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Ethique - Page 159

  • Janvier-février 2021 : l'Université de la Vie, à Liège

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    UDV LIÈGE

    L’édition 2021 abordera le thème suivant :

    MIEUX COMPRENDRE LA NOTION DE DIGNITÉ HUMAINE
    POUR MIEUX LA DÉFENDRE

    LUNDIS 11, 18, 25 JANVIER ET 1ER FEVRIER 2021

    4 soirées de formation bioéthique pour 
    s’informer et se former sur les questions bioéthiques d’actualité.

    Comme pour les sessions des années antérieures, voici l’invitation à participer aux soirées de l’Université de la vie d’Alliance VITA 2021.

    Il s’agit d’un cycle de formation bioéthique qui a lieu chaque année en janvier, pour s'informer et se former sur toutes les questions bioéthiques actuelles.

    S’appuyant sur l’expérience de ses services d’écoute et son analyse des textes législatifs, politiques, scientifiques, Alliance VITA propose, dans ce cycle de formation, un panorama des grandes questions bioéthiques pour comprendre les enjeux actuels et agir au service de la vie.

    Les interventions s’appuient sur des expériences concrètes, certaines issues des services d’écoute ou de l'expérience propre à l'intervenant.

    Cette année, étant donné la situation de sécurité Coronavirus, tout se fera par réunion/vidéoconférence. A toute personne inscrite, sera envoyé un carnet du participant chez elle pour lui permettre de suivre les vidéos à chaque soirée.

    En ce cas de confinement strict tel que nous le vivons, un lien d’accès Internet sera envoyé à chaque participant afin qu’il puisse suivre les 4 soirées de formation directement de chez lui (plus la soirée du 07/01/2020 qui sera une soirée de présentation purement belge..).

    Un plus, cette année : le prix d’inscription n’est que de 15 € par personne (nous contacter en cas de difficultés pour l’inscription ou le paiement).

    Chaque lundi, nous nous connectons ensemble par vidéo avec le lien qui vous sera envoyé par mail, via la ville à laquelle vous serez inscrits. (ex : UDV LIÈGE…) Nous visionnons ensemble une vidéo d’1h30 de formation élaborée par Alliance VITA. Ensuite, pour ceux qui le souhaitent, nous pourrons échanger quelques instants sur les sujets qui ont été abordés dans la vidéo.

    Par facilité, nous nous répartissons les personnes : vous nous répondez à l’adresse mail udv.liege@gmail.com avec le nom de la personne avec laquelle vous aimeriez suivre les soirées. Cette personne vous recontactera et vous donnera le lien pour l’inscription.

    Attention, pour recevoir par courrier le carnet du participant, il est nécessaire de s'inscrire

    DES QUE POSSIBLE  Tenez-nous au courant !

    A très bientôt, Pour l’UDV Liège,

    les organisateurs

    udv.liege@gmail.com

  • Cathobel et Amnesty International

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    Un ami nous communique le courrrier électronique qu'il a adressé à cathobel, l'organe officiel de communication de l'Eglise francophone de Belgique :

    Bonjour,

    Je m’étonne de lire sur votre site l’article https://www.cathobel.be/2020/12/journee-internationale-des-droits-humains-amnesty-allumera-un-parcours-de-lumiere/

    Celui-ci omet gravement d’indiquer la position de Amnesty sur l’avortement, laquelle est incompatible avec l’enseignement de l’Eglise et les propos récents du Pape François. Les références sont données plus bas.


    Aussi gênant, la fin de l’article peut être comprise comme une invitation à s’associer à l’événement puisque les informations de lieu et de date y sont indiquées.


    Bien à vous,

    n.

