Le Congrès mission est postposé au 18-19-20 mars 2022 (en raison des mesures sanitaires)
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18 - 20 mars 2022 : Et la foi ? Bienvenue au Congrès Mission !
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Liège, le dimanche 12 décembre 2021 à 16h00: concert de Noël à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy , 132)
Eglise du Saint-Sacrement à Liège
Boulevard d’Avroy, 132
Dimanche 12 décembre 2021 à 16 heures
CONCERT DE NOËL
Animé par le Choeur polyphonique “Praeludium” (dir.Patrick Wilwerth)
et les étudiants de l’Ensemble “Experientia” (Choeur ULiège)
Armand Rahier (hautbois) et l’Ensemble instrumental Darius (violons) se joindront aux choeurs et à l’orgue pour faire de ce concert un moment de pur plaisir musical
Au programme:
Des oeuvres de Dietrich Buxtehude, Georg Friedrich Haendel, des chants traditionnels ukrainiens, hébreux et anglais ainsi que des oeuvres de Patrick Wilwerth lui-même
Entrée : 10€
Réservations à partir du 20/11 : 0495/79 80 38 - email: patrickwilwerth@icloud.com
Suivant les règles en vigueur, le Pass sanitaire et le masque seront obligatoires.
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Bruxelles : les fabriques d'église devront vendre leur patrimoine si le déficit s’installe
Lu sur le Soir (26 novembre, p. 12) :
Bruxelles révolutionne le financement des cultes
La Région bruxelloise devient la seule autorité compétente pour intervenir financièrement dans les déficits des fabriques d’églises sur son territoire. Les cultes sont invités à mieux gérer leur patrimoine, quitte à fusionner les fabriques ou devoir vendre. … Incitées à « surveiller elles-mêmes l’état de leurs dépenses », les fabriques devront vendre leur patrimoine si le déficit s’installe, une révolution par rapport au décret napoléonien. Le projet d’ordonnance prévoit la vente ou location de biens mobiliers et immobiliers, mais aussi les donations, legs, fondations et dons manuels. « On est prêt à travailler loyalement et l’Eglise fera tout pour se conformer à la réforme », assure Thierry Claessens qui explique que les revenus sont variés, entraînant de grandes disparités entre les fabriques : dons des fidèles, collectes, revenus immobiliers suite à des legs. Plus insolite, les antennes GSM rapportent aux églises qui louent leur clocher aux opérateurs. … L’ordonnance impose des obligations aux cultes qui souhaitent être financés : chaque communauté s’enregistre, démontre son « existence stable » dans les trois ans, et prouve qu’elle est composée de 200 membres.
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40è anniversaire des apparitions de la Mère du Verbe à Kibeho au Rwanda
Communiqué de presse
40è anniversaire des apparitions de la Mère du Verbe à Kibeho au Rwanda
Liège, dimanche 5 décembre
Dès 16h30, conférence, chapelet
18h00, messe présidée par Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège
Inscriptions obligatoires, !! places limitées, masque etc. : https://bit.ly/40anskibeho-liege
Evènement sur Facebook : https://fb.me/e/1HRbI3gFV
La Vierge Marie est apparue à trois jeunes filles à Kibeho, petit village du sud du Rwanda, du 28 novembre 1981 au 28 novembre 1989. Le message de ces apparitions porte sur la prière, la conversion des cœurs et sur le risque que le monde tombe dans un gouffre si les chrétiens ne se convertissent pas.
En 2001, mgr Augustin Misago, évêque du diocèse de Gikongoro, prononce la reconnaissance officielle de ces apparitions. Kibeho devient un centre de pèlerinage connu même à l’extérieur du pays. L’année passée, le Vatican a également reconnu ces apparitions. Plus d’informations : https://www.materdolorosakibeho.com/
Au Sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon
Rue de Robermont 2 à 4020 Liège
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Gand : un médecin suspendu après une euthanasie illégale
De 7sur7.be :
Un médecin gantois arrêté après l'euthanasie injustifiée d'un patient âgé
Un médecin d’un hôpital de Gand a été arrêté ce week-end après avoir pratiqué une euthanasie injustifiée sur un patient très âgé. L’hôpital a immédiatement suspendu l’homme pour une durée indéterminée.
