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Débats - Page 668

  • Ce que demandent les couples homosexuels

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    Du P. Charles Delhez, s.j., dans la « Libre » :

    Les couples homosexuels demandent que soit reconnu leur désir de vivre une relation affective durable et de pouvoir officialiser leur engagement. Voilà ce qui se cache sans doute derrière le mot "mariage" contre lequel de nombreux Français vont marcher dimanche prochain. Sans doute ce mot peut-il être jugé inapproprié et faudrait-il trouver une autre expression comme, par exemple, "union civile". Mais, de toute façon, l’homosexualité ne peut être réduite à "une pratique érotique" marginale.

    Dans un couple homosexuel, comme dans les couples hétérosexuels, l’aventure du "mariage" commence par "une pulsion" biologique, accompagnée d’un sentiment amoureux qui, aux dires des psychologues, ne durera pas plus de trois ans, s’il n’est pas entretenu. Ce point de départ est une invitation à aller plus loin.

    L’être humain s’enracine dans ce qu’on appelle parfois la nature, mais il est appelé à la dépasser ou, plus exactement, à lui faire produire le meilleur possible. Toute personne, quelle que soit son orientation sexuelle, est habitée par ce vœu profondément humain de créer avec une autre personne des relations où l’une et l’autre peuvent se donner et se recevoir mutuellement dans le souci de l’autre et dans la solidarité.

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  • Confusion et divisions au royaume de Gribouille

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    Faute de pouvoir répondre aux attentes économiques et sociales dans un contexte de crise internationale qu’il n’a pas les moyens de maîtriser, le gouvernement de François Hollande met le paquet sur les « réformes sociétales » touchant le couple, la famille, la procréation. En quelques mois de gouvernement, cette politique dictée par des mobiles idéologiques discutables a créé de profondes divisions qui s’exacerbent de jour en jour au point que l’on peut se demander comment la sérénité pourra revenir un jour dans l’Hexagone. Le paradoxe trône en maître au milieu de toute cette confusion. Paradoxe de vouloir offrir aux personnes homosexuelles l’accès au mariage alors que la plupart d’entre elles n’en sont même pas demanderesses. Paradoxe de présenter le mariage comme un havre de paix et de sécurité au moment où cette institution est devenue d’une extrême fragilité. Paradoxe d’affirmer le droit à vivre « mariés » en couple homo - et par définition infécond - tout en voulant donner accès à la paternité ou à la maternité. Paradoxe de donner le droit d’être parents aux uns tout en refusant le droit aux autres – aux enfants – d’avoir un père et une mère. Paradoxe de vouloir s’imposer en porte-parole de la volonté générale alors que celle-ci n’a jamais été aussi confuse ni aussi partagée. Paradoxe de vouloir « ouvrir le débat » tout en s’efforçant de le verrouiller par tous les moyens. Bref, on n’en finirait pas d’énumérer ces paradoxes dans lesquels cette politique de gribouille est en train de s’enferrer.

    Face à cela, les opposants au mariage homo se mobilisent, et c’est heureux. Il faut dire que nous, Belges,  ne sommes plus habitués à voir s’organiser une résistance franche et ouverte à l’égard de toutes ces dérives sociétales qui se sont inscrites dans nos lois sans coup férir : dans notre plat pays, le débat "démocratique" sur le vrai a fait place à la recherche perpétuelle du compromis pratique, version postmoderne du consensus issu de la palabre dans les sociétés tribales (cfr Chantal Delsol, "l'âge du renoncement", Cerf, Paris, 2012).

    Le sursaut des catholiques français a donc quelque chose de réjouissant même si, vieux réflexe gaulois, les divisions et les dissensions internes sont au rendez-vous. Les uns affirment leur ouverture d’esprit et leur rejet de toute forme d’attitude et de discours « homophobe ». Les autres se retranchent derrière les affirmations du catéchisme pour asséner leurs vérités et refuser toute forme de concession ou même de compréhension à l’égard des personnes homosexuelles. Les évêques français sont naturellement eux-mêmes partagés : certains affirment clairement qu’il n’y a qu’un modèle familial qui tienne, d’autres voient dans un pacs élargi une alternative à l’accès au mariage voulu par le gouvernement . Tous les repères sont décidément bien brouillés ce qui nuit à l'expression efficace d'une opposition..

