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Débats - Page 516

  • De l'oralité à l'écrit : l'Evangile composé dès les premiers moments du christianisme

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    "...nous sommes en train de rétablir l’immédiateté de la composition orale et de la mise par écrit des 20% les plus précis dogmatiquement de l’Évangile dans la première année suivant l’Ascension et la Pentecôte. Ce sera le scoop du livre que nous préparons pour l’année prochaine."

    à lire sur "le Rouge et le Noir" : http://www.lerougeetlenoir.org/opinions/les-inquisitoriales/entretien-avec-pierre-perrier

  • CRISPR-CAS9 : un nouveau dossier de l'Institut Européen de Bioéthique

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    Un nouveau dossier publié par l'Institut Européen de Bioéthique :

    CRISPR-CAS9 : quand l'Arlésienne refait surface ou le retour de la thérapie génique

    Elle a été portée dès le début des années ’80 par les premiers triomphes de la biologie moléculaire, attendue comme la solution nette et définitive par tous deux qui devaient leur pathologie à une mutation unique, par tous ceux dont le cancer semblait devoir son existence au dérapage d’un proto- ou d’un anti-oncogène ; et par extension, par tous ceux qui pensaient qu’on allait enfin se montrer maître d’un génome hérité sans choix de ses père et mère.

    Quelques essais fondateurs ont tourné court. Normal : on avait sans doute brûlé quelques étapes essentielles. Le succès devait être pour demain. Mais les lendemains successifs ont tardé à faire poindre les victoires attendues. Le temps a passé. La désillusion a grandi ; à tel point que la « thérapie génique » - puisque c’est d’elle qu’il s’agit – a été déclarée en état de mort clinique dans les toutes premières années du XXIe siècle. On avait rêvé. On y avait cru. On en avait parlé plus qu’on ne l’avait vu agir. Trop beau, trop complexe. Trop dangereux sans doute aussi. Et l’Arlésienne est repartie dans le maquis de l’illusion scientifique.

    Mais la recherche progresse ; dans les mille et une...

    Voir le DOSSIER CRISPR-Cas9 en ligne

  • Laïcité de l'Etat : d'après Wouter Beke, nous serions en présence d'un agenda des Loges

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    Lu sur lalibre.be :

    Wouter Beke et la laïcité de l'Etat: "Nous sommes en présence d'un agenda des loges"

    Faut-il ajouter un préambule à notre Constitution dans lequel on rappellerait nos valeurs fondamentales, comme le voudraient le PS, le MR et l'Open VLD? Pour rappel, la N-VA le refuse et souhaite simplement modifier l'article 21 de la Constitution en ajoutant "Personne ne peut, sur la base de motifs religieux ou idéologiques, se soustraire aux normes juridiques, ni limiter les droits et libertés d’autrui". Wouter Beke, président du CD&V, explique sa position dans une interview au magazine Knack.

    Toute la question est là : est-ce que les termes "laïcité" ou "neutralité" devraient être inscrits dans la Constitution? Pour Wouter Beke, président d'un parti prônant des valeurs chrétiennes, la réponse est claire. "La question de savoir si tout un chacun partageait nos valeurs s'est transformée en une question sur la foi. Mais la radicalisation des jeunes ne s'est pas passée dans une mosquée. Les prédicateurs sont venus contacter les jeunes via Internet".

    Il poursuit en pointant du doigt une intention de la franc-maçonnerie belge : "Soyons clairs, nous sommes confrontés à un agenda des loges. Tout à coup, un Etat laïque à la française doit être introduit en Belgique. Mais l'Etat laïque français n'a quand même pas pu empêcher les attentats terroristes à Paris, si? Certains veulent utiliser ce préambule pour mettre en oeuvre l'agenda anti-religieux des loges, certains pour importuner les musulmans, d'autres pour harceler les nationalistes flamands. Selon moi, les valeurs de la Belgique sont précisément les mêmes que les valeurs européennes. Pourquoi ne prenons-nous pas juste le préambule de la Constitution européenne?"

    Le CD&V et le CDH craignent qu'en cas d'introduction d'une laïcité à la française chez nous, l'enseignement catholique (réseau libre) et les cultes ne soient, comme en France, plus financés par l'Etat.

