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Belgique - Page 56

  • La Cour constitutionnelle rejette le recours relatif à la loi belge de 2020 sur l’euthanasie

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    Du site de l'Institut Européen de Bioéthique :

    La Cour constitutionnelle rejette le recours relatif à la loi belge de 2020 sur l’euthanasie

    17/02/2022

    Dans un arrêt publié ce jeudi 17 février, la Cour constitutionnelle de Belgique rejette le recours en annulation de la loi du 15 mars 2020 modifiant la législation sur l'euthanasie.

    Parmi les trois modifications introduites par la loi, la Cour considère que deux d'entre elles ne sont pas contraires à la Constitution. Quant à la troisième disposition, relative à l'atteinte à la liberté des institutions de soins ne pratiquant pas d'euthanasie, la Cour refuse d'examiner le recours, le jugeant irrecevable.

    Pour rappel, la loi votée en 2020 prévoit premièrement qu' « aucune clause écrite ou non écrite ne peut empêcher un médecin de pratiquer une euthanasie ». Cette disposition vise à interdire de fait les maisons de retraite ou hôpitaux dont le projet de soins exclut le fait de mettre fin à la vie de leurs patients ou résidents par euthanasie, et qui privilégient l'accompagnement à travers les soins palliatifs. Les citoyens requérants, de même que l'Institut européen de bioéthique, partie intervenante au recours, considéraient qu'une telle restriction porte injustement atteinte à la liberté de ces institutions de soins.

    Considérant que les requérants n'avaient pas d'intérêt à agir en tant que personnes individuelles, la Cour refuse d'examiner leurs arguments (point B.4.3 de l'arrêt). L'absence d'institution de soins parmi les requérants s'explique pourtant aisément par les menaces de sanction pesant déjà aujourd'hui sur ces dernières lorsque l'administration constate qu'elles excluent la pratique de l'euthanasie de leur projet.

    En second lieu, le recours contestait également l'obligation faite au médecin qui refuse de pratiquer une euthanasie (en vertu de la loi ou pour motif de conscience) de renvoyer le patient « vers un centre ou une association spécialisé en matière de droit à l'euthanasie ». Les requérants considéraient que cette obligation porte injustement atteinte à la liberté de conscience du médecin concerné en le contraignant à participer à une euthanasie, dès lors que les centres ou associations en question militent en réalité pour l'extension de la loi sur l'euthanasie. La Cour rejette toutefois ces arguments, considérant que « la liberté de conscience du médecin et son choix de ne pas pratiquer l'euthanasie, ainsi que les droits du patient » sont respectés en l'occurrence (B.10).

    Enfin, en troisième lieu, le recours contestait également la durée de validité désormais illimitée de la déclaration anticipée d'euthanasie (alors qu'elle devait auparavant être renouvelée tous les cinq ans), considérant qu'une telle validité pourrait mener à ce que soient pratiquées des euthanasies sur des personnes dont la position a évolué entre-temps mais qui avaient oublié de modifier leur déclaration. La Cour rejette cet argument – en dépit des remarques critiques du Conseil d'État lors de l'examen de la proposition de loi –, indiquant que « conférer à la déclaration anticipée une durée de validité limitée ne fait pas disparaître le risque que le déclarant oublie de renouveler sa déclaration » et ajoutant que « rien n'empêche les personnes concernées, le cas échéant en concertation avec leurs proches et les professionnels concernés, de réévaluer régulièrement leur position » (B.16).

    En refusant d'examiner l'atteinte à la liberté des institutions de soins, la Cour laisse donc entière la question de la compatibilité de cette disposition avec les droits fondamentaux. Rappelons que les articles en question étaient quoi qu'il en soit déjà entrés en vigueur. Quant à l'obligation de renvoi renforcée et à la durée de validité de la déclaration anticipée, l'appréciation sommaire fournie par la Cour soulève certaines interrogations quant à la prise en compte intégrale du droit européen des droits fondamentaux.

