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Belgique - Page 326

  • Des jeunes venus de Belgique se battent en Syrie aux côtés d'islamistes radicaux

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    Nous lisons sur "SudPresse" :

    Quelques dizaines de jeunes Flamands se battent en Syrie aux côtés des musulmans radicaux

    Des centaines de jeunes Européens se battent en Syrie contre le régime de Bachar al-Assad. Ils combattent souvent aux côtés des musulmans radicaux. Parmi eux, quelque dizaines de Flamands seraient recensés. L’agence européenne Eurojust, qui collabore avec les autorités judiciaires de tous les pays de l’UE dans le cadre, notamment, de la lutte contre le terrorisme, a été informée qu’un nombre croissant de jeunes faisaient l’aller-retour entre l’Europe et la Syrie.

    C’est ce qu’a indiqué la présidente d’Eurojust, Michèle Coninsx, lors d’une interview à la radio VRT. Parmi eux, quelque dizaines de Flamands seraient recensés. Mme Coninsx estime que cette hausse de jeunes combattants est «préoccupante». Pour Eurojust, cette hausse est préoccupante car des jeunes entrent en contact avec des mouvements radicaux souvent liés à Al-Qaïda et représentent un danger à leur retour en Europe. Les jeunes Flamands présents en Syrie seraient principalement originaires d’Anvers, de Malines et de Vilvorde.

    Voir également : http://www.lesoir.be/205017/article/actualite/belgique/2013-03-09/70-ressortissants-belges-se-battent-en-syrie

  • Nos évêques s'opposent à un élargissement de l'euthanasie

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    Source : Le Vif (Belga)

    Les évêques de Belgique s'opposent à un élargissement de la loi sur l'euthanasie, datant de 2002, aux mineurs d'âge et aux personnes démentes. C'est ce qu'a fait savoir mercredi l'archevêque André-Joseph Léonard, président de la Conférence épiscopale de Belgique, alors que les auditions d'experts ont été entamées le 20 février dernier en Commissions de la Justice et des Affaires sociales du Sénat. Mgr Léonard prône les soins palliatifs comme alternative.

    "Déjà en 2002, nous avions exprimé nos plus vives réserves quant à la dépénalisation de l'euthanasie", a rappelé l'archevêque de Malines-Bruxelles lors d'une conférence de presse. "D'abord parce que nous disposons aujourd'hui de soins palliatifs performants et qu'en cas de souffrance intense et rebelle, nous pouvons encore faire appel, en dernier recours, à la sédation dans la stricte mesure du nécessaire." 


    En ce qui concerne la proposition d'étendre la loi aux mineurs d'âge, les évêques jugent qu'il est étrange qu'ils soient considérés comme légalement incapables de certains actes, par exemple de se marier, mais que tout à coup ils seraient suffisamment mûrs pour se faire donner la mort. 

    En outre, les évêques trouvent risqué de donner à long terme à autrui, via un "testament de vie" (déclaration anticipée d'euthanasie), la possibilité de décider à la place d'une personne démente d'accomplir l'euthanasie. "Cette décision (...) est-elle vraiment compatible avec un État de droit? ", se demande Mgr Léonard. 

    Le Dr. Catherine Dopchie, oncologue et responsable d'une unité de soins palliatifs, présente à la conférence de presse, abonde dans ce sens: "Si la déclaration anticipée de demande d'euthanasie est à durée illimitée pour la perte de 'conscience de soi', l'euthanasie sera pratiquée sur base du document, sans connaître le vécu de la personne à ce moment-là." 

    Mgr Léonard se pose aussi la question de savoir si l'argument de la "liberté personnelle" n'est pas ambigu: "Une liberté n'existe que par des relations, elle n'est jamais isolée", explique-t-il. "Plutôt que de résoudre la question du 'bien mourir' en laissant chacun organiser (...) sa 'sortie de scène', n'est-il pas plus humain d'être tous solidaires de l'épreuve de chacun, de chacune, en posant sur eux un regard qui confirme leur dignité et en cherchant activement à soulager la souffrance qui les accable?" 

