Misère de la "branchitude"
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Misère de la "branchitude"
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L'OPPOSITION AU PROJET DE MARIAGE HOMOSEXUEL
De nombreuses composantes de la société française ont tenté d'élever la voix ces dernières semaines pour faire entendre leur opposition au projet d'ouverture du mariage aux personnes de même sexe. Une grande partie d'entre elles a annoncé vouloir se joindre à la manifestation nationale organisée le 13 janvier prochain. KTO suivra l'évènement en direct.
Retrouvez l'ensemble des vidéos KTO consacrées aux débats sur le mariage pour les personnes de même sexe sur cette page, La Famille et le Mariage.
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Le direct sera également assuré par le très dynamique Salon Beige
D'après Jeanne Smits, il semble bien que oui :
Depuis le 1er janvier, de nombreuses utilisatrices britanniques de Facebook ont découvert avec stupeur que parmi les publicités qui s'affichent dans le cadre de leur « profil » il y en a une émanant d'un site dédié à la recherche de fournisseurs d'avortement, abortion.com. Site américain, il renvoie vers un nombre très important de cliniques et autres établissements offrant des « interruptions de grossesse » aux Etats-Unis, ainsi qu'une adresse au Royaume-Uni : Abortion Support Network, « Réseau de soutien pour l'avortement ».
La publicité vous promet de trouver « Un fournisseur d'avortement près de chez vous ».
Vu que les publicités des profils Facebook ciblent en général les utilisateurs selon leurs caractéristiques annoncées, leur style de vie, leur utilisation du réseau social, bien des femmes se sont demandées pourquoi à leur proposait, à elles, ce « service » qui n'est pas forcément du goût de chacune.
Dans Valeurs Actuelles, Chantal Delsol dénonce Le règne de l’envie
C’est un vice d’aujourd’hui mais plutôt de toujours, la différence étant qu’aujourd’hui on ne considère plus cela comme un vice : l’envie. Les réactions actuelles devant l’exil fiscal ressortent à cette éternelle question de l’envie.
Dans les dix commandements, l’envie se trouve en ligne de mire : tu ne convoiteras ni la maison, ni la femme, ni aucun bien de ton prochain. L’envie apparaît comme l’un des tout premiers vices, avec l’orgueil, ce roi des vices. Dans l’histoire originelle de notre culture, l’Ancien Testament, les crimes et meurtres inauguraux sont imputables à l’envie. Laquelle a été décrite et analysée avec talent chez les modernes comme Nietzsche et Scheler, sous le nom de ressentiment. Mais n’a peut-être jamais été aussi bien comprise que par Basile de Césarée, dans l’une de ses homélies. Pourquoi, demande-t-il, est-ce une maladie terrible ? Parce qu’on ne peut la déclarer. L’envieux est malade à crever, mais si on lui demande ce qui ne va pas, jamais il n’oserait dire : « Le bonheur de mon ami m’afflige ; je m’attriste de la joie de mon frère ; je ne puis souffrir le spectacle de la prospérité d’autrui ; la bonne fortune de mon prochain fait mon infortune. » Que l’envie ne soit pour ainsi dire pas avouable (et nous le constatons tous les jours) la donne bien pour un vice grave, puisque cela signifie qu’il faudrait trop de cynisme pour le légitimer.
Lu sur le blog « Chiesa » de Sandro Magister (extraits)
ROME, le 10 janvier 2013 – À chaque fois que Benoît XVI s’exprime contre le mariage homosexuel, il est systématiquement assailli de critiques. Mais la dernière fois où il l’a fait - dans le discours qu’il a adressé comme chaque année à la curie avant Noël - il n’en a rien été. Tout le monde est resté silencieux.
C’est le grand rabbin de France, Gilles Bernheim, qu’il a cité pour appuyer ses thèses, qui a été pour lui un bouclier. Et personne, parmi ceux qui défendent des opinions opposées aux siennes, ne s’est senti prêt à prendre pour cibles à la fois une sommité du judaïsme européen et le chef de l’Église catholique.
