement

    Le bourgmestre et parlementaire MR de Welkenraedt est un ardent défenseur de Noël, mais également de nos traditions, chrétiennes et laïques. Il a défendu son point de vue au Parlement. Sans grande écoute. … Jean-Luc Nix (MR) : « Je discute beaucoup avec les gens. Il en ressort qu’on ne peut pas renier notre passé judéo-chrétien. Saint-Nicolas, les marchés de Noël, la dénomination des vacances… Cela fait partie de notre patrimoine culturel, même s’il n’y a plus de connotation religieuse. Il faut le défendre, et comme pas mal de citoyens, je me dis qu’on est en train de démonter, pièce par pièce, ce patrimoine. … ces moments de fêtes sont des traditions, au-delà de l’aspect religieux. Il faut respecter la laïcité, mais essayons de conserver nos traditions. Surtout à l’heure où nous sommes envahis par les Black Friday et autre Halloween qui ne font pas partie de notre patrimoine. »

  • Bruxelles : Et si on mettait le cap vers une pastorale de l'espérance ?

    IMPRIMER
    Pour une Eglise missionnaire
    à Bruxelles, au cœur de l’Europe
    Halte à la politique de la décroissance,  

    cap vers la pastorale de l’espérance!

    Halte à la politique de la réduction ou suppression des paroisses, des églises, des miracles reconnus, des fraternités religieuses et sacerdotales, des sacrements durant l’enfance, …

    Cap vers la pastorale

    du don et de la multiplication !

    Et si nous encouragions nos évêques à changer de cap pastoral ?

     
    Quel est le cap pastoral actuel à Bruxelles (Belgique) ?

    1. Supprimer les paroisses pour les fondre (avec tous leurs biens) dans des Unités Pastorales 
    2. Réduire le nombre d’églises ( paroissiales catholiques) et redistribuer (réaffecter, désacraliser ?) les « excédantes » 
    3. Supprimer (sauf pour les « très pratiquants ») les sacrements pendant l’enfance et les repousser au seuil de l’adolescence 
    4. Supprimer ou éloigner les fraternités monastiques et sacerdotales et plaider pour l’ordination d’hommes mariés 
    5. Effacer la mémoire du miracle eucharistique bruxellois (1370), le réduire à une « légende » et radier sa chapelle dans la cathédrale?

    Une même logique et dynamique …de désacralisations successives

    Vraiment évangélique ?

    Et si nous changions, avec nos évêques, de cap pastoral?

    www.cap-ciel-bxl.be

    Pour l’équipe cap-ciel-bxl.be
     
    Anne-Marie Boden, Gérard et Magda Cuchet, Michèle et Jean-Louis Cupers, Bernard de la Croix, Cécile de Mérode, Philippe Gosseries, Valentina Gottifredi, Véronique Hargot, Vesna Hanon, Edith et Marc Moreau

  • Quand le PVDA (PTB) mobilise pour éviter qu'une église de Gand soit transformée en supermarché

    IMPRIMER

    Peut-être l'extrême-gauche sera-t-elle plus efficace pour protéger le patrimoine religieux que ne l'est l'autorité ecclésiastique ? 

    TEKEN DE PETITIE: SINT-ANNA IS VAN ONS!

    Het Gentse stadsbestuur wil de bekende Sint-Annakerk omvormen tot een Delhaize. Wij aanvaarden niet dat Gent waardevol historisch erfgoed te grabbel gooit. Wij vragen dat het stadsbestuur haar belofte nakomt en de beschermde Sint-Annakerk een culturele of gemeenschapsfunctie geeft, in overleg met de buurt. Gent is geen supermarkt, Gent is van ons.

    Deze actie werd al door 1,472 mensen ondertekend.

    Teken jij ook?

     
     
  • Les enfants nés sans vie pourront être reconnus : la loi est adoptée !

