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Ethique - Page 158

  • Je soutiens le recours en annulation contre la nouvelle loi euthanasie

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    Je soutiens le recours en annulation contre la nouvelle loi euthanasie

    Vincent Piessevaux a lancé cette pétition adressée à Cour Constitutionnelle

    La loi du 15 mars 2020 modifiant la loi euthanasie du 28 mai 2002 ne tient qu'en quelques paragraphes mais elle vise en réalité à opérer une transformation profonde de la société belge. 

    Ainsi, l'article 3, 1° de la loi oblige tous les hôpitaux et maisons de repos, même privés, à accepter que l'euthanasie puisse être pratiquée en leurs murs.

    Quant à l'article 3, 3°, il oblige tout médecin qui refuse de pratiquer une euthanasie, que ce soit pour des motifs de conscience ou médicaux, à fournir à son patient les coordonnées d'un centre spécialisé en matière de droit à l'euthanasie.

    Si l'objectif de la loi est clairement de faciliter encore davantage l'euthanasie, il est aussi de contraindre à l’inaction et au mutisme ceux qui considèrent que l'euthanasie n’est pas moralement acceptable.

    Elle constitue une atteinte très inquiétante à la liberté de conscience, et donc au pluralisme.

    Le recours invoque notamment une violation de l'article 9 de la Convention européenne des droits de l'homme qui garantit la liberté de conscience, ainsi que de l'article 11 de la Constitution belge selon lequel le législateur est tenu de garantir les droits et libertés des minorités idéologiques et philosophiques.

    Soutenez notre recours en annulation devant la Cour Constitutionnelle qui vise à sauvegarder le pluralisme dans notre pays !

  • Argentine : un épiscopat très déterminé pour tenter d'empêcher le projet de loi sur l'avortement

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    De Vatican News :

    22 décembre 2020

    Les évêques argentins dénoncent «l’obsession fébrile» des autorités pour le projet de loi IVG

    Dans son message de Noël, l'épiscopat argentin insiste sur la valeur de la vie et de la famille, tout en rappelant les nombreux défis auxquels la nation est confrontée en ce temps de pandémie: l'éducation, le travail et la santé.

    «Noël nous fait penser à la dignité de chaque vie et nous rappelle la valeur de toute personne humaine», écrivent les évêques dans ce message publié alors que l’Argentine se déchire de nouveau autour d’un projet de loi sur l’avortement, déjà approuvé par les députés et bientôt débattu devant le Sénat.

    L’épiscopat souligne «l’obsession fébrile» dont fait montre le gouvernement pour faire adopter ce texte légalisant l'IVG, «comme si cela avait quelque chose à voir avec les souffrances, les craintes et les préoccupations de la plupart des Argentins». «Une autre chose serait de défendre les droits des plus faibles, de façon à ne pas les nier même s’ils ne naissent pas», assène le message.

    L'Argentine a besoin de reconstruction et d'espérance

    Le pays, durement touché par la pandémie, se trouve à un moment historique de son histoire; pour les évêques une reconstruction est nécessaire autour du travail, de l’éducation et de la fraternité. «Beaucoup de choses ont été brisées et doivent maintenant être guéries», affirment les prélats tout en reconnaissant «la patience, la coopération et la résistance du peuple argentin».

    Ce projet de loi n’est pas une source d’espérance pour qui attend une année meilleure, constatent les évêques, qui pointent une kyrielle de problèmes sanitaires et sociaux encore irrésolus : «des problèmes de vaccination aux nombreuses personnes très malades n’ayant pas reçu de soins médicaux adéquats cette année, en passant par les femmes qui subissent des violences ou n'ont pas de travail décent». Or,  l'avortement est la seule chose qui leur est offerte en ces temps difficiles et incertains; pour l'épiscopat, il s'agit sans conteste d'«un coup dur pour l’espoir».

    Or, le Pape François insiste précisément sur ce point dans son encyclique Fratelli Tutti: la pandémie doit nous rendre encore passionnés pour la défense de toute vie, celle de la personne âgée, de la personne handicapée ou malade et de l’enfant à naitre. Elle doit aussi générer un élan d’entraide, de solidarité, de capacité à porter sur ses propres épaules les peines des autres.

    Pas de voeux de Noël au président, journée de jeûne et de prière

    Aussi, les évêques argentins appellent-ils à renouveler l’espérance en tournant son regard vers la grotte de Bethléem et vers cette famille qui accueille le don de Dieu pour ensuite la donner au monde avec générosité. Noël, concluent-ils, «nous place devant un Dieu qui aime les êtres humains par-dessus tout, un Dieu qui choisit d'être proche, d'être en union avec chacun de nous pour nous permettre de le rencontrer».

