Faut-il y voir une acquisition mémorable susceptible d'enrichir le patrimoine de la cathédrale et/ou un apport favorable à la qualité des célébrations ?
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Faut-il y voir une acquisition mémorable susceptible d'enrichir le patrimoine de la cathédrale et/ou un apport favorable à la qualité des célébrations ?
Selon Jean-Marie Guénois, dans « Le Figaro » de ce matin (extraits) :
« La signature d'un document fixant les relations entre le Saint-Siège et les disciples de Mgr Lefebvre est une question de jours.
Officiellement, le Vatican attend la réponse de Mgr Bernard Fellay, le chef de fil des lefebvristes. Sitôt reçue à Rome - «c'est une affaire de jours et non plus de semaines», indique-t-on au Vatican -, elle sera «aussitôt» analysée. Si elle est conforme aux attentes, le Saint-Siège annoncera très vite un accord historique avec cette branche de fidèles, connus sous le nom d'«intégristes».
Mais officieusement et dans la plus grande discrétion, les émissaires ont travaillé, de part et d'autre, pour «aboutir à un accord». Ces dernières semaines, les ultimes réglages ont été finalisés entre Rome et Écône pour répondre au mieux aux demandes de «clarifications» sollicitées par le Vatican, le 16 mars dernier.
Une négociation très délicate
C'est ainsi que la réponse finale de Mgr Fellay, extrêmement pesée et bien préparée, devrait dénouer - pour de bon, cette fois - une négociation très délicate qui fut relancée par Benoît XVI dès son élection en 2005.
Dans son message pascal, Monseigneur Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron fait preuve d'une fermeté sans équivoque pour rappeler à ses ouailles les exigences de la foi dans le contexte électoral :
« Frères, vous qui êtes ressuscités avec le Christ … Tendez vers les réalités d’en haut, et non pas vers celles de la terre » (Co 3, 1-2) : c’est le mot d’ordre de l’apôtre Paul à la Messe du matin de Pâques. Non pas pour nous démobiliser, en cette période tendue de campagne électorale, mais bien pour prendre de la hauteur et saisir les enjeux de ces élections avec plus de profondeur. Abreuvés de messages, souvent contradictoires, et saturés de sondages, comment se faire une opinion libre et sereine ? L’inquiétude gagne le peuple français, les impasses économiques et sociales s’imposent à tous, des lobbies s’activent, des candidats s’affrontent : où trouverons-nous le recul nécessaire ?
C’est dans la prière et l’écoute attentive de la Parole de Dieu qu’il nous faut résolument nous tenir : « C’est là qu’est le Christ, assis à la droite de Dieu » (Co 3, 2). « L’action déborde de la prière », disait Marthe Robin : à cette étape de notre histoire, comment discerner le grand dessein d’amour de Dieu sur nous et comment travailler à sa réalisation concrète dans le monde d’aujourd’hui ? C’est là la vraie question qui nous préoccupe en ces temps de réflexion et de participation par le vote à la vie politique de notre pays. Sans doute la foi est d’abord une rencontre avec le Dieu vivant, mais elle est aussi une force purificatrice pour la raison elle-même, appelée à discerner et à commander l’agir. « Bien sûr, le chrétien qui prie ne prétend pas changer les plans de Dieu ni corriger ce que Dieu a prévu. Il cherche plutôt à rencontrer le Père de Jésus Christ, lui demandant d’être présent en lui et dans son action par le secours de son Esprit » (Benoît XVI).
Selon le journal « La Croix » :
La réponse de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X (FSSPX), séparée de Rome depuis 1988, serait imminente. À l’issue de deux années de dialogue théologique, le Saint-Siège avait proposé le 14 septembre, à la Fraternité, séparée de Rome depuis 1988, un Préambule doctrinal impliquant l’acceptation « des principes doctrinaux et des critères d’interprétation de la doctrine catholique nécessaires pour garantir la fidélité au Magistère de l’Église », en vue de son retour dans la pleine communion.