    IMPRIMER

    Du Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Une belle victoire ! Loi adoptée les enfants nés sans vie pourront être reconnus

    Ce tableau offre une mise en perspective de la reconnaissance des enfants nés sans vie avant et après la nouvelle loi.

    La Chambre des Représentants a voté aujourd'hui (12 décembre), le projet de loi concernant l’acte d’enfant sans vie.

    Dorénavant, il sera possible pour les parents dont l’enfant décède entre 4 mois ½ (140 jours) et 6 mois (180 jours) après sa conception, d’enregistrer une déclaration d’enfant sans vie à l’état civil en mentionnant le prénom de leur enfant. Une reconnaissance symbolique et non pas juridique, mais importante pour aider certains parents à faire le deuil de leur enfant. Jusqu’à présent, l’inscription du nom et du prénom de l’enfant né sans vie n’était possible qu’après 6 mois de grossesse.

    Le Parlement vient enfin de valider un dossier négocié par le ministre de la Justice Koen Geens dans l’accord du gouvernement, mais pour lequel certains députés se sont investis depuis plus de 10 ans.

    Les opposants à la loi voient dans la possibilité d’inscrire l’enfant né sans vie à l’état civil et dans la reconnaissance symbolique de ces enfants, une menace contre l’avortement.

    Cette étape s’inscrit dans une trilogie de lois concernant les enfants à naître et leurs parents, qui aura décidément marqué la législature en cours : la reconnaissance de paternité à tout moment de la grossesse en février 2017, la sortie de l’avortement du Code pénal en octobre 2018, la possibilité d’inscrire plus tôt l’enfant né sans vie en décembre 2018.

    La loi laisse cependant perplexe devant l’ambivalence de la considération accordée à l’enfant à naître qui, entre 140 et 180 jours, ne pourra être inscrit que sous son prénom, alors qu’il pourra l’être avec son nom de famille aussi, au-delà des 180 jours. On peut se demander ce qui, scientifiquement et psychologiquement, justifie une telle différence.

  • Le nombre de mariages religieux et de baptêmes ne cesse de diminuer en Belgique

    IMPRIMER

    Lu sur La Dernière Heure de ce jour, en p. 4: 

    Le nombre de mariages religieux en chute libre 

    En novembre dernier, l’Église belge a pour la première fois publié un rapport annuel. … Mais le rapport, mis en perspective par l’Orela (Observatoire des religions et de la laïcité), montre aussi une baisse discontinue de la pratique religieuse catholique et notamment du baptême.

    Le rapport 2018 de l’Église nous apprend qu’en 2016 50 867 baptêmes ont été administrés en Belgique. Rapportés aux 121 161 naissances de cette année-là, ils correspondent à un taux de baptêmes par rapport aux naissances de 42 %” , indique l’Orela. Au moyen d’un tableau, l’observatoire rappelle qu’en 2007 ce taux était encore de 54,6 % et qu’en 1977 il était de 85,2 %.

    La tendance à la baisse est encore plus marquée pour les mariages. “En 2016, 7 859 couples se sont mariés religieusement au sein de l’Église catholique. Rapportés aux 44 725 mariages civils célébrés la même année, ils constituent un taux de 17,6 % ” , indique l’organisation. Toujours dans un tableau, celle-ci précise qu’en 2007 25,4 % pour cent des mariages se célébraient à l’église et, en 1977, le pourcentage s’élevait à 77,7 !

  • Alost : le CPAS veut coupler aide sociale et prise de contraceptifs

    IMPRIMER
    Le CPAS d'Alost veut coupler l'aide sociale à la prise de contraceptifs.

    Lu dans le Nieuwsblad 

    Peut-on obliger les personnes qui poussent la porte du CPAS d'Alost à utiliser des contraceptifs ? Juridiquement, ce n'est évidemment pas possible, mais la présidente du CPAS (la NVA Sarah Smeyers) veut inclure dans le trajet d'accompagnement la prise volontaire de contraceptifs quand des familles demandent un revenu social d'intégration. Si nécessaire, le CPAS financera les coûts des moyens contraceptifs.