    Rappelons enfin que la Cour constitutionnelle aura prochainement une nouvelle occasion de se prononcer au sujet de la législation belge sur l'euthanasie, à travers la question préjudicielle posée au sujet de l'absence actuelle de sanction spécifique en cas de violation des conditions de la « loi euthanasie ». Cette question intervient dans le cadre de l'affaire Tine Nys, jeune femme de 38 ans euthanasiée en 2010 pour trouble psychique.

  • RDC: un détachement militaire belge attendu à Kindu (Maniema)

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    roi-philippe-690x450.jpgLe Roi des Belges Philippe et la Reine Mathilde effectueront une visite officielle en République démocratique du Congo le mois prochain, a annoncé le Palais mercredi.

    Cette visite, à l’invitation du président Félix Tshisekedi, se déroulera du dimanche 6 mars au jeudi 10 mars. Les Souverains seront accompagnés du Premier ministre Alexander De Croo, de la ministre des Affaires étrangères Sophie Wilmès et de la ministre de la Coopération au développement Meryame Kitir.

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    Ceci explique-t-il aussi cela : enfin la Belgique se mouille par ailleurs (un peu) dans la lutte contre l’interminable chaos meurtrier déstabilisant l’Est du Congo depuis les guerres transfrontalières de la fin du siècle dernier.

    « Un détachement militaire belge est attendu cette année à Kindu (la capitale de la province du Maniéma), annonce le gouvernement du Royaume de Belgique. La demande avait été formulée en octobre 2021 par le gouvernement congolais. Ces militaires seront aussi en mission à Kinshasa. « L’objectif ultime est de rendre les Congolais résilients afin qu’ils puissent résister de manière indépendante aux conflits dans leur pays », dit le ministère belge de La Défense.

     Au total, 25 militaires belges du Régiment d’Opérations Spéciales (SOR) s’installeront au camp de Lwama à Kindu où des militaires de la 31ème Brigade de Réaction Rapide sont formés afin d’apporter une réponse aux groupes terroristes. Ils instruiront les soldats congolais de la 31ème Brigade. De plus, deux officiers seront eux affectés à l’École de Commandement et d’État-Major (ECEM) de Kinshasa et un autre au quartier général de la MONUSCO pour établir « des liens avec les autorités locales et contribuera à l’élaboration de stratégies de sécurité ».

    Au camp de Lwama, «au cours des quatre premières semaines de la formation Train the Trainer, les soldats seront formés pour devenir des experts dans leur domaine. Au cours des huit semaines suivantes, les experts se transmettront mutuellement leurs connaissances », précise le ministère de La Défense belge.

    L’expertise militaire sollicitée concerne « les domaines des techniques d’orientation, de l’assistance médicale d’urgence sur le terrain (tactical combat casualty care) et des techniques de détection et de neutralisation des engins explosifs improvisés (counter-IED) ». 

    L’intention est qu’après trois mois, chaque instructeur de la 31ème Brigade ait une formation de base élargie et puisse être déployé presque n’importe où, précisent les autorités belges.

    Et d’ajouter:

    « La stabilité régionale est d’une grande importance, tant pour les Congolais que pour notre propre pays, en effet, l’instabilité sur le continent africain impacte notre sécurité (terrorisme) et notre économie (piraterie) ».

    Un autre détachement belge est attendu en septembre « afin de contribuer au suivi de la première mission. Au cours de cette phase, Coach The Trainer, trois bataillons seront formés. La formation sera alors désormais entièrement entre les mains des Congolais et continuera à bénéficier du soutien de la part de la Belgique ».

