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Débats - Page 652

  • Hiver belge et printemps français

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    Il n’y a pas photo ! Entre une Belgique totalement chloroformée et une France où l’on voit se dresser des foules innombrables refusant l’établissement de la dictature du relativisme, le contraste est sidérant. Tout ce que l’on redoute de voir s’écrire dans la loi française a déjà été inscrit dans la nôtre sans protestations ou presque, et bien davantage.

    Le Belge se mobilise difficilement. Il faut remonter à la Question Royale (1951) ou à la Question Scolaire (1958) pour le voir descendre massivement dans la rue pour manifester son attachement à la monarchie ou à la liberté d’enseignement. Et depuis lors, en-dehors de causes syndicales ou de réactions émotives (« Marche blanche »), plus rien. Un véritable processus d’engourdissement que l’on peut expliquer de diverses manières :

    • l’emprise d’un libéralisme profondément ancré dans notre histoire et qui présente comme suspect tout discours de vérité,
    • la dérive des milieux catholiques vers des engagements tiers-mondistes ou écologistes peu attentifs aux questions sociétales,
    • une tendance systématique à rechercher des compromis et à se contenter de vagues concessions,
    • un amour immodéré du confort et de la sécurité qui appréhende tout ce qui pourrait venir les compromettre,
    • une Eglise bien installée profitant de larges subventions et peu encline à risquer d’en découdre avec le politique,
    • le formatage de l'opinion publique par un monde médiatique très consensuel et favorable à l’extension sans limites des droits individuels,
    • etc.

    Tant et si bien que les appels à la mobilisation lancés par quelques-uns restent sans écho et ne réunissent que quelques courageux, comme ce fut le cas à Bruxelles, dimanche dernier.

    Comment "le Belge" (s’il existe toujours et s'il n'est pas définitivement descendu au tombeau) pourrait-il comprendre cet immense frémissement qui parcourt l'Hexagone et que d’aucuns ne craignent pas de désigner sous le vocable de « printemps français » ? Il ne peut que hausser les épaules et déclarer que, de toute façon, la cause est entendue et que cela ne servira à rien. Alors, à quoi bon se déranger ? Je dois avouer humblement, en battant ma coulpe, que je n’ai pas été loin de partager une telle attitude en écrivant sur ce blog, il y a quelques mois, que cette mobilisation en France risquait de constituer « beaucoup de bruit pour rien ». Ma seule excuse est d’appartenir à ce triste monde belge incapable de concevoir que l’on puisse aujourd’hui encore, avec un peu de foi, renverser les montagnes de l’iniquité. Je suis donc extrêmement impressionné par le spectacle que nous donnent aujourd’hui ces très nombreux Français qui ne veulent pas que le mariage, la famille et les droits de l’enfant soient dénaturés par des lois contraires au bien objectif de l’homme et de la société.

    Face à ce qu’il y a de meilleur et de plus respectable dans la société française, on a vu un pouvoir aveuglé par l’idéologie et le mépris recourir à la force brutale allant jusqu'à gazer à bout portant des adolescents et des enfants. On ne peut qu’être ému et admiratif devant la détermination de tous ces Français qui manifestent à moins que de partager cet aveuglement qui caractérise une sensibilité belge dégradée et pour tout dire complètement sclérosée.

    Il reste à souhaiter que nos amis français ne désarment pas et qu’ils se mobilisent encore et encore pour résister à cette dictature du relativisme immoral, négateur de toutes les valeurs d’une civilisation authentique. Souhaitons-leur toutefois de faire preuve de discernement et notamment de ne pas laisser leur mouvement être récupéré par ceux qui ne rêvent que de le détourner à des fins partisanes, de ne pas laisser non plus l’initiative à des figures de proue improvisées dont l’insuffisance est patente (Frigide Barjot !), de méditer aussi les leçons de l’histoire pour éviter d’en reproduire les échecs (se souvenir, à ce propos, d'un certain 6 février 1934) …

    YW

  • Manif pour Tous : un témoignage entre mille

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    Nous avons trouvé reproduit ICI un témoignage adressé au célèbre blogueur Koz : Source: Koz Toujours (Facebook)

    "Cher Koz,

     On parle beaucoup de débordements de la Manif pour tous d’hier et, comme j’étais en haut de l’avenue Foch entre 14h40 et 17h environ, je me dis que peut-être que ces quelques lignes de témoignage peuvent être utiles.