    Interrogée par la télévision locale TVO, la présidente du CPAS va même plus loin encore : 

    Nous avons convenu dans notre accord de majorité que nous ne donnerons que le soutien strictement nécessaire, mais aussi que nous devons oser briser des tabous ; que nous devons oser dire au gens qu'ils doivent prendre temporairement des contraceptifs. (...)

    Confrontée à l'argument juridique et éthique, elle insiste que la prise de contraceptifs se fera sur base volontaire et qu'aucune sanction ne sera appliquée aux familles récalcitrantes, bien que certains ménages auront besoin d'être un peu poussés dans le dos par les lourds et insistants "encouragements" du CPAS et des assistants sociaux.

    Meilleur des mondes, nous voici ! à quand les stérilisations forcées ?
  • "Solidarité - Fin de Vie" : un espace d'écoute et d'accompagnement

    IMPRIMER

    Espace d’écoute et d’accompagnement

    Solidarité fin de vie

    La plateforme Solidarité Fin de Vie offre un service d'écoute pour toute personne confrontée à des difficultés liées à la fin de vie. Que vous soyez...

    • vous-même malade et ressentez le besoin de parler
    • proche d'une personne souffrante et souhaitez confier vos inquiétudes
    • un professionnel de santé et faites face à la complexité des situations de fin de vie

    ... nos écoutantes Solidarité Fin de Vie sont là pour vous !

    Objectifs de notre plateforme

    Ecoute anonyme par e-mail

    Solidarité Fin de Vie offre un service d’écoute anonyme et gratuit. Ecrivez à l'une de nos écoutantes via le formulaire de contact et soyez assuré du respect de la confidentialité.

    Ressources et informations en ligne

    Solidarité Fin de Vie met à votre disposition de nombreux articles et témoignages répondant aux thématiques fréquentes de la fin de vie. Vous trouverez également d'autres rubriques susceptibles de vous éclairer sur les questions liées à la fin de vie.

    aller sur le site

  • Les 14, 21, 28 janvier, le 4 février 2019 : l'UNIVERSITE de la VIE avec ALLIANCE VITA "La Vie à quel prix ?"

    IMPRIMER

    Solidaires des plus fragiles...

    Cette année, les quatre soirées de formation organisées par l’association en visioconférence auront pour thème : La vie, à quel prix ? Les participants se retrouveront les lundis 14, 21, 28 janvier et le 4 février 2019 dans plus de 140 villes en France et à l’étranger pour suivre en direct exposés, débats et tables rondes sur des sujets d’actualité.  

    A l’heure où le gouvernement s’apprête à déposer un nouveau projet de loi bioéthique, experts et grands témoins croiseront leurs regards pour aborder des questions cruciales, parmi lesquelles :

    Faut-il fabriquer la vie à n’importe quel prix ? Toute vie vaut-elle la peine d’être vécue ? Comment manifester la valeur de la vie fragile ? Peut-on protéger l’Humanité contre les excès du marché ?

    Présentant sur son affiche un enfant sur le plateau d’une balance, cette nouvelle session de l’Université de la vie abordera de façon inédite de multiples problématiques : désir d’enfant, procréation artificielle, gestation par autrui, marchandisation du corps, handicap, dépendance, vieillissement, fin de vie, etc.

    Parmi les personnalités attendues, outre Tugdual Derville, François-Xavier Pérès,Caroline RouxBlanche Streb et Olivier Trédan, d’Alliance VITA, interviendront :

    • Michael Lonsdale, comédien
    • Olivier Rey, philosophe,
    • Clotilde Noël, à l’initiative de la communauté « Tombée du nid« ,
    • Maître Adeline le Gouvello, avocate de « Juristes pour l’enfance« ,
    • Dr. Xavier Mirabel, cancérologue,
    • Benoît Clermont, auteur avec sa femme de « Gaspard, entre Terre et Ciel« ,
    • Bertrand et Gaëlle Lionel-Marie, responsables bioéthique nationaux des AFC,
    • Sophie et Cédric Barut, auteurs de « Je rentrerai avant la nuit« ,
    • Le Général Henri Marescaux, fondateur d’une association d’aide aux prostituées. 

