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Belgique - Page 330

  • Conférences 2013 Quelle âme pour l'Europe ?

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    Première conférence Les racines de l'identité chrétienne par Gérard-François Dumont de l'Université Paris IV le lundi 11 février 20h00 à Louvain-la-Neuve le mardi 12 février 20h00 à Bruxelles.

    L’Europe a-t-elle des racines spirituelles, et plus précisément des racines chrétiennes ?

    Les invasions germaniques qui ont suivi la chute de l’Empire romain ont bouleversé l’Europe. Le christianisme, et plus spécifiquement l’Église latine, s’est alors affirmé comme fondement de valeurs créatrices d’une culture commune, enracinée dans une histoire des peuples où la mémoire biblique et l’héritage chrétien jouent un rôle majeur. De multiples questions émergent de ce constat : la référence au christianisme est-elle d’abord affaire de foi ou affaire de valeurs ? Quelle est dans ce contexte la place de la culture antique, grecque et romaine ? Quel est le rôle d’autres religions, tels le judaïsme et l’Islam ? Quel rapport y a-t-il entre la spiritualité et l’expansion mondiale de l’Europe, à partir de l’an mil et des croisades ? Quel est le rôle du développement du rationalisme et de la laïcité ? Qu’est-ce qui a déclenché la naissance de l’Union européenne ?

    Pour répondre à ces questions, la Fondation Sedes sapientiae, de la Faculté de théologie de l’UCL (Université catholique de Louvain), organise un cycle de quatre conférences, qui seront données chacune à Louvain-la-Neuve (le lundi) et à Bruxelles (le mardi), en février-mars 2013. Le cycle fera l’objet d’une publication aux éditions Lumen Vitae.

    Un cycle, deux localisations :

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  • La mort d'un apôtre discret

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    Photo.jpgAgé de 90 ans, le Père Charles Winbomont est mort ce 26 janvier. Jusqu'à la fin, il s'est dépensé sans compter pour le Service Missionnaire des Jeunes. On le croisait partout, dans les écoles et jusque dans les paroisses les plus reculées de la Belgique profonde, soufflant avec ardeur sur la braise de l'esprit missionnaire. Ce prêtre humble, discret et chaleureux a marqué des générations de jeunes, tel ce couple qui lui rend hommage (ici) :

    Nous ne pouvions manquer ce rendez-vous d’un dernier hommage à celui qui a marqué notre jeunesse en étant la figure spirituelle du Service Missionnaire des Jeunes.
    En nous proposant à nous, jeunes, un lieu de rencontre et de respect des uns des autres, le Père Charles a donné souffle au SMJ qui, comme il aimait le dire « n’est pas un mouvement, mais met en mouvement ».

    Le SMJ nous a montré un chemin d’ouverture et notre adolescence en a été colorée. Farnières y était associé et les sessions que nous y vivions nous permettaient de croire en un monde d’Amour et de partage. Chaque fois que le train s’arrêtait à Petit-Halleux, dans les années 80, le Père Charles nous y attendait et nous guidait à travers bois pour gagner ce lieu magique. Son sourire en disait long sur le bonheur qu’il avait à être au milieu des jeunes. Sa bonté et son « qué n’affaire ! » nous rassemblaient à sa suite.
    Pour notre part, nous avons été plusieurs fois en session, devenant animateurs de carrefours puis jeunes adultes. Chaque fois qu’on en revenait, on s’en sentait transformé. 
    (...) En 1992 , entourés de plusieurs jeunes couples, nous avons fondé ensemble le SMJ-Familles. Les sessions des familles étaient nées. Lui qui était persuadé qu’il fallait évangéliser les jeunes pour en faire les adultes de demain avait réussi son pari. (...)
    Père Charles, nous garderons la conscience du Service, l’ouverture Missionnaire de notre vie et un regard tourné vers les Jeunes à accompagner comme tu as tant aimé le faire. Merci pour ce chemin partagé qui a fait de nous qui nous sommes aujourd’hui.

  • Arcelor Mittal (Liège) : et l'Europe ?

