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Débats - Page 654

  • Liège, 19 mars : Les Droits de l'Homme au défi des progrès scientifiques et médicaux

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    Cercle universitaire L'Union Royale          Groupe de Réflexion sur l'éthique sociale

    des étudiants catholiques de Liège
     
    Avec le concours du forum de conférences "Calpurnia"
     
    Prochaine rencontre du cycle de lunch-débats organisé à l’Université de Liège sur le thème "les droits de l'homme en péril" par le Groupe de réflexion sur l’éthique sociale et le Cercle inter-facultaire de l’Union des étudiants catholiques de Liège, avec le concours du forum de conférences Calpurnia.

    Cette rencontre sera animée par Vincenzo d'ORIO, Bernard ARS et Paolo SIMONI. Elle aura lieu le mardi 19 mars 2013 à 18H00 dans les conditions indiquées ci-dessous.

                                                                           

    Cycle de Débats 

    LES DROITS DE L'HOMME EN PERIL

     Dialogue entre Religions et Philosophies non confessionnelles

        Mardi 19 mars 2013 à 18h00 

     

      Les Droits de l'Homme au défi des Progrès Scientifiques et  Medicaux  

        

    Un dialogue entre  

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      Vincenzo d'ORIO,  Doyen de la Faculté de Médecine de l'Université de Liège, et Bernard ARS, Président de la Société Médicale Belge de Saint-Luc. 

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     Le débat sera modéré par Paolo SIMONI, Professeur à la Faculté de Médecine de l'Université de Liège 

      

    La rencontre se tient à la salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du XX août, 7, 1er ét. (accès par la grande entrée : parcours fléché)

    Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h30. P.A.F : 10 €  (à régler sur place). Inscription obligatoire trois jours ouvrables à l’avance par e-mail adressé à  info@ethiquesociale.org  

    RSVP  avant le 16 mars  2013      

     

    e-mail : info@ethiquesociale.org internet :  http://www.ethiquesociale.org/

    tél : 04.344.10.89

  • Gaytés du moment

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    Nous lisons ICIUn lord veut préserver la monarchie du mariage gay

    Un membre de la Chambre des lords a déposé un amendement qui permettrait d'obtenir la garantie que l'héritier du trône sera toujours l'enfant biologique d'un père et d'une mère.

    La Chambre des lords n'a pas d'immenses pouvoirs mais elle se montre toujours soucieuse du respect des traditions britanniques. Alors que les députés ont adopté le projet de loi sur le mariage gay, des membres de la Haute Assemblée s'émeuvent de ses conséquences sur la monarchie. Dans le cadre de l'examen de la modification des règles de succession, autorisant une fille aînée à régner même si elle a des frères, lord True, pair conservateur, a proposé un amendement pour qu'un héritier du trône soit explicitement désigné comme l'enfant d'un mariage hétérosexuel.

    Lire la suite sur Le Figaro

  • Pourquoi cherche-t-on à charger le nouveau pape ?

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    Nous lisons sur Radin.rue des précisions intéressantes au sujet des rumeurs lancées par la presse ("François, les premières morsures") :

    (...) Le nouveau pape est un homme très simple et en même temps qui sait diriger sans une autorité militariste. Très impliqués dans la lutte contre l’injustice - notamment en Argentine, - nombreux sont ceux qui ont tenté de le discréditer.

    Ainsi comme le souligne le père Gilles Routhier, recteur de la faculté de théologie de l’Université Laval ( Canada) cité par "lapresse.ca" : « J’ai habité trois semaines dans la même maison que lui. Il en imposait non pas par son charisme, parce qu’il est austère et réservé, mais par la force de sa conscience morale. Il a peu de mots, mais est d’une grande cohérence. Il sait beaucoup écouter et on me dit qu’il a gouverné la province des jésuites à un moment difficile, avec beaucoup de fermeté, sans être autoritaire. » Une plainte a été déposée en 2005 à l’encontre de l’évêque Bergoglio, mais celle-ci n’a rien donné. Certains veulent l’impliquer dans des tortures notamment de deux prêtres jésuites dans les années 70, des faits que le cardinal désormais pape a toujours farouchement nié. « À mon avis, on l’attaque parce qu’il est dangereux, précise le père Gilles Routhier au journaliste de lapresse.ca, la dictature militaire a cherché à le discréditer en semant des preuves contre lui. Il est l’un des principaux opposants aux Kirchner, qui se disent de gauche, mais aggravent les inégalités en Argentine. Beaucoup de gens lui en veulent. 