Le médecin en question aurait pratiqué une euthanasie illégale sur un patient très âgé. Illégale parce qu’il n’a pas respecté toutes les conditions prévues par la loi, comme “consulter un autre médecin sur le caractère grave et incurable de la maladie et l’informer des raisons de cette consultation” ou faire écrire et signer par le patient lui-même son souhait d’euthanasie.
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Succès du festival d’adoration Venite Adoremus en Belgique
Succès du festival d’adoration Venite Adoremus en Belgique
Ce dimanche, en la fête du Christ -Roi, Mgr Delville a clôturé le festival Venite Adoremus pour le diocèse de Liège. Créé en 2006 dans le cadre de Toussaint 2006, le festival organisait sa 14ème édition dans toute la Belgique pendant onze jours et onze nuits. Trois cents communautés au moins ont participé au festival en organisant des moments d’adoration, de jour, de nuit, parfois plusieurs jours d’affilée. Les organisateurs ont voulu mettre l’accent sur les jeunes : un peu partout des enfants ont été invités devant le Saint-Sacrement pour louer, chanter et adorer. Des groupes d’enfants adorateurs existaient déjà et se sont manifestés à l’occasion du festival. Des ados et des jeunes ont passé la nuit en se relayant devant l’ostensoir et des petits-déjeuners festifs clôturaient les longues nuits de veille. De multiples conférences ont été organisées, des Eucharisties festives avec ou sans musique.
Pourtant la plupart des adorations se sont faites dans le silence, un silence habité bien entendu, un silence où la créature se laisse nourrir par l’amour de son Créateur… Des adorations humbles aussi et souvent fidèles et méconnues. Dans de nombreux lieux, cette prière existe depuis des années, sans faire de bruit. L’équipe de Venite adoremus en recensant avec joie tous ces lieux qui ont accepté de s’associer au Festival, veut aussi donner cette assurance que tous ces groupes font partie d’un vaste mouvement d’Eglise.
«Nous ne sommes pas nombreux habituellement dans notre chapelle, nous dit une paroissienne. Savoir que nous sommes des milliers en Belgique est vraiment réconfortant ».
D’ailleurs le nombre de lieux est en forte augmentation. Voyez l’image de cette carte proposée sur le site veniteadoremus.be : elle montre une Belgique toute illuminée par la prière. Et cela va grandir encore !
Chose assez originale, Venite adoremus est suscitée majoritairement par des laïcs. Evidemment nous ne pouvons pas nous passer de nos frères prêtres, - ce sont nos prêtres et nos évêques qui nous envoient en mission. Mais organiser un temps d’adoration est vraiment facile. Chacun peut y arriver. Nous vous y invitons. Il y a peut-être des combats, des réticences, des découragements, mais justement c’est un signe que c’est important : l’Eucharistie sauve le monde. Elle nous remplit d’une espérance confiante. L’Eglise en vit et sans elle, l’Eglise se fane. Comme l’a déclaré récemment Mgr de Kesel : « Si on perd l’Eucharistie, on perd l’Eglise ».
Pour Venite Adoremus, Liège
Stéphan Junker
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Rendre les cours de religion optionnels ?
De Monique Baus sur le site de La Libre :
Nouvelle étape vers des cours de religion et de morale en option dans l'enseignement officiel
Six députés de la majorité ont déposé une proposition de résolution dans ce sens. Déjà, Défi et le CDH exprime des regrets. Le texte sera prochainement discuté, éventuellement amendé puis soumis au vote au Parlement. Le gouvernement en étudiera ensuite les conséquences et le calendrier.
22-11-2021
Le groupe parlementaire chargé de travailler sur l’opportunité de faire passer d’une à deux heures par semaine les cours de philosophie et de citoyenneté a fini son travail. C’était un des engagements figurant dans la déclaration de politique gouvernementale.Après plus d’un an d’auditions et de discussions à huis-clos, six parlementaires de la majorité PS-MR-Ecolo (1) ont présenté, ce lundi, une proposition de résolution. Elle sera discutée dans quinze jours en commission Education puis soumise au vote en séance plénière, dans la foulée.