En effet, le cas de la France est en train de faire école au-delà de ses frontières, dans la bataille pour ou contre ce que l’Église définit comme des "principes non négociables", dont l’un des points essentiels est le mariage comme union d’un homme et d’une femme (…)
Quand il a cité le texte de Bernheim, Benoît XVI l'a qualifié de "soigneusement documenté et profondément touchant". Et, en s’y référant, il l'a sorti de son contexte français et l'a soumis à l'attention du monde entier.
Lu sur le site du journal « Le Monde » :
A deux jours de la manifestation des opposants à la réforme du mariage organisée dimanche 13 janvier à Paris, trois sondages illustrent les positions des Français sur ce projet de loi et l'ouverture à l'adoption ou encore la PMA aux couples homosexuels.
63 % des Français contre la PMA. Une large majorité de Français (63 %) n'est pas favorable à ce que les couples homosexuels aient le droit en France de recourir à la procréation médicalement assistée (PMA), d'après un sondage OpinionWay pour Le Figaro-LCI publié jeudi.
Le clivage politique est nettement marqué : les moins favorables sont les électeurs de Nicolas Sarkozy au premier tour de la présidentielle (85 %), suivis par les électeurs de Marine Le Pen (74 %). A l'inverse, les plus favorables sont les électeurs de François Hollande au premier tour (42 %), suivis par les électeurs de François Bayrou (42 %) et de Jean-Luc Mélenchon (39 %).
Mercredi, les députés PS ont renoncé à déposer un amendement sur cette question dans le projet de loi sur le mariage et l'adoption pour tous, ayant eu l'assurance du gouvernement que ce sujet allait figurer dans un projet de loi sur la famille prévu en mars. Selon le sondage, les Français sont désormais 57 % à être favorables à l'ouverture du mariage aux couples homosexuels (contre 60 %) en mai.
Il vaut mieux être éduqué(e) par un père et une mère
didoc papers - Jeudi, 10 Janvier 2013
Des recherches récentes défont les slogans en faveur de l’éducation par des parents homosexuels.
Deux articles, qui viennent d’être publiés, démontrent que, contrairement à tout ce qu’on avait prétendu pendant des années, il y a des différences réelles entre les résultats d’une éducation impartie dans un contexte parental homosexuel et ceux d’une éducation reçue au sein d’une famille traditionnelle.
Il a été publié en juillet 2012 dans Social Science Research sous le titre « Same-Sex Parenting and Children’s Outcomes : A Closer Examination of the American Psychological Association’s Brief on Lesbian and Gay Parenting » (« Education homosexuelle et résultats des enfants : un examen plus précis du dossier de l’Association Psychologique Américaine sur l’éducation gay et lesbienne »). Dans cet article, le Professeur Marks, de l’Ecole d’Ecologie Humaine de la Louisiana State University, révise les 59 études reprises dans un dossier de l’American Psychological Association (APA), publié en 2005, et conclut qu’« aucune des 59 études référencées dans le dossier de 2005 de l’APA ne compare un échantillon significatif et aléatoire, représentatif des parents — gay ou lesbiennes — et de leurs enfants avec un échantillon significatif et aléatoire, représentatif des parents homme-femme mariés et de leurs enfants. Les données disponibles, obtenues surtout à partir de petits échantillons de convenance, sont insuffisantes pour appuyer une conclusion solide, de caractère général, que ce soit dans un sens ou dans un autre ».
Le débat en France sur la fin de vie - Ferdinando Cancelli - Osservatore Romano
Dans les débats bioéthiques, on assiste souvent à l'opposition radicale entre les défenseurs de l'« éthique de la vulnérabilité » et ceux de l'« éthique de l'autonomie », pour reprendre les paroles du sénateur français Jean Leonetti. Le quotidien « La Croix », dans un climat de nouvelle agitation en France sur les propositions d'une éventuelle révision de la loi sur la fin de vie, suggère deux façons de sortir de cette impasse stérile.