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    Paul GOLDSCHMIDT, membre du Conseil d’orientation de l’Institut Thomas More, ancien directeur à la Commission Européenne se penche sur "Le désastre social d’Arcelor Mittal à Liège et le discours de David Cameron | L'Union européenne fragilisée"

    Après les commentaires apaisants d’une partie de la classe politique minimisant la portée des exigences du Premier Ministre britannique pour demeurer dans l’UE, beaucoup de ces mêmes intervenants ont été au premier rang de ceux qui réclament un changement des règles de l’Union Européenne pour permettre aux autorités publiques d’intervenir avec plus de flexibilité pour sauver des emplois et protéger le marché intérieur

    Il est évident, pour tout observateur de bonne foi, que la réforme souhaitée par David Cameron, qui a pour objectif premier l’établissement d’un « grand marché de libre échange » ouvert sur le monde, où les « normes » sociales et environnementales seraient « rapatriées » au niveau national, est totalement incompatible avec la vision de nombreux pays du continent. Ces derniers voient dans l’existence d’un « grand marché unique intérieur », soumis à des règles et des normes « communes », la réponse aux questions posées par le manque de croissance, le maintien des acquis sociaux et la protection de l’environnement.

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  • La pilule contraceptive de plus en plus incriminée

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    (Institut Européen de Bioéthique) Les pilules contraceptives de 3e et 4e générations font de plus en plus de victimes.

    En France, plus de 350 témoignages ont déjà été enregistrés en quelques semaines. L’avocat qui a représenté Marion Labat pour sa plainte contre le laboratoire Bayer et contre le directeur général de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM),  constate que chaque jour 15 à 20 témoignages nouveaux arrivent.

    Le plus ancien date de 1984 et d’autres très récents en janvier 2013, mais la majorité des accidents s’est produite entre 2009 et 2012. Toujours d’après l’avocat interrogé par "Le Point", il s’agit essentiellement de pilules de la 3e et de la 4e génération ainsi que de la Diane 35 et quelques cas de pilules de 2e génération.   " La 4e génération, qui représente un tiers des cas, semble encore plus dangereuse au vu des dossiers que nous avons recueillis ", explique encore Me Coubris. De quoi souffrent exactement les victimes ? "Environ 70 % ont eu une embolie pulmonaire et 30 % un accident vasculaire cérébral. Et malheureusement, parmi les plaintes que nous avons reçues, on déplore onze décès, majoritairement des jeunes filles âgées de 16 à 20 ans. L’âge moyen de toutes les femmes est globalement très jeune au moment de l’accident et très peu d’entre elles fumaient."

    Et en Belgique ?
    Contrairement aux mesures décidées en France, les modalités de remboursement ne seront pas modifiées, a indiqué la ministre de la Santé, Laurette Onkelinx, estimant que "ces pilules ne sont pas à proscrire mais à utiliser avec précaution et il n’y a pas de raison de pénaliser les patientes qui les utilisent actuellement." Les pilules prescrites dans notre pays sont dans plus de 75 % des cas des pilules de 3e ou de 4e génération. Commentaire d’une lectrice : « Accepterions-nous d’avaler un aliment si nous savions que 3 ou 4 personnes sur 10 000 risquaient une embolie pulmonaire? »

  • La KUL recherche des donneurs de sperme

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    Appelez la KUL (L'université (flamande) "catholique" de Leuven) pour être donneur de sperme (source)

    L'Université catholique de Leuven (KULeuven) invite ses étudiants et son personnel à donner du sperme. De plus en plus, le Centre de fertilité de l'Université reçoit des demandes pour des traitements de fertilité et doit faire face graduellement à une pénurie de sperme.

    Depuis l'an dernier, le Centre traite également des couples de lesbiennes et par conséquent la demande pour les traitements de fertilité a augmenté encore davantage. Pour la première fois, la KUL fait en conséquence appel au personnel et aux étudiants.

    Nous avons l'intention, en nous conformant à Commission éthique de notre hôpital, d'en faire une promotion plus complète, explique le professeur Thomas D'Hooghe de la KU Leuven. La population masculine de 21 à 45 ans est concernée; cela comprend tout membre du personnel de l'UZ Leuven et de la KU Leuven, y compris aussi les étudiants. C'est certainement quelque chose qui doit être à l'ordre du jour.

    Les donneurs de sperme peuvent compter sur des défraiements de 50 euros.

