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Débats - Page 512

  • Pologne : un bébé de vingt-quatre semaines survit à un avortement et provoque le débat

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    De la synthèse de presse bioéthique de genethique.org :

    EN POLOGNE, UN BÉBÉ DE 24 SEMAINES SURVIT À UN AVORTEMENT ET RELANCE LE DÉBAT

    Alors qu’en Pologne une proposition de loi visant à restreindre l’avortement a été déposée (Synthèse Gènéthique du 30 mars 2016), Gènéthique revient sur les raisons pour lesquelles le sujet de l’avortement revient sur le devant de la scène polonaise. 

    Republika Television rapporte qu’à la suite d’un avortement bâclé, les médecins et le personnel médical de l’hôpital de la Sainte Famille à Varsovie ont laissé un bébé de 24 semaines pleurer pendant une heure avant de mourir. L’enfant, né vivant le 7 mars 2016, était atteint de trisomie 21. Interrogé par les médias, l’hôpital se défend en arguant que l’avortement s’est déroulé dans le respect de la loi et des procédures médicales. 

    Plusieurs associations polonaises appellent le procureur à poursuivre l’hôpital dans la mesure où l’enfant né vivant était devenu un patient et à ce titre aurait du recevoir un soutien médical. Mi-mars, le Ministère de la Santé, face à l’ampleur émotionnelle de l’évènement, a lancé un contrôle de l’hôpital de la Sainte Famille. 

    Depuis, le Parlement polonais travaille sur une proposition de loi visant à rendre illégal l’avortement dans tous les cas, sauf lorsque la vie de la mère est en danger (Synthèse Gènéthique du 30 mars 2016). 


    Sources: 
  • Bernie Sanders, un adepte de la doctrine sociale de l'Eglise ?

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    Lu sur lavie.fr :

    Bernie Sanders loue la doctrine sociale de l’Église

    Le candidat démocrate à l’élection présidentielle américaine, qui était au Vatican à l’occasion d’un congrès pour le 25e anniversaire de l’encyclique sociale de Jean Paul II Centesimus Annus, a également rencontré le pape François

    « Il existe peu d’éléments dans la pensée moderne capables de rivaliser avec la profondeur et la perspicacité de la doctrine sociale de l’Eglise dans le domaine de l’économie de marché », a affirmé Bernie Sanders. Le candidat démocrate à l’élection présidentielle américaine était au Vatican les 15 et 16 avril, à l’occasion d’un congrès pour le 25e anniversaire de l’encyclique sociale de Jean Paul II Centesimus Annus, rapporte l’agence Apic.

    L'homme politique américain a cité à cet effet l’encyclique du pape Léon XIII Rerum novarum (1891), dont celle du pape polonais marquait, en 1991, le 100e anniversaire. Ce texte de Léon XIII a décrit les problèmes posés par « l’immense richesse de quelques uns en opposition à la pauvreté des masses », a rappelé Bernie Sanders. « À notre époque, où un si petit nombre possède tant de biens et où tant de personne ont si peu pour vivre, nous devons rejeter les fondations de cette économie contemporaine, qui est immorale et non durable. »

    Le pape, « contre le désespoir et le cynisme »

    Le sénateur a cité à plusieurs reprises le pape François, mettant notamment en garde contre les « nouvelles idoles » que représentent en particulier l’argent et le pouvoir. En face de la corruption financière, Bernie Sanders a assuré que le pape François représentait un exemple « contre toute velléité de baisser les bras, contre le désespoir et le cynisme ». « Il a ouvert les yeux du monde une fois encore aux appels de la miséricorde, de la justice et des possibilités de créer un monde meilleur. Il inspire le monde à trouver un nouveau consensus global pour notre maison commune », a salué le candidat à la primaire démocrate.

    Bernie Sanders, qui logeait à la maison Sainte-Marthe – où réside le pape – comme la plupart des participants de cette rencontre, selon le National Cartholic Reporter (en anglais), a par ailleurs rencontré François. « C’était un moment extraordinaire et j’ai pris beaucoup de plaisir à échanger avec lui », a affirmé Bernie Sanders à CNN (en anglais). « Je voulais simplement lui exprimer mon affection et lui dire combien il joue un rôle extraordinaire dans le monde, en éveillant les consciences sur les inégalités abyssales de revenus et de richesses. »

    Une rencontre rapide, dont le pape a tenu à préciser qu’elle n’avait aucune nature politique. « Je l’ai salué, lui et sa femme (…). Tous les membres exceptés les deux présidents participants, déjà dans leur ambassade, sortaient de Sainte-Marthe. Je les ai salués, une poignée de main et rien de plus. Cela s’appelle l'éducation et non s’immiscer en politique. Si quelqu’un pense que donner une salutation c’est s’immiscer en politique, je lui recommande de trouver un psychiatre ! » s’est-il exclamé, selon l’agence Apic.

