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Débats - Page 656

  • Prochain conclave : les jeux sont loin d'être faits

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    "Un conclave très ouvert", c'est sous ce titre que l'abbé Guillaume de Tanoüarn nous livre sa vision du prochain conclave et sa lecture des faits au terme du pontificat de Benoît XVI. Comme d'habitude, cela ne manque pas d'intelligence et, surtout, l'auteur ouvre des perspectives marquées du sceau de l'espérance (et se risque même à avancer un nom) :

    On sait que le conclave est la seule assemblée décisionnaire du monde dont les membres soient enfermés jusqu'à ce que décision s'ensuive. Mais cela n'empêche pas le conclave actuel d'être très ouvert. Oh ! Ce n'est pas à cause de ces modernes passe-murailles que sont les portables (ordinateurs ou téléphones). Les électeurs n'ont pas droit à ces instruments. Mais en réalité, le conclave est très ouvert on ne sait pas trop qui peut l'emporter. Autrefois on disait : "Tel qui rentre pape au conclave en ressort cardinal". Et il est vrai que la majorité des 2/3 est difficile à obtenir et qu'il existe de très efficaces minorités de blocage, qui empêchent certains favoris d'aller au bout de leur jeu électoral. Aujourd'hui, pour le présent conclave, on ne peut pas dire qu'un pape en puissance ressortira cardinal car il n'y a pas de pape en puissance. Personne n'imagine que les jeux sont faits. Du reste, la bagarre se poursuit entre les cardinaux italiens et les autres, pour savoir s'il faut commencer tout de suite (idée de la curie) ou si un long préconclave est souhaitable (au cours duquel des étrangers pourraient aussi faire campagne).

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    On peut accéder également à :

    Droit de regard, l’émission qui éclaire l’actualité. Le pape a provoqué la surprise dans le monde entier en renonçant à sa charge : pourquoi un tel choix ? Comment l’interpréter ? Faut-il craindre pour l’Eglise ? Rencontre avec l’Abbé Guillaume de Tanoüarn.
  • L’ Eglise et son nombril

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     Lu dans la « Libre » cet entretien de Jean-Paul Duchâteau avec Raphaël Jacquerye  et Eric de Beukelaer (extraits)

     Recto :

    Entretien avec Raphaël Jacquerye Auteur de "Tempête au Vatican" (paru en 2000 chez DDB et Racine) et du site Internet www.pourunefemmepape.com

    Quels sont les changements prioritaires que le successeur de Benoît XVI devra affronter ?

    Un des premiers points à régler sera l’ordination d’hommes mariés(…).Ensuite, la position de l’Eglise vis-à-vis des divorcés remariés devrait pouvoir être rapidement réglée pour peu que le Pape soit rénovateur (…)

    Il y a tous les problèmes éthiques, aussi ?

    On peut comprendre que l’Eglise catholique refuse une banalisation de l’euthanasie, mais est-ce le meilleur moyen en s’en prenant aux personnes ? (…) Faut-il excommunier une femme qui se fait avorter après avoir eu la certitude de mettre au monde un enfant atteint de maladie grave et incurable ? Si l’Eglise fixe des barrières, elle doit accepter une liberté de conscience.

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  • Le pape « émérite » : un magistère d’influence ?

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    Décryptage de Jean-Marie Guénois dans le « Figaro » : la force de son pontificat et de son exemple lui donnera jusqu'à sa mort une « autorité » immense :

    Benoît XVI est donc devenu jeudi soir un «pape émérite». Son effacement, loin du Vatican et des coulisses mystiques et cruelles du Conclave, lieu d'unité mais aussi de rivalités, va-t-il effacer son influence sur les cardinaux d'un simple vol d'hélicoptère? Sur les 115 cardinaux électeurs, 67 ont été choisis puis nommés sous son pontificat. Les autres le furent sous Jean-Paul II. Il y a donc une majorité «Benoît XVI» dans le collège des cardinaux, même si ce poids ne signifie strictement rien: les vraies majorités dans cette instance se forment et se défont sur d'autres critères.