  • Belgique - Flandre : 50% des enfants belges adoptés par des couples gays

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    Selon De MorgenLe nombre d'adoptions nationales (en Flandre) demeure relativement stable depuis des années. Il oscille entre 25 et 35 cas par an. En 2012, il y en avait 30. La moitié de ces enfants ont été adoptés par des couples homosexuels. Les parents qui abandonnent un enfant peuvent aider à déterminer dans quel environnement les enfants sont accueillis. "Beaucoup de gens pensent que la mère biologique n'a rien à dire, mais elle peut par exemple se prononcer sur les croyances religieuses que les parents adoptifs doivent avoir selon elle ou sur ce que sont leurs préférences relationnelles», explique la porte-parole d'un centre d'adoption flamand. Il est en fait plus facile, pour les couples homosexuels, d'adopter des enfants belges que des enfants étrangers étant donné l'opposition de nombreux pays à l'adoption d'enfants par des couples de ce type, même si la loi belge les y autorise.

    D'après Jeanne Smits : "Les statistiques sont très différentes en Wallonie : seules deux adoptions « nationales » homosexuelles sur 46 en 2012. Une disparité auxquelles les autorités entendent s'intéresser bientôt, même si elles expliquent la grande proportion enregistrées en Flandre par le fait que de nombreux couples homosexuels ont fait leur demande en 2007-2008 (l'adoption homosexuelle étant légale depuis 2003) et que ceux-ci sont arrivés en « ordre utile » sur les listes des organismes concernés : c'est ce qu'avance Didier Dehou, directeur de l'autorité centrale belge pour l'adoption."

    Voir : http://leblogdejeannesmits.blogspot.be/2013/01/flandres-la-moitie-des-enfants-adoptes.html

  • Une invitation de Mgr Léonard pour le 9 mars (BXL)

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    Bruxelles, le 9 mars 2013 (Source)

    PRIER ENSEMBLE POUR LA CONVERSION

    DU CŒUR HUMAIN

     

    Depuis plusieurs mois, je suis impressionné par le nombre de personnes qui me disent leur désir de prier ensemble pour la conversion du cœur humain et, par là même, pour la guérison de l’humanité. Je partage leur préoccupation et leur espérance. 

    Nous nous sentons tous submergés par les redoutables dangers qui menacent l’humanité. Une crise financière, puis économique, qui ne cesse de faire des ravages et de fragiliser les plus vulnérables de notre société. Les pertes d’emploi à répétition, sources de graves découragements. La montée de la violence en tant de régions du monde. L’intolérance religieuse dont les chrétiens sont majoritairement victimes à travers le monde. Les menaces pour l’avenir de la famille, liées à des législations qui ne respectent pas son identité fondamentale. Semblablement, les nuages toujours plus menaçants qui pèsent sur le respect de la vie humaine commençante ou finissante de par la banalisation de l’avortement et les projets d’extension de la pratique de l’euthanasie. Le saccage écologique de notre planète avec ses lourdes conséquences pour l’avenir de l’humanité. Et la liste n’est pas exhaustive !

    Face à tout cela, il y a des combats à mener sur divers plans, chacun selon ses responsabilités. Mais tous, nous pouvons intervenir, quelle que soit notre situation, par la prière incessante et suppliante, dont Jésus nous a garantis qu’elle sera exaucée.

    C’est pourquoi je vous invite, le samedi 9 mars prochain, à une journée de prière et d’intercession pour la conversion du cœur humain (d’abord le nôtre, bien sûr !) et la guérison de l’humanité.

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  • Le communiqué de la Reine Fabiola

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    Voici l’intégralité du communiqué de la reine Fabiola adressé vendredi par son avocat Jean Van Rossum à l’agence de presse Belga (publié ICI) :

    «Mes chers compatriotes,

    Je regrette que la création de ma fondation Pereos ait suscité des incompréhensions et des réactions si négatives. J’en suis profondément atteinte.

    Comme je l’ai fait savoir il y a deux semaines, je n’ai jamais eu l’intention de financer cette fondation avec des fonds provenant de ma dotation, mais avec des biens que j’ai reçus en héritage de ma famille et de mon parrain.

    Je souhaite réaffirmer que ma dotation est totalement utilisée d’année en année pour faire fonctionner ma maison et pour payer mes frais, tout particulièrement de représentation.