    D’autres invités exceptionnels, témoins ou experts, interviendront au plan national ou local.

    Plus de 35 000 personnes au total ont déjà participé aux cinq précédentes éditions nationales de l’Université de la vie d’Alliance VITA en faisant le tout premier évènement bioéthique national.

    Pour plus d’informations, rendez-vous sur le site :

     Université de la Vie Inscription en ligne
  • "A la venue de Noël": après-midi festive en musique à l'église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d'Avroy, 132)

    IMPRIMER

    Musica Vocalis 922172_1.jpeg

    Le dimanche 16 décembre 2018 à partir de 15h00

    santons 1.jpg 

    À LA VENUE DE NOËL :

    UNE APRÈS-MIDI FESTIVE  EN MUSIQUE

    à l’église du Saint-Sacrement (Liège Bd d’Avroy, 132)  

    Noël : la neige, le sapin, les marchés, le vin chaud, les cougnous… et  sa musique ancrée dans l'inconscient collectif depuis des siècles.

    Musica Vocalis

    L'ambiance des fêtes de fin d'année résonne au son de ' Noël blanc ', ' L'enfant au tambour ', ' Let it snow ', ' Minuit, chrétiens ' et bien d’autres. Cynthia Hagelstein, soprano, interprétera pour vous un florilège de mélodies au parfum de fête. Elle sera accompagnée par un quatuor à cordes composé de Julien Collignon, Andrea Jackson, Capucine Decourt et François Robinet. L'Ensemble se nomme Musica Vocalis, dirigé par Arnaud François. 

    Foliamusica

    En première partie du concert, Foliamusica vous propose aussi d'entendre le duo Amèle Meltini & Camille Devoulon, qui jouera à la guitare et au violon un programme d’airs et chansons du monde et, bien évidemment, de Noël.

    Un décor à découvrir

    Le concert se donne dans un décor peuplé de jolis santons liégeois habillés à l'ancienne pour illustrer l’histoire de la Nativité en 9 tableaux.

    P.A.F. 12€

    Informations et réservations : Arnaud François : email  arn.françois@gmail.com – portable : 0488 15 63 06.  Prévente (10€) au cpte IBAN : BE89 3631 4306 9885

    ___________________

    Sursum Corda asbl, Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. 04.344.10.89. E-mail : sursumcorda@skynet.be.

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com Faire un don? Compte bancaire : IBAN BE58 0003 2522 9579 BIC BPOTBEB1 de l’asbl « Sursum Corda, Vinâve d’île, 20/64, 4000 Liège. Mention : « pour la sauvegarde de l’église ».

    JPSC 

  • Parlons enfin des soins palliatifs...

    IMPRIMER

    Du Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Parlons enfin des soins palliatifs !

    Les soins palliatifs à l’honneur : nouveaux critères d’identification du patient palliatif et campagnes de démystification

    Un nouvel arrêté royal fixant les critères d’identification du patient palliatif a été publié le 20 novembre 2018. Les critères sont, à quelques modifications près, ceux du 1er volet de l’outil « PICT » (Palliative Care Indicators Tool), élaborés en 2015 par Marianne Desmedt, chef de projet aux Cliniques universitaires Saint Luc. Ils permettent une identification précoce du patient palliatif, indépendamment de sa pathologie. (Voir infra*)