    Propos d’Amnesty International Belgique

    Ainsi, au sujet de l’avortement, Amnesty International :
    • reconnaît que toute personne qui peut avoir une grossesse a le droit à l’avortement ;
    • demande l’accès universel à l’avortement sécurisé, aussi tôt que possible et aussi tardivement que nécessaire, ainsi que la fourniture de soins d’après avortement et d’informations fondées sur les faits en ce qui concerne l’interruption de grossesse ;
    • reconnaît que les décisions relatives à la grossesse et à l’avortement touchent directement l’ensemble des droits humains ;
    • demande la suppression de toutes les dispositions de la législation et des politiques des pays réprimant pénalement ou sanctionnant de toute autre façon l’avortement, et qu’il soit mis fin aux sanctions visant les femmes, les filles et toutes les personnes enceintes, les prestataires de soins de santé et toutes les autres personnes ayant obtenu ou fourni des services d’avortement ou apporté leur aide pour la fourniture de ces services ;
    • demande que soient réformées les lois et les politiques qui limitent l’accès à l’avortement à des circonstances spécifiques ;
    • confirme que la protection des droits humains débute à la naissance de la personne, conformément au droit international ;
    https://www.amnesty.be/campagne/droits-femmes/avortement/positionavortement


    Propos du Pape François


    À ceux qui disent aux catholiques que leur refus de l’avortement «est le problème de [leur] foi», le Saint-Père réplique que c’est plutôt «un problème pré-religieux, (…) un problème humain». Improvisant son discours, François a formulé deux questions en guise d’arguments. «Est-il licite d'éliminer une vie humaine pour résoudre un problème ?», et «est-il licite de louer un tueur à gages pour résoudre un problème ?»«N’allons pas sur le terrain religieux pour une chose qui concerne l’humain», a-t-il ensuite demandé, avant d’exhorter à ne «jamais, jamais éliminer une vie humaine ni louer un tueur à gages pour résoudre un problème».


    https://www.vaticannews.va/fr/pape/news/2019-05/pape-francois-congres-yes-to-life-protection-vie-avortement.html

  • Liberté des cultes et prévention sanitaire du Covid19 en Belgique: un accord inter-religieux surréaliste

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    Suite à l'arrêt du conseil d'État publié ce mardi et invalidant la mesure interdisant les célébrations religieuses publiques, le ministre de la Justice Vincent Van Quickenborne (Open VLD) a rencontré ce mercredi les représentants des différents cultes.

    Il a été convenu, sous réserve d'un accord de gouvernement ce jeudi et d'un comité de concertation ce vendredi, que les célébrations publiques pourront reprendre dès ce dimanche avec un maximum de 15 personnes dans les églises, mosquées, temples ou synagogues, pour autant qu'il puisse n'y avoir qu'une personne par 10 mètres carrés, précise le cabinet du ministre de la Justice. Cette règle sera la même pour tous les cultes et nécessitera le respect des différentes mesures sanitaires, dont le port du masque.

    Philippe Markiewicz, président du Consistoire Central Israélite de Belgique considère que la rencontre fut "globalement positive". L'accord qui s'y est esquissé permettra de respecter les prescriptions de la religion juive qui enjoignent un minimum de 10 témoins aux mariages, règle qui fut au cœur de l'arrêt du Conseil d'État requis par des juifs. "Cette décision n'est bien sûre pas idéale, mais elle permet un accord entre nous tous, ce qui est le plus important, commente encore Philippe Markiewicz. Le ministre a par ailleurs promis de nous revoir début janvier pour envisager la suite."

    Ref. Les célébrations religieuses publiques pourront reprendre avec un maximum de 15 personnes

    Les représentants des cultes rassemblés par le Ministre de la Justice se moqueraient-ils des attendus de la décision du Conseil d’Etat ?

    Cet arrêt pris en référé invite clairement les parties à mettre fin à la disproportion flagrante entre les exigences sanitaires préventives et celles du respect de la liberté des cultes inscrites dans la constitution et les conventions internationales souscrites par l’Etat belge.

    Il y a en effet lieu de s’interroger sur le sort actuellement réservé aux lieux de culte par les pouvoirs publics, au moment où l’on assiste à la réouverture, par les mêmes pouvoirs, des musées, piscines, échoppes et autre lieux moins essentiels : pour qui a eu l’idée d’arpenter samedi dernier la rue neuve à Bruxelles ou la médiacité à Liège, l’inégalité de traitement tombe sous le sens.

