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Belgique - Page 330

  • Le cardinal Danneels, ancien archevêque de Malines et Bruxelles, seul belge au prochain conclave

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    De l’agence Belga relayée par « La Libre » (extrait) :

    « (…) Le pape Benoît XVI a annoncé lundi qu'il quittera sa fonction le 28 février.

    En mars, les 119 cardinaux électeurs, ceux qui ont moins de 80 ans, se réuniront en conclave pour désigner un successeur.

    L'église catholique de Belgique y sera représentée par le cardinal Godfried Danneels, qui soufflera ses 80 bougies au mois de juin. L'archevêque André-Joseph Léonard n'a pas encore le titre "nobiliaire" de cardinal et ne peut de ce fait participer à ce vote. Cela le désole-t-il? "Désolé? Non, je ne suis jamais désolé par quelque chose", a-t-il répondu.

    Le nouveau pape, estime Mgr Léonard, devra avoir des capacités de leader et une expérience internationale. Il devra être apte à nouer le contact avec les gens, être ouvert à la communauté oecuménique et maintenir un dialogue interreligieux. Et être en bonne santé. Etre "cardinal" n'est pas une condition indispensable pour être élu pape, mais l'histoire nous apprend que c'est presque toujours le cas.

    Le cardinal Danneels, seul prélat belge à prendre part au conclave

    Le cardinal Godfried Danneels sera le seul prélat belge à prendre part au conclave qui se tiendra dans quelques semaines pour choisir un successeur au pape Benoît XVI, a confirmé le canoniste Rik Torfs. Le sénateur CD&V voit dans la démission du pape "une nouvelle étape surprenante dans l'histoire de la papauté". La désignation d'un nouveau pape se passe habituellement lors d'un conclave auquel prennent part les 120 cardinaux-électeurs qui n'en sortent - au sens premier du terme - que lorsque la fumée est blanche, signe qu'un successeur a été trouvé. Rik Torfs confirme également que seul le cardinal Danneels prendra part au vote, Mgr Léonard, l'archevêque de Malines-Bruxelles n'étant pas cardinal.

    Le canoniste qualifie par ailleurs la démission de Benoît XVI de "cas unique". Le dernier pape à avoir renoncé à sa charge est, selon ce spécialiste du droit canon, le pape Celestin V, en 1294. D'autres papes ont également démissionné mais cela s'inscrit dans le contexte de lutte entre Rome et Avignon. "C'est très exceptionnel mais c'est possible", poursuit Rik Torfs. "Tant que c'est volontaire". "Le pape est la plus haute instance au sein de l'Eglise, donc personne ne peut accepter ou approuver son retrait".

    La manière dont la recherche d'un successeur va se dérouler n'est pas encore définie, selon le juriste louvaniste. "Le règlement de la succession du pape dépend énormément du pape défunt", poursuit Rik Torfs. "Quand et comment cela se déroulera doit encore être déterminé."

    Un désavantage éventuel au retrait du pape actuel pourrait être, selon le canoniste, que les cardinaux n'osent pas opter pour un profil radicalement différent afin de ne pas heurter son prédécesseur.

    Enfin, aucun candidat sérieux ne se dégage pour l'instant, ajoute Rik Torfs. » Ici : Pape Léonard I? "Je suis trop âgé"

    Lors du conclave de 2005 qui élit  Benoît XVI, Mgr Danneels pensait être lui-même un candidat sérieux. Il avait même prévu de s’appeler Jean XXIV. Il manifesta une vive contrariété après l’élection de Joseph Ratzinger au Souverain Pontificat. Curieux (et un peu ridicule ?).

  • Dimanche triste

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    Il est 10 heures.

    Un diacre âgé, une soixantaine de fidèles, le sacristain, une organiste et quelques chantres… nous sommes là, dans cette grande église, pour la messe dominicale dûment annoncée. Mais pas de prêtre. Aucune nouvelle. C’est la troisième fois, en l’espace de quelques mois que la chose se produit. Pourtant, nous avons dû accepter un service réduit à une célébration tous les quinze jours que le curé et l’équipe pastorale se sont engagés à assurer. Mijote-t-on de laisser mourir « en douce » cette paroisse et cette église (pourtant promise à un prochain classement) ? Nous ne pouvons nous empêcher d’y songer.