    ... dommage que Monsieur Sanders ne mette pas autant d'enthousiasme à défendre le droit à la vie des petits d'homme en gestation, lui qui est partisan du maintien de l'avortement légalisé et du versement de subventions au Planned Parenthood. "En 1993 déjà, le sénateur du Vermont avait co-parrainé le Freedom of Choice Act, une proposition de loi visant à permettre aux femmes de mettre un terme à leur grossesse à tout moment, que ce soit pour des raisons personnelles ou de santé." (source)

  • Le pape et les réfugiés musulmans : une concession à l'air du temps ?

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    De Jean-François Colosimo sur Figaro Vox (lefigaro.fr) :

    Pape François et les réfugiés musulmans : derrière la provocation, une posture prophétique

    FIGAROVOX/TRIBUNE - A l'occasion de son déplacement d'une journée sur l'île de Lesbos, le pape François a ramené au Vatican douze réfugiés musulmans. Pour Jean-François Colosimo, la provocation du Saint-Père n'est pas une concession à l'air du temps.


    Jean-François Colosimo est écrivain et essayiste. Président du Centre national du livre de 2010 à 2013, il dirige désormais les éditions du Cerf. Son dernier livre, Les Hommes en trop, la malédiction des chrétiens d'Orient, est paru en septembre 2014 aux éditions Fayard.


    Sa prédication, le pape François la mène en actes et en personne. Il se rend à Lesbos, au milieu des migrants, et en revient avec douze d'entre eux qui sont des «musulmans» de naissance, de milieu ou d'adhésion. Scandale! Pourquoi aucun chrétien? Cette question même montre l'incompréhension de son magistère qui, comme la crise actuelle, est d'abord d'ordre spirituel.

    Le communiqué final, résolument œcuménique, qu'ont cosigné le patriarche Bartholomée de Constantinople, figure tutélaire des chrétiens d'Orient, et l'archevêque Hieronymos d'Athènes, primat d'une Grèce à la souffrance, dément tout angélisme béat ou laxisme bêtifiant. L'impuissance des puissants à imposer la paix par les armes au Levant, à y réprimer les nouveaux esclavagistes qu'ils soient djihadistes, trafiquants, ou les deux, à sécuriser la Méditerranée devenue un cimetière, y est clairement dénoncée. Dans la suite de son discours devant le parlement européen à Strasbourg en novembre 2014, François fustige implicitement le troc entre l'Union de Merkel-Hollande et la Turquie d'Erdoğan: une rançon de milliards d'euros contre un très hypothétique cadenas anti-réfugiés ne relève pas seulement du leurre politique, mais aussi de la faute historique. Plus gravement encore, un tel abandon souligne cette «culture du déchet» que le Vieux Continent substitue toujours plus à sa prétention d'être le «berceau des droits de l'homme».

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  • Défendre la vie, c'est bien mais...

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    De Henri Hude, ces réflexions interpellantes :

    "... je suis déçu de voir nombre de jeunes catholiques, justement soucieux d’engagement politique, militer pour la famille et la vie de manière trop abstraite, sans préoccupation suffisante pour les conditions de vie de plus en plus précaires d’un peuple qui n’a plus d’avenir économique.

    La défense de la vie (Amoris Laetitia, n°83) est probablement de tous les sujets chers (et à raison) aux catholiques (...), celui où ils s’y prennent le plus mal. Qu’on me comprenne bien. Beaucoup d’efforts individuels sont admirables. Malheureusement, ils ne pourront jamais déboucher sur un changement structurel, tant qu'ils ne prendront pas place dans une action politique transpartisane plus audacieuse et plus large. Faute de cet appui, l’approche reste trop partiale, trop étroite et pas assez en lien avec l’expérience des (...) gens.