    Dès lors, les évêques appellent le législateur "à rompre avec une logique qui, d'une certaine façon, euthanasie le lien social lui-même". Plutôt que d'étendre la dépénalisation de l'euthanasie, ils l'invitent "à considérer comment les grands malades, mineurs ou déments, pourront être mieux encore pris en charge par la Santé publique, notamment dans le cadre des soins palliatifs". 

    Enfin, selon les évêques, l'euthanasie exerce également une pression sur le secteur médical et paramédical. "Il ne s'agit plus seulement de l'art de soigner et de guérir; cela implique aussi l'art de laisser mourir." Pour le Dr. Dopchie, "l'euthanasie est une manière technique de prendre en compte la souffrance humaine. Elle ne prend pas en compte la personne humaine."


    Consulter le document des évêques : document/Conference_episcopale_de_Belgique

  • Pourquoi nous serons samedi, à Koekelberg

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    Notre archevêque nous invite, samedi, à 15H00 à Koekelberg, et nous nous devons d'y être.

    Cette invitation revêt un caractère exceptionnel. Il s'agit d'aller prier pour la conversion du coeur et la conversion de l'humanité. Nous ne pouvons nous y dérober. Si nous avons pris la mesure de la situation, c'est évident. Depuis le lancement de cette invitation de nouveaux faits d'une gravité exceptionnelle sont survenus qui lui donnent une consistance et une urgence encore plus fortes. De plus, Mgr Léonard a convoqué à ce rendez-vous un témoin dont la parole résonne avec force. Rappelons les termes de cette invitation :

    Depuis plusieurs mois, je suis impressionné par le nombre de personnes qui me disent leur désir de prier ensemble pour la conversion du cœur humain et, par là même, pour la guérison de l’humanité. Je partage leur préoccupation et leur espérance. 

    Nous nous sentons tous submergés par les redoutables dangers qui menacent l’humanité. Une crise financière, puis économique, qui ne cesse de faire des ravages et de fragiliser les plus vulnérables de notre société. Les pertes d’emploi à répétition, sources de graves découragements. La montée de la violence en tant de régions du monde. L’intolérance religieuse dont les chrétiens sont majoritairement victimes à travers le monde. Les menaces pour l’avenir de la famille, liées à des législations qui ne respectent pas son identité fondamentale. Semblablement, les nuages toujours plus menaçants qui pèsent sur le respect de la vie humaine commençante ou finissante de par la banalisation de l’avortement et les projets d’extension de la pratique de l’euthanasie. Le saccage écologique de notre planète avec ses lourdes conséquences pour l’avenir de l’humanité. Et la liste n’est pas exhaustive !Face à tout cela, il y a des combats à mener sur divers plans, chacun selon ses responsabilités. Mais tous, nous pouvons intervenir, quelle que soit notre situation, par la prière incessante et suppliante, dont Jésus nous a garantis qu’elle sera exaucée.C’est pourquoi je vous invite, le samedi 9 mars prochain, à une journée de prière et d’intercession pour la conversion du cœur humain (d’abord le nôtre, bien sûr !) et la guérison de l’humanité.

    Cela aura lieu à Basilique nationale du Sacré-Cœur, à Koekelberg, commencera à 15h et se terminera à 22h, chacun pouvant participer à la totalité ou à une partie selon ses possibilités. Prévoir des vêtements chauds en cette saison. L’événement sera bilingue et j’ai demandé au Renouveau dans l’Esprit Saint, tant néerlandophone que francophone d’en assurer l’animation.

    Voici le programme de la journée:

    -15h : accueil, puis témoignage sur la nécessité et la fécondité d’une conversion personnelle et collective. Le principal témoin sera le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine, un prêtre à l’âme de feu, qui a « incendié » (du feu de Dieu !) sa paroisse à Marseille. Il est l’auteur de plusieurs livres « ardents » qui m’ont personnellement beaucoup touché. Spécialement Homme et prêtre (Ad Solem, 2011) et Croire (Artège, 2012). Des livres que je vous recommande vivement. Son intervention sera, bien sûr, traduite en néerlandais.

