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Ethique - Page 173

  • Le droit à la vie bafoué : la Nef y consacre son numéro de juin

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    De Christophe Geffroy en éditorial sur le site de La Nef; extrait :

    Le droit à la vie bafoué

    Un droit fondamental est foulé aux pieds depuis longtemps : le droit à la vie ! Au profit d’un « droit à l’avortement » – qui n’est ni plus ni moins qu’un droit de tuer – devenu pour nos législateurs le plus sacré, au point qu’il est interdit de le remettre en cause. La tentative d’allonger les délais de l’IVG en raison du confinement est symptomatique de cet état d’esprit. Raison de plus pour ne pas lâcher ce combat nécessaire, y revenir à temps et à contretemps, même s’il est parfois quelque peu désespérant d’avoir l’impression de crier dans le désert (1) !

    Si l’on veut bien y réfléchir un instant, le concile Vatican II n’a pas forcé le trait en taxant l’avortement de « crime abominable » (2) : comment qualifier autrement l’attentat perpétré contre le plus innocent et le plus fragile des êtres appartenant à notre humanité ? Et l’on dénombre plus de 200 000 avortements chaque année en France et 56 millions dans le monde (selon l’OMS) dans une large indifférence, tant cet acte barbare a été banalisé par sa légalisation ! Comment un tel scandale ne peut-il pas avoir de répercussions, aussi bien dans l’ordre temporel que dans l’ordre spirituel ? Il s’agit en effet d’un crime contre ces petits êtres en devenir mais aussi contre Dieu, une injustice révoltante qui crée un grave désordre atteignant forcément le bien commun au plus profond.

    Il est juste d’observer, cependant, que nos contemporains ont accepté la légalisation de l’avortement davantage par ignorance et faiblesse que par un choix vraiment libre et éclairé. En effet, s’il est un domaine où la désinformation est totale, où la propagande est orchestrée de façon quasi totalitaire, c’est bien celui-là. C’est pourquoi il faut persister à argumenter contre cette loi inique, tout esprit honnête pouvant comprendre les enjeux de ce combat vital.

    Un mot pour conclure : faire cesser l’avortement n’a pas pour but de brimer les femmes, mais au contraire de leur éviter un acte extrême et irréversible (qui, au reste, leur explique, avant l’IVG, le risque de traumatisme qui s’ensuit ?). Si l’homme moderne recherche éperdument le bonheur, il croit qu’il réside avant tout dans sa « liberté », dont il a une vision erronée (liberté sans limite de tout faire et tout défaire à sa guise…), alors qu’il n’est possible que moyennant l’acceptation de contraintes bienfaisantes qui nous sont imposées par notre nature et circonscrivent notre liberté, laquelle n’a de sens que conforme à la vérité de notre être.

    (1) C’est pourquoi, il nous a semblé important d’y revenir par un dossier dans ce numéro (n°326 de juin 2020).
    (2) Gaudium et spes, n. 51, §3.

  • Le don d'organes et l'euthanasie sont-ils éthiquement compatibles ?

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    Du site de l'IEB :

    Don d'organes & euthanasie : éthiquement compatibles ?

    Nouveau Dossier de l'IEB : Don d'organes & euthanasie : éthiquement compatibles ?

    Nouveau Dossier de l'IEB : Don d'organes & euthanasie : éthiquement compatibles ?

    Dans un contexte de pénurie d'organes face aux longues listes de patients en attente d'un organe sain, quel regard poser sur le développement du don d'organes après l'euthanasie ? Élan d'altruisme, ou relent d'utilitarisme ?

    Le prélèvement des organes après une euthanasie résulte de la juxtaposition de deux procédures distinctes mais concordantes : celle de la demande d'euthanasie d'une part, et celle du don d'organes d'autre part. Concrètement, comment s'accordent l'euthanasie et le don d'organes ? La loi permet-elle ce cumul ? Mais surtout, quelle évaluation éthique poser sur la succession de l'euthanasie par un don d'organes ?

    C'est pour tenter de répondre à ces multiples questionnements qui surgissent autour de la combinaison de l'euthanasie et du don d'organes que ce dossier de l'IEB est publié à l'heure où cette pratique tend à être promue par certains chirurgiens et universités. Il en présente les contours pratiques, juridiques et éthiques.

    Lire le dossier complet ICI.

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  • L’Eglise synodale : un coronavirus s’est échappé de la boite de Pandore ouverte par Rome

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    Lu sur LifeSiteNews (traduit de l’anglais) :

    Georg_Batzing_1024_512_75_s_c1.jpg« 29 mai 2020 ( LifeSiteNews ) - Mgr Georg Bätzing, Président de la Conférence épiscopale allemande, a insisté sur le fait que le rejet des femmes prêtres par les papes récents n'est pas concluant et qu'il doit y avoir plus de discussions «car la question est présente, au milieu de l'Église »!