    Ce n'est donc pas en termes «politiques» que se pose la question du pouvoir de l'ex-Pape mais très précisément en termes «d'influence», au sens moral et humain du terme. Oui, celui qui fut Benoît XVI va inévitablement garder une influence.

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  • La renonciation de Benoît XVI : un point de vue oriental

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    C’est dans le grand quotidien libanais de langue française, « L’Orient-Le jour » sous la plume de Caroline Dagher journaliste de carrière née à Beyrouth, juriste de formation, analyste politique, auteur d'ouvrages politiques sur le Liban et le Moyen-Orient et de romans historiques couronnés par différents prix, édités sous forme d'une trilogie racontant la naissance du Liban moderne Membre fondateur du Centre Maronite de Documentation et de Recherche (CMDR) et du du secrétariat général du Synode Maronite  (juin 2004-juin 2007). Extraits :

    (…) La surprenante annonce du souverain pontife, considéré comme le vicaire du Christ sur terre, est certes, dans la forme, un acte de liberté et de vérité, deux principes qui lui sont chers. Mais sur le fond ? Un pape ne démissionne pas, comme le ferait le PDG d’une entreprise ou un responsable politique (encore que rarement a-t-on vu partir de leur plein gré ceux-là mêmes qui devraient le faire). À qui remettrait-il sa démission ? Au Bon Dieu qui lui a confié son troupeau ? Le successeur de Pierre n’est-il pas le « Saint-Père », le pasteur ? Un père abandonne-t-il ses enfants, un pasteur ses brebis, uniquement parce que « la vigueur du corps et de l’esprit s’est amoindrie » en lui ? Or, Benoît XVI, en théologien précis, a pesé ses mots, étudié sa sortie et en a clairement formulé les termes, lui qui a si bien médité le mystère du Logos et prêché « la culture de la parole ». Le verbe « renoncer » est brutal, direct. C’est pourtant le seul verbe auquel peut recourir un pape qui abandonne sa charge pontificale. En langage moderne, cela équivaut à « jeter l’éponge ».

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  • Un Conclave sous haute tension

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    C’est ce que pronostique la journaliste de “La Vie” Marie-Lucile Kubacki (et cela rejoint nos impressions) :

    Alors que le Conclave devrait commencer d’ici une quinzaine de jours, un certain nombre de dossiers, dont la fameuse note évoquée par le journal La Repubblica faisant état d’un « lobby homosexuel », suscitent des tensions qui pourraient peser sur le vote des cardinaux électeurs.

    Le climat de méfiance s’alourdit de jour en jour au Vatican. Certes, les périodes de pré-conclave sont souvent agitées mais celle-ci l’est tout particulièrement. Depuis que Benoît XVI a annoncé qu’il se retirait, il y a eu l’affaire Mahony, du nom du cardinal américain Roger Mahony, l’ancien évêque de Los Angeles, soupçonné d'avoir couvert les agissements d'un prêtre pédophile. Sa présence au Conclave a suscité un tollé auprès d’associations catholiques qui ont demandé à ce qu’il ne participe pas à l’élection du futur pape.

    Ensuite, il y a eu l’affaire O’Brien. Le cardinal écossais Keith O’Brien fait l’objet de plaintes de trois prêtres et d’un ancien prêtre qui l’accusent « d’actes inappropriés » commis il y a 33 ans. Ces allégations auraient été transmises à Benoît XVI une semaine avant l’annonce de son retrait. Le cardinal O’Brien, qui les a toujours contestées, a néanmoins décidé de démissionner, décision acceptée par le Pape.

    Enfin, le scandale Vatileaks, un des plus grands traumatismes qu’ait connus l’Eglise ces dernières années, est en train de se répéter avec les assertions du journal Repubblica. Le quotidien évoque l’existence d’un « lobby gay » au sein de la Curie romaine, information qui ferait partie du rapport commandé par Benoît XVI aux trois cardinaux chargés d’enquêter sur les fuites au sein de la Curie au moment de l’affaire Vatileaks. Selon la Repubblica le Pape aurait pris la décision de se retirer le jour où le rapport lui a été remis. Si le lien entre la remise du rapport et le retrait du Pape semble fantaisiste au sens où Benoît XVI avait pris sa décision bien avant de le lire, le contenu de ces 300 pages est un sujet tabou en ce moment au Vatican. D’après les informations de La Repubblica, il y serait question d’affaires sexuelles et financières.