    Tristesse, indignation, exaspération, lassitude, découragement se bousculent dans nos cœurs et dans nos têtes. Certains fidèles choisissent de quitter les lieux et iront à la recherche d’une messe dominicale célébrée ailleurs. La plupart restent cependant et le diacre s’acquitte dignement et pieusement d’une célébration sans prêtre, improvisée mais recueillie.

    Les premiers versets de la première épître aux Corinthiens résonnent curieusement : « Frères, je vous rappelle la Bonne Nouvelle que je vous ai annoncée ; cet Évangile, vous l'avez reçu, et vous y restez attachés, vous serez sauvés par lui si vous le gardez tel que je vous l'ai annoncé ; autrement, c'est pour rien que vous êtes devenus croyants. »

    Nous avons reçu la communion. Faudra-t-il dorénavant « stocker » des quantités d’hosties consacrées pour faire face à ce genre de circonstances ?

    A la sortie, les conversations allaient bon train. Que faire ? A qui en appeler ? Nous entendra-t-on ?

    La préoccupation se lit sur les visages. Chacun mesure la gravité d’une situation à laquelle on se refusait à croire. Que s’est-il passé, en si peu de temps, pour que cette église où l’on célébrait encore trois messes chaque week-end il y a vingt ans se retrouve aujourd’hui désertée et abandonnée ? Et que se passera-t-il dans les années à venir ?

    Mais nous avons entendu la promesse de pêches miraculeuses et nous refusons de céder au découragement de ceux qui ont le sentiment d’avoir tant et tant de fois jeté leurs filets pour les ramener désespérément vides. Pourtant, nous voudrions tant que Jésus ensommeillé dans la barque au milieu de ces tempêtes se réveille. Sans doute parce que nous avons tellement peu de foi.

  • L'euthanasie en Belgique a un bel avenir devant elle

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    L'augmentation du nombre d'euthanasies en Belgique est impressionnante. "La Belgique a enregistré en 2012 un nombre record d’euthanasies, a indiqué la commission chargée de contrôler cette pratique légale depuis 10 ans, alors que le Sénat entame un débat sur son extension aux mineurs et aux malades d’Alzheimer. La Commission fédérale de contrôle et d’évaluation de l’euthanasie a ainsi reçu l’an dernier 1 432 déclarations d’euthanasie, en hausse de 25 % par rapport aux 1 133 cas enregistrés en 2011." (source

    Mais de nouvelles perspectives s'ouvrent devant cette pratique comme en témoignent ces informations communiquées par l'Institut Européen de Bioéthique :

    • Extension tous azimuts de la loi euthanasie : 13 propositions de loi
    C’est ce mercredi 6 février que s’est réunie la commission Justice & Affaires sociales du sénat pour discuter les différentes propositions de loi dont 11 visent à l’extension de la loi dépénalisant l’euthanasie.

    A souligner, les 2 propositions de loi à contre-courant : l’une vise l’introduction d’un filtre palliatif obligatoire pour tout patient en fin de vie et l’autre propose une amende administrative de 250 euros au médecin qui ne respecterait pas l'obligation de déclaration d’euthanasie.

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  • De Richard III d’Angleterre à Notger de Liège

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    Lu sur le « Forum catholique » :

    "Depuis plus de cinq siècles, personne ne savait où reposait le corps du roi anglais Richard III. Mais après de longues investigations, les scientifiques de l’université de Leicester l’ont retrouvé. Un squelette exhumé en août 2012 sous un parking de la ville, dans les restes d’un monastère, est bien celui de Richard III.

    Euronews.com:  Une datation au carbone 14 a permis de déterminer l‘âge du squelette. Et les scientifiques ont comparé son ADN à celui de plusieurs descendants de Richard III. Des experts en armes, en alimentation, en blessures, ont également été convoqués pour analyser le cadavre. C’est bien lui. 

    “Le squelette présente un certain nombre de caractéristiques peu communes”, explique l’ostéologue Jo Appleby. “Il est élancé, il présente une scoliose et il a subi de nombreux traumatismes dus aux combats. Cela recoupe les informations que nous avions quant à la vie de Richard III et quant aux circonstances de sa mort. J’ajoute qu’il s’agit d’un homme d’envrion 32 ans. Donc tout ceci nous porte à croire qu’il s’agit bien de Richard III.

    On sait que Richard III est mort au combat en 1485 lors de la bataille de Bosworth Field, remportée par son rival Henri Tudor, le futur Henri VII. Les nombreuses blessures osseuses constatées sur son squelette amènent à penser qu’il aurait perdu son bouclier pendant le combat.