    D'autres projets mentionnés par lui sont la communion pour les protestants et une bénédiction pour ceux qui ne peuvent pas recevoir le sacrement du mariage - les couples homosexuels et les couples divorcés et civilement «remariés». Il propose de «transporter» les conclusions de la «voie synodale» qui se déroule actuellement en Allemagne à Rome, «au niveau de l'Église universelle».

    "Ce qui est développé par le biais d'un synode doit également être clarifié et répondu avec l'aide d'un synode", a-t-il déclaré, "parce que c'est le nouvel élément qui est devenu fort sous le pape François." Cet évêque souhaite également changer le catéchisme de l'Église concernant la sexualité humaine.

    S'exprimant avec la revue en ligne allemande Publik-Forum  l'évêque du diocèse de Limbourg indique clairement qu'il n'y a pas d'alternative aux changements initiés par les évêques allemands, en collaboration avec l'organisation laïque catholique le Comité central des catholiques allemands (ZdK). Il a récemment été élu président de la Conférence épiscopale allemande, après que le cardinal Reinhard Marx, dans un geste surprenant, ait déclaré qu'il ne serait pas disponible pour un autre mandat.

    La voie synodale allemande a été fortement critiquée pour avoir remis en question les enseignements de l'Église sur la sexualité (y compris l'homosexualité, la contraception et la cohabitation), l'ordination féminine et la hiérarchie cléricale de l'Église, ainsi que le célibat sacerdotal.

    L'évêque auxiliaire Dominik Schwaderlapp, de Cologne, vient d'annoncer qu'il a retiré sa collaboration du forum de discussion sur la sexualité humaine puisque la majorité de ses membres sont contre l'enseignement de l'Église dans ce domaine. En outre, Mgr Rudolf Voderholzer, de Ratisbonne, vient de critiquer publiquement les méthodes «autoritaires» de la direction de la voie synodale - parmi eux Mgr Bätzing - qui a décidé, sans consulter l'Assemblée générale, d'établir des réunions de discussion régionales, ainsi que de ajouter un nouveau sujet - la crise corona - à la discussion.

    «Si vous décidez de suivre une procédure participative», a déclaré Mgr Voderholzer, «il faut également s'y conformer et éviter d'agir de manière autoritaire et solitaire.»

    Dans ce contexte, la nouvelle interview du chef de la Conférence épiscopale allemande revêt une importance particulière.

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  • La leçon d’une pandémie : un monde sans Espérance ?

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    Il faut bien en convenir, l’éditorial de Jacques Julliard dans le dernier numéro de Marianne (du 22 au 28 mai) auquel se réfère le site web de « L’Homme Nouveau »,  aborde une question importante – notre rapport actuel à la mort – et le changement de civilisation que révèle notre attitude pendant la pandémie :

    la porte de l'enfer 813kSvGAEcL._AC_SX450_.jpg« De quoi meurt-on ? Les réponses sont multiples, qui vont du cancer et des maladies cardio-vasculaires jusqu'aux accidents de la route et, aujourd'hui, au coronavirus. Pourquoi meurt-on ? Parce que la mort est inscrite dans notre patrimoine génétique. Pour quoi meurt-on ? Jadis, les réponses étaient variées : pour sa patrie, pour sa foi, pour la révolution, pour la République… Aujourd'hui, c'est une question sans réponse. On n'a plus grande envie de mourir pour ces nobles causes. On ne meurt plus guère, dans nos sociétés, que pour les siens, c'est-à-dire pour sa famille, a coutume de répondre Luc Ferry. La vérité est qu'on n'a moins que jamais envie de mourir. Tous les comportements, individuels ou collectifs, enregistrés pendant la pandémie que nous vivons témoignent de cette évidence : sauve qui peut, la vie ! Encore un petit moment, monsieur le bourreau ! Il n'y a pas d'autre explication à la facilité avec laquelle la moitié de l'humanité a accepté de se mettre pendant deux mois en vacance de son destin. Sur la grande scène de l'univers, nous avons accepté bien volontiers de nous muer en intermittents du spectacle. Vous allez me dire que c'est bien naturel. Je vous y prends : justement, ce n'est pas naturel ! C'est même la première fois. (…) Au-delà de ses raisons prophylactiques, la fermeture des églises, temples, mosquées revêt une signification symbolique, une sorte de bannissement de toute espèce de spiritualité. Confinés comme le commun des mortels, les hommes d'Eglise ne se sont guère fait entendre, incapables d'apporter à l'événement un surcroît de sens. Aux informations, cette interruption sans précédent du culte a été à peine mentionnée. Si le Mont-Saint-Michel est apparu si souvent à l'écran, ce n'est pas parce qu'il abrite une église abbatiale, c'est seulement parce qu'il est un haut lieu du tourisme, une tour Eiffel dans l'eau. Cette éclipse totale du religieux retire à un événement collectif de cette ampleur ce qui en faisait jadis la dimension émotive et spirituelle. Et c'est finalement le Conseil d'Etat (*) qui a ordonné la levée de l'interdiction de réunion dans les lieux de culte. Voulez-vous une définition de notre civilisation ? C'est peut-être la première pour laquelle aucun de ses bénéficiaires n'a envie de mourir ! Un morne silence s'est abattu sur toute la société, meublé de rigolades rebattues. »

    Ref. Au quotidien-n°51

    « ‘ Vous qui entrez ici, laissez toute espérance’ :  ces mots tracés d’une sombre couleur, je les vis écrits au-dessus d’une porte » raconte l’auteur de la Divine Comédie. L’orée du siècle présent serait-elle la porte et le vestibule du premier cercle de l’enfer dantesque ?

