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Débats - Page 240

  • Le Pape en Irak : une visite qui vient trop tard ?

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    De Patricia KHODER sur le site de L'Orient - Le Jour :

    « Si le pape veut rencontrer les chrétiens d’Irak, qu’il vienne dans les pays de l’exode ! »

    « L’exil des chrétiens d’Irak est un avant-goût de la fin de tous les chrétiens d’Orient », estime Mgr Saliba.

    Si la visite depuis hier du pape François en Irak est saluée par un dignitaire religieux comme l’acte héroïque d’un saint homme, elle est amèrement critiquée par des réfugiés chrétiens irakiens inconsolables, qui vivent dans la misère au Liban, sans aucun espoir de retourner dans leur patrie, ravagée par la guerre et les luttes intestines entre factions et communautés religieuses.

    « Si le pape veut rencontrer les chrétiens d’Irak, qu’il vienne dans les pays de l’exode pour voir notre situation. Là où il va, il ne reste plus personne », lance une réfugiée à L’Orient-Le Jour. « Pourquoi veut-il aller en Irak ? Pour cautionner un fait accompli ? (…) Pour nous encourager à rentrer ? Nous n’y remettrons jamais les pieds », s’insurge une autre.

    « Pour vouloir aller en Irak en ces temps et en ces circonstances, il est clair que le pape François est un saint homme, un héros », affirme, pour sa part, l’évêque syriaque-orthodoxe du Mont-Liban et de Tripoli, Mgr Georges Saliba. Cet hommage à l’initiative du pape n’empêche pas Mgr Saliba de se dire convaincu de la fin des chrétiens d’Orient, y compris ceux du Liban.

    Les Syriaques-orthodoxes, tout comme les Syriaques-catholiques, les Assyriens (orthodoxes), Chaldéens (catholiques) et Arméniens font partie des chrétiens d’Irak, qui forment la minorité religieuse la plus importante du pays. Avec la chute de Saddam Hussein, en avril 2003, et l’invasion du groupe État islamique, en août 2014, le pays a perdu la majorité de ses chrétiens, dont plus d’un million ont été poussés à l’exode.

    « Nous ne disposons pas de chiffres exacts sur les chrétiens qui restent aujourd’hui en Irak ou sur ceux qui sont rentrés. Mais la plupart d’entre eux se sont éparpillés dans le monde et très peu sont revenus chez eux. Certes, il reste nos églises et nos monastères, à Mossoul, Bagdad, ou dans la plaine de Ninive, avec un nombre suffisant de prêtres », affirme Mgr Saliba dans un entretien avec L’Orient-Le Jour. « Mais les chrétiens sont partis. Je dirais que 99 % d’entre eux ne sont plus rentrés après le départ du (groupe islamique) Daech. La plaine de Ninive, fief des chrétiens, est vide, sans parler de Mossoul et de Bagdad », ajoute-t-il rapidement. « Oubliez l’Irak. Le départ des chrétiens d’Irak est un avant-goût de la fin de tous les chrétiens d’Orient. Il n’y a plus aucun espoir de retour pour eux à moins d’un miracle », dit-il encore. Le prélat, connu pour son franc-parler durant la guerre du Liban, tient également à faire passer un message. « Le Liban aussi est un pays sans espoir pour les chrétiens et cela à cause des mauvais dirigeants maronites qui ont détruit le pays et ses chrétiens. Comme en Irak, en Palestine et en Syrie, c’est fini pour les chrétiens du Liban », martèle-t-il.

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  • Remédier à l'implosion démographique en renouant avec des valeurs qui privilégient descendance et transmission

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Implosion démographique : y remédier en renouant avec des valeurs qui privilégient descendance et transmission

    L’épidémie de covid-19 a accentué la chute de la natalité dans de nombreux pays occidentaux. Pour le docteur en géographie Laurent Chalard, dans les colonnes du Figaro, le meilleur moyen d’y remédier, est de retrouver un système de valeurs qui considère la descendance comme un objectif de transmission d’un héritage et non plus comme une charge matérielle.

