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Débats - Page 387

  • Le meilleur avortement est celui qu'on évite

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    Du site BreizhInfo.com :

    Adélaïde Pouchol (La Marche pour la vie) : « Le meilleur avortement est celui qu’on évite » [Vidéo et interview]

    La Marche pour la vie s’est déroulée dimanche 19 janvier 2019 à Paris, et a rassemblé des milliers de participants, avec pour mot d’ordre notamment, la lutte pour la préservation de la clause de conscience pour les médecins refusant de pratiquer l’avortement.

    Cette marche suscite des propos d’une haine rarement atteinte – mais jamais condamnée – sur une radio du service public, propagée par l’indécrottable Sophia Aram, comme vous pouvez le voir ci-dessous :

    Pour faire le point sur cette Marche pour la vie, mais aussi sur les interrogations qu’elle peut susciter, nous nous sommes entretenus avec Adélaïde Pouchol, rédactrice en chef adjointe de L’Homme Nouveau et porte-parole de la Marche pour la Vie.

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  • Pays-Bas : plus de 25% des décès dans le pays sont provoqués

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    AUX PAYS-BAS, UN QUART DES DÉCÈS SONT PROVOQUÉS

     de genethique.org 

    Aux Pays-Bas, quinze ans après la décriminalisation de l'euthanasie et du suicide assisté, « plus de 25% des décès dans le pays ont été provoqués ». C’est le chiffre que mentionnent les statistiques de 2017. Plus de 6 500 cas d'euthanasie ont été recensés, 1 900 suicides et 32 000 personnes tuées par « sédation palliative ».

    Si l’euthanasie est devenue « plus courante » après 2007, c’est en partie la conséquence de« l’élargissement de la gamme des conditions considérées comme éligibles ». Dans le même temps, « la définition de « souffrance insupportable » qui est au cœur de la loi a également été assouplie ». Aujourd'hui, l'euthanasie est « considérée comme un service de santé de base, couvert par la prime mensuelle que chaque citoyen paie à sa compagnie d'assurance ». 

    Et sur la seule année 2017, l’agence Levenseindekliniek[1] qui offre ses services pour des patients cherchant à mettre fin à leurs jours et dont le médecin refuserait de la pratiquer, a euthanasié 750 personnes.

    Wesley J. Smith, co-président et associé principal du Center on Human Exceptionalism du Discovery Institute, a souligné que « depuis que l’euthanasie a été décriminalisée aux Pays-Bas, les médecins du pays ont emprunté une route très sombre ». Il a expliqué que « les décès provoqués ont augmenté, passant des malades en phase terminale qui le demandent aux malades chroniques qui le demandent, en passant par les personnes handicapées et les personnes âgées qui le demandent, en passant par les personnes atteintes de démence, les patients souffrant de troubles mentaux psychiatriques (83 en 2017), et les infanticides des bébés nés avec des maladies graves ou terminales ou des incapacités, qui n'ont pas la capacité de le demander ». Wesley J. Smith poursuit : « Est-ce que cela signifie que les Néerlandais sont des gens horribles et macabres? Absolument pas. Mais ils sont logiques. Une fois que la population a largement accepté le principe selon lequel tuer est une réponse acceptable à la souffrance, le pays a été conduit précisément où cette conviction menait ».

    Pour aller plus loin :

    Royaume-Uni : de nouvelles directives pour des «euthanasies par omissions »

    En Belgique, 12 550 déclarations anticipées d’euthanasies en 2018

    L’Espagne vote une loi sur la « mort dans la dignité » et ouvre la voie à l’euthanasie

    La Cour européenne des droits de l'Homme (CEDH) saisie d’une affaire d’euthanasie en Belgique 

  • L'Etat belge va devoir justifier sa loi sur l'euthanasie devant la Cour Européenne des Droits de l'Homme

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    L’EUTHANASIE EN BELGIQUE SOUS LA LOUPE DE LA COUR EUROPÉENNE DES DROITS DE L’HOMME

    Gènéthique vous informe (genethique.org)

    La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) vient de recevoir la requête d’un plaignant suite à l’euthanasie de sa mère en Belgique. Une première qui pourrait contraindre l’Etat belge à justifier sa loi. Carine Brochier de l’Institut Européen de Bioéthique revient pour Gènéthique sur les enjeux de cette affaire.

    Gènéthique : La CEDH vient d’accepter de se prononcer sur un cas d’euthanasie en Belgique. Que représente cette décision ?

    Carine Brochier : 95% des dossiers qui sont présentés à la CEDH ne dépassent pas le seuil de la recevabilité. La décision de se pencher sur la requête Mortier vs Belgique a donc un caractère assez exceptionnel. Dans ce dossier, la CEDH va examiner si l’euthanasie de Godelieve de Troyer, la maman du requérant, Tom Mortier, bafoue un droit humain fondamental. Dans ce cadre, la Cour a interpellé le gouvernement belge, qui a jusqu’au mois d’avril pour présenter une défense. Le requérant, Tom Mortier, sera à son tour entendu, et ce n’est qu’après cet échange d’arguments que la Cour statuera.