    (*) En Belgique, sans un regard sur le fond du dossier, le Conseil d’Etat a tout simplement rejeté le pourvoi en urgence déposé par deux cents jeunes chrétiens, renvoyant ceux-ci aux dispositions que le Conseil National de Sécurité serait susceptible de prendre le 3 juin prochain.  

    JPSC

  • Un livre électronique pour continuer à dire «Oui à la vie»

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    De Vatican News :

    Un e-book pour continuer à dire «Oui à la vie»

    Un an après la conférence intitulée «Oui à la vie ! Prendre soin du précieux don de la vie en fragilité», organisée au Vatican, un livre électronique paraît ce vendredi 29 mai avec des récits, des témoignages, des contributions internationales de familles et d'experts sur le thème de la défense de la vie humaine naissante dans des conditions d'extrême fragilité.

    Donner la parole à la culture de l'espoir nourrie par les avancées médicales, avec une attention particulière au domaine des soins périnataux, c'est dans ce but que s'est tenue il y a un an à Rome la Conférence internationale sur la prise en charge de la vie naissante en situation de fragilité. L'Institut patristique Augustinianum avait alors rassemblé environ 400 personnes de 70 pays, avec la participation de médecins et d'experts en soins périnataux et en psychologie familiale.

    Un an plus tard, un livre électronique rassemblant les différents chapitres de ces journées de travail est disponible gratuitement en ligne sur le site du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie.

    Dans la préface du livre électronique, les lecteurs pourront relire les mots du Pape François lors de son audience avec les participants, un discours dans lequel François a souligné la valeur de la vie à chaque instant et a recommandé «des actions pastorales plus incisives» pour soutenir ceux qui reçoivent des enfants malades.  Aucun être humain, avait déclaré le Saint-Père «ne peut être incompatible avec la vie, ni à cause de son âge, ni de sa santé, ni de la qualité de son existence. Chaque enfant qui s'annonce dans le ventre d'une femme est un cadeau, qui change l'histoire d'une famille : d'un père et d'une mère, de grands-parents et de petits frères. Et cet enfant a besoin d'être accueilli, aimé et soigné. Toujours !»

  • 31 mai, "Day for Life" au Royaume-Uni ("Choisir la Vie") : les encouragements du pape

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    De Lisa Zengarini sur Vatican News :

    28 mai 2020

    Royaume-Uni : Le Pape invite à protéger la vie

    La Journée pour la vie devait se tenir dimanche prochain en Écosse. Bien qu’elle puisse être repoussée en raison de la pandémie, le Pape a envoyé un message aux évêques du Royaume-Uni. François demande de prier pour tous ceux qui travaillent à la défense de la valeur et de la dignité de chaque personne. Il espère que la crise sanitaire actuelle conduira à l'émergence d'une culture de la vie attentive à la protection de tous les enfants de Dieu, à commencer par les plus vulnérables.

    «Choisir la vie» : c'est le thème de l'édition 2020 de la Journée pour la vie, une initiative annuelle promue par la Conférence épiscopale britannique et galloise (Cbcew), en collaboration avec les évêques écossais et irlandais, afin de sensibiliser le public des îles britanniques «au sens et à la valeur de la vie humaine, à toutes ses étapes et dans toutes ses conditions». La Journée devait être célébrée le 31 mai en Écosse, le 21 juin en Angleterre et au Pays de Galles et enfin le 7 octobre en Irlande mais, en raison de l'urgence sanitaire actuelle, les dates seront probablement reportées.

    Prier pour ceux qui prennent soin de la vie

    À cette occasion, le Pape François a envoyé un message signé par le cardinal secrétaire d'État, Pietro Parolin, dans lequel il souligne combien le thème choisi cette année est approprié à l'occasion du 25e anniversaire d'Evangelium Vitae, l'encyclique de saint Jean-Paul II sur la valeur et l'inviolabilité de la vie humaine.

    Dans le message adressé à Mgr John Sherrington, chef du département pro-vie de Cbcew, le Pape invite à prier pour les familles, les bénévoles et les travailleurs de la santé qui s'engagent, «souvent héroïquement», à soigner et libérer de leurs souffrances les patients atteints par le nouveau coronavirus, mais également pour tous ceux qui travaillent «pour maintenir la valeur et la dignité données par Dieu à chaque personne humaine» alors que la «pandémie de la pauvreté et de la guerre» se poursuit.