  • Dans une nouvelle interview, le pape s'exprime au sujet des lefèbvristes, du synode sur la famille et du prochain synode

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    Lu sur le site du journal La Croix (Guillaume Goubert et Sébastien Maillard) :

    Pape François : « Nous sommes sortis différents du Synode »

    EXCLUSIF Le pape François estime « bien dialoguer » avec les lefebvristes et avancer « avec patience » vers un accord fondamental avec eux. Extrait de l’interview que le pape François a accordé à Guillaume Goubert, directeur de « La Croix » et à Sébastien Maillard, envoyé spécial à Rome.

    La Croix : Vous avez reçu, le 1er avril dernier, Mgr Bernard Fellay, supérieur général de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X. La réintégration des lefebvristes dans l’Église est-elle de nouveau envisagée ?

    Pape François : À Buenos Aires, j’ai toujours parlé avec eux. Ils me saluaient, me demandaient une bénédiction à genoux. Ils se disent catholiques. Ils aiment l’Église. Mgr Fellay est un homme avec qui on peut dialoguer. Ce n’est pas le cas d’autres éléments un peu étranges, comme Mgr Williamson, ou d’autres qui se sont radicalisés. Je pense, comme je l’avais formulé en Argentine, que ce sont des catholiques en chemin vers la pleine communion. Durant cette Année de la miséricorde, il m’a semblé que je devais autoriser leurs confesseurs à pardonner le péché d’avortement. Ils m’ont remercié de ce geste. Avant, Benoît XVI, qu’ils respectent beaucoup, avait libéralisé la messe selon le rite tridentin. On dialogue bien, on fait un bon travail.

    Seriez-vous prêt à leur accorder un statut de prélature personnelle ?

    Pape François : Ce serait une solution possible mais auparavant, il faut établir un accord fondamental avec eux. Le concile Vatican II a sa valeur. On avance lentement, avec patience.

    Vous avez convoqué deux Synodes sur la famille. Ce long processus a-t-il, selon vous, changé l’Église ?

    Pape François : C’est un processus commencé par le consistoire (de février 2014, NDLR) introduit par le cardinal Kasper, avant un Synode extraordinaire en octobre la même année, suivi d’un an de réflexion et d’un Synode ordinaire. Je crois que nous sommes tous sortis de ce processus différents de lorsque nous y sommes entrés. Moi également.

    Dans l’exhortation post-synodale (Amoris laetitia, avril 2016, NDLR), j’ai cherché à respecter au maximum le Synode. Vous n’y trouverez pas des précisions canoniques sur ce qu’on peut ou doit faire ou non. C’est une réflexion sereine, pacifique, sur la beauté de l’amour, comment éduquer les enfants, se préparer au mariage… Elle valorise des responsabilités qui pourraient être accompagnées par le Conseil pontifical pour les laïcs, sous la forme de lignes directrices.

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  • Le pape François au journal « La Croix » : les racines de l’Europe sont plurielles

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    Extraits de l’interview que François a accordée à Guillaume Goubert, directeur de « La Croix » et à Sébastien Maillard, envoyé spécial de ce journal à Rome :

    La Croix : Dans vos discours sur l’Europe, vous évoquez les « racines » du continent, sans jamais pour autant les qualifier de chrétiennes. Vous définissez plutôt « l’identité européenne » comme « dynamique et multiculturelle ». Selon vous, l’expression de « racines chrétiennes » est inappropriée pour l’Europe ? 

    Pape François : Il faut parler de racines au pluriel car il y en a tant. En ce sens, quand j’entends parler des racines chrétiennes de l’Europe, j’en redoute parfois la tonalité, qui peut être triomphaliste ou vengeresse. Cela devient alors du colonialisme. Jean-Paul II en parlait avec une tonalité tranquille. L’Europe, oui, a des racines chrétiennes. Le christianisme a pour devoir de les arroser, mais dans un esprit de service comme pour le lavement des pieds. Le devoir du christianisme pour l’Europe, c’est le service. Erich Przywara, grand maître de Romano Guardini et de Hans Urs von Balthasar, nous l’enseigne : l’apport du christianisme à une culture est celui du Christ avec le lavement des pieds, c’est-à-dire le service et le don de la vie. Ce ne doit pas être un apport colonialiste. 

    Vous avez posé un geste fort en ramenant des réfugiés de Lesbos à Rome le 16 avril dernier. Mais l’Europe peut-elle accueillir tant de migrants ? 

    Pape François : C’est une question juste et responsable parce qu’on ne peut pas ouvrir grand les portes de façon irrationnelle. Mais la question de fond à se poser est pourquoi il y a tant de migrants aujourd’hui. Quand je suis allé à Lampedusa, il y a trois ans, ce phénomène commençait déjà.