    Tabou au point que Benoît XVI a décidé de le maintenir secret afin qu’il ne soit remis qu’à son successeur. Mais les trois cardinaux auteurs, Julian Herranz, Jozef Tomko et Salvatore de Giorgi, trop âgés pour participer à l’élection, seront présents pendant les congrégations générales, juste avant le conclave, un moment déterminant dans l’élection du futur Pape. Or comme les congrégations générales sont le lieu où les cardinaux dressent un bilan des enjeux et des besoins de l’Eglise, il n’est pas extravagant de penser que les trois auteurs du rapport s’expriment sur le résultat de leur enquête. « Cela pourrait peser sur le Conclave », explique une source proche du Vatican.

    Car la situation est la suivante. Actuellement, les cardinaux sont partagés entre deux tendances : élire un pasteur charismatique, sur le modèle de Jean-Paul II, capable de parler aux foules et de rayonner ou un administrateur solide, un homme de poigne, qui nettoie l’Eglise en général et la Curie en particulier, sans forcément être populaire. L’enjeu du Conclave sera de déterminer la priorité du moment. Mais si le contenu du rapport est mis sur la table au moment des congrégations et qu’il est aussi gênant qu’il semble l’être, les cardinaux pourraient bien privilégier la fermeté au charisme". Voir ici:

    Un Conclave sous haute tension


    L’Eglise de Benoît XVI n’est tout de même pas celle d’Alexandre VI Borgia. Au diable les fantasmes…

  • Benoît XVI et après ?

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    Lu sur RTL.be :

    Le futur pape devra "prendre la Curie en mains", a estimé le cardinal belge Godfried Danneels, tandis que le cardinal George Pell, chef de l'Eglise australienne, a été ouvertement critique, déplorant la décision "déstabilisante" de Benoît XVI.

    "Le gouvernement n'était pas (le) point fort. Je préfère quelqu'un qui puisse mener l'Eglise et la rassembler un peu", a-t-il déclaré à la télévision australienne, en regrettant le scandale des fuites "Vatileaks" qui a jeté le discrédit sur la Curie romaine.

    Le prélat béninois Barthélémy Adoukounou, ancien élève de Benoît XVI et numéro deux de "ministère" de la Culture du Saint-Siège, a affirmé à Radio Vatican que le nouveau pape aurait à s'opposer à plusieurs évolutions selon lui inquiétantes: "la volonté de construire le monde en tout comme si Dieu n'existait pas, de formater l'homme", ainsi que celle de "casser la famille et de détruire la nature". Voir ici : Benoît XVI quitte le trône de Saint Pierre lors d'une journée historique

    Et sur le site web du journal « Le Monde » on peut lire :

    « George Pell, le leader de l'Eglise catholique en Australie, qui participera au conclave pour élire le nouveau souverain pontife, a publiquement égratigné le pape jeudi. Il lui reproche notamment sa renonciation "déstabilisante" et son incapacité à réaliser l'unité des catholiques.

    "Le gouvernement n'était pas le point fort de Benoît XVI. Je préfère quelqu'un qui puisse mener l'Eglise et la rassembler un peu". Le moins que l'on puisse dire, c'est que George Pell, un cardinal australien qui participera au conclave pour désigner le successeur de Benoît XVI, a bien choisi son jour pour critiquer le pape.

    Alors que le souverain pontife actuel ne le sera plus ce soir, les critiques de George Pell, plus haut prélat de l'Eglise catholique d'Australie, ne passent pas inaperçues. "Je pense que le gouvernement du Vatican est assuré par la plupart des gens entourant le pape et ça n'a pas toujours été brillant. Je ne révèle rien, c'est une opinion largement partagée", dit-il, en citant en particulier comme point noir du pontificat le scandale "Vatileaks".