    Le message se termine par une espérance : que la crise sanitaire actuelle conduise à une meilleure compréhension «de l'impératif moral de construire une culture de la vie» qui soit attentive à la protection et à la promotion «du bien-être intégral de tous les enfants de Dieu, à commencer par les plus vulnérables».

    Les défenseurs de la vie encouragés

    Au nom des évêques anglais et gallois, Mgr Sherrington a exprimé sa gratitude au Pape pour son soutien. «Son message nous donne de l'espoir et nous aide à renouveler notre engagement et notre action pour l'instinct humain le plus fondamental : celui de protéger le mystère de la vie à chaque étape» a réagi l’évêque auxiliaire de Westminster en charge des questions liées à la défense de la vie au sein de la Cbcew. Le prélat précise que cette année le message de la Journée pour la vie est particulièrement axé sur les soins à apporter à l'enfant à naître et aux femmes enceintes, afin que «les esprits et les cœurs puissent être ouverts au véritable cadeau et à l'émerveillement que représente chaque nouvelle vie dans le ventre de la mère».

    Soutien aux mères et à leurs enfants

    Comme chaque année, la Conférence épiscopale britannique et galloise a rassemblé et mis à disposition du matériel sur le site Internet "Day for Life": des prières, des informations sur le soutien disponible pour les mères et leurs enfants et quelques témoignages significatifs de femmes qui ont subi un avortement et de personnes qui ont été touchées par le drame de l'avortement.

  • Onu, OMS : face aux urgences COVID, si l'on sauvait des vies plutôt que promouvoir l'avortement

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    ONU, OMS : FACE AUX URGENCES COVID, SAUVER DES VIES PLUTÔT QUE PROMOUVOIR L'AVORTEMENT ?

    28 mai 2020

    La semaine dernière, l'administrateur par intérim de l'Agence américaine pour le développement international a écrit au secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres (cf. Antonio Guterres, prochain secrétaire général de l’ONU : ses engagements), pour lui demander instamment que les Nations unies continuent à concentrer leur effort sur les vies à sauver plutôt que sur la promotion de l'avortement.

    En effet, le Plan mondial d'intervention humanitaire des Nations unies prévoit actuellement la fourniture de « services de santé sexuelle et génésique » qui incluent l'avortement, considéré comme un service essentiel au même titre que des nécessités telles que la sécurité alimentaire et l'assainissement.

    Il ne s'agit pas d'un cas isolé de promotion de l'avortement par les Nations unies et l'Organisation mondiale de la santé a, de même, une histoire bien documentée de promotion de l'avortement, même dans les pays où il est illégal ou limité. Il est étonnant de constater que l'organisation insiste sur le fait que « l'avortement légal et sûr » soit une condition préalable à la réalisation des objectifs de la Conférence internationale sur la population et le développement de 1994, qui a explicitement rejeté l'avortement comme un droit humain.

    Actuellement, les orientations de l'OMS à l'intention des pays sur les « soins de santé de proximité, y compris les campagnes de sensibilisation, dans le contexte de la pandémie COVID-19 » comportent un lien spécifique avec celles concernant la santé et les droits sexuels et reproductifs, qui envisagent « l'avortement médicamenteux autogéré dans les pays où l'avortement est illégal ou restreint ».

    L'administration Trump devrait aller au-delà de cette lettre pour continuer à faire avancer son programme pro-vie et pro-femme qui a pris forme dans le cadre de l'initiative « Protéger la vie dans la politique de santé mondiale » et plus largement dans sa politique étrangère et d'aide humanitaire. Elle devrait également envisager la création d'un bureau au sein du département d'État américain pour un ambassadeur itinérant chargé de protéger la vie des enfants à naître qui pourrait renforcer la priorité que cette administration a accordée au partenariat avec d'autres pays pour défendre la vie et la famille dans la promotion du développement durable et de l'amélioration de la santé.

    La réévaluation du soutien américain à l'OMS devrait être l’occasion pour les États-Unis d'insister pour que l'Organisation reprenne son rôle apolitique de prévention des maladies et d'arrêt de la propagation des épidémies pour lequel elle a été créée, et cesse de promouvoir des questions controversées qui ne bénéficient pas du soutien de nombreux États membres des Nations unies. A ce jour, comme l’intervention américaine l’a récemment rappelé à l’ONU : « Il n'existe pas de droit international à l'avortement, ni de devoir de la part des États de financer ou de faciliter l'avortement ».

    Sources: Daily Signal, Grace Melton (26/05/2020)

  • Après la trisomie 21, l'autisme... Vers un modèle unique d'humain toléré ?

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    D'Amélie Tsaag Valren sur handicap.fr :

    Les personnes autistes pourraient-elles être menacées par un dépistage prénatal massif, à l'instar de ce qui s'est fait pour la trisomie 21 ? Les évolutions scientifiques et sociales vont dans ce sens. Vers un modèle unique d'humain toléré ?