    Parmi les questions que l’on oublie de poser, quand on parle d'éthique familiale, n’ayons pas peur de répéter celles-ci : comment peut-on fonder une famille quand on ne peut pas payer un loyer et qu’on est forcé de rester chez papa maman[1] ? Comment peut-on nourrir des enfants, quand on n’a pas de travail[2] ? Comment être largement ouvert à la vie quand on sait qu’on ne pourra jamais acheter plus de 50 mètres carrés ? Et peut-être même pas.

    Un système économique où le travail ne permet pas d’élever une famille est profondément immoral. Et prêcher la famille aux pauvres dans ces conditions sans faire en même temps quelque chose pour remédier à des injustices qui crient vers le Ciel, c’est une hypocrisie. Ceux qui installent ce système d’injustice économique portent une grande partie du péché de l’avortement. Quant à ceux qui y vivent bien, qui s’en contentent, et qui font la morale aux gens, ils ne convaincront personne, s’exposant aux reproches de pharisaïsme, de pensée trop superficielle, et bien souvent aussi, d’arrivisme."

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    [1] « Le manque d’un logement digne ou adéquat » (A.L., n°44).

    [2] « La société vit tragiquement dans beaucoup de pays… ce manque de sources de travail affecte de diverses manières la sérénité des familles (A.L.,n°25). » Il s’agit de « créer les conditions législatives et d’emploi pour garantir l’avenir des jeunes et les aider à réaliser leur projet de fonder une famille (A.L., n°43). »

  • Amoris laetitia : une lecture optimiste par l’abbé Guillaume de Tanoüarn

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    Figure du catholicisme traditionaliste, Guillaume de Tanoüarn, né le 2 novembre 1962, est un prêtre catholique, docteur en philosophie. Membre de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, il rejoint la pleine communion avec Rome en 2006 et cofonde l’Institut du Bon-Pasteur à la demande du pape Benoît XVI. Il est aujourd’hui directeur du Centre Saint-Paul et de Monde & Vie. Son dernier ouvrage Délivrés, méditation sur la liberté chrétienne, vient d’être publié aux éditions du Cerf. Voici son point de vue sur « Amoris laetitia », diffusé par le site web « aleteia »:

    « Le pape François vient de publier l’exhortation post-synodale « Amoris laetitia » par laquelle il entend faire le bilan des deux synodes sur la famille qui se sont tenus à Rome en 2014 et 2015. Ce texte est révolutionnaire par sa manière d’aborder le sacrement de mariage, non pas d’abord comme une donnée doctrinale dont l’Église aurait à enseigner les modalités, mais avant tout comme une réalité concrète, qui se vit aujourd’hui aussi bien en Europe qu’en Afrique ou en Amérique, avec des problèmes spécifiques ici ou là et toujours une diversité irréductible d’un couple à l’autre qui fait que chaque couple est absolument unique. 

    Le document est particulièrement long, c’est vrai, mais le pape insiste, dans sa préface, pour que chacun en prenne ce dont il a besoin, les « animateurs pastoraux » pouvant aller au huitième chapitre et les époux ayant plutôt rendez-vous avec le cœur de l’exhortation, les chapitres quatre et cinq. Le premier et le troisième chapitres sont théologiques ; le deuxième est plus sociologique, listant les difficultés que doit affronter le couple. Dans le sixième chapitre, on découvrira de merveilleux et paternels conseils du pape pour les couples en crise tandis que le septième réfléchit à « renforcer l’éducation des enfants » et que le neuvième donne quelques pistes pour une spiritualité du couple. Vue de cette manière thématique, le document, qui comporte plus de 300 paragraphes et fait une large place à la réflexion des Pères synodaux, longuement cités, en devient malgré tout plus digeste. Il me semble que lorsque l’on manque de temps, on peut très bien se rendre à tel ou tel chapitre, après avoir lu l’introduction, qui donne l’esprit de cette mise au point, qui par ailleurs cite aussi abondamment saint Jean-Paul II et Benoît XVI.

    Les médias attendaient François sur deux thèmes : l’intégration des divorcés remariés dans l’Église et les homosexuels. Sur ces deux thèmes, le Pape a été très sobre. Trop diront les contempteurs compulsifs. Pour ce qui est des homosexuels, l’exhortation insiste sur le fait qu’il n’y a « aucune analogie même lointaine » (AL 251) à chercher entre le couple homosexuel et le couple hétérosexuel.