    C’est la première fois qu’en matière d’euthanasie, les juges de la CEDH acceptent de s’interroger pour savoir si un droit humain a été piétiné. La requête déposée s’appuie sur l’article 2 de la CEDH. Cet article, assez explicite, s’intitule d’ailleurs « droit à la vie ». C’est le premier droit substantiel proclamé dans la Convention et l'un des droits essentiels car considéré comme « le droit humain le plus fondamental de tous » ou comme le « droit suprême de l'être humain », mais surtout comme « la condition d'exercice de tous les autres ». Si toute personne a droit à la vie, ce droit doit être protégé par des lois, ce qui implique pour l’Etat d’interdire toute atteinte à la vie de ses citoyens et, en corolaire, lui intime l’obligation de protéger la vie des personnes les plus vulnérables. C’est sur cette base que l’avocat de Tom Mortier, Robert Clarke de ADF International, a fondé sa requête.

    G : Quels sont les faits présentés à la Cour ?

    CB : La mère de Tom Mortier était en condition de souffrance psychique avérée. Depuis 20 ans, elle était suivie pour une dépression grave. Elle avait fait appel à plusieurs médecins, avant de trouver un praticien qui a accédé à sa demande d’euthanasie. Certains praticiens, en effet, sont plus enclins que d’autres à avaliser les demandes d’euthanasie. Au nom de la liberté et du droit des patients, la loi belge n’interdit pas ce qu’on appelle couramment le « shopping » médical. Si votre médecin traitant estime que vous n’entrez pas dans le cadre légal permettant l’euthanasie, vous pourrez toujours chercher ailleurs, et éventuellement trouver un médecin plus « accommodant », qui, même s’il ne vous a pas suivi dans la durée, provoquera votre mort dans ce qu’il jugera le respect du cadre légal.

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  • Il faudra bien qu'on sorte de la débâcle de l'après Vatican II !

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    L'Editorial de Bernard Dumont de la Revue Cattolica paru ce 23 janvier 2019 :

    L’attente d’une issue

    L’historien et sociologue Pietro De Marco, s’exprimant dans un entretien avec Daniele Matzutzi dans le journal Il Foglio le 6 septembre 2018, a évoqué la paralysie, ou l’aphasie régnant après l’échec des attentes quasi-messianiques de l’époque conciliaire. « Après des décennies de subversion et un projet raté, ce chemin obligé n’a eu et n’a qu’un seul résultat pour ceux qui sont restés dans l’Église : l’immobilisation de la capacité originaire et constante du jugement que celle-ci porte sur les hommes qui lui ont été confiés, et le passage prévu de la tragédie à la farce : une “révolution chrétienne” […] qui devient une prédication humanitaire, usée et dépassée. Chez le chrétien, cette immobilisation du jugement, sous le prétexte trompeur de se mettre à l’écoute de l’Évangile et de l’homme, précède généralement la phase de dépendance mimétique envers les paradigmes laïques, dans une sorte de fascination, puis l’éloignement croissant d’avec le centre, les fondements devenant étrangers au croyant. » Il s’agit donc d’un processus d’aliénation progressive, de transformation des âmes chrétiennes en coquilles vides. Le cardinal Müller, dans un autre entretien, accordé le 21 novembre 2018 à LifeSite News, a complété ce jugement en estimant qu’il y a actuellement dans l’Église une influence rampante de l’athéisme, influence qui est cause et effet de la crise qui persiste depuis cinquante ans, dont l’un des aspects est d’avoir transformé des ministres du Christ en fonctionnaires de la sécularisation. 

    Cet athéisme est sournois, il est avant tout pratique, jamais (ou exceptionnellement) explicitement théorisé, ou alors seulement de manière oblique, par adoption de jugements dictés par le monde antichrétien. Les auteurs spirituels ont vu dansl’acédie, qui est un dégoût des choses de Dieu, la racine de ce genre de chutes, imputable à la routine et au laisser-aller, ouvrant la voie à l’immoralité charnelle, châtiment de l’orgueil, de la vanité, du désir de plaire. Le fait est que ce qui se passe aujourd’hui illustre nettement cet abandon de la vigilance et ses conséquences.

