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Débats - Page 698

  • La Religion en droit comparé à l’aube du 21 siècle :un lunch-débat avec le Professeur Louis-Léon Christians (UCL) à l’Université de Liège

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    imagesCA53EDLR.jpgPour conclure son cycle de rencontres 2011-2012, l’Union des Etudiants catholiques de Liège et le Cercle « Ethique sociale » organisent avec le Forum de conférences « Calpurnia » un lunch-débat sur  « La religion en droit comparé, à l’aube du XXIe siècle » et présenteront ensuite le programme du cycle prévu pour la prochaine année académique.

    Ce mercredi 20 juin prochain,la parole sera donnée à Louis-Léon CHRISTIANS, professeur de droitLLChristians_photo.jpg des religions à la Faculté de Théologie de l’Université Catholique de Louvain (U.C.L.), avec cinq thèmes de questions traitant de la situation des religions sur notre continent : Quelles sont les grandes typologies traditionnelles du régime des cultes en Europe ? Sont-elles dépassées ? Sur les concepts de la sphère religieuse aujourd’hui : quelles sont les convergences et les divergences entre les Etats européens ?  Les solutions des droits étrangers sont-elles importables ? Quels sont les grands enjeux juridiques de l’avenir des religions ?

    Réponse le mercredi 20 juin prochain à 18 heures à l’Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (salle des professeurs). Accès par la grande entrée, parcours fléché. Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h00. P.A.F :10 € (à régler sur place). Inscription obligatoire trois jours à l’avance par tél. 04.344.10.89 ou e-mail à  info@ethiquesociale.org

  • Euthanasie : les professionnels montent au créneau (mise à jour le 13/6)

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    Un impressionnant collectif de professionnels a publié aujourd'hui, dans la Libre, une excellente "opinion" relative à l'euthanasie, intitulée : "Dix ans d'euthanasie : un heureux anniversaire ?". On ne peut que se féliciter de cette initiative émanant de personnalités que l'on ne peut taxer d'intégristes marginaux.

    Ajout ce 13 juin : Comme le note Natalia Trouillier, dans la Matinale de la Vie : "Les signataires de cette tribune sont loin d'être des idéologues intégristes. On y trouve des médecins de toutes spécialités, un membre de l'Ordre, des professeurs de médecine, des chefs de service, des oncologues mais aussi des pédiatres - puisque des députés de gauche souhaitent à présent étendre l'euthanasie aux enfants. On y trouve également des pasteurs protestants et deux imams. Les catholiques ne sont pas absents, mais discrètement: pas un seul prêtre n'est signataire." (ndbelgicatho : Comme le fait remarquer une amie, Madame Trouiller n'a pas identifié plusieurs prêtres ou religieux figurant dans la liste.)

    On pourra lire cette opinion et découvrir qui constitue ce collectif en cliquant sur le lien : http://www.lalibre.be

    La conclusion est très claire :

    Comme il était prévisible, une fois l’interdit levé, nous marchons à grands pas vers une banalisation du geste euthanasique. Force est de constater que, paradoxalement, plus une société refuse de voir la mort et d’en entendre parler, plus elle se trouve encline à la provoquer. Dix ans après la dépénalisation de l’euthanasie en Belgique, l’expérience atteste qu’une société faisant droit à l’euthanasie brise les liens de solidarité, de confiance et d’authentique compassion qui fondent le "vivre ensemble", et en définitive se détruit elle-même. Aussi en appelons-nous à une évaluation objective et courageuse de la loi, plutôt qu’à son assouplissement ou son extension.

  • Que vient faire Notre-Dame de la Sarte dans cette galère ?

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    Les fêtes septennales en l'honneur de Notre-Dame de la Sarte se déroulent actuellement à Huy. Au programme, on trouve curieusement, pour demain, 14 juin, un "débat interconvictionnel" intitulé "chrétiens et franc-maçons: Dieu merci". Il n'y a pas lieu de s'interroger longtemps pour savoir quel chrétien dialoguera avec les frères .: Le vice-recteur émérite de l'UCL, Gabriel Ringlet, fait évidemment l'affaire et ses interlocuteurs maçons ne prennent vraiment aucun risque. Mais qu'est-ce que cette rencontre vient faire dans le programme de ces festivités mariales ?