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  • La conférence de presse du pape au retour de son voyage à l'île de Lesbos

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    De KTO.TV :

  • Quand un prêtre catholique aborde la crise de la conscience contemporaine de manière frontale

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    9782204110679-56d0726c4e7d0.jpgDe Sébastien Lapaque sur Figaro Vox (lefigaro.fr) :

    Tanoüarn : la liberté, pour quoi faire ?

    Dans Délivrés, l'abbé Guillaume de Tanoüarn aborde la crise de la conscience contemporaine de manière frontale : «pour être libre, il faut posséder la joie et pour posséder la joie, il faut avoir la foi.» L'analyse de Sébastien Lapaque.

    Sébastien Lapaque est écrivain. Il est critique littéraire au Figaro.

    Guillaume de Tanoüarn a publié en mars 2016 Délivrés. Méditations sur la liberté chrétienne aux éditions du Cerf.


    Libéré, délivré: un regard sur «l' évidence chrétienne»

    «Je te hais Jésus-Christ qui m'a donné un corps», écrit Michel Houellebecq dans un poème de la Poursuite du bonheur. Prêtre catholique, docteur en philosophie, auteur d'une thèse sur Cajetan, l'un des meilleurs interprètes renaissants de saint Thomas d'Aquin, Guillaume de Tanoüarn n'aime rien tant que ces blasphèmes où s'élucide une prière athée. A moins qu'il ne s'agisse d'une «montée transgressive vers le divin», ainsi que l'écrit Laurent Cohen dans son merveilleux petit livre consacré au poète roumain de langue allemande Paul Celan (Paul Celan, Chroniques de l'antimonde, Jean-Michel Place, 2000). Rien ne convient mieux que cette théologie négative à l'obscurité du temps où nous sommes: partons de l'ombre pour cheminer vers la lumière.

    Cette ombre, c'est celle de nos corps, créés pour nous rendre libres et qui nous entravent et nous aliènent, ratione peccati, «en raison du péché», comme disaient les docteurs médiévaux. Mais cette raison du péché est la condition de notre liberté, explique aujourd'hui Guillaume de Tanoüarn dans Délivrés (Cerf, 290 p., 22 €.), une suite de «méditations sur la liberté chrétienne» dont l'audace est comparable à celle du matador descendant dans l'arène pour affronter la corne du taureau. Nous avons connu l'abbé fraîchement émoulu du séminaire, fraîchement ordonné, épris de thomisme et de scolastique. Pour prouver l'existence de Dieu, il en pinçait pour l'argument cosmologique (il faut un premier moteur), même si ce bon lecteur de Kant aimait le mixer avec l'argument téléologique (il est impossible que rien ne soit possible).

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  • Tugdual Derville à Liège le lundi 18 avril prochain à 18h00 : un nouveau lieu pour la conférence débat

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    Tugdual Derville est une personnalité française  internationalement connue du monde associatif. Né en 1962, il est licencié en droit, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC). 

    Tugdual Derville a travaillé pour une association d’aide aux personnes âgées, les petits frères des pauvres, avant de devenir consultant dans le domaine médico-social. En 1986, il fonde l'association À bras ouverts pour organiser l’accueil par des accompagnateurs bénévoles d’enfants, d’adolescents et de jeunes adultes porteurs d’un handicap mental, pour des week-ends ou des séjours de vacances En 1994, il rejoint l’Alliance pour les droits de la vie, association fondée par Christine Boutin. Cette association devient Alliance VITA, un des principaux mouvements pro-vie qui présente ses objectifs comme « le respect de la dignité humaine, particulièrement des plus vulnérables ». Il en est délégué général et, à ce titre, il intervient régulièrement dans les médias sur les questions bio-éthiques, rappelant « l'éminente dignité de tout être humain et son droit à ce que sa vie soit reconnue et protégée ». Après la canicule de l'été 2003, il fonde le service d’écoute SOS Fin de Vie en 2004 et à la suite du mouvement social de l'année 2013, il a lancé le Courant pour une Écologie Humaine, avec Pierre-Yves Gomez et Gilles Hériard-Dubreuil.