    Je ne sais pas trop à qui les envoyer et m’adresse à toi car je fais confiance à ta pondération et à ton discernement.
    Je ne veux pas rajouter de l’huile sur le feu, mais peut-être que croisé avec d’autres mon témoignage permettra de comprendre ce qui s’est passé avenue Foch et qui en est responsable.

    Je me suis rendue à la Manif pour tous avec mon frère Philippe 31 ans, père de famille et une jeune cousine, Adélaïde, 20 ans. Nous sommes arrivés par la ligne 6 à Kleber vers 14h30 et espérions rejoindre le haut de l’avenue de la Grande Armée. On nous y fait accéder en passant par l’avenue Victor Hugo et la rue Paul Valéry. En arrivant avenue Foch on nous dirige vers le haut de l’avenue. Il y a encore très peu de monde si bien que nous nous postons avec mon frère et ma cousine à l’angle de la rue de Presbourg et de l’avenue Foch. L’ambiance est paisible et conviviale. Le dispositif des forces de l’ordre un peu impressionnant et paraît même ridiculement disproportionné pour ce qui est sensé n’être qu’une voie parallèle à la manifestation : il y a derrière une double rangée de barrières 6 ou 7 camionettes bleues et une trentaine de « policiers » (je le mets entre guillemets car je n’y connais rien et qu’à côté de nous un père de famille visiblement militaire a précisé à ses enfants qu’il s’agissait de gendarmes.)

    (Lire l'Abbé Grosjean, qui explique pourquoi les manifestants se sont dirigés vers l'Avenue Foch.) 

    Un espace de sécurité de 3-4 mètres au moins est préservé par les volontaires « sécurité » de la Manif pour tous entre la foule qui commence à arriver et les barrières. La rue de Presbourg est barrée. Avec 5 ou 6 policiers dans l’espace.
    Par la rue on aperçoit la foule massée avenue de la Grande Armée et l’ambiance a l’air plutôt sympa, mais nous n’en entendons que le brouhaha car la sono ne porte pas du tout dans notre direction.

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  • RTL, nouveau Dr Jekyll et Mr Hyde ?

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    A propos de RTL, un ami nous écrit : 

    RTL, nouveau Dr Jekyll et Mr Hyde ?

    Cette chaîne programme ce lundi 25 mars 2013, à 19h45, une émission de défense d'une des innombrables victimes des astrologues, voyantes, cartomanciennes, marabouts, médiums, etc.. qui pullulent, sévissent et prospèrent en Belgique. Alors que le même jour, elle programme elle-même plusieurs émissions d'astrologie et voyance qui lui remplissent les caisses, ainsi qu'un film consacré aux esprits malfaisants. À quoi sert-il de dénoncer les dangers de l'obscurantisme et de la superstition, quand on les propage largement soi-même ? C'est jouer au médecin qui propage les maladies pour agrandir sa clientèle. 