    Sur le plan économique, la chute des naissances obère les perspectives de main-d’œuvre disponible à terme, contribuant à un recours systématique à l’immigration pour compenser les générations qui ne sont pas nées, et elle exerce des tensions sur le financement des retraites du fait d’une dégradation continue du rapport entre le nombre d’actifs cotisants et d’inactifs percevant des pensions, à l’origine de politiques impopulaires d’allongement de l’âge de départ à la retraite.

    Sur le plan géopolitique, élément moins mis en avant auprès du grand public, mais sérieusement pris en compte au sein des cercles de pouvoir dans le cadre de leur représentation du monde et de ses rapports de force, la dénatalité entraîne un recul de la part de l’Occident dans la population mondiale, susceptible de se traduire sur le plan politique, même s’il n’existe pas un déterminisme absolu, comme le montre le cas d’Israël, à la puissance incontestable malgré son nanisme démographique.

    La France n’échappe pas à la règle générale, connaissant une dénatalité depuis la fin des Trente Glorieuses et le passage de l’indice de fécondité sous le seuil de remplacement des générations (2,1 enfants par femme) en 1975, qui n’a jamais été atteint depuis, mais elle se singularisait, jusqu’à très récemment, parmi les pays développés par une situation beaucoup moins dégradée qu’ailleurs.

    La France n’a plus l’assurance de voir ses besoins futurs en main-d’œuvre couverts alors que son poids géopolitique dans le monde pourrait continuer de se réduire.

    En effet, au cours des années 2000, la remontée régulière de la natalité avait permis à la France de voir s’éloigner le spectre du déclin démographique, lui assurant une croissance certaine de sa population dans un contexte d’excédent migratoire. En conséquence, à l’exception de certaines niches de métiers, il ne se posait guère d’interrogations concernant la couverture des besoins en main-d’œuvre dans les prochaines décennies, contrairement à nos voisins européens, comme l’Allemagne ou l’Italie, où la question était sensible.

    Or, depuis une dizaine d’années, le nombre de naissances est reparti à la baisse dans l’hexagone, ce qui sous-entend que le « baby -krach » lié à la Covid-19 arrive au plus mauvais moment puisque la natalité était déjà à son plus faible niveau depuis 1945. Il s’ensuit que la France risque de subir, au moins temporairement, un phénomène de classes d’âge creuses, sa croissance démographique se rapprochant de zéro, et n’a désormais plus l’assurance de voir ses besoins futurs en main-d’œuvre couverts alors que son poids géopolitique dans le monde pourrait continuer de se réduire.

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  • Christianisme et immigration : un texte de première importance de Pierre Manent

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    De Pierre Manent sur le site de la Nef (mars 2021):

    Christianisme et immigration : le christianisme face à la religion de l’humanité

    L’Académie catholique de France a organisé le 6 février 2021 un colloque sur le thème « Christianisme et migration ». Pierre Manent y a fait une intervention remarquée : « Le christianisme face à la religion de l’humanité ». Nous le remercions vivement de nous avoir confié ce texte de première importance.

    Une sorte de raccourci, ou de court-circuit, s’est installé depuis de nombreuses années dans l’opinion, spécialement dans l’opinion chrétienne, entre « message chrétien » et « accueil des migrants ». Comme si l’accueil des migrants résumait l’exigence et l’urgence du message chrétien aujourd’hui. Comme si « être chrétien aujourd’hui » trouvait sa pierre de touche dans l’accueil sinon inconditionnel du moins le plus large possible des migrants. Je voudrais m’interroger sur le bien-fondé de cette perspective.