Première recommandation: deux heures pour tous dans l'officiel
Aujourd’hui, la philosophie et la citoyenneté font l’objet d’une heure de cours obligatoire par semaine dans l’enseignement officiel, où la deuxième heure de cours dits philosophiques peut être consacrée, au choix, soit à la philo et citoyenneté, soit à un des cours de religion ou à la morale. La première recommandation vise à passer à deux heures obligatoires d'éducation à la philosophie et à la citoyenneté (EPC) pour tous les élèves de l’officiel.
Dans l’enseignement libre confessionnel, le texte suggère aussi d’améliorer les conditions de l’organisation de l’EPC qui ne fait pas l’objet d’un cours spécifique à ce stade. Il est suggéré d’y examiner la piste d’une heure de cours proprement dit. Dans le non confessionnel, l’extension à deux heures de philo et citoyenneté par semaine pourrait être soutenue.
Deux: respecter le droit de chacun à une éducation morale ou religieuse en proposant des cours à option
Que deviendront les cours de religion dans l’enseignement officiel? Les signataires recommandent qu’on continue à les proposer de manière optionnelle, sur base volontaire. Les conditions doivent être suffisamment confortables pour que le droit de chaque élève à une éducation morale ou religieuse, prévue par la Constitution, soit respecté. Les six députés recommandent aussi d’étudier toute autre modalité d’organisation, par exemple dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires.
Trois: faire les comptes
Très important: avant la mise en oeuvre d’un quelconque changement, il faudra en estimer le coût budgétaire.
Quatre: soutenir les enseignants
Autre précaution: il faudra également assurer la soutenabilité du cadre humain, budgétaire, statutaire et organisationnel. En clair, cette réforme concernera de nombreux enseignants. L’idée est de leur permettre aux professeurs de religion ou de morale qui souhaitent enseigner la philo et citoyenneté de suivre une formation à la neutralité. Les informations et l'offre devront être suffisantes.
Mais que fera-t-on de ceux qui ne veulent pas? Les signataires bottent en touche et renvoient la balle au gouvernement.
Cinq: inspecter
Enfin, une inspection spécifique devra être organisée pour ces importants contenus.
Concertation et entrée en vigueur progressive
Les six députés insistent sur la concertation préalable au choix qui sera finalement opéré. Au gouvernement d’anticiper ses conséquences et d’imposer le timing. On sait déjà que l’idée n’est pas de s’enfermer dans un calendrier, d’autant que d’autres importantes réformes sont sur la table. L’option d’une entrée en vigueur progressive, comme l’entrée dans le tronc commun du Pacte d’excellence, est évoquée.
Dans l'opposition, Défi exprime ses regrets
Conformément à la méthode de travail choisie, les députés de l’opposition auront le loisir de faire des propositions d’amendements.
Chez Défi, Joëlle Maison et Michaël Vossaert déplorent que des recommandations communes n’aient pas pu être dégagées et jugent la proposition incomplète. Très impliqué dans le débat, le parti revendique depuis toujours un cours d’Éducation à la philosophie et à la citoyenneté de deux heures hebdomadaires et le passage des cours de religion en cours facultatifs, hors de la grille horaire des élèves.
Pour Défi, le fait religieux, l'histoire des religions et le dialogue interconvictionnel ne doivent pas disparaître de l'école. "La connaissance des différentes religions et grands courants de pensée, de leurs origines, pratiques, rites, ainsi qu'un dialogue et des échanges encadrés pédagogiquement entre élèves, constituent un socle indispensable à la connaissance de l'autre mais aussi un préalable indispensable à la cohésion sociale", estime Joëlle Maison.
Ce dialogue figurait d’ailleurs dans les recommandations du rapport du groupe de travail Philosophie et citoyenneté présentées, en juin 2018, par les trois mêmes formations politiques (PS, MR et Ecolo) mais en a totalement disparu aujourd’hui. C’est le principal regret de Défi qui demande aussi l’extension, dans le réseau libre également, à un référentiel de deux heures de cours hebdomadaires.
Le CDH déplore que le PS se soit une nouvelle fois "enfermé dans ses dogmes"
Même position au CDH. "Nous regrettons que le PS se soit une nouvelle fois enfermé dans ses dogmes", réagit Alda Greoli, "et que ni le MR ni Ecolo ne soient sensibles au dialogue interconvictionnel et à la pluriculturalité de notre société." Et de critiquer le renvoi des questions religieuses dans la sphère privée sous couvert d'une pseudo option. "On parle beaucoup de citoyenneté mais très peu de questionnement philosophique. C'est pourtant fondamental."
