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Ethique - Page 154

  • Euthanasie : le très beau témoignage d'un médecin liégeois

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    Le très beau témoignage d'un médecin liégeois (le Dr N.S.) :
     
    "Je vais voir hier à domicile un patient de 61 ans qui a un cancer un stade avancé, et son épouse, tous les deux affectés par la situation.
    Il est en cours de traitement sans que l’on sache à ce jour si ce traitement aura une efficacité ou pas. 
    Il souffre de ses métastases osseuses. 

    Depuis début janvier, je les ai au téléphone quasi un jour sur deux. Je prends le temps lors de mes visites à domicile une à deux fois par semaine, j’écoute, j’accompagne.... quand ils appellent sur mon portable, je décroche, même durant mes jours de congé. 

    Il a passé un week-end difficile, les antidouleurs n’étaient plus assez puissants. 

    Je suis déjà passée la veille pour augmenter les antalgiques et prévoir un bilan en urgence.

    En fin de visite, alors que je suis debout ma mallette à la main, l’épouse me dit : « bon docteur, il faut qu’on vous dise.... ça fait des semaines qu’on en parle....pour mon mari…... on a pensé à l’euthanasie. Hein chéri? Tu m’en parles souvent, n’est-ce pas? Je vais aller chercher les papiers à la commune »

    Silence...... le mari pleure......elle me regarde droit dans les yeux pour scruter ma réaction... d’un air de dire .... « vous lui ferez bien ça, la piqûre, hein docteur ? »

    Surtout rester calme, ne pas montrer que l’on maudit  intérieurement cette loi belge de 2002.  Prendre une grande inspiration avant de répondre. 

    Volontairement mettre de côté le fait que l’on vient de se prendre un missile en plein bide alors qu’on a choisi son métier pour « prendre soin » ...et..... se rassoir pour écouter avec douceur et chercher à comprendre avec bienveillance....

    Je tente de me rassurer, ça va aller je vais trouver et défaire les noeuds, les uns après les autres, ça va aller, je vais y arriver.....

    J’écoute et je réponds. 

    Non, il n’y a pas que deux options, soit l’acharnement thérapeutique, soit la piqûre de l’euthanasie. Oui, il pourra rester chez lui jusqu’au bout bout si c’est important pour eux. Non, il n’est pas nécessaire de signer des papiers pour être soigné dignement jusqu’au bout. Oui, nous pendrons soin de lui et soulagerons sa douleur. Il pourra faire venir l’infirmier jour et nuit si il a besoin de lui. 

    La demande d’euthanasie se dissipe.... je souffle. 

    Je m’interroge: comment se fait-il que la réponse de l’euthanasie arrive dans la discussion avant l’expression des interrogations et des peurs?

    Finalement pour nous médecins la question en 2021 n’est plus de savoir si un patient gravement atteint va demander l’euthanasie, mais juste _quand_ la demande va tomber.

    Les patients semblent plus préoccupés de chercher la meilleure date plutôt que de profiter des dernières semaines qui s’offrent à eux.

    Comment entendre dans la bouche de son épouse qu’à un moment donné, il vaudra mieux qu’il soit mort plutôt que vivant. Quelle fissure dans la relation. 

    Finalement je me retrouve à devoir lutter contre les effets de la maladie et également contre les effets de la loi. Je me serais bien épargnée le deuxième combat pour garder mon énergie pour le premier. Je suis comme mon patient: juste en sursis."

    Dr N.S.

  • Pologne : vaste campagne menée par les mouvements pro-vie

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    De Vatican News :

    Avortement: en Pologne, la campagne des mouvements pro-vie

    La Pologne s'est prononcée en faveur de la vie: plus d'un millier de panneaux d'affichage sont apparus ces derniers jours dans de nombreuses villes du pays. Il s'agit d'une vaste campagne menée par les mouvements pro-vie, qui veulent faire entendre leur voix dans le débat public sur l'avortement dans le pays.

    Le 22 octobre 2020, le Tribunal constitutionnel polonais déclarait l'avortement inconstitutionnel en cas de forte probabilité de dommage grave et irréversible au fœtus ou de maladie incurable qui menace la vie, et en maintenant au contraire la possibilité d'interrompre une grossesse en cas de viol ou d'inceste. Ce jugement a déclenché une vague de protestations organisées par des groupes pro-avortement qui ont même organisé des attaques contre des églises, ce qui a retardé l'entrée en vigueur de la loi.

