Enfin, un entretien intelligent avec de bonnes questions formulées par Bosco d’Otreppe. C’est dans la « Libre » d’aujourd’hui (extraits) :
Au moment d'élire le cardinal Bergoglio, vous attendiez-vous à un début de pontificat aussi surprenant ?
Je le connaissais un petit peu tout de même. J'ai appris à le connaitre lors du dernier conclave au cour duquel il s'était déjà affirmé comme un sérieux candidat dont on parlait beaucoup. Je lui ai parlé l'une ou l'autre fois, mais pas énormément. Je savais que c'était un homme d'une grande humilité, très simple. Cette année, son nom a émergé au fil des scrutins, et on le voyait donc venir. Cela reste un homme d'une grande simplicité et qui n'attache aucune importance à sa propre personne, a son prestige, a ce que les gens vont penser ou les médias écrire. Il n’avait aucune ambition, il est donc resté lui-même.
Les gestes qu'il pose ne sont donc pas du show.
Non, vous pouvez être sûr que ce n'est pas quelqu'un qui joue au simple, il ne joue pas du tout, il en est incapable, ce n'est pas un acteur. Vous le voyez, devant la foule ces gestes sont encore très simples et il semble encore un peu gêné. En comparaison avec Jean-Paul II qui avait le sens d'animer une foule, ici il n'a aucune intention de faire l'acteur.