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Belgique - Page 325

  • Belgique francophone : trois constitutionnalistes donnent leur feu vert aux cours de philo

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    Lu sur l’ « Vers l’Avenir » de ce mercredi 13 mars

     « Les cours de philos pour les petits belges francophone c’est un vieux et épineux débat. Une sorte de monstre du Loch Ness de notre enseignement.

    Hier, trois constitutionnalistes ont bravé les tempêtes de neige pour venir expliquer en commission que ce projet n’était pourtant pas aussi mort-né qu’on le croyait. Christian Behrendt (ULg), Hugues Dumont (St Louis) et Marc Uyttendaele (ULB) ont estimé que la constitution permettait de créer un cours de « philosophie, citoyenneté et histoire culturelle des religions » dans l’enseignement secondaire. Ils ont même dit qu’il existait « une immense marge de manœuvre » et ont déclaré que le « Parlement devait dès lors prendre ses responsabilités ». Le professeur Dumont a encouragé les députés à agir. « La voie est ouverte, avancez, cessez de vous barricader sur vos piliers ».

    Le député MR, Richard Miller, n’est pas peu fier de voir ainsi validé «son» projet de cours de philos. «Mon projet est de réussir le vivre-ensemble de personnes de convictions différentes. Un enseignement obligatoire, dispensé à tous les enfants, et favorisant la connaissance et le respect mutuel est essentiel», souligne Miller. Mais il craint pourtant toujours que le débat n’aboutisse pas. Car la mise en œuvre de ce cours est complexe, eu égard à notre système d’enseignement organisé en réseaux et… désargenté.

    Pour Marc Uyttendaele, dans l’enseignement organisé par la Fédération, le législateur communautaire peut rendre facultatif le cours de religion. La Flandre a clairement choisi cette option, a-t-il fait observer.

    Pour l’enseignement libre subventionné, imposer un cours de philo en remplacement de celui de religion est cependant impossible, a indiqué Hugues Dumont, évoquant toutefois la possibilité de conditionner le subventionnement d’un établissement à l’introduction d’un tel cours.

    Évidemment, et hélas, les moyens budgétaires ne permettent pas de créer un nouveau cours au-delà de la grille horaire actuelle, regrette-t-on chez la ministre de l’enseignement Marie-Dominique Simonet (cdH). Celle-ci a proposé en 2012 que ce cours de philo soit donné par les professeurs de religion déjà en place, moyennant certains aménagements.

    Les avis restent divergents sur la possibilité pour un prof de religion de donner un cours de philosophie. Hugues Dumont n’y voit pas d’objection majeure et envisage un régime transitoire, le temps que l’enseignant acquière la formation et le titre adéquats. Marc Uyttendaele craint dans ce cas un manque d’apparence d’impartialité. »

    Réf. Trois constitutionnalistes donnent leur feu vert aux co... - lavenir.net

    Cette affaire n’en est pas à son premier rebondissement et celui-ci n’est sûrement pas le dernier.

    Il est exact que la Flandre a effectivement accepté que des parents de l’enseignement officiel puissent faire « objection de conscience » à l’ensemble des cours de religion et de morale, mais la raison en est que, en Flandre, on estime le cours de morale insuffisamment neutre : il ne s’agit donc pas de rendre ces cours facultatifs, contrairement à ce qu’on pourrait croire en lisant l’article, mais d’acter l’absence d’un cours subsidiaire réellement neutre. Reste alors la question du financement d’un tel cours.

    Dans l’enseignement libre catholique, la question de la neutralité ne se pose évidemment pas (ce serait plutôt celle du contenu du cours de religion et de la qualité catholique des maîtres) ; quant à y ajouter (et non substituer évidemment) un cours de « philosophie citoyenne », c’est là aussi une question de financement.

    La Communauté française de Belgique aurait-elle des subsides à jeter par portes et fenêtres ?  