    Choisir la vie

    Du côté pro-vie, cependant, des affiches avec des messages pro-vie ont été placardées dans des dizaines de villes depuis la fin novembre: la plus explicite représente un ventre maternel en forme de cœur, à l'intérieur duquel on peut voir un bébé fœtal. Pas de sous-titre ni de slogan. Derrière cette campagne se trouve la Fondation Our Children - Education, Santé, Foi, qui explique ainsi sa position: «Nous avons voulu que chacun puisse, en toute conscience, juger et interpréter le message qui ressort de l'affiche». En décembre, d'autres grandes affiches sont apparues avec des slogans tels que: «Je pense, je ressens, je ne tue pas», «Je donne la vie, je me soucie», «Choisissez la vie» ou «Chaque vie est un cadeau».

    Limiter la vie humaine «en dernier recours»

    La motivation de la condamnation d'octobre dernier n'a été rendue publique que le 27 janvier en raison des protestations. Il s'agit d'un document de 154 pages, qui indique notamment que «la République de Pologne garantit à tous la protection juridique de la vie» (article 38 de la Constitution) et que sa protection relève de la responsabilité des pouvoirs publics (article 30). Toute limitation de la protection juridique de la vie humaine doit être «absolument nécessaire», c'est-à-dire traitée en dernier recours. Un handicap ou une maladie incurable de l'enfant au stade prénatal ne peut donc pas déterminer automatiquement la recevabilité de l'interruption de grossesse.

    Ce qu'il faut souligner, c'est que le Tribunal a déclaré que la charge d'élever un enfant gravement et irréversiblement handicapé ou en phase terminale ne peut pas incomber uniquement à sa famille, mais que la société dans son ensemble doit assumer cette charge en prenant des dispositions pour fournir à la famille toute l'assistance et le soutien dont elle a besoin.

    L’exigence d’un amour héroïque

    Le 28 octobre, dans un message aux Polonais délivré quelques jours seulement après la décision de la Cour constitutionnelle polonaise, le Pape François a rappelé le message de saint Jean-Paul II sur la protection de la vie: «Par l'intercession de Marie très sainte et du Saint Souverain Pontife polonais, je demande à Dieu d'éveiller dans les cœurs de tous le respect pour la vie de nos frères et sœurs, en particulier les plus fragiles et sans défense, et de donner de la force à ceux qui les accueillent et les soignent, même lorsque cela exige un amour héroïque».

    Une semaine de prière en mars 2021

    Mgr Gądecki, président de la Conférence épiscopale polonaise, a salué la décision de la Cour, car elle confirme que «le concept de vie qui ne vaut pas la peine d'être vécue» est en contradiction directe avec le principe d'un État de droit démocratique: «Personne en conscience ne peut refuser à autrui le droit de vivre, notamment en raison de sa maladie», a-t-il ajouté.

    Du 19 au 25 mars 2021 prochain, l'Association polonaise pour la vie appelle à une semaine de prière pour la défense de la vie qui commencera le jour de la mémoire liturgique de Saint Joseph et se terminera le jour de la Sainteté de la vie, en cette année que le Pape François a voulu consacrer précisément au père putatif de Jésus.

  • La "cancel culture" ou la censure à tous les étages

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    De Philippe Oswald sur La Sélection du Jour :

    Avec la « cancel culture », censure à tous les étages !

    2020/2021, années du coronavirus, des confinements, des couvre-feux… et de la censure ! Celle-ci s’est mise au service de la « cancel culture » qui voudrait « annuler » toute trace du passé « genré », « racisé », « colonial », et museler toute contestation du « politiquement correct ». Cette censure s’exerce notamment via les plates-formes numériques. En voici quelques exemples récents :

    Aux Etats-Unis, Twitter a suspendu le compte du magazine The Daily Citizen pour avoir tweeté, le 19 janvier, que le secrétaire adjoint à la santé nommé par Joe Biden, Rachel Levine, « est une femme transgenre, c’est-à-dire un homme qui croit être une femme ». Le journal a fait appel de sa suspension mais Tweeter lui a répondu que son compte restera verrouillé tant qu’il ne renoncera pas à ce tweet.

    En France, le 27 janvier, Twitter a suspendu pendant 24h le compte de notre confrère Boulevard Voltaire au motif que sa bannière reproduisant le célèbre tableau d’Eugène Delacroix, « La liberté guidant le peuple », « enfreint les règles de Twitter […] relatives à la violence explicite et au contenu pour adultes. » C’est Tartuffe, version Web : « Cachez ce sein que je ne saurais voir !». Twitter exigeant que la liberté aille se rhabiller, quel symbole ! Cette fois, le tollé a contraint la plateforme à remettre le compte de Boulevard Voltaire en service le 28 janvier. Ce même jour, le sénateur LR du Val-d’Oise Sébastien Meurant portait plainte auprès du Parquet de Paris contre Twitter qui avait « caviardé » ce tweet : « Au lendemain d’insultes antisémites contre April Benayoum [la première dauphine de Miss France], dans une petite ville tranquille du Val-d’Oise, l’islamisme conquérant se balade en violant nos lois impunément… Insupportable ». Sébastien Meurant avait rédigé ce tweet le 22 décembre, en pleine affaire Benayoum, après avoir croisé la route d’une femme en burqa. Censurer ce message nullement injurieux remet gravement en cause la liberté d’expression et la démocratie, souligne Sébastien Meurant. Le sénateur demande au gouvernement de ne plus se contenter de paroles mais d’agir pour réglementer les comportements de ces GAFAM qui prétendent imposer aux États leurs « règles d’utilisation », par-delà les lois nationales.