  • Ce que nous enseigne l'art

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    LES MARDIS DES BERNARDINS
    Que nous enseigne l'art ?

    Sur KTO, une vidéo diffusée le 12/06/2012 (durée 52 mn) que l'on pourra visionner ici: ktotv.com/videos-chretiennes/

    Présentation :

    L'art, dit-on, est fait pour le pur plaisir. Il n'a donc rien à nous dire et encore moins à nous apprendre. Il n'est que l'expression de la subjectivité de l'artiste. Ces affirmations sont fausses. Le contraire doit même être soutenu et peut être démontré. En réalité l'art n'est pas tant que cela une partie de plaisir et son rôle a toujours été et demeure de montrer la réalité, d'en dévoiler la vérité, d'éduquer le regard. Bref l'art ne cesse de nous enseigner. Et que nous enseigne-t-il ? Les artistes et connaisseurs de l'art l'affirment inlassablement : rien de moins que ces matières parfaitement sérieuses que sont la vérité, le bien et le mal, le sens de l'histoire, l'humain, la vie... Avec la participation de : Alain Berland : Commissaire et critique indépendant, chargé des arts plastiques au Collège des Bernardins; Bernard Marcadé : critique et historien d'art, co-directeur du département 'La Parole de l'art'; Tania Mouraud : artiste plasticienne, exposée actuellement dans la nef du Collège. Débat animé par Catherine Escrive, journaliste.

  • Liège, 20 juin : "La religion en droit comparé" par le Professeur Christians

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    Cercle universitaire L'Union des étudiants catholiques de Liège

    Groupe de Réflexion sur l'éthique sociale

    Avec le concours du forum de conférences "Calpurnia"

    Cycle de Débats

    NEUTRALITÉ OU PLURALISME

    Dialogue entre Religions et Philosophies non confessionnelles

     

    Mercredi 20 juin 2012  à 18h00 

     La religion en droit comparé à l’aube du XXIe siècle

     Présentation par 

     Louis-Léon CHRISTIANS

     Professeur de droit des religions à la Faculté de Théologie de l’Université Catholique de Louvain (UCL),  

     Vice-Président de l’Institut de Recherche Religions, Spiritualités, Cultures, Sociétés 

    À cette occasion, les organisateurs vous présenteront également le thème et le programme du cycle de lunch-débats 2012-2013

    La rencontre se tient à la salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du XX août, 7, 1er ét. (accès par la grande entrée : parcours fléché)

    Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h30. P.A.F : 10 €  (à régler sur place). Inscription obligatoire trois jours ouvrables à l’avance par e-mail adressé à  info@ethiquesociale.org

    RSVP le 18 juin 2012 au plus tard  - http://www.ethiquesociale.org/ - tél 04.344.10.89 

  • "Nulle contrainte en religion", un verset coranique controversé

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    Récemment encore, à Liège, lors d'un débat consacré à "Islam et laïcité", des intervenants ont argumenté en faveur d'une tolérance musulmane qui serait fondée sur ce célèbre verset du coran. Un site canadien voué "à la défense de nos libertés par l'éducation sur la menace de l'islamisme" consacre une note circonstanciée à l'exégèse et à l'interprétation de ce verset.

    Le verset 2:256 ‘Nulle de contrainte en religion’ : l’arme favorite des Frères Musulmans pour berner les élites occidentales

    RÉSUMÉ – Pour camoufler leurs ambitions de conquête, les Frères Musulmans citent fréquemment le verset 2:256 du Coran ‘Nulle contrainte en religion’. L’interprétation libérale du verset qu’ils présentent aux non-musulmans est aux antipodes de celle qu’en font leurs exégètes et de celle qu’ils appliquent.

    à lire ici : pointdebasculecanada.ca

  • Angleterre : redéfinir le mariage ?

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    Décidément, le mariage est au centre de bien des préoccupations. Ainsi, nous apprend l'Osservatore Romano :

    "Le débat sur le mariage en Angleterre s’ouvre avec les hypothétiques nouvelles normes dans ce domaine. Le gouvernement britannique a lancé une consultation sur la modification de la définition même de l’institution matrimoniale, qui prendra fin le 15 juin prochain. Parmi les hypothèses avancées se trouve aussi celle d’arriver avant 2015 à une légalisation des unions entre personnes du même sexe. Mgr Peter David Gregory Smith, archevêque de Southwark et président du département pour la responsabilité chrétienne de la Conférence épiscopale d’Angleterre et du Pays de Galles, a encouragé les fidèles à « participer aux consultations et à faire connaître leurs objections ». Le prélat apporte son soutien, au nom de l’Eglise catholique présente dans le pays, à la « Coalition for Marriage » (Coalition pour le mariage), un mouvement populaire qui promeut la campagne afin que « la définition courante du mariage demeure dans le droit anglais »."

