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Ethique - Page 338

  • Tugdual Derville à Liège le lundi 18 avril prochain à 18h00 : un nouveau lieu pour la conférence débat

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    Tugdual Derville est une personnalité française  internationalement connue du monde associatif. Né en 1962, il est licencié en droit, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC). 

    Tugdual Derville a travaillé pour une association d’aide aux personnes âgées, les petits frères des pauvres, avant de devenir consultant dans le domaine médico-social. En 1986, il fonde l'association À bras ouverts pour organiser l’accueil par des accompagnateurs bénévoles d’enfants, d’adolescents et de jeunes adultes porteurs d’un handicap mental, pour des week-ends ou des séjours de vacances En 1994, il rejoint l’Alliance pour les droits de la vie, association fondée par Christine Boutin. Cette association devient Alliance VITA, un des principaux mouvements pro-vie qui présente ses objectifs comme « le respect de la dignité humaine, particulièrement des plus vulnérables ». Il en est délégué général et, à ce titre, il intervient régulièrement dans les médias sur les questions bio-éthiques, rappelant « l'éminente dignité de tout être humain et son droit à ce que sa vie soit reconnue et protégée ». Après la canicule de l'été 2003, il fonde le service d’écoute SOS Fin de Vie en 2004 et à la suite du mouvement social de l'année 2013, il a lancé le Courant pour une Écologie Humaine, avec Pierre-Yves Gomez et Gilles Hériard-Dubreuil.

    Tugdual Derville est auteur de : « Le Bonheur blessé, avortement, eugénisme et euthanasie en question » (2005), « La Bataille de l’euthanasie, enquête sur les 7 affaires qui ont bouleversé la France»(2012)

    Pour des raisons indépendantes de la volonté des organisateurs, la rencontre ne se tiendra pas, comme de coutume, à l’Université de Liège mais à l’Espace Prémontrés (séminaire de Liège). Merci d’en prendre note :

     Lunch débat 

    Espace Prémontrés, rue des Prémontrés, 40- 4000 Liège - salle Saint-Lambert

    Espace Prémontrés.png

    Entrée par le portail (parking possible dans la cour) et la grande porte du bâtiment (parcours fléché)

    salle Saint-Lambert.jpg

    lundi 18 avril 2016 à 18 heures

    Participation aux frais : 10 € (à régler sur place) - 2 € pour les étudiants
    Inscription nécessaire :
    soit par téléphone : 04 344 10 89
    soit par email : info@ethiquesociale.org 

    soit sur le site internet "éthique sociale", en cliquant ici : www.ethiquesociale.org

    JPSC

  • Mgr Minnerath à propos d’ « Amoris laetitia » : « Tout laisser à l’appréciation des pasteurs va créer des traitements très différents »

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    Docteur en théologie, l’archevêque de Dijon, Mgr Roland Minnerath, estime que Amoris lætitia appelle au respect des normes existantes tout en invitant à les interpréter et à les appliquer avec discernement et miséricorde au cas par cas. Il est interrogé par Samuel Pruvot pour l’hebdomadaire « Famille chrétienne » :

    « En quoi l’enseignement de l’Église sur l’amour et la famille peut-il toucher notre monde occidental sans repères ? 

    Les longs chapitres de l’exhortation sur la beauté du mariage selon le plan de Dieu sont clairement en décalage par rapport à la culture contemporaine. Et c’est tant mieux, sinon y manquerait le sel de l’Évangile, capable de redonner espérance à ceux qui doutent, qui se découragent ou qui sont désabusés. Le texte s’adresse cependant aux seuls membres de l’Église. La société, si on en croit les médias, veut savoir si l’Église se rapproche d’elle. Alors que la mission de l’Église est d’attirer les personnes au Christ qui est la perfection de l’amour.

    Certains s’interrogent sur le degré d’autorité de ce document. Quel est-il ? 