La première est celle d'offrir un instrument qui permette de comprendre en termes simples mais précis les définitions des thèmes en question: Fin de vie. Les clés du débat est un e-book qui affronte en dix chapitres tous les thèmes principaux des délicates questions cliniques et éthiques liées à la maladie incurable. La loi en vigueur, les concepts de dignité et de liberté, les limites de l'assistance hospitalière, les dilemmes suscités par les progrès de la médecine, les perspectives futures sont quelques-uns des arguments traités de façon concise, mais riche de suggestions pour des lectures d'approfondissement.
Nous lisons sur Slate.fr :
Philippe Barbarin et le mariage pour tous: «Quand on malmène le sens des mots, on crée de la violence»
Le cardinal de Lyon sera présent dimanche à la manifestation contre le projet de loi gouvernemental. Dans un entretien, il revient sur sa position et s'explique sur ses propos polémiques sur l'inceste et la polygamie. Archevêque de Lyon, le cardinal Philippe Barbarin est l’un des leaders de la contestation du projet de loi su l'ouverture du mariage aux personnes de même sexe et sera présent à la tête des manifestants, dimanche 13 janvier.
«C’est une manifestation qui vient du fond de la société elle-même et qui déclenche une forte mobilisation», dit-il.
Dans cet entretien pour Slate.fr, il revient sur le rôle de l’Eglise et de l’école catholique dans la contestation, sur l’attitude de François Hollande et sur la polémique qui a suivi ses récents propos sur l’inceste et la polygamie.
Irez-vous manifester le 13 janvier et y a-t-il des consignes épiscopales à cet égard?
— Oui, j’irai manifester le 13 janvier, comme je l’avais fait à Lyon le 17 novembre. Il n’y a pas de consigne nationale donnée aux évêques: nous ne sommes pas un parti politique donnant des mots d’ordre. Tous les évêques convergent dans l’analyse, mais chacun réagit avec son tempérament.
Le cardinal André Vingt-Trois ira saluer les manifestants, mais ne manifestera pas lui-même dans la rue. Il a choisi de faire entendre sa voix auprès du Parlement, du gouvernement et du président de la République. L’évêque de Blois, Maurice de Germiny, se dit «en résistance» et rejoindra la marche. Dans ma province ecclésiastique de Lyon, l’évêque de Chambéry a fait lire ses consignes par les curés de son diocèse. Un autre a annoncé qu’il n’irait pas manifester, mais a encouragé ses fidèles à le faire.
Moi-même, à Lyon, je n’ai pas donné de consignes. J’ai demandé au service de la Pastorale familiale de mon diocèse d’être disponible pour informer ceux qui le souhaitent. Cette liberté de chaque évêque me convient parfaitement. On se sait en convergence, mais on n’est pas des clones.
A lire également : Conjugalité, famille, parentalité, filiation; déclaration de l'Académie catholique de France
Et aussi : Une manifestation pour protéger tous les Français
La Bible et les savants : confrontation toujours explosive
par Joel Prieur
texte paru dans "Monde&Vie" n°865 d’octobre 2012 - via Metablog
Deux enseignantes catholiques. Une même passion pour la pédagogie. Un même sérieux dans le travail d’information et de présentation des données. Une scientifique. Une philosophe. Le résultat : un livre très abouti, présenté sous forme de manuel, mais d’une grande limpidité d’écriture, intitulé Les formes de la vie et la question de l’évolution. Un petit bijou pour les chercheurs de vérité, aussi éloigné du fondamentalisme stupide que de la servilité vide envers une absurde déesse Science.
Dominique Spisan et Eva Dejoie, vous venez de publier un ouvrage de synthèse sur Les formes de la vie et la question de l’évolution. Qu’est-ce qui vous a poussées à écrire ce nouveau livre sur un sujet qui a déjà fait couler beaucoup d’encre?