    JPS

     

  • Quand Philippe Nemo a les honneurs du Soir

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    Nous avions attiré l'attention de nos visiteurs sur la parution d'un livre libérateur publié par Philippe Nemo et intitulé "La belle mort de l'athéisme moderne" (P.U.F.). Aujourd'hui, le Soir (en page 13) publie une interview peu banale de ce philosophe qui soutient dans son livre que l'athéisme est en train de mourir philosophiquement, que l'illusion d'un savoir scientifique qui expliquerait tout est définitivement abandonnée, que le christianisme est "le seul à receler la vérité qui importe le plus à la vie humaine", que la laïcité militante est devenue une contre-religion qui a colonisé l'Etat… Nous en passons et des meilleures ! A ne pas manquer, en tout cas.

  • Liège, 23 mars : la passion selon Péguy à la cathédrale

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    La Passion selon Charles Péguy

    Cathédrale Saint-Paul à Liège 
    Samedi 23 mars à 17h

    Récitant : Jacques Jonkers


    Improvisations à l’orgue : Thierry Chleide


    Une sélection d’extraits du Mystère de la charité de Jeanne d’Arc abordant plus précisément la Passion du Christ nous invite à rencontrer tant la richesse du style inimitable de Péguy que la vue aujourd'hui toujours aussi singulière qu'il nous propose de cet épisode capital des Évangiles.


    Cette singularité caractérisée non seulement par la présentation de l'homme crucifié par les doutes de son humanité, mais aussi par une approche des souffrances de sa mère, approche que tout coeur et que tout esprit ne sauraient que comprendre et que partager.


    En première partie: la chorale des Valeureux Liégeois, sous la direction de Christine Solhosse.
     


    Prix d’entrée : 7€.
    Au profit de la Cathédrale de Liège.

  • André-Joseph a lâché le morceau

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    A Koekelberg, samedi dernier, s’est produit un non-évènement médiatique puisqu’il n’a guère été évoqué par les organes de presse mais qui devrait revêtir pour nous une importance capitale. En effet, avec la voix éraillée que lui laissait une méchante grippe, Mgr Léonard a déclaré aux 2000 "anawîm" (1) présents dans la basilique du Sacré-Cœur que l’imminence du retour du Christ devait être prise au sérieux.

    L’Eglise vit dans l’espérance eschatologique du retour du Christ depuis deux mille ans, mais l’archevêque a laissé entendre que cette perspective se réalise à présent et nous a incités à prier pour cela. Le mouvement initié lors de cette réunion ne s’intitule-t-il d’ailleurs pas : « Maranatha », locution araméenne qui signifie : « Notre Seigneur, viens ».

    Si l’on entend bien le message délivré par Mgr Léonard, nous sommes invités à chausser les lunettes de l’Evangile pour lire les signes des temps et oser les interpréter à sa lumière. Ainsi, le drame (au sens d’action) qui se joue aujourd’hui apparaîtra dans toute sa vérité et son caractère d’épreuve décisive. Non pas un ixième épisode vécu par une Eglise « qui en a vu d’autres », mais bien ce grand moment final où l’attente de ceux qui veillent depuis si longtemps sera comblée.

    Ce n’est donc pas un hasard si l’archevêque a fixé le prochain rendez-vous en Terre Sainte, durant l’été, pour recréer en nous la conscience d’être les disciples de Celui qui,  en ces lieux, a révélé le vrai visage de Dieu. Pas une escapade touristique donc mais bien un voyage à la rencontre de la lumière à l’heure où ce monde s’enfonce dans les ténèbres (péril écologique, crise économique, délabrement social, désenchantement du monde, et comme une odeur de mort).

    Mais, « en lâchant le morceau », Mgr Léonard s’est terriblement avancé. Comme nous le connaissons, nous pouvons penser que ces paroles ne sont pas des paroles en l’air et nous attendons donc avec beaucoup d’attention les invitations qui suivront et qui devraient nous engager sur un décisif chemin de conversion.

    Vivre aujourd’hui, c’est génial et passionnant.