    -16h30 : la célébration de l’Eucharistie dominicale, que je présiderai avec grand bonheur.

    -17h30 : temps d’adoration dans le prolongement de la messe.

    -18h : pause (pour ceux qui resteront pour la suite, prévoir un léger pique-nique ; on pourra acheter des boissons fraîches sur place). 

    - 19h : temps de louange, exhortation, intercession et prière en présence du Saint-Sacrement.

    - 21h : envoi, suivi de l’adoration silencieuse jusqu’à 22h.

    Dans la foulée, j’annoncerai aussi l’organisation d’un pèlerinage œcuménique international en Terre Sainte, avec la même intention de prière. Il aura lieu du 19 au 27 août  2013, mais tous les détails seront bientôt publiés par les divers moyens d’information.

    Dans l’immédiat, je vous attends avec impatience à Koekelberg le 9 mars prochain ! Merci d’être là !

    Mgr A.-J. LÉONARD

  • Quel Pape pour quelle Eglise ?

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    Lu dans « La Libre » ce manifeste signé par le Doyen du Chapitre cathédral de Liège, Armand Beauduin et consorts :

    « Election papale. Le Pape se retire. La décision de Benoît XVI, à quelques exceptions près, a fait l’unanimité. On en a dit l’humilité, le courage et surtout le réalisme. Pour le peuple chrétien, l’élection d’un nouveau Pape est l’occasion de s’interroger sur l’Eglise qu’il souhaite et d’exprimer ses aspirations. Pour relever les défis actuels de l’Eglise et plus encore ceux de la société où il est appelé à témoigner de l’Evangile, le peuple chrétien souhaite que l’homme qui la représentera aux yeux du monde ait le regard tourné vers l’avenir. Le monde est entré dans une nouvelle ère. Les jeunes générations en témoignent. Partout, on prend conscience qu’une manière renouvelée de vivre et de proposer l’Evangile s’impose. Mais cela ne se fera pas dans nos sociétés sans une condition indispensable : une Eglise plus diverse, plurielle sur le plan des formes d’expression et de compréhension du message originel, adaptées aux circonstances et aux cultures locales. D’où l’urgence prioritaire dans l’Eglise d’aujourd’hui de desserrer les liens de la centralisation que la plupart des chrétiens et des responsables eux-mêmes s’accordent à reconnaître comme excessive. Cela supposerait des réformes attendues depuis des décennies, notamment une vraie réforme de la Curie (les ministères du Vatican), que le pape Paul VI avait tentée sans y parvenir. Que soit pleinement reconnue l’autorité des assemblées régionales et diocésaines. Que la procédure de nomination des évêques soit rendue aux diocèses et aux régions ecclésiastiques, quitte à demander le placet de l’évêque de Rome. Que les synodes, conseils, assemblées ne soient pas réduits à n’être que "consultatifs" mais que la fidélité à l’Evangile et la communion ecclésiale trouvent aussi à se vivre dans des procédures démocratiques. Depuis le XIe siècle, les canonistes romains ont concentré progressivement le pouvoir entre les mains de l’évêque de Rome. Que le droit canon s’accorde aux perspectives ouvertes par le concile Vatican II et comble son retard à cet égard. Les communautés chrétiennes, depuis le concile, ont considérablement mûri au contact des Ecritures. Elles sont confrontées aujourd’hui aux mêmes défis que la société : le défi écologique, le dialogue interreligieux et interconvictionnel, le scandale des pauvretés, etc. Face à ces défis, on peut faire confiance au "sens de la foi du peuple de Dieu tout entier", dont le concile Vatican II a parlé ( LG 12), pour qu’il trouve sa voie et fasse entendre l’Evangile. Des attentes, à cet égard, se font jour un peu partout dans les communautés vivantes. Elles se manifestent notamment lorsque, en fonction de leurs besoins, ces communautés prennent des initiatives inédites, s’organisent à partir de leurs propres ressources et expriment, par exemple, leur souhait de proposer à l’ordination des personnes mariées ou bien encore d’ouvrir les diverses charges ministérielles aux femmes. Laissons les communautés locales et régionales trouver des solutions à leurs problèmes d’organisation. Les tentatives qui n’ont pas d’avenir tomberont d’elles-mêmes. Et laissons les théologiens et théologiennes, plus nombreuses aujourd’hui, chercher librement des chemins nouveaux pour que la "bonne nouvelle" puisse être mieux accueillie par nos contemporains. Signataires : Armand BEAUDUIN, Ignace BERTEN, Catherine CHEVALIER, Etienne CHOMÉ, Paul DE CLERCK, Bernard DE GUCHTENEERE, Alice DERMIENCE, Eddy ERNENS, , Gregorio FERRERAS, Camille FOCANT, André FOSSION, Alain GODET, Omer HENRIVAUX, Jean-Philippe KAEFER, Brigitte LAURENT, Dominique MARTENS, Etienne MAYENCE, Jacques SCHEUER, Paul TIHON, Thierry TILQUIN, Bernard VAN MEENEN, Jacques VERMEYLEN, Michel VINCENT, Bernadette WIAME. Cette déclaration a été rédigée à l’initiative de membres de la section belge francophone de l’AETC (Association européenne de théologie catholique - http://www.eurotheo.eu) et proposée à la cosignature de théologiens et théologiennes de Belgique francophone.