    Jusqu’ici, Richard III était surnommé “le roi perdu”. Décédé en 1485, le dernier souverain de la dynastie des Plantagenêt jouit d’une réputation aussi sulfureuse que monstrueuse. Vaincu par les Tudors au cours de l’illustre bataille de Bosworth, celle qui clôtura la Guerre des Roses entre les deux familles royales, il offrît son royaume contre un cheval. Dépeint comme un monarque infâme par Shakespeare, on raconte que sa dépouille fût exhibée dans les rues de Leicester avant d’être jetée dans la rivière. Ce ne sont que des spéculations infondées, voire des mensonges éhontés, selon les historiens, qui reconnaissent simplement que le lieu de sa sépulture est resté secret des années durant (…). 

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  • Rendez-nous le petit catéchisme ?

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    Lu sous la plume de Jean Madiran, sur le « Forum catholique » :

    • Le débat autour des conséquences directes ou indirectes de Vatican II semble continuer à ignorer le comment et le pourquoi de la longue disparition du catéchisme catholique.

    Ici comme ailleurs avait joué la rumeur, rapidement devenue opinion dominante, que ce qui était antérieur au Concile devait désormais être tenu pour périmé. Tous les catéchismes existants furent disqualifiés. 

    Pendant vingt-sept années, de 1965 à 1992, l’Eglise s’est trouvée sans catéchisme officiel. L’espace d’une génération, il y eut une vacatio catechismi. Et de 1965 à aujourd’hui, l’absence de petit catéchisme pour enfants baptisés est une vacatio de quarante-huit ans dont on n’aperçoit pas la fin.

    -Le plus grand nombre des catholiques le sont parce que leurs parents les ont fait baptiser à leur naissance et ont veillé sur leur éducation catholique romaine : 

    « Une âme de petit enfant baptisé, écrivait Henri Charlier, a besoin d’un enseignement chrétien constant pour nourrir le germe que le baptême a déposé dans son âme. Sans quoi le germe s’étiole et meurt.

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  • Carême: ni viande, ni poisson ?

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    Sur le site de “La Vie”, Natalia Trouillier épingle cette invitation à faire un bon carême écolo:

    “C'est la proposition, reprise sur le site officiel des évêques de France, de l'association Chrétiens unis pour la Terre: "En partenariat avec le réseau Bible et Création, C.OR.E. et Pax Christi, les Chrétiens unis pour la Terre proposent de 'redécouvrir la beauté du Carême par un chemin sans viande et sans poisson', à l'imitation des moines bénédictins ou des orthodoxes qui pratiquent une sobriété radicale depuis des siècles". Un livret d'accompagnement, signé par plusieurs personnalités catholiques, protestantes et orthodoxes accompagne les jeûneurs. "Des explications sur les enjeux écologiques suivent ces réflexions, avec une interpellation sur les conséquences de l'augmentation de la consommation de viande comme la déforestation et la disparition de la biodiversité, l'élevage industriel et le dérèglement climatique. L'énumération de pratiques sur la maltraitance des animaux ainsi que des chiffres sur la production industrielle alertent sur la relation des consommateurs avec la Création. Après ces constats, quelques conseils pratiques pour bien se nourrir avec des suggestions de menus et de recettes invitent à participer à un Carême engagé". Référence: Carême: ni viande ni poisson

    Ajoutons qu'en ce domaine, les dispositions du code de droit canonique postconciliaire (1983) sont les suivantes :

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  • Tournai : excommunication pour schisme et hérésie

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    Selon l'agence Apic, « Mgr Guy Harpigny, évêque de Tournai, en Belgique, s’est vu contraint, "pour le bien de l’Eglise catholique", de déclarer l’excommunication d’un "faux prêtre" pour schisme et hérésie. La personne ainsi sanctionnée est un certain Pierre André, "ordonné" prêtre le 15 septembre 2012 par le mouvement "Communauté Notre-Dame de Tous les Peuples".

    Ce mouvement, fondé au Québec, a été condamné en 2001 par les évêques catholiques du Canada et depuis, tout catholique le fréquentant ou y adhérant encourt l’excommunication automatique. Les sacrements célébrés par Pierre André, un habitant de Kain, près de Tournai, sont donc invalides aux yeux de l’Eglise, relève le diocèse de Tournai.