    Je ferai d’abord quelques remarques très rapides sur les migrations. L’opinion dominante, celle qui gouverne les gouvernants, soutient qu’il s’agit d’un problème fondamentalement, sinon exclusivement moral, que l’accueil des migrants relève d’un impératif catégorique, tempéré éventuellement par les possibilités limitées des pays d’accueil. Selon cette vue, nous savons en quoi consiste la bonne action, ou le bien agir, et le débat ne peut légitimement porter que sur l’appréciation des circonstances. Or, cette perspective emphatiquement morale repose sur un présupposé politique qui est rarement interrogé, à savoir que les migrations constitueraient le phénomène majeur de l’époque, le phénomène le plus significatif, et par rapport auquel tous les autres devraient être considérés. C’est l’argument sous-tendant le pacte de Marrakech.

    Évidence morale ou postulat politique ?

    Or, les migrants constituent un faible pourcentage de la population mondiale qui continue de vivre principalement dans des États constitués. Quels que soient les besoins et souhaits spécifiques des migrants, on n’a encore donné aucun motif sérieux de leur subordonner par principe les besoins et souhaits des populations non migrantes, qui ne sont pas nécessairement moins nécessiteuses. En pressant les États de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour faciliter les mouvements migratoires, on prive immédiatement les corps politiques de cette part essentielle de leur légitimité qui consiste à déterminer librement les conditions d’accès à leur territoire et à leur citoyenneté. En les pressant même de surveiller la manière dont leurs citoyens parlent des migrations, on s’arroge le droit de régler la conversation publique dans tous les pays du monde. Ainsi, au nom d’une évidence morale qui n’est qu’un postulat politique arbitraire, on affaiblit la légitimité et donc la stabilité des États constitués, en particulier de ceux qui sont les plus sensibles à cet argument, à savoir les pays démocratiques qui accueillent aujourd’hui un grand nombre de migrants et qui sont de loin les plus actifs lorsqu’il s’agit de leur porter secours.

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  • Le Diable dans la démocratie

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    De la rubrique "Au quotidien" de l'Homme Nouveau, n°162 :

    le Diable dans la démocratie

    Polonais, philosophe, ancien ministre et aujourd’hui député européen, Ryszard Legutko a constaté par expérience que le communisme et le libéralisme puisaient aux mêmes sources. Il s’en est expliqué dans un livre, Le Diable dans la démocratie (L’Artilleur). Il a répondu aux questions du Figaro (5 mars 2003).

    Je comprends votre inquiétude sur l’expansion du politiquement correct. Mais vous en rendez responsable la démocratie libérale. Est-ce justifié ? N’est-ce pas plutôt le progressisme post-1968 et le phénomène récent du radicalisme « des justiciers sociaux » qui est en cause ?

    J’explique dans le livre que le libéralisme, dès l’origine, veut instaurer une transformation sociale. Si vous lisez Hobbes ou Locke, figures de la philosophie libérale, ils commencent toujours par une situation hypothétique, prépolitique sur l’état de nature. Cela a des conséquences, car il résulte de cette perspective que toute institution a la charge de la faute. Le libéralisme a de ce point de vue privé les gens du respect de l’expérience et des institutions de longue durée. Prenez l’exemple de la famille. Elle a toujours été suspecte pour les libéraux. Ceux qui défendent la famille sont a priori dans une position plus faible, car c’est à eux de prouver qu’elle est importante. Le libéralisme de ce point de vue affaiblit les conservateurs, il invite au radicalisme et sans avoir d’arme théorique pour le contrer. Les libéraux finissent donc toujours par rendre les armes face aux radicaux.

    Selon Tocqueville, le libéralisme, c’est le pluralisme des idées, la capacité à accepter nos désaccords…

    Les sociétés sont par essence pluralistes, mais nous ne le devons pas aux libéraux qui, eux, ont une vue assez stérile et uniforme de la société. Distinguer entre le sexe féminin et masculin est une notion qui habite toute l’histoire de l’humanité, depuis des millénaires. Mais les libéraux ont décidé désormais qu’il y avait 50 genres, et non 2 sexes ! Vouloir introduire ces 50 genres implique un travail de destruction massif des structures existantes. En réalité, sous prétexte de diversité, c’est l’uniformité s’installe. On crée des « bureaux de diversité » partout - universités, administrations, business. Mais ces appellations cachent des bureaux « d’homogénéité », réduisant au silence ceux qui pensent différemment.