    Le même jour, la Ministre de la Santé Maggie De Block a libéré un budget de 6 millions d’euros pour encourager la planification anticipée des soins (ACP), un processus de concertation entre le patient et son médecin sur l’orientation commune des soins et des traitements à mettre ou non en œuvre. (Voir aussi Carte de fin de Vie de l'IEB) En pratique, un nouveau code INAMI donnera droit à des honoraires spécifiques pour le médecin qui, après avoir identifié un patient comme palliatif, aura pratiqué un ACP. Se basant sur « l’autonomie de chaque individu de pouvoir décider des soins qu’il souhaite recevoir », la Ministre veut encourager une « démarche proactive et anticipative, qui facilite les prises de décision dans les situations d’urgence ou lorsque le patient n’est plus en état d’exprimer clairement ses volontés. »

    La Fédération Belge des Soins Palliatifs (FBSP) se réjouit de cette disposition, mais juge préalablement indispensable de dénoncer les mythes effrayants liés aux soins palliatifs et de montrer leur vrai visage, conforme à la réalité du vécu des patients. Pour démystifier les soins palliatifs et y sensibiliser les citoyens, elle a mis sur pieds une exposition de photographies, qui a été organisée à 2 reprises à Bruxelles et à Liège. Cette vidéo offre un aperçu des témoignages et photos de l’exposition.

    La plateforme bruxelloise des soins palliatifsPalliabru, estime pour sa part qu'il faut avant tout mieux informer les prestataires de soins, et principalement les médecins sur la bienfaisance des soins palliatifs, pour qu'à leur tour, ils encouragent leurs patients et les familles à y faire appel.

    La FBSP prévoit une campagne sur le sujet de bien plus grande envergure fin 2019, destinée au public et aux professionnels de la santé.

    Source : www.deblock.belgium.be ; www.fbsp-bfpz.org ; Rapport d’étude SPF sur le PICT

    Comment les soignants vont-ils identifier un patient apte à recevoir le statut de "patient palliatif" ?

  • "Chrétiens d'Orient, mon Amour"

    IMPRIMER

    De Benoît Lannoo sur le site cathobel.be :

    Une déclaration d’amour aux chrétiens d’Orient

    Marie Thibaut de Maisières et Simon Najm – (c) B. Lannoo

    C’est à la Villa Empain à Bruxelles qu’a été présenté le merveilleux livre « Chrétiens d’Orient. Mon Amour », le 28 novembre. Il ne s’agit pas d’un dictionnaire, mais d’« une déclaration d’amour classée par ordre alphabétique ». Et le bénéfice de sa vente sert à aider le Comité de des chrétiens d’Orient à préserver ou à reconstruire un Orient dans lequel les chrétiens puissent vivre.

    « Au début, je croyais que l’idée de faire cet ouvrage était irréaliste, mais grâce aux talents et au dévouement de Marie Thibaut de Maisières et de sa large équipe, nous voici avec une merveilleuse déclaration d’amour pour les chrétiens d’Orient entre les mains », dit le docteur belgo-libanais Simon Najm, président du Comité de soutien des chrétiens d’Orient (CSCO). C’est lui qui, fin 2013, était à la base de ce comité regroupant toutes les Eglises du Moyen-Orient actives en Belgique – les arméniens, les chaldéens, les coptes catholiques et les coptes orthodoxes, les maronites, les melkites, les syriaques catholiques et les syriaques orthodoxes – et l’Église latine de Belgique. Ils se réunissent régulièrement à l’Abbaye maronite de Saint-Charbel à Bois-Seigneur-Isaac pour chercher ensemble comment servir les communautés d’Orient vivant chez nous, mais surtout comment aider les chrétiens d’Orient à rester dans leurs terres natales ou à y retourner.

    Richesse dans la diversité

    « Notre livre démontre que le Moyen-Orient sans chrétiens n’a pas d’avenir », dit Marie. « Si une cohabitation pacifique ne réussit pas là-bas, comment pourrait-elle réussir ici ? La cohabitation pacifique en Orient – qui a souvent été possible et qui l’est encore – est donc un grand exemple pour nous en Occident. Toutes les religions abrahamiques sont nées au Moyen-Orient : le judaïsme, le christianisme et l’islam. Il est fondamental que cette cohabitation persiste en Orient, pour nous mais aussi – sinon pas surtout – pour les musulmans, qui risquent se faire engloutir par le fanatisme, sans la présence chrétienne parmi eux. » Après avoir travaillé pendant un an à convaincre 45 auteurs à participer à l’ouvrage et à livrer une centaine de textes à temps, Marie demeure pleine d’espoir. « J’ai ressenti tellement d’amour pour les chrétiens d’Orient, en Orient aussi ! » Et un énorme respect pour ceux qui ont le courage de rester ou de retourner au Moyen-Orient…