    "Campagne pour pousser à la démission"

    George Pell remet également en cause le choix de Benoît XVI de renoncer à sa charge. Il établit, selon lui, un fâcheux précédent. "Ceux qui, par exemple, seraient en désaccord avec un futur pape, seront tentés de lancer une campagne pour le pousser à la démission", craint-il. En annonçant sa retraite, Benoît XVI "savait bien qu'il s'agit d'une rupture avec la tradition, un peu déstabilisante", souligne-t-il. "Son successeur devra maintenir la tradition, tant dans la foi que dans la morale, laquelle se trouve attaquée. Le futur pape devra aussi montrer une solide expérience pastorale dans un diocèse et être capable d'élever la morale de la Curie romaine, et peut-être y renforcer la discipline", conclut-il.

    Des critiques aussi franches à l'égard d'un pape, de la part d'un haut responsable catholique, sont une rareté, voire du jamais-vu, affirme Neil Ormerod, professeur de théologie à l'université catholique australienne. » Voir ici :  Des critiques à la Pell contre Benoît XVI

    Vite le conclave…

  • Savoir distinguer "conclave virtuel" et "conclave réel"

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    Matthieu Rougé, sur Valeurs Actuelles, consacre un article à cette thématique :

    Les médias rêvent de cardinaux votant selon leurs mots d’ordre, et d’une Église dans l’air du temps, plus soucieuse de conformité que de vérité.

    Décidément, le conclave sera à la mi-mars the place to be. Il n’est pas un journaliste ou un sociologue des religions pour épargner aux cardinaux électeurs ses conseils de vote…

    La première de ces consignes impérieuses touche l’origine du futur souverain pontife, qui ne serait en quelque sorte légitime que s’il provenait d’Afrique ou d’Amérique latine, à condition toutefois de ne pas être trop “conservateur”, ce dont on le soupçonne spontanément. Il faudrait en fait à l’Église un pape non occidental conforme aux préjugés occidentaux ! Voilà qui en dit long sur un certain rapport de l’Occident avec le reste du monde, sommé de se rallier à toutes ses dérives. Il y a en Afrique, en Inde, en Amérique du Sud, dans certains pays d’Asie un sens de la vie, de la joie, de la dignité dans l’épreuve dont nous ferions bien, au contraire, de nous inspirer. Quoi qu’il en soit du vote final des cardinaux, « les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses » des peuples du Sud seront bel et bien présents à leur discernement. L’ultime et remarquable “fournée” cardinalice de Benoît XVI, composée d’un Américain, d’un Indien, d’un Philippin, d’un Colombien, d’un Libanais et d’un Nigérian, suffit à le manifester.

    Lire la suite sur le site de Valeurs Actuelles

  • Trois conférences à la cathédrale de Liège sur "Religion et violence"

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    L'association "Cultures, Cité et Église" vous convie cordialement à assister aux trois conférences consacrées au thème "Religion et violence" organisées à la cathédrale Saint-Paul à Liège

    Dans un monde violent, les religions sont souvent accusées d’être un facteur de violence, d’identités meurtrières. Les religions monothéistes plus souvent que les autres.

     

    Elles se veulent pourtant un facteur de justice et de paix. À quelles conditions les religions penchent plutôt du côté du renforcement de la violence ou de la paix ?

     

    Trois conférences sont proposées 

     

    ■           Dimanche 3 mars 2013 à 14h30

                  Religion, facteur de violence ou de paix ?

     

                  Un débat entre Pierre Somville, doyen honoraire de la Faculté de Philo et Lettres de l’ULg et Jean-Pierre Delvillle, professeur d’histoire du christianisme à la Faculté de théologie de l’UCL.

     

    ■           Dimanche 10 mars 2013 à 14h30

                  La violence et le Sacré

     

                 Le Sacré a-t-il partie liée avec la violence ? La justifie-t-il dans la pratique du sacrifice cultuel où la victime serait responsable de tous les maux ? Que nous apprennent les sources chrétiennes ?

     

                  La question a été abordée dans l’œuvre de René Girard, professeur à Stanford (USA). Elle sera reprise par Pierre Verjans, professeur d’histoire politique à l’ULg.

     

    ■           Dimanche 17 mars 2013 à 14h30

                  Le politico – religieux, source de violences ?