    Référence: http://www.lalibre.be/debats/opinions/article/801074/quel-pape-pour-quelle-eglise.html

    En avril 2009, sous la signature  du Vicaire Général du diocèse de Liège Alphonse Borras, André Fossion, Ignace Berten et alii, un « collectif » de théologiens belges se réclamant d’une « Association Européenne de Théologie Catholique (AETC) » avait publié dans la « Libre » une carte blanche intitulée Que faites-vous encore dans cette Eglise ? se désolant des initiatives de Benoît XVI et dénonçant le divorce « mortifère » entre les idéaux de liberté du monde moderne et l’Eglise catholique romaine

    Le même « collectif » a donc de nouveau les honneurs de « La Libre », ce 5 mars 2013. Les signatures sont à peu près les mêmes, à quelques exceptions près : celle d’Alphonse Borras a disparu (réserve oblige, s’il est sur la « terna » pour succéder à Mgr Jousten ?) mais on y trouve, à la première place, le doyen du chapitre cathédral de Liège, Armand Beauduin, ancien directeur général du SeGEC (secrétariat général de l’enseignement catholique). Cette fois, on se félicite de la démission de Benoît XVI, qualifiée d’acte réaliste, humble et courageux, pour mieux resservir ensuite la panoplie des réformes de structures attendues par les représentants auto-proclamés de « la base ».

     Chanson connue! Mais, comme l’a justement remarqué (ici Que faut-il attendre du prochain Pape? ) le chanoine Eric de Beukelaer, Curé-Doyen de Liège Centre, la question est de savoir si l’eau ne passe plus parce que les canalisations sont bouchées ou s’il y a encore de l’eau dans les canalisations. Dans l’Europe postmoderne, le trésor de la foi en un Christ crucifié – « scandale pour les juifs, folie pour les peuples » (1 Cor 1, 23) – n’est plus de l’ordre de l’évidence culturelle. Pour le répandre, il faut s’en laisser pétrir et accepter de parfois vivre à contre-courant de l’opinion commune.  Le slogan «  adaptez l’Eglise aux temps et la foi se renouvellera » est illusoire et même dangereux. Au contraire : « Vivez de l’Esprit et l’Eglise se régénérera »…

    Voir aussi sur ce chapitre notre « post » du 19 février dernier :  Quand le microcosme s'agite

  • Belgique :la Société médicale belge de saint Luc monte au créneau

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    ROME, 4 mars 2013 (Zenit.org) - La Société médicale belge de saint Luc adresse une motion contre « la banalisation de la mort » alors que sont en cours au gouvernement les débats concernant l’extension de la loi sur l’euthanasie envers les enfants et les personnes en état de démence.  

    Dans un message publié sur le site de la fédération internationale des associations de médecins catholiques (FIAMC), le Dr Paul Deschepper, président d’honneur de la Société médicale belge de saint Luc, dénonce une « interprétation molle » de la loi actuelle sur l’euthanasie, « aucun cas n’ayant été retenu comme non conforme aux exigences de la loi ».