    Pour se justifier, Twitter et Facebook arguent qu’étant des entreprises privées, elles sont libres de leurs choix éditoriaux comme l’est la direction d’un journal. Mais leur situation de quasi-monopole les rend incontournables à l’instar d’un service public, et leur statut juridique est celui d’un vecteur d’informations, non celui d’un éditeur. Confronté à cette objection, Mark Zuckerberg, le créateur et patron de Facebook, botte en touche : il vient de décréter que les 2,5 milliards d'utilisateurs de Facebook n’étaient pas intéressés par les débats politiques et qu’en conséquence, ceux-ci seront mis en sourdine dans le fil d'actualité (« news feed ») de cette plate-forme. Mais après le rôle de Facebook et de Twitter dans l’élection présidentielle américaine, qui peut encore être dupe de leurs orientations partisanes ? C’est d’ailleurs pour discrimination en raison de ses opinions politiques (article 225-1 du code pénal) que le sénateur Meurant assigne Twitter en justice.

    Cependant, les GAFAM ne sont pas seules en cause dans cette « nouvelle vague » de censures. Les instances internationales (telles l’ONU et la Cour Européenne des droits de l’Homme) ou nationales (tels, en France, le Conseil d’État et le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel) sont largement gagnées à l’idéologie progressiste de la « cancel culture » et rivalisent de zèle pour bâillonner les voix dissidentes. Le gouvernement français n’est pas en reste. Retoquée comme clairement inconstitutionnelle dans sa première mouture, la loi Avia « contre la haine en ligne » a néanmoins été promulguée dans une version édulcorée, alors que la notion de « haine » qui n’a rien de juridique, ouvre la porte à de nombreuses interprétations. Parallèlement, on a vu surgir une étrange créature : le Conseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM). Cette association loi 1901 se veut « un organe professionnel d’autorégulation, indépendant de l’État ». Créée il y a un an, elle avait alors été fortement contestée par une vingtaine de sociétés de journalistes qui, flairant une action en sous-main du gouvernement, avaient refusé d’y être associées au nom de la liberté de la presse. C’est ce même souci de la liberté d’expression qui devrait aujourd’hui inciter les journalistes de tous bords à défendre Éric Zemmour et Christine Kelly (« Face à l’info », CNews) accusés le 26 janvier par le CDJM de manquement à la déontologie pour avoir qualifié et laissé qualifier Taha Bouhafs de « militant indigéniste et militant islamiste ». Des qualificatifs qui n’ont rien d’injurieux… ni d’invraisemblable, au regard des prises de position de cet activiste que Wikipédia présente comme un « journaliste et militant antiraciste franco-algérien ».

  • La nutrition et l'hydratation sont des soins dus au patient

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    De Vatican News :

    31 janvier 2021

    La nutrition et l'hydratation sont des soins dus au patient

    Le droit est l'instrument par excellence qui doit défendre la vie et non pas devenir un instrument de la tyrannie, rappelle Gabriella Gambino, Sous-Secrétaire du Dicastère pour les Laïcs, la Famille et la Vie, dans une tribune publiée par "L’Osservatore Romano".

    L'actualité internationale continue à présenter des situations de personnes dans un état critique mais non terminal, qui, à la suite de décisions des médecins et des tribunaux, et contre l'avis de la famille, subissent la suspension de leur nutrition et hydratation. Elles meurent par manque de nutrition et d’apports liquides. Donc, non pas à cause d'un état pathologique terminal, qui arrive à sa fin naturelle, mais à la suite d'un protocole clinique, d'une loi ou d'un jugement, qui décrète la mort à l'avance sur la base de prétendues évaluations, adoptées dans le "meilleur intérêt" du patient, désormais inconscient: parmi celles-ci, la présence / l'absence de conditions qui ne rendraient plus la vie digne d'être vécue, ou utile, souhaitable, commode, pour lui-même ou pour les autres. Et qui sait combien de cas restent dans le silence et dans la douleur des familles sans être dénoncés.