    La « réforme » entreprise depuis bientôt six ans a redonné de la vigueur aux pires tentations de servilité envers le monde qui avait marqué les lendemains immédiats de Vatican II. Mais, comme le dit Pietro De Marco, elle est usée, située entre la reprise de thèmes sociaux dépassés – migrants, réchauffement climatique et périphéries enthousiasment moins que l’attente messianique de la révolution sociale, d’autant que si cette dernière avait pour elle un esprit de combat, il n’en va certes pas de même avec ces thèmes résiduels, essentiellement conventionnels ou sentimentaux – et la nécessité d’accepter les nouvelles exigences de la culture dominante, ce qui ne peut qu’aggraver la dérive vers le laxisme et la corruption morale, à un point beaucoup plus spectaculaire qu’il y a un demi-siècle. Ce retour tardif est donc décalé et n’est pas même arrivé à se repenser sur des bases d’une élaboration idéologique cohérente, se contentant de reprendre la rhétorique du jour, tributaire de la pensée faible caractéristique des décompositions de la modernité tardive. En comparaison de la période initiale, la dépendance est donc nettement accentuée. Et si l’éclatement des innombrables scandales profitent à la propagande anticatholique, ils n’en sont pas moins ressentis comme ne coïncidant pas avec l’image jusqu’ici donnée d’un pape François encensé de toutes parts, mais dorénavant pris dans la contradiction entre fracassantes déclarations de tolérance zéro, et refus de mettre un terme à la promotion de personnages scandaleux.

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  • Affaire Zanchetta : qui ment?

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    Anne Kurian, sur zenit.org, relaie la déclaration du Directeur ad interim du Bureau de presse du Vatican :

    Abus sexuels : l’enquête sur Mgr Zanchetta est en cours

    Déclaration d’Alessandro Gisotti

    JANVIER 22, 2019 17:12

    L’enquête ecclésiale sur Mgr Gustavo Oscar Zanchetta, l’évêque argentin travaillant au Vatican et soupçonné d’abus sexuels, est en cours, indique le directeur intérim du Bureau de presse du Saint-Siège ce 22 janvier 2019.

    Après la publication de « reconstructions trompeuses » dans la presse, Alessandro Gisotti confirme « avec fermeté » sa déclaration du 4 janvier dernier : Mgr Zanchetta, ancien évêque d’Oran (San Ramón de la Nueva Orán), a donné sa démission en 2017, expliquait alors le porte-parole du Saint-Siège, à cause de sa difficulté à gérer ses relations « très tendues » avec le clergé diocésain. A l’époque, « il y avait eu contre lui des accusations d’autoritarisme, mais aucune accusation d’abus sexuel ». C’était un problème « d’incapacité à gouverner le clergé ».

    De même, « aucune accusation d’abus sexuel n’avait émergé au moment de sa nomination comme assesseur » de l’Administration du patrimoine du Siège apostolique (APSA) en décembre 2017. Les accusations d’abus sexuels remontent à l’automne 2018. L’actuel évêque d’Oran (Mgr Luis Antonio Scozzina) a alors recueilli des témoignages qui devaient parvenir à la Congrégation pour les évêques.

    Au cas où ces éléments seraient confirmés, « le cas sera remis à la commission spéciale pour les évêques ». Le cas est à l’étude, confirme à nouveau Alessandro Gisotti, qui informera de l’issue de l’enquête. Durant cette enquête préalable, il est demandé à Mgr Zanchetta de s’abstenir de travailler.

    Cette version des faits est démentie par Riccardo Cascioli (Nuova Bussola Quotidiana en traduction sur le site "Benoît-et-moi") qui avance les faits suivants :

    "... pourtant, l'ancien vicaire général du diocèse d'Oran, Juan José Manzano, l'un des trois prêtres qui ont envoyé les rapports sur Zanchetta au Vatican, dans un entretien exclusif avec l'Associated Press, a déclaré que le pape François connaissait très bien les accusations contre Zanchetta, au point de l'avoir rencontré à deux reprises, en 2015 et 2017, immédiatement après l'arrivée des rapports au Vatican, pour en discuter avec lui. En 2015, Manzano lui-même avait fait parvenir au Vatican par l'intermédiaire d'évêques amis des selfies que Zanchetta s'était fait dans des positions obscènes, tandis qu'en 2017, en plus de la gestion autoritaire et irrationnelle du diocèse, les dénonciations incluaient harcèlement et abus de séminaristes (un des trois accusateurs est le recteur du séminaire en personne).

    Dans la première circonstance, Zanchetta se justifia en disant que son téléphone portable avait été piraté et qu'il y avait des gens qui cherchaient à mettre le Pape sous un mauvais jour. Zanchetta était en effet très proche de l'archevêque Bergoglio, qui avait également été son confesseur, et il était sous-secrétaire exécutif de la Conférence épiscopale argentine lorsque Bergoglio en était le président. C'est précisément cette amitié qui lui ouvrit toute grande la porte vers l'épiscopat lorsque Bergoglio devint le pape François, malgré les nombreuses accusations d'abus de pouvoir dont il fut l'objet lorsqu'il exerça la charge d'économe dans son diocèse natal de Quilmes.

    Après la rencontre avec le Pape en 2017, en revanche, Zanchetta donna soudainement sa démission pour des raisons de santé, disparut de la circulation et, comme nous l'avons déjà dit, on lui donna un poste important au Vatican.