Réaction forte des évêques de Belgique
Enfin, le porte-parole francophone de la conférence des évêques, Tommy Scholtes, critique fortement l'idée de rendre les cours de religion optionnels. "
Cela me paraît une grave erreur", dit-il. "Si la constitution en son article 24 demande qu’on organise un cours, ce n’est pas pour le sortir de la grille. C’est dans l’intention du constituant de le faire dans le cadre scolaire, et non pas le mercredi après-midi ni le vendredi après 16h ou encore le samedi matin. C’est oublier que le religion et la morale font partie de manière constitutive de la vie sociale et culturelle des jeunes citoyens que sont les élèves. Transférer de manière facultative le cours en le rendant à option, c’est laisser place à toutes sortes d’initiatives qui seront organisées en dehors du contrôle d’une inspection scolaire. Ce type d’orientation ne respecte pas le citoyen, qui est aussi un être qui a une culture spirituelle. L’enseignement public se doit de contribuer à cette dimension de sa formation."
--> (1) Les signataires de la proposition de résolution sont Latifa Gahouchi, Stéphanie Cortisse, Jean-Philippe Florent, Laurent Léonard, Hervé Cornillie et Kalvin Soiresse-Njall.
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Avent 2021 : Quelles raisons d’espérer ?
AVENT 2021 : QUELLES RAISONS D’ESPÉRER ?
Rencontre avec l‘abbé Claude GERMEAU
Directeur du Foyer des Jeunes de Herstal
le dimanche 5 décembre 2021 à 16h00 en l’église du Saint-Sacrement
à Liège (Bd d’Avroy 132)
Nous pensions être sécurisés par nos découvertes scientifiques, technologiques et consuméristes mais depuis bientôt deux ans la pandémie persistante de la Covid 19, les violences climatiques et autres calamités nous perturbent.
Alors, en ce temps de l’Avent 2021, quelles raisons d’espérer ?
L’abbé Claude GERMEAU, directeur du Foyer des Jeunes de Herstal, vous en parlera le dimanche 5 décembre 2021 à 16 heures en l’église du Saint-Sacrement, Boulevard d’Avroy, 132 à Liège (face à la statue équestre de Charlemagne). Respect des mesures sanitaires requises.
Renseignements : sursumcorda@skynet.be
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Première édition des Prix du Patrimoine de la Ville de Liège Information/Invitation au vote
Votez pour le Projet de Restauration de l’église du Saint-Sacrement !
Le vote est ouvert à tous, résidents ou non sur le territoire de la Ville de Liège
Chaque personne peut voter une seule et unique fois pour un seul des projets présentés
Cette année, se déroulera la première édition des Prix du Patrimoine de la Ville de Liège. L’initiative a pour but de mettre à l‘honneur «des projets exemplaires par leur action visant à la conservation ou à la restauration du patrimoine bâti, classé ou non ».
58 projets, retenus par un jury réuni le 20 octobre dernier, ont été répartis dans trois catégories différentes. Le projet du Saint-Sacrement a été retenu dans celle des biens classés.
Ce jury va bientôt désigner le lauréat de chaque catégorie ainsi que le Grand Prix du Patrimoine et du Matrimoine de la Ville de Liège.
A côté de cela, le public peut lui aussi élire son projet lauréat et remettre un « Prix du Public ». C’est l’étape qui s’ouvre à vous maintenant. Vous êtes invités à voter pour votre projet préféré.
Si vous voulez contribuer à l’élection du projet de la restauration de l’église du Saint-Sacrement, votez en cliquant sur la photo du projet C1 accessible via le lien ci-dessous :
https://www.ppm-liege.be/projets/bc
Vous devrez laisser votre adresse électronique lors du vote et confirmer votre vote en réponse à l’email que vous trouverez dans votre messagerie.
Sursum Corda asbl pour la sauvegarde
de l’église du Saint-Sacrement à Liège
UN NOUVEAU DÉFI POUR L’ASSOCIATION DE FIDÈLES « SURSUM CORDA » :
LA RESTAURATION DE L’ÉGLISE DU SAINT-SACREMENT À LIÈGE CONTINUE..!