    Voir également : le-pape-et-la-dictature-argentine-un-mensonge-pour-un-cardinal-electeur.html

  • François : les premières morsures

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    Je me demandais quels seraient les premiers coups de crocs par lesquels on tâcherait, dès son élection, d’atteindre le nouveau pape. La réponse n’a pas tardé à venir : on l’attaque dès aujourd'hui sur « son passé trouble ». En fait, rien de précis ni de consistant, mais une accusation vague d’être lié à une Eglise argentine qui serait coupable de collusion avec la dictature des généraux. Cette accusation est déjà relayée par la RTBF ce matin avec, à l'appui, l'interview d’une activiste argentine présente sur le sol belge. Au procès de l’Eglise, tous les témoins sont les bienvenus, qu’on se le dise. Cela rappelle un autre procès où tout fut mis en œuvre pour aboutir à la crucifixion du condamné. Mais effectivement, souligne Sandro Magister :

    ...dans les terribles années soixante-dix, alors que la dictature faisait rage et que certains de ses confrères étaient prêts à prendre les armes et à appliquer les leçons de Marx, il s’opposa énergiquement à cette dérive, en tant que provincial de la Compagnie de Jésus en Argentine.

    Mais il y a d’autres coups de dents venant d’ailleurs. De certains « tradis » par exemple qui ne veulent lire les évènements qu’à travers leurs préoccupations de chapelles et que cette élection inquiète parce que le cardinal Bergoglio n’aurait pas fait montre de beaucoup d’empressement à mettre en application le décret « Summorum Pontificum » relatif à la célébration de la messe d’avant-concile. Et voilà déjà, de leur part, matière à suspicion. 

    Pour ma part, je trouve cette élection surprenante, intéressante et passionnante...

    Je ne vais pas m’étendre sur la surprise qui a déjà été largement soulignée par tous les commentateurs. En effet, ce cardinal ne figurait pas vraiment parmi les papabili les plus probables et l’on pensait généralement que son heure était passée depuis qu’on lui avait préféré Ratzinger au précédent conclave.

    Intéressant. Pour la première fois, il s’agit d’un pape jésuite. Effectivement, les jésuites sont censés, sauf exception, décliner les fonctions épiscopales. Voir un « compagnon », disciple d’Ignace, hissé sur le trône de Pierre, c’est une nouveauté mais c’est sans doute aussi tout un programme. Le peu que je sais sur la spiritualité ignatienne me fait espérer le meilleur. La pierre d'angle de celle-ci est le fameux principe et fondement des Exercices spirituels :

    L’homme est créé pour louer, révérer et servir Dieu notre Seigneur 

    et par là sauver son âme, 
    et les autres choses sur la face de la terre sont créées pour l’homme
    et pour l’aider dans la poursuite de la fin pour laquelle il est créé.

    C’est effectivement tout un programme que d’orienter la gouvernance de l’Eglise dans une telle optique. Un autre trait qui caractérise (ou devrait caractériser) la spiritualité jésuite est l’obéissance et l’on peut penser que cette attitude d’obéissance inconditionnelle au Christ et à l'Esprit s’écrira en filigrane dans le pontificat à venir. On sait aussi les exigences d’approfondissement intellectuel que comporte la formation d’un jésuite et qui ne s’arrêtent jamais après sa profession. Cela laisse augurer de la qualité de l’enseignement que François nous délivrera, dans la ligne de celui auquel le pape théologien qui vient de se retirer nous a habitués.

    Intéressant aussi parce qu’il a choisi de s’appeler François (inutile de préciser « premier » puisqu’il n’y en a pas eu d’autres). Or, François est probablement le saint qui s’est le plus identifié à la personne du Christ. D'abord par une pratique radicale de la pauvreté. Le cardinal Bergoglio avait, à Buenos Aires répudié le train de vie des prélats et mettait son point d’honneur à circuler en bus ou en métro, à faire ses courses lui-même, à vivre dans la simplicité. Sandro Magister insiste sur son radicalisme évangélique :

    C’est un pasteur à la doctrine solide et au réalisme concret. Aux Argentins il a voulu donner beaucoup plus que du pain. Il les a invités à reprendre aussi en main le catéchisme. Celui des dix commandements et des béatitudes. "Le chemin de Jésus, c’est cela", disait-il. Et ceux qui suivent Jésus comprennent que "fouler aux pieds la dignité d’une femme, d’un homme, d’un enfant, d’une personne âgée, est un péché grave qui crie vengeance au ciel", et ils décident de ne plus le faire.