    Sur RTL TVI :
    • 15h 05 ALLO TAROT
    • 19h45 IMAGES A L'APPUI Maryline sort d'une relation amoureuse difficile lorsqu'elle tombe sur les coordonnées d'un médium en lisant les petites annonces. En 48h, il dit pouvoir régler ses problèmes et réconcilier sa famille. Maryline lui donnera près de 15.000 euros en l'espace d'un mois. Aujourd'hui elle est endettée et elle se sent flouée!
    Et sur Club RTL :
    • 22h20 SPIRIT TRAP : Film : Qui des quatre jeunes gens piégés dans une maison hantée s'en sortira vivant ? Quatre étudiants, Tom, un jeune délinquant, sa petite copine Adele, l'excentrique Jenny et le sensible Nick, entrent par curiosité dans une spacieuse demeure qui semble à l'abandon. Or, cette maison n'est pas inhabitée comme tout porte à le croire : ils y rencontrent Tina, une superbe et intrigante jeune femme. Lorsque Nick remet en marche une vieille horloge russe, des phénomènes bizarres commencent à se produire dans la maison. Des esprits se réveillent et se manifestent...
    • 00h25 ASTRO VOYANCE
    • 01h25 ASTRO COSMO
    Autre exemple de schizophrénie. Hier, dimanche 24/3/2013, RTL TVI a diffusé une série de sketches réalisés par le 'comique' Pirette, dans une série intitulée « Les gens d'en bas ». Plus bas que ça, cela paraît effectivement difficile. Trois de ces sketches furent en effet des caricatures anticléricales, consacrées à l'élection du Pape François.

    Pour ceux qui ont le cœur bien accroché, ils peuvent en voir un échantillon ci-après :
    http://www.rtl.be/rtltvi/categorie/pirette-les-gens-d-en-bas/4400.aspx

    Il m'avait pourtant semblé que RTL avait assuré une couverture assez large et assez honnête lors de l'élection du Pape. En tout cas si l'on compare à ce qu'a produit la RTBF. Le triste Pirette était-il donc chargé de casser l'image trop favorable que RTL avait pu pour une fois donner de l'Église ? 

    En tout cas, quand on voit le contenu de ces caricatures anticléricales, visant la communauté catholique, je crois qu'on ne peut s'empêcher de faire l'analogie avec les caricatures antisémites, visant la communauté juive, dans les années 30. Les autres communautés religieuses étant inattaquables, car protégées politiquement, il ne reste plus bien sûr à ces 'comiques' que les catholiques à se mettre sous la dent. 

    Notez bien que ce n'est pas la première fois que cette série « Les gens d'en bas » caricature violemment les catholiques. Ceux qui veulent s'en convaincre peuvent retrouver d'autres sketches anticléricaux sur le même site. L'élection du Pape n'a donc été qu'un prétexte de plus à ce déchaînement « d'en bas », c'est-à-dire, « infernal ».

  • Mariage gay : le bras droit de Christiane Taubira opposée à l'adoption par des couples de même sexe

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    Nous lisons dans le Figaro :


    Christine Maugüe, bras droit de la ministre de la Justice, a soutenu lorsqu'elle était conseillère d'État le refus de donner un agrément en vue d'une adoption à un professeur homosexuel.

    Elle a hésité plusieurs jours. Christine Maugüe, conseillère d'État, vient d'accepter de prendre la succession de Christian Vigouroux, ex-directeur de cabinet de la ministre de la Justice Christiane Taubira, qui a quitté une maison en crise il y a près de 10 jours. Si Christine Maugüe n'a pas montré plus d'enthousiasme, ce n'est pas seulement en raison du désordre régnant dans une équipe secouée par des départs en cascade - le chef de cabinet de la ministre, le directeur des affaires civiles et du Sceau ainsi qu'une de ses adjointes, la conseillère en charge de la conférence sur la récidive ont également pris le large… Le statut de son époux, conseiller parlementaire de François Hollande qui envisage de se présenter aux élections municipales a dû aussi peser dans la réflexion de cette militante socialiste âgée d'une cinquantaine d'années.

    Mais une autre raison, une raison de fond, idéologique, apparaît à la lecture de la jurisprudence des Sages. Dans une décision qui, à l'époque, a fait grand bruit, Christine Maugüe a ardemment défendu, en 1996, la position du président du Conseil de Paris, qui avait refusé à un professeur agrégé homosexuel l'agrément en vue d'une adoption. Dans ce texte remarquablement argumenté, se plaçant essentiellement du point de vue de l'enfant, elle expliquait pourquoi, malgré les qualités unanimement reconnues à ce professeur, le conseil de Paris avait eu raison, selon elle, d'estimer que l'homme «n'offrait pas des garanties suffisantes en ce qui concerne les conditions d'accueil qu'il était susceptible d'offrir à un enfant» en raison de ses choix de vie.