    Lire aussi: 

    Ref. RDC: un détachement militaire belge attendu à Kindu

  • Vient de paraître : "Au ravin des morts" de Ludovic Werpin

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    Editions Dricot

    WERPIN Ludovic

    Né en 1972 à Dinant, marié et père de 4 enfants. Ingénieur industriel de formation, je suis conseiller pédagogique dans la formation en alternance. Passionné d’histoire, j’ai écrit plusieurs articles dans des revues d’histoire locale en Wallonie (Cercle royal art et histoire de Gembloux ou GénéAmay).

    au ravin des morts

    La guerre de Trente ans fait rage depuis de nombreuses années dans le Saint Empire romain germanique. Redoutant de se faire encercler par les Habsbourgs d’Espagne et d’Empire, les Français de Louis XIII et de Richelieu décident d’entrer dans le conflit et de rejoindre les troupes du prince d’Orange, allié aux princes protestants allemands. Mais voilà, le Pays de Liège est sur leur route et les troupes espagnoles les attendent aux Avins dans le Condroz. Le curé du village, le Père Renier, est le témoin de ces évènements qu’il raconte au fil des jours. La vie des habitants du village est bouleversée par ces évènements tragiques.

    Collection : Récit - Mémoire; 276 pages; paru le 15/02/2022; référence : 9782870956588

  • Philo à Bruxelles, 22 février : "L'envie et la jalousie; Echec et mat!"

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  • Eglise du Saint-Sacrement à Liège : ouverture d’un cycle de cours libres pour la formation religieuse des jeunes adultes.

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    "Conversion de saint Augustin à Milan" : bas relief surplombant l'entrée monumentale de l'église du Saint-Sacrement à Liège (sculpture de P.-.A. Frank, 1723-1796)

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    Les cours sont gratuits. Ils se déroulent dans les locaux de l’église (Bd d’Avroy, 132), au rythme de l’année académique, un jeudi par mois, de 19h00 à 21h00, sous la forme d’une leçon suivie d’un lunch-débat convivial.

    Le premier cycle (année académique 2021-2022) est dédié à la doctrine sociale de l’Eglise (DSE). L’enseignement sur ce thème est assuré par Mme Anne-Marie Libert, licenciée en philosophie et en sciences religieuses, chargée de cours au Séminaire de Namur (SND) et professeur à l’Institut Diocésain de Formation (IDF-Namur).

    Le cycle s’est ouvert le jeudi 21 octobre dernier par un exposé introductif de Mme Libert sur la vision anthropologique qui fonde l’enseignement social de l’Eglise. On trouvera ci-après une synthèse de chaque  exposé littéral.

    Renseignements et inscriptions : sursumcorda@skynet.be

    (prochaine leçon: jeudi 24 février 2022, 19h00-21h00. Thème: la conscience)

    Programme

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    Première leçon suivie d’un lunch-débat

    organisés le jeudi 21 octobre 2021, de 19h00 à 21h00 :

    LES FONDEMENTS ANTHROPOLOGIQUES

    Compte-rendu de l’exposé (cliquez ici) :

    DSE Leçon 1.pdf

     

    Deuxième leçon suivie d’un lunch-débat

    organisés le jeudi 11 novembre 2021, de 19h00 à21h00 :

    LA NOTION DE BIEN COMMUN 

    Compte rendu de l’exposé (cliquez ici) :

    DSE Leçon 2.pdf

     

    Troisième leçon suivie d’un lunch-débat

    organisés le jeudi 16 décembre 2021, de 19h00 à 21h00

    LE PRINCIPE DE SUBSIDIARITÉ 

    Compte rendu de l’exposé (cliquez ici):

    DSE Leçon 3.pdf

     

    Quatrième leçon suivie d’un lunch-débat

    organisés le jeudi 27 janvier 2022, de 19h00 à 21h00

    LA LIBERTÉ

    Compte rendu de l’exposé

    (à suivre)

     

    Cinquième leçon suivie d’un lunch-débat

    organisés le jeudi 24 février 2022, de 19h00 à 21h00

    LA CONSCIENCE

    Compte rendu de l’exposé

    (à suivre)

     

    Sixième leçon suivie d’un lunch-débat

    organisés le jeudi 24 mars 2022, de 19h00 à 21h00

    LES IDÉOLOGIES 

    Compte rendu de l’exposé

    (à suivre)

    Septième, huitième et neuvième leçons

    avril, mai, juin 2022 : jeudis à fixer

    Thèmes et compte rendus à suivre

  • Samedi 19 mars 2022 : 12ème marche des hommes avec saint Joseph

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    12ÈME MARCHE DES HOMMES AVEC SAINT-JOSEPH

    ..ils marcheront le samedi 19 mars 2022. Cette année encore, la marche des hommes avec saint Joseph se déploie partout en Belgique. En 2021, plus de 25 routes autour d’abbayes et hauts-lieux spirituels avaient rassemblés environ 500 hommes un peu partout en Belgique. C’était la 11ème marche des hommes avec Saint Joseph, comme chaque 19 mars depuis 2010.