    L’objectif primordial de la fondation Pereos est de faire connaître aux générations à venir la beauté et la profondeur de la personnalité du roi Baudouin et son ouverture vers le monde, ainsi que l’idéal de notre vie vécue ensemble avec le peuple belge.

    À côté de ce but principal, dans le plein respect de la loi, je souhaitais, n’ayant pas eu d’enfant, que ma fondation puisse venir en aide à des proches en difficulté.

    Enfin, je souhaitais soutenir une série de projets qui me tiennent à cœur. À cet égard, je n’ai pas pris suffisamment en considération les effets politiques de mon projet d’action qui, dans son essence, avait un caractère privé.

    En conséquence, soucieuse de garder l’unité, j’assume pleinement de renoncer à ma fondation, même si ce geste me pèse beaucoup. J’en demanderai donc la dissolution.

    Depuis cinquante-deux ans et un mois, avec le roi Baudouin d’abord, et unie en pensées avec lui ensuite, j’ai toujours cherché, et aujourd’hui encore, à servir ce pays que j’aime de tout mon cœur.

    Fabiola

  • Michel Lelièvre, une rédemption dans la foi ?

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    La Libre de ce jour relaie une dépêche de l'Agence Belga intitulée, très approximativement : "Michel Lelièvre veut aussi entrer dans les ordres". 

    En fait, on y apprend que "Michel Lelièvre, l'ex-complice de Marc Dutroux, s'est converti au protestantisme et a écrit à plusieurs couvents afin d'y être accueilli"; ce qui ne signifie évidemment pas qu'il veuille "entrer dans les ordres". D'après cette dépêche, Michel Lelièvre se serait "également adressé à l'archevêque Léonard (sic)" mais aurait essuyé une fin de non-recevoir.

    "Michel Lelièvre, 41 ans, est en prison depuis 1996. En 2004, il a été condamné à 25 ans de prison. Depuis huit ans, il entre déjà en considération pour une libération conditionnelle. Toutes ses tentatives ont jusqu'à présent été torpillées par le fait qu'il a été attrapé en prison en possession de drogue." Il serait aujourd'hui désintoxiqué. 

    "A partir du 26 février, cela fera un an que sa dernière demande de libération conditionnelle aura été introduite. Il pourra dès lors en faire une nouvelle. Il viserait également un congé pénitentiaire sous l'accompagnement de l'aumônier de la prison d'Ittre. Actuellement, il ne sortirait plus de sa cellule que pour participer à la messe du jeudi et aux chants gospel, selon son dossier."

  • Belgique : des prisonniers demandent l'euthanasie

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    C'est la très vigilante Jeanne Smits qui relève ce fait :

    Cinq détenus ont déposé une demande d'euthanasie qui est en voie d'examen, a répondu le ministre belge de la Justice à une question orale au Sénat. Ces demandes n'ont donc pas été rejetées d'office.
    Il semble s'agir de détenus de longue durée. Pour le ministre, la réponse à leur demande passe avant tout par une meilleure prise en charge psychiatrique des prisonniers afin que ceux-ci ne perçoivent plus leur situation comme source de souffrances insupportables et sans espoir d'amélioration. Ces souffrances, même si elles sont seulement d'ordre psychique, ouvrent droit en effet à l'euthanasie en Belgique…
  • Quand Mgr Lefebvre revient à Liège…

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    lefebvre.jpgOn projette demain (samedi 26 janvier) à Liège un film sur le fondateur de la Fraternité Saint Pie X. Cela me rappelle qu’en 1974, alors que la rupture avec Rome n’était pas encore consommée, Monseigneur Lefébvre vint dans la Cité Ardente où il donna une conférence au Palais des Congrès devant une petite assemblée. Il rencontra alors des personnalités phares du « combat » traditionaliste comme le Professeur Marcel De Corte et l’écrivain Alexis Curvers. Il nous a laissé le souvenir d’une personnalité affable, souriante, aimable, bien éloignée de l’image que l’on peut se faire d’un évêque va-t-en-guerre.