L’église du Saint-Sacrement que les Sœurs de l’Eucharistie ont quittée en 1993 fut menacée de désacralisation en 2003. Cette superbe église du XVIIIe siècle fut alors rachetée par l'asbl « Sursum Corda » : pour préserver sa destination originaire.
« Sursum Corda » a entrepris de réaliser, par phases successives, un plan complet de réhabilitation de l’église confié à l’architecte Louis Schockert (Atelier-Nord). Une première phase portait sur la façade monumentale et le parvis de l’édifice ainsi que la stabilisation de la maçonnerie de la nef et des charpentes de sa toiture. Ce chantier ouvert en mars 2020 s’est achevé au mois de juillet 2021.
Les prochaines phases porteront sur la restauration externe du chœur et de la tour de l’église (maçonnerie, pierre de taille, toiture), des vitraux et, à l’intérieur, des plafonnages de la coupole de la nef.
Plus que jamais "Sursum Corda" compte sur la solidarité de ses amis pour parachever ensemble toutes les phases de l’entreprise !
Pour l'aider, vous pouvez faire un don fiscalement déductible pour la restauration de l’église du Saint-Sacrement en versant votre obole :
- au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, Rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles
- avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.
Tout don de minimum 40 € est fiscalement déductible des revenus imposables à concurrence de 45% du montant effectivement versé (art. 145/33 du code de l’impôt sur les revenus).
Asbl « Sursum Corda »
Nouvelle adresse du siège social : rue Albert et Louis Curvers, 32, 4053 Chaudfontaine (Embourg)
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Les chrétiens-démocrates flamands ouverts à la GPA non-commerciale
Du site de l'Institut Européen de Bioéthique :
Encadrer pour mieux contrôler ? Les chrétiens-démocrates flamands ouverts à la GPA non-commerciale
18/11/2021
Source : Institut Européen de Bioéthique ; De Standaard (15/11/21) ; La Libre (16/11/21)
Au sein du Parlement fédéral belge, le climat se montre de plus en plus favorable à la légalisation de la gestation pour autrui (GPA) non-commerciale. Le parti chrétien-démocrate flamand (CD&V), qui s'était jusqu'alors limité à vouloir interdire la GPA commerciale, a annoncé au début de la semaine être ouvert à un encadrement de la pratique des mères porteuses moyennant certaines conditions. Il rejoint en cela l'appel de la gauche flamande (Vooruit) en septembre dernier, qui souhaite faire avancer sa proposition de loi autorisant la GPA non-commerciale. La position du CD&V est déterminante car lors des négociations gouvernementales, ce parti avait obtenu qu'aucun dossier éthique ne soit traité sans qu'il n'y ait de consensus parmi les parti au gouvernement.
Il est question de GPA dite « de haute technologie », à savoir, qui repose sur la technique de fécondation in vitro avec transfert de l'embryon dans l'utérus de la mère porteuse. Celle-ci n'aurait pas le droit de fournir ses propres ovocytes et l'enfant devrait être conçu à partir des gamètes d'au moins une des deux personnes du « couple demandeur ». Le cadre envisagé prévoit en outre que l'enfant doit pouvoir accéder à ses origines biologiques, y compris au nom de sa mère porteuse. Celle-ci ne peut être rémunérée, mais bien défrayée des coûts divers qu'entraîne une grossesse. Par ailleurs, elle doit habiter en Belgique depuis au moins trois ans et avoir déjà eu au minimum un enfant. Du moment que le couple demandeur est dans l'impossibilité de concevoir naturellement un enfant et qu'il fait preuve d'une « relation durable », il pourrait prétendre à une GPA. En pratique, il s'agit principalement de couples homosexuels masculins.
L'annonce n'est certainement pas sans lien avec la tenue du salon de GPA commerciale « Men Having Babies » début novembre dans un fameux hôtel bruxellois. Chaque année, ce salon vise à proposer à des adultes (en particulier des couples d'hommes, mais également des célibataires) de conclure un contrat avec une mère porteuse, dont le choix se fait sur catalogue, afin d'obtenir la remise d'un enfant. Malgré les manifestations récurrentes contre cette promotion et organisation de « vente d'enfants », le monde politique belge n'a jamais osé réagir fermement.