La FSSPX a donné une première réponse, jugée par Rome insuffisante : lors d’ une rencontre au Vatican le 16 mars, le cardinal William Levada, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a invité Mgr Bernard Fellay, supérieur général de la Fraternité, à « bien vouloir clarifier sa position ».
Le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de Presse du Saint-Siège a alors précisé que « la réponse de Mgr Fellay est attendue d’ici à environ un mois », c’est-à-dire ce 16 avril.
Interrogé jeudi 12 avril par La Croix, l’abbé Alain Lorans, porte-parole de la FSSPX, a répondu que « Mgr Fellay ne communiquera pas sur ce sujet (NDLR la lettre envoyée à Rome) avant que ne soit connue la réponse du Saint-Siège », laissant à Rome la responsabilité de la publication de la décision finale.
Telle est la question posée par Radio Vatican, suite à l'émission passée sur France 3, le 2 avril dernier intitulée "la guerre perdue du Vatican" à laquelle nous avons déjà consacré l'une ou l'autre note sur ce blog.
"Le 2 avril, au début de la Semaine Sainte, France Télévisions diffusait un documentaire au titre provocateur : « La guerre perdue du Vatican », du français Patrick Benquet. Après un an et demi d’enquête sur la réception du Concile Vatican II, le réalisateur conclut que le Concile et toutes les espérances qu’il a suscitées ont abouti à un lamentable échec ; le renouveau aurait dégénéré en « guerre fratricide » entre « progressistes » et « conservateurs », et ces derniers seraient sur le point d’en sortir vainqueurs. Et de brosser le portrait d’une Eglise engoncée dans son immobilisme, incapable de se réformer, réactionnaire, percluse de scandales et de faiblesses. Bref, une Eglise au bord de l’abime. Pour Jérôme Anciberro, rédacteur en chef de Témoignage chrétien, toutefois, la France n’a pas l’exclusivité des attaques contre l’Eglise. Il est interrogé par Manuella Affejee
"
Dans une lettre ouverte, Mgr Hippolyte Simon, vice-président de la Conférence des évêques de France a dénoncé cette parfaite leçon de désinformation, un journalisme sinon mal intentionné du moins terriblement partial aboutissant à une caricature.
Mais alors comment l’Église peut-elle répondre de manière juste à tout cela ?
Manuella Affejee a interrogé l’abbé Pierre-Hervé Grosjean, prêtre du diocèse de Versailles responsable des questions politiques, de bioéthique et d'éthique sociale"
Lettre ouverte aux candidats aux élections
A l'attention des candidats aux élections présidentielles et législatives
Mesdames, Messieurs,
Observateurs attentifs de l'actuelle campagne, nous sommes contraints de noter que cette dernière n'est pas à la hauteur des enjeux.
Les querelles de personnes et les luttes de coulisses empoisonnent l'esprit public.
Malgré cela, nous ne pouvons pas nous désintéresser de ces importantes échéances électorales et nous tenons à vous faire connaître, loin des appartenances partisanes et des affinités légitimes, ce qui motivera notre vote, espérant que cette intervention de simples citoyens élèvera un peu le niveau d'une campagne trop médiocre.
Catholiques pratiquants ou Français de bonne volonté, nous voterons, conformément à la loi naturelle et aux indications du Pape Benoît XVI, en fonction des principes non négociables : la promotion de la vie de la conception à la mort naturelle, le soutien de la famille traditionnelle, et la liberté éducative des parents, nous semblent un minimum au-dessous duquel nous quittons l'Etat de droit pour entrer dans la barbarie.
Nous sommes, certes, bien conscients que d'autres sujets, qu'il s'agisse de la fiscalité, de l'immigration, de la protection sociale, ou de l'Europe sont cruciaux pour notre avenir.