    C’est le 29 décembre que le Sénat devra examiner le projet de loi sur l’IVG; cette même assemblée avait rejeté de peu le texte précédent en 2018. En attendant, l’Église catholique, fortement mobilisée sur cette question, entend maintenir la pression. Ainsi l’épiscopat ne présentera-t-il pas ses vœux de Noël au président Alberto Fernandez cette année; les fidèles et le clergé sont invités pour leur part à une journée de jeûne et de prière le 28 décembre, jour des Saints Innocents.

  • 2 fois moins de bébés trisomiques en Europe

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    Synthèse de presse de gènéthique.org :

    Dépistage prénatal : 2 fois moins de bébés trisomiques en Europe

    21 décembre 2020

    En raison du développement du dépistage prénatal, le nombre de bébés porteurs de trisomie 21 a diminué de 54% en moyenne, en Europe. L’étude réalisée par des chercheurs du Massachusetts General Hospital (MGH) et des organisations internationales sur la trisomie 21 a été publiée dans la revue European Journal of Human Genetics[1]. En 2016, les chercheurs avaient constaté une baisse de 33% des naissances d’enfants porteurs de trisomie 21 aux Etats-Unis, suite à des interruptions de grossesse après un dépistage prénatal.

    Les scientifiques ont consacré trois années à recenser le nombre de naissances de bébés porteurs de trisomie 21 dans tous les pays d’Europe, ainsi que le nombre total de personnes trisomiques dans la population. Dans les pays où les données étaient insuffisantes, les chercheurs ont appliqué une modélisation statistique pour générer des estimations.

    Les résultats montrent une très grande variation entre les taux de natalité des enfants porteurs de trisomie 21 entre les différentes régions. Entre 2011 et 2015, c’est « l’Europe du Sud [qui] enregistré la plus forte réduction des naissances d’enfants porteurs de trisomie dues à des interruptions de grossesse (71 %), suivie de l’Europe du Nord (51 %) et de l’Europe de l’Est (38 %) ». Avec des « différences considérables » entre les pays. La réduction observée en Espagne s’élève à 83% quand aucune diminution n’est notée à Malte.

    Des chiffres influencés par des causes multiples

    Selon les chercheurs, les interruptions de grossesse liées à la trisomie 21 sont influencées par « de multiples facteurs ». « Certains pays, comme le Danemark, offrent un accès gratuit au dépistage prénatal (cf. Seuls 18 bébés porteurs de trisomie 21 nés au Danemark en 2019), alors que dans d’autres pays, les couples peuvent se heurter à des obstacles financiers. » « Les mœurs religieuses et culturelles d’un pays jouent également un rôle, estiment les scientifiques, tout comme les politiques d’un pays concernant la manière dont les futurs couples sont conseillés sur le dépistage prénatal et la trisomie 21 (cf. Trisomie 21 : des chiffres têtus) ». La décision de mener à terme une grossesse après un diagnostic positif de trisomie 21 est aussi influencée par « les possibilités qui s’offrent aux personnes atteintes de trisomie 21 de mener une vie épanouie ».

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  • Selon la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, les vaccins anti-covid sont moralement acceptables

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    De Vatican News :

    22 décembre 2020

    Doctrine de la Foi: les vaccins anti-Covid sont moralement acceptables

    Une note de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, approuvée par le Pape François, donne le feu vert en cette période de pandémie aux vaccins produits à partir de lignées cellulaires de deux fœtus avortés dans les années 1960.

    Il est «moralement acceptable d'utiliser des vaccins anti-Covid-19 qui ont eu recours à des lignées cellulaires de fœtus avortés dans leur processus de recherche et de production». Dans le cas de la pandémie actuelle, «tous les vaccins reconnus comme cliniquement sûrs et efficaces peuvent être utilisés en restant conscient que le recours à ces vaccins ne signifie pas une coopération formelle avec l'avortement dont sont issues les cellules à partir desquelles les vaccins ont été produits». C’est la Congrégation pour la Doctrine de la Foi qui l’affirme dans une note signée par le préfet, le cardinal Luis Ladaria, et le secrétaire, l'archevêque Giacomo Morandi, et explicitement approuvée par le Pape François jeudi 17 décembre.

    Le document de la Congrégation, publié alors que de nombreux pays s'apprêtent à mettre en œuvre des campagnes de vaccination, fait autorité. Il clarifie les doutes et les questions qui ont émergé des déclarations parfois contradictoires sur le sujet. La note «sur la moralité de l'utilisation de certains vaccins anti-Covid 19» rappelle trois prises de position antérieures sur le même sujet: celle de l'Académie pontificale pour la Vie en 2005; l'instruction Dignitas Personae de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi en 2008; et enfin une nouvelle note de l'Académie pontificale pour la Vie en 2017.