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  • Quelles solutions pour l'Eglise face à la crise des vocations ?

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    5 mars 2021

    Chute du nombre de vocations, quelles solutions pour l'Eglise ?

    Le Club des Hommes en Noir

    Chute du nombre de vocations, <br>quelles solutions pour l'Eglise ? <br>Le Club des Hommes en Noir

    Le Club des Hommes en Noir attaque sa troisième saison. Cette émission fondée en 2012, sur une radio bien connue, par Philippe Maxence, a un concept simple : l'actualité de l'Église décryptée par des prêtres et un laïc, sans langue de buis ! Vous pouviez les entendre, grâce au studio vidéo de L'Homme Nouveau vous pouvez maintenant les voir ! Les nouveaux épisodes sont disponibles chaque vendredi.

    Cette semaine, le Club des Hommes en Noir composé des abbés Guelfucci, Celier et Barthe et dirigé par Philippe Maxence s'interroge sur l'avenir de l'Eglise face à la chute du nombre de vocations

     

  • Le pape en Irak : Abraham, notre père commun ?

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    De Riccardo Cascioli sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    Le pape en Irak, l'enjeu d'Abraham

    05-03-2021

    Le pape François arrive aujourd'hui en Irak pour un pèlerinage "sous le signe du père Abraham". Dans un pays dévasté par la guerre et la haine religieuse, c'est un appel à la coexistence pacifique dans la reconnaissance d'une fraternité commune entre chrétiens et musulmans. Mais le pape doit surmonter le double risque d'un appel qui ignore la situation politico-militaire réelle et d'un syncrétisme qui censure la diversité de la conception de Dieu, à commencer par la figure d'Abraham lui-même.

    En attendant l'arrivée du Pape

    Un pèlerinage "sous le signe du père Abraham, qui unit musulmans, juifs et chrétiens en une seule famille" : c'est ainsi que le pape François a défini le voyage historique en Irak qui commence aujourd'hui. Et le rendez-vous le plus symboliquement important de ce voyage est certainement celui de demain à Ur des Chaldéens, lieu de la vocation d'Abraham, point de départ d'un voyage qui devait conduire à la Terre promise. Le Pape indique un chemin de réconciliation, la reconnaissance d'une fraternité qui passe avant toutes les divisions et les différences, dans une terre dévastée par une guerre dont les chrétiens sont les premières victimes (...).

    Mais la référence au père Abraham, aussi suggestive soit-elle, risque d'être tragiquement simpliste et contre-productive si elle ne s'accompagne pas d'une double prise de conscience de la situation concrète en Irak et des conceptions différentes que les chrétiens et les musulmans ont d'Abraham lui-même, pour ne pas parler de Dieu.

    Quant à la situation sur le terrain, il est clair que la paix et la coexistence ne pourront jamais être fondées sur la dénonciation générique de la violence entre différents groupes ethniques et religieux. Les choses doivent être appelées par leur nom, les persécutés et les persécuteurs, les milices et les armées d'occupation et les personnes sans défense contraintes de fuir ne peuvent être mis sur le même plan. C'est pourquoi la semaine dernière, le père Rebwar Basa a invoqué comme modèle souhaitable le discours que Jean-Paul II a prononcé en Sicile contre la mafia, invitant les assassins à se convertir.