     

                  Le politico-religieux ou l' "Un sacral" met les religions en situation d'affronter les discordes avec pour effet de les pousser à recourir à la violence. Par sa « sortie de la religion » le christianisme occidental s’inscrit-il dans un nouveau rapport avec la violence ? Une attention particulière sera apportée aux religions séculières.

     

                  L’œuvre de Marcel Gauchet, professeur à l’EHESS, sera sollicitée. C’est Jean-Marie Lacrosse, professeur de sociologie à l’ULg, qui abordera ce questionnement.

     

    Invitation à tous !

    Entrée libre.

     

    Informations : Chanoine Lambert Wers - 04 220 53 73

  • Droits de l'homme : une mise au point énergique du cardinal Mamberti

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    Droits de l'homme : le Saint-Siège met les points sur les i
    Intervention de Mgr Mamberti à l'ONU - Anne Kurian

    (Zenit.org) - Dans une déclaration très ferme, Mgr Dominique Mamberti, Secrétaire du Saint-Siège pour les Relations avec les Etats, rappelle que les droits de l'homme sont « antérieurs à leur reconnaissance par les Etats » car fondés sur « la nature et la dignité innée de la personne humaine ».

    L’archevêque, qui est intervenu ce 26 février 2013 dans le cadre de la 22e session du Conseil des droits de l'homme à Genève, préconise « une attention particulière au droit à la vie, à sa promotion et à l'approfondissement de notre compréhension de ce droit » reconnu, mettant en garde contre la tentation des débats actuels du CDH d’imposer de « nouveaux droits » (cf.Zenit du 11 décembre 2012).

    Encore beaucoup à faire

    La Conférence mondiale de Vienne sur les droits de l'homme en 1993 a proclamé « l'indivisibilité et l'universalité de tous les droits de l'homme », rappelle Mgr Mamberti, qui constate qu’« il reste beaucoup à faire pour que l'indivisibilité des droits de l'homme devienne une réalité », évoquant de « larges segments de la population mondiale » auxquels manquent l’accès aux médicaments nécessaires, l'éducation adéquate, l'eau potable, l’alimentation suffisante, le statut politique, la sécurité, ou encore la liberté d'expression et la liberté religieuse.

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  • Le langage de Vatican II

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    Les actes de ce concile ne sont pas toujours marqués par la limpidité et la rigueur d’expression d’un bon texte juridique, si bien qu’ils dissimulent quelquefois des conclusions pratiques diamétralement opposées au principe d’abord énoncé. Pour s’en tenir à la constitution sur la liturgie par exemple, le « Forum Catholique » nous livre cette petite démonstration :

     « La langue liturgique

    « 1. L’usage de la langue latine, sauf droit particulier, sera conservé dans les rites latins

    La règle est l'usage de langue latine ; cette règle doit être conservée sauf cas particulier.

    «  2. Toutefois, soit dans la messe, soit dans l’administration des sacrements, soit dans les autres parties de la liturgie, l’emploi de la langue du pays peut être souvent très utile pour le peuple ; on pourra donc lui accorder une plus large place, surtout dans les lectures et les monitions, dans un certain nombre de prières et de chants, conformément aux normes qui sont établies sur cette matière dans les chapitres suivants, pour chaque cas.

    Ce qui est au 1 un cas particulier devient au 2 quelque chose de très souvent utile

     «  3. Ces normes étant observées, il revient à l’autorité ecclésiastique qui a compétence sur le territoire, mentionnée à l’article 22 (même, le cas échéant, après avoir délibéré avec les évêques des régions limitrophes de même langue), de statuer si on emploie la langue du pays et de quelle façon, en faisant agréer, c’est-à-dire ratifier, ses actes par le Siège apostolique.

    Comme c'est très souvent utile il est logique de l'étendre au maximum, c'est ce qu'ont fait les évêques.

