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Débats - Page 653

  • La théologie politique chrétienne interpellée par l'islam

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    Au Collège des Bernardins, dans le cadre du Séminaire de dialogue méditerranéen sur la modernité et le religieux dirigé par Jacques Huntzinger, ancien Ambassadeur de France, la séance du 18 mars 2013 avait pour thème Théologies et action commune chez les chrétiens et les musulmans.

    Abdou Filali-Ansary a présenté son analyse sur la réforme de l'islam et Antoine Fleyfel sur la théologie politique contextuelle libanaise. Denis Sureau était chargé de présenter la théologie politique chrétienne. Il remarquait notamment dans son introduction :

    Il m'arrive fréquemment d'entendre des propos de ce genre :

    « L'islam est intrinsèquement totalitaire dans la mesure où il n'a pas appris à séparer la politique et la religion.

    Sa vision de la société orientée tout entière vers le culte de Dieu est incompatible avec la démocratie.

    Sa communauté des croyants qui transcende les appartenances nationales est une menace pour les États. »

    En entendant ce type de discours, surtout lorsqu'il est tenu par des frères chrétiens, je me sens assez mal à l'aise. Je n'ai pas la compétence nécessaire pour juger si ces accusations sont reprochées à juste titre ou non à l'islam. J'ignore si l'islam « mélange » la religion et la politique, comme les journalistes l'affirment habituellement.

    Mais de mon point de vue, qui est celui d'un catholique, je constate qu'il suffit aux adversaires de l’Église de remplacer le mot islam par celui de christianisme, pour obtenir une sentence de condamnation assez comparable.

    Que faut-il en penser ?

    Dans cet exposé, je m'applique à montrer :

    • Premièrement qu'une saine théologie politique chrétienne ne saurait séparer la politique et la religion.
    • Deuxièmement, que Dieu est le bien commun de la société.
    • Troisièmement, que la communauté des croyants qui s'appelle l’Église, doit être distinguée du pouvoir politique."

    Le texte complet de cette conférence  : Theologie-politique-chretienne.pdf

  • Flandre : l'euthanasie préférée à la démence

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    Selon Jeanne Smits faisant écho à une enquête, Les Flamands se mettent à préférer l'euthanasie à la démence :


    Une enquête réalisée par le Centre d'expertise de la démence de Flandres, en Belgique, révèle que près de la moitié des Flamands choisirait l'euthanasie s'ils devaient apprendre qu'ils étaient en train de devenir déments. Les commanditaires de l'enquête ont fait connaître leur préoccupation face à cette situation, rappelant que pas plus que le cancer, la démence n'est aujourd'hui un arrêt de mort.

    En attendant la publication des résultats complets de l'enquête, il a déjà été indiqué à la presse que sur les 1.050 Flamands en bonne santé, 42 % ont répondu « oui » à la question de savoir s'ils se feraient euthanasier s'ils devaient faire l'objet d'un diagnostic de démence.
    Une proportion que les spécialistes médicaux et experts de la démence jugent « inquiétante », voire « choquante ».

    Mais elle correspond à l'environnement médiatique : la presse belge a donné beaucoup de publicité au cas du poète Hugo Claus qui a choisi de se faire éliminer dès qu'il s'est su atteint d'Alzheimer (j'en parlais ici). Et, comme le souligne un chercheur à l'Université catholique de Louvain, « le regard de la société sur la démence est très négatif. Nous portons systématiquement toute l'attention sur la dernière phase de cette maladie du cerveau. La dégradation constatée nous insuffle de la peur. Au moment de recevoir le diagnostic, on l'assimile à un arrêt de mort. » Après le diagnostic, souligne une autre spécialiste, il reste 7 à 10 années à vivre…

  • Moi, je suis à Benoît, et moi, à François

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    Belgicatho a été créé, il y a plus de deux ans, dans un contexte où les médias se déchaînaient contre l’Eglise, le sacerdoce et le pape Benoît XVI pour les traîner dans la boue en prenant prétexte des affaires de pédophilie ecclésiastique. Depuis lors, nous n’avons cessé de dénoncer une entreprise de désinformation médiatique, systématique et malhonnête, dont le pape, mais pas seulement le pape, était la cible privilégiée.