    Auteur : Amélie Tsaag Valren, enseignante en éducation aux medias à la Sorbonne nouvelle Paris 3

    Vers l'extinction des personnes autistes ? Une étude taïwanaise, discrètement parue début 2020, laisse planer cette menace... Sur 333 mères d'enfants autistes interrogées sur la possibilité de recourir à une amniocentèse pour détecter le « risque d'autisme » entre leur 16e et leur 20e semaine de grossesse, deux tiers se disent favorables à l'accès à ce test et plus de la moitié (53,1%) choisiraient d'interrompre leur grossesse. Les auteurs de cette étude estiment ses résultats applicables aux autres pays de culture chinoise, ainsi qu'aux pays occidentaux…

    S'il est un sujet qui semble devoir rassembler urgemment les personnes autistes de tous les pays, c'est bien celui sur le dépistage prénatal de ce trouble. S'il venait à être autorisé à grande échelle, les sujets tels que la scolarisation, l'accès aux soins, l'emploi risqueraient de devenir secondaires, puis caduques. De bien sombres lendemains, à l'image de ce qui s'est produit pour la trisomie 21 ?

    Le modèle trisomie 21

    Dans les années 1970, apparaît un grand débat sur la notion d' « avortement eugénique ». En 1975, la loi Veil institue une différenciation entre IVG (interruption volontaire de grossesse) et IMG (médicale, qui est autorisée jusqu'à la veille du jour de la naissance en cas de détection d'une maladie ou d'un handicap grave, dont la trisomie 21). Dans les années 80 et 90, on assiste à une acceptation sociale progressive de l'élimination des personnes trisomiques avant leur naissance et, en 1997, le dépistage systématique est pris en charge par l'Assurance maladie. Depuis, l'avortement des fœtus suspectés de trisomie 21 est majoritairement acceptée par la société, et une croyance ancrée chez les médecins veut qu'il s'agisse de la « meilleure » solution. En 2017, en Islande, on observe une disparition totale de la T21 via un recours à 100 % à l'interruption de grossesse. L'acceptation sociale de l'IMG est donc nettement plus forte aujourd'hui que dans les années 1970. En s'inspirant de cette évolution, on peut reconstituer un schéma de progression vers l'éradication des personnes autistes dites « sévères » en France. Inquiétant ? Dans les années 2010, ont lieu les premières expérimentations d'IMG ciblées sur une variation chromosomique associée à 1 % des personnes autistes.

    Des hypothèses sérieuses

    Dans la décennie à venir, on peut légitimement imaginer le scénario suivant… Tout d'abord, le passage du statut expérimental à celui de procédure légale sur les seules variations génétiques bien identifiées, sans remboursement de la sécurité sociale dans un premier temps à l'occasion d'une révision de loi bioéthique, avec une scission entre les Asperger/haut niveau (considérés comme étant à garder) et les « sévères » (à éliminer) selon des critères de probabilités de sévérité du handicap. La fiabilité des prédictions du niveau de handicap pourrait s'affiner très rapidement car les financements et investissements en recherche sur ce type d'études sont très importants. En revanche, les études sur l'acceptation sociale des personnes autistes vivantes resteraient pas ou mal financées. Et, d'ici quelques années, la société pourrait exiger le remboursement du dépistage prénatal de l'autisme dit « sévère » par l'Assurance maladie, arguant que l'autoriser sans le rembourser relève d'une injustice sociale. A terme, ce serait la disparition des ressources éducatives destinées à ce public et des études en sciences sociales, ainsi qu'une forte stigmatisation et dégradation sociale des parents qui ont fait le choix de les « garder » ces enfants. Bien sûr, cette perspective reste hypothétique…

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  • Quand la promotion de l'homosexualité s'invite dans les milieux ecclésiastiques

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    On a pu voir récemment, lors de la journée contre l'homophobie, l'un ou l'autre ecclésiastique de notre pays s'afficher sur facebook ou ailleurs, nimbé des couleurs arc-en-ciel, pour y affirmer sa militance contre les discriminations dont sont victimes les différentes catégories LGBT, avec un message comme celui-ci : "Lutter contre l'homophobie, la transphobie, l'interphobie, la queerphobie, etc., c'est lutter contre la haine. "Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés." "Ne jugez pas." Dieu nous appelle à aimer, pas à haïr; il nous appelle à accueillir l'autre, pas à le rejeter. Soyons signes de l'amour de Dieu pour chaque personne de notre monde!" Mais le contexte invite à s'interroger s'il s'agit vraiment de promouvoir l'amour et la tolérance à l'égard du prochain ou bien de rejoindre très ouvertement la militance homosexuelle dont on arbore ostensiblement les symboles. Ainsi sont bannis les distinctions et le discernement auxquels invite la morale catholique : de cette façon on ne distinguera plus la personne (objet d'amour inconditionnel) et ses actes (éventuellement répréhensibles). L'article paru aujourd'hui (25 mai) sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana sous la plume de Riccardo Cascioli pose, nous semble-t-il, les bonnes questions.