    • Nous marcherons autour d’abbayes, dont 4 trappistes, partout en Belgique
    • La route bruxelloise arrivera au Congrès Mission de Koekelberg

    Nous nous laisserons interpeller par Jésus qui dit à Zachée, perché sur son arbre : “Descends vite car il me faut aujourd’hui demeurer chez toi” Lc 19,5. Comment Zachée, homme d’affaires de son temps, réagit-il ? Et nous, comment réagir quand quelqu’un nous appelle, nous sollicite ? Et en particulier Jésus ?

    José, Joseph, Pino, Jo, ont Saint-Joseph comme patron. Il est aussi le patron de tous les travailleurs et est invoqué pour des demandes concrètes: travail, habitation, famille. Depuis 2010, nous avons déjà entendu de nombreux témoignages surprenants.

    Toutes les infos sur www.marche-de-saint-joseph.be – Voor de vlaamse tochten, bezoek – Inscriptions pour les marches en Flandres: https://sint-jozefstocht.be/.

    Marche des mères 2022

    L’édition 2022 de la Marche des mères aura lieu les samedi 2 et dimanche 3 avril 2022. Pour plus d’information, consultez le site www.marchedesmeres.be.

    Une initiative de membres et d’amis de la Communauté de l’Emmanuel de Belgique,
    en partenariat avec RCF, CathoBel/Dimanche, Egliseinfo.be et le Congrès Mission BXL.

  • L'extinction inéluctable de la vie religieuse en Flandre

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    De Christof Bouweraerts & Erik De Smet sur Ker & Leven :

    La vie religieuse semble disparaître tranquillement de la Flandre. Les sœurs et les prêtres sont-ils les canaris dans la mine de charbon qui annoncent l'avenir sombre du christianisme dans son ensemble ? Leur vitalité, leur qualité de vie et leurs choix évangéliques restent des phares pour tous les chercheurs de sens.

    La vie religieuse en Flandre parmi les religieux et les religieuses est comme un beau livre dont les dernières pages sont en train d'être écrites. L'âge moyen dans la plupart des groupes est d'environ quatre-vingts ans ou plus. Les congrégations diocésaines disparaissent les unes après les autres. Les pères et les sœurs, à quelques exceptions près (voir ci-contre), semblent bientôt appartenir au passé. Pour ne prendre qu'un exemple, les capucins de notre région étaient autrefois plus de 400, aujourd'hui ils ne sont plus que 27. (...)

    mardi 1er février 2022

    Luk Vanmaercke commente :

    Il y a exactement quatre ans, Kerk & Leven publiait un Dossier sur la vie religieuse en Flandre. A l'époque, nous écrivions : "L'année dernière, la Flandre comptait 6 197 religieux et religieuses." Cette semaine, nous vous proposons un autre Dossier sur le même thème. Entre-temps, le nombre de religieux est tombé à 5 000. La situation se dégrade donc à une vitesse alarmante.

    La vie religieuse est-elle vouée à disparaître de nos régions ?

    Aujourd'hui, les croyants sont préoccupés par la vie paroissiale. De nombreuses églises sont peu peuplées le dimanche, avec des cheveux gris en tête. Plus rarement, nous nous préoccupons de la vie religieuse dans les monastères et les abbayes. Pourtant, ce sont les endroits où tout a commencé dans notre région. Dès le début du Moyen Âge, des moines, souvent originaires d'Irlande, se sont installés dans les Pays-Bas pour y répandre la parole de Dieu. Willibrord, originaire d'Angleterre, qui a commencé à christianiser le nord des Pays-Bas après un long séjour en Irlande, est toujours un saint bien connu 1 300 ans après sa mort.