    Le pouvoir du dernier mot appartient en l’occurrence aux pouvoirs exécutif et judiciaire. Affaire à suivre, donc…

    JPSC

     

  • Liberté de culte : y aura-t-il des messes à Noël?

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    Creche-de-Noel-en-temps-de-covid_Aquilin-Neve_2020.png

    L’arrêt surprise du Conseil d’Etat qui intime au Gouvernement de revoir son régime d’interdiction des cultes, ne fait pas suite à une requête catholique mais israélite. Une fois de plus, comme dirait saint Jean l’Evangéliste, « le salut vient des Juifs »…

    S’interrogeant sur le suivi de l’arrêt judiciaire, le site web « Cathobel », organe de presse de l’Episcopat, adopte un ton interrogatif, dans la ligne de la réserve que la Conférence des Evêques a toujours observée depuis le début du confinement :

    " En se réveillant ce matin, tout un chacun a cru entendre la bonne nouvelle: il y aura peut-être des messes à Noël. En effet, un arrêt du Conseil d’Etat ordonne au gouvernement de revoir les exceptions à l’interdiction d’exercice des cultes avant le 13 décembre 2020. Les autorités devront donc trouver l’équilibre entre respecter la liberté de culte (droit constitutionnel) et les mesures sanitaires. La prudence reste donc de mise. Analyse d’un possible retournement de situation.

    A l’origine de cet arrêt du Conseil d’Etat se trouve une requête en référé introduite par des organisations juives d’Anvers. Il est particulièrement mis en cause l’arrêté ministériel du 28 octobre 2020 portant sur des mesures d’urgence pour limiter la propagation du coronavirus COVID-19’.

    Restriction disproportionnée

    L’arrêt relève que, dans cet arrêté, l’autorité « n’a même pas prévu la possibilité d’exercer collectivement le culte, à titre exceptionnel et sous conditions, le cas échéant uniquement sur demande avec indication du lieu et du moment ». Il considère dès lors qu’il s’agit d’une restriction disproportionnée de la liberté de culte.

    Le Conseil d’Etat a donc ordonné ce 8 décembre 2020, dans son arrêt n° 249.177, que « l’État belge modifie son régime d’interdiction des cultes, à tout le moins provisoirement, de sorte qu’une restriction éventuelle de l’exercice collectif du culte ne soit plus disproportionnée. » De nombreux pratiquants – toutes religions confondues – estiment en effet disproportionné d’être interdits de célébrer leur foi – en communauté restreinte – alors qu’il est à  nouveau possible de faire ses courses. L’ultimatum du Conseil d’Etat a été fixé au 13 décembre.

    Concertation avant tout

    Ceci ne veut pas dire pour autant que les messes reprendront. En effet, le ministre de la justice, Vincent Van Quickenborne, organise ce mercredi à 14 heures une concertation avec les représentants des cultes reconnus afin de trouver « le juste équilibre entre la liberté de culte et la santé publique », selon ses propres mots. En effet, les chiffres de contamination progressent à nouveau. De nombreux spécialistes appellent donc à la plus grande prudence – sans vouloir pour autant durcir davantage les mesures – pour éviter une troisième vague. Ce besoin de concertation est aussi exprimé par les requérants – pour rappel un collectif juif d’Anvers. Cette communauté s’apprête par ailleurs à fêter Hanoukka du 10 au 18 décembre durant laquelle des prières collectives doivent être récitées par dix hommes.

    Des mesures qui violent la liberté de culte?

    Les requérants évoquent une violation de la liberté religieuse pourtant garantie par la Constitution belge, le Traité européen droits de l’homme ("CEDH”) et la Convention sur les droits civils et politiques (“BUPO”). Ils notent que « la reconnaissance de la liberté de culte faisait partie des principales exigences des insurgés belges en 1830. Cette garantie de la liberté de culte est devenue inviolable lors de la discussion de la Constitution de 1831. »

    Estimant que le gouvernement a eu le temps depuis le mois de mars de réfléchir aux mesures, ils dénoncent le manque de proportionnalité des mesures drastiques édictées. L’interdiction pure et simple ne tenant pas compte des protocoles mis en place et consciencieusement appliqués durant la période entre le premier et deuxième confinement.