A ce stade, il convient de rappeler quelques points hautement problématiques d'une GPA même si celle-ci bénéficie d'un « encadrement » et n'est pas rémunérée. Ces points ont été évoqués par le Comité de Bioéthique de Belgique dans un avis de 2004 :
A savoir,
Les risques médicaux pour la femme et l'enfant : une grossesse n'est jamais sans risques. A cela s'ajoutent les risques liés à la technique de fécondation in vitro, tant pour la mère que pour l'enfant : hyperstimulation ovarienne, fausses couches, prématurité, … sans compter la destruction ultérieure des embryons conçus « en réserve ».
Les problèmes liés à l'attachement affectif de la mère avec l'enfant : pour la mère suite à l'abandon de l'enfant (ex : dépression) et pour l'enfant (traumatisme d'abandon). Et si la mère s'interdit tout attachement, le lien avec l'enfant porté risque d'être insuffisant et d'induire de la négligence par rapport à la grossesse et à la santé du bébé.
Les problèmes relationnels vis-à-vis de la mère porteuse : avec son mari ou partenaire, poussé au désengagement par rapport à la grossesse, avec les autres enfants qui peuvent vivre la remise de leur « frère ou soeur » comme un abandon.
Les problèmes relationnels entre les parents demandeurs et la mère porteuse, notamment lorsque l'engagement de la mère porteuse est ressenti comme trop intrusif. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, « les problèmes se posent peut-être de manière beaucoup plus intense que la relation avec la mère porteuse est plus intime (une amie, une soeur, une mère) », prévient le Comité.
La difficulté de tirer une frontière nette entre la rémunération et la compensation financière pour la grossesse. Le Comité donne à cet égard l'exemple du Royaume-Uni, où l'on considère 15 000 livres comme étant une indemnité raisonnable. La motivation peut donc s'avérer économique même si les seuls frais réels sont compensés…
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Le cours de religion catholique relégué en 4ème place dans le réseau officiel
Lu sur Sud Presse (13 novembre, p. 13) :
Religion catholique et morale en perte de vitesse
De plus en plus d’élèves francophones du réseau officiel optent pour le cours de philosophie et de citoyenneté. Un cours qui est appelé à prendre encore plus de place à l’avenir. … Dans l’officiel, en 2020-2021, plus d’1 élève sur 6 a opté pour les deux heures de CPC en secondaire (17,22 %) et un peu moins en primaire (14,88 %). Des inscriptions en augmentation qui se font principalement au détriment des cours de morale et de religion catholique. C’est en secondaire que ce dernier chute le plus : alors qu’il était le 2 e cours le plus choisi en 2015-2016, il est désormais relégué à la 4e place, derrière la morale, la religion islamique et le CPC. D’après le rapport 2020 de l’Observatoire des religions et de la laïcité, qui compile ces chiffres communiqués par l’administration générale de l’Enseignement en Fédération Wallonie-Bruxelles, la baisse des effectifs du cours de religion catholique « s’observait déjà avant l’introduction du CPC », et le CPC n’a fait « que l’accentuer ». Pour ce qui est du cours de morale, par contre, la fréquentation « était stable avant cette introduction ». « Les deux cours procèdent de logiques pédagogiques très proches », indique le rapport. « Les parents ont donc logiquement préféré la cohérence d’un enseignement de deux heures par semaine avec un seul professeur. »
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Le rapport annuel de l'Eglise en Belgique : des indicateurs à la baisse
Lu sur la Libre (17 novembre, p. 12) :
Un rapport chiffré
L’Église catholique publie en Belgique depuis 2018 un rapport annuel. Ce rapport permet de dresser son portrait chiffré : nombre de prêtres, de religieux, de bénévoles… De nombreux indicateurs sont à la baisse, mais l’objectif de l’institution est de montrer la diversité de sa présence sur le terrain à travers les initiatives qu’elle met en avant dans son rapport. Cette année, les chiffres relatifs à la pratique ne sont pas présents en raison du lockdown sanitaire appliqué aux célébrations. On apprend néanmoins que les lieux de pèlerinages (Banneux, Beauraing…) ont perdu plus de la moitié de leurs visiteurs en raison de la pandémie. Les centres de retraites et les hôtelleries monastiques, qui enregistraient près de 230 000 nuitées en 2018, ont perdu plus de 60 % de leurs visiteurs.
Lire sur cathobel :