    Les abbayes religieuses telles que l'abbaye Saint-Pierre et l'abbaye Saint-Bavon de Gand étaient également des points d'ancrage sociaux et économiques dans la vie mondaine. Les abbayes n'étaient pas seulement des lieux de prière et de réflexion, mais aussi d'agriculture et de science. Les connaissances étaient rassemblées, écrites, améliorées et transmises. Avec votre prochain verre de bière ou de vin, vous pourriez considérer que ces boissons des dieux n'existeraient probablement pas (plus) sans le travail assidu et les connaissances de haute qualité de plusieurs générations de moines.

    Dans un passé plus récent, les monastères sont devenus le moteur de la vie caritative en Flandre. Combien d'écoles, d'hôpitaux, de maisons de repos et d'institutions sociales ont été créés grâce aux efforts des sœurs et des pères ? Le service sous le clocher de l'église a marqué de nombreux couvents locaux. Ce sont ces couvents en particulier que nous avons vu disparaître à une vitesse vertigineuse au cours des dernières décennies. La plupart d'entre nous peuvent encore désigner les bâtiments où nous avons vu les religieuses locales à l'œuvre dans notre jeunesse.

    Le déclin de la vie monastique semble nous affecter moins que le déclin des paroisses, mais ce n'est qu'une illusion. Nous ne nous rendons pas suffisamment compte que dans notre histoire ecclésiastique, les religieux ont été plus souvent et plus longtemps le moteur de la vie religieuse que les communautés paroissiales. Leur travail mondain au service des écoliers, des malades ou des personnes âgées est poursuivi par des laïcs, mais qui reprend leur rôle de prière et de contemplation ?

    Il est ironique que le monde occidental dise adieu à la vie religieuse à une époque où tant de gens ressentent le besoin de se retirer (temporairement) de l'agitation de la vie moderne. Alors que les gouvernements subventionnent la création de lieux de calme, que de nombreuses organisations organisent des contemplations ou des méditations, les lieux ultimes de silence et de méditation dépérissent tranquillement.

    Ici et là, les ordres et les congrégations parviennent encore à attirer quelques jeunes. Les religieux d'origine étrangère offrent également un peu de réconfort. Cela ne sera pas suffisant. Devons-nous faire de la place pour de nouvelles voies ? Dans la tradition bouddhiste, on peut également devenir un moine temporaire, sans engagement à vie. Une telle chose est-elle concevable dans le catholicisme ? Pourquoi quelqu'un ne pourrait-il pas consacrer une partie de sa vie au service de Dieu ? Cela répondrait-il mieux aux besoins et aux attitudes de notre époque ?

    Nous ne savons pas ce que l'avenir nous réserve. La gratitude pour le passé est de toute façon appropriée. Prenons bien soin des religieux qu'il nous reste. Beaucoup sont très âgés. Après une vie de dévouement aux autres, ils méritent que nous nous occupions d'eux dans leur vieillesse.

  • Une initiative belge pour introduire l'écocide dans le Code pénal

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Vers un crime d’écocide en droit international ?

    31 janvier 2022

    Le 2 décembre dernier, la Belgique a adopté une résolution visant à introduire l’écocide dans le Code pénal. « Mais aussi à amender le traité fondateur de la Cour pénale internationale (CPI), afin d’ajouter l’écocide aux crimes de guerre, crimes contre l’humanité et génocides. » Ce qui conduirait à un changement de « paradigme philosophique et moral » (cf. Délit d’« écocide » : l’homme, coupable ou victime ?).

    Pour que cet amendement soit adopté, deux tiers des Etats parties à la Cour pénale internationale doivent le valider. Quand les îles Maldives et le Vanuatu ont affirmé leur soutien à cet amendement, « l’Autriche, la Finlande et l’Espagne ont fait savoir discrètement qu’elles y étaient ouvertes ». La France n’a pas encore pris position (cf. Une définition juridique de l’écocide ?).

    Un nouveau traité international ?