    Nous avons été sensibles à la qualité intellectuelle des enseignements de Benoît XVI et à sa personnalité attachante, pleine de douceur et de discrétion. Nous ne sommes pas près d’épuiser le riche héritage de ses encycliques, de ses messages innombrables, et de ses beaux livres consacrés à Jésus. L’annonce de son départ ne nous a pas laissés indifférents et, avouons-le, nous a troublés.

    A présent, comme il le souhaitait, un autre pape est à la barre de la barque de Pierre. Son style s’annonce différent et nous séduit également par son tour très direct et sa façon très simple de communiquer. Nous recevons aussi avec plus que de l'intérêt cette interpellation à vivre la radicalité évangélique, en prenant François d'Assise comme modèle.

    Bien sûr, il y a un effet de contraste entre l’un et l’autre, comme il devait en exister un entre Pierre et Paul. Cette diversité des visages constitue une richesse et ne doit pas nous conduire à nous réclamer de l’un ou de l’autre pour entrer dans de vaines et stériles comparaisons qui font le jeu de l’esprit qui divise (diabolos, en grec).

    C’est le moment de nous souvenir de ces versets de la 1ère épître aux Corinthiens (1, 10-13) : 

    "Je vous en prie, frères, par le nom de notre Seigneur Jésus Christ, ayez tous même langage ; qu'il n'y ait point parmi vous de divisions ; soyez étroitement unis dans le même esprit et dans la même pensée. En effet, mes frères, il m'a été signalé à votre sujet par les gens de Chloé qu'il y a parmi vous des discordes.  J'entends par là que chacun de vous dit : " Moi, je suis à Paul. " - " Et moi, à Apollos. " - " Et moi, à Céphas. " - " Et moi, au Christ. " Le Christ est-il divisé ? Serait-ce Paul qui a été crucifié pour vous ? Ou bien serait-ce au nom de Paul que vous avez été baptisés ?

  • Pape François : excellente interview du Cardinal Danneels dans « La Libre »

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    Enfin, un entretien intelligent avec de bonnes questions formulées par Bosco d’Otreppe. C’est dans la « Libre » d’aujourd’hui (extraits) :

    Au moment d'élire le cardinal Bergoglio, vous attendiez-vous à un début de pontificat aussi surprenant ?

    Je le connaissais un petit peu tout de même. J'ai appris à le connaitre lors du dernier conclave au cour duquel il s'était déjà affirmé comme un sérieux candidat dont on parlait beaucoup. Je lui ai parlé l'une ou l'autre fois, mais pas énormément. Je savais que c'était un homme d'une grande humilité, très simple. Cette année, son nom a émergé au fil des scrutins, et on le voyait donc venir. Cela reste un homme d'une grande simplicité et qui n'attache aucune importance à sa propre personne, a son prestige, a ce que les gens vont penser ou les médias écrire. Il n’avait aucune ambition, il est donc resté lui-même.

    Les gestes qu'il pose ne sont donc pas du show.

    Non, vous pouvez être sûr que ce n'est pas quelqu'un qui joue au simple, il ne joue pas du tout, il en est incapable, ce n'est pas un acteur. Vous le voyez, devant la foule ces gestes sont encore très simples et il semble encore un peu gêné. En comparaison avec Jean-Paul II qui avait le sens d'animer une foule, ici il n'a aucune intention de faire l'acteur.

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  • Nouvelles tensions à l'ONU autour de l'IVG et de la santé sexuelle et reproductive

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    Friday-Fax-Header-French.jpgNégociations onusiennes à nouveau bloquées par la question de l’IVG

    NEW YORK, 15 mars (C-FAM) Les derniers tours de forces des ambassadeurs et hauts fonctionnaires internationaux se sont soldés par de nouveaux échecs ce jeudi. Aucun accord n’a pu être conclu sur les politiques visant à venir à bout de la violence à l’égard des femmes. Et pour cause: les puissants Etats occidentaux cherchent à se dégager des accords plus anciens, qui ne reconnaissent pas l’existence d’un droit à l’avortement.