    Ces nouvelles révélations constituent un embarras objectif pour le Pape, à plus forte raison en cette période de préparation du sommet sur les abus sexuels qui se tiendra au Vatican du 21 au 24 février. Bien que Mgr Manzano exonère complètement le Pape François, le considérant comme une victime de l'art de manipulation de Zanchetta [sans doute est-ce par prudence..., ndt], les faits suggèrent malheureusement aussi d'autres considérations. Une fois de plus, en effet, on est confrontés à des réticences et à des mensonges: on a voulu faire croire que les accusations d'abus sexuels étaient récentes, il apparaît au contraire qu'elles étaient bien connues depuis 2015 mais le Pape ne les avait pas écoutées, et en 2017 également, il avait protégé son ami évêque en lui donnant même une position de prestige au Vatican."

  • Pourquoi un homme marié ne peut-il pas être prêtre ?

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    De KTO :

    « Bonjour Père, pourquoi ... ? »

    Cette semaine, le père Gaultier de Chaillé répond en 3 mn à la question de Luca : « Mes collègues de travail me posent des questions qui reviennent souvent et auxquelles j´aimerais pouvoir répondre. En voici l´une d´elles : Pourquoi un homme marié ne peut-il pas être prêtre ? Cette question est de plus en plus fréquente, non ? » Pour envoyer vos questions aux Padres, envoyez vos questions à pourquoipadre@ktotv.com

  • Homosexualité dans l'Eglise : une parution qui devrait faire du bruit

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    (Source) : 

    Il s'agit de la publication du livre Sodome par le sociologue, très politiquement correct, favorable au "mariage pour tous", Frédéric Martel. 

    A l'issu d'une enquête de 5 années, après avoir interviewé de nombreux membres haut-placés de la Curie et avoir eu accès à des sources de première main, le sociologue français expose sans fard le réseau gay qui a infiltré l'Eglise et le Vatican depuis essentiellement le pontificat de Paul VI. Des noms et des faits seront révélés.

    Ce qui fait l'intérêt de ce livre, c'est que Frédéric Martel ne peut pas être accusé de participer à un complot traditionaliste destiné à abattre le progressiste François. Bien au contraire, Frédéric Martel partage l'idéal bergoglien d'une Église des pauvres, des marginalisés, des périphéries. L'objet de sa diatribe n'est donc pas l'existence d'homosexuels actifs dans l'Église, mais l'hypocrisie qui entoure cet état de fait.

    Sources en espagnolen anglais, bizarrement il y a très peu de sources en français.

    et (source) :

    L'auteur est lui-même homosexuel. Après une rapide enquête, il s'avère que spécialiste de la sociologie du monde homosexuel, il avait écrit un livre mal reçu dans le milieu homosexuel :« le Rose et le Noir ».

    Ce livre est annoncé sur Amazon non pas pour le 1er avril mais pour le 21 février, en édition anglaise et Italienne, par hasard jour de l'ouverture de la grande rencontre au Vatican des responsables des conférences épiscopales, et plus tard en langue espagnole. 

    L'ouvrage ne porte pas que sur l'homosexualité ou les affaires de mœurs, et son titre anglais est :"In the Closet of the Vatican: Power, Homosexuality, Hypocrisy"(dans le secret du Vatican, pouvoir, homosexualité, hypocrisie)

    Ce n'est sûrement pas l'homosexualité qu'il dénonce mais de l'hypocrisie, et peut-être avant tout la doctrine morale de l'Eglise. Dans la mesure où il va donner des noms, des faits, des dates, cela risque en effet de susciter un scandale, et possiblement une mise en cause de la gestion du pape François.

    On trouve sur Amazon l'annonce de la parution d'un livre à la même date du 21 février, simplement pour le moment intitulé "Enquète" de Frédéric Martel et qui doit donc etre la version française du même ouvrage.

     

  • Le cinquième épisode des "hommes en noir"

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    Du site de l'Homme Nouveau :

    Le Club des Hommes en noir : cinquième épisode !

    Le Club des Hommes en noir : <br>cinquième épisode !

    Une nouvelle année, un nouvel épisode. Le Club des hommes en noir revient pour l'édition du mois de janvier. Cette émission fondée en 2012 sur une radio bien connue, par Philippe Maxence, a un concept est simple : l'actualité de l'Église est décryptée par des prêtres et un laïc, sans langue de buis ! Vous pouviez les entendre, grâce au studio vidéo de L'Homme Nouveau vous pouvez maintenant les voir ! 

    Pour ce cinquième épisode, les membres du Club étaient :

    • L'abbé Grégoire Celier de la fraternité Saint-Pie X,
    • L'abbé Claude Barthe, vaticaniste,
    • L'abbé Guillaume de Tanouän de l'Institut du Bon Pasteur,
    • Daniel Hamiche, laïc, responsable de Riposte Catholique.