    « La notion de qualité de vie est une notion extrêmement subjective », fait observer la Société, qui s’inquiète des « dérapages » qui suivraient l’extension de la loi : « on ne promulgue pas des lois pour de grandes exceptions », rappelle le texte.

    Motion contre la banalisation de la mort en Belgique

    La Société médicale belge de saint Luc asbl. veut exprimer son point de vue concernant la discussion au Sénat belge sur l’extension de la loi sur l’euthanasie envers les enfants et les personnes en état de démence. La prédiction que la loi sur l’euthanasie du mois de mai 2002 nous amènerait sur une pente glissante quand on renonce au commandement “Tu ne tueras pas” se confirme: l’opinion publique et les responsables politiques désirent une extension de la loi sur l’euthanasie pour les enfants et les personnes en état de démence. Les médias y collaborent activement.

    Après dix ans d’application de la loi sur l’euthanasie, aucun cas n’a été retenu comme non conforme aux exigences de la loi***, preuve d’une interprétation molle de cette loi.

    Ceci a été prouvé par surcroît en janvier 2013 par l’euthanasie des jumeaux sourds- muets Verbessem.

    On a l’intention d’étendre les semaines prochaines cette loi vers les enfants et les personnes en état de démence. Allons-nous déraper vers des situations où un adolescent avec un diabète du type I trouve à un certain moment que sa qualité de vie devient insuffisante et qu’il puisse demander une euthanasie?

    On ne conçoit pas que l’autodétermination ne peut pas évoluer vers un déterminisme extrême de la personne !

    La notion de qualité de vie est une notion extrêmement subjective. Il y a quelques mois, nous puissions voir à la VRT (télévision flamande) comment des malades atteints de la maladie de Alzheimer s’amusaient agréablement entre eux, pour eux la qualité de vie avait une toute autre expression.

    Le fait qu’en Hollande (avec 16 millions d’habitants) nul cas d’euthanasie d’enfants n’a été signalé les deux dernières années, prouve que cette loi est inutile, on ne promulgue pas des lois pour de grandes exceptions !

    Est-ce qu’on ne conçoit pas que nous ne pouvons pas évoluer vers une situation dans le genre : « vous demandez, nous tournons ! »

    Au nom de la Société Médicale belge de Saint Luc : Dr. Paul Deschepper, président d’honneur, 3 mars 2013 »

    Rappelons que le  Président en exercice de la Société Médicale Belge Saint-Luc, le  Pr. Bernard Ars, sera tout prochainement l’invité du groupe éthique sociale affilié à l’Union des étudiants catholiques de Liège : avec le nouveau Doyen de la Faculté de Médecine de l’Ulg, le Pr. Vincent d’Orio, et le Pr. Paolo Simoni, membre de cette même Faculté, il participera le mardi 19 mars prochain à une table ronde que le cercle étudiant précité organise sur le thème « Les droits de l’homme au défi des progrès scientifiques et médicaux ». Cette manifestation aura lieu à 18h. dans le bâtiment du rectorat de l’université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (salle des professeurs). Parcours fléché. Ouvert à tous.

    Inscription préalable obligatoire par tél. au numéro 04.344.10.89 ou e-mail : info@ethiquesociale.org . Renseignements aux mêmes adresses ou sur le site internet : www.ethiquesociale.org

  • Belgique : quand l'euthanasie est pratiquée sur des mineurs

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    Source : Institut Européen de Bioéthique

    Des enfants mineurs régulièrement euthanasiés en Belgique ?

    Il est évident que l'euthanasie est pratiquée chez des mineurs et nous le savons tous», a indiqué mercredi en Commission du Sénat Dominique Biarent, chef de service Soins intensifs et urgences à l'Hôpital universitaire des Enfants Reine Fabiola alors qu'ont débuté les discussions sur l'extension de la loi actuelle.