    Alors, quand certains nous pressent de mettre en ligne sur ce blog des contenus, des déclarations ou des appels à la mobilisation  provenant de tel ou tel groupement, nous sommes réservés parce que nous voulons éviter d’ajouter à la confusion des logiques partisanes ou d’être manipulés par les uns ou par les autres. Après tout, nos visiteurs sont de grandes personnes, capables de faire preuve d’esprit critique et de faire leur choix après avoir pesé les arguments des uns et des autres ; c’est en tout cas ce que nous leur souhaitons.

  • L'Edit de Milan et la liberté religieuse

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    Oasis a mis en ligne le texte d'une communication faite par le cardinal Scola, archevêque de Milan, le 6 décembre dernier dans le cadre de la commémoration de l'Edit de Milan (313)

    L’Édit de Milan : Initium Libertatis

    1. Le XVII centenaire de l’Édit de Milan

    L’Édit de Milan de 313 revêt un sens historique parce qu’il marque l’initium libertatis de l’homme moderne »1. Cette affirmation d’un éminent expert en droit romain, le regretté Gabrio Lombardi, permet de mettre en évidence la manière dont les mesures signés par les deux Augustes Constantin et Licinius déterminèrent non seulement la fin progressive des persécutions contre les chrétiens mais, surtout, l’acte de naissance de la liberté religieuse. Dans un certain sens, avec l’Édit de Milan, les deux dimensions que nous appelons aujourd’hui “liberté religieuse” et “laïcité de l’État” apparaissent pour la première fois dans l’histoire. Ce sont deux aspects déterminants pour la bonne organisation de la société politique

    On peut trouver une confirmation intéressante de cela dans deux enseignements importants de saint Ambroise. D’une part, l’archevêque n’hésite jamais à rappeler aux chrétiens qu’ils doivent être loyaux à l’égard de l’autorité civile, laquelle, à son tour - voilà le second enseignement - devait garantir la liberté des citoyens sur le plan personnel et social. On reconnaissait ainsi l’horizon du bien public auquel sont appelés à contribuer les citoyens et les autorités.

    Cependant, on ne peut pas nier que l’Édit de Milan fut une sorte de “début manqué”. En effet, les événements qui suivirent débutèrent une histoire longue et laborieuse.

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  • Pourquoi, chrétien et progressiste, il ira manifester dimanche contre le mariage pour tous

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    Jérôme Vignon, président de "Semaines de France", publie cette "tribune" dans le Monde sous le titre :

    "Chrétien et progressiste, j'irai manifester contre le "mariage pour tous"

    Lors de la présidentielle, les options principales du choix s'incarnaient dans la globalité de chaque programme. J'ai choisi de privilégier des critères qui me semblaient essentiels pour l'avenir : la justice sociale, l'accueil de la diversité et la cohésion, la priorité à la jeunesse.

    Il fallait trancher dans une situation complexe, avec le risque de devoir affronter des débats face auxquels les Français devaient tôt ou tard, par-delà leurs appartenances politiques, éprouver la solidité du socle de leurs valeurs communes.

    La question du mariage pour tous en faisait partie.

    Tronqué, caricatural lors de son traitement par les médias audiovisuels, le débat aura au moins permis de révéler sur quelles méprises est établi le projet de loi examiné par le gouvernement en novembre 2012.