E. D.: Le fait justement que si on a beaucoup écrit, on a rarement vu où se situaient les questions réelles, ce qui rend problématiques les conclusions de la plupart des livres consacrés à l’évolution, qu’ils soient pour ou contre celle-ci : en effet, c’est un sujet qui se situe au croisement de trois domaines fondamentalement différents et distincts, la science, la philosophie et la théologie. Or, dans l’immense majorité des cas, les plans sont mélangés ; des présupposés philosophiques ou religieux, qui relèvent parfois d’a priori inconscients, interviennent dans les débats scientifiques sans se présenter comme tels. Deux écueils sont ainsi à éviter : mélanger les niveaux ou réduire a priori la question à une seule de ses dimensions, en déniant la légitimité d’approches complémentaires. L’intention était donc d’offrir au grand public une vision d’ensemble des questions qui sont en jeu, à la fois en distinguant soigneusement les domaines, en respectant la complexité des problèmes et en donnant la synthèse la plus claire possible. En même temps, il permet aux élèves du collège et du lycée de disposer d’un cours de biologie sur l’évolution répondant aux exigences des programmes officiels qui abordent le sujet de la sixième à la terminale.
L'OSP porte aussi la pétition Tous pour le mariage : n'hésitez pas à y participer ! Et ce dimanche 13 janvier 2013, tous à La Manif Pour Tous contre le projet de loi de "mariage pour tous" !
Appel : Tous à Paris ! Tous à La Manif Pour Tous
Analyse : Mariage homosexuel : le salut vient (vraiment) des Juifs ! Par le Père Louis-Marie Guitton, Responsable de l'OSP
Bioéthique : Fabrication d'enfants pour tous Par Pierre-Olivier Arduin, Commission Bioéthique
Environnement et modes de vie : Intérêt général et bien commun Par Philippe Conte, Commission Environnement
Chronique : Ah, si j'étais Russe... ! Par la Mouche du Coche
Document : Heureux les artisans de paix ! Message de Benoît XVI pour la Journée mondiale de la paix
La collection de l'OSP propose aussi des publications aux éditions Lethielleux - Parole et Silence.
Premier titre paru : La Théorie du Gender. N'hésitez pas à le commander !
Lu sur le site de "la manif pour tous" :
« J’ai été élevé par deux femmes » (Le Figaro - 9 janvier 2013 par Jean-Marie Guénois)
À 66 ans, Jean-Dominique Bunel, opposé au projet de loi ouvrant l’adoption aux couples homosexuels, décide de sortir du silence pour dire combien sa vie a été perturbée par le fait d’avoir eu deux mamans.
Ne cherchez pas le scandale, vous ne le trouverez pas. L’homme est posé, assis même sur une vie désormais mûre, sans rancœur excessive, mais passablement gâchée. Sa vie, ce célibataire de 66 ans l’a d’ailleurs « donnée », passant le plus clair de son temps au service d’associations humanitaires dans des pays en guerre. Comme en Bosnie, où il a passé quatre ans, de 1992 à 1996. En Irak, où il coordonnait toutes les aides deCaritas et d’où il a dû être exfiltré en 2004, après l’enlèvement de membres de son équipe. Au Burundi et au Rwanda, où il a vécu une expérience très dure. Il raconte ces mémoires dans un livre publié chez L’Harmattan en 2010, Carnet de guerres d’un humanitaire.
Ce docteur en droit - spécialiste du droit humanitaire et des génocides - n’est donc pas un enfant de chœur, même si ce croyant a gardé sous une carapace de baroudeur, expert en missions d’urgence, un cœur sensible. Très sensible parce que blessé au fond par un drame personnel dont il n’avait jamais parlé mais que le projet du gouvernement de permettre l’adoption d’enfants par des couples homosexuels a, tout d’un coup, révolté. Une révolte intime et sourde.
Comment dire en effet la souffrance d’avoir été élevé par deux femmes, sa mère et l’amie de celle-ci, sans manquer à l’amour qu’il éprouve pour ces deux personnes à qui il doit beaucoup et qui sont aujourd’hui décédées ? Comment parler, sans impudeur, de ce que l’enfant n’avait pas compris de cette relation entre femmes et qui s’est éclairée plus tard, au prix d’un écroulement intérieur ?