    Catho-Gay Connection, comment je te fais la promotion de l'homosexualité

    Avvenire, le cardinal Zuppi, l'éditeur San-Paolo : tous ensemble pour lancer une nouvelle offensive pour la légitimation de l'homosexualité dans l'Église. Un livre, avec la bénédiction de l'archevêque de Bologne, qui rassemble les voix des théologiens, des psychologues, qui poussent tout le monde du même côté. Sous prétexte d'accueillir les gens, on efface la différence entre l'orientation sexuelle et les actes homosexuels, allant jusqu'à s'ouvrir à une certaine reconnaissance des unions homosexuelles. Ratzinger avait déjà mis en garde il y a 34 ans : dans l'Eglise, un lobby gay veut subvertir l'enseignement sur la sexualité.

    Elle mène la croisade catholique-gay. A présent, ce n'est même plus un scoop. Mais lorsqu'on ouvre une page du journal de la Conférence épiscopale italienne et que l'on y trouve le titre "Zuppi : les homosexuels ? La diversité est une richesse", cela fait toujours un certain effet, aussi parce que c'est une affirmation qui implique presque la nécessité de l'homosexualité, étant donné que sans elle nous serions plus pauvres. Ce qui contraste assez nettement avec le Catéchisme de l'Eglise catholique et toute la tradition. Il suffit de rappeler que le Catéchisme fait figurer la sodomie parmi les quatre "péchés qui crient au ciel", une langue modernisée par rapport aux "péchés qui crient à la vengeance devant Dieu", en usage auparavant.

    Mais pour bien voir la page en question, il y a plus : les déclarations de l'archevêque de Bologne, le cardinal Matteo Zuppi, font partie de la préface-interview du livre du journaliste de l'Avvenire Luciano Moia (qui s'est fait de la croisade catholique-gay une raison de vivre) intitulé "Eglise et homosexualité. Une enquête à la lumière du Magistère du Pape François". Dans le livre, explique-t-on, il y a place pour une série d'interviews réalisées par l'équipe d'Avvenire "Nous, famille et vie" au tournant de 2018 et 2019, qui vont évidemment tous dans la même direction. Et pour y apposer le sceau de l'autorité, il y a aussi la préface du directeur de l'Avvenire, Marco Tarquinio. Il ne s'agit donc pas d'un travail d'intérêt personnel d'un journaliste, mais d'une véritable opération qui catalyse autour de l'organe officiel de la CEI : des théologiens, des psychologues, un cardinal considéré comme dans la manche du Pape et donné pour le prochain président de la CEI, et l'éditeur San Paolo, pilier de l'édition catholique.

    En tout cas, l'interview du cardinal Zuppi suffit à mettre en évidence les mensonges et les ambiguïtés qu'un certain cléricalisme utilise pour promouvoir les modes de vie homosexuels. Pour le reste, on se souvient que le cardinal Zuppi avait déjà signé la préface du livre du père James Martin "Un pont à construire - Une nouvelle relation entre l'Église et les personnes LGBT", véritable manifeste de l'homosexualisme (autoproclamé) catholique.

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  • "Laudato Si": une célébration démesurée durant un an avec le Seigneur en grand absent...

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    De Sandro Magister (Settimo Cielo) en traduction française sur Diakonos.be :

    Pendant l’année de « Laudato si’ » c’est la fête pour tout le monde, sauf pour « mi’ Signore »

    En cette période de vaches maigres dans le monde entier, les grands argentiers du Vatican – le jésuite Juan Antonio Guerrero Alves et le cardinal Reinhard Marx, l’un préfet de la Secrétairerie pour l’économie et l’autre du Conseil pour l’économie – ont fait parvenir aux différents responsables de la Curie des invitations pressantes à être « sobres » et à « couper dans les dépenses des colloques, des transferts à l’étranger et dans les frais de consultance ».

    Mais les réjouissances autour de « Laudato si’ » font naturellement exception.  Hier, dimanche 24 mars, c’était le cinquième anniversaire de la signature de l’encyclique et pour fêter l’occasion, on a prévu un jubilé d’une année entière, avec un programme démesuré.

    *

    Pour commencer, nous avons déjà eu droit à un prélude, la « Semaine de Laudato si’ », lancée le 16 mai dans un message vidéo par le Pape François accompagné d’imagines suggestives de zèbres, de chameaux et de savane, culminant le dimanche 24 par la récitation commune dans le monde entier, à midi selon l’heure locale, d’une prière composée par le Vatican pour l’occasion, afin que nous « nous sachions écouter et répondre au cri de la terre et au cri des pauvres ».

    Parmi ceux qui ont participé à la semaine préparatoire – à travers une multitude d’initiatives locales – les États-Unis se distinguent avec 2 316 inscriptions, suivis dans le classement par l’Italie, la France, l’Espagne, l’Argentine, le Brésil puis des autres pays, avec tout à la fin la Chine avec une seule personne connectée.