    La Belgique « propose de créer un nouveau traité international autour de l’écocide, avec les pays les plus volontaristes ». Pour Samuel Cogolati, député du parti Ecolo et auteur de la résolution belge, « il y a un élan ». « La résolution belge crée un précédent. »

    Et du côté du Parlement européen, la députée Marie Toussaint (EELV), soutenue par « une cinquantaine d’ONG, de syndicats et une trentaine d’eurodéputés », « a demandé à la Commission d’inscrire l’écocide dans la directive sur les crimes environnementaux, en cours de révision ».

    Source : Ouest France, Marie Geredakis (31/01/2022)

  • Louvain-la-Neuve, 11 février : Consolation, une conférence d’Anne-Dauphine Julliand

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    Consolation : une conférence d’Anne-Dauphine Julliand

     À l’occasion de la Saint-Valentin,

    conférence d’Anne-Dauphine Julliand,

    auteur de Deux petits pas sur le sable mouillé

    sur le thème de son dernier livre, intitulé Consolation

    à Louvain-la-Neuve, le vendredi 11 février 2022 à 20h15

    (Auditoire Socrate – Place Cardinal Mercier)

    Découvrez l’article que CathoBel a consacré à cette soirée !

  • Le cours de religion voué à disparaître ?

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    S'il est une question cruciale pour l'avenir du christianisme dans notre société, c'est bien celle de la transmission. Si les jeunes générations s'éloignent de la religion, c'est d'abord parce qu'elles ne la connaissent plus. Si nous sommes croyants, c'est grâce au relais familial et à la transmission dont nous avons bénéficié à l'école, au catéchisme et dans les mouvements de jeunesse. Que reste-t-il de tout cela aujourd'hui ? Les menaces qui pèsent à présent sur l'enseignement de la religion (mais qu'est-il devenu ?) confirment la tendance lourde à l'effacement du religieux dans notre société.

    Une chronique du chanoine Eric de Beukelaer sur le site de la Libre :

    La religion à l’école

    La question du cours de religion à l’école oppose deux conceptions de l’homme et de son éducation. Vu le rapport des forces politiques en présence, je crains pour sa survie.

    Depuis quelques années, le cours de religion est dans le viseur d’une certaine laïcité, soutenue par de puissants relais politiques. L’objectif à peine masqué, est de le supprimer du réseau officiel et ensuite, de l’évacuer du libre. Tant qu’à présent, notre Constitution freine cet élan en jouant son rôle de garde-fou, mais elle pourrait être modifiée. La conviction qui anime ce combat est que la religion est du domaine privé, alors que l’école appartient au domaine public. La religion n’aurait donc pas sa place à l’école, sauf à être étudiée de façon "neutre", comme tout phénomène humain. Pareille vision de l’homme est un héritage des Lumières. Ce qui rendrait libre, c’est la raison. D’où le credo : apprenez à un jeune à raisonner et vous en ferez un humain accompli. Cette façon de voir trouve un large écho dans une population où beaucoup se sont éloignés du catholicisme de leur enfance. Elle semble un moyen adéquat pour lutter contre la montée des fondamentalismes. Confiner la religion dans l’espace privé, voire la mettre en quarantaine, parait un enjeu de santé publique.

    Mon avis est que cette vision des choses est borgne, en ce qu’elle occulte une part de la réalité. Oui, l’éducation au raisonnement permet de combattre le fanatisme obscurantiste. Ainsi, l’analyse historico-critique des textes sacrés de chaque religion, donne de les interpréter, en distinguant le cœur du message de son contexte de rédaction. Cependant, pas plus que la culture, la démarche spirituelle n’est privée. Elle est personnelle, voire intime, mais fait partie intégrante de notre humanité. Nos sociétés sécularisées sont-elles plus humaines, avec l’effacement progressif de la religion ? Le taux de burnout, de violences sexuelles, de suicides et autres signes de mal-être, démontre qu’il n’en est rien. Le témoignage du moine bouddhiste Matthieu Ricard est à cet égard éclairant. Né dans une famille non religieuse, d’un célèbre journaliste et d’une artiste-peintre reconnue, il rencontra dans sa jeunesse, chez ses parents, nombre de célébrités. Elles brillaient d’intelligence et avaient du succès, mais aucune ne lui semblait pleinement unifiée. Ainsi débuta sa quête spirituelle. Bien que docteur en génétique, Ricard a découvert que la raison seule ne suffit pas. L’humain est doté de deux parties de cerveau, dont une est davantage émotionnelle. Il s’agit donc d’également humaniser nos passions et désirs. Vaste chantier auquel s’attaquent le sport, les jeux, les loisirs, la culture, mais aussi la spiritualité - qu’elle soit d’origine religieuse ou non. Il est donc sain qu’un projet pédagogique intègre ces dimensions dans son offre éducative.