    Comment va-t-il à présent conjuguer ces exigences avec les contraintes de l’appareil romain ? Sera-t-il pape « autrement » ? Quelles surprises ce "pape franciscain" succédant à un "pape bénédictin" nous réserve-t-il ? Les réponses sont à venir.

    Intéressant encore parce que ce pasteur qui a exercé ses responsabilités dans un pays chrétien se retrouve à présent au cœur d’une Europe qui a répudié son héritage chrétien, livrée à une idéologie libérale qui donne à l’individu tous les droits. Comment va-t-il faire face à cette confrontation, lui qui a déjà marqué très clairement son opposition à l’égard de toutes les dérives éthiques et sociétales (avortement, euthanasie, mariages homosexuels, etc.) ? Là aussi, la suite nous le dira.

    En tout cas, l’attitude qui convient le mieux aujourd’hui consiste à accueillir dans la confiance, l’espérance et la prière, celui que l’Esprit a choisi de nous donner et à prier pour qu’il nous confirme dans la foi en ces temps troubles.

    "Simon, Simon, voici que Satan vous a réclamés pour vous passer au crible comme le froment. Mais moi, j’ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point ; et toi, quand tu seras revenu, affermis tes frères." (Evangile selon Saint Luc , chap 22)

    YW

  • Belgique francophone : trois constitutionnalistes donnent leur feu vert aux cours de philo

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    Lu sur l’ « Vers l’Avenir » de ce mercredi 13 mars

     « Les cours de philos pour les petits belges francophone c’est un vieux et épineux débat. Une sorte de monstre du Loch Ness de notre enseignement.

    Hier, trois constitutionnalistes ont bravé les tempêtes de neige pour venir expliquer en commission que ce projet n’était pourtant pas aussi mort-né qu’on le croyait. Christian Behrendt (ULg), Hugues Dumont (St Louis) et Marc Uyttendaele (ULB) ont estimé que la constitution permettait de créer un cours de « philosophie, citoyenneté et histoire culturelle des religions » dans l’enseignement secondaire. Ils ont même dit qu’il existait « une immense marge de manœuvre » et ont déclaré que le « Parlement devait dès lors prendre ses responsabilités ». Le professeur Dumont a encouragé les députés à agir. « La voie est ouverte, avancez, cessez de vous barricader sur vos piliers ».

    Le député MR, Richard Miller, n’est pas peu fier de voir ainsi validé «son» projet de cours de philos. «Mon projet est de réussir le vivre-ensemble de personnes de convictions différentes. Un enseignement obligatoire, dispensé à tous les enfants, et favorisant la connaissance et le respect mutuel est essentiel», souligne Miller. Mais il craint pourtant toujours que le débat n’aboutisse pas. Car la mise en œuvre de ce cours est complexe, eu égard à notre système d’enseignement organisé en réseaux et… désargenté.

    Pour Marc Uyttendaele, dans l’enseignement organisé par la Fédération, le législateur communautaire peut rendre facultatif le cours de religion. La Flandre a clairement choisi cette option, a-t-il fait observer.

    Pour l’enseignement libre subventionné, imposer un cours de philo en remplacement de celui de religion est cependant impossible, a indiqué Hugues Dumont, évoquant toutefois la possibilité de conditionner le subventionnement d’un établissement à l’introduction d’un tel cours.

    Évidemment, et hélas, les moyens budgétaires ne permettent pas de créer un nouveau cours au-delà de la grille horaire actuelle, regrette-t-on chez la ministre de l’enseignement Marie-Dominique Simonet (cdH). Celle-ci a proposé en 2012 que ce cours de philo soit donné par les professeurs de religion déjà en place, moyennant certains aménagements.

    Les avis restent divergents sur la possibilité pour un prof de religion de donner un cours de philosophie. Hugues Dumont n’y voit pas d’objection majeure et envisage un régime transitoire, le temps que l’enseignant acquière la formation et le titre adéquats. Marc Uyttendaele craint dans ce cas un manque d’apparence d’impartialité. »

    Réf. Trois constitutionnalistes donnent leur feu vert aux co... - lavenir.net

    Cette affaire n’en est pas à son premier rebondissement et celui-ci n’est sûrement pas le dernier.