    Après quatre semaines d’intenses pourparlers, les ambassadeurs ont du jouer les prolongations au soir du dernier jour de la session. Les Etats-Unis et les Etats européens ont fait monter les enchères de l’édition 2013 de la Commission de l’ONU sur la condition de la femme. Rassembler 45 Etats membres pour élaborer des politiques protégeant les femmes rend les accords difficiles à atteindre.

    Avant vendredi matin, le dernier jour de la commission, les Etats membres sont finalement parvenus à s’entendre sur l’exclusion des “services de santé sexuelle et reproductive” de l’accord final. Ce terme est généralement associé aux traitements qui provoquent une IVG.

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  • Un Prix Nobel de la Paix au secours du Pape

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    Sur Nouvelles de France :

    Pérez Esquivel, Argentin défenseur des droits de l’homme, Prix Nobel de la Paix: «Le pape François n’a pas eu de liens avec la dictature.» (Par le 18 mar, 2013 @ 12:35)
    À l’instar de ce qui s’était passé avec Benoît XVI, il fallait bien s’attendre à ce que certains médias qui cachent mal leur hostilité vis-à-vis des catholiques se lancent dans une campagne de calomnies à l’égard du nouveau pape François. Un phénomène qui affecte plus nos confrères occidentaux qu’argentins, d’ailleurs. Dans cette situation, il n’est pas inutile de signaler les déclarations du Prix Nobel de la Paix Pérez Esquivel, pour le service en langue espagnole de la BBC, BBC Mundo.
    Le militant argentin pour les droits de l’homme nie que son compatriote le cardinal Jorge Bergoglio ait eu des liens quelconques avec le régime militaire qui a gouverné l’Argentine de 1976 à 1983 : « Certains évêques se sont rendus complices de la dictature, mais pas Bergoglio. » « On met en cause Bergoglio parce que certains disent qu’il n’a pas fait ce qu’il aurait dû pour sortir deux prêtres de prison alors qu’il était le supérieur de l’ordre des Jésuites. Mais je sais personnellement que de nombreux évêques ont demandé la libération de prisonniers et de prêtres à la justice militaire sans rien obtenir. »
    « Il n’y a aucun lien entre [Bergoglio] et la dictature militaire », a assuré pour finir le Prix Nobel de la Paix.
  • Quand belgicatho rend compte des premiers moments d'un nouveau pontificat

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    François sur belgicatho : mettons un peu d’ordre…

    Sur sa personnalité et son élection :

    Ses premiers messages :

    Critiques et polémiques :

    Débats, appréciations et divers :

  • François, signe de contradiction

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    Trois jours après son élection, le nouveau pape apparaît comme un signe de contradiction.

    Le recours à la typologie des groupes auxquels le Christ s’est trouvé confronté peut aider à comprendre la situation :

    - les zélotes, partisans de la lutte ouverte contre l’occupation romaine, accablaient le Christ parce qu’il ne prêchait pas la lutte révolutionnaire et avait une attitude compromettante à l’égard des occupants (n’a-t-il pas recommandé de payer l’impôt à César et n’a-t-il pas accédé aux demandes du centurion romain ?). Les zélotes d’aujourd’hui, Golias en tête, reprochent de la même façon à Bergoglio de ne pas avoir brandi l’étendard de la révolte contre les généraux argentins et même d'avoir collaboré avec eux.

    - les pharisiens, tenants de la stricte observance des rites et des  prescriptions rabbiniques, reprochaient au Christ la liberté qu’il prenait à leur égard, notamment en transgressant les règles du sabbat et en osant affirmer le primat de l’esprit sur la lettre. Les pharisiens d’aujourd’hui dénoncent la liberté que le pape ose manifester à l’égard d’usages obsolètes et d’une symbolique désuète dont le sens échappe désormais à la plupart des croyants.

    - les sadducéens, esprits forts qui ne croient ni à la résurrection des morts, ni à la vie éternelle et pas davantage à l’existence d’esprits célestes, refusaient l’enseignement de Jésus qui annonce clairement notre destinée d’éternité. A présent, face au pape qui affirme la nécessité de confesser notre foi dans le Christ mort et ressuscité, et qui ne craint pas de signaler le rôle du diable qui nous égare dans la mondanité, on voit se lever ceux qui, imprégnés par le rationalisme et le matérialisme ambiant, récusent un tel langage.