    C’est pourquoi le Conseil d’État ordonne, « à titre de mesure provisoire, que le défendeur remplace, au plus tard le 13 décembre 2020, les articles 15(3) et 15(4), et 17 de l’arrêté ministériel du 28 octobre 2020 concernant ‘les mesures urgentes visant à contrôler la propagation du coronavirus COVID-19’, telle que modifiée par les décrets ministériels du 1er novembre 2020 et le 28 novembre 2020, par des mesures qui ne restreindront pas indûment l’exercice du culte ». Il invite les différentes communautés de foi à « élaborer un nouvel arrangement pour que les services de culte et les cérémonies de mariage religieux puissent avoir lieu à nouveau d’une manière correspondant aux règles de la foi, sous réserve du respect des règles de sécurité strictement nécessaires pour atteindre leur objectif, à savoir prévenir la propagation du Coronavirus ».

    Rester prudents

    Au vu des contaminations qui semblent à nouveau augmenter, on ne peut que conseiller à chacun de maintenir les plans actuels; à savoir repenser la célébration de Noël en mode confiné. Et, si la bonne nouvelle devait nous arriver que des célébrations puissent se dérouler en communautés, dans les églises, que chacun réfléchisse en âme et conscience sur la meilleure manière de prendre en compte les besoins collectifs et individuels. Affaire à suivre, donc.

    Nancy GOETHALS (avec JG) "

    Ref. Liberté de culte : y aura-t-il des messes à Noël?

    Bref, concluent les auteurs de ce texte, même si elle devait perdre le secours des ordonnances actuelles de son bras séculier, l’Eglise sera bien inspirée en se prescrivant à elle-même la ligne d'un rigoureux auto-confinement...

    JPSC

  • Belgique : un retour des messes avant 2021?

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    Publiée le 2 décembre, une carte blanche réclamant la reprise du culte en Belgique a réuni plus de 10.000 signatures en à peine deux jours

    La veille, les évêques de Belgique demandaient au gouvernement une concertation sur un retour des célébrations religieuses publiques.

    Le 7 décembre, sur le site « Cathobel », le Père Tommy Scholtes, s.j., (porte-parole francophone de la Conférence des évêques de Belgique) et l’abbé Benoît de Baenst, (co-auteur de la carte blanche) ont échangé leurs points de vue sur cette question qui anime le monde catholique belge. Le débat était présenté par Manu Van Lier :

    La question reste posée de savoir si la conviction de la conférence épiscopale, interlocuteur naturel des autorités gouvernementales, pèsera au moins le même poids que celle du lobby des coiffeurs dont on dit qu’ils pourraient obtenir gain de cause le 18 décembre.

    Entretemps les signatures au bas de la carte blanche adressée au Premier Ministre approcheront bientôt le nombre de 15.000…

    Ref. un retour des messes avant 2021?

    JPSC

  • Fonder l’éthique sur l’autonomie détruit toute éthique

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    De Pascal Jacob sur gènéthique.org :

    Fonder l’éthique sur l’autonomie détruit l’éthique ?

    4 décembre 2020

    Alors que les discussions bioéthiques fondent la réflexion autour de la dignité humaine sur la notion  d’autonomie, Pascal Jacob, philosophe[1] et expert Gènéthique, montre que l’enjeu véritable est celui de la liberté.

    Il est fréquent aujourd’hui de considérer l’autonomie comme un terme inséparable de la dignité humaine. Une décision réputée autonome serait donc aussi sacrée que la dignité humaine elle-même. C’est pourquoi le mot « autonomie » fait partie de cette cohorte de mot-valises que l’on agite afin de rendre impossible toute contestation.