    Bonne question. Quelle que soit la nature des documents pontificaux – constitution apostolique, encyclique, lettre ou exhortation apostolique –, ils revêtent l’autorité normative du Magistère. Il y a toujours unité entre l’autorité de l’Écriture qui est la source de tout l’enseignement ecclésial, la Tradition qui commente la parole de Dieu au cours des siècles et le Magistère qui interprète authentiquement l’un et l’autre en fonction des défis du temps présent. D’où la nécessaire continuité dans l’enseignement de l’Église. Car si le Magistère prenait le contre-pied de ce qui a toujours été enseigné, il perdrait du coup l’autorité qui le fonde.

    La nouveauté du document présent est qu’il ne veut pas « trancher par une nouvelle intervention magistérielle » des questions ouvertes concernant le mariage (3). Il ne veut pas édicter de nouvelles normes valables pour tous les cas. Il appelle donc au respect des normes existantes tout en invitant à les interpréter et à les appliquer avec discernement et miséricorde au cas par cas. Il est évident que les repères sont moins clairs qu’auparavant.

    Il y a toujours unité entre l’autorité de l’Écriture qui est la source de tout l’enseignement ecclésial, la Tradition qui commente la parole de Dieu au cours des siècles et le Magistère qui interprète authentiquement l’un et l’autre en fonction des défis du temps présent.

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  • Infanticides néonataux : pour une prise de conscience européenne

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    Lu sur genethique.org (Le coin des experts) :

    INFANTICIDES NÉONATAUX, POUR UNE PRISE DE CONSCIENCE EUROPÉENNE

    Ce 13 avril après-midi s’est déroulée au Parlement européen une conférence sur les « aspects médicaux, légaux et éthiques de l’infanticide néonatal ». Grégor Puppinck, expert de Gènéthique, et Claire de La Hougue, docteurs en droit, du Centre européen pour la loi et la justice (ECLJ) ont exposé les résultats de leurs recherches sur cette réalité occultée de l’avortement. Gregor Puppinck répond aux questions de genethique.org :

    G : Pourquoi avoir organisé une conférence aujourd’hui alors que le Conseil de l’Europe a refusé de donner suite à la pétition sur les infanticides néonataux en juillet 2015 ?

    Gr.P. : En effet, on aurait pu se dire qu’après l’absence de réponse à la question écrite du député Pintado le 31 janvier 2014, faute de consensus du Conseil des Ministres, le déni du commissaire européen aux droits de l’homme, le 20 novembre 2014, (cf. les infanticides néonataux doivent être condamnés) qui a considéré que cette question ne relevait pas de sa compétence, l’avis négatif du comité des affaires juridiques et des droits de l’homme de l’Assemblée parlementaire le 23 juin 2016 puis le rejet, le 2 octobre 2015, de la pétition contre les infanticides néonataux (240 000 signatures – la plus importante des annales du Conseil de l’Europe) par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe qui a considéré que le sujet était « trop sensible »et susceptible de « diviser l’Assemblée », nous aurions pu baisser les bras. Mais ce sujet est trop important pour s’arrêter là. Car il ne s’agit pas de situations exceptionnelles, et le tabou qui entoure ces enfants est propice aux abus puisqu’aucun contrôle n’est possible, la plupart des informations provenant de témoignages.

    Des députés membres de l’Assemblée Parlementaire se sont saisis de la question et avaient annoncé qu’ils réintroduiraient ce sujet au Conseil de l’Europe (cf. Le conseil de l’Europe rejette la pétition sur les infanticides néonataux). Cette question n’est donc pas close. En outre, sur la base du rapport que nous avions soumis à l’Assemblée Parlementaire nous avons publié une étude « Enfants survivants à l’avortement et infanticides en Europe » dans la Revue Générale de Droit Médical. Le fruit de ces recherches devait être présenté publiquement aux Parlementaires pour les interpeller sur la maltraitance et l’infanticide des nouveaux nés. Et puis, il était essentiel aussi de donner la parole aux médecins et sages femmes qui ont assisté à des infanticides néonataux et qui ne veulent plus se taire. Nous espérons que ces témoignages et cette présentation ne laisseront pas insensible les membres du Parlement, et les convaincront d’agir.