    La Congrégation pour la Doctrine de la Foi n'entend pas «juger de la sécurité et de l'efficacité» des vaccins actuels contre le Covid-19, ceci relevant de la responsabilité des chercheurs et des agences de médicaments, mais se concentre sur l'aspect moral de l'utilisation de ceux qui sont développés sur des lignées cellulaires provenant de tissus obtenus à partir de deux fœtus qui n'ont pas été spontanément avortés dans les années 1960. L'Instruction Dignitas Personae, approuvée par Benoît XVI, précise à cet égard qu'il existe «des responsabilités différenciées», car «dans les entreprises qui utilisent des lignées de cellules d’origine illicite, la responsabilité de ceux qui décident de l’orientation de la production n’est pas la même que la responsabilité de ceux qui n’ont aucun pouvoir de décision». Et donc, fait valoir la note publiée aujourd'hui reprenant l'Instruction de 2008, lorsque pour différentes raisons des vaccins «éthiquement incontestables» contre le Covid-19 ne sont pas disponibles, il est «moralement acceptable» de se faire vacciner avec ceux qui ont utilisé des lignées cellulaires de fœtus avortés.

    La raison de ce consentement est que la coopération au mal de l'avortement, dans le cas de qui se fait vacciner, est «lointaine» et que le devoir moral de l'éviter «n'est pas contraignant», soutient la Congrégation, «si nous sommes en présence d'un grave danger, tel que la propagation, autrement incontrôlable, d'un agent pathogène grave» comme le virus à l’origine de la Covid-19. Il faut donc considérer, précise la Congrégation, que «dans un tel cas, tous les vaccins reconnus comme cliniquement sûrs et efficaces peuvent être utilisés en sachant avec certitude que le recours à ces vaccins ne signifie pas une coopération formelle avec l'avortement dont dérivent les cellules à partir desquelles les vaccins ont été produits».

    La Congrégation précise que «l'utilisation moralement licite de ces types de vaccins, en raison des conditions particulières qui la rendent telle, ne peut constituer en soi une légitimation, même indirecte, de la pratique de l'avortement, et présuppose une opposition à cette pratique de la part de ceux qui y ont recours». Elle ne doit pas non plus impliquer une approbation morale de l'utilisation de lignées cellulaires provenant de fœtus avortés. La note demande de fait aux entreprises pharmaceutiques et aux agences gouvernementales de santé de «produire, approuver, distribuer et offrir des vaccins éthiquement acceptables qui ne créent pas de problèmes de conscience».

    Mais la Congrégation, tout en rappelant que «la vaccination n'est pas, en règle générale, une obligation morale et donc qu'elle doit être volontaire», souligne également le devoir de rechercher le bien commun. Ce bien commun, «en l'absence d'autres moyens pour arrêter ou même prévenir l'épidémie, peut recommander la vaccination, notamment pour la protection des plus faibles et des plus exposés». Ceux qui, pour des raisons de conscience, refusent les vaccins produits avec des lignées cellulaires provenant de fœtus avortés, doivent cependant «prendre des mesures pour éviter, par d'autres moyens prophylactiques et un comportement approprié, de devenir des vecteurs de transmission de l'agent infectieux». Afin d'éviter «tout risque pour la santé de ceux qui ne peuvent être vaccinés pour des raisons cliniques ou autres et qui sont les plus vulnérables».

    Enfin, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi définit comme «un impératif moral» de garantir des vaccins efficaces et éthiquement acceptables accessibles «même aux pays les plus pauvres et de façon non contraignante», car l’inaccessibilité aux vaccins «deviendrait une autre raison de discrimination et d'injustice».

  • Que restera-t-il de la politique pro-life de Donald Trump ?

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    De Nicolas Bauer sur Aleteia.org :

    États-Unis : que va-t-il rester de la politique pro-life de Donald Trump ?

    18/12/20

    L’héritage pro-life de la présidence Trump sera difficilement détricotable par l’administration Biden.

    Depuis que la victoire de Joe Biden à l’élection présidentielle américaine est confirmée, les organisations dites « pro-choice » jubilent. Plusieurs ont déclaré compter sur l’administration Biden pour « réduire à néant », « annuler » ou « défaire » le bilan de Donald Trump en matière d’avortement. Mais l’héritage pro-life des quatre dernières années, à au moins deux niveaux, ne pourra pas être si facilement être anéanti.

    Une coalition internationale inédite

    Le 22 octobre 2020, 35 États des Nations-unies ont signé la Déclaration de consensus de Genève sur la promotion de la santé de la femme et le renforcement de la famille. Ces États de toutes les régions du monde ont été réunis à l’initiative des États-Unis, en marge de l’Assemblée mondiale de la santé à Genève (OMS). En s’appuyant sur le droit international, cette Déclaration rappelle que le droit à la vie est inhérent à la personne humaine, que l’enfant a besoin d’une protection spéciale avant sa naissance et que « l’avortement ne devrait, en aucun cas, être promu comme méthode de planification familiale ».