    Tugdual Derville est auteur de : « Le Bonheur blessé, avortement, eugénisme et euthanasie en question » (2005), « La Bataille de l’euthanasie, enquête sur les 7 affaires qui ont bouleversé la France»(2012)

    Pour des raisons indépendantes de la volonté des organisateurs, la rencontre ne se tiendra pas, comme de coutume, à l’Université de Liège mais à l’Espace Prémontrés (séminaire de Liège). Merci d’en prendre note :

     Lunch débat 

    Espace Prémontrés, rue des Prémontrés, 40- 4000 Liège - salle Saint-Lambert

    Espace Prémontrés.png

    Entrée par le portail (parking possible dans la cour) et la grande porte du bâtiment (parcours fléché)

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    lundi 18 avril 2016 à 18 heures

    Participation aux frais : 10 € (à régler sur place) - 2 € pour les étudiants
    Inscription nécessaire :
    soit par téléphone : 04 344 10 89
    soit par email : info@ethiquesociale.org 

    soit sur le site internet "éthique sociale", en cliquant ici : www.ethiquesociale.org

    JPSC

  • Voulu par le Roi Baudouin, le monastère des soeurs de Bethléem d'Opgrimbie pourrait se développer

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    On sait que les moniales de Bethléem ont été confrontées à de nombreuses difficultés dans l'implantation de leur monastère à Opgrimbie (en Campine) où le roi Baudouin avait souhaité les voir s'établir. La situation semble s'éclaircir comme le rapporte le site de l'Eglise catholique en Flandre :

    Opgrimbie devient zone naturelle

    Le monastère d'Opgrimbie peut s'agrandir avec dix cellules supplémentaires pour les religieuses et un bâtiment d'accueil pour les visiteurs

    Le domaine royal Opgrimbie à Maasmechelen et Lanaken devient zone naturelle. Des règlements d'urbanisme ont été élaborés pour le monastère et la villa royale. Selon un avant-projet de plan d'exécution, le monastère peut être transformé ou agrandi avec dix cellules supplémentaires pour les religieuses et un bâtiment pour les visiteurs.

    Le monastère des Sœurs de Bethléem a été construit en 1995 dans le Domaine Royal d'Opgrimbie à la demande du feu Roi Baudouin. Dès le début, l'intention était d'intégrer le monastère aussi bien que possible dans la nature et de répondre aux besoins croissants de lieux de silence intégral dans la société. Mais le permis de construire a été annulé à deux reprises par le Conseil d'Etat.

    Il y a deux ans, le diocèse de Hasselt, les sœurs et la fondation Astrida de la défunte reine Fabiola ont entamé un procès de régularisation avec, en priorité, un plan visant à mesurer l'impact sur l'environnement. Ce rapport a été approuvé l'an dernier et est aujourd'hui l'avant-projet régional élaboré pour être mis en œuvre. Au début du mois de mai, ce plan sera discuté lors d'une réunion plénière avec toutes les administrations concernées; par la suite, le gouvernement flamand pourra donner le feu vert final et les sœurs et la famille de Baudouin et Fabiola pourront introduire tous les permis de construction nécessaires.

    Le plan prévoit que le monastère peut s'étendre sur une zone bâtie maximale d'un 1,5 hectare. Les soeurs obtiennent la permission de prolonger le cloître avec dix cellules et une maison d'hôtes. Elles peuvent également créer un cimetière dans la nature. Une présence permanente n'est pas autorisée dans la Villa Royale.

    kerknet.be (Source: Belang van Limburg)

  • Benoît XVI était-il prêt à excommunier la Fraternité Saint Pie-X?

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    Lu sur le site de « La Vie » :

    « La fin du pontificat de Benoît XVI était-elle tout près de voir l'excommunication de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X? C'est ce qu'a affirmé le supérieur de la FSSPX, Mgr Fellay, dans un sermon récent. Selon lui, le pape François considère les prêtres et fidèles de la fraternité traditionnaliste comme « catholiques », mais « en chemin vers la communion ».

    Benoît XVI était-il sur le point d'excommunier la Fraternité Saint-Pie X juste avant sa renonciation? C'est ce qu'a affirmé Mgr Bernard Fellay, supérieur général de la FSSPX, lors d'un sermon prononcé dimanche pendant le pèlerinage du Puy et rapporté par la Porte Latine.