    - On pourrait évoquer également ceux qui se claquemurent dans leurs abris sûrs où ils sont censés mener une existence axée vers la recherche de la perfection, et qui s’abstiendront bien de prendre parti. Des esséniens, en quelque sorte.

    A la lumière de ces rapprochements, peut-être pourra-t-on mieux appréhender ce qui est en train de se jouer, au moment même où la liturgie évoque les complots ourdis pour faire taire le Christ auquel la foule versatile réserve un accueil royal le jour des Rameaux pour mieux crier « à mort » quelques jours plus tard.

    Le sanhédrin des pharisiens d’aujourd’hui se réunit d’ores et déjà pour définir sa ligne d’attaque contre le nouveau successeur de Pierre. Quelles sont les accusations mises en avant pour décréter que cet homme mérite d’être livré à l’opprobre ?

    Les voici, tels que formulées sur un forum extrêmement fréquenté par les intégristes de tout poil :

    - le cardinal Bergoglio a participé activement au rituel de la fête juive de Hanouka dans une synagogue ;

    - le cardinal Bergoglio a participé à un rassemblement évangélique, est monté sur la tribune pour s'agenouiller devant les 6.000 personnes présentes et demander la bénédiction des pasteurs qui lui ont imposé les mains ;

    - le cardinal Bergoglio aurait dit à l'archevêque anglican de Buenos Aires que l'ordinariat pour les anglicans n'était "pas du tout nécessaire" et que l'Eglise "a besoin des anglicans en tant qu'anglicans ;

    - le cardinal Bergoglio se serait félicité du "métissage culturel et spirituel" croissant de l'Argentine ;

    - le pape François n’aurait pas fait la génuflexion devant les espèces consacrées.

    Qu’auraient dit ces gens en voyant le Christ fréquenter les synagogues et faire pèlerinage au Temple de Jérusalem ? Le fait d’invoquer la prière et la bénédiction d’autres baptisés, même non catholiques, est-il criminel ? Qu’auraient dit ces gens en voyant le Christ fréquenter les Samaritains, hérétiques qu’abominait la secte des pharisiens ? Et ainsi de suite.

    On peut craindre que certains, qui ont pourtant manifesté beaucoup d’enthousiasme dans les premiers moments qui ont suivi l’élection, soient aujourd’hui tentés de nuancer leurs positions au point de n’accorder au pape qu’un soutien très mitigé voire.... Comme ici, par exemple, lorsque le brillant abbé de Tanoüarn, opère déjà une courbe rentrante, en écrivant :

    "Le pape François, wojtylien "de gauche" quand Ratzinger était "wojtylien de droite", fera sans doute mille gestes à haute charge symbolique pour tenter d'enrayer le processus de marginalisation du catholicisme, que son prédécesseur réputait inéluctable. Faut-il en blâmer le Nouveau Pontife ? Sans doute l'Eglise, providentiellement, se doit-elle de montrer qu'elle a tout tenté. Mais, d'un autre côté,  la "théologie" bloyenne à laquelle le pape s'est référé semble tellement dure que le risque serait d'en arriver à la juxtaposition de plusieurs discours, comme certain cardinal le lui reprocha en 2005 - un discours dur en interne, pour galvaniser les troupes, un discours soft en externe, pour se concilier des troupes ; un discours dur en interne pour reconstituer des communautés ferventes et un discours soft en externe (célébration de Hanouka comme il l'a fait à Buenos Aires) pour donner à l'Institution ecclésiale une marge de manœuvre dans le Monde difficile, souvent hostile, qu'elle affronte tous les jours. Le tout constituant une stratégie frôlant le non-sens. Une sorte d'hyper-wojtylisme de virtuose."

    Quel charabia ! Il est décidément très difficile, même pour des esprits brillants, de se départir d’un intégrisme foncier.