    Oui, «il s'agit d'euthanasie active», a confirmé le docteur Biarent, interrogé par plusieurs sénateurs. Cette information a été confirmée par le docteur Joris Verlooy, spécialiste en hématologie et oncologie à l'hôpital universitaire de Gand. Il est« très difficile » de le dire publiquement, il faut être « très prudent », vu l'illégalité de tels actes, a-t-il précisé alors que la présidente de la Commission, Elke Sleurs (N-VA), également médecin, lui rappelait le caractère public de la réunion.

    Les deux médecins ont notamment évoqué des rapports d'enquête scientifique évoquant le phénomène. «Les médecins ont besoin d'un cadre légal», a lancé Dominique Biarent dans un appel aux sénateurs. Les médecins doivent pouvoir agir «sans devoir se demander si leurs collègues devront leur apporter des oranges», a-t-elle précisé.

    Certaines propositions de loi font état d'un âge limite, d'autres pas, se référant à la capacité de discernement de l'enfantLa commission réunie des affaires sociales et de la justice du Sénat a donc commencé ses auditions, en se posant la question, non du principe, mais de l’opportunité de mettre en place une limite d’âge légale. Certains proposent de retenir une définition plus floue : autoriser l’euthanasie sur un mineur dès lors qu’il apparaîtra comme ayant une capacité de jugement suffisante. La détermination d'un âge limite dans la perspective d'une extension aux mineurs de la loi sur l'euthanasie n'est pas évidente, selon les premiers experts entendus en Commissions de la Justice et des Affaires sociales du Sénat.

    Le commissaire flamand aux droits de l'Enfant, Bruno Vanobbergen, a évoqué l'âge de 12 ans alors que d'autres ont invité à se référer à la capacité de discernement de l'enfant. Le délégué francophone aux droits de l'enfant, Bernard De Vos, a évoqué l'âge de 15 ans, pour une prise de décision autonome des parents. S’opposant à cette façon de voir les choses, le professeur Chris Van Geet, spécialiste en biologie moléculaire à la KUL, s'est clairement positionnée contre une extension de la loi. Evoquant un "problème éthique énorme" dont elle s'est demandé s'il pouvait être résolu par la loi, elle a plaidé en faveur d'un meilleur encadrement de la formation médicale. Mme Van Geet a également justifié sa position en évoquant les statistiques officielles néerlandaises, mais également belges, selon lesquelles aucun enregistrement de cas d'euthanasie n'a été réalisé ces dernières années concernant des jeunes jusqu'à 19 ans.

    Alors que ni le CD&V ni le cdH n'ont déposé de proposition de loi, ces déclarations ont poussé le sénateur Rik Torfs (CD&V) à se demander si on ne se dirigeait pas vers une "loi-symbole". Source : La Libre.be

    Voir tous les projets de loi ICI

  • BXL, 9 mars : grande prière avec Mgr Léonard et le Père Zanotti-Sorkine

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    Notre archevêque, Mgr Léonard, nous invite tous au

    Grand et Important Rassemblement de

    prière et d'intercession pour

     

    la conversion du coeur

    et la guérison de l'humanité

       

    Samedi, le 9 mars 2013

     

    Basilique nationale du Sacré-Coeur à Koekelberg-Bruxelles

                                                                                  

    de 15h00 à 22h00


    Avec la participation du père Zanotti de Marseille, un prêtre à l’âme de feu, qui a « incendié » du feu de Dieu sa paroisse à Marseille
     

    Pour ceux qui ne connaissent pas encore le père Zanotti:

    Conférence que le père Zanotti a donné en fin novembre 2012 à Paris:
  • Le cardinal Ries

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    "Le cardinal Ries a été un homme de foi" a souligné le Nonce lors des funérailles célébrées à Tournai ce matin. Ce discours consensuel ne doit pas masquer certains traits assez affirmés de cette personnalité de tout premier plan.

    Le cardinal Ries a également été un observateur lucide de l'évolution du monde et de l'Eglise. A travers son oeuvre scientifique, il s'est agi de rendre sa place à la dimension spirituelle de l'homme niée par des approches modernes déterministes et réductrices. A la suite d'Eliade et de Durand, il s'est évertué à donner toute sa place à l'homme religieux (l'homo religiosus) à travers une démarche anthropologique qui prend acte du rôle de la dimension symbolique, mythique et rituelle qui ouvre l'homme à la transcendance depuis l'émergence de l'homo habilis.