    « C'est l'Esprit Saint qui a inspiré le pape Benoît XVI »

    Revenant sur sa récente rencontre, le 1er avril, avec le pape François, l'évêque suisse a déclaré : « [le pape François ]nous a expliqué que sous Benoît XVI, à la fin de son pontificat, avait été fixée une date butoir, et que si la Fraternité n’acceptait pas la proposition romaine jusqu’à cette date, il était décidé que la Fraternité serait excommuniée ». Selon le supérieur de la fraternité traditionaliste, en désaccord notable avec le pape argentin sur un certain nombre de points (dont l'exhortation apostolique Amoris Lætitia), le pape François lui-même en personne aurait déclaré « c’est probablement le Saint-Esprit qui a inspiré le pape Benoît XVI et qui lui a fait dire quelques jours avant sa démission d’abandonner cette idée, car Benoît XVI a dit : Je laisse cette affaire à mon successeur ».

    « Je ne vois pas pourquoi je ne ferais pas du bien à ces catholiques »

    Que s'est-il passé lors de l'élection du pape François? « On a mis sur son bureau notre excommunication en disant : il n’y a qu’à mettre la date et la signature », a déclaré Mgr Fellay. Toujours d'après lui, le pape François aurait refusé catégoriquement. « Il m’a dit : Je ne vous condamnerai pas. Il a aussi dit : Vous êtes catholiques, il a continué en disant : en cheminement dans la pleine communion. Néanmoins, il maintient que nous sommes catholiques », affirme le supérieur de la Fraternité Saint-Pie X. Le Saint-Père serait pleinement conscient des réactions suscitées par sa prise de position. « Vous savez, j’ai pas mal de problèmes avec vous, on me fait des problèmes parce que je suis bon avec vous, mais à ceux-là je dis : écoutez, j’embrasse bien le patriarche Cyrille, je fais du bien aux anglicans, je fais du bien aux protestants, je ne vois pas pourquoi je ne ferais pas du bien à ces catholiques », aurait-il déclaré à Mgr Fellay.

    Une suite incertaine

    Les propos du pape François tels que rapportés par Mgr Fellay s'inscrivent dans la continuité de l'attitude du pontife argentin envers la FSSPX durant l'année de la miséricorde. Les absolutions données par la FSSPX sont exceptionnellement valides pendant toute cette année jubilaire. Qu'en sera-t-il par la suite? Quand Mgr Fellay l'a demandé au Saint Père, celui-ci aurait répondu que la FSSPX pourrait donner validement l'absolution après la fin de l'année de la miséricorde. « À ce moment-là je lui ai dit : Pourquoi pas pour les autres sacrements alors ? Il était tout à fait ouvert, on va voir comment les choses vont se développer », relate l'évêque suisse. La FSSPX ne s'est pas pour autant muée en soutien inconditionnel du pape. Car malgré ces déclarations, dans le même sermon, Mgr Fellay a réitéré sa condamnation de l'exhortation apostolique. Ces choses-là évidemment nous donnent de l’espoir. « Mais un jour on voit cela qui nous donne un peu d’espoir, on se réjouit, et le lendemain une exhortation terrifiante, qui fait tant de mal à l’Église », a-t-il déploré. »

    Ref. Benoît XVI était-il prêt à excommunier la Fraternité Saint Pie-X?

    Lamentable : qui manipule qui ? Tout cela est-il bien sérieux.

    JPSC

  • Mgr Minnerath à propos d’ « Amoris laetitia » : « Tout laisser à l’appréciation des pasteurs va créer des traitements très différents »

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    Docteur en théologie, l’archevêque de Dijon, Mgr Roland Minnerath, estime que Amoris lætitia appelle au respect des normes existantes tout en invitant à les interpréter et à les appliquer avec discernement et miséricorde au cas par cas. Il est interrogé par Samuel Pruvot pour l’hebdomadaire « Famille chrétienne » :

    « En quoi l’enseignement de l’Église sur l’amour et la famille peut-il toucher notre monde occidental sans repères ? 

    Les longs chapitres de l’exhortation sur la beauté du mariage selon le plan de Dieu sont clairement en décalage par rapport à la culture contemporaine. Et c’est tant mieux, sinon y manquerait le sel de l’Évangile, capable de redonner espérance à ceux qui doutent, qui se découragent ou qui sont désabusés. Le texte s’adresse cependant aux seuls membres de l’Église. La société, si on en croit les médias, veut savoir si l’Église se rapproche d’elle. Alors que la mission de l’Église est d’attirer les personnes au Christ qui est la perfection de l’amour.

