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Débats - Page 702

  • Les symptômes de la foi

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    Sur son blog, Thierry Bizot écrit ceci qui nous semble très juste :

    Je crois que les symptômes de la foi sont la joie, la sérénité et la bienveillance. L’humilité aussi, suprême qualité, qui est plus rare et plus difficile à cultiver. Mais la joie, la sérénité et la bienveillance sont données d’office, sans conditions. Quand on connaît une relation avec Dieu, on devrait ressentir joie, sérénité et bienveillance et faire profiter à tous ceux que l’on rencontre de ces trois bienfaits que nous prodigue à volonté le Seigneur. Il n’est pas nécéssaire de révéler aux bénéficiaires de ces fruits que l’on doit distribuer sans compter, la provenance de ces trésors.  Donnons à profusion à tous ceux que nous croisons, à tout moment, des mesures bien secouées de joie, un lit de sérénité, des torrents silencieux de bienveillance. Tirons sur le compte personnel de Dieu, qui n’est jamais à découvert. On peut y aller, se servir, et commencer la grande distribution.

    Ce rappel paraît très opportun à un moment où, devant un certain nombre de faits qui se produisent sous nos yeux, on serait tenté de céder à l'amertume et au dépit...

  • Christianisme et socialisme convergent-ils ?

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    Sur son blog (Religioblog), le chroniqueur religieux du Figaro, Jean-Marie Guénois pose la question : "La démocratie chrétienne est-elle socialiste ?" Cette question, il la posait dans le contexte de l'élection présidentielle française où l'on a vu des personnalités de la mouvance chrétienne opter pour le candidat socialiste.

    is à part un certain clergé et une certaine intelligentsia catholique ostensiblement à gauche, l'Eglise catholique s'est toujours gardée, avec soin, du socialisme ou de la sociale démocratie.

    Pourquoi ce Rubicon ne pouvait être franchi ?

    La raison vient de la clé de voute de cette vision. Elle est aussi simple que peu connue : contrairement au socialisme qui place « l'Etat » au cœur de l'édification de la société, l'Eglise place « la personne humaine » comme le garant fondamental de la société.

    Autrement dit, le moteur de la société n'est pas dans la structure mais dans la responsabilité et la liberté des personnes.

    Responsabilité et liberté « personnelles », et non « individuelles » : ce qui pousse la doctrine sociale a récuser le libéralisme à tout va.

    Responsabilité et liberté « personnelles », et non « collectives » : ce qui conduit cette pensée à récuser le socialisme pur et dur.

    Cette position n'est pas pour autant un « ni, ni ». Car la doctrine sociale de l'Eglise promeut la justice sociale. Mais pas à la façon socialiste. Et c'est là une autre grande différence que les catholiques de gauche récusent. 

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  • Présidentielles françaises : Marine Le Pen porte au pouvoir la gauche libertaire et mortifère

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    Selon "Le Point", qui cite Opinion way, près de deux millions de Français ont choisi le bulletin contestataire, qui ne sera pas comptabilisé:

    C'est une victoire historique pour tous ses partisans. Pour la première fois, le vote blanc, qui n'est pas comptabilisé en France, a atteint ce dimanche 7 % des suffrages, révèle un sondage OpinionWay. Ainsi, ce seraient plus de deux millions d'électeurs qui n'auraient reporté leur voix sur aucun des deux candidats finalistes. Pourtant, comme lors des précédents scrutins, ce vote contestataire est venu gonfler les chiffres de l'abstention, et renforcer la frustration des partisans du ni-ni.

    En dépit des nombreuses critiques sur ce qui est considéré comme une "anomalie" de la démocratie, la France est loin d'être le seul pays à fermer les yeux sur le vote blanc. Bien au contraire. En Europe, seuls trois pays reconnaissent ce bulletin vierge. Tout d'abord la Suisse, qui comptabilise les bulletins blancs aux premiers tours des élections, au scrutin majoritaire. Ce n'est pas le cas lors des seconds tours, où la majorité relative est appliquée.

    Voir tout l’article ici  Vote blanc : un score historique

    A qui profite la politique du pire ? au pire, naturellement, comme aurait dit M. de la Palice.