    La liste des signataires de ce texte s’allonge régulièrement depuis octobre et représente 20% de la population mondiale. Elle comporte trois pays du Conseil de l’Europe (Pologne, Hongrie et Géorgie), de nombreux États africains, des États arabes du Golfe, le Brésil, le Paraguay, la Biélorussie, l’Indonésie ou encore Nauru (Océanie). Cette alliance d’États très variés est exceptionnelle sur le plan géopolitique. Certains États signataires sont en effet fortement divisés entre eux sur d’autres sujets. C’est le cas par exemple des États-Unis et du Pakistan, du Soudan et du Soudan du Sud, ou encore de l’Arabie Saoudite et du Qatar. L’alliance actuelle de ces 35 États est prometteuse. Elle pourrait se renforcer et peser durablement aux Nations-unies. Joe Biden, qui compte s’opposer à cette Déclaration, ne pourra pas enrayer cette dynamique pro-vie à lui seul.

    De nouveaux juges fédéraux opposés à l’avortement

    Au niveau fédéral, les nominations de juges pro-life par Donald Trump auront probablement la plus grande portée pro-vie à long terme. D’après l’avocat Jordan Sekulow, « les juges qui sont nommés à vie dans les juridictions fédérales représentent l’un des héritages les plus durables de toute administration ». En effet, tous les juges fédéraux sont nommés par le Président des États-Unis, avec l’approbation du Sénat. Cette nomination à vie (hors destitution ou démission) permet d’influencer l’interprétation de la Constitution sur des décennies.

    Environ 250 juges fédéraux ont été nommés pendant le dernier mandat présidentiel, en particulier un quart des juges des cours de district (première instance) et environ 30% des juges des cours d’appel fédérales. Ces cours tranchent la grande majorité des litiges. Ainsi, après avoir été censurée par une cour de district, une loi du Tennessee interdisant l’avortement eugénique a été validée en appel. C’est un panel de trois juges, dont l’un nommé par Donald Trump, qui a donné raison à l’État du Tennessee fin novembre 2020.

    Grâce à ces nominations, les défenseurs des enfants à naître peuvent au moins limiter la portée de l’arrêt Roe v. Wade, qui garantit depuis 1973 l’accès à l’avortement au nom du droit à la vie privée. Ils espèrent aussi obtenir de la Cour suprême des États-Unis une décision revenant définitivement sur cette jurisprudence. C’est aujourd’hui réaliste, car trois des neufs juges de la Cour suprême nommés par le président Trump affichent chacun de fortes convictions pro-vie : Neil Gorsuch (2017), Brett Kavanaugh (2018) et Amy Coney Barrett (2020).

  • Les trente ans d'un mensuel exemplaire

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    La Nef

    De Jacques de Guillebon sur le site de La Nef qui, pour son trentième anniversaire, nous offre gratuitement l'accès à son numéro de décembre (en pdf):

    La Nef souffle ses trente bougies

    La Nef c’est d’abord un homme. Ou plutôt deux. Jésus et Christophe Geffroy. Magnifique attelage, que demande le peuple ?

    Tout commence, je crois, quand, après les sacres illicites de 1988, lorsque Mgr Lefebvre ayant ordonné quatre évêques pour lui succéder se met en porte-à-faux de Rome, un jeune homme fraîchement converti et qui se sent une vocation de journaliste malgré sa formation d’ingénieur se met en tête de lancer, quasiment seul, un organe de presse catholique, d’esprit traditionnel dans la fidélité au Magistère. Ou pour reprendre ses mots plus exacts : « dont l’un des charismes serait de défendre d’une manière non exclusive le maintien des formes liturgiques antérieures à la réforme de 1969 » (in La Nef, n°100, décembre 1999).