    Le problème initial, ce sont les guerres au Moyen-Orient et en Afrique et le sous-développement du continent africain, qui provoque la faim. S’il y a des guerres, c’est parce qu’il y a des fabricants d’armes – ce qui peut se justifier pour la défense – et surtout des trafiquants d’armes. S’il y a autant de chômage, c’est à cause du manque d’investissements pouvant procurer du travail, comme l’Afrique en a tant besoin.

    Cela soulève plus largement la question d’un système économique mondial tombé dans l’idolâtrie de l’argent. Plus de 80 % des richesses de l’humanité sont aux mains d’environ 16 % de la population. Un marché complètement libre ne fonctionne pas. Le marché en soi est une bonne chose mais il lui faut, en point d’appui, un tiers, l’État, pour le contrôler et l’équilibrer. Ce qu’on appelle l’économie sociale de marché. 

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  • Le cardinal Kasper et les diaconesses

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    Lu sur le site « réinformation tv » 

    La question posée par le pape François de créer une commission pontificale sur le sujet – si c’en est un… – d’éventuelles diaconesses, fait couler beaucoup d’encre et de salive. Le cardinal Walter Kasper, le célèbre théologien allemand et proche du pape, dont les vues ont provoqué bien des débats, estime que cette question divise l’Eglise en deux. 

    « Je pense qu’il va y avoir maintenant un débat féroce. Sur ce sujet, l’Eglise est divisée en deux », a-t-il effectivement déclaré vendredi dans un entretien accordé au quotidien italien La Repubblica. 

    Le débat sur les diaconesses

    La question pourtant reste pour l’heure imprécisée. S’agit-il d’envisager l’ordination de femmes « diacres » – diaconesses – ce qui, selon l’enseignement millénaire de l’Eglise, est strictement inenvisageable, non pour une simple question de discipline, mais à la nature même de l’Eglise ? Ou de revenir à certaines pratiques antiques, que le pape assimile au « faire », c’est à dire à certaines fonctions de service, en quoi consistait plus spécialement le diaconat dans les premiers temps de l’Eglise, mais sans lien direct avec l’ordination ?

    Le porte-parole du Vatican, le P. Federico Lombardi a tenu à rappeler vendredi que cette commission serait chargée d’examiner le rôle des diaconesses telles qu’elles ont pu exister dans les premiers siècles du christianisme.

     « Il faut être honnête : le pape n’a pas dit qu’il avait l’intention d’introduire une ordination diaconale des femmes », a-t-il insisté au micro de Radio Vatican.

    Le propos semble clair. Mais il faudrait sans doute veiller alors à user d’un autre mot, afin d’éviter la confusion.

    Or cette confusion est savamment entretenue par les uns, bêtement par les autres. Le cardinal Kasper ne saurait (malheureusement ?) être rangé dans cette seconde catégorie. Pourquoi donc s’évertue-t-il à couper, d’une certaine façon, l’herbe sous le pied d’une future commission qui n’est pas même encore constituée, en introduisant une question dont, le porte-parole du Vatican l’affirme, il ne saurait être question.

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  • Le pape François va-t-il instituer un diaconat pour les femmes ?

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    D'Arnaud Dumouch ( http://docteurangelique.free.fr/accue...) :

    Diaconat permanent 6 ─ Le pape François va-t-il instituer un diaconat pour les femmes ? Rom 16, 1 (7 mn).

    Les diaconesses existaient du temps des Apôtres : « Rm 16, 1 : « Je vous recommande Phébée, notre soeur, diaconesse de l'Eglise de Cenchrées. » Mais, cette fonction de "servantes" était instituée et n'était pas un ministère ordonné (avec imposition des mains et caractère). C'étaient, pour résumer, l'équivalent des femmes qui suivaient Jésus et le servaient : Marc 15, 40 Il y avait aussi des femmes qui le suivaient et le servaient lorsqu'il était en Galilée. »
    Nul ne sait si les féministes vont apprécier cette fonction instituée de "servantes"... Par contre, cela plaisait beaucoup à la Vierge Marie : Lc 1, 38 Marie dit alors : « Je suis la servante du Seigneur. »
    Le diaconat permanent, 2016
    https://www.youtube.com/playlist?list...
    Cours donné sur cette vocation et ce ministère ordonné en 2016.
    Document de l’Institut Docteur Angélique http://docteurangelique.free.fr/accue...