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  • Etre antisémite, c'est être antichrétien

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    De Radio Vatican:

    "La Fraternité Saint-Pie-X a suscité ces jours derniers un nouvel emballement médiatique : à l'occasion d'une conférence, le vendredi 28 décembre au Canada, le supérieur général de la Fraternité, Mgr Bernard Fellay, a affirmé que les juifs étaient les ennemis de l'Eglise, comme les Francs-Maçons et les Modernistes. Rien de bien nouveau dans ces propos, mais l’émotion et l’indignation se sont propagées sur la toile.

    "L’occasion de rappeler qu’en 2009, lors de sa visite en Israël, Benoît XVI avait qualifié l’antisémitisme de totalement inacceptable, l’antisémitisme - avait-il regretté - qui « continue de relever son visage répugnant dans plusieurs parties du monde ». L’année précédente à Paris, en rencontrant des représentants de la communauté juive, il avait affirmé qu’être antisémite, c’est être antichrétien.

    Pas question de remettre en cause les acquis conciliaires

    "Au mois de novembre dernier, dans les colonnes de l’Osservatore romano, le quotidien du Vatican, le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour l’unité des chrétiens et de la Commission pour les rapports avec le judaïsme, a tenu à souligner combien le dialogue avec les juifs était fondamental pour le Pape. Les efforts déployés pour faire revenir les Lefebvristes dans l’Eglise – a précisé le cardinal Koch – ne signifient aucunement une remise en cause de la déclaration conciliaire Nostra Aetate
    Cette déclaration historique exprimait le respect de l'Eglise à l'égard des religions non chrétiennes, mais elle avait surtout l'intention, après la Shoah, de mettre fin à toute attitude anti judaïque et antisémite dans l'Eglise. « A l'intention des juifs – a déclaré le cardinal Koch - le Saint-Père m'a chargé de présenter la question de manière correcte : Nostra Aetate n'est pas le moins du monde remis en discussion par le magistère de l'Eglise, comme Benoît XVI lui-même l'a plus d'une fois démontré dans ses discours, ses écrits et ses gestes pastoraux ». (RF)

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  • “Mariage pour tous“ : Rome salue le comportement « exemplaire » des évêques français (Interview).

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    En contrepoint du « post » diffusé par la site de « La Vie », nous lisons ceci sur le blog du « Suisse Romain », alias l’abbé Rimaz :

    « A quelques jours d’une journée de mobilisation, en France, des opposants au projet de loi du gouvernement ouvrant le mariage et l’adoption aux personnes de même sexe, le ‘ministre de la famille’ du Vatican salue “l’unité“ de l’épiscopat du pays et son “courage“ d’avoir ouvert un débat public sur la question. Dans une interview accordée à I.MEDIA et à l’hebdomadaire Famille Chrétienne, Mgr Vincenzo Paglia, président du Conseil pontifical pour la famille, justifie par ailleurs l’engagement de l’Eglise pour défendre la famille traditionnelle, “patrimoine de l’humanité“.

    La question du projet de réforme du mariage a fait partie des sujets traités lors de la récente visite Ad limina des évêques de France. Comment leur position est-elle perçue à Rome ?

    Lors de ces rencontres, qui ont eu lieu dans un climat familial et fraternel, j’ai avant tout souligné l’unité de l’épiscopat pour faire face à des questions aussi délicates autour d’une ligne que j’ai qualifié moi-même de “voie française“. Il fallait en effet éviter deux excès : celui du silence, comme ce fut le cas dans certains cas, et celui d’utiliser la vérité comme une matraque, comme le disait Jean XXIII.

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  • Contre le mariage gay: courageux mais pas téméraires

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    Lu sur le site de “La vie”

    Face à la marche du 13 janvier 2013, organisée par le collectif de la Manif pour tous, il n’existe pas de front unanime de la part des évêques français. Selon La Croix du 7 janvier, seuls huit évêques ont annoncé leur intention de défiler dans la foule, et 25 évêques (soit environ le quart de l’épiscopat) ont donné leur soutien. La plupart des hauts responsables de l’Eglise catholique n’ont donc pas souhaité renchérir sur leurs prises de position de l’été contre le projet de loi, considérant sans doute que leur message était alors clair et désormais suffisant