    Ainsi, ni une, ni deux, en décembre 1990, il y a trente ans, Christophe Geffroy, sa femme, et un disciple du nom de Thomas Grimaux, lançaient sur le marché un mensuel à la couverture monochrome et au logo en friselis, sur quoi flottait fièrement La Nef, c’est-à-dire le navire de Pierre survivant à la tempête, soulignée de la magnifique phrase du Christ de saint Jean : « Il y a des demeures nombreuses dans la maison de mon père » (Jn 14, 2). Dans l’une de ces demeures, on s’en doute, se trouvaient les catholiques attachés à ce qui deviendra la forme extraordinaire de l’unique rite romain, quand Benoît XVI aura enfin mis bon ordre à la querelle, et c’était d’eux que Christophe Geffroy et son journal se firent notamment les porte-parole – La Nef ayant toujours plaidé pour les deux formes liturgiques et leur paisible cohabitation, se voulant un pont entre des mondes qui s’ignoraient alors. Incroyable temps et rude époque que celle de ces débats minutieux, non seulement sur le rite mais encore et surtout sur les échappées de Vatican II, notamment sur la liberté religieuse, qui aura vu une génération entière de catholiques, surtout en France, à la suite de Mgr Lefebvre, s’écharper et pour certains rester fidèles au pape, pour d’autres s’en éloigner, quitte à y revenir. Formidable période dont sont demeurées quelques cicatrices, quoique le temps ait fait son œuvre, et que des imprécisions eussent depuis été reformulées, des quiproquos levés, des contradictions résolues, formidable période que La Nef, à la suite de son capitaine, traversa avec fougue, courage, et dans une quête rare de la vérité.

    Car La Nef n’a jamais été seulement ça, si l’on ose dire, quoique ce fût déjà beaucoup mais qui l’aurait condamnée à épuiser rapidement son sujet : La Nef donc a aussi été, et demeure, un merveilleux lieu de débat, où côtoyant les profonds pères abbés des grandes abbayes bénédictines, cisterciennes ou autres de notre temps, des intellectuels, des écrivains, des politiques, des cardinaux, dont le moins célèbre n’est pas Joseph Ratzinger, firent et font vivre la pensée, à travers les vicissitudes du temps.

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  • IVG : nouvelles de la planète

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    De gènéthique.org :

    En Corée du sud, 45,8 % des soignants ne participeraient pas à un avortement si l'objection de conscience était autorisée par la loi.

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    La Californie privée de 200 millions de dollars par trimestre tant que le remboursement de l'IVG sera obligatoire dans la couverture santé.

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    Le ministère de la justice a déposé une plainte contre un centre médical, au motif qu’il contraint des soignants à participer à des IVG.

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  • Le pape et l'avortement : censure médiatique ou réserve pontificale?

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso. en traduction sur diakonos.be :

    Non pas une censure mais un silence calculé.  Une lettre d’Argentine sur le Pape et l’avortement

    L’article précédent de Settimo Cielo sur « Le Pape François censuré chaque fois qu’il s’exprime contre l’avortement » a provoqué la critique cinglante d’un lecteur argentin de premier ordre, le philosophe José Arturo Quarracino, neveu du cardinal Antonio Quarracino, le prédécesseur de Jorge Mario Bergoglio à la tête de l’archidiocèse de Buenos Aires.

    Selon lui, même si le Pape François prononce des mots durs contre l’avortement, il le fait de telle manière que ceux-ci ne trouvent pas d’écho dans les grands médias, il ne subit donc pas une forme de censure mais c’est plutôt lui qui s’adapte volontairement à ce silence.

    Car si le Pape voulait vraiment donner un plus grand impact à ses déclarations publiques sur l’avortement, pourquoi – se demande Quarracino – ne les prononce-t-il pas lors d’un Angélus dominical, ou au cours d’une grande audience publique, comme il le fait pour ses plaidoyers vibrants en défense de l’environnement ou des migrants, et pourquoi préfère-t-il les glisser dans des lettres privées dont même l’Osservatore Romano ne signalent pas l’existence ?

    En effet, si l’on repense aux années de Jean-Paul II, tout le monde se rappelle du formidable impact public de la bataille menée par ce pape en défense de la vie à naître.

    On se souviendra notamment de l’exemple donné en 1994, avant et pendant la Conférence internationale pour la population et le développement organisée au Caire par l’ONU.

    L’objectif de cette conférence était d’« assurer les droits reproductifs », une formule que Jean-Paul II avait traduite en « mort systématique des enfants à naître ».

    Et donc, à la veille de cet événement, ce Pape s’est dressé en défense de la vie et de la famille à l’occasion d’une série d’Angélus du dimanche, il a convoqué au Vatican les ambassadeurs du monde entier pour l’écouter, il a remis à tous les dirigeants de l’ONU un mémorandum avec toutes ses objections, il a reçu le président américain Bill Clinton dans une audience décrite comme « très tendue » par les témoins.

    Avec pour résultat que la Conférence du Caire est devenue dans les médias du monde entier une bataille rangée du Pape contre les puissants de ce monde, pro et anti avortement, les contraceptifs et la stérilisation.  Les plus grands correspondants de guerre avaient même été dépêchés au Vatican pour l’occasion, dont Christiane Amanpour pour CNN.

    Aujourd’hui, en revanche – objecte Quarracino – le Pape François préfère accompagner ses condamnations discrètes de l’avortement d’une cordiale entente avec les magnats du « capitalisme inclusif », ceux-là même qui financent les politiques d’avortement à grande échelle.

    On trouvera ci-dessous sa lettre. 