    _____________________________

    (1)    Ainsi désignait-on, chez les Hébreux, les pauvres, les petits, qui vivaient dans l’attente du Messie en restant fidèles à l’Alliance. On peut considérer que Marie à Nazareth est en quelque sorte l’anawîm par excellence et que l’attente secrète de son cœur a été comblée de la façon que l’on sait.

  • BXL, 19 mars : grand meeting de la Manif pour Tous

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    manif pour tous Bruxelles tract.jpg

    cliquer sur l'image pour accéder au site officiel

    Une soirée avec des porte parole du collectif LMPT et des intervenants européens pour comprendre les enjeux de la mobilisation en France contre la loi du "mariage et adoption pour tous", et avoir un regard croisé sur l'impact des différentes législations déjà votées dans d'autres pays d'Europe.

    Intervenants :
    • Frigide Barjot, porte parole de La Manif Pour Tous
    • Xavier Bongibault, président de l'association "Plus gay sans mariage" et porte parole de La Manif Pour Tous
    • Bobby Lopez, citoyen américain, élevé par un couple de lesbiennes, ayant pris position contre la loi du "mariage et l'adoption pour tous".
    • Maria Hildingsson, secrétaire générale de la FAFCE
    • Michel Ghins, président de l'association "Action Pour La Famille" 
    Entrée libre, une participation aux frais vous sera proposée sur place. 

    Les places sont limitées. Pour être sûr de pouvoir entrer, veuillez remplir le formulaire. 
  • Cet homme a blasphémé !

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    Le directeur des "Petits Riens" s'est demandé s'il était encore loisible à quelqu'un de penser que l'homosexualité puisse être une "maladie". Encore ne prenait-il pas cette supputation à son propre compte mais il posait simplement la question de savoir si l'on était libre ou non d'y réfléchir en ces termes. Toutefois, c'était suffisant pour susciter un tollé : le secrétaire d'Etat à l'égalité des chances a immédiatement réagi en affirmant : «  Chacun peut avoir son opinion, c’est vrai. On peut être contre l’homosexualité. Mais dire que c’est une maladie, c’est tout autre chose  ! ». Actiris, une asbl liée aux "Petits Riens" a suspendu sa collaboration avec eux tant que leur directeur n'aura pas clarifié sa position. Reconnaissons par ailleurs que ce dernier a commis effectivement un éditorial assez maladroit et doit à présent s'en mordre les doigts. Il faut croire qu'il n'avait pas pris la mesure de l'offensive que mènent actuellement les lobbies LGBT. D'ailleurs, il s'empresse à présent de préciser qu'il ne pense pas personnellement qu'il s'agisse d'une maladie. Toujours est-il qu'il a commis un véritable crime en osant imaginer que quelqu'un puisse être laissé tranquille dans le cas où il viendrait à se demander si l'homosexualité pourrait bien constituer un trouble par rapport à une hétérosexualité qu'il privilégierait éhontément. On peut bien sûr blasphémer quand il s'agit des religions, et d'ailleurs on ne s'en prive pas; mais s'il s'agit des "avancées sociétales" et particulièrement du dogme selon lequel l'homosexualité constitue une forme de sexualité qui mérite autant de considération et de droits que l'hétérosexualité, tout blasphème constitue un crime irrémissible qui sera aussitôt sanctionné par la censure médiatique et verra bientôt son auteur traîné devant cours et tribunaux. Il est d'ailleurs étonnant que le Secrétaire d'Etat ait affirmé que "l'on peut être contre l'homosexualité". C'est une hardiesse au sujet de laquelle on l'interpellera sans doute.

    __________________________

    P.S. : Définition de la maladie : "Altération de l'état de santé se manifestant par un ensemble de signes et de symptômes perceptibles directement ou non, correspondant à des troubles généraux ou localisés, fonctionnels ou lésionnels, dus à des causes internes ou externes et comportant une évolution." (source)

  • Le CDF a cessé d'exister

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    CDF – Chrétiens Démocrates Fédéraux

    Communiqué du 10 mars 2013

    Le CDF met fin à ses activités

    Réunis en kern ce 10 mars 2013, les instances des Chrétiens Démocrates Fédéraux – Christen Democraten Federaal (CDF) ont décidé de mettre fin à l’expérience entamée il y un peu plus de dix ans.