    Et pourtant, le principe fondamental de la médecine dans l'accompagnement de toute personne malade dans un état critique et/ou terminal est la continuité des soins, c'est-à-dire la garantie d'un projet de guérison, qui devient l'expression de la «mission de gardien fidéle de la vie humaine jusqu'à son accomplissement naturel» (Samaritanus Bonus), confiée à tout travailleur de la santé. C'est un principe qui appartient non seulement à la science médicale, mais aussi à tout État de droit, puisqu'il est implicite dans le droit à la vie et à la santé, dont sont imprégnés les systèmes juridiques contemporains.

    La suppression des personnes par l'utilisation du droit, c'est-à-dire de cet instrument qui, par excellence, devrait défendre la vie de chacun, afin que le "je" et le "tu" puissent exister côte à côte, est l'effet de cette dérive euthanasique dont la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a parlé avec une clarté solennelle dans sa récente Lettre Samaritanus Bonus. C'est le résultat de cette "culture du déchet" à l'égard des personnes les plus fragiles et au nom de l'efficacité des structures de soins, qui fait d'abord de la médecine, puis du droit, des instruments tyranniques. Des concepts tels que "mort digne", "compassion", "intérêt supérieur" sont utilisés de manière équivoque, allant même jusqu'à la recherche, dans les décisions judiciaires, d’une lueur de "consentement" du patient à mourir de manière anticipée, comme si cela suffisait à justifier une décision inhabituelle de supprimer une vie humaine. L'homme fragile n'est soigné en vertu d'une faveur - lit-on dans Samaritanus Bonus - que si celle-ci est prévue par la loi, par un jugement ou par un protocole.

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  • "Petite fille" : peut-on débattre sur le changement de sexe chez les enfants?

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    De Jean-Pierre Lebrun dans la rubrique "Opinions" sur le site de la Libre :

    Peut-on débattre sur le changement de sexe chez les enfants?

    Ou l’idéologie en cours - avec l’assentiment à la revendication du particulier et le fait que l’amour donné à un enfant suffit - ne le permet plus ? Illustration avec le film "Petite fille".

    Une opinion de Jean-Pierre Lebrun, psychiatre et psychanalyste, auteur de nombreux essais.

    Petite fille est un film - qui se présente comme un documentaire - de Sebastien Lifshitz, programmé récemment (le 2 décembre 2020) par Arte à une heure de grande diffusion. Ce film réalisé avec un talent incontestable raconte le cheminement d’une famille confrontée à la "dysphorie de genre", qui définit ce qu’éprouve un sujet qui ne se sent pas en accord avec le sexe biologique qui lui a été attribué de par sa naissance.

    Qualifié par Télérama de "bouleversant film d’amour", le documentaire se montre ainsi comme une ode lumineuse à la liberté d’être soi. Autrement dit, tout à fait dans l’air de notre temps. Mais est-ce si simple ?

    L’enfant n’est pas la mère

    Dans Petite fille, la mère de Sasha, transgenre âgée de moins de dix ans, commence par se demander si la détermination de son fils d’être une fille pourrait avoir un lien quelconque avec son vœu à elle, manifeste, d’avoir vivement voulu une fille. Cette question qui a tout son mérite pour un psychiatre orienté par la psychodynamique est devenue incongrue pour la pédopsychiatre de l’hôpital Debré, qui lui répond d’emblée : "On ne sait pas à quoi est due la dysphorie de genre mais on sait à quoi elle n’est pas due. Ce n’est pas un souhait des parents - du papa ou de la maman - d’avoir un enfant d’un autre sexe. […] On sait que ça n’a pas d’incidence…"

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  • Ni Biden ni Pelosi ne devraient recevoir la Communion

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    Catholic News Agency :

    L'archevêque Cordileone : Les catholiques doivent retrouver "l'idée qu'ils sont dignes de recevoir la communion

    Washington D.C., 27 janvier 2021

    Dans une interview au sujet de sa récente admonestation de la présidente de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi (D-Calif.), l'archevêque Salvatore Cordileone de San Francisco a souligné la nécessité pour les catholiques de retrouver le sens de la dignité de recevoir la Sainte Communion.

    "Les catholiques ne comprennent plus l'idée de la dignité de recevoir la Communion. C'est juste considéré comme une sorte de geste symbolique d'accueil et d'appartenance", a déclaré Mgr Cordileone au EWTN Pro-Life Weekly dans une interview diffusée jeudi soir.

    L'archevêque a abordé le sujet du refus de la Sainte Communion à quelqu'un "pour le bien de son âme". Il a déclaré que les catholiques doivent d'abord comprendre l'enseignement de l'Eglise sur l'Eucharistie afin de saisir la signification du refus de la Sainte Communion à une personnalité publique.