    Mais pour ces gens, c’est tout un programme qui les attend.  En effet, à la fin de l’été, ils se retrouveront ensemble pendant la « Saison de la création », qui se déroulera comme les années précédentes à partir du 1er septembre, journée mondiale de prière pour la Création jusqu’au 4 octobre, et jour de la fête de saint François d’Assise, avec une invitation à trouver et à mettre en pratique dans ce laps de temps des initiatives de « réparation de nos relations avec les autres et avec toute la création ».

    Il s’agit d’une initiative œcuménique lancée non seulement par le Pape François mais aussi conjointement par le patriarche orthodoxe de Constantinople Bartholomée, par l’archevêque anglican de Canterbury Justin Welby et par le Secrétaire général sortant du Conseil Œcuménique des Églises, le luthérien Olav Fyscke.

    Lors de l’édition 2019 de la « saison de la création », le 20 septembre, on avait beaucoup parlé de cette grève mondiale pour le climat avec des étudiants du monde entier qui séchaient les cours et Greta Thunberg dans le rôle de la star.  On prévoit que cette année la grève reviendra au menu.

    Mais avant d’arriver à la « saison de la création », deux initiatives du Dicastère pour le service du développement intégral présidé par le cardinal Peter Turkson sont programmées en juin.

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  • In memoriam : retour sur la célébration du centenaire de la naissance de Jean-Paul II (1920-2005)

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    Mémoire et identité 51XZK3V2RGL._SX290_BO1,204,203,200_.jpgEn relisant « Mémoire et Identité » qui constitue le testament spirituel (l’ouvrage fut publié chez Flammarion en 2005) de ce grand pape, on comprend mieux encore ses affinités avec son proche collaborateur le futur Benoît XVI, et la distance qui les sépare, l’un et l’autre, des intellectuels post-modernes sévissant aujourd’hui, plus que jamais, en Europe. Extraits choisis d’une pensée qui fâche un monde qui a cessé d’être chrétien :

    1.- Descartes et les Lumières : à la source de l’enracinement des idéologies du mal dans la pensée philosophique européenne (pp. 19 à 25).

    « Je dois me référer ici, déclare le pape Jean-Paul II, à certains faits liés à l’histoire de l’Europe, et de manière particulière à l’histoire de sa culture dominante.

    Quand fut publiée l’encyclique sur l’Esprit-Saint [« Dominum et vivificanten, en 1986] certains milieux en Occident ont réagi négativement, et cela d’une manière plutôt vive. D’où venait une telle réaction ? Elle provenait des mêmes origines que celles dont étaient nées, plus de deux cents ans auparavant, les Lumières européennes – en particulier françaises, sans pour autant exclure les Lumières anglaises, allemandes, espagnoles et italiennes. […]

    Pour mieux illustrer un tel phénomène, il faut remonter à la période antérieure aux Lumières, en particulier à la révolution de la pensée philosophique opérée par Descartes.

    Le « cogito, ergo sum » (« je pense, donc je suis ») apporta un bouleversement dans la manière de faire de la philosophie. Dans la période pré-cartésienne, la philosophie, et donc le « cogito », ou plutôt le « cognosco » (je connais), étaient subordonnés à l’« esse » (être) qui était considéré comme quelque chose de primordial. Pour Descartes, à l’inverse, l’« esse » apparaissait secondaire, tandis qu’il considérait le « cogito » comme primordial.

    Ainsi, non seulement on opérait un changement de direction dans la façon de faire de la philosophie mais on abandonnait de manière décisive ce que la philosophie avait été jusque là, en particulier la philosophie de saint Thomas d’Aquin : la philosophie de l’ «esse». Auparavant, tout était interprété dans la perspective de l’ «esse» et on cherchait une explication de tout selon cette perspective. Dieu, comme Être pleinement autosuffisant (ens subsistens) était considéré comme le soutien indispensable pour tout « ens non subsistens », pour tout « ens participatum », c’est-à-dire pour tout être créé, et donc aussi pour l’homme.

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  • « PAS D’AVENIR SANS AÎNÉS » APPEL INTERNATIONAL POUR « RÉHUMANISER NOS SOCIÉTÉS » CONTRE UNE « SANTÉ SÉLECTIVE »

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    « PAS D’AVENIR SANS AÎNÉS »
    APPEL INTERNATIONAL POUR « RÉHUMANISER NOS SOCIÉTÉS »
    CONTRE UNE « SANTÉ SÉLECTIVE »

    Premier signataire Riccardi (Sant’Egidio), avec Prodi, Habermas, Sachs, Gonzalez, Pöttering, Zuppi, Bokova, De Rita et d’autres personnalités

    C’est d’une inquiétude de la Communauté de Sant’Egidio sur l’avenir de nos sociétés – survenue ces jours-ci à l’occasion de la crise provoquée par le coronavirus – que part cet appel, traduit dans différentes langues et diffusé à partir d’aujourd’hui au niveau international (voir les premiers signataires à la fin).
    Il s’adresse à tous, citoyens et institutions, pour un changement ferme des mentalités qui conduise à prendre de nouvelles initiatives, sociales et sanitaires, à l’égard des populations âgées.