     Condamnation de la "Communauté Notre-Dame de Tous les Peuples"

    La "Communauté Notre-Dame de Tous les Peuples" a fait l’objet d’une déclaration officielle de la Congrégation romaine pour la Doctrine de la Foi, le 11 juillet 2007, qui stipule que les catholiques fréquentant ce mouvement ou adhérant sciemment et délibérément aux doctrines qu’il développe encourent l’excommunication automatique (latae sententiae).

    Les sacrements prétendument célébrés par Pierre André sont invalides. L’excommunication interdit de recevoir ou de célébrer les sacrements, ainsi que d’exercer une quelconque charge dans l’Eglise catholique (canon 1331). Selon ce canon, il est défendu à l’excommunié "de participer de quelque façon en tant que ministre à la célébration du sacrifice de l’Eucharistie et aux autres cérémonies du culte quelles qu’elles soient; de célébrer les sacrements ou les sacramentaux, et de recevoir les sacrements; de remplir des offices ecclésiastiques, des ministères ou n’importe quelle charge, ou de poser des actes de gouvernement". (apic/com/be) Ici: Belgique: Excommunication d’un "faux prêtre" à Tournai

    Les divagations religieuses sont de tous les temps. Ici, Monseigneur ne prend pas trop de risque : pour le « fun », sachez que ce faux prêtre vient d’une secte que l’on nomme aussi au Québec « l’Armée de Marie ». Son gourou, est Marie-Paule Giguère, une dame qui prétend être une réincarnation (c’est à la mode) de la sainte Vierge Marie. Elle a aussi un pape auto-proclamé qui s’appelle Padré Jean-Pierre, lequel a canonisé Marie-Paule Giguère alors qu'elle est toujours vivante et proclamé le dogme de Marie-Paule Corédemptrice, Médiatrice et docteur de l'église. Il l'a couronnée Souveraine de la Terre. Et pour faire bonne mesure le pape Padre Jean Pierre a sacré Roi de France un Belge qui s'appelle Marc Bosquart ! Bah, ce n’est pas tous les jours qu’on a l’occasion de sourire un peu. Voir ici : Les hurluberlus du Québec

  • Une initiative de l’Académie de Chant Grégorien à Liège

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    RENCONTRE AVEC MARCEL PÉRÈS

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    le samedi 9 février 2013 à 14 heures 30

    à  l’abbaye des Bénédictines de Liège

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    Boulevard d’Avroy, 54

    14h30, église : conférence « les métamorphoses du plain-chant » : un regard sur l’interprétation des répertoires, par Marcel Pérès, fondateur de l’Ensemble Organum (abbaye de Sénanque) et du Centre itinérant de recherche sur les musiques anciennes (abbaye de Moissac)

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  • En hommage au Père Pierre Defoux, jésuite et artiste

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    source : http://www.jesuites.com/2012/01/pierre-defoux/

    Le père Defoux nous a quittés ce 3 février.

  • Une petite terre d’héroïsme ?

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    Sur son blog, le chanoine de Beukelaer, doyen de Liège-Centre nous livre son état d’âme sur la réaction des catholiques français au projet de loi relatif au « mariage pour tous » :

    Grosse surprise dans notre petit royaume. En France – phare de la laïcité – un projet de loi sur le mariage et l’adoption par des couples homosexuels, occasionne un ardent débat de société – poussant plus d’un demi-million de personnes dans les rues de Paris. En Belgique, ces législations étaient passées « gentiment ». Il y eut bien une déclaration des évêques, mais une certaine opinion publique eut vite fait de les renvoyer à leurs sacristies. Outre-Quiévrain, ce ne sont pas des prélats qui mènent la fronde, mais une humoriste déjantée et gayfriendly, répondant au doux pseudonyme de Frigide Barjot. Pourquoi une telle différence ? La Belgique est un petit territoire plat, où cohabitent des peuples germaniques et latins et qui fut envahi tout au long de son histoire. Pour survivre, le Belge a donc développé une culture du compromis. La France est un vaste pays, forgé par des siècles de centralisation et de résistance à celle-ci. La société française est donc cimentée par une culture de débat. Le Belge a du bon sens et de la modération, mais il est souvent tiède. Le Français a du panache et de la rhétorique, mais il est facilement gueulard. Comparons l’action de la Belgique dans l’est du Congo avec celle de la France au Mali. Nous envoyons notre Ministre des affaires étrangères. Eux dépêchent des troupes de combat. Imaginons une Jeanne d’Arc belge. Au lieu de prendre les armes pour « bouter les Anglois », elle réclamerait sans doute une « commission paritaire en vue d’aménager la coexistence pacifique, dans le respect de chaque communauté ». Qui a raison ? Cela dépend. De plus, nuançons : il y a aussi de l’héroïsme belge (pensons à la résistance militaire en 1914) et des compromissions françaises (pensons au régime de Vichy). Et moi, je suis fier d’être Belge. Mais également un Européen convaincu. Plutôt que de s’étonner de nos différences, observons les pays voisins. Cela peut être source d’inspiration pour alimenter chez nous aussi, le débat citoyen.