    On dira ainsi que la personne qui demande l’accès à l’euthanasie ou à l’avortement doit être respectée dans son autonomie. En 2004, un groupe de sénateurs dépose une proposition de loi « relative à l’autonomie de la personne, au testament de vie, à l’assistance médicalisée au suicide et à l’euthanasie volontaire »[2], afin de légaliser l’euthanasie. Son motif, rédigé ainsi « l’autonomie de la volonté qui fonde le droit de la personne à disposer librement de son corps est devenue, au fil des ans, un principe de mieux en mieux reconnu par notre Droit », fait de l’autonomie de la volonté un principe fondamental du droit. Son titre premier rappelle celui de la loi relative à l’interruption de grossesse du 17 janvier 1975, dite loi Veil (cf. La loi Veil, un moindre mal ?) : « Est garanti le respect de l’être humain du commencement à la fin de sa vie. Il ne saurait être porté atteinte à ce principe, par une euthanasie, que si la personne concernée, majeure et capable, en a expressément et sans ambiguïté exprimé la volonté et que sont respectées les conditions et procédures fixées par la présente loi ».

    Des degrés dans l’autonomie ?

    Dans son n° 87 du 14 avril 2005[3]« Refus de traitement et autonomie de la personne », le CCNE avait proposé une réflexion un peu nuancée sur l’autonomie de la personne, en admettant notamment que celle-ci pouvait n’être qu’apparente.

    Il propose de distinguer une autonomie d’action – capacité à se déplacer soi-même dans l’espace -, une autonomie de pensée – « une personne autonome est une personne capable de réfléchir sur ses objectifs personnels et de décider par elle-même d’agir conformément à cette réflexion » – et une autonomie de volonté, dont le CCNE distingue deux sens : autolimitation et souveraineté individuelle. Dans le premier sens, c’est la raison qui est reconnue souveraine, mais alors, remarque le CCNE, « le médecin (au nom de la raison) risque alors de passer outre « l’autonomie » de la personne » ? Dans le second sens, c’est l’individu qui est souverain, dans la seule limite de ne pas nuire à autrui : « La logique de ce modèle de la liberté aboutit à affirmer que dès l’instant où le médecin n’a constaté aucune pression externe sur le patient, il peut considérer que son refus exprime son autonomie et qu’en conséquence il doit le respecter ».

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  • Congo : Tshisekedi se débat dans les fils de l’araignée kabiliste

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    Félix-Tshisekedi-10.jpg

    Deux pas en avant aujourd’hui et peut-être trois en arrière demain : Etienne Tshisekedi a-t-il les moyens de sortir de la souricière où son prédécesseur l‘a coincé en lui offrant la présidence truquée de la RDC ?  Lu sur le site « Afrikarabia » sous la plume de Christophe Rigaud :

    « Une nouvelle majorité ou la dissolution. C’est l’alternative qu’a présenté le président Félix Tshisekedi lors d’une allocution, ce dimanche, sur les ondes de la télévision nationale. Après trois semaines de consultations avec les représentants des forces politiques et sociales du pays, le chef de l’Etat a décidé de mettre fin à l’étrange coalition qu’il entretenait avec le FCC de Joseph Kabila dont les désaccords paralysent les institutions congolaises depuis plusieurs mois.

    « Une nouvelle coalition pour un nouveau gouvernement

    « Nous n’avons pas le droit de prendre en otage le devenir de notre Nation à cause de querelles politiciennes et de repositionnement. Je ne peux en conséquence me résoudre à demeurer dans le statu quo et l’immobilisme » a constaté Félix Tshisekedi dans son adresse à la Nation. Face au rejet de la coalition FCC-CACH, le président a décidé de nommer un « informateur » chargé d’identifier une nouvelle coalition « réunissant la majorité absolue des membres au sein de l’Assemblée Nationale ». Une nouvelle coalition qui devrait déboucher sur la composition d’un nouveau gouvernement, plus à même de porter le programme de Félix Tshisekedi.