    Assez jaloux de leur indépendance, mais aussi soucieux de laisser une latitude à chaque conscience compte-tenu d’une opinion catholique assez diverse, les évêques se sont gardés de définir une ligne officielle épiscopale. Ils ont, le plus souvent explicitement, soutenu les prises de parole du cardinal André Vingt Trois, président de la Conférence épiscopale, lors de l’Assemblée plénière de Lourdes, début novembre. Le cardinal avait reconnu le droit des catholiques à “se manifester”, sans explicitement parler d’un devoir de manifester.

    Lire la suite ici: Pas de voix unique chez les évêques sur la "Manif pour tous"

    Les hommes de pouvoir, fut-il ecclésial, sont rarement prophétiques. Et les prophètes auto-proclamés cachent souvent de vrais idéologues. C’est de tous les temps.

  • Homophobie et discrimination

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    Dans le bimensuel « L’homme Nouveau » du 5 janvier 2013, Denis Sureau écrit notamment (en marge de la vaste contestation du mariage gay qui s’annonce pour dimanche prochain à Paris) :

    Le concept d'« homophobie » n'est pas neutre : c'est une arme forgée pour paralyser toute tentative de critique des revendications homosexuelles. Avant d'être un outil de propagande, l'homophobie est une faute de français. Le préfixe grec « homo » signifie semblable (comme dans homogène, homonyme) et la racine « phobie », elle aussi grecque d'origine, signifie crainte ou peur (arachnophobie, peur des araignées). D'un strict point de vue linguistique, homophobie signifie donc crainte ou peur de son semblable, au lieu de suggérer quelque hostilité à l'égard des homosexuels. (…)

    D'un point de vue juridique, la loi française n'apporte aucune définition mais punit depuis 2004, les incitations à la haine ou à la violence, l'injure ou la diffamation visant une personne ou un groupe de personnes à raison notamment de leur « orientation sexuelle» (…)

    L'association SOS homophobie retient l'acception suivante (…) : Il s'agit de lutter contre toute discrimination, celle-ci étant définie comme « une attitude, une action ou une loi qui visent à distinguer un groupe humain d'un autre à son désavantage ».

    Sans revenir sur l’idéologie du Genre et la vision d’un monde indifférencié qui sous-tendent cette idéologie, il me semble important de rappeler aux chrétiens que, pour l’Église, toute discrimination n’est pas injuste. Le Catéchisme de l’Église catholique distingue les actes homosexuels, « intrinsèquement désordonnés », des personnes présentant des « tendances homosexuelles foncières », précisant : « On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste. » (n. 2358)

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  • Mouscron, 13 janvier : Eucharistie internationale pour le 100e anniversaire du scoutisme catholique

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    Centenaire scoutisme dans l'Eglise catholique / Mouscron  13 janvier 2013  
    Eucharistie internationale à l'occasion du centenaire de la rconnaissance officielle par le Saint-Siège de l'activité du scoutisme dans l'Eglise catholique. En présence de Mgr Harpigny.
    Date(s), horaire(s) et lieu(x)
     

    Le 13/01/2013 à 
    Où ?: Eglise Ste Famille du Tuquet à Mouscron

    source

    Voir également : http://info.catho.be/2013/01/09/100-ans-de-presence-catholique-dans-le-scoutisme/

    Quelle excellente occasion, selon nous, pour s'interroger sur ce qu'il reste de catholique dans le scoutisme belge...

  • Un serial killer agissant en toute légalité ?