    « Le fil conducteur du livre est la question : qui sont-ils, au fond, ces chrétiens d’Orient ? », explique Marie. « Quelles sont les composantes de la mosaïque, quelles sont leurs langues et leurs cultures, comment l’aide humanitaire s’organise-t-elle, comment font-ils la guerre, la politique mais aussi la nourriture… Ce sont les questions des Occidentaux par rapport à la chrétienté d’Orient. Mais – surprise ! – le résultat semble être amusant pour les Orientaux aussi. Ma sœur, par exemple, qui est mariée avec un orthodoxe, explique à quel point nourriture est égale à amour, en Orient. Pour nous, c’est une idée irréelle, car nous sommes tout le temps au régime. Ma sœur explique dès lors qu’il lui a fallu dix ans de mariage avant de comprendre qu’en disant à ses filles devant sa belle-mère qu’elles ne pouvaient pas abuser de desserts, elle les privait de l’amour de leur grand-mère. » Tout le monde, en effet, souffre d’un manque de recul par rapport à ses propres usages.

    Maison de la femme

    Entretemps, la paix semble en train de revenir en Orient… « Il faudra construire un nouveau modèle de citoyenneté », estime Marie, « mais il y a de jeunes gens qui ont les ressources culturelles et spirituelles pour le faire. Or nous devons être là pour les soutenir, notamment financièrement, car sans développement économique, le développement culturel n’est pas possible. » C’est la raison pour laquelle le CSCO continue de lancer de nouveaux projets au Moyen-Orient. « Nous offrons de l’aide alimentaire et de l’aide au logement à des réfugiés en Irak, en Syrie et au Liban », nous énumère le docteur Simon. « Nous soutenons des dispensaires à Deir El Ahmar au Liban et à Qamishli en Syrie, une école primaire à Hassaké et trois mouvements de jeunesses à Alep, un centre d’aide psychologique à Alqosh en Irak, mais aussi l’orphelinat de Bethléem tenu par les sœurs de Saint-Vincent de Paul, un projet éducatif pour enfants organisé par les sœurs de Taybeh et les scouts de Beit Sahour, le tout en Palestine. »

    Le Comité de soutien des chrétiens d’Orient est aussi particulièrement concerné par l’aide au retour des réfugiés dans la pleine de Ninive, en particulier à Teleskeff, où il soutient également un dispensaire et une « maison de la fille et de la femme irakienne ». Car cela demeure le message fondamental pour le docteur Simon : « Les chrétiens sont chez eux en Orient. Sans juger de la situation particulière de telle ou telle famille de réfugies, j’ose dire clairement : il faut que les chrétiens restent en Orient, il faut qu’ils retournent en Orient ».

    Benoit LANNOO

    « Chrétiens d’Orient. Mon Amour », sous la direction de Marie Thibaut de Maisières et Simon Najm, avec des photos de Johanna de Tessières et Olivier Papegnies et une mise en page de Marc Dausimont, Mardaga, 272 pages, 34,90 €.

    Aider le CSCO est aussi possible en achetant un livre directement au CSCO en payant 40 € (inclus les frais d’envoi) au numéro de compte BE77 0689 0300 3642.

    Le livre sera également en vente lors de la ‘Nuit des témoins’ le 7 décembre dès 20 h à la cathédrale Saints-Michel-et-Gudule de Bruxelles et le 8 décembre dès 20 h à l’abbaye maronite Saint-Charbel à Bois-Seigneur-Isaac.