    Fondé à la Pentecôte 2002, au lendemain de la mutation du PSC en cdH, le CDF s’est donné pour mission ces dix dernières années d’offrir aux électeurs de notre pays la possibilité de continuer à voter pour une formation défendant un projet politique d’inspiration clairement chrétienne démocrate.

    • Primauté de la personne, impliquant respect de la vie, de la dignité, de la liberté et de la responsabilité de chacun.
    • Valorisation de la famille, fondée sur l’engagement d’un homme et d’une femme, en leur permettant de se consacrer à l’éducation de leurs enfants.
    • Promotion d’un enseignement revalorisé et de qualité pour tous, dans le respect d’un véritable pluralisme des réseaux garantissant un réel libre choix des parents, des jeunes, de pouvoirs organisateurs et d’équipes pédagogiques autonomes.
    • Favorable à une économie libre et responsable, portée par une conscience du bien commun et dans le respect de l’environnement, contribuant au recul de la pauvreté et au progrès de l’humanité, où chaque être humain est acteur et non spectateur de sa destinée et de celle de la société.
    • Un Etat garantissant paix civile et sociale, solidarité envers les plus démunis et accomplissant des missions de service public que l’initiative privée ne peut assurer.
    • Défenseur du fédéralisme d’union, fondée sur la monarchie constitutionnelle et parlementaire comme garante de l’unité et de la solidarité entre les Belges. Une Belgique insérée au sein d’une Union Européenne plus efficace et transparente, fonctionnant selon le principe de subsidiarité.
    • Des citoyens responsables et marquant leur adhésion aux droits et devoirs attachés à cette citoyenneté.

    Sur tous ces grands axes, dirigeants et militants, adhérents du CDF, se sont donnés ou ont généreusement soutenu le projet, sans compter, années après années, s’impliquant dans la vie locale ou réagissant dans le domaine de l’opinion, participant à toutes les élections.

    Malgré des débuts prometteurs: un congrès fondateur à Namur (plus de 800 participants) et un second congrès de plus de 1.200 participants à Louvain-la-Neuve, sans oublier que le CDF a compté jusque 4.500 membres dans les deux premières années, les résultats électoraux n’ont hélas pas suivi et l’effritement des membres et électeurs, ainsi que des militants actifs n’a cessé de se faire ressentir, de plus en plus durement.

    Les causes sont multiples, bien sûr. Relevons notamment, le seuil électoral fixé à 5% dès 2003, à l’instigation d’un cdH qui craignait l’émergence d’un nouveau parti chrétien démocrate ; son corollaire, l’argument du vote utile ; le financement électoral, réservé par eux-mêmes aux seuls partis présents au Parlement fédéral ; des procédures électorales et leur interprétation de plus en plus restrictives ; présence quasi inexistante des nouvelles formations dans les médias et les débats politiques.

    Le CDF ne pouvant plus raisonnablement compter sur une base assez large pour poursuivre le travail qu’exige un parti politique, ni sur un nombre suffisant de candidats capables de se présenter et défendre valablement son programme lors des différents scrutins, nous avons pris, à contrecœur certes, la décision de mettre fin à l’aventure ; restant convaincus du bien-fondé du projet en tant que tel, aujourd’hui autant qu’il y a 10 ans, mais devant nous rendre à l’évidence de l’état des lieux face auquel nous sommes confrontés.

    Nous voulons témoigner de notre infinie reconnaissance envers toutes celles et tous ceux qui ont cru en ce projet, aux premières heures et jusqu’à ce jour, qui ont permis au CDF d’exister vraiment dans le champ politique, d’avoir pu imposer une marque et d’avoir certainement influencé une part du débat public. L’axe politique défendu par le CDF reste pertinent, au vu des défis actuels, tant éthiques que sociaux, économiques et financiers, en matière d’enseignement, de démocratie ou de solidarité nationale et internationale.