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  • Pour combattre l'injustice ou la tyrannie : prier avant d'agir

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    Réflexions d’un moine publiées sur le site web du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

    Du siècle passé on garde en mémoire, émergeant au-dessus de l’âpre mêlée, des géants qui surent s’opposer aux tyrannies du moment, affronter les totalitarismes, les durs comme les mous.

    La stature de Soljénitsyne tranche sur le siècle ; venu du système marxiste, qu’il sut dénoncer ensuite, il a payé ce retournement au prix d’années de déportation. Mais, comme il l’écrit, le paradoxe est qu’« il a acquis la liberté grâce à la prison. »

    Autre géant, le Père Popieluszko, assassiné à 37 ans pour avoir provoqué le pouvoir polonais par sa parole, assénée chaque dimanche. J’ai pu visiter sa paroisse peu après sa mort, lorsque Solidarnosc venait d’être interdit après un temps de libéralisation. Elle faisait penser à une forteresse assiégée par la ville de Varsovie, encastrée entre des ronds-points et supermarchés. L’ensemble paroissial, grillagé, avec l’église au centre, entourée d’un jardin, s’étendait sur deux à trois petits hectares. La tombe du Père, immense, en occupait une large part. En forme de croix, elle mesurait quelque deux mètres de long et assemblait les 50 énormes grains d’un grand chapelet déployé sur la prairie. Sur la grille du jardinet, des dizaines de banderoles donnaient le message interdit sur la voie publique : elles résumaient la doctrine prohibée de Solidarnosc, mais dans une version plus mystique : « Il nous reste encore à faire la grève… de l’alcool ». À l’intérieur de l’église, des dessins d’enfants du catéchisme résumaient le sens du don de la vie du prêtre. L’un d’entre eux, tracé au crayon, montrait le martyr bras en croix, tenant l’hostie et le calice, encadré par deux gendarmes qui le bastonnaient. La vie séculière, à dix mètres de là, ronronnait avec sa circulation urbaine, incapable de répondre au cri de la foi.

    Je logeais chez les bénédictines de Varsovie. Ayant confié mon admiration pour un tel témoignage, de la part tant du prêtre que de sa paroisse et du pays « réel », j’ai entendu la supérieure me répondre avec justesse qu’en Pologne on trouvera toujours une jeunesse convaincue et provocante avec panache, mais, en revanche globalement, ces jeunes sont trop rarement capables de faire l'oraison quotidienne d'une demi-heure à heure fixe. Cela donne à réfléchir sur la stratégie à opposer à une société qui endort les âmes pour mieux les broyer. La croisade nécessaire commence au fond des cœurs, face à Dieu.

    Mère Teresa, autre grande figure emblématique, priait beaucoup ; elle a ainsi jeté à la mer des montagnes d’injustice par son oraison. En même temps, elle a su parler en transgressant la langue de bois, obligatoire à Oslo, quand elle reçut le Prix Nobel de la paix : l’avortement y fut déclaré sans fard comme étant le grand fléau de notre temps, ce qui entretient la guerre endémique sur la planète. La transgression fut d’abord, ici, celle de la plainte devant Dieu, avant de remettre de l'ordre dans les affaires des hommes, et c’est là la prudence la mieux assurée, à la hauteur du présent enjeu.

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  • Avec l’avortement, l’Etat de droit est inversé, ce n’est plus tuer mais refuser de le faire qui est criminel.

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    En France, il est aussi question d'un allongement du délai durant lequel la pratique de l'avortement est autorisée; de Jean-Marie Le Méné sur gènéthique.org :

    « L’avortement est moins une question de morale personnelle qu’une arme politique absolue »

    14 décembre 2020

    Alors que le Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE) vient de livrer une opinion sur l’avortement (cf. Délai pour pratiquer une IVG : le CCNE fait naufrage), Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Lejeune, réagit pour Gènéthique.

    Gènéthique : A la demande du gouvernement, le CCNE vient de se prononcer concernant l’extension du délai légal pour avorter, estimant qu’il n’a pas d’objection éthique à allonger ce délai. Comment réagissez-vous à cette annonce ?

    Jean-Marie Le Méné : Aucun problème éthique pour le comité d’éthique étatique. Cette opinion favorable à l’allongement de l’avortement à 14 semaines ne décevra que ceux qui pensent encore que le CCNE est chargé d’exprimer un point de vue moral sur des questions de sociétés. Il n’y a pas lieu d’en être surpris, ni même affligé. Le comité d’éthique, créé pour soumettre la morale naturelle aux exigences de la modernité, est rigoureusement fidèle à sa mission. Le CCNE a généralement soutenu toutes les transgressions auxquelles il doit accoutumer l’opinion publique. En l’espèce, les gynécologues-obstétriciens sont majoritairement opposés à l’allongement du délai d’accès à l’avortement. Qu’à cela ne tienne, le comité d’éthique prend le prétexte des quelques femmes qui avorteraient hors délai à l’étranger pour ouvrir la possibilité légale à toutes les autres d’avorter encore plus tard, au nom de l’égalité d’accès, fût-ce au pire. Le CCNE est un outil politique, pas une autorité morale.