    "Pour que ce genre d'action [le refus de la communion] ait un sens pour beaucoup de gens, nous devons retrouver ce sens de ce que cela signifie de recevoir [la communion]", a dit Mgr Cordileone, soulignant le manque de croyance dans la Présence réelle de l'Eucharistie chez les catholiques. "Que dites-vous vraiment quand vous recevez la Communion ? Pour moi, cela va de pair avec ce déclin de la croyance en la Présence réelle du Christ dans l'Eucharistie", a-t-il dit.

    L'archevêque Cordileone expliquait au RTE sa déclaration du 21 janvier à la présidente de la Chambre des représentants, Pelosi, une catholique originaire de l'archidiocèse de San Francisco. Dans cette déclaration, Mgr Cordileone avait déclaré qu'"aucun catholique en bonne conscience ne peut être favorable à l'avortement", faisant référence au soutien public de Pelosi au Congrès en faveur de l'avortement légal.

    Pelosi, lors d'un podcast le 18 janvier avec l'ancienne candidate à la présidence Hillary Clinton, avait évoqué la question de l'avortement comme "le droit de la femme à choisir" et avait déclaré que les catholiques devraient "aimer la contraception" pour réduire le taux d'avortement. En réponse, Cordileone a déclaré que Pelosi "ne parle pas au nom de l'Eglise catholique", et que son expression "droit de choisir" pour décrire l'avortement légal "est un écran de fumée pour perpétuer toute une industrie [de l'avortement] qui profite d'un des maux les plus odieux imaginables".

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  • Le très catholique Biden devient le leader mondial de la "culture de la mort"

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    Les lobbies pro avortement qui ont soutenu la campagne électorale de Biden n'ont pas dû attendre pour toucher leurs dividendes...

    De Kath.net :

    Joe Biden devient le leader mondial de la "culture de la mort"

    29 janvier 2021

    Le nouveau président américain a levé l'interdiction de financer l'industrie mondiale de l'avortement - Conférence des évêques catholiques des États-Unis : l'ordre exécutif est contraire à l'éthique, détruit la dignité humaine et est incompatible avec les enseignements de l'Église catholique

    Washington, DC. (cath.net)

    Le nouveau président américain Joe Biden, officiellement de l'Eglise catholique, a publié jeudi un décret ouvrant les vannes du financement de l'industrie mondiale de l'avortement quelques heures seulement avant la célèbre Marche pour la vie qui doit se tenir à Washington, DC. mais seulement virtuellement en 2021. Avec l'abandon de la politique dite de Mexico, les groupes d'avortement étrangers peuvent à nouveau obtenir l'argent des contribuables américains. Cette politique avait été introduite dans les années 1980 sous le président républicain de l'époque, Ronald Reagan, et a été récemment renouvelée par le président américain Donald Trump. Les grands groupes d'avortement tels que Planned Parenthood et Marie Stopes ont perdu plusieurs millions de dollars de l'argent des contribuables en raison de cette situation.

    La Conférence des évêques catholiques des États-Unis a fermement condamné cette provocation directe de Biden : "Il est douloureux que l'un des premiers actes officiels du président Biden soit de détruire des vies humaines dans les pays en développement. Ce décret est contraire à l'éthique et au bon sens, il détruit la dignité humaine et est incompatible avec les enseignements de l'Église catholique".

    Lila Rose, l'une des plus importantes militantes pro-vie aux États-Unis, s'est rendue sur Twitter pour critiquer Joe Biden en termes très clairs, en disant : "Ne me dites pas que Biden est un homme de foi. Ne me dites pas qu'il se soucie des plus vulnérables. Ne me dites pas qu'il écoute la science. C'est un propagateur de l'avortement."

    Lire également Transgenres : les évêques américains très préoccupés par les décrets de Joe Biden

  • Cour Européenne des Droits de l'Homme : un "juge Soros" abandonne à la mort un patient polonais

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    De Grégor Puppinck sur le site de Valeurs Actuelles :

    Conflit d'intérêt à la CEDH : un “juge-Soros” abandonne à la mort un patient polonais

    27 janvier 2021

    Le juge Yonko Grozev, ancien membre de l’Open Society de George Soros, a jugé sommairement une affaire d’euthanasie en la rejetant sans fournir d’explication. Sa décision est sans appel et n’est pas publiée sur le site de la Cour ; le patient polonais va mourir de faim et de soif. Le dossier, n°55987/20, sera prochainement détruit. L’affaire pose à nouveau la question de la partialité des juges de la Cour européenne des droits de l’homme, explique Grégor Puppinck, directeur de l’European Center for Law and Justice.

    Yonko Grozev, l’un des anciens employés de George Soros devenus juges à la CEDH, vient d’abandonner à la mort, sans autre forme de procès, un patient polonais dans le coma depuis novembre dernier. C’est par une simple lettre que la Cour a informé les avocats du patient de sa décision, estimant son appel manifestement mal fondé.