    Nous ne doutons pas d’ailleurs que plusieurs parmi nous continueront de s’engager d’une manière ou d’une autre dans la société, nous les y encourageons, les jeunes en particulier, afin que « la chose publique » soit l’affaire de tous.

    Pierre-Alexandre de Maere d’Aertrycke, Président, co-fondateur

    Christine Dupuis, co-fondatrice

    Jean-Marie Bourgeois, Secrétaire Politique

    Emmy Ruritariye, Secrétaire Générale adjointe

  • « Je ne vous laisserai pas orphelins » : un hommage à Benoît XVI

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    misa26.jpgAlors que s’est achevé le pontificat de Benoit XVI, le Centre Île de Meuse (Opus Dei) à Liège, nous communique cette tribune de Xavier Echevarria, Evêque, Prélat de l’Opus Dei (photo),  parue sur le site du journal la Croix, le jour même où la renonciation du pape devint effective :

     « Je ne vous laisserai pas orphelins » (Jn, 14,18) dit le Christ aux apôtres. Il leur promit le Saint-Esprit qui, à son tour, ferait d’eux de véritables fils du Père. Je ne vous laisserai pas orphelins : voici les mots qui me viennent à l’esprit au moment où s’achève le pontificat de Benoît XVI. Il ne nous laisse pas orphelins, parce que son magistère est toujours vivant, parce qu’il va nous accompagner par sa prière et par son affection paternelle, parce que sa figure de Bon Pasteur s’affermit de jour en jour et, enfin, parce que le Saint-Esprit continuera de guider son Église avec un nouveau pape.

    La richesse du magistère de Benoît XVI montre son extraordinaire capacité à exprimer des vérités profondes avec des mots simples. Il a tiré profit de l’apparente « éclipse de Dieu » pour nous inviter à redécouvrir le sens de Dieu, Créateur et Rédempteur, qui est toujours à l’œuvre dans notre monde.

    Il nous a fermement rappelé que l’essence même de Dieu est l’amour et que, de ce fait, l’amour est la raison d’être et le chemin de l’homme. En cette Année de la Foi, celui-ci pourra s’appuyer sur les références sûres que sont le Catéchisme de l’Église Catholique et son Compendium, fruits du Concile Vatican II, et pour lesquels le cardinal Ratzinger joua un rôle essentiel. Le Catéchisme de l’Église Catholique nous invite à contempler et à vivre l’Église comme une Communion des Saints dans laquelle aucun baptisé ne se sent étranger et où l’on apprend à exercer la charité dans la vérité.

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  • Mgr Maroy : « et si la Belgique se penchait sur la RDC ? »

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    Lu sur le site des médias catholiques belges :

    De passage en Belgique, Mgr François-Xavier Maroy, archevêque de Bukavu à l’Est du Congo, souhaite que la Belgique intervienne militairement au Congo. Il pèse à peine ses mots : « Pourquoi ne pas participer à une mission de paix en tant qu’ancien colonisateur ? Que d’autre fait la France au Mali ? »

    Originaire de la capitale du Kivu, Mgr François-Xavier Maroy Rusengo sait bien que le siège d’archevêque de Bukavu qu’il occupe n’est pas des plus stables. Il est déjà le troisième successeur du jésuite Christophe Munzihirwa Mwene Ngabo, assassiné en octobre 1996. Par ailleurs, il a aussi la charge, en tant qu’administrateur, du diocèse d’Uvira, depuis la nomination de Mgr Jean-Pierre Tafunga Mbayo au siège archiépiscopal de Lubumbashi.

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  • Avec Mgr Léonard à Koekelberg ou quand la foi soulève les montagnes...

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    Qui croirait que dans la capitale de ce pays, marqué par le matérialisme et le rejet de ses racines chrétiennes, il suffit que l’archevêque lance une simple invitation pour qu’elle soit aussitôt suivie, avec un grand enthousiasme, par de très nombreuses personnes heureuses de s’engager dans une démarche de conversion ? C’est pourtant ce à quoi l’on a assisté ce samedi après-midi. La basilique de Koekelberg était noire de monde (plus de deux mille personnes) et il a manqué de chaises pour y installer tous les participants. Le thème de ce rassemblement était la conversion du cœur et la guérison du monde, de véritables urgences quand on jette les yeux sur la société d’aujourd’hui.