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  • Bruxelles, église Sainte-Catherine, 16 avril : Veillée d'Adoration et de Prière en faveur de la Vie et de la Protection des plus Fragiles

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    Samedi prochain, le 16 avril à 20h

    Veillée d'Adoration et de Prière
    en faveur de la Vie et de la Protection des plus Fragiles

     Eglise Sainte Catherine à Bruxelles 


    Pour les répétitions de la chorale et des instruments, rdv juste avant la veillée, le 16 avril à 19h00.

    Pour ceux qui ont des problèmes d'hébergement, contacter Claire-Marie Etchecopar par mail (claire-marie@vigilforlife.be).

    S'habiller chaudement !

     
  • L'antispécisme, début d'une barbarie nouvelle

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    Lu sur Magistro.fr :

    L'antispécisme ou le début d'une barbarie nouvelle

    Pour la philosophe Chantal Delsol, prétendre que les animaux sont des personnes revient non pas à les élever mais à diminuer le statut de la personne humaine.

    Chaque annonce de mauvais traitements sur les animaux enclenche une vague d'antispécisme, comme si à un excès devait répondre toujours un autre excès. Qu'est-ce que l'antispécisme ? C'est l'idée selon laquelle la distinction entre les animaux et les hommes équivaudrait à une forme de racisme. De même que nous avons fini par comprendre que les Noirs et les Blancs appartiennent à la même espèce, la modernité consisterait à présent à comprendre que les animaux et les hommes appartiennent à la même espèce des vivants sensibles. Et donc de les traiter également.
     
    Il y a là un emballement vertigineux et déréglé de l'indifférenciation à l'œuvre dans la postmodernité - aucune distinction n'existe plus car elle serait discrimination : entre les cultures, entre les sexes, ici entre les vivants. La volonté d'aplanir la distinction entre l'homme et l'animal répond au dégoût devant l'humanisme occidental, dégoût bien porté depuis la Seconde Guerre - quand Michel Tournier entendit que Sartre revendiquait l'humanisme, il s'écria : "Nous étions atterrés. Ainsi notre maître ramassait dans la poubelle où nous l'avions enfouie cette ganache éculée." L'humanisme, cette "ganache éculée", signifie que l'homme a plus de valeur que l'animal, à l'origine parce qu'il est fait à l'image de Dieu, plus tard parce qu'il est libre et responsable.

    Il faut souligner que l'humanisme occidental a des torts. Depuis plusieurs siècles (et probablement depuis Descartes) il a exagéré les séparations au point de les rendre ridicules : n'a-t-on pas considéré les animaux comme des objets ? Ne s'imagine-t-on pas aujourd'hui que l'on peut produire des animaux au lieu de les élever ? D'ailleurs on ne voit, et heureusement, aucune voix s'élever pour défendre des méthodes consistant à torturer les animaux ou à les traiter cyniquement. La difficulté, en pareil cas comme toujours, consiste à ne pas tomber dans l'excès inverse, à ne pas conclure, devant certains abattoirs barbares, que les animaux sont des hommes comme nous, et que nous sommes des animaux comme les autres.

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  • Le pape dénonce la grande apostasie et une persécution «travestie de culture, travestie de modernité, travestie de progrès».

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    De Radio Vatican :

    Le Pape François invite à résister aux persécutions symboliques et à «la grande apostasie»

     

    (RV) «La persécution est le pain quotidien de l’Église» : le Pape l’a répété lors de la messe de ce mardi 12 avril, célébrée dans la chapelle de la Maison Sainte-Marthe.