    Il est exact que la Flandre a effectivement accepté que des parents de l’enseignement officiel puissent faire « objection de conscience » à l’ensemble des cours de religion et de morale, mais la raison en est que, en Flandre, on estime le cours de morale insuffisamment neutre : il ne s’agit donc pas de rendre ces cours facultatifs, contrairement à ce qu’on pourrait croire en lisant l’article, mais d’acter l’absence d’un cours subsidiaire réellement neutre. Reste alors la question du financement d’un tel cours.

    Dans l’enseignement libre catholique, la question de la neutralité ne se pose évidemment pas (ce serait plutôt celle du contenu du cours de religion et de la qualité catholique des maîtres) ; quant à y ajouter (et non substituer évidemment) un cours de « philosophie citoyenne », c’est là aussi une question de financement.

    La Communauté française de Belgique aurait-elle des subsides à jeter par portes et fenêtres ?  

    JPS

     

  • Le Doyen du Collège des Cardinaux a-t-il raté l'occasion de dire l'essentiel ?

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    C'est ce que l'on suggère ICI :

    Robert Monyhan, bien qu’américain, est un gentleman outre le fait qu’il a créé et dirige un mensuel très apprécié : Inside the Vatican. Dans sa lettre d’information diffusée par internet, The Moynihan Reports, il commente cet après-midi l’homélie que le cardinal doyen Angelo Sodano a donnée ce matin au cours de sa célébration de la Messe Pro Eligendo Romano Pontifice devant tous les cardinaux et avant l’entrée en conclave des électeurs. Étant un gentleman, Robert Moynihan souligne les beaux moments de l’homélie de l’ancien secrétaire d’État, mais conclut sur une note de franche déception.

    « La vision que Sodano esquisse c’est le rôle du Pape et de l’Église comme partenaires des autres gouvernements et institutions pour apporter la paix et la justice dans le monde. Cette vision n’est pas fausse mais elle est partielle. Aucune homélie de quelques minutes ne saurait tout contenir. Mais dans une homélie prononcée à quelques heures du premier vote du conclave, l’absence d’insistance sur le rôle mystique de l’Église dans un processus menant ultimement (comme la théologie orthodoxe orientale le souligne particulièrement) par l’union au Christ à la “divinisation” même de l’homme, la participation même de l’homme à la vie divine, est un manque et une déception.

    Ce n’est pas que cette homélie contienne quoi que ce soit de faux, mais c’est plutôt que sa vision semble trop centrée sur la sphère temporelle, sur l’agir dans ce monde. 

    Dans ce sens, elle semble être une occasion manquée. »

    Par ailleurs, rapporte Frédéric Mounier dans La Croix, "Andrea Tornielli, vaticaniste réputé de « La Stampa », analyse rudement l’homélie, hier matin, du cardinal Angelo Sodano, doyen du collège des cardinaux, lors de la messe « Pro eligendo Pontefice ». Il y voit un appel à un « outsider », qui ne condamnerait ni la Curie romaine, ni la société sécularisée, mais plutôt l’image d’un pasteur tout entier dédié à l’annonce de l’Evangile et du Christ, à la charité et à la miséricorde envers tous."

  • Cet homme a blasphémé !

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    Le directeur des "Petits Riens" s'est demandé s'il était encore loisible à quelqu'un de penser que l'homosexualité puisse être une "maladie". Encore ne prenait-il pas cette supputation à son propre compte mais il posait simplement la question de savoir si l'on était libre ou non d'y réfléchir en ces termes. Toutefois, c'était suffisant pour susciter un tollé : le secrétaire d'Etat à l'égalité des chances a immédiatement réagi en affirmant : «  Chacun peut avoir son opinion, c’est vrai. On peut être contre l’homosexualité. Mais dire que c’est une maladie, c’est tout autre chose  ! ». Actiris, une asbl liée aux "Petits Riens" a suspendu sa collaboration avec eux tant que leur directeur n'aura pas clarifié sa position. Reconnaissons par ailleurs que ce dernier a commis effectivement un éditorial assez maladroit et doit à présent s'en mordre les doigts. Il faut croire qu'il n'avait pas pris la mesure de l'offensive que mènent actuellement les lobbies LGBT. D'ailleurs, il s'empresse à présent de préciser qu'il ne pense pas personnellement qu'il s'agisse d'une maladie. Toujours est-il qu'il a commis un véritable crime en osant imaginer que quelqu'un puisse être laissé tranquille dans le cas où il viendrait à se demander si l'homosexualité pourrait bien constituer un trouble par rapport à une hétérosexualité qu'il privilégierait éhontément. On peut bien sûr blasphémer quand il s'agit des religions, et d'ailleurs on ne s'en prive pas; mais s'il s'agit des "avancées sociétales" et particulièrement du dogme selon lequel l'homosexualité constitue une forme de sexualité qui mérite autant de considération et de droits que l'hétérosexualité, tout blasphème constitue un crime irrémissible qui sera aussitôt sanctionné par la censure médiatique et verra bientôt son auteur traîné devant cours et tribunaux. Il est d'ailleurs étonnant que le Secrétaire d'Etat ait affirmé que "l'on peut être contre l'homosexualité". C'est une hardiesse au sujet de laquelle on l'interpellera sans doute.