Pourtant, aucun de ces sujets ne peut avoir le moindre sens si l'Etat, au service d'un clan politique, choisit délibérément de rayer la dignité de l'être humain de ses préoccupations.
Souhaitant que vous puissiez entendre les centaines de milliers de Français qui pensent, comme nous, que ces fameux principes non négociables sont le strict minimum que l'on puisse exiger d'un programme politique, nous vous prions instamment de nous rassurer sur ce thème dans les quelques semaines qui restent avant les échéances. Nous attendons votre positionnement définitif, qui orientera sans aucun doute notre vote et ceux de nos amis sur ces questions fondamentales pour le bien commun de la société.
Vous priant de bien vouloir agréer, Mesdames, Messieurs, l'expression de nos sentiments respectueux, nous vous assurons de nos prières et notre attention vigilante.
Signataires :
Nos amis français peuvent signer cette lettre : ici
A ce propos, un ami nous fait part de ses réflexions qui pourraient ouvrir un débat :
La médecine officielle refuse qu'on soigne et guérisse des gens, si ce n'est pas en son nom et avec son autorisation. Toute guérison qu'elle n'a pas autorisée sera considérée comme une guérison illégale, non obtenue avec son autorisation. En France, même les officines qui vendent des plantes médicinales ne sont pas autorisées par la médecine officielle. Et surtout par sa branche chimico-pharmaceutique toute puissante, qui ne veut pas voir baisser ses bénéfices plantureux. La médecine officielle est bien ingrate, car elle n'existerait pas sans les médecines traditionnelles à base de plantes ou de pouvoirs guérisseurs. Pouvoirs dont on ne comprend pas comment ils fonctionnent, mais dont on peut au moins constater qu'ils fonctionnent. Pourquoi la science purement matérialiste de la médecine officielle rejette-t-elle ce qu'elle peut elle-même constater comme efficace ? Le simple fait qu'elle ne ne puisse l'expliquer est-il un motif de rejet ? Cela ressemble au débat sur les EMI (ndlr expériences de mort imminente) à RTL-TVI. Les matérialistes n'osent plus aujourd'hui traiter de dérangés ou d'affabulateurs les gens qui leur racontent leurs expériences de mort imminente. Mais comme ils ne peuvent les expliquer, ils refusent de les considérer. En fait, ils refusent d'admettre tout ce qui risque de les dépasser. Ils refusent d'admettre qu'ils ne soient pas omniscients, et de perdre ainsi un peu de leur prestige. Ou plutôt ils refusent tout ce qui risque de mettre à mal leur dogme du « tout est matériel, et rien n'est spirituel en l'homme ».
Cycle de Débats NEUTRALITÉ OU PLURALISME Dialogue entre Religions et Philosophies non confessionnelles |
Mercredi 25 avril 2012 à 18H00
Neutralité ou Pluralisme dans l'Espace Public
Présentation par
Francis Delpérée
Sénateur
Professeur ém. de droit constitutionnel à l'Université Catholique de Louvain
La rencontre se tient à la salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7, 1er ét. (accès par la grande entrée) .
Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé suivi du lunch-débat : de 18h15 à 20h00. P.A.F : 10 € (à régler sur place).
Inscription obligatoire trois jours ouvrables à l’avance par e-mail adressé à info@ethiquesociale.org
RSVP le 23 avril 2012 au plus tard
Tél. 04.344.10.89 ouinfo@ethiquesociale.org
Internet : www.ethiquesociale.org
L’agence Cathobel nuance fortement les informations diffusées « con amore » par la RTBF :
Non, la cour de cassation n’a pas remis en cause l’illégalité des perquisitions et des saisies opérées par le juge d’instruction Wim De Troy au palais archiépiscopal de Malines et au domicile du Cardinal Danneels. La cassation porte sur la motivation insuffisante de la raison pour laquelle les éléments saisis devraient être retirés du dossier. D’où le renvoi à la Chambre des mises sur ce seul objet.