    Après la défaite d'Isis en 2017, ce sont les milices chiites qui ont empêché les chrétiens de retourner chez eux dans la plaine de Ninive. Dans la NBQ du 26 février, Don Aisen Elia Barbar a mis en garde à juste titre contre une probable exploitation par les dirigeants chiites et le risque que l'enthousiasme pour la visite du Pape fasse oublier la situation réelle des chrétiens irakiens, qui n'a jamais été aussi proche de l'extinction sur cette terre qu'ils ont habitée depuis l'époque de l'Eglise apostolique et où ils parlent encore la langue de Jésus.

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  • Quand la Cour supérieure du Québec invite à enlever les mots père, mère, homme et femme du vocabulaire courant et des registres de l’état civil

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Les tribunaux décréteront-ils que la Fête des mères et celle des pères sont offensantes?

    Nous avons reçu ce communiqué de presse.

    MONTRÉAL, le 4 mars 2021/CNW Telbec/—Le Conseil des leaders religieux de Montréal-Nord et le groupe UVVC s’unissent pour demander au procureur général d’en appeler du jugement de la Cour supérieure du Québec qui demande au gouvernement d’enlever les mots père, mère, homme et femme de notre vocabulaire courant et des registres de l’état civil.

    Nos organisations partenaires regroupent des parents, des responsables d’églises de communautés de foi chrétienne et autres, ainsi que des leaders professionnels évoluant dans différentes sphères de la société québécoise. Nos membres ont été fortement ébranlés par la récente décision de la Cour supérieure du Québec.

    Nous nous interrogeons sur la décision de ne plus utiliser des mots dont les référents non subjectifs font partie de nos habitudes langagières depuis toujours, aussi bien que de l’éducation de nos enfants et de nos petits-enfants. Cette décision qui aurait un impact majeur dans notre société constituerait, d’après nous, une atteinte brutale à nos droits et à notre liberté d’expression.

    Nous croyons aux valeurs fondamentales qui ont permis à la société québécoise, durant plusieurs générations, de surmonter des crises, d’éduquer des hommes et des femmes capables de se développer, de s’épanouir et de former des familles. Nous croyons que nous pouvons nous exprimer librement et en tout respect pour tous, et que les mots père, mère, homme et femme sont des vocables de base dans toute société, la nôtre, en l’occurrence, qui est devenue une nation forte, grâce à nos pères et mères. D’ailleurs, comment les appeler autrement ?

    En tant que citoyens, parents et leaders solidement implantés dans la société québécoise, nous sommes vivement alarmés par ce jugement et nous demandons au gouvernement d’en appeler de cette décision de la Cour supérieure du Québec, et ce, pour le bien-être de notre société entière et pour la stabilité affective de nos enfants et petits-enfants.

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  • Pourquoi Marthe Robin n'est pas une falsificatrice ?

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    M+ éditions
    A le plaisir de vous présenter
    Le nouveau livre de
     
    Arnaud DUMOUCH
    MARTHE ROBIN
     
    Pourquoi Marthe Robin n'est pas une falsificatrice ?
    Premier livre de défense de Marthe

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    Pourquoi Marthe Robin n'est pas une falsificatrice ?

    Petite vidéo de présentation : 

    L'attaque violente contre la droiture de cœur de Marthe fait partie du dispositif qui authentifie la valeur de sa vie et de sa mission. Il me semble qu'on peut répondre en montrant la vraie Marthe de la Galaure, cette personne hypersensible que son Seigneur a aimée. Marthe, totalement dans l'oubli d'elle-même et dans le don, sans aucun retour.

    Arnaud DUMOUCH

    2021 : Marthe Robin n'est pas encore béatifiée. Cependant elle est déjà vénérable ce qui signifie que ses vertus héroïques ont été reconnues. On ne mesure pas encore l'influence immense qu'elle aura eue au XX° s dans l'accompagnement de la crise et des premières fleurs du renouveau de l'Eglise qu'elle a annoncé en termes clairs. Presque toutes les communautés nouvelles ont été encouragées et accompagnées par elle. La fragilité et les péchés des fondateurs ne l'empêchaient nullement de les engager au service de l'Eglise, comme le fit Jésus à son époque. Néanmoins on ne regarde pas assez son influence en théologie. Plus que sainte Faustine, elle voit de ses yeux le retour du Christ qui se passe dans une grande lumière à l'heure de la mort. Suite au suicide de son frère Henri, elle apporte aussi un nouveau regard sur le sort des suicidés. 