    A ce sujet, voir également : L'Eglise doit réagir face aux réformes qui affaiblissent le mariage, estime Mgr Laffitte

  • Interpréter ce qui se passe au Vatican

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    Le professeur Roberto de Mattei (auteur de la « Dictature du relativisme », publiée chez Muller Edition), vient de publier, sur le site de l’agence de presse Correspondance européenne, cette analyse, que nous prenons la liberté de reproduire:

    Que se passe-t-il au Vatican? (via "Riposte catholique")

    Que se passe-t-il au Vatican? Les catholiques du monde entier se demandent, consternés, quel peut bien être est le sens des nouvelles qui explosent dans la presse et semblent révéler l’existence d’une guerre ecclésiastique qui se déroule à l’intérieur des Murs Léoniens, et dont les médias s’ingénient à amplifier la portée. Et pourtant, s’il n’est pas aisé de comprendre ce se passe, on peut du moins tenter de comprendre pourquoi tout ceci se arrive aujourd’hui.

    Le fait que cette autocombustion éclate justement au moment du 50ème anniversaire du Concile Vatican n’est certes pas une pure coïncidence. Parmi les documents de ce Concile, le plus emblématique, et peut-être le plus discuté, est la constitution Gaudium et Spes, qui n’a pas plu au théologien Josef Ratzinger. C’est que ce document célébrait avec un optimisme irénique l’embrassade de l’Église et du monde contemporain. C’était le monde des années 1960, tout empreint d’esprit séculier et de consommation ; un monde sur lequel se profilait l’ombre de l’impérialisme communiste dont le Concile n’a pas voulu parler.

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  • Mgr Fellay : c'est l'attitude de l'Eglise officielle qui a changé

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    mail.google.com.jpgOn lira avec intérêt cet entretien avec Mgr Bernard Fellay, supérieur de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, qui fait, de son point de vue, l'analyse des relations de la Fraternité avec Rome (voir aussi le commentaire d'A. Tornielli (en italien) sur le Vatican Insider).

    Source : http://www.dici.org/

    Une solution canonique avant une solution doctrinale ?

    DICI : La plupart de ceux qui sont opposés à l’acceptation par la Fraternité d’une éventuelle reconnaissance canonique mettent en avant que les entretiens doctrinaux n’auraient pu conduire à cette acceptation que s’ils avaient débouché sur une solution doctrinale, c’est-à-dire sur une « conversion » de Rome. Est-ce que votre position a changé sur ce point ?

    Mgr Fellay : Il faut reconnaître que ces entretiens ont permis d’exposer clairement les divers problèmes que nous rencontrons au sujet de Vatican II. Ce qui a changé, c’est que Rome ne fait plus d’une acceptation totale de Vatican II une condition pour la solution canonique. Aujourd’hui, à Rome, certains considèrent qu’une compréhension différente du Concile n’est pas déterminante pour l’avenir de l’Eglise, car l’Eglise est plus que le Concile. De fait, l’Eglise ne se réduit pas au Concile, elle est beaucoup plus grande. Il faut donc s’appliquer à régler des problèmes plus vastes. Cette prise de conscience peut nous aider à comprendre ce qui se passe réellement : nous sommes appelés à aider à porter aux autres le trésor de la Tradition que nous avons pu conserver.