    Ces hommes tout de noir vétus, ont abordé pour vous les sujets suivants :

    1°) changement de communicants au Vatican. Épisode normal ou preuve de dysfonctionnement ?

    2°) Et si le cardinal Tagle était le prochain pape ? Politique fiction ou possibilité en cours de préparation ?

    3°) La question doctrinale : un doute sur la réponse aux dubias portant sur l'hystérectomie.

  • Quand une école bruxelloise interdit à ses élèves d'aller manifester pour le climat

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    Un courrier plein de bon sens adressé aux parents par la Direction d'un Institut bruxellois :

    Expéditeur: Administration Saint-Boniface
    Date: 16 janvier 2019
    Objet: Courrier aux parents - Youth for climate

    Chers Parents,

    Vous avez ou serez sans doute sollicités par vos enfants pour la marche de ce jeudi ‘Youth for Climate’.

    La position de l’Institut est claire : nous ne couvrons pas les absences des élèves qui voudraient se rendre à cette manifestation.

    Si les élèves veulent malgré tout s’y rendre, cela se fera sous votre entière responsabilité et nous vous prions dès lors de bien vouloir écrire un mot de votre main à la préfecture stipulant :

    • Que vous déchargez l’institut de toute responsabilité durant cette manifestation
    • Que vous couvrez votre enfant pour la période 10h20 – 13h00 et que tout retard sera sanctionné.
    • Que vous êtes au courant que les cours seront donnés normalement
    • Que toute interrogation ou exercice coté non présenté sera sanctionné d’un zéro.

    Toute absence non couverte par vous sera évidemment sanctionnée.

    En cas de couverture par votre responsabilité, sachez néanmoins que nous devrons comptabiliser ce demi-jour dans les absences non justifiées pour des raisons légales.

    Enfin, je voudrais porter à votre connaissance les faits qui ont motivé cette prise de position :

    Depuis trois ans, je demande via le conseil des élèves d'avoir une équipe qui nous aide à trier les déchets. La situation est la suivante : nous avons fait venir une dizaine de poubelles bleues que nous avons disposées dans la cour, à côté des poubelles grises. Jamais nous n'avons pu les envoyer au tri plastique/métal parce que les élèves ne respectaient pas le tri. Dès lors, comme nous payions 2000 euros pour rien par an, nous avons demandé à Bruxelles Propreté de venir rechercher ces poubelles bleues. Pourquoi, si les élèves veulent vraiment changer les choses, n'avons-nous jamais eu d'action concrète à ce sujet ? Sont-ils prêts à monter un tel groupe qui prendrait contact avec Bruxelles Propreté et encadrerait l’ensemble de nos élèves ?

    De plus, les rhétos qui veulent absolument montrer leur engagement pour le climat, sont-ils prêts à renoncer à leur voyage de fin d’étude en avion ? Pouvons-nous leur proposer un voyage en train au Luxembourg à la place ?

    Pourquoi ne prennent-ils pas non plus d’engagement pendant leurs loisirs et n’organisent-ils pas une marche les 11 et 12 février (durant nos journées pédagogiques) ?

    Je leur ai également proposé de faire un groupe « Saint-Boni » à l’occasion de la marche organisée le 27 janvier…

    Bref, nous espérons que vous comprendrez notre position qui voit d’un œil un peu suspect un engagement qui prend forme durant les heures de cours alors qu’il y a tant d’occasions déjà manquées de le faire plus concrètement au sein même de l’Institut.

    Veuillez agréer, chers Parents, l’expression de mes sentiments climatiquement distingués.

    (s) La Direction

  • Quand le pape minimise les péchés "sous la ceinture"...

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso, en traduction française sur le site Diakonos.be :

    Rappel pour le sommet sur les abus. Pour François, les péchés « sous la ceinture » sont « les plus légers »

    Voici une nouvelle qui a de quoi surprendre : à l’occasion du voyage que le Pape François s’apprête à faire au Panama pour les JMJ, ce dernier a tenu à être officiellement accompagné par le français Dominique Wolton (photo) qui n‘est pas un homme d’Église et qui n’est d’ailleurs pas catholique mais qui est un théoricien de la communication et directeur de recherche au Centre National de la Recherche Scientifique, le mythique CNRS et également fondateur de la revue internationale « Hermès ».

    Mais par-dessus tout, Wolton est également l’auteur du livre-entretien le plus réussi parmi tous ceux qui ont été publiés jusqu’à présent, un livre dans lequel Jorge Mario Bergoglio a surtout parlé librement, sans retenue, allant jusqu’à déclarer pour la première fois en public qu’à l’âge de 42 ans, il avait été suivi pendant six mois par un psychanalyste agnostique de Buenos Aires.