    En 2020, une attaque bien injuste a été lancée par les éditions du Cerf contre la sainteté de Marthe. Dieu ne semble pas en accord avec ces accusations post mortem et les miracles continuent de se multiplier faisant avancer le processus de béatification.

  • «Je ne refuse pas la communion à un protestant qui la demande»

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    De Smart Reading Press :

    UNE PROVOCATION DU PRÉSIDENT DE LA CONFÉRENCE ÉPISCOPALE ALLEMANDE ?

    Logo de la conférence épiscopale allemande

    «Je ne refuse pas la communion à un protestant qui la demande». Ce n’est pas un simple prêtre de paroisse qui s’exprime ainsi. C’est le président de la Conférence épiscopale allemande en personne. Si la pratique de l’intercommunion est déjà courante outre-Rhin, ces récents propos de Mgr Bätzing ne manquent pas de surprendre alors que le Vatican a déjà exprimé son désaccord sur cette question. Encore que, dans le contexte du synode allemand, tout semble possible !

    Les projecteurs des médias religieux se tournent de nouveau vers l’Allemagne. Le 23 février, une femme était élue secrétaire générale de la Conférence épiscopale en Allemagne (DBK), en la personne de Beate Gilles, une célibataire de 50 ans, diplômée en théologie de l’université de Cologne, qui entrera en fonction le 1er juillet. Elle reconnaît être proche du mouvement réformiste Maria 2.0 (voir dans la SRP (brève) du 12 février 2021), qui milite pour une plus grande participation des femmes au sein de l’institution catholique. Ayant dirigé ces dix dernières années le département Jeunesse, jeunes adultes, famille et génération au sein du diocèse de Limbourg-sur-la-Lahn, elle connaît bien l’actuel président de la DBK qui en est l’évêque, et qui s’est félicité de cette élection, qualifiant Beate Gilles de «solide théologienne», «loyale envers l’Église».

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  • Nouvelle Orléans : "Les catholiques devraient chercher des alternatives éthiques au vaccin Johnson & Johnson"

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    De Christine Rousselle sur le National Catholic Register :

    L'archidiocèse de la Nouvelle-Orléans : Les catholiques devraient chercher des alternatives éthiques au vaccin Johnson & Johnson

    La décision de se faire vacciner contre la COVID-19 "reste une décision de conscience individuelle en concertation avec son prestataire de soins", a déclaré l'archevêché.

    2 mars 2021

    NOUVELLE-Orléans, La - L'archidiocèse de la Nouvelle-Orléans déclare que le vaccin COVID-19 de Johnson & Johnson, récemment approuvé, est "moralement compromis" et conseille aux catholiques d'utiliser des alternatives éthiques si elles sont disponibles.

    Le vaccin Janssen/Johnson & Johnson a été approuvé par la Food and Drug Administration (FDA) américaine avec une autorisation d'utilisation d'urgence délivrée le 27 février.

    L'Institut Charlotte Lozier, un organisme pro-vie, avait déterminé que le vaccin utilisait des lignées cellulaires dérivées de l'avortement pour la conception et le développement, la production et les tests en laboratoire. Le 26 février, l'archidiocèse de la Nouvelle-Orléans a déclaré que le vaccin était "moralement compromis" en raison de son lien avec l'avortement.

    Cependant, les deux autres vaccins COVID-19 disponibles sont "moralement acceptables", a déclaré l'archidiocèse, tout en n'interdisant pas aux catholiques de recevoir le vaccin Johnson & Johnson si aucune autre alternative éthique n'est disponible.  