    __________________________

    P.S. : Définition de la maladie : "Altération de l'état de santé se manifestant par un ensemble de signes et de symptômes perceptibles directement ou non, correspondant à des troubles généraux ou localisés, fonctionnels ou lésionnels, dus à des causes internes ou externes et comportant une évolution." (source)

  • Conclave : 7 façons de se tromper à coup sûr...

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    De Jean-Marie Guénois (Figaro) sur son « religioblog », à propos du conclave qui s’ouvre à Rome ce mardi 12 mars :

    « Les pronostics pour l'élection du nouveau Pape cette semaine se suivent et se... ressemblent. L'expérience des précédents conclaves a démontré la fragilité des prévisions. Le cru 2013 est de ce point de vue, plus ouvert que jamais. Néanmoins, voici sept façons de se tromper à coup sûr... 

    que vous découvrirez sur "religioblog" : Conclave : 7 façons de se tromper à coup sûr... 

  • "Devoir d'enquête" sur la pédophilie (RTBF) : quand Monseigneur Harpigny fait profil bas

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    Un ami réagit au comportement interpellant de l'évêque de Tournai lors de l'émission "Devoir d'enquête" sur la pédophilie ecclésiastique (6 mars)

    Trois remarques à propos de l'émission de la RTBF

    1) Par son profil archi-bas, notamment face à sa "partenaire", parlementaire fer de lance d'un socialisme anticlérical, Mgr Harpigny a donné le sentiment qu'il se sentait, dans l'épiscopat belge, bien isolé pour mener le combat intra-ecclésial en notre pays. Comme toujours, la RTBF (F comme... F...), tellement proche des bouffeurs de curés du CAL, a pu, grâce à la docilité (suspecte) de l'évêque, souligner cet isolement : "Divide ut imperes"!

    2) La RTBF a ressorti un "devoir d'enquête" sur l'affaire "di Falco", comme si la cause de ce dernier évêque était entendue, l'oracle Terras-Golias ayant relayé une plainte plus que suspecte contre un ecclésiastique de haut rang. L'auditeur qui ne s'est pas renseigné sur cette question a dû, au terme de l'émission, être convaincu que la culpabilité du prélat était bien établie. Et là encore, Mgr Harpigny a laissé agonir d'injures un de ses frères dans l'épiscopat, sans même signaler que de graves doutes subsitent quant à la fiabilité du témoignage accusateur.

    3) Les médias, qui défendent si ardemment la thèse d'une Eglise tout entière gangrenée par la pédophilie, ne devraient-ils pas mener des enquêtes sur d'autres milieux qui ont aussi pour mission de s'occuper des enfants, l'école laïque, les mouvements de jeunesse, les cours de danse, de natation,de gymnastique, etc.? Pourquoi a-t-on "privilégié" l'Eglise en créant une commission de suivi relative au traitement d’abus sexuels et de faits de pédophilie dans une relation d’autorité, EN PARTICULIER AU SEIN DE L'EGLISE ? Encore une belle occasion ratée pour Mgr Harpigny de remettre les pendules à l'heure. On peut se demander ce que pense notre archevêque de ce consensualisme bienveillant de son confrère à l'égard de dame Lalieux...