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    « Suis-je un tueur en série légal ? » Témoignage d’un médecin belge

    03/01/2013 - Fin de vie

    Le Dr N. a été amené en un peu moins d’un mois à pratiquer 4 euthanasies. « Suis-je un tueur en série légal ? » est le titre de l’article paru dans le Journal du Médecin du 18/12/2012, qui a relayé son appel adressé à la rédaction. Le médecin se dit bouleversé et fragilisé. Ce à quoi certaines associations pro-euthanasie entendent répondre en proposant des formations aux médecins afin qu’ils soient « mieux armés face à des demandes d’euthanasie ». De plus, le Dr N. préférerait travailler en médecine de groupe car « cela dilue le poids des responsabilités ». Verra-t-on bientôt un accompagnement psychologique pour ces médecins administrant l’euthanasie et qui le vivent très mal ?

    source : Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique

  • Les grands ennemis de l'Union Européenne aujourd'hui

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    A la question : "Quels sont les grands ennemis de l’Union aujourd’hui ?", le Baron Philippe de Schoutheete de Tervarent, ancien Ambassadeur et haut fonctionnaire aux Affaires étrangères, un des meilleurs spécialistes de l’UE, répond :

    "Je dirais avant tout la montée de sentiments identitaires, provoqués par la crise économique et bancaire. Nous voyons, aux quatre coins, de l’Europe, en France, en Flandre, en Italie, en Grande-Bretagne, des droites nationalistes se faire de plus en plus entendre. Tout mouvement nationaliste finit par s’affirmer anti-européen, par refus de cession de souveraineté. Nous assistons au « détricotage » du marché interne bancaire. Chacun y va de la nationalisation de ses banques. Ce repli de chaque pays sur son système bancaire est dangereux.

    Il y a, à mes yeux un deuxième danger pour l’UE : le protectionnisme. On en voit déjà les conséquences dommageables, notamment dans l’attitude des banques qui refusent d’aider la Grèce. J’ai déjà fait allusion à la perte de contact de l’Union avec l’opinion, par excès de technocratie, déficit de pédagogie et par absence d’une vision ambitieuse. À mon sens, la télévision est pour beaucoup dans l’érosion du politique : on ne peut pas expliquer l’Europe en quatre-vingts secondes ! Les débats télévisés ne sont pas propices à la conscientisation des citoyens. Cette situation est dangereuse pour la démocratie, pour le fonctionnement politique de nos sociétés, les mouvements populistes s’en nourrissent. Le déficit communicationnel induit une perte de crédibilité de l’Europe que l’on ne parvient pas à redresser. Et la perte de crédibilité est générale : une enquête a révélé, par exemple, qu’en Grande-Bretagne, le milieu politique partage avec le monde bancaire la caractéristique d’inspirer le moins de confiance aux citoyens. Tout ceci conduit à l’euroscepticisme, un mélange de nationalisme et d’incompréhension."

    source : academieroyale.be

  • Italie : Monti ne fait pas l'unanimité parmi les catholiques

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    Le Forum de Todi annulé, les catholiques prendraient ils leur distance avec Mario Monti? (Radio Vatican)

    Le forum de Todi lui avait porté son gouvernement technique sur les fonts baptismaux, il ne bénira pas son “ascension en politique”. En octobre 2011, les associations catholiques italiennes s’étaient réunies pour signifier l'urgence d'un renouvellement de leur engagement social et politique. Les scandales à répétition tant de mœurs que de corruption liés au Cavaliere avait semé le trouble parmi les fidèles. Il était urgent de clore la saison du berlusconisme et s'engager, avec plus de visibilité, dans un projet commun. 

    Le mois suivant, Mario Monti faisait son entrée à Palazzo Chigi sous le regard bienveillant de l’Eglise italienne. Un nouveau forum de Todi devait se réunir ce 10 janvier dans un hôtel romain. L’invité principal devait être l’actuel président du conseil salué par l’Osservatore Romano, quotidien du Vatican, comme « l’expression la plus élevée et noble de la politique ». Tout était donc prêt pour célébrer ce soutien du monde catholique à la candidature de Mario Monti. Mais à l’avant-veille du rendez vous tout est annulé et des indiscrétions dans la presse italienne assurent que le principal intéressé apprenant son invitation avec surprise, n’aurait pas témoigné d’un enthousiasme débordant.

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