    La décision de recevoir un vaccin pour COVID-19 "reste une décision de conscience individuelle en consultation avec son fournisseur de soins de santé", a déclaré l'archevêché.

    "L'archidiocèse de la Nouvelle-Orléans, à la lumière des directives du Vatican, de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis et du Centre national de bioéthique catholique affirment que, bien que certains tests de laboratoire aient utilisé la lignée cellulaire dérivée de l'avortement, les deux vaccins actuellement disponibles chez Pfizer et Moderna ne reposent pas sur des lignées cellulaires provenant d'avortements dans le processus de fabrication et peuvent donc être moralement acceptables pour les catholiques, car le lien avec l'avortement est extrêmement lointain", peut-on lire dans la déclaration de l'archidiocèse. 

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  • France : "Renaissance catholique" mis en examen

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    Du site de "Renaissance catholique" :

    Renaissance catholique mis en examen

    En ce mercredi 24 février Jean-Pierre Maugendre a été mis en examen, comme directeur de publication du site internet Renaissance catholique, par le juge d’instruction pour « provocation à la discrimination à l’égard d’un groupe de personnes à raison de leur orientation sexuelle ». Ceci fait suite à une plainte, avec constitution de partie civile, déposée par l’association Stop homophobie le 30 juillet dernier.

            Il est reproché à Renaissance catholique d’avoir publié sur son site, le 13 juin 2019, un article intitulé : L’Eglise du Dieu vivant : la colonne et l’appui de la vérité (1 Tim 3 ,15) tenant « notamment les propos suivants : « Les autorités civiles ne doivent pas établir d´unions civiles ou légales entre deux personnes du même sexe, qui clairement imitent l´union du mariage, même si de telles unions ne reçoivent pas le nom de mariage, puisque de telles unions encourageraient le péché grave pour les personnes concernées et seraient cause d´un grave scandale pour d´autres (cf. Congrégation pour la Doctrine de la Foi, Considérations à propos des projets de reconnaissance juridique des unions entre personnes homosexuelles, 3 juin 2003) ».

                 Le texte incriminé était signé des cardinaux Burke, patron de l’Ordre de Malte, Pujats, archevêque émérite de Riga, et des évêques Peta, archevêque de Sainte-Marie en Astana, Lenga, archevêque émérite de Karaganda et Schneider évêque auxiliaire de Sainte-Marie en Astana.   L’association Stop homophobie fait partie de cette constellation d’associations dont la vocation est d’assurer « la veille en temps réel sur les réseaux sociaux et internet » et de lutter « contre les discriminations liées au sexe, au genre ou à l’orientation sexuelle ». Elle intervient en milieu scolaire et professionnel sur ces problématiques et mène des actions judiciaires. Cette association est largement subventionnée par la puissance publique, en particulier la région Ile-de-France dirigée par l’élue ex-LR Valérie Pécresse. Le site de la région Ile de France, sous le titre, « La lutte contre l’homophobie, une priorité pour la Région solidaire » mentionne Stop homophobie parmi les associations bénéficiant régulièrement de fonds publics – 1,1 millions d’Euros entre 2016 et 2020 pour 71 associations-. 

                Notre avocat sera maître Jérôme Triomphe, bien connu des défenseurs de la vie humaine innocente. Nous espérons vivement qu’au-delà de la mise en cause de notre modeste association de nombreux catholiques :

    laïcs, prêtres et évêques comprendront que ce procès sera, en fait, celui de la liberté de l’Eglise à proclamer son enseignement moral, à la lumière de l’Evangile et à rappeler ses exigences, dans une société sécularisée.

    Avec l’aide de Dieu nous ne nous déroberons pas ! En ce temps de carême nous confions cette intention à la prière de nos amis, connus ou inconnus. Nous savons que demain, malgré le triomphe apparent des méchants, brillera sur ceux qui se tiennent au pied de la croix la lumière de Pâques.