    Certains s’interrogent sur le degré d’autorité de ce document. Quel est-il ? 

    Bonne question. Quelle que soit la nature des documents pontificaux – constitution apostolique, encyclique, lettre ou exhortation apostolique –, ils revêtent l’autorité normative du Magistère. Il y a toujours unité entre l’autorité de l’Écriture qui est la source de tout l’enseignement ecclésial, la Tradition qui commente la parole de Dieu au cours des siècles et le Magistère qui interprète authentiquement l’un et l’autre en fonction des défis du temps présent. D’où la nécessaire continuité dans l’enseignement de l’Église. Car si le Magistère prenait le contre-pied de ce qui a toujours été enseigné, il perdrait du coup l’autorité qui le fonde.

    La nouveauté du document présent est qu’il ne veut pas « trancher par une nouvelle intervention magistérielle » des questions ouvertes concernant le mariage (3). Il ne veut pas édicter de nouvelles normes valables pour tous les cas. Il appelle donc au respect des normes existantes tout en invitant à les interpréter et à les appliquer avec discernement et miséricorde au cas par cas. Il est évident que les repères sont moins clairs qu’auparavant.

    Il y a toujours unité entre l’autorité de l’Écriture qui est la source de tout l’enseignement ecclésial, la Tradition qui commente la parole de Dieu au cours des siècles et le Magistère qui interprète authentiquement l’un et l’autre en fonction des défis du temps présent.

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  • Infanticides néonataux : pour une prise de conscience européenne

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    Lu sur genethique.org (Le coin des experts) :

    INFANTICIDES NÉONATAUX, POUR UNE PRISE DE CONSCIENCE EUROPÉENNE

    Ce 13 avril après-midi s’est déroulée au Parlement européen une conférence sur les « aspects médicaux, légaux et éthiques de l’infanticide néonatal ». Grégor Puppinck, expert de Gènéthique, et Claire de La Hougue, docteurs en droit, du Centre européen pour la loi et la justice (ECLJ) ont exposé les résultats de leurs recherches sur cette réalité occultée de l’avortement. Gregor Puppinck répond aux questions de genethique.org :

    G : Pourquoi avoir organisé une conférence aujourd’hui alors que le Conseil de l’Europe a refusé de donner suite à la pétition sur les infanticides néonataux en juillet 2015 ?

    Gr.P. : En effet, on aurait pu se dire qu’après l’absence de réponse à la question écrite du député Pintado le 31 janvier 2014, faute de consensus du Conseil des Ministres, le déni du commissaire européen aux droits de l’homme, le 20 novembre 2014, (cf. les infanticides néonataux doivent être condamnés) qui a considéré que cette question ne relevait pas de sa compétence, l’avis négatif du comité des affaires juridiques et des droits de l’homme de l’Assemblée parlementaire le 23 juin 2016 puis le rejet, le 2 octobre 2015, de la pétition contre les infanticides néonataux (240 000 signatures – la plus importante des annales du Conseil de l’Europe) par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe qui a considéré que le sujet était « trop sensible »et susceptible de « diviser l’Assemblée », nous aurions pu baisser les bras. Mais ce sujet est trop important pour s’arrêter là. Car il ne s’agit pas de situations exceptionnelles, et le tabou qui entoure ces enfants est propice aux abus puisqu’aucun contrôle n’est possible, la plupart des informations provenant de témoignages.

    Des députés membres de l’Assemblée Parlementaire se sont saisis de la question et avaient annoncé qu’ils réintroduiraient ce sujet au Conseil de l’Europe (cf. Le conseil de l’Europe rejette la pétition sur les infanticides néonataux). Cette question n’est donc pas close. En outre, sur la base du rapport que nous avions soumis à l’Assemblée Parlementaire nous avons publié une étude « Enfants survivants à l’avortement et infanticides en Europe » dans la Revue Générale de Droit Médical. Le fruit de ces recherches devait être présenté publiquement aux Parlementaires pour les interpeller sur la maltraitance et l’infanticide des nouveaux nés. Et puis, il était essentiel aussi de donner la parole aux médecins et sages femmes qui ont assisté à des infanticides néonataux et qui ne veulent plus se taire. Nous espérons que ces témoignages et cette présentation ne laisseront pas insensible les membres du Parlement, et les convaincront d’agir.

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