     

    «Le droit de toute personne à avoir la vie sexuelle de son choix ne doit pas être confondu avec un hypothétique droit à l'enfant» écrivait-elle. Notant que la question de savoir si un enfant risque d'être psychiquement perturbé, s'il est privé d'un modèle d'altérité sexuelle, «est très difficile», elle appliquait alors une forme de principe de précaution, écrivant: «l'enfant adopté a d'autant plus besoin d'avoir un environnement familial stable et épanouissant qu'il a été privé de sa famille d'origine et a déjà un passé douloureux (…)»

     

  • Manif pour Tous : le très mauvais travail de la Libre

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    La Libre croit opportun, en ce jour de la Manif pour Tous, de nous gratifier d’un fort mauvais article de son correspondant à Paris, Bernard Delattre.

    Celui-ci s’en prend à la Manif pour Tous en choisissant, comme angle d’attaque, de dénoncer une mobilisation catholique en « trompe l’œil », comme si ce rassemblement était d’abord une manifestation confessionnelle quand on sait que ceux qui y participent viennent d’horizons extrêmement divers, et même de la gauche elle-même.

    Mais, peu importe aux yeux de ce journaliste; ce qui compte, c’est de démontrer que l’Eglise est moins unie qu’il n’y paraît. Il croit opportun de souligner que les catholiques qui défileront seront d’abord motivés par leurs convictions politiques, plus que par leur foi. Quelle approche idiote ! Et s’ils étaient simplement motivés par le souci de défendre le mariage, la famille et les droits de l’enfant ? Mais non, ce triste envoyé spécial reste prisonnier d’une grille de lecture en termes de « droite-gauche ». Ainsi oppose-t-il encore les catholiques de la base à leurs évêques dont les préoccupations seraient très éloignées des leurs. On peut alors se demander d’où proviennent les centaines de milliers de personnes dont effectivement de nombreux catholiques (qui ne sont pas tous évêques) qui manifestent à Paris.

    Mais ce journaliste se complaît dans la confusion. Ainsi souligne-t-il le taux croissant d’acceptation de l’homosexualité dans la société française comme si celui-ci entraînait ipso facto l’acceptation du mariage pour tous et de l’adoption d’enfants par des couples de même sexe. Ce qui l’amène à mettre en avant un vague collectif de catholiques militant pour le mariage gay, lequel a réuni… 6500 signatures !

    Mais ce journaliste « qui s’habille en pravda » enfonce le clou en pratiquant l’amalgame et en assimilant les initiateurs de "la manifestation pour tous" à une mouvance conservatrice (lefebvriste dans le pire des cas!), éloignée des priorités réelles des chrétiens de la base.

    Le reste de cet article polémique est consacré à un « démontage » de l’Eglise de France pour souligner combien celle-ci est en perte de vitesse et finalement ne représente plus grand-chose.

    Mais en fin de compte, si l'on en croit le sieur Delattre, si l'Eglise est si peu homogène et représente si peu de monde, elle devrait être incapable de réunir de telles foules. Comment alors expliquer cette lame de fond qui traverse la société française et aboutit à une mobilisation sans précédent dans l'hexagone depuis de très nombreuses années ? Peut-on mettre tout cela à l'actif de Civitas et d'autres groupes extrémistes si peu représentatifs ? Et encore faut-il tenir compte d'un black-out médiatique et d'une hostilité affichée de tous les "faiseurs d'opinion" comme le manifeste une fois de plus cet article pénible.

  • Le Père Jalics lave le Pape de toute accusation

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    Source: http://www.catholicnewsagency.com/news/priest-kidnapped-in-argentina-clears-pope-of-accusations/

    Dans une mise au point par rapport à des commentaires entendus récemment, un prêtre, kidnappé dans les années 70 lors de la dictature en Argentine, a insisté sur le fait que le Pape François n’était pas responsable de sa détention.