  • Le pape François et les diaconesses : rectification du Vatican

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    Lu sur le site web de « Famille chrétienne » :
    diaconesses.jpg

    « Le pape François « n’a pas dit qu’il avait l’intention d’introduire une ordination diaconale des femmes ». C’est la mise au point du directeur du Bureau de presse du Saint-Siège sur Radio Vatican, le 13 mai 2016, au lendemain de l’audience des religieuses de l’Union internationale des supérieures générales (UISG), durant laquelle le pape a exprimé son souhait de constituer une commission pour se pencher sur le rôle des diaconesses dans les premiers siècles du christianisme.

    Évoquant l’emballement médiatique qui a suivi les propos du pape, le père Federico Lombardi a répondu sans détour : « Il faut être honnêtes : le pape n’a pas dit qu’il avait l’intention d’introduire une ordination diaconale des femmes, et il a encore moins parlé d’ordination sacerdotale des femmes. Au contraire, en parlant de la prédication au cours de la célébration eucharistique, il a fait comprendre qu’il ne pensait pas du tout à cela. »

    Durant son dialogue avec les religieuses, le pape a en effet souligné que s’il n’y avait « aucun problème » qu’une femme prêche lors d’une liturgie de la Parole, cependant lors d’une célébration eucharistique « il y a un problème liturgico-dogmatique », les femmes n’étant pas ordonnées. Il a aussi mis en garde contre la « cléricalisation » des laïcs. 

    La question du diaconat des femmes n’est pas nouvelle et fait référence aux « diaconesses », qui « accomplissaient certains services dans la communauté » de l’Eglise des premiers siècles, a ajouté le père Lombardi avant d’évoquer « diverses études historiques » sur le sujet, dont le « document important » de la Commission théologique internationale en 2003. « Le pape dit qu’il pense à constituer une Commission qui reprenne ces questions pour les voir avec une plus grande clarté ». 

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  • A propos des «diaconesses»: une mise au point utile de l’agence Zenit

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    diaconesses.jpg« Le pape François envisage une commission pour plancher sur le rôle des « diaconesses » dans l’Eglise primitive: “Oui, c’est vrai, c’est confirmé”, indique le vice-directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, Greg Burke, alors que la nouvelle a très vite circulé sur les réseaux sociaux.

    Le pape François en a en effet dit un mot spontanément à quelque 900 religieuses de l’Union internationale des supérieures générales (UISG) qu’il a reçues en audience ce jeudi matin, 12 mai 2016, au Vatican, et les « tweets » sont partis sur les cinq continents. 

    L’étude voulue par Jean-Paul II

    Le « diaconat » féminin primitif n’était pas un ministère en vue du sacerdoce, mais un service institué, notamment, pour assister les femmes catéchumènes lors du baptême. 

    Une enquête historique a été menée en 2003, à la demande de saint Jean-Paul II, par la Commission théologique internationale, mettant en évidence la différence entre “diacre” et “diaconesse”, dans un document intitulé : « Le diaconat. Evolution et perspectives ». 

    Pour sa part le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, le P. Federico Lombardi a annoncé que le service de communication du Saint-Siège étaient en train de réécouter l’enregistrement des paroles du pape François pour pouvoir offrir un texte écrit. Il a confirmé la nouvelle concernant l’idée de la commission. 

    Radio Vatican en italien rapporte : « Le pape François a rappelé que l’ancien rôle des diaconesses n’est pas encore très clair, et il s’est dit disponible pour faire examiner la question par une commission d’étude. »

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  • Quel avenir pour les paroisses à Bruxelles ?

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    Nous avons fait écho à plusieurs reprises aux perspectives de réorganisation des Unités Pastorales bruxelloises mises en oeuvre par le Vicariat et aux inquiétudes manifestées par des paroissiens qui appréhendent de voir leurs églises fermées malgré la vitalité de certaines d'entre elles.
    Deux articles parus dans la Libre Belgique y ont également fait écho:

    Depuis, les responsables des Unités Pastorales ont été invités à se pencher sur les modalités qui devraient être adoptées pour mettre en oeuvre à plus ou moins court terme cette réorganisation et notamment à faire le choix de "lieux centraux" qui se verraient choisis comme centres de la vie pastorale et liturgique, ce qui laisse supposer que les autres "lieux" seraient condamnés à disparaître. Ainsi, des Unités Pastorales comptant quatre clochers n'en auraient plus que deux.