  • France, quelques réflexions d'un observateur étranger

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    Au regard de l'historien, le changement politique survenu en France aujourd'hui constituera-t-il un fait mémorable? Il faudra évidemment attendre les effets produits par cet évènement pour en mesurer l'importance. On sait ce qu'il est advenu du Front populaire moins de deux ans après sa victoire en 1936, ce qui ne veut pas dire que ce ne fut qu'une péripétie insignifiante. La victoire de la gauche unie qui porta Mitterand à la présidence en 1981 a débouché sur une politique fort ambiguë, assez éloignée de la dictature marxiste que certains appréhendaient. Aujourd'hui, la victoire de François Hollande marque-t-elle un tournant significatif? En tout cas, elle renforce l'emprise de la gauche sur un pays déjà largement dominé par elle (Sénat, Conseils régionaux, Paris et de nombreuses municipalités...) avec tout ce que cela peut signifier, notamment au niveau des valeurs sociétales et familiales.

    Ce qui a fait la victoire de François Hollande, c'est notamment l'union de tous les électeurs depuis le centre gauche jusqu'à l'extrême-gauche alors que le président sortant n'a pas bénéficié du report des voix du centre ni de l'extrême-droite. Au contraire, François Bayrou s'est déclaré en faveur du candidat socialiste tandis que le Front national a spéculé sur la défaite de Sarkozy, dans l'espoir de tirer profit de la débâcle de l'ex-majorité présidentielle tout en comptant profiter des échecs attendus de la politique menée par le nouveau président. C'est donc paradoxalement grâce à Marine Le Pen et à François Bayrou que François Hollande a pu trouver une majorité pour l'élire...

    Il faut noter aussi que le perdant est sans doute loin d'être étranger à sa propre défaite. Il faut gouverner avec dignité sans scandaliser inutilement l'opinion par des mots malheureux ou des attitudes qui ne conviennent pas de la part du plus haut représentant d'un Etat.

    Que fallait-il souhaiter ? Si l'on se place à un point de vue chrétien, deux sensibilités s'affrontent. D'une part, celle qui considère que libéralisme rime avec égoïsme, que la doctrine sociale de l'Eglise avec ses aspirations à la justice sociale et au refus du cynisme coïncide assez fort avec le projet socialiste; d'autre part, celle qui met à l'avant-plan les points non négociables (vie, famille, éducation) et appréhende que le "progressisme" de la gauche adopte rapidement des mesures qui les transgressent alors que la "droite libérale" était censée aller moins vite en besogne. Du point de vue de cette deuxième sensibilité, le climat culturel et médiatique dominé par les tenants d'une idéologie socialiste ne peut guère être favorable au maintien de libertés d'expression et d'action pour ceux qui défendent des positions à rebours de l'évolution de notre société vers plus d'individualisme, de relativisme, de matérialisme. Ce à quoi les tenants de la première sensibilité rétorqueront que la "droite libérale" est loin d'être déterminée à maintenir les valeurs familiales et sociétales qui tiennent à coeur aux chrétiens. Les deux sensibilités ont sans doute d'excellents arguments mais c'est l'observation des faits à venir qui nous dira qui avait raison.

    Tout cela n'est toutefois qu'une nouvelle péripétie de l'histoire où rien n'est jamais irréversible...

    YW

  • Le choix difficile des catholiques français (mise à jour)

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    A parcourir sites et blogs cathos sur la toile, on en attrape le tournis tant les avis fusent avec de bons arguments soit en faveur du vote pour le moindre mal, soit en faveur du vote blanc ou de l'abstention. Cela ne manque sûrement pas d'intérêt parce qu'il s'agit de voir comment un catholique peut (et doit) se positionner dans le jeu démocratique concret.