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  • Les vertus de la vulnérabilité

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    De gènéthique.org :

    Cet essai du philosophe Alasdair Macintyre est une réécriture de plusieurs conférences de philosophie politique données en 1997. Très didactique, il permet à un lecteur, pas nécessairement habitué à lire des ouvrages de philosophie, de le suivre pas à pas. Au fil des pages, il montre que l’être humain, pour s’épanouir pleinement, doit vivre en recherchant le bien commun, c’est-à-dire non seulement ce qu’on estime être le bien pour soi, mais aussi ce qui est bon pour les autres et dont ils ont besoin. Sortant de la mentalité de l’échange occidentale actuelle où tout se négocie et s’évalue, l’auteur montre comment l’homme, dans sa nature animale, est dépendant des autres, premièrement pour vivre lorsqu’il est vulnérable (nourrisson, âgé, malade ou handicapé), mais aussi pour devenir capable de raisonner en personne indépendante, c’est-à-dire détaché de ses pulsions et émotions infantiles. En reconnaissant cette dépendance nécessaire, il peut apprendre les « vertus de la dépendance reconnue », et en premier lieu la « juste générosité », celle qui conduit à donner à celui dans le besoin gratuitement, et à recevoir simplement ce dont on a besoin. En découle la nécessité pour une société juste et orientée vers le bien commun de prendre en considération ses membres les plus vulnérables, non par pitié, mais comme des personnes à part entière qui apportent par leur vulnérabilité même un ciment à la société : l’occasion de les écouter et de rechercher leur épanouissement comme celui de n’importe quelle autre personne.

    On est loin de la pitié envers les personnes âgées ou les handicapés pour se donner bonne conscience ! Une lecture parfois un peu ardue (on a du mal dans les premiers chapitres à comprendre où veut en venir l’auteur avec l’étude du langage chez certains animaux), mais les derniers chapitres sont une révélation. La réfutation en conclusion de Nietzsche, promoteur de l’indépendance absolue de l’homme, vient couronner le livre.

    Nombre de pages: 256

    Date de publication: 2/07/2020

    EditeurTallandier

  • Le temps de la grande épreuve

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    Lu sur le site du mensuel « La Nef » cette interview de Mgr Rougé, évêque de Nanterre

    Mgr Matthieu Rougé est évêque de Nanterre depuis 2018. Il vient de publier un essai tonique inspiré par le confinement vécu au printemps dernier. Entretien autour de cet ouvrage (1).

    La Nef – À propos de l’idée que la pandémie de Covid-19 serait un « châtiment divin », idée fréquente dans la Bible, vous écrivez que « cette réaction est moins chrétienne que païenne » : pourriez-vous nous expliquer cela ?
    Mgr Matthieu Rougé
     – Dieu ne nous veut que du bien. Sa « colère » ne s’exerce que contre le mal comme tel. Le grand théologien Hans Urs von Balthasar définit la colère de Dieu comme son « non absolu au péché ». En un sens, l’histoire tout entière est le temps de la colère de Dieu parce qu’elle est aussi et d’abord le temps de sa miséricorde, de sa révélation, de son salut. Les événements particulièrement forts de l’histoire, comme la crise sanitaire actuelle, peuvent constituer des occasions singulières de percevoir et l’énigme du péché et le mystère de la grâce pour que nous puissions progresser sur le chemin du salut.

    Nos gouvernants ont géré la crise de Covid avec l’obsession de sauver la vie dans sa dimension physiologique, et cela continue : comment expliquer ce regard réducteur sur notre humanité ?
    L’expression « sauver des vies », qui constitue un leitmotiv de la crise sanitaire, est certes pleine d’ambiguïtés mais aussi et d’abord de promesses. Il est bienfaisant que la thématique du salut, parfois peu présente non seulement dans la mentalité contemporaine mais aussi dans la prédication chrétienne habituelle, retrouve droit de cité. Il est heureux que le caractère sacré de toute vie humaine soit affirmé et défendu. Encore faut-il qu’on ne confonde pas salut des personnes et survie des corps. Par sa mort et sa résurrection, le Christ nous délivre du péché et de la mort et nous ouvre les portes de la conversion du cœur et de la vie éternelle. C’est à l’aune de cette profondeur, de cette ampleur de salut que l’authenticité du soin temporel des personnes doit être mesurée.