    En première partie, le Père Zanotti-Sorkine, venu de Marseille pour la circonstance, a exhorté l’assemblée à s’engager dans une réelle conversion du cœur pour qu’il soit habité par l’amour de Dieu et du prochain. La vie du chrétien se devrait d’être axée sur la prière, sur les sacrements et de s’inspirer de la vie et des paroles de Jésus, tout en se confiant à Marie. La foule a applaudi à de nombreuses reprises des paroles fortes invitant à la radicalité et à porter aux hommes d’aujourd’hui le Christ de façon crédible. Il a également insisté sur la nécessité pour les prêtres d’exercer en priorité leur apostolat en étant présents dans leurs églises pour y confesser et célébrer une liturgie digne de ce nom, tandis que les laïcs devraient un peu moins hanter les sacristies pour être davantage dans le monde et y rayonner leur foi.

    En seconde partie, Mgr Léonard a présidé une eucharistie très fervente accompagnée de chants largement empruntés au répertoire du Renouveau charismatique. Souffrant d’une extinction de voix, le primat de Belgique a cependant délivré un message stimulant, susceptible de redynamiser les baptisés. Son homélie commentant la parabole du fils prodigue fut un beau moment de méditation sur l’ampleur de la miséricorde du Père dont l’amour surabonde et relève un fils qui ne voyait en son père qu’un patron et se comportait comme un appointé soucieux de ses seuls droits.

    Cette très belle réussite n’est que le début d’une remobilisation qui devrait déboucher sur de nouvelles propositions. « Maranatha » (« Reviens, Seigneur Jésus ») est le nom qui est donné à cette initiative qui se veut œcuménique (et même, plus tard, ouverte aux autres religions). La première activité annoncée est un grand pèlerinage en Terre Sainte durant l’été prochain mais d’autres convocations devraient suivre et ce blog les relayera avec joie. Cela fait longtemps, sur belgicatho, que l’on aspire à voir nos évêques lancer un tel appel, nous invitant à une démarche exceptionnelle à la hauteur des défis des temps présents et de la gravité d’une situation dont on ne parvient plus à mesurer l’ampleur. On peut espérer (rêver ?) que les évêques des autres diocèses entreront dans cette dynamique et que cette mobilisation sera relayée dans les paroisses. 

  • MARCHE POUR LA VIE 2013 : Action pour la Famille mobilise

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    Comme les années précédentes, Action pour la famille-Actie gezin soutient la Marche pour la vie qui partira le dimanche 24 mars du Mont des Arts (près de la Gare centrale). Nous nous rassemblerons à partir de 14h30. Le départ est prévu pour 15h. Plus d’infos sur le site www.march4life.be Vous trouverez plus loin les positions argumentées défendues par Action pour la famille à l’occasion de cette quatrième Marche pour la vie.

    D’abord, quelques nouvelles de la mobilisation en France contre le mariage pour tous. La Manif pour tous du 13 janvier à Paris en faveur du vrai mariage a rassemblé entre 800 000 et un million de personnes ! Malgré cela, la chambre des députés a voté le projet de mariage homosexuel, qui n’ouvre toutefois pas la procréation médicalement assistée aux couples de même sexe (mais cela viendra si la loi passe…). Le projet de loi est sur le point d’être discuté en deuxième lecture au sénat où la majorité en faveur du mariage gay est plus serrée. Il faut donc renforcer la mobilisation ! Le collectif de la Manif pour tous organise une nouvelle manifestation à Paris, également ce dimanche 24 mars. Des cars partiront de Bruxelles et de Namur. Nos amis français peuvent s’inscrire sur le site http://www.lamanifpourtous.fr/

    La Manif pour tous organise également à Bruxelles un meeting le mardi 19 mars à 20h30 à la salle Lumen (près de la place Flagey). Frigide Barjot sera présente ! C’est gratuit, mais il faut s’inscrire sur http://lamanifpourtousbruxelles.blogspot.be/p/blog-page_4001.html

    Voici maintenant la présentation des propositions défendues par Action pour la famille à l’occasion de la Marche pour la vie du 24 mars à Bruxelles.