    On devine que de telles perspectives sont loin de faire l'unanimité et que de nombreux paroissiens se mobilisent pour défendre leurs communautés. lls soulignent notamment qu'aucune pénurie de prêtres n'est actuellement ressentie à Bruxelles et que cette politique est injustifiée, fait preuve d'autoritarisme et néglige le dialogue avec la base.

    Il serait sans doute sain et nécessaire qu'une grande concertation soit entamée avec l'ensemble des paroissiens. Il est certain que de très nombreux laïcs sont prêts à se mobiliser pour aider les autorités à maintenir actif notre patrimoine religieux et pastoral. Pourquoi l'Eglise de Bruxelles ne ferait-elle pas de cette question une occasion pour mobiliser et communiquer ? C'est une simple question de bon sens. 

    Nous y reviendrons et nous aborderons notamment la question de ces communautés étrangères présentes à Bruxelles et qui sont demandeuses d'églises pour y célébrer; elles sont loin d'être toujours entendues et ont du mal à le comprendre.

  • "Dix fois plus de personnes meurent aux Pays-Bas par euthanasie que dans des accidents de la route"

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    EUTHANASIE : LE « TOURISME DE LA MORT » DÉNONCÉ PAR UNE FONDATION ALLEMANDE

     (genethique.org)

    Pendant que se tient un congrès mondial sur l’euthanasie à Amsterdam, la fondation allemande de défense des droits des patients dénonce l’augmentation de suicides assistés dans les pays du Benelux qui accompagne cette légalisation. Entre 2006 et 2015, le nombre d’euthanasies a augmenté de 300% aux Pays-Bas, il a quintuplé en Belgique : en 2015,  ce sont respectivement  5277 et 2021 personnes qui sont venues trouver la mort dans ces pays, quand pour l’instant, une quinzaine de personne a été euthanasiée au Luxembourg entre 2013 et 2014.

    Eugen Brysh, président de la fondation allemande souligne que « dix fois plus de personnes meurent aux Pays-Bas par euthanasie que dans des accidents de la route ».

    En effet, on pourrait citer l’exemple de la jeune femme de 20 ans « tuée en 2015 par injection létale » en raison d’une souffrance qu’elle « estimait » « incurable » et « insupportable » suite à des abus sexuels dont elle a été victime dans son enfance. Mais « un tel suicide assisté n’est pas exceptionnel en Hollande ».   

    Sources: L'Essentiel Online (12/05/2016), Closer, Coralie Vincent (11/055/2016) 
  • Pas de char cdH à la Gay Pride, pardon, à la "Belgian Parade"

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    Lu sur Lalibre.be ("la Journée") :

    Il nous revenait ce mercredi que le CDH devait, pour la première fois de son histoire, être représenté de manière ostensible à la Belgian Parade (anciennement Gay Pride) qui doit animer les rues de Bruxelles le 14 mai. Des sources nous indiquaient également que les jeunes du parti réclamaient cette présence de longue date.

    "C'est factuellement faux", affirme ce jeudi un jeune CDH qui préfère garder l'anonymat car "sur cette information, les tensions internes sont assez vives". Il poursuit : "Nous devons malheureusement déplorer une tentative du président Mathieu Morelle (NdlR : le président des Jeunes CDH) de passer en force sur ce dossier. À aucun moment le Conseil d'Administration n'a été informé de la participation programmée du mouvement à la Pride, de même que l'AG. La décision a été prise par le comité exécutif en secret avec le but évident de mettre le CA et l'AG devant le fait accompli. Mais le point n'a tout simplement jamais été mis à l'ordre du jour ni même débattu. C'est donc tout autant au sein des Jeunes CDH que du CDH que la décision a été bloquée en fin de compte."

    Le CDH est la seule formation politique à ne pas faire rouler de char à l’occasion de ce défilé festif et militant, dédié aux droits des homosexuels. 

    Le CDH avait été invité sur le char du CD&V, qui défile depuis plusieurs années sur la Pride. Les jeunes CDH avaient sauté sur l’occasion. Mais l’initiative, soutenue par le CDH de la Ville de Bruxelles, avait provoqué des grincements de dent en interne. Elle a finalement capoté. Les jeunes CDH ont dû renoncer à se joindre au défilé sous la bannière CDH. "Mais chacun pourra y aller en son nom personnel", souligne Mathieu Morelle, le président des jeunes pousses du CDH.