    PAS D’AVENIR SANS AÎNÉS

    Appel pour réhumaniser nos sociétés. Non à une santé sélective

    Avec la pandémie du Covid-19 les personnes âgées sont en danger dans beaucoup de pays européens comme ailleurs. Les chiffres dramatiques des décès dans les institutions font frémir.

    Il y aura beaucoup à revoir dans les systèmes de santé publique et dans les bonnes pratiques nécessaires pour rejoindre et soigner tout le monde avec efficacité, pour dépasser le placement en établissement.

    Nous sommes préoccupés par les récits funestes des hécatombes qui se produisent dans les instituts pour personnes âgées
    . L’idée s’installe qu’il est possible de sacrifier leurs vies en faveur d’autres vies. Le pape François parle à ce propos de « culture du déchet » qui retire aux personnes âgées le droit d’être considérées comme des personnes et fait d’elles un numéro et, dans certains cas, même moins que cela.


    Dans beaucoup de pays d’Europe, face à l’exigence des soins, nous voyons apparaître un modèle périlleux qui privilégie une «santé sélective», tenant pour résiduelle la vie des personnes âgées
    . Leur plus grande vulnérabilité, l’avancée en âge et les autres pathologies possibles dont elles sont porteuses justifieraient une forme de « sélection » en faveur des sujets plus jeunes et plus sains.


    Se résigner à une issue de cette sorte est humainement et juridiquement inacceptable
    . Cela l’est également dans une vision religieuse de la vie, mais aussi dans la logique des droits de l’homme et de la déontologie médicale. Aucun « état de nécessité » ne peut être accepté qui légitimerait ou codifierait des dérogations à de tels principes. La thèse qu’une espérance de vie plus courte comporte une diminution « légale » de sa valeur est, d’un point de vue juridique, une barbarie. Que cela advienne par le moyen d’une imposition (par l’État ou par les autorités sanitaires) extérieure à la volonté même de la personne représente une expropriation intolérable de plus des droits de l’individu.


    L’apport des personnes âgées continue d’être l’objet d’importantes réflexions dans toutes les civilisations. Il est fondamental dans la trame sociale de la solidarité entre les générations. Nous ne pouvons pas laisser mourir la génération qui a lutté contre les dictatures, qui a peiné pour reconstruire après la guerre et qui a construit l’Europe.

    Nous croyons qu’il est nécessaire de réaffirmer avec force les principes de l’égalité de traitement et du droit universel aux soins, conquis au cours des siècles. Le moment est venu de dédier toutes les ressources nécessaires à la sauvegarde du plus grand nombre de vies et d’humaniser l’accès aux soins pour tous. Que la valeur de la vie reste la même pour tous. Celui qui méprise l’existence fragile et faible des plus âgés se prépare à dévaluer toutes les existences.

    Par cet appel, nous exprimons notre douleur et notre inquiétude devant le nombre excessif de morts de personnes âgées ces derniers mois et nous appelons de nos vœux une révolte morale afin qu’un changement de direction s’opère dans le soin réservé aux aînés, afin surtout que les plus vulnérables ne soient jamais considérés comme un poids ou, pire, comme inutiles.

    Signez l'appel



    Premiers signataires:

    Andrea Riccardi, historien, fondateur de la Communauté de Sant’Egidio
    Romano Prodi, ancien président du Conseil des ministres de la Commission européenne
    Jeffrey D. Sachs, directeur de UN Sustainable Development Solutions Network
    Aleksandra Dulkiewicz, maire de Gdansk, Pologne
    Simonetta Agnello Hornby, écrivain, Royaume-Uni
    Manuel Castells, professeur de sociologie de l’Université de Californie Berkeley, Espagne
    Irina Bokova, ancienne directrice générale de l’UNESCO, membre du Haut comité pour la fraternité humaine, Bulgarie
    Mark Eyskens, ancien premier ministre belge
    Hans Gert Pöttering, ancien président du Parlement européen, Allemagne
    Felipe González Márquez, ancien premier ministre espagnol
    Marie De Hennezel, psychologue, France
    Jean-Pierre Denis, directeur de l’hebdomadaire La Vie, France
    Card. Matteo Zuppi, archevêque de Bologne
    Adam Michnik, essayiste, directeur de Gazeta Wyborcza, Pologne
    Michel Wieviorka, sociologue, président de la Fondation Maison des Sciences de l’Homme de Paris, France
    Giuseppe De Rita, fondateur de CENSIS
    Stefania Giannini, directeur général adjoint de l’UNESCO
    Maria Antónia Palla, journaliste, Portugal
    Navi Pillay, juge, président ICDP, Afrique du Sud
    Annette Schavan, ancienne ministre fédérale allemande de l’Éducation et de la recherche, Allemagne
    Jürgen Habermas, philosophe, Allemagne