    Le dernier rapport bisannuel de la commission d’évaluation sur l’interruption de grossesse couvre la période 2010-2011. Ce rapport confirme la tendance à l’augmentation des interruptions volontaires de grossesse (IVG) en Belgique en dépit des campagnes pour l’usage des moyens contraceptifs et malgré la diminution du nombre de femmes en âge de procréer. Environ 20 000 IVG sont pratiquées chaque année dans notre pays. C’est trop, beaucoup trop. Afin de diminuer le nombre d’avortements, un objectif d’ailleurs partagé par la plupart des pro-choiceAction pour la famille défend les propositions suivantes.

    1. Aider les femmes à garder leur enfant. Conformément à la loi, il faut faire le maximum pour éviter qu’une femme soit amenée à subir un avortement, un acte qui est presque toujours perçu comme une violence. Il faut donc commencer par écouter, en évitant toute culpabilisation, prendre son temps, rassurer et accueillir avec générosité. Une femme qui demande une IVG se trouve très souvent dans un état de grande solitude. Ceci est particulièrement vrai pour les mineures d’âge qui ne sont pas obligées d’informer leurs parents. En outre, chaque femme a droit à une information claire et complète sur toutes les aides et avantages disponibles, ainsi que sur « les possibilités offertes par l’adoption de l’enfant à naître » comme le dit explicitement la loi.

    2. Veiller à une application stricte de la loi. L’ « absence de souhait d’enfant pour le moment » est la raison la plus invoquée (18% en 2011) pour recourir à un avortement. Contrairement à ce que dit la loi, la brochure du Centre d’Action Laïque (CAL) distribuée dans les écoles prétend qu’aucune justification n’est demandée (page 9) lors d’une demande d’interruption de grossesse. Il est vrai que, dans les faits, c’est souvent le cas puisque l’avortement est habituellement présenté comme un droit, ce qui est inexact. Selon la loi, l’avortement n’est dépénalisé que lorsque sa grossesse place une femme «dans une situation de détresse ». Il revient au médecin seul, et non pas à la femme concernée ou à des tiers, d’apprécier cet état de détresse.

    3. Rappeler que l’avortement n’est pas un droit. La loi de 1990 n’instaure pas un « droit à l’avortement », contrairement à ce que l’on entend souvent et ce que dit la brochure diffusée par le CAL dans les écoles, mais une dépénalisation dans des conditions strictes. Si l’avortement était un droit, tout médecin se verrait dans l’obligation de pratiquer un avortement, dans les situations conformes à loi, en violation de sa liberté de conscience. Or, « aucun médecin, aucun infirmier ou infirmière, n’est tenu de concourir à une interruption de grossesse ».

    4. Briser le silence sur les conséquences psychologiques d’un avortement. Suite à un avortement, de nombreuses femmes éprouvent des difficultés psychologiques et qui peuvent se manifester de nombreuses années plus tard. Il convient dès lors de prévoir un accompagnement suite à une interruption volontaire de grossesse. De telles difficultés sont d’autant plus fréquentes et plus importantes que l’avortement est tardif. Pour cette raison, nous sommes fermement opposés à l’élargissement à 14 semaines après la fécondation de la dépénalisation de l’avortement.

    5. Recueillir une meilleure information sur les IVG pratiquées au-delà de 12 semaines de grossesse en raison d’affections graves ou incurables du fœtus. Le rapport de la commission mentionne le chiffre de 95 pour l’année 2011. Ce chiffre est très inférieur au nombre réel estimé à 600 par an. Les craintes exprimées par les associations de défense des personnes handicapées lors de la discussion de la loi de 1990 sont ainsi tristement confirmées.