    Voici quelques liens vers des avis qui ne convergent pas nécessairement :

  • Vatican II analysé par un des derniers protagonistes du Concile

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    Franzoni_1.jpgLe Vatican Insider mettait en ligne hier cette interview du Père Giovanni Franzoni, ex-abbé de Saint-Paul-hors-les-murs (photo ci-contre, dans les années 70') et "enfant terrible" de l'Eglise postconciliaire, connu notamment pour ses prises de position en faveur de la libéralisation de l'euthanasie et ses choix politiques d'extrême-gauche. Cela ne manque pas d'intérêt car cela met en évidence des ambiguïtés de ces assises conciliaires sur lesquelles nous ne finissons pas de nous interroger (Merci à B.T. pour sa traduction et son initiative) :

    « Les lacunes de Vatican II 50 ans après » - Entrevue avec le père conciliaire Franzone, un des derniers protagonistes du Concile, par Giacomo Galeazzi

    Le Saint Siège se concerte au sujet d’une aventure importante : une réflexion sur le Concile Vatican II qui puisse animer l’année de la foi et ouvrir une nouvelle saison pour le christianisme et l’Eglise catholique dans le monde. Qui sait si, par la révision de l’héritage du Concile dans la perspective de l’année de la foi, l’ex-expert conciliaire Joseph Ratzinger ne nous réserve pas quelques surprises.

    L’ex-abbé de la basilique Saint Paul hors les murs, Giovanni Franzoni (actuel leader des communautés de base qui se réuniront à Naples du 28 au 30 avril pour leur congrès annuel national) à été le plus jeune père conciliaire et, dans cette interview accordée à « Vatican Insider », trace le bilan un demi-siècle après ce Concile.

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  • Présidentielles françaises : et les frères maçons ?

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    Dans un article intitulé "Comment les francs-maçons manipulent les candidats", le journaliste de l'Express, , abordait ce sujet délicat le 6 janvier dernier. On constatera que, comme Napoléon après la signature du Concordat, Sarkozy est tombé en disgrâce auprès des frères pour avoir été trop complaisant à l'égard des catholiques... (Les "gras" sont de belgicatho)

    Extraits :

    A ceux qui se demandent si les francs-maçons jouissent encore d'une forte influence électorale en France, Guy Arcizet, le grand maître du Grand Orient de France (GODF), apporte une réponse très claire : "Les candidats à l'élection présidentielle se précipitent avec enthousiasme pour prendre la parole dans nos temples." Pourquoi cet empressement?  

    Pour atteindre les plus de 160 000 frères et soeurs regroupés dans des dizaines d'obédiences, mais surtout parce que chaque initié constitue une petite tête de réseau.  

    Bien sûr, une prestation réussie sous la voûte étoilée, un discours bien accueilli dans la nappe phréatique maçonnique ne suffit pas à gagner la course à l'Elysée. En revanche, ceux qui méprisent l'opinion des "fils de la Lumière" ont toutes les chances de partir avec un lourd handicap. Lionel Jospin, en 2002, et Ségolène Royal, en 2007, l'ont payé au prix fort.

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  • Liturgie de la messe vernaculaire : de la traduction des paroles de la consécration

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    Océane Le Gall

    ROME, mercredi 2 mai 2012 (ZENIT.org) – Traduire correctement le « pro multis » de la prière de la consécration, pendant la messe, est une question « d’amour » et de « respect » pour la parole de Dieu, explique le P. Federico Lombardi, s.j., dans son éditorial hebdomadaire du Centre de télévision du Vatican (CTV) dont il est le directeur.

    Mais de quoi s’agit-il ? Il s’agit des paroles de la consécration prononcées pendant la messe, par le prêtre, sur le vin, au Nom du Christ (à la première personne) : cette prière consécratoire parle du sang versé par le Christ « pour la multitude », selon la traduction liturgique en français. Or, l’allemand dit « für alle », c'est-à-dire « pour tous », mais pour être fidèle au latin « pro multis » - proche de l'Evangile - il faudrait traduire par « für viele », « pour beaucoup ».

    Pour le directeur du CTV, la demande de Benoît XVI constitue « une leçon d’amour et de respect vécu pour la Parole de Dieu, de réflexion théologique et spirituelle essentielle et de très haut niveau, pour vivre plus profondément l’Eucharistie ».

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  • France : Vote ou abstention; est-ce LA question ?

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    Nous avons répercuté sur ce blog plusieurs prises de position favorables au choix du "moindre mal" lors du second tour des présidentielles françaises. Mais telle n'est pas la position partagée par tous nos amis français soucieux de faire un choix conforme à leurs convictions catholiques.