    Le cas particulier du 1 devient la règle, la règle devient cas particulier ».

    réf.ici:  A ses risques et périls

    On pourrait recommencer la démonstration avec le chant grégorien dont la constitution affirme à l’article 116 qu’il doit occuper la « première place » dans les actions liturgiques, mais s’empresse d’ajouter  « toutes choses égales d’ailleurs », en précisant : les autres genres de musique sacrée, mais surtout la polyphonie, ne sont nullement exclus de la célébration des offices divins et, pour l’emploi de ces « autres genres », renvoie à l’article 30  lequel stipule que pour « promouvoir la participation active », on favorisera ainsi les acclamations du peuple, les réponses, le chant des psaumes, les antiennes, les cantiques et aussi les actions ou gestes et les attitudes corporelles…). Si les répons, les psaumes, les antiennes et les acclamations sont  concernés de la sorte, que reste-t-il encore au chant grégorien finalement ? Voilà pourquoi votre fille est muette, aurait conclu Molière...

    JPS

  • Lunch-débat à l’Université de Liège, le mercredi 27 février 2013 à 18 heures : « Les droits de l’homme et la famille » »

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    014.JPGLe Groupe « Ethique sociale » et l’Union des Etudiants catholiques de Liège organisent cette année un cycle de sept rencontres à l’Université de Liège, sur le thème « Les droits de l’homme en péril : dialogue entre religions et philosophies non confessionnelles ».

    Le mercredi 27 février 2013 à 18 heures, c’est Michel GHINS qui occupera la tribune en traitant le sujet suivant : « Les droits de l’homme et la famille » : les droits de l'homme sont aujourd'hui invoqués pour modifier la notion traditionnelle de la famille : "droits reproductifs", mariage homosexuel, adoption par des couples homosexuels, gestation pour autrui... Doit-on considérer que ces applications nouvelles entrent dans la cohérence des droits de l'homme ou que, au contraire, elles les dénaturent?  Des enjeux et un débat d’une actualité brûlante.

    La rencontre a lieu à la Salle des Professeurs dans le bâtiment du Rectorat deimagesCA53EDLR.jpg l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7, 1er étage (accès par l’entrée principale). Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi d’un lunch-débat : de 18h15 à 20h30.

     Inscription obligatoire par tél. 04.344.10.89 ou e-mail info@ethiquesociale.org . P.A.F. : 10 € , à régler sur place. 

    Professeur à l’Université Catholique de Louvain  (Institut Supérieur de  Philosophie), où il enseigne la philosophie des sciences et de la nature, Michel GHINS n’est pas seulement un brillant intellectuel, membre de plusieurs sociétés scientifiques internationales, mais un homme de terrain et de conviction et c’est à ce titre aussi qu’il préside l’association « Action pour la Famille  ». 

    Plus d’informations ici :  http://www.ethiquesociale.org/Liège, 27 février : les droits de l'homme et la famille

     

  • Ouganda : les procédés douteux de l'Institut Guttmacher

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    headerLogo.jpgL’institut Guttmacher se sert de données mensongères pour les besoins de sa campagne

    NEW YORK, 22 février (C-FAM) Un nouveau rapport de l’Institut Guttmacher sur l’Ouganda recommande l’amélioration de l’accès à la contraception et à l’avortement comme moyen d’améliorer la santé des femmes et de réduire le nombre de grossesses non désirées. Le groupe utilise des données de valeur douteuse pour pousser son agenda auprès de personnes qui, il le reconnait, veulent des enfants et rejettent l’avortement.

    L’institut Guttmacher estime que plus de 54% des grossesses en Ouganda ne n’étaient pas désirées, et que  « le niveau élevé de grossesses non désirées et le nombre d’enfants souhaités en Ouganda seraient à mettre sur le compte principalement d’un usage insuffisant de moyens contraceptifs ». D’après des données de 2006 d’un bureau de l’ONU, le besoin non satisfait de contraceptifs en Ouganda s’élève à 38%.

    D’après le raisonnement de Guttmacher, un meilleur accès aux contraceptifs en Ouganda pourrait faire baisser le taux de grossesses non désirées. Cependant, même aux Etats-Unis, où l’on se targue que le besoin non satisfait de contraceptifs ne s’élève qu’à 6 ou 7%, la moitié des grossesses seraient elles aussi non désirées. (Voir  le diagramme 1).

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