    La pandémie a mis en lumière notre fragilité et notre dépendance quand nous pensions être tout-puissants : en a-t-on tiré des conclusions ?
    C’est le chemin qui s’ouvre devant nous. Comment mieux assumer la bienheureuse fragilité qui fait partie de notre condition humaine ? En donnant davantage leur place dans notre société aux personnes fragiles, âgées, malades, handicapées ; en rééquilibrant nos existences à chacun entre vie spirituelle, familiale, professionnelle, intellectuelle, caritative ; en intégrant la part de risque et d’échec possible inhérente à nos projets et à nos réalisations ; en acceptant que la mort fasse partie du mystère de la vie, ce qui n’est pas une mauvaise nouvelle puisque le Christ l’a vaincue par sa résurrection et ouverte sur la vie éternelle.

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  • La sensibilité à la douleur chez le foetus et le nouveau-né

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    La sensibilité du fœtus et du nouveau-né à la douleur

    Publié le : 3 décembre 2020

    A l’occasion d’une communication au 20e congrès de la Société française d’étude et du traitement de la douleur (SFETD), le Pr Pierrick Poisbeau fait le point sur le sujet de la douleur chez le jeune enfant. Après avoir été niée par les médecins « pendant de nombreuses années », en se fondant sur « l’immaturité du système nociceptif[1] et de la myélinisation des circuits de la douleur », des travaux[2] ont permis de montrer que « l’organisation neuroatomique du système nociceptif est en réalité pleinement fonctionnelle au début du troisième trimestre de la vie fœtale ». Un système d’une « très grande plasticité » qui rend le prématuré « extrêmement vulnérable aux hyperstimulations sensorielles », le marquant durablement[3].

    En effet, « les circuits qui permettront l’acheminement de l’information nociceptive jusqu’au cortex cérébral subissent une maturation pendant les deux derniers trimestres de la grossesse », et jusqu’aux « premiers mois qui suivent la naissance ». Ainsi, « plusieurs études cliniques » indiquent des réponses « atypiques » à la douleur chez des adultes ou des adolescents qui ont été hospitalisés en soins intensifs, nouveau-nés ou prématurés. De même en est-il « du déficit d’interaction mère-enfant, qui semble laisser une empreinte à long terme au sein même du système nociceptif ».

    En juillet 2020, l’International Association for the Study of Pain (ISAP) a proposé une nouvelle définition de la douleur. Elle parle d’une « expérience sensorielle ou émotionnelle désagréable associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle »[4]. Une définition qui autorise la prise en compte du « phénomène douloureux » chez « les sujets non communicants ou qui ne sont pas en situation de la décrire ». En effet, la douleur est une notion complexe, « qui est avant tout une expérience personnelle, influencée par des facteurs biologiques comme le sexe ou l’âge, mais aussi des facteurs psychologiques et sociaux ». Dès lors, « l’incapacité à communiquer n’exclut en rien la possibilité qu’un être humain (ou un animal) éprouve de la douleur ».

    ________________________

    [1] La nociception se réfère à « l’activité des nerfs sensoriels, par une stimulation potentiellement nuisible et douloureuse pour l’organisme ». Elle « ne peut à elle seule rendre compte de la douleur, qui est une perception consciente, corticale ».

    [2] Arnand KJ et al. N Engl J Med 1987 ; 317 :1321-9

    [3] Melchior M et al. Douleurs Evaluation-Diagnostic-Traitement 2015 ;16 :77-85

    [4] Raja SN et al. Pain 2020 May 23 ;10.1097

    Source : Quotidien du médecin, Dr Gérard Bozer d’après la communication du Pr Pierrick Poisbeau (04/12/2020)

  • VGE, le président de l'IVG

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    De BFM TV :

    L'ancien président de la République Valéry Giscard d'Estaing est mort ce mercredi à l'âge de 94 ans des suites du Covid-19. L'ancien chef de l'État entre 1974 et 1981 est décédé dans sa propriété d'Authon, dans le Loir-et-Cher, "entouré de sa famille", a indiqué son entourage à l'Agence France-Presse (AFP).

    Très rapidement, de nombreux hommages ont afflué, dans les médias et sur les réseaux sociaux. Outre l'abaissement de la majorité civile de 21 à 18 ans ou encore le divorce par consentement mutuel, revient régulièrement une autre grande réforme effectuée lors de son septennat, la dépénalisation de l'avortement, portée par sa ministre Simone Veil.

    sans commentaires...