    Référence ici : La frontière à Quiévrain. Etat d’âme – Dimanche p.3

    Chez nous aussi le débat a fait rage, en d’autres temps où l’identité catholique était un fait social bien réel aux prises avec le monde des « sans-Dieu ». Mais il s’agissait de combats plus sociologiques (pour l’école,  le trône,  les organisations du « pilier » chrétien de la nation belge) que d’idées ou des principes fondamentaux de la morale ou de la foi. Et lorsque l’esprit « pluraliste »  du concile a fait fondre le ciment idéologique de ce « pilier »,  le penchant national au compromis intellectuellement ou moralement paresseux a pu s’y donner libre cours, quelquefois jusqu’à la compromission. Dans un tel contexte, le geste du roi Baudouin refusant de signer la loi sur l’avortement a surpris et ses conséquences ont d’ailleurs été rapidement jugulées, sans même toucher aux pouvoirs du roi, par un de ces « arrangements » pratiques dont la Belgique a le secret depuis longtemps. Il suffit de relire la Constitution de 1831.  

    Ceci dit, où peut donc mener maintenant cette « furia francese » ? Il fallait voter Sarkozy dont, à droite comme à gauche, une majorité de Français ne voulait plus entendre parler. Tout est donc perdu for l’honneur, comme à Pavie …1525.

  • La fondation de la Reine Fabiola : François le Hodey remet les montres à l'heure

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    La Libre publie une opinion de François le Hodey, administrateur délégué d'IPM ( Société Anonyme d'Informations et de Productions Multimédia)

    Fabiola: Le grand malentendu de la Fondation Pereos

    "Il faudra sans doute encore du temps pour que la poussière de cette grande agitation retombe et que l’on accepte de chercher à comprendre les mécanismes qui ont conduit à produire un tel malentendu sur un projet dont les intentions étaient en fait généreuses."

    Lire cette "opinion"

  • Les hindous de Belgique aspirent à être reconnus - mise à jour 1.2.2012

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    C'est ce qu'indique Natalia Trouiller (Matinale de La Vie du 28.1) :

    Une douzaine d'associations hindouistes de Belgique ont entamé des démarches afin de faire reconnaître leur religion officiellement. En effet, en Belgique, si la liberté religieuse est de mise, seules six confessions sont officiellement reconnues par l'Etat: l'Eglise catholique, l'Eglise anglicane, l'Eglise orthodoxe, le protestantisme, le judaïsme et l'islam. L'intérêt de cette reconnaissance officielle est purement financier: l'article 181 de la Constitution belge prévoit en effet que "les traitements et pensions des ministres des cultes sont à la charge de l'État; les sommes nécessaires pour y faire face sont annuellement portées au budget"

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    Notre commentaire :

    Actuellement, il n’existe aucun cadre légal de reconnaissance des cultes par l’Etat belge. De la pratique on peut seulement déduire que celui-ci prend en compte cinq critères : le culte demandeur doit 1°) faire la preuve d’un nombre  relativement élevé de fidèles (plusieurs dizaines de milliers); 2°) être structuré de manière à avoir un organe réellement représentatif  pouvant s’exprimer au nom du culte dans les rapports de celui-ci avec l’autorité civile; 3°)  être établi dans le pays depuis une assez longue période; 4°) présenter un certain intérêt social; 5°) n’avoir aucune activité contraire à l’odre public.

    Il est à noter que si l’Islam est aujourd’hui  reconnu, la mise en oeuvre de cette reconnaissance et des avantages qui en découlent s’est heurtée à la difficulté d’apporter la preuve que cette religion disposait d’un organe vraiment représentatif pour traiter avec les autorités publiques.

    Comme tel, le bouddhisme n’est pas reconnu: il est complaisamment assimilé à la philosophie laïque. Quid des hindouistes alors et qu’en pense le Conseil Central laïque (CCL), organe représentatif de la communauté non confessionnelle (27 associations) de Belgique ?

    JPS