    Religieux spiritain (il en fut supérieur général) et évêque en pays de mission (archevêque de Dakar) avant de revenir en France, Mgr Lefebvre participa au concile Vatican II dont il signa les constitutions et les décrets tout en faisant partie de la minorité qui résistait au courant réformiste majoritaire. Foncièrement « pastoral », il fut effrayé par la dérive des milieux catholiques dans les années soixante. Il constata l’affaiblissement de la vie religieuse dans son ordre où, disait-il, il n’était pas rare de voir les bons pères assis devant la télévision plutôt qu’occupés à chanter les complies. Il s’inquiéta de voir les dévotions traditionnelles mises au rancart : dénigrement de la piété eucharistique et mariale, disparition des processions et autres formes de dévotion populaire. L’œcuménisme l’inquiétait ; il se demandait si « pour rester catholique, il allait falloir devenir protestant ». La « nouvelle messe » de Paul VI lui parut suspecte de faire oublier la réactualisation du sacrifice du Calvaire au profit du seul repas eucharistique. La chute des vocations, le comportement des « nouveaux prêtres », l’évolution des séminaires et des noviciats, le conduisirent à créer un lieu de formation pour de futurs prêtres dans l’esprit de la tradition, sans que, dans un premier temps, cela fit problème.

    L’année 1975 fut celle du tournant crucial qui conduisit l’archevêque vers la rupture avec Rome. Le gouvernement de l’Eglise sous Paul VI, contrairement à ce que l’on voit aujourd’hui, semblait peu disposé à se montrer compréhensif à son égard ou à entendre ses griefs et ses plaintes ; on préféra recourir à une « descente » canonique à Ecône et à des semonces peu fraternelles. Mais, de son côté, l’entourage de Mgr Lefebvre se radicalisait également. Alors que, jusque-là, des personnalités plus modérées fréquentaient le séminaire et y enseignaient, on assista à un resserrement des rangs dans une optique nettement plus intégriste : les éléments « suspects » furent écartés ou ne se présentèrent plus et la conviction d’incarner à soi seul  « l’Eglise de toujours » face à une Eglise dévoyée se fit de plus en plus forte. Doux mais têtu, Monseigneur Lefebvre fut-il bien assisté et conseillé ? On peut se permettre d’en douter. N’a-t-il pas été l’otage d’une coterie de clercs mal inspirés qui l’ont orienté vers des prises de position et des actes qui ne cadraient pourtant pas avec sa personnalité fondamentalement bonne et affable ? On peut le penser. Ainsi le vit-on venir confirmer et ordonner ici et là, et même consacrer des évêques en dépit de toutes les règles canoniques, convaincu qu’il était légitime d’obéir à Dieu et à la Tradition plutôt qu’à un pape et à des évêques apparemment égarés sur le mauvais chemin.

    Ceux qui ont approché ce « prélat », si peu protocolaire en fait, ne pouvaient pas ne pas être touchés par son extrême gentillesse. Son tempérament d'homme des Flandres (il venait de Tourcoing) ne le portait pas spontanément à l'intransigeance. Il a fallu l'y pousser. De même, fils d'un résistant mort dans un camp, il n'était pas naturellement attiré par les nostalgiques du maréchal. Là où il est aujourd’hui, acquiesce-t-il à toutes les attitudes de ceux qui se réclament de lui et cultivent une détestable propension à l’anathème et au rejet ? La tentation est forte, en effet, de se vouloir « purs comme des anges » mais en risquant « d’être orgueilleux comme des démons », comme ce fut autrefois le cas des disciples de Jansénius et de Port-Royal…

    Y.W.

  • Liège, 30 janvier : institutions internationales et éthique nouvelle

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    Cycle de Débats 

    LES DROITS DE L'HOMME EN PERIL

    Dialogue entre Religions et Philosophies non confessionnelles

     Mercredi 30 janvier 2013 à 18h00  

      le rôle des Institutions internationales

    et l'émergence d'une éthique nouvelle    


    présentation par 

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    Anne-Marie LIBERT 

     

          Licenciée en philosophie et en science religieuses, chargée de cours au Séminaire de Namur 

     

    La rencontre se tient à la salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du XX août, 7, 1er ét. (accès par la grande entrée : parcours fléché)

    Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h30. P.A.F : 10 €  (à régler sur place). Inscription obligatoire trois jours ouvrables à l’avance par e-mail adressé à  info@ethiquesociale.org


    RSVP  avant le  28   janvier  2013      

    e-mail : info@ethiquesociale.org 

    internet :  http://www.ethiquesociale.org/ - 

    Tel 04.344.10.89