    Dans un communiqué publié sur le site officiel de la Compagnie de Jésus en Allemagne, le Père Francisco Jalics a dit que s’il avait pu croire, dans le passé, que son kidnapping de 1976 était dû à une dénonciation par le Père (d’alors) Bergoglio, il avait réalisé, il y a plus de 20 ans, que cette conviction était erronée.

    Après l'élection du Cardinal Jorge Bergoglio à la papauté le 13 mars, plusieurs commentaires de presse ont tenté de faire un lien entre le nouveau pontife avec la dictature argentine de Rafael Videla. A l'époque de la dictature, le Père Bergoglio était provincial des Jésuites en Argentine.

    Le Père Jalics - qui est maintenant à la retraîte en Allemagne - a publié une déclaration lors de l’envoi de ses meilleurs voeux au nouveau Pape, en assurant que les deux hommes sont en bon termes. Le prêtre de 86 ans a dit que ses déclarations antérieures ont été mal interprétées par les médias. Il a catégoriquement nié que le Père Bergoglio d’alors a joué un rôle quelconque en rapport avec sa captivité qui dura cinq ans, pas plus que dans celle d’un autre prêtre, le Père Orlando Yorio, mort en 2000.

    “Depuis ma déclaration faite le 15 mars de cette année, j'ai reçu de nombreuses questions. Alors je voudrais ajouter ce qui suit. Je me sens presque obligé de le faire, parce que certains commentaires sont en contradiction avec ce que je voulais dire”, a dit le Père Jalics. “Les faits sont les suivants: ni moi, ni Orlando Yorio n’avons été dénoncés par le Père Bergoglio”. Comme je l’ai déjà clarifié dans ma déclaration précédente, nous avons été arrêtés à cause d’une catéchiste qui avait d’abord travaillé avec nous, et qui a rejoint la guérilla plus tard”, a-t-il expliqué. "Pendant neuf mois, nous ne l’avons plus jamais vue. Mais deux ou trois jours après sa détention, nous nous sommes retrouvés détenus également”, a-t-il poursuivi. “L’agent qui m’a interrogé m’a demandé mes papiers. Quand il a vu que j’étais né à Budapest, il a pensé que j’étais un espion russe”. "Dans la congrégation jésuite d’Argentine et dans les milieux catholiques, de fausses informations ont été répandues, selon lesquelles nous avions rejoint les quartiers pauvres parce que nous appartenions à la guérilla. Mais ce n’était pas le cas. Je suppose que ces rumeurs trouvent leur source dans le fait que nous n’avons pas été immédiatement libérés”, a poursuivi le Père Jalics.

    Le Père jésuite a aussi expliqué ceci: “Pendant un temps, j’ai été enclin à penser que nous avons été victimes d’une trahison. Mais à la fin des années 1990, j’ai réalisé, après de nombreuses conversations, que  cette hypothèse était sans fondement”. De même, il a declaré: “Pour cette raison, il est faux d’affirmer que notre capture s’est produite à cause du Père Bergoglio”.

  • Un nouvel ordre moral à rebours, intolérant et totalitaire

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    Excellente analyse de Henri Hude sur Liberté Politique :

    Nous sommes devant un Nouvel Ordre moral "à rebours". Le philosophe, auteur d’un récent essai sur La Force de la liberté explique les mécanismes pervers par lesquels il s'impose autour du consentement universel qu’il existe des propositions morales vraies… y compris pour prétendre qu’il n’y a pas, en vérité, de morale !

    Que chacun regarde en lui-même, ou autour de lui, surtout s’il habite un pays occidental. Qu’il veuille bien se demander qui sont les moralistes et les censeurs les plus ardents et les plus puissants. Qui légifère pour restreindre la liberté d'opinion ? Il est très clair que ce ne sont pas les tenants des morales se présentant ouvertement comme objectives et normatives, mais au contraire les négateurs de telles morales. (Négateurs qui en plus se moquent du monde et manipulent, puisqu'en réalité ils sont plus dogmatiques que tout autre.)