S’il en est ainsi, l’arrêt apparaît bien formaliste car, si les saisies opérées par le juge Wim de Troy le 24 juin 2010 constituent des actes nuls, quel sens cela a-t-il de lui permettre de les conserver puisqu’il ne pourra juridiquement pas s’en servir dans le cadre de son instruction ?
Extrait de la dépêche de Cathobel ;
« Selon Me Fernand Keuleneer, avocat de l’archevêché et du cardinal Danneels, aucune autre instance judiciaire ne doit encore se prononcer sur l’illégalité des saisies. L’avocat précise également qu’il appartient à la Chambre des mises en accusation de se prononcer sur la question de savoir ce qui doit advenir des archives saisies de manière illégale. Mais pour lui, ces documents sont inutiles pour l’enquête et, en outre, ont déjà été lus depuis longtemps . « Par principe nous estimons qu’il est inacceptable qu’un juge d’instruction puisse rafler tout et n’importe quoi, et ce de manière illégale. Une enquête doit être menée de manière juridiquement correcte. Dans le cas contraire, nous nous retrouvons dans une situation où un braquage est certes interdit, mais où le braqueur peut garder son butin. Ceci n’est pas sain pour un état de droit. » conclut Me Keuleneer. P.G. »
Référence ici :Opération Calice: nouvelle cassation
Décidément, l’évêque d’Anvers Johan Bonny aime s’épancher dans les médias. Voici quelques semaines, il avait communiqué dans la presse flamande -le « Standaard » et le « Morgen »- son point de vue fort positif concernant la pièce provocante de Castellucci « Sur le concept du visage du Fils de Dieu » qu’il avait été voir au Singel d’Anvers, le 4 février 2012.
Mais Mgr Bonny a encore d’autres flèches dans son carquois. Pour Pâques, c’est à nouveau dans le « Standaard » qu’il a choisi de s’exprimer en reprenant, avec quelques précautions oratoires qui ne trompent personne, une antienne bien connue du psautier moderniste :
Le “vaccin” contraceptif double le risque du cancer du sein chez les jeunes femmes (J. Smits)
Le déclin des taux de natalité causerait un déséquilibre en Asie (Friday Fax)
Le patriarche des maronites craint « l’hiver arabe »
Une église caillassée Mardi Saint dans le Karnataka
Procréation: "la technique au détriment de l'éthique" 06/04/12
Une thérapie pour pallier le handicap intellectuel génétique 06/04/12
Le Chili refuse l’avortement thérapeutique 06/04/12
Le "droit à l'avortement eugénique" soumis à l'avis de la CEDH 05/04/12
Vers un avortement post-natal? 05/04/12
Sur Benoît-et-moi :
Qui contrôle le passé contrôle le futur : Enorme battage médiatique en Italie, autour d'un film qui relate de façon totalement partisane un épisode tragique marquant le début des "années de plomb". Article de Rino Cammilleri, pour La Bussola (6/4/2012)
Le vrai visage du Christ : Le sculpteur espagnol Juan Manuel Miñarro a réalisé une statue du Christ en grandeur nature à partir des découvertes scientifiques du Linceul de Turin et du Saint Suaire d'Oviedo. Elle est actuellement exposée dans la cathédrale de Málaga.
Pour quoi un Pape voyage-t-il? : José-Luis Restan met en perspective le récent voyage de Benoît XVI (spécialement à Cuba) avec ceux de Jean-Paul II, en Pologne, et à d'autres endroits vivant sous des régimes de dictature. Le Pape se rend partout où il <peut> annoncer l'Evangile, et "confirmer ses frères dans la foi".
La foi, c'est aussi simple que cela : C'est croire, " sans 'si' et sans 'mais' " à ce tombeau vide. Et c'est ce que Benoît veut nous faire redécouvrir. Très belle réflexion de Vittorio Messori qui voit aussi un élément très positif dans la fréquentation croissante des sanctuaires. (6/4/2012)