    6. Donner dans les écoles des cours d’éducation sexuelle et surtout affective qui mettent en valeur l’amour vrai, le don de soi et le bonheur qui l’accompagne. L’amour authentique va de pair avec une attitude de respect mutuel et une prise de conscience de ses responsabilités. Des relations sexuelles précoces ont des conséquences sur le bien-être affectif et la capacité à réussir une relation amoureuse stable.

    7. Garantir les droits et la protection des femmes enceintes à l’égard de leur employeur et assurer leur retour au travail dans de bonnes conditions. Des décisions politiques doivent faciliter la conciliation de la vie familiale avec la vie professionnelle, aussi bien pour les hommes que pour les femmes. Action pour la famille est favorable à l’instauration dusalaire parental.

    Dans une perspective sociétale plus large, nous devons lutter contre les situations de précarité où une grossesse non-désirée place une femme dans un état de détresse. La grande pauvreté – matérielle certainement, mais aussi, et surtout, psychologique et spirituelle -, la solitude, l’absence de relations familiales stables, certaines pressions culturelles et sociales, sont autant de facteurs qui font obstacle à l’accueil de l’enfant à naître. Lutter contre ces facteurs est une tâche urgente à laquelle nous devons nous consacrer avec force pour promouvoir une véritable culture de vie. 
    Marcher pour la vie ce dimanche 24 mars est un premier pas dans cette direction.

    Action pour la famille asbl est une association citoyenne, pluraliste et indépendante qui ne reçoit aucune subvention d’organisations publiques ou privées. Vous trouverez des infos sur nos actions ainsi que des documents et prises de position sur notre site internet http://www.actiegezin-actionfamille.be/lang/fr/accueil

     

  • "Devoir d'enquête" sur la pédophilie (RTBF) : quand Monseigneur Harpigny fait profil bas

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    Un ami réagit au comportement interpellant de l'évêque de Tournai lors de l'émission "Devoir d'enquête" sur la pédophilie ecclésiastique (6 mars)

    Trois remarques à propos de l'émission de la RTBF

    1) Par son profil archi-bas, notamment face à sa "partenaire", parlementaire fer de lance d'un socialisme anticlérical, Mgr Harpigny a donné le sentiment qu'il se sentait, dans l'épiscopat belge, bien isolé pour mener le combat intra-ecclésial en notre pays. Comme toujours, la RTBF (F comme... F...), tellement proche des bouffeurs de curés du CAL, a pu, grâce à la docilité (suspecte) de l'évêque, souligner cet isolement : "Divide ut imperes"!

    2) La RTBF a ressorti un "devoir d'enquête" sur l'affaire "di Falco", comme si la cause de ce dernier évêque était entendue, l'oracle Terras-Golias ayant relayé une plainte plus que suspecte contre un ecclésiastique de haut rang. L'auditeur qui ne s'est pas renseigné sur cette question a dû, au terme de l'émission, être convaincu que la culpabilité du prélat était bien établie. Et là encore, Mgr Harpigny a laissé agonir d'injures un de ses frères dans l'épiscopat, sans même signaler que de graves doutes subsitent quant à la fiabilité du témoignage accusateur.

    3) Les médias, qui défendent si ardemment la thèse d'une Eglise tout entière gangrenée par la pédophilie, ne devraient-ils pas mener des enquêtes sur d'autres milieux qui ont aussi pour mission de s'occuper des enfants, l'école laïque, les mouvements de jeunesse, les cours de danse, de natation,de gymnastique, etc.? Pourquoi a-t-on "privilégié" l'Eglise en créant une commission de suivi relative au traitement d’abus sexuels et de faits de pédophilie dans une relation d’autorité, EN PARTICULIER AU SEIN DE L'EGLISE ? Encore une belle occasion ratée pour Mgr Harpigny de remettre les pendules à l'heure. On peut se demander ce que pense notre archevêque de ce consensualisme bienveillant de son confrère à l'égard de dame Lalieux...

    Mutien-Omer Houziaux"