    Une décision prise par un juge seul, sans aucune explication

    Cet homme est en train de mourir de soif et de faim, rejoignant ainsi Vincent Lambert, Alfie Evans et quelques autres que la Cour a abandonnés avant lui.

    Ce patient polonais – dont le nom et l’image ne peuvent être révélés, sur ordre des juridictions britanniques – est hospitalisé en Grande Bretagne, dans un service ayant décidé de l’abandonner à la mort et, selon sa famille, de prélever certains de ses organes car il s’était déclaré donneur potentiel. Sa famille et le gouvernement polonais ont pourtant demandé son rapatriement sur son sol natal, pour l’y soigner dignement. Les évêques polonais avaient déclaré prendre en charge tous les frais. En vain. Les juridictions britanniques ont décidé qu’il devait mourir au Royaume-Uni, et M. Grozev vient de leur donner raison.

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  • France, 30-31 janvier : mobilisation générale contre la PMA sans père, la GPA et le projet de loi bioéthique

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    Bannière-30-31-janvier.jpg
    30 et 31 janvier :

    Manifestations « Marchons Enfants » partout en France contre la PMA sans père, la GPA et le projet de loi bioéthique

    Le mouvement social associatif unitaire mobilisé sous le label « Marchons Enfants » dénonce l’irresponsabilité du gouvernement qui impose l’examen du projet de loi « bioéthique » en 2nde lecture au Sénat à partir de la mi-janvier alors même que la crise sanitaire est responsable d’une vie démocratique fortement dégradée et qu’un 3e confinement se profile.

    Alors qu’Olivier Véran, ministre des Solidarités et de la Santé, vient de laisser entendre qu’un 3e confinement est sérieusement envisagé à la rentrée, l’heure est-elle vraiment à la poursuite de l’examen du projet de loi « bioéthique » ? Ce calendrier a été connu le 15 décembre, alors que les Français avaient évidemment la tête à la mise en place du couvre-feu et à l’organisation de vacances de Noël particulières et atypiques. Comment justifier de l’urgence ou de la priorité à accorder à ce projet de loi qui n’est ni bio, ni éthique ? La gêne de l’Exécutif est évidente : pas un mot du Président de la République sur ce sujet, ni du Premier ministre, ni d’aucun des membres du gouvernement.

    Un mépris du Sénat et du débat parlementaire ?

    Le processus législatif a pour but de construire dans le temps un texte prenant en compte les enrichissements des députés et sénateurs. Mais pour Emmanuel Macron et Jean Castex, la 2nde lecture du texte au Sénat ne mérite même pas un ministre disponible à 100%. Car qui peut imaginer qu’Olivier Véran, en première ligne sur ce projet de loi, pourra assurer un suivi sérieux des amendements et des débats alors même qu’il doit gérer une crise sanitaire qui n’en finit pas ? Pour l’Exécutif, peu importe le texte qui sera voté par les sénateurs parce qu’il compte sur leur majorité à l’Assemblée nationale. Vision inquiétante de la démocratie et du débat parlementaire, et surtout méprisante pour les sénateurs.

    Vers une réécriture en profondeur du texte

    Comme ils l’avaient fait en 1ère lecture, les sénateurs devraient réécrire le texte adopté en catimini par les députés au cœur de l’été. L’enjeu est même d’aller plus loin en supprimant la PMA sans motif médical et effaçant le père. Le respect de la finalité de la médecine comme celui de l’intérêt supérieur de l’enfant conduisent à confirmer le bien-fondé de l’encadrement actuel de l’accès à la PMA.

    Mobilisation générale partout en France les 30 et 31 janvier

    Malgré un contexte sanitaire qui met notre système de santé en tension, qui met en péril grave l’économie et qui génère une vie démocratique fortement dégradée, le gouvernement veut avancer sur un projet de loi complexe et clivant, inutile et dangereux. Mais l’impossibilité d’organiser de grandes manifestations nationales n’empêchera pas de le dénoncer dans la rue, comme le 10 octobre dernier où plus de 60 manifestations avaient eu lieu partout en France, rassemblant des dizaines de milliers de personnes.

    Et quel que soit leur avis sur le projet de loi, les Français sont invités à dénoncer ce calendrier inacceptable et irresponsable, et ce d’autant plus que les restrictions des libertés fondamentales se multiplient : libertés de déplacement, d’éducation, d’enseignement, de la presse, de culte… Depuis quelques mois, la tendance est inquiétante.