    Lire : GISCARD D'ESTAING : DU GAULLISME AU GAUCHISME

  • La Pologne et la Hongrie unissent leurs forces contre l'ingérence de l'Union Européenne

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    De Luca Volontè sur le site de la Nuova bussola Quotidiana :

    La Pologne et la Hongrie unissent leurs forces contre l'ingérence de l'UE

    29-11-2020

    L'UE attaque la Hongrie et la Pologne, contre l'esprit des traités. Le Parlement européen veut imposer des "droits LGBT" à la Hongrie et conteste l'interdiction de l'avortement eugénique en Pologne, toutes questions de compétence nationale. Les deux pays d'Europe centrale unissent leurs forces, dans le cadre du pacte de Budapest, afin d'être respectés par Bruxelles. Et Orban répond de façon appropriée à Soros, le grand souffleur de l'UE...

    Morawiecki e Orban
    L'Europe est aujourd'hui en plein désarroi. Il n'y a plus de respect en Europe, ni pour la loi, ni pour le bon sens, et même des rébellions contre les États membres sont financées : c'est le suicide parfait. On sait que la Pologne et la Hongrie sont dans la ligne de mire de Bruxelles depuis des mois, la pandémie anti-chrétienne envers tout gouvernement élu par les personnes qui se soucient de la bonne politique du bien commun chrétien, à commencer par la protection de la vie et de la maternité. Les attaques furieuses contre Varsovie et Budapest que nous avons commentées ces dernières années, ces derniers mois et ces dernières semaines se sont répétées à l'envi au cours de la semaine passée, dépassant toutes les limites, avec une fureur aveugle irrationnelle et suicidaire. C'est ainsi que l'Europe agit envers la Pologne et la Hongrie, en pensant que le sacrifice de ces pays peut résoudre la crise existentielle dont elle souffre. Nous avons parlé de la tentation de violer les traités européens eux-mêmes afin de sanctionner les deux pays chrétiens. Cette semaine, c'était au tour du Parlement européen de sonner la charge, après une première réunion pour demander une nouvelle médiation (faillite) sur le budget pluriannuel et ses liens avec l'État de droit avec la Commission et la présidence allemande, une horde de députés socialistes, libéraux, populaires, verts et de gauche s'est abattue sur la Pologne et la Hongrie avec deux résolutions.

    Un instrument non contraignant mais très significatif du climat terroriste européen, la résolution n°. 2790 du 13/11/2020 "sur l'impact des mesures liées à COVID-19 sur la démocratie, l'Etat de droit et les droits fondamentaux" confirme la grave violation des compétences de l'Union perpétrée par le Parlement, mais va également plus loin dans le sens explicite de la revendication de privilèges pour les LGBTI : "l'égalité d'accès aux soins de santé... est potentiellement menacée en raison des mesures prises pour arrêter la propagation de COVID-19...en particulier pour les groupes de personnes en situation de vulnérabilité, les personnes LGBTI+...tous les migrants, y compris les sans-papiers, les demandeurs d'asile, les réfugiés et les minorités ethniques et autres". La recommandation du Parlement qui en résulte (paragraphe 17) "invite les États membres à poursuivre leurs efforts pour combattre l'homophobie et la transphobie, car la pandémie a exacerbé la discrimination et les inégalités dont souffrent les personnes LGBTI+". La même résolution réitère le mantra du mensonge du siècle, répété à la manière de Goebels, dans l'espoir qu'il sera accepté comme vérité : le droit à l'avortement. Elle invite "les États membres à garantir effectivement l'accès aux droits sexuels et reproductifs (DSSR), en particulier l'accès à la contraception, y compris la contraception d'urgence, et l'aide à l'avortement ... les consultations en ligne et l'accès à l'avortement pharmacologique précoce à domicile". Il est dommage qu'avec ces documents, le droit européen et les traités européens soient déchiquetés. En fait, il n'existe pas de compétence européenne dans ces domaines et, par exemple, l'article 35 de la Charte de Nice mentionné dans la résolution, reconnaît au contraire la compétence exclusive des États dans le domaine de l'accès aux soins de santé préventifs et de l'obtention de traitements médicaux.

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