    G : Cet avis s’inscrit dans un ensemble législatif : multiplication des propositions de loi sur l’avortement, cavalier budgétaire dans le PLFSS, amendement dans la proposition de loi qui vise à améliorer le système de santé par la confiance et la simplification. Pourquoi tant de précipitation dans une période où la France traverse une crise sanitaire ?

    JMLM : Les gens ne comprennent pas que la légalisation de l’avortement est moins une question de morale personnelle qu’une arme politique absolue. Un Etat qui préfère qu’une mère supprime son enfant avec la complicité de la médecine, parce qu’il a peur de passer pour l’adversaire des femmes en soutenant la maternité, est prêt à tout trahir. L’avortement produit un effet cliquet, crante les progrès sociétaux et condamne à la marche en avant les yeux fermés. Il n’y a pas une seule transgression nouvelle qui, pour circonvenir les hésitants, n’invoque l’avortement. Puisque nous avons été capables de légaliser l’avortement, nous pouvons bien accepter la PMA pour toutes, le remplacement des animaux de laboratoire par des embryons humains, l’eugénisme et les chimères, bref toutes les folies de la marchandisation du vivant qui font la fortune des transhumanistes et de leurs bretteurs d’estrade. L’avortement est un dogme qui ouvre toutes les portes. Ne pas y adhérer, c’est renoncer aux mandats électifs, aux médias, aux hautes responsabilités dans beaucoup de professions. L’avortement est un critère de sélection pour appartenir au camp du bien, un brevet de soumission au progressisme et un instrument d’asservissement des consciences depuis près d’un demi-siècle.

    G : Le nombre d’avortements est en progression croissante depuis 3 ans. Comment l’expliquez-vous ? Quelles mesures seraient à prendre pour endiguer cette recrudescence ?

    JMLM : Personne ne risque plus sa vie, sa réputation, sa carrière et ses émoluments à réfuter ce nouvel ordre immoral parce que s’y opposer peut conduire en prison. Si toutefois l’on voulait diminuer le recours à l’avortement, il faudrait d’abord arrêter de souhaiter un retour à « l’esprit de la loi Veil ». La loi Veil n’est pas la solution, mais le problème. Elle est, par construction, une loi évolutive et féconde qui contient le scénario de tout ce qu’elle ne cesse d’engendrer. La malice de l’avortement ne réside pas dans l’excès d’une pratique qui passerait de 12 à 14 semaines. L’enfant ne meurt pas moins à 12 qu’à 14 semaines. La loi Veil, dans sa logique, est appelée à disparaître dès lors que l’avortement sera considéré comme une pratique bienfaisante, ce qui est en bonne voie. Pourtant, avec ou sans loi, il conviendrait de rappeler que l’homicide ne saurait être le geste d’un médecin. Enfin, il est nécessaire de sortir l’avortement de la sphère exclusive des femmes. La chaîne des mensonges indispensables qui le permet (depuis la négation de l’humanité de l’embryon et l’éviction du père jusqu’au déni des conséquences) est telle qu’elle n’impacte pas que les femmes mais la société dans son ensemble. Avec l’avortement, l’Etat de droit est inversé, ce n’est plus tuer mais refuser de le faire qui est criminel. Si cela était dit et compris, se fixer une diminution du taux de recours à l’IVG deviendrait une évidence.

  • François censuré chaque fois qu'il s'exprime sur l'avortement

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    De Sandro Magister (Settimo Cielo); traduction sur Diakonos.be :

    Le Pape François censuré, chaque fois qu’il s’exprime contre l’avortement

    Sachant qu’entendre un Pape revenir sur ce sujet ne manquera pas d’en irriter beaucoup… »

    C’est par cet avertissement que le Pape François introduit les paroles dures qu’il consacre à l’avortement dans son dernier livre « Un temps pour changer », en vente le 1er décembre dans le monde entier.

    Et c’est bien ce qui se passe. Chaque fois qu’il aborde ce sujet, François n’a plus très bonne presse.  En fait, on l’ignore même systématiquement.

    Et pourtant, le Pape s’est justement exprimé à plusieurs reprises ces derniers contre l’avortement, dont se rend notamment complice son Argentine natale, où le président actuel, le péroniste Alberto Fernandez, tente de faire approuver une loi qui libéraliserait la mise à mort des enfants à naître.  La loi est passée au Congrès ce 11 décembre avec 131 pour, 117 voix contre et 6 abstentions.  Mais c’est au sénat que se déroulera le vote décisif, comme en 2018 où les sénateurs ont rejeté une loi pro-avortement similaire elle aussi approuvée par le Congrès par 129 voix contre 125 et une abstention.