    A verser au dossier ces deux messages :

    Quel que soit le résultat de dimanche prochain, le monde ne s'arrêtera pas de tourner pour autant. Nous nous souvenons de ces grands frissons qui ont parcouru certaines mouvances françaises lors de victoires de la gauche à la fin du XXe siècle, mouvances qui s'attendaient à l'apocalypse, ou presque. On sait ce qu'il en est advenu avec les alternances qui ont suivi. Il faut quand même se souvenir que l'avortement légalisé en France est un acquis déplorable dû à la "droite libérale", une droite qui n'a pas déployé beaucoup d'énergie pour maintenir des valeurs sur lesquelles on ne peut transiger. Il est effectivement dramatique de constater qu'on en est arrivé à considérer que l'élection d'un triste Pilate est préférable à une autre issue. On est décidément tombé très bas. La grande illusion de ceux qui espèrent un sursaut de la France profonde nous laisse rêveurs. Par quel miracle voudrait-on qu'une lame de fond apporte à une société enfoncée dans le relativisme et l'individualisme un retour aux valeurs éthiques, familiales, spirituelles... auxquelles on a tourné le dos?

    Les perspectives à court terme ne sont pas réjouissantes et nous mettent face à nos responsabilités. La seule urgence est celle d'annoncer un message d'espérance à un monde qui en est cruellement sevré et de témoigner en vérité de Celui qui nous inspire. Si nous commençons par chercher le Royaume de Dieu et sa justice, le reste ne nous sera-t-il pas donné par surcroît, y compris une bonne gouvernance? Non, tout ne commence pas par la politique.

  • Une salve de la revue « Catholica » salue déjà les 50 ans de Vatican II

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     A lire ici :Nu­mé­ro 114 : Ou­ver­ture d’un cin­quan­te­naire . Voici quelques extraits en guise de synthèse (les intertitres sont de Belgicatho) :

     Surmonter un paradoxe

     (…) Placée dans une si­tua­tion de rejet de la part de ce que les papes du XIXe siècle ap­pe­laient « la  ci­vi­li­sa­tion mo­derne » (Pie IX) ou « le droit nou­veau » (Léon XIII), l’Eglise a long­temps réagi en op­po­sant la pé­ren­ni­té de son en­sei­gne­ment aux prin­cipes do­mi­nants de l’époque, cher­chant d’autre part par des voies di­verses, par­fois pa­ra­doxales, les moyens de main­te­nir sa pré­sence dans la so­cié­té.(…).

    Va­ti­can II, pre­nant acte de l’in­ef­fi­ca­ci­té du­rable de ces voies, au­rait pu, et dû, être l’oc­ca­sion d’une ex­cep­tion­nelle ré­vi­sion des ana­lyses et des mé­thodes, et fa­vo­ri­ser l’émer­gence d’un ef­fort col­lec­tif pour re­pen­ser à neuf le rap­port de l’Eglise avec les formes so­ciales et cultu­relles contem­po­raines.

    Une occasion manquée

    Pour­quoi cela n’a-​t-​il pas eu lieu ? Il est im­pos­sible de sug­gé­rer une ré­ponse sans tenir compte de la pé­riode an­té­cé­dente, celle de l’entre deux-​guerres et des len­de­mains de la Deuxième Guerre mon­diale  D’une part, une cer­taine sclé­rose af­fecte les lieux ins­ti­tu­tion­nels d’éla­bo­ra­tion et de trans­mis­sion du sa­voir – uni­ver­si­tés pon­ti­fi­cales et autres centres de for­ma­tion su­pé­rieure ca­tho­lique –, no­tam­ment en rai­son des contre­coups des « ral­lie­ments » suc­ces­sifs.(…) .D’autre part on mène un jeu dan­ge­reux dans le cadre d’or­ga­nismes tels que l’Ac­tion ca­tho­lique, la presse et l’édi­tion re­li­gieuse, et bien sûr aussi les par­tis po­li­tiques et les syn­di­cats, pla­cés au contact im­mé­diat de la culture do­mi­nante, mar­xiste ou li­bé­rale.(…) . Cet état de ca­rence, non ab­so­lue mais ma­jo­ri­taire dans le ca­tho­li­cisme du XXe siècle, a per­mis aux plus ac­tifs des élé­ments « mo­der­ni­sa­teurs » d’ob­te­nir un bas­cu­le­ment dans leur sens, ve­nant sanc­tion­ner l’ac­cep­ta­tion des thèses dé­fi­nies dans la se­conde moi­tié du XIXe siècle au sein du cou­rant li­bé­ral-​ca­tho­lique. Ce fut donc le grand « tour­nant an­thro­po­lo­gique » (K. Rah­ner), avec toutes ses ap­pli­ca­tions, no­tam­ment en ma­tière de rap­ports entre spi­ri­tuel et tem­po­rel. (… ) .Dans la « Consti­tu­tion pas­to­rale sur l’Eglise dans le monde de ce temps », Gau­dium et Spes, le Concile prê­tait à l’Eglise le désir de se faire re­con­naître comme guide uni­ver­sel dans un monde en pleine trans­for­ma­tion (…). Si, il y a un de­mi-​siècle, cette au­da­cieuse pro­po­si­tion pou­vait en­core s’at­ti­rer des louanges bien am­bi­guës, dé­sor­mais son rejet est franc et bru­tal, à l’oc­ca­sion même in­sul­tant.