    Ce livre, traduit en plusieurs langues, est sorti en 2017 et se compose de huit chapitres contenant chacun un entretien que l’auteur a eu avec le Pape en 2016. C’est depuis lors que le Pape Bergoglio a développé un sentiment de proximité envers Wolton qui l’incite aujourd’hui à le vouloir à ses côtés pour son prochain voyage.  Un sentiment qui n’est pas sans rappeler celui qui s’est développé entre le Pape Bergoglio et Eugenio Scalfari, un autre héraut des sans-Dieu que le Pape a convoqué en entretien à plusieurs reprises avec la certitude que Scalfari transcrirait et publierait ensuite à sa manière le contenu de leurs conversations, tout cela dans le but de construire une bonne image de François « in partibus infidelium ».

    Cette façon de faire fait également partie du modèle de communication qui plaît au Pape Bergoglio. En effet, au cours d’un entretien avec le bon interlocuteur, il peut dire à un large public bien davantage que ce qui pourrait apparaître dans les textes officiels.  Il peut lever le voile sur le fond de sa pensée.

    Par exemple, dans le livre-entretien avec Wolton, on nous explique pourquoi le Pape François ne considère pas tellement les abus sexuels commis par des hommes d’Église comme étant un problème de morale et de sexe mais plutôt de pouvoir et en particulier de pouvoir clérical, qu’il concentre dans l’expression « cléricalisme ».

    À Wolton qui lui demandait pourquoi on entendait aussi peu le message « le plus radical » de l’Évangile qui est « de condamner la folie de l’argent », le Pape Bergoglio a répondu :

    “Mais parce que certains préfèrent parler de morale, dans les homélies ou dans les chaires de théologie. Il y a un grand danger pour les prédicateurs, les prêcheurs, qui est de ne seulement condamner que la morale – je vous demande pardon – « sous la ceinture ». Mais les autres péchés, qui sont les plus graves, la haine, l’envie, l’orgueil, la vanité, tuer l’autre, ôter la vie… ceux-là on n’en parle pas tant que ça. Entrer dans la mafia, faire des accord clandestins… « Tu es catholique ? Alors donne-moi le chèque. »”

    Et plus loin, le Pape dit encore :

    “Les péchés de la chair sont les plus légers. Parce que la chair est faible. Les péchés plus dangereux son ceux de l’esprit. J’ai parlé d’angélisme : l’orgueil, la vanité sont des péchés d’angélisme. Les prêtres ont eu la tentation – pas tous, mais beaucoup – de se focaliser sur les péchés de la sexualité : ce que j’appelle la morale sous la ceinture. Les péchés plus graves sont ailleurs”.

    Wolton objecte alors : « Ce que vous dites n’est pas entendu ».

    Et le Pape répond :

    “Non, mais il y a des bons prêtres… Je connais un cardinal ici qui est un bon exemple. Il m’a confié, en parlant de ces choses là, que lorsqu’on vient le voir pour lui parler de ces péchés sous la ceinture, il dit tout de suite : « J’ai compris, passons à autre chose. » Il arrête la personne, comme pour dire : « J’ai compris, mais voyons si tu as quelque chose de plus important. » « Je ne sais pas. – Mais est-ce que tu pries ? Tu cherches le Seigneur ? Tu lis l’évangile ? » Il lui fait comprendre qu’il y a des échecs plus importants que ça. Oui, c’est un péché, mais… Il lui signifie « j’ai compris », puis il passe à autre chose. À l’inverse, il y en a certains, qui, quand ils reçoivent confession d’un péché de ce genre, demandent : « Comment tu l’as fait, et quand l’as-tu fait, et combien de temps ? »… Et ils se font un « film » dans leur tête. Mais ceux-là, ils ont besoin d’un psychiatre”.

    Le voyage du Pape au Panama a lieu moins d’un mois avant le sommet de tous les présidents des conférences épiscopales du monde entier qui se retrouveront afin de définir une stratégie commune pour gérer les abus sexuels et qui se déroulera du 21 au 24 février au Vatican.

    Il sera intéressant de voir comment, au cours de ce sommet, François arrivera à concilier sa minimisation de la gravité des péchés qu’il qualifie lui-même de « sous la ceinture » avec la stigmatisation des abus de pouvoir de la caste cléricale qu’il a lui-même à plusieurs reprises pointée du doigt comme étant la principale cause du désastre.