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  • Eric de Beukelaer recadre le débat sur l'euthanasie

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    Sur son minisite, l'abbé de Beukelaer intervient très opportunément, suite aux propos extrêmement agressifs (et qui, selon nous, procèdent d'une vision totalitaire) du président du Centre d'Action Laïque à l'égard de notre archevêque :

    Dénigrer, c’est euthanasier le débat

    Pour faire très bref, dans le débat sur l’euthanasie, il y a l’approche de principe et la gestion politique de celle-ci. Le principe est de savoir si le droit à la « bonne mort » (sens du mot euthanasie) peut être octroyé sur demande à des citoyens et – si oui – moyennant quelles conditions. Les partisans de l’euthanasie répondent « oui » au nom du libre-arbitre ; les opposants – dont je fais partie – répondent « non » de par l’interdit fondateur de donner la mort. La gestion politique du « oui » implique de vérifier les conditions d’accès au droit de mourir, en évitant que cette liberté ne se transforme en pressante invitation. La gestion politique du « non », demande de mettre en œuvre une politique de soins qui apaise la souffrance – quitte à accélérer le décès – sans pour autant provoquer la mort. Si l’honnêteté intellectuelle invite à reconnaître que les partisans du « oui » ne sont pas des êtres privés de respect pour la vie humaine, la même honnêteté, force à admettre que les adeptes du « non » ne sont pas pour autant des obscurantistes imposant le poids de leurs croyances passéistes à toute la société. Le fait que – parmi d’autres grandes nations démocratiques –  la très laïque France n’aie à ce jour aucune loi de dépénalisation de l’euthanasie, illustre assez clairement que le débat existe.

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  • En finir avec les clichés sur la "sexualité libérée" des Romains

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    En marge de la publication d'un dossier spécial d'Archéologie consacré à la sexualité des Romains, les commentaires de Cyril Dumas sont opportuns. On sait combien aujourd'hui il est de bon ton d'opposer à l'éthique judéo-chrétienne, censée avoir enfermé hommes et femmes dans la frustration et la castration, celle joyeuse et libérée qui aurait caractérisé les âges antérieurs. Dans "la tyrannie du plaisir", Jean-Claude Guillebaud avait déjà fait justice de ces préjugés. Ces commentaires mis en ligne sur Hérodote.net vont dans le même sens :

    Extraits :

    "Longtemps ignorée des analyses scientifiques, la sexualité à Rome est un sujet méconnu et entravée par de lourds clichés. (...) Les rares auteurs qui ont osé aborder le sujet ont souvent été victimes de leur ignorance ou de leur expérience vécue. Ainsi, ils n’hésitèrent pas à entretenir le mythe d’une sexualité sans tabou, emprunt de prostitution, de zoophilie, de scoptophilie, de pédophilie, d’homosexualité et de bestialité de groupe." (...)

    "L’ensemble de ces images semble exhorter à la luxure et au goût pour la licence. Pourtant aujourd’hui, à l’obsession du «réalisme» succède une étape nouvelle avec la priorité donnée au «symbolique»." (...)

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  • Débats "citoyens" : les chrétiens ont le droit de manifester ce qu'ils pensent

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    Nous trouvons ICI cet extrait d'une homélie de Mgr Vingt-Trois :

    Les chrétiens ont le droit d’exprimer leur position dans la cité

    Le 2 juin à Milan le Cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, a célébré une messe en la Basilique S. Nazaro Apostolo. Dans son homélie, il a déclaré :

    « dans une société démocratique et pluraliste, à quel titre une église, ou une religion, voudrait faire infléchir la pratique de tous ? Nous entendons cette question lorsque les chrétiens s’avisent de donner un avis sur une question en jeu dans un débat plus ou moins législatif. (Je dis « plus ou moins » car la manière de légiférer n’a pas toujours l’écho ou l’appui d’un débat parlementaire, mais peut prendre la forme d’une ordonnance, d’un décret ou d’une manœuvre de cabinet.) Demander aux croyants par quelle autorité ils prétendent proposer à tous leur point de vue sur une question qui concerne tout le monde me semble une façon assez étrange de concevoir le débat démocratique. En effet, exprimer son point de vue n’est pas imposer ce que l’on pense, et si certains sont exclus de la discussion à cause de ce qu’ils pensent, on ne voit pas très bien où sera le débat ! Or, c’est bien le grief que l’on nous fait en nous demandant pourquoi nous voudrions que notre point de vue l’emporte. Il ne s’agit pas de répondre que notre point de vue serait le meilleur et devrait donc profiter à tous, même si cela a quelque vraisemblance pour nous. Le fond des choses est que nous ne souhaitons pas que notre point de vue l’emporte sur tout le monde, mais que nous estimons avoir autant de titre que quiconque à manifester ce que nous pensons et ce que nous croyons.

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