  • Massimo Introvigne démonte les accusations bidons portées contre le pape

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    Sur la Nuova Bussola Quotidiana, Massimo Introvigne s'applique à démonter les accusations émises contre le pape et selon lesquelles il aurait non seulement fait preuve d'indulgence à l'égard de la dictature mai aussi dénoncé deux jésuites aux autorités. Nous remercions l'amie qui a bien voulu traduire et condenser ce très long article mais cela en valait la peine alors que cette fange est encore largement répandue sur différents sites malgré les démentis les plus fermes :

    Massimo Introvigne souligne qu’il n’aura fallu que quelques heures pour que la « machine à merde », expression italienne correspondant à notre « traîner dans la boue », s’attaque au Pape François. Une machine à traîner dans la boue avec deux sons de cloches. Tandis que la maladroite tentative du célèbre journaliste italien Travaglio (« Il Fatto ») de le classer parmi les progressistes était encore en cours - juste avant que l’on ne découvre son apologie du célibat sacerdotal et sa dénonciation des lois sur le mariage homosexuel  - un démenti était lancé : il ne s’agissait pas d’un progressiste, mais d’un fasciste qui n’avait pas condamné la dictature militaire argentine. Bien pire : on l’accusait déjà d’avoir collaboré avec celle-ci, et même d’avoir personnellement livré des Jésuites à la torture, et potentiellement tant d’autres choses encore. Et la « Repubblica » de menacer le pape, si par malheur il se révélait « gênant », de devoir un jour faire la lumière sur ses rapports avec la dictature militaire argentine et sur des faits jamais clarifiés et où il pourrait être scandaleusement compromis !

    En somme, des menaces, un chantage absurde… et surtout de la calomnie. Car, comme le soutient Introvigne : « et pourtant, il n’y a rien à clarifier : tout a déjà été fouillé, mis au jour par des ouvrages et contre-ouvrages en Argentine, et il n’existe pas un document, le plus insignifiant soit-il, qui n’ait été publié. L’affaire est classée. »

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  • Nos chemins vont-il se séparer ?

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    Sur divers blogues et sites, nous avons été unis dans la défense du pape et de l'Eglise durant le pontificat de Benoît XVI, mais nous risquons bien de ne plus emprunter les mêmes chemins après l'élection du nouveau pape. On voit en effet fleurir ici et là certains propos extrêmement critiques à l'égard de François. Ainsi, Monsieur Daoudal y va très carrément : http://yvesdaoudal.hautetfort.com/archive/2013/03/16/trois-ou-quatre-petites-choses-sur-jorge-bergoglio.html D'autres, avec plus de nuances, manifestent une certaine nostalgie à l'égard du pontife à présent émérite, et développent une dialectique périlleuse soulignant le contraste sinon les contradictions qui existeraient entre lui et son successeur.

    Les visiteurs de belgicatho auront pu constater que la venue de François y est accueillie avec ferveur et optimisme. L'attachement aux détails du protocole ou à des accessoires de la garde-robe pontificale serait-il primordial ? Si le pape, à la suite de saint François, décide d'épouser "Dame Pauvreté", je ne peux y voir qu'une réponse claire aux exigences évangéliques et aussi une nécessité de l'heure présente où seul un témoignage crédible de la radicalité évangélique est susceptible d'être reçu. Bien sûr, ça risque de nous secouer et de ne pas fonctionner selon un ordonnancement considéré comme immuable, mais cela promet d'être passionnant. Parions, comme les cardinaux, sur Jorge Mario Bergoglio.

    Voir également : francois-signe-de-contradiction

  • Bravo Christian !

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    La Libre a proposé à ses lecteurs de "chatter" avec Christian Laporte au sujet de l'élection du cardinal Bergoglio. La lecture de ce chat est instructive. Elle montre à quel point les gens se laissent formater sans même s'en rendre compte. La plupart des questions posées vont dans le même sens répercutant les accusations véhiculées dans les médias à propos de l'attitude supposée conciliante du nouveau pape à l'époque de la dictature de Videla. Le journaliste de La Libre, à l'égard duquel nous n'avons pas toujours été tendres, fait preuve ici d'un réel souci d'objectivité et d'honnêteté qui mérite d'être souligné ce qui ne veut pas dire que nous partagions toujours son sentiment.

    lire cet échange : http://www.lalibre.be/actu/international/article/803349/francois-pape-de-l-innovation-chattez-avec-christian-laporte.html#embed_pos1