    Avancer en douce sur ce texte qui divise laisse inévitablement penser aux Français que l’Exécutif profite du contexte et réduit d’autant plus volontiers les libertés fondamentales. De fait, c’est contre le projet de loi « bioéthique » que les plus importantes manifestations ont eu lieu à Paris depuis le début du quinquennat, selon Occurrence, le célèbre cabinet « indépendant », déclaré « expert » en comptage de manifestants.

    https://www.marchonsenfants.fr/

  • A propos du confinement « sanitaire » des cultes en Belgique : Ne nous laissez pas mourir de faim spirituelle

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    La pratique collective du culte qui est aujourd’hui empêchée  en Belgique est une valeur essentielle pour la société. Il y a urgence à statuer équitablement à son sujet. Une carte blanche signée dans « La Libre Belgique » par Wivine Muret, Anne-Simone Badji et Michael Calistri, membres de l’initiative Pour la messe libre-Vrijheid voor de mis (*):

    L’interdiction du culte public et ensuite son autorisation pour 15 personnes seulement, accouplés au silence des comités de concertation au sujet des cultes ont été d’une peine et d’une violence inouïes pour nous. Nous avons vécu ces mesures disproportionnées et discriminatoires comme un mépris de nos convictions. Au minimum, il eut été équitable de fixer la capacité d’accueil d’un lieu de culte en proportion de sa taille, comme c’est le cas dans les magasins. Nous nous réjouissons donc que cette mesure puisse bientôt être discutée par les représentants des cultes reconnus avec le ministre de la justice.

    Les mesures actuelles nous inquiètent avant tout car elles laissent advenir une dangereuse privatisation de la religion. Celle-ci ne serait plus considérée comme une réalité sociale, mais serait réduite au cercle intime et donc effacée de nos vies collectives. Le Cardinal de Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles, a très bien résumé cette réalité en répondant à la chaîne télévisée KTO, en juin 2018 : « Cette thèse de la privatisation de la religion et du religieux est injuste et, je pense, dangereuse aussi. Je regrette, il y a des tendances dans la société qui voudraient bien une société sans religion, où la religion est tout à fait privatisée, mais la religion est là, c’est un phénomène anthropologique. Moi je pense que profondément l’homme est un être religieux. »

    Le sacré, une source de vitalité

    Aujourd’hui encore, le sacré est une source de vitalité. Dans des circonstances normales, un demi-million de Belges se rend à l’église pour Noël. Oui, pour beaucoup, le sacré aussi fait partie de l’essentiel, et nous croyons que la vie humaine ne se limite pas à l’horizon terrestre et, qu’après la mort, il y a la vie éternelle. Or, la messe est le trésor de la foi : la force du Sacrifice de Jésus-Christ y est communiquée. Le Christ prie et s’immole pour offrir son salut à quiconque l’accepte. Et, à la messe, on peut recevoir le Corps du Christ. Le culte catholique trouve en grande partie son essence dans la messe, et lui enlever les célébrations publiques revient à l’amputer de son cœur. Peut-on vivre sans cœur ?

    Les fruits de la foi

    Les croyants puisent donc dans leur foi une énergie formidable. Nous pourrions citer tant d’organismes caritatifs au service des malades et des pauvres. Mais l’Eglise, ce n’est pas seulement le caritatif, le social. C’est d’abord le spirituel qui inspire le don de soi auprès des démunis et favorise la cohésion sociale. Cette conviction dans la force de la foi alimentée à la Messe a porté le Père Damien de Veuster aux confins du Pacifique pour soigner les lépreux, alors considérés comme les « damnés de la terre ». Celui-ci, élu « le plus grand des Belges » par la chaîne Canvas en 2005, nous rappelle que la religion et son culte collectif sont un levier irremplaçable pour attirer l’aide de Dieu et puiser la force de vaincre le fléau de la pandémie.

    Et demain, quelle chrétienté si on se tait ?

    Nous sommes jeunes et entrevoyons l’avenir avec espoir mais nous ne pouvons-nous empêcher de nous questionner : quelle chrétienté laissera-t-on à nos enfants ? Nous ne voulons pas d’une foi rabaissée ni d’une messe dévaluée. Que se passera-t-il s’il arrive de prochaines vagues de Covid? Nous verrons-nous encore lésés spirituellement car il paraît plus important de protéger les corps dans les églises plus que dans les supermarchés qui, eux, peuvent accueillir des dizaines de personnes ? Devrons-nous encore nous taire et laisser faire ? Il sera alors plus difficile d’agir.

    Par cette mobilisation, en rappelant l’importance primordiale de la messe pour tant de croyants, nous voulons aider à construire à la fois le présent et l’avenir. Nous demandons donc du respect et de la cohérence entre les mesures, et la liberté pour la messe. Car non, l'homme ne vit pas seulement que de pain.

     (*) L’annonce du deuxième confinement et de la nouvelle fermeture des églises en fin octobre a poussé quelques jeunes catholiques à former un collectif Pour la Messe libre - Vrijheid voor de Mis dont nous faisons partie. Cette mobilisation positive a pour but d’attirer l’attention sur les restrictions drastiques faites au culte. Nos actions sont comme un appel à l’aide car nous mourons de faim… spirituelle.