    Mutien-Omer Houziaux"

  • Election papale : pronostics à l’italienne

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    De Sandro Magister (« La Reppublica ») sur son blog Chiesa, dans le style cher à la regrettée Geneviève Tabouis à Radio-Luxembourg (pour ceux qui se souviennent ) :

     «  Le pari le plus facile à faire est que le prochain pape ne sera pas italien. Mais pas non plus européen, africain, ou asiatique. Pour la première fois dans l’histoire bimillénaire de l’Église, le successeur de Pierre pourrait venir des Amériques. Ou, si l’on veut hasarder une prévision plus précise, de la Grande Pomme. : Timothy Michael Dolan, archevêque de New-York, 63 ans, est un grand costaud du Midwest au sourire radieux et à la vigueur débordante, précisément cette "vigueur du corps et de l'esprit" que Joseph Ratzinger a reconnu avoir perdue et qu’il a jugée nécessaire pour son successeur, afin que celui-ci puisse bien "gouverner la barque de Pierre et annoncer l’Évangile". Le titre du programme du futur pape se trouvait déjà dans l’acte de renonciation de Benoît XVI. Et bon nombre de cardinaux se sont rapidement souvenus de la vivacité visionnaire avec laquelle Dolan avait développé précisément ce thème, dans son italien "primitif" - le mot est de lui - mais pétillant, au cours du consistoire de l’an dernier, alors que, archevêque de New-York, il était sur le point de recevoir la pourpre ».

    Mais  la vilaine Curie alliée objective des progressistes résiste et contre-attaque, en poussant en avant un cardinal Brésilien en qui elle a confiance. Et si le conclave m’était conté, « attendez vous à savoir » que :   

    « (…). D’un côté, il y avait les féodaux de la curie, défendant avec acharnement leurs centres de pouvoir respectifs. De l’autre, il y avait l'œcoumène d’une Église qui ne supporte plus que l'annonce de l’Évangile dans le monde et le lumineux magistère du pape Benoît soient obscurcis par les tristes descriptions de la Babylone romaine.

    Cette même fracture caractérise également le conclave qui va commencer. Dolan est le candidat-type qui représente le tournant purificateur. Il n’est pas le seul mais il est certainement le plus représentatif et le plus audacieux.

    Toutefois, du côté opposé, les magnats de la curie font barrage et contre-attaquent. Ils ne poussent pas en avant l’un des leurs, car ils savent que, s’ils agissaient ainsi, la partie serait perdue dès le départ. Ils essaient de percevoir l’atmosphère du collège cardinalice et parient eux aussi sur un endroit éloigné de Rome, au-delà de l'Atlantique, non pas dans la partie nord mais dans la partie sud de l'Amérique.

    Ils regardent en direction de São Paulo, au Brésil, où se trouve un cardinal né d’émigrés allemands, Odilo Pedro Scherer, 64 ans. Bien connu à la curie, celui-ci a passé plusieurs années à Rome, où il a été le collaborateur du cardinal Giovanni Battista Re lorsque celui-ci était préfet de la congrégation pour les évêques, et aujourd’hui il fait partie du conseil cardinalice de contrôle de l’IOR, la "banque" du Vatican, fonction dans laquelle il a été confirmé il y a quelques jours et pour laquelle il a Bertone comme président.

    Scherer est le candidat idéal pour cette manœuvre tout à fait romaine et curiale. Peu importe le fait qu’il ne soit pas populaire au Brésil, même parmi les évêques. Lorsque ceux-ci ont été appelés, il y a deux ans, à élire le président de leur conférence, ils ont rejeté sans appel sa candidature. Et peu importe qu’il ne brille pas en tant qu’archevêque de la grande ville qu’est São Paulo, la capitale économique du pays.

    L'important, pour les magnats de la curie, c’est qu’il soit docile et gris. L'auréole progressiste qui entoure sa candidature est d’origine purement géographique, mais elle peut aussi servir pour inspirer à quelques cardinaux naïfs l’envie d’élire le "premier pape latino-américain" (…).Le pape qui plaît aux cardinaux de curie et aux progressistes est, par définition, faible. Il plaît aux premiers parce qu’il les laisse agir comme ils le souhaitent. Et aux seconds parce qu’il fait une place à leur rêve d’une Église "démocratique", gouvernée "d’en bas" (…)

    Pour une curie ayant de telles idées, l’hypothèse de l’élection de Dolan suffit à elle seule à faire naître la terreur. Mais si Dolan était élu pape, il imprimerait également une secousse à cette Église faite d’évêques, de prêtres, de fidèles qui n’ont jamais accepté le magistère de Benoît XVI, son retour énergique aux articles du "Credo", aux fondamentaux de la foi chrétienne, au sens du mystère dans la liturgie.