    Et ce n’est pas tout. On comprendra peut-être mieux dans quelle mesure le fait qu’il minimise les péchés sexuels – et les pratiques homosexuelles répandues au sein du clergé – explique ses silences et sa tolérance face à des des cas concrets d’abus de la part d’hommes d’Église de haut rang qu’il apprécie et qu’il favorise :

    > François et les abus sexuels. Le pape qui en savait trop

    Le cas de l’évêque argentin Gustavo Óscar Zanchetta est particulièrement interpellant à ce sujet. Après avoir été son confesseur, il l’a promu en 2013 évêque d’Oran avant de l’appeler à Rome en 2017 pour le nommer au sommet de l’Administration du Patrimoine du Siège Apostolique, malgré qu’à deux reprises, en 2015 et 2017 – comme Associated Press l’a montré le 20 janvier – des accusations concernant des comportements « sous la ceinture » inappropriés de sa part sur des jeunes séminaristes soient parvenues au Vatican depuis son diocèse, et par deux fois, le Pape lui a demandé des comptes à propos de ces accusations, avant de décider ensuite de le limoger de son diocèse mais aussi de le promouvoir à une charge encore plus prestigieuse, en considérant naturellement ses écarts comme étant peu importants et « légers » :

    > Ex-deputy to Argentine bishop says Vatican knew of misdeeds

  • L'éducation sexuelle précoce pourrait être traumatisante

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    L'éducation sexuelle précoce pourrait être traumatisante (source)

    Un texte de Martin TAMPIER de Correct Maple 

    Ce mois de janvier 2019, le ministère de l’Éducation du Québec est en train d’introduire le nouveau curriculum à la sexualité dans toutes les écoles du Québec, avec l’appui de la Fédération des comités de parents du Québec (FCPQ) et – supposément – des parents. Pourtant, tous ne sont pas d’accord. Le curriculum québécois, créé sous le gouvernement libéral (PLQ) d’après le modèle de l’UNESCO, est similaire aux autres programmes d’éducation « complète » à la sexualité introduits dans les dernières années à travers le monde. Posons donc un regard à ce qui se passe au niveau mondial.

    L’information précoce nuit aux enfants

    Le professeur Raphael Bonelli, psychiatre autrichien, nous alerte au sujet de la sexualisation précoce, considérant que certaines notions sont introduites dès la maternelle. Or, la sexualisation précoce serait, selon lui, une stratégie typique des pédophiles. Ils commencent leur séduction à visée sexuelle en passant de l’information de type sexuel pour ainsi susciter un intérêt élevé, lequel ne correspond pas à l’âge de l’enfant. Ils essaieront d’inciter les enfants à des pratiques autoérotiques et les jeux sexuels avec leurs pairs, avant de lancer leur attaque. Plusieurs patients du Dr Bonelli qui luttent avec une dépendance à la pornographie ont en commun une exposition précoce à la sexualité, dans une forme qu’ils ne pouvaient pas encore digérer à leur âge. Le trauma s’installe lors des sessions d’éducation : « En groupe, les enfants de huit ou neuf ans qui sont victimes d’abus démontrent souvent un intérêt élevé. Pourtant, ce même intérêt frappant est malsain et un symptôme de leur traumatisme. » Et cette pathologie est donc forcée aux enfants encore innocents. On parle du pénis comme du nez, sans gêne (naturelle) ni restriction : la désensibilisation institutionnalisée. Des problèmes psychologiques à long terme jusqu’à l’âge adulte peuvent en résulter. Dr Bonelli recommande donc de laisser l’information et la prévention aux parents. Seuls les parents peuvent donner une réponse individualisée à l’enfant. En groupe, il y en aura toujours un qui aura plus de questions que ses camarades, et tous seront donc exposés à la même information sans le vouloir. Le Dr Johannes Huber, gynécologue autrichien, s’oppose également à une confrontation prématurée des enfants à la sexualité dans les écoles. Selon lui, cela nuirait aux enfants et démolirait les efforts de prévention d’abus. Ironiquement, le programme propagé par le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, viserait à réduire les abus sexuels. Serait-on en train de chasser les démons au nom de Belzébuth ? Écoutons Dr Huber, qui élabore que ce sont les hormones qui déterminent le moment où un enfant commence à s’intéresser à la sexualité – soit au début de sa puberté. « Il y en a qui commencent à dix ans, d’autres à onze ou même plus tard. C’est ici qu’on devrait fournir de l’information, ni avant, ni après. Une discussion précoce de la sexualité crée un rejet parmi les enfants. » De plus, il a constaté que les femmes qui commencent à utiliser des moyens de contraception à un âge précoce, soit 15 ans ou plus tôt, se retrouvent plus tard, soit vers l’âge de 25-30 ans, dans sa salle d’attente et se font traiter pour des troubles hormonaux.