    Aux yeux de ces « négateurs » prétendus, en réalité bigots intolérants du nihilisme d'État, la morale objective et normative est très exactement un mal, voire le mal, et le principe de l’action bonne réside précisément dans le rejet de ce genre de morale objective et normative. Il est patent qu’ils tirent de là toute une doctrine des mœurs, et qu’ils mettent cette doctrine à la base de toute la vie sociale. Ils établissent ainsi un ordre moral d’un nouveau genre, qui, pour le contenu, se situe souvent au rebours de l’ordre antérieur, mais qui ne manque ni de violence culpabilisatrice, ni d’énergie impérative, ni de vigueur coercitive. 

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  • Le droit à l'avortement, un nouveau droit de l'homme ?

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    Friday-Fax-Header-French.jpgD'après Austin Ruse, "il est difficile de mesurer l’ampleur du succès en termes défensifs. Mais le débat sur la vie à l’Onu nous y oblige. L’objectif du mouvement pro vie à l’ONU est d’éviter que l’avortement devienne un droit de l’homme. De ce point de vue, les militants pro vie ont arraché une victoire de plus lors de la Commission de l’Onu sur la condition de la femme. Stefano Gennarini était sur place et vous explique pourquoi."

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  • Une analyse sur l’élection du pape François

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    Un entretien d’Olivier Figueras avec l’abbé Claude Barthe, sur le site de la Revue Item :

    — L’élection du premier pape du nom de François est vécue comme un grand changement. Est-ce aussi votre avis ?

    — Fondamentalement, non. Malheureusement, non. Je veux dire que le contexte de cette élection est celui d’une crise, sans aucun précédent dans l’histoire de l’Église, de la foi, de la transmission de la foi, de la catéchèse, crise qui ne cesse de croître. Elle est liée à un démantèlement de la liturgie romaine qui la reflète et l’accentue. Elle se propage en outre par une sécularisation (et un effacement) du clergé et des religieux, et une perte étonnante chez tous du sens du péché, qui banalise en somme la sécularisation du point de vue moral. On parlait jadis de croyants non pratiquants. Or, aujourd’hui, en France et dans un certain nombre de pays d’Occident, la pratique devient résiduelle et, en outre, les pratiquants qui restent sont bien loin d’être tous des croyants. Dans le reste du monde, notamment dans des pays où le nombre des prêtres est important voire croissant, la montée de l’hétérodoxie et de l’absence de formation théologique est plus qu’angoissante. Cette tempête qui secoue l’Église au sein de l’ultra-modernité et d’un monde agressivement sécularisé réduit considérablement l’événement de l’élection pontificale du 13 mars, par ailleurs important. Mais la réalité massive reste inchangée : la barque prend eau de toute part, pour citer le pape précédent.

    — Qui est le pape François ?

    — Il est né en 1936 en Argentine d’une famille d’émigrés italiens (il a 76 ans, c’est-à-dire à quelques mois près l’âge auquel a été élu le pape Jean XXIII). Il est entré chez les jésuites, a été provincial de son ordre en Argentine, de 1973 à 1979. Jean-Paul II l’a nommé évêque auxiliaire de Buenos Aires en 1992, puis coadjuteur (avec droit de succession) en 1997. Il devint archevêque de la capitale d’Argentine en 1998, cardinal en 2001, et véritable chef de l’Eglise d’Argentine.