    En dehors de son travail scientifique, Julien Ries a pu prendre, tout comme son ami Monseigneur Delhaye, toute la mesure de la dérive de certains milieux ecclésiastiques "progressistes" à l'égard de la foi et de l'Eglise catholiques. Il n'était pas tendre lorsqu'il fustigeait la mollesse et l'orthodoxie approximative de certains dignitaires belges du plus haut niveau.

    Durant des années, ce personnage éminent ne dédaigna point de desservir en toute humilité une petite paroisse des environs de Namur. Il mettait  son point d'honneur à ce que tout y soit bien tenu, avec un souci d'ordre et de propreté bien affirmé. A cette époque, il n'a pas manqué d'encourager des jeunes qui ont trouvé dans le mouvement des scouts d'Europe les valeurs d'éducation et de spiritualité qui manquaient ailleurs.

    C'est grâce à lui encore que tout un patrimoine de livres qui risquaient le naufrage alors que se fermaient nombre de bibliothèques ecclésiastiques a pu être sauvé, permettant ainsi à l'UCL de reconstituer sa bibliothèque après le stupide partage survenu à la suite de la scission de l'Alma Mater louvaniste. Il a également, grâce au Centre Cerfaux Lefort, approvisionné de très nombreuses institutions à travers le monde qui cherchaient à compléter leurs fonds documentaires.

    Nul n'étant prophète en son pays, c'est l'Université Catholique de Milan qui a recueilli tout l'héritage des livres et des manuscrits de ce grand chercheur dont l'oeuvre fut saluée par Claude Levi Strauss et couronnée par l'Académie Française.

  • Violences dans les écoles : des chiffres inquiétants

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    AGRESSIONS À L’ÉCOLE : UNE HAUSSE DE 30% EN SIX ANS (Enseignons.be)


    "Les chiffres présentés ici sont issus de la cellule des accidents de travail à la Fédération Wallonie-Bruxelles : en 2012, 300 enseignants ont dû subir une incapacité de travail à la suite d’une agression verbale ou physique dans le cadre de leur travail.

    16 FAITS DE VIOLENCE PAR JOUR

    Les statistiques sont rares sur le sujet. Les dernières remontent à 2007… et 250 cas d’agressions avaient alors été répertoriés. On peut donc en déduire que, loin de s’améliorer, la situation se dégrade un peu plus chaque année. La hausse est ici de 30% en seulement six ans. Interpellant? Plutôt, oui… Car, bon, même si on peut relativiser les chiffres en notant que nos écoles comptent plus de 100.000 enseignants, on ne parle quand même que des agressions ayant entrainé une incapacité de travailler. Et les autres? Elles sont beaucoup plus difficiles à quantifier. Combien d’enseignants victimes de violence osent en informer leur direction? Et combien de chefs d’établissement choisissent de se taire, ne faisant pas remonter l’information vers leur pouvoir organisateur, pour ne pas entacher la réputation de leur école? Aucune info! Normal, au fond…

    Mais en cherchant un peu, il est possible d’exhumer d’autres chiffres. En 2011, le Ministère de l’Intérieur confirmait que, en Belgique, en moyenne seize faits de violence étaient signalés quotidiennement, les jours d’école, dans lesétablissements scolaires. Dans quatorze cas sur seize, il s’agit de coups et blessures volontaires. Et il y a en moyenne plus d’un fait d’abus sexuel signalé par jour d’école. Notez que, en chiffres absolus, 2.916 faits de violence ont été signalés en 2008… et 2.994 en 2009. C’est en Wallonie que l’on compte par ailleurs le plus grand nombre de plaintes de violences scolaires." (...)

  • Clochers, chapelles et petit patrimoine religieux de Wallonie

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    CLOCHERS - CHAPELLES 

    Petit Patrimoine Religieux 
    de 
    WALLONIE

    http://www.clochersdewallonie.be/