    La question du cours de religion à l’école oppose deux conceptions de l’homme et de son éducation. Vu le rapport des forces politiques en présence, je crains pour sa survie à terme. Seul un sursaut démocratique massif, soulignant l’attachement à ce cours, pourrait encore empêcher cela. Est-ce envisageable ? Soyons francs : la tentation est forte chez nombre de parents, d’écoliers et même d’enseignants, de considérer le cours de religion comme accessoire, comparé aux mathématiques, sciences et langues. Il est vrai que la compétence religieuse n’est guère prisée sur le marché de l’emploi. De plus, enseigner cette matière est ardu et ingrat, car cela fait autant appel à l’intelligence qu’à l’écoute et à la bienveillance. Et pourtant, ce cours offre au jeune de se construire, à travers le prisme d’une grande tradition religieuse, interrogeant non seulement des enjeux philosophiques, mais aussi ses désirs et passions. D’aucuns moquaient injustement l’enseignement qui est censé le remplacer, en l’appelant "cours de rien". Personnellement, si je devais trouver un surnom pour parler du cours de religion, je l’étiquetterais "cours du tout" sur le chemin de la maturité adulte.

  • "Ce n'est pas à l'Etat de payer les religions" (Vincent Van Quickenborne, ministre de la Justice)

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    Lu sur Sud Presse, 29 janvier, p. 17: 

    Changer la Constitution: « Ce n’est pas à l’État de payer les religions ! » 

    Le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open VLD) : “Comme libéral, je suis contre la subvention par l’État des religions. Je trouve que c’est plutôt un choix qui doit être fait par un individu et pas par l’ensemble des citoyens. …  Cette faute de l’histoire doit être corrigée. Je sais, il faudra changer la Constitution mais je trouve quand même incroyable que nous, nous devons payer pour les religions, pour l’islam, pour le catholicisme ou d’autres. La plupart des gens aujourd’hui dans notre pays n’ont pas une appartenance spécifique à une religion. Pourquoi on doit payer ça, c’est aberrant.” Vous demandez de changer la Constitution ? « Oui, nous inclurons ces articles-là dans la liste des articles de la constitution à réviser, avant les prochaines élections donc. On aimerait un système comme en Allemagne, le Kirchensteuer. Le citoyen peut indiquer, sur sa déclaration d’impôts, à quelle organisation, religieuse ou autre, il veut donner un peu d’argent. Actuellement, les religions coûtent plus de 150 millions d’euros par an rien qu’au niveau fédéral !

  • Eglise du Saint-Sacrement à Liège : messe de la fête de la Chandeleur chantée en grégorien le mercredi 2 février 2022 à 18h00

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    Eglise du Saint-Sacrement à Liège

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    Bd d’Avroy, 132 

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    Mercredi 2 février 2022 à 18h 

    Présentation de Jésus au Temple et Purification de Notre-Dame

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    Bénédiction et distribution des cierges

    Procession dans l’église à la lueur des cierges

    Messe grégorienne (Kyriale IX – Credo IV)

     

    → Les cierges sont allumés pour l’Evangile et du Sanctus au Pater

    Bénédiction de saint Blaise (pour protéger la gorge)

    → Avec cette fête, le cycle de Noël prend fin et la crèche est démontée

    Plus de renseignements sursumcorda@skynet.be ou 04 344 10 89