    Ref. Ne nous laissez pas mourir de faim spirituelle

    JPSC

  • Le film évènement "Unplanned" disponible en DVD et VOD

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    De Pauline Destais sur le site Aleteia.org :

    "Unplanned", le film évènement disponible en DVD et VOD

    24/01/21

    "Unplanned" (Non plannifié), film inspiré du récit autobiographique d’Abby Johnson et son cheminement de pro-choix à pro-vie, est disponible en DVD et VOD depuis le 23 janvier.

    Basé sur le récit autobiographique d’Abby Johnson, le film « Unplanned » (Non planifié) est désormais disponible en DVD et VOD, a annoncé Saje Production. En 2019, année où l’histoire vraie d’Abby Johnson, ex-directrice d’un centre d’avortement aux États-Unis, est porté à l’écran, le succès est immédiat. Mais comme une bombe à retardement, qui pourrait briser le silence sur l’expérience de l’avortement, les Français ont attendu l’automne 2020 pour pouvoir le visionner.

    Afin de ne pas susciter de polémique autour de la question de l’avortement, sujet délicat, intime et particulièrement clivant, Saje Distribution a choisi de ne pas projeter ce film dans les salles, encourageant des projections privées, en ligne sur sa plateforme, suivies autant que possible d’échanges avec des personnes ayant une solide expérience d’accompagnement sur la question de l’avortement. Chacun peut désormais le visionner grâce à sa diffusion en DVD et VOD sur lefilmchretien.fr, mais également en ligne surLa Boutique SAJE et sur des plateformes grand-public (Itunes, Google Play, Microsoft).

    De quoi parle ce film ? C’est l’histoire vraie d’Abby Johnson, d’abord bénévole au Planning Familial, puis employée brillante et enfin directrice d’une de leur clinique pour accompagner les femmes, des questions de sexualité jusqu’aux pratiques d’Interruption Volontaire de Grossesse (IVG). C’est en tant que directrice qu’elle assiste à une opération d’avortement chirurgical par aspiration d’un fœtus de treize semaines. À partir de cette treizième semaine de grossesse, le fœtus, dont le coeur bat, a les traits physiques définis. C’est en voyant ce petit être se débattre avant d’être aspiré sur le moniteur de contrôle du chirurgien, qu’Abby prend brutalement conscience qu’il s’agit d’un être vivant. « Je l’ai vu. Et il a bougé. C’était comme s’il se tordait et se battait pour survivre. C’était un tout petit bébé, un bébé parfait, et tout à coup il est mort, on l’a tué. »Dès lors, elle s’incrimine d’être la complice de chaque avortement entreprit sous sa direction et devient une des plus ferventes défenseuses du droit à la vie. 

    Lire aussi :
    Unplanned, un film dont on ne peut sortir que bouleversé

  • Biden divise l'Eglise; la liberté, oui, mais pour quoi faire ?

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso en traduction française sur Diakonos.be :

    Joe Biden aussi divise l’Église.  Liberté oui, mais pour faire quoi ?

    La couverture du « Times » reproduite ci-dessus date du 12 décembre 1960.  Le mois précédent, John F. Kennedy avait été élu en tant que premier président catholique des États-Unis.  Et le jésuite de la couverture, John Courtney Murray, y apparaissait comme le grand théoricien d’une vision catholique de la liberté religieuse finalement compatible avec le pluralisme de la société américaine.

    C’était à Murray que l’équipe de Kennedy avait demandé conseil pour rédiger le célèbre discours que le futur président allait adresser à Houston devant une assemblée de pasteurs protestants, pour dissiper les craintes – à l’époque très présentes dans la société américaine – d’une subordination de sa part aux diktats d’une hiérarchie catholique hostile aux libertés modernes.

    Cette même année 1960, Murray avait en fait publié un livre qui visait directement à vaincre ces appréhensions, ce qui apparaît déjà dans son titre, calqué sur l’introduction de la Déclaration d’Indépendance des États-Unis d’Amérique de 1776 : « We Hold These Truths.  Catholic Reflections on the American Proposition » [« Nous croyons en ces vérités.  Réflexions catholiques sur le ‘principe américain’ »].

    Ce livre a eu un certain retentissement.  En 1964, en plein Concile Vatican II, il fut traduit en Italie par Morcelliana, cette maison d’édition de Brescia chère au Pape Paul VI.  Et Murray, qui avait déménagé à Rome en tant qu’expert des évêques américains, fut le principal inspirateur et rédacteur de la déclaration conciliaire « Dignitatis humanae », approuvée le 7 décembre de la même année, qui avait constitué un tournant historique sur la liberté religieuse.

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