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  • Rideau sur la farce des élections 2019 en RDC

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    Nonobstant les efforts méritoires de son épiscopat, le Congo a raté une belle occasion de sortir des ornières où il est embourbé depuis son accession immature à l’indépendance. De Christophe Rigaud, journaliste, directeur du site Afrikarabia consacré à l'actualité en République démocratique du Congo (RDC) et en Afrique centrale (extraits) :

    Félix D6EE87E2-09D9-4B49-A140-C0FD894036B8_cx15_cy10_cw66_w1023_r1_s.jpg« Malgré la contestation et les soupçons de fraude qui pèsent sur l’élection présidentielle congolaise, la Cour constitutionnelle a officiellement proclamé dimanche Félix Tshisekedi président de la République démocratique du Congo (RDC). Sans surprise, la Cour a rejeté tous les recours déposés par Martin Fayulu, qui revendique toujours sa victoire. Des recours que le juge Noël Kilomba estime « irrecevables » ou « infondés », mais surtout « sans preuves ». Pourtant, les résultats fournis par les observateurs de la Conférence épiscopale (CENCO) et par les fuites de données de la Commission électorales elle-même, confirment la fraude et l’inversion des résultats – voir notre article. Selon ces données, Martin Fayulu serait bien arrivé en tête de la présidentielle (environ 60%), loin devant le candidat du pouvoir, Emmanuel Ramazani Shadary, et Félix Tshisekedi […].

    « Le verdict de la Cour constitutionnelle vient renforcer l’idée d’une décision pilotée par le pouvoir encore en place à Kinshasa, qui a négocié les élections avec l’opposant Félix Tshisekedi et qui cherchait par tous les moyens à imposer son plan de partage du pouvoir. Car très étrangement, si Félix Tshisekedi est censé avoir remporté la présidentielle, son parti (UDPS) et celui de l’UNC, son allié, n’ont recueilli la majorité ni à l’Assemblée nationale, ni dans les assemblées provinciales… ni au Sénat ! Des résultats qui mettent la RDC devant une situation inédite de cohabitation, qui arrange les affaires de la coalition pro-Kabila qui, certes laisse la présidence entre les mains d’un opposant, mais garde les pleins pouvoir sur l’ensemble de la machine institutionnelle et étatique […].

    Après le rejet de son recours par la Cour constitutionnelle, Martin Fayulu s’est déclaré « seul président légitime » et a demandé à la communauté internationale de ne pas reconnaître Félix Tshisekedi comme président de la République démocratique du Congo. Ironie du sort, en 2011, c’est Etienne Tshisekedi, le père de Félix, qui tenait ce même discours lors de la réélection contestée de Joseph Kabila. Aujourd’hui, c’est son fils, Félix qui est au coeur de la contestation, avec en ligne de mire une Cour constitutionnelle, accusée par Martin Fayulu d’avoir validé un « putsch électoral » et d’être « au service d’un seul individu, Joseph Kabila ».

    « Il faut dire que la Cour constitutionnelle est, en effet, fortement politisée. Sur neuf membres, six ont été nommés par la majorité pro-Kabila (présidence et parlement confondus), et quatre sont affiliés au Front commun pour le Congo (FCC), la plateforme présidentielle. Deux juges ont été remplacés cet été, juste avant les élections, et sont considérés comme des proches du chef de l’Etat.

     « La décision de la Cour constitutionnelle a pris de vitesse l’Union africaine (UA), qui demandait, avec l’Union européenne et les occidentaux, à la Commission électorale (CENI) de procéder à un recomptage des voix. Dans une posture qu’on lui connaissait peu, l’Union africaine s’était positionnée très fermement, en exigeant la suspension de l’annonce des résultats définitifs en raison de sérieux doutes sur la crédibilité des chiffres avancés par la CENI. Mais Kinshasa a décidé de forcer le passage, et de prendre de court les pays africains en déclarant Félix Tshisekedi « seul président légitime » du pays.

    La Cour constitutionnelle coupe également l’herbe sous le pied à la délégation de l’UA qui devait débarquer à Kinshasa ce lundi pour tenter de régler le contentieux électoral. Avec le verdict « irrévocable » de la Cour ce dimanche, il ne restait plus grand chose à négocier avec le nouveau et l’ancien président congolais, ce qui a poussé l’UA a annuler sa visite. Les pro-Kabila ont d’ailleurs fait remarquer qu’ils n’avaient pas leçons de démocratie à recevoir de présidents comme Paul Kagame ou Denis Sassou Nguesso, censés réclamer la « vérité des urnes ». En faisant reculer l’Union africaine, le nouveau tandem Kabila et Tshisekedi vient de remporter sa première victoire diplomatique.

    Le leader de la coalition Lamuka, Martin Fayulu, a appelé les Congolais à organiser «des manifestations pacifiques sur toute l’étendue du territoire » pour protester contre la décision de la Cour constitutionnelle. Reste à savoir si les Congolais répondront à cet appel »…

    Ref. RDC : Tshisekedi passe en force

    Réponse : ayant obtenu une satisfaction apparente sur le principe de l’alternance et de l’accession à la présidence d’un ancien opposant au fils du Mzee Laurent Kabila, la population congolaise ne se mobilisera pas davantage : elle était  plus motivée par la désignation d’un nouveau mokondji que par le combat pour une dame de Mpoto appelée Démocratie. Pour le reste, lobi est un autre jour.   

    JPSC