    Doté d’un grand talent pour la communication, Dolan est un ratzingerien à 100 % en matière de doctrine, mais aussi en ce qui concerne la vision de l’homme et du monde et le rôle public que l’Église est appelée à exercer dans la société (…)

    La suite ici : Un Américain à Rome, vers la chaire de Pierre

     

  • Rome : des milliers de journalistes s’ennuient…

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    Aujourd’hui, ce billet de Bosco d’Otreppe, envoyé spécial de « La Libre » (extraits) :

    (…) Contrairement aux pronostics de beaucoup et à la volonté de certains, les cardinaux prennent leur temps avant de lancer le conclave. Accorder tous les violons n'est pas chose aisée.

    (…) La plupart des cardinaux romains, ceux qui travaillent à la Curie souhaitaient que les choses avancent vite, sans doute, notamment, pour favoriser l'émergence de l'un des leurs déjà dans la place. Les autres cardinaux quant à eux, ont atterri à Rome amenant dans leur bagage ce qui se vit dans leurs pays, témoignant des situations et des contextes multiples que doivent affronter les Églises locales. Ceux-ci pour la plupart découvrent donc leurs confrères, des réalités inconnues jusqu'alors, et surtout des collègues qui n'envisagent pas du tout les choses comme eux. C'est un des défauts de l'organisation très centralisée de l'Église aujourd’hui : elle n'a pas assez réuni ses cardinaux, ignore ce que leur institution vit réellement sur les autres continents et, au moment fatidique, met parfois beaucoup de temps à s'accorder sur les voies à suivre.

    (…) Patience, prière, écoute et discrétion sont donc les mots d'ordre que se partagent les prélats. Les cardinaux américains qui tenaient jusque mardi des conférences de presse quotidiennes ont été rappelés à l'ordre par leurs confrères. La culture de la communication n'est décidément pas la même en Europe et aux États-Unis, et l'Église malgré la diversité de son unité, préfère ne parler que d'une seule voix au monde. Seul le Père Lombardi peut donc convier quotidiennement les journalistes pour leur offrir une petite conférence officielle et bien préparée. Pour le reste, les journaux se contentent de leurs propres analyses et des bruits de couloirs. Si ce ne sont certains qui se laissent parfois aller en off à quelques confidences, les cardinaux, soucieux de leur indépendance et de la sérénité des débats internes demeurent discrets.

    Tout l’article ici : Rome s'endort-elle ? …et relire nos prévisions du 27 février: Un nouveau pape pour Pâques ?

  • Papabili: à chaque parieur son cheval de course…

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    Encore un nom qui circule (même en Belgique, paraît-il): intox ou fantasme de journalistes en manque…d’infos ? Alors voici ce qu’écrit Natalia Trouiller dans sa “matinale” du site “La Vie”:

    Parmi les cinq cardinaux brésiliens papabili, le nom du cardinal Odilo Scherer est de loin le plus cité dans la presse internationale. En Italie, pour La Repubblica, il est "l'un des deux cardinaux étrangers les plus visibles". Pour Il Messaggero, Mgr Scherer fait partie des quatre papabili les plus probables. Et depuis que La Stampa a expliqué qu'il était le protégé des cardinaux Re et Sodano, les deux hommes forts de la Curie, son nom ne cesse de revenir. L'AFP le met dans son top sept. En Belgique, on le place dans les six noms les plus cités. En Espagne, il est numéro un de la liste. En Allemagne, on ne cache pas son désir de voir ce Brésilien d'origine germanique, issu d'une famille émigrée au XIXe siècle, succéder à l'Allemand Benoît XVI, comme l'exprime par exemple Hildegard Stausberg dans Die Welt: "Pour l'Allemagne, ce serait un cadeau incroyable si le cardinal Odilo Scherer devait être pape. Il connaît les terres de ses ancêtres, il sait parler notre langue, et il est connecté à bien des égards à la République fédérale. Il a des contacts étroits avec les divers organismes de secours de l'Eglise catholique en Allemagne, comme Adveniat à Essen, où il vient souvent".

    Au Brésil, où il est né en 1949 dans une famille d'Allemands émigrés, la presse n'est pas en reste. On suit avec jubilation la montée de sa cote supposée; la plupart des journaux ont repris l'article du Vatican Insider signé Andrea Tornielli qui en fait un papabile notoire: "Il est sud-américain, bien considéré, parle courament l'italien, est mesuré et n'est pas trop latin".

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