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  • La Libre prise la main dans le sac (mise à jour 22.3 à 14h13)

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    Entre midi et midi trente, j'écrivais :

    Nous venons d'assister, ce vendredi vers midi, à un petit épisode très significatif qui s'est produit sur le site de La Libre. On ne sait trop comment, mais par miracle, une opinion (celle d'un enseignant, Jean-François Nandrin) extrêmement critique à l'égard de la façon malhonnête dont la RTBF a commenté les premiers moments du nouveau pontificat a été mise en ligne sur La Libre. De nombreux lecteurs ont alors embrayé et posté leurs commentaires sous cette opinion. En très peu de temps, la quasi-unanimité des intervenants (35 environ) se sont exprimés en renfort de l'opinion de Jean-François Nandrin et ont manifesté leur désapprobation à l'égard de la RTBF. Cela a dû déplaire aux modérateurs de La Libre qui ont brutalement fermé ce "forum" sans autre forme de procès et sans aucune explication. J'ai pu constater cela "en direct". Vraiment surprenant !

    ... mais, à 14H et quelques minutes, le fil des commentaires a été remis en ligne dans La Libre; nous nous sommes peut-être emballés un peu vite. C'était sans doute la pause de midi !

    Nous venons de recevoir (14H16) cette explication de Dorian de Meeus, rédacteur en chef de LaLibre.be : 

    "Juste un bug de serveur. Accusation gratuite et sans vérification... Tous les sujets étaient sans commentaires entre 12h et 14h. Rédacteur en chef de LaLibre.be"

    Nous en prenons bonne note et nous retirons donc la supposition que nous avions formulée de façon trop rapide à propos de cette fermeture surprenante. 

    En tout cas, nous vous invitons à aller lire ces commentaires qui manifestent une attitude extrêmement lucide à l'égard de la RTBF. Celui-ci, par exemple :

    • lolo - Belgique
    • 22.03.13 | 12h20

    Comparez le JT de la RTBF avec d'autres JT, comme ceux de la très laïque France et vous vous rendrez compte que la RTBF n'est absolument pas laïque mais bien militante Franc-Maçonne! C'est du prosélytisme.

    De Brigode avec son sourire moqueur quand il parle des chrétiens, ses questions puériles et dénigrantes, ses remarques déplacées et détournées, l'association permanente Eglise-pedophilie et surtout le fait d'éviter systématiquement les sujets (90% de ce qui se passe avec l'Eglise) qui n'entrent pas dans la ligne anti-cléricale et dénigrante.

    Malheureusement leur effet est plutôt réussi. Mentez, mentez, endoctrinez, faites des amalgames et il en restera toujours quelque chose.

    YW

  • Le gender, une norme mondiale ?

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    Le gender, une norme mondiale ?Pour un discernement

    Marguerite A. PEETERS 
    Mame / Mame Adulte
    Essais 
    15/03/2013

    150 x 225 
    120 pages 

    Un point clair et précis sur l'origine et la propagation du concept de "genre" (gender), selon lequel l'identité masculine ou féminine est d'abord une construction sociale par un auteur spécialiste, directrice de l'Institute for Intelectual Dialogue Dynamics à Bruxelles.

  • Gestation pour autrui : derrière les sourires, le malaise

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    Un ami (que nous remercions) nous envoie un lien vers un article qui rend compte d'un film sur la GPA :

    Un film sur la GPA montre, derrière les sourires, le malaise

    Au moment où la polémique sur la gestation pour autrui (GPA) s’essoufflait dans l’actualité politique, est sorti en salle, le 13 février 2013, un étonnant « documentaire » de Delphine Lanson (assorti d’une version plus courte destinée à la télévision) consacré au parcours d’un couple de deux hommes ayant recours, aux Etats-Unis, à l’ « aide » d’une mère porteuse.

    Alors que presque tous nos élus, non sans contradiction parfois avec leurs positions passées, répètent qu’il n’est pas question de GPA en France, ce documentaire Naître père de Delphine Lanson est presque unanimement salué par la presse avec des qualificatifs allant de « bouleversant » à « indispensable ». L’idée est qu’il remet en question les « préjugés » à l’encontre de la GPA, présentée comme une pratique altruiste. Le Monde n’hésite pas à titrer son commentaire : « La GPA, tout simplement » … 

    La suite est ICI