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  • Eglise d’Irlande: la fracture

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    Les “matinales” de la Vie titrent sur les divisions doctrinales qui minent l’Eglise catholique en Irlande:

    Dans l'affaire de la sanction par Rome du père D'Arcy, à qui le Vatican a ordonné de ne plus écrire ni communiquer ses points de vue jugés trop libéraux sur la contraception et l'ouverture du sacerdoce aux femmes, c'est à présent la BBC qui entre dans la controverse. La radio publique a en effet publié un communiqué dans lequel elle se déclare mécontente des révélations du père D'Arcy, qui a expliqué vendredi que depuis quatorze mois, il soumettait toutes ses chroniques pour relecture aux autorités ecclésiales avant de les dire sur les ondes. Selon la BBC, cela viole les règles éditoriales du groupe. "Le contrôle éditorial de l'émission Pause for Thoughts sur Radio 2 est la responsabilité exclusive de la BBC", dit le communiqué envoyé à l'Independant on Sunday. Le père D'Arcy, qui collaborait à l'émission depuis 20 ans, a révélé cela dans une autre émission de radio, le Marian Finucane Show, et a avoué ne pas comprendre pourquoi il était sanctionné. "Mon supérieur m'a convoqué, et m'a dit que la Congrégation pour la doctrine de la Foi était très mécontente de moi, qu'elle n'aimait pas mon attitude envers la façon dont le Vatican avait géré la crise des abus sexuels, ni ce qu'ils appelaient mon point de vue libéral sur la contraception. Ce qui est nouveau pour moi, parce qu'en 20 ans je n'ai jamais évoqué le sujet, car de mon point de vue, les gens se font leur propre opinion de toute façon".

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  • France : le pari insensé des partisans de la politique du pire

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    Nous lisons ceci sur un blog catho (que nous avons qualifié un peu rapidement d'"extrême"), dans une note intitulée "La droite va perdre? Elle va exploser? Tant mieux!" :

    "Franchement, il nous est d’avis qu’un échec cuisant, une véritable gifle électorale, l’éclatement de l’UMP tenu par les libéraux sont des conditions pour qu’émerge une droite française digne de ce nom, attachée aux traditions et à l’histoire de notre pays, réaliste et pratique (vous aurez remarqué que la thématique de la 6e République est un monopole et un réflexe de gauche) mais aussi consciente des dérives du républicanisme outrancier, et surtout, catholique. La seule condition, c’est d’une part qu’il y ait un soutien populaire, soutien qui viendra des français quand ils sentiront le carcan étouffant d’une république dont les traits auront été grossis par la domination de la gauche à tous les niveaux, d’autre part que les chrétiens sortent de leur silence."

    Ce type de discours et d'attitude pariant sur le pire est dans la ligne d'un maurrassisme recuit et totalement irréaliste. Que ceux qui le tiennent sortent de leur hexagone et viennent voir chez nous comment cela se passe une fois que les socialistes sont durablement installés à tous les niveaux de pouvoir. Les arguments de ces desperados chatouillent la fibre nationaliste et l'orgueil de ceux qui se croient plus purs que les purs mais conduisent leurs maigres troupes au casse-pipe, comme ce fut le cas le 6 février 1934, dans une aventure dont la droite française ne s'est jamais relevée.