    *

    Le Pape a ouvert les hostilités dans une lettre manuscrite adressée le 22 novembre à un réseau de femmes des quartiers populaires de Buenos aires qui se battent depuis 2018 contre la légalisation de l’avortement.

    Settimo Cielo a reproduit cette lettre dans son intégralité qui, dans son passage le plus dur, pose ces deux questions : « Est-il juste d’éliminer une vie humaine pour résoudre un problème ?  Est-il juste de louer les services d’un tueur à gages pour résoudre un problème ? ».

    *

    Des paroles à ce point tranchantes n’ont pas pu échapper par mégarde à Jorge Mario Bergoglio étant donné qu’il les réitère telles quelles dans son livre « Un temps pour changer », à l’intérieur de ce raisonnement :

    « Je ne peux pas me taire sur les 30-40 millions de vies à naître qui sont éliminées chaque année à cause de l’avortement, selon les données de l’OMS.  Cela me fait mal de constater que dans de nombreuses régions soi-disant développées, on promeut cette pratique parce que les enfants à naître sont handicapés ou non planifiés.  Mais la vie humaine n’est jamais un poids.  On doit lui faire une place, pas l’éliminer. »

    « L’avortement est une grave injustice.  Elle ne peut jamais être l’expression légitime d’une autonomie et de pouvoir.  Si notre autonomie exige la mort de quelqu’un, alors cette autonomie n’est rien d’autre qu’une cage en fer.  Je me pose souvent deux questions : est-il juste d’éliminer une vie humaine pour résoudre un problème ?  Est-il juste de recruter un tueur à gages pour résoudre un problème ? ».

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  • Janvier-février 2021 : l'Université de la Vie, à Liège

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    UDV LIÈGE

    L’édition 2021 abordera le thème suivant :

    MIEUX COMPRENDRE LA NOTION DE DIGNITÉ HUMAINE
    POUR MIEUX LA DÉFENDRE

    LUNDIS 11, 18, 25 JANVIER ET 1ER FEVRIER 2021

    4 soirées de formation bioéthique pour 
    s’informer et se former sur les questions bioéthiques d’actualité.

    Comme pour les sessions des années antérieures, voici l’invitation à participer aux soirées de l’Université de la vie d’Alliance VITA 2021.

    Il s’agit d’un cycle de formation bioéthique qui a lieu chaque année en janvier, pour s'informer et se former sur toutes les questions bioéthiques actuelles.

    S’appuyant sur l’expérience de ses services d’écoute et son analyse des textes législatifs, politiques, scientifiques, Alliance VITA propose, dans ce cycle de formation, un panorama des grandes questions bioéthiques pour comprendre les enjeux actuels et agir au service de la vie.

    Les interventions s’appuient sur des expériences concrètes, certaines issues des services d’écoute ou de l'expérience propre à l'intervenant.

    Cette année, étant donné la situation de sécurité Coronavirus, tout se fera par réunion/vidéoconférence. A toute personne inscrite, sera envoyé un carnet du participant chez elle pour lui permettre de suivre les vidéos à chaque soirée.

    En ce cas de confinement strict tel que nous le vivons, un lien d’accès Internet sera envoyé à chaque participant afin qu’il puisse suivre les 4 soirées de formation directement de chez lui (plus la soirée du 07/01/2020 qui sera une soirée de présentation purement belge..).

    Un plus, cette année : le prix d’inscription n’est que de 15 € par personne (nous contacter en cas de difficultés pour l’inscription ou le paiement).

    Chaque lundi, nous nous connectons ensemble par vidéo avec le lien qui vous sera envoyé par mail, via la ville à laquelle vous serez inscrits. (ex : UDV LIÈGE…) Nous visionnons ensemble une vidéo d’1h30 de formation élaborée par Alliance VITA. Ensuite, pour ceux qui le souhaitent, nous pourrons échanger quelques instants sur les sujets qui ont été abordés dans la vidéo.

    Par facilité, nous nous répartissons les personnes : vous nous répondez à l’adresse mail udv.liege@gmail.com avec le nom de la personne avec laquelle vous aimeriez suivre les soirées. Cette personne vous recontactera et vous donnera le lien pour l’inscription.

    Attention, pour recevoir par courrier le carnet du participant, il est nécessaire de s'inscrire

    DES QUE POSSIBLE  Tenez-nous au courant !

    A très bientôt, Pour l’UDV Liège,

    les organisateurs

    udv.liege@gmail.com