    Comme c’est arrivé à Étienne, le premier martyr, ou aux «petits martyrs» tués par Hérode, aussi aujourd’hui, a affirmé le Pape, de nombreux chrétiens sont tués pour leur foi en Christ, et d’autres sont persécutés idéologiquement, parce qu’ils veulent manifester la valeur du fait d’être enfants de Dieu.

    Il existe des persécutions sanguinaires, comme le fait d’être dévorés par des fauves pour la joie du public dans les tribunes, ou pulvérisés par une bombe à la sortie de la messe. Et il y a «des persécutions en gants blancs, des persécutions culturelles, celles qui te confinent dans un recoin de la société, qui en viennent à te faire perdre ton travail si tu n’adhères pas aux lois qui vont contre Dieu Créateur», a affirmé le Saint-Père.

    Martyrs de tous les jours

    Le récit du martyre d’Étienne, décrit dans l’extrait des Actes des Apôtres proposé par la liturgie, pousse le Pape à des considérations nouvelles sur une réalité qui depuis 2000 ans fait partie de l’histoire de la foi chrétienne : la persécution.

    «La persécution, je dirais, est le pain quotidien de l’Église. Jésus l’a dit. Nous, quand nous faisons un peu de tourisme à Rome et allons au Colisée, nous pensons que les martyrs étaient ceux qui étaient tués avec les lions. Mais les martyrs n’ont pas été seulement ceux-là. Ce sont des hommes et femmes de tous les jours : aujourd’hui, le jour de Pâques, il y a à peine trois semaines… Ces chrétiens qui fêtaient Pâques au Pakistan ont été martyrisés justement parce qu’ils fêtaient le Christ Ressuscité. Et ainsi l’histoire de l’Église avance avec ses martyrs.»

    Des persécutions «éduquées»

    Le martyre d’Étienne amorça une cruelle persécution antichrétienne à Jérusalem, analogue à celles subies par ceux qui aujourd’hui ne sont pas libres de professeur leur foi en Jésus. «Mais, a observé François, il y a une autre persécution dont on ne parle pas tellement», une persécution «travestie de culture, travestie de modernité, travestie de progrès».

    «C’est une persécution, je dirais un peu ironiquement, "éduquée". C’est quand l’homme est persécuté non pas pour avoir confessé le nom du Christ, mais pour avoir voulu manifesté les valeurs du Fils de Dieu. C’est une persécution contre Dieu le Créateur, dans la personne de ses enfants ! Et ainsi nous voyons tous les jours que les puissances font des lois qui obligent à aller sur cette voie, et une nation qui ne suit pas ces lois modernes, ou au moins qui ne veut pas les avoir dans sa législation, en vient à être accusée, à être persécutée "poliment". C’est la persécution qui coupe à l’homme la liberté de l’objection de conscience», a martelé le Pape François

    La grande apostasie

    «Cela, c’est la persécution du monde» qui «coupe la liberté», alors que «Dieu nous fait libres» de donner le témoignage «du Père qui nous a créés, et du Christ qui nous a sauvés». Et cette persécution, a-t-il souligné, «a aussi un chef» :

    «Le chef de la persécution polie, éduquée, Jésus l’a nommé : "le prince de ce monde". Et quand les puissances veulent imposer des attitudes, des lois contre la dignité des enfants de Dieu, ils persécutent ceux-ci et vont contre le Dieu Créateur, a répété le Souverain pontife. C’est la grande apostasie. Ainsi la vie des chrétiens avance avec ces deux persécutions. Mais le Seigneur nous a promis de ne pas s’éloigner de nous : "Soyez attentifs, soyez attentifs ! Ne tombez pas dans l’esprit du monde. Soyez attentifs ! Mais allez de l’avant ! Moi, Je serai avec vous”».

  • Les trois notes d'Amoris Laetitia qui font débat

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    De Lorenzo Bertocchi dans la Nuova Bussola Quotidiana (traduit par nos soins):

    "Amoris Laetitia", trois notes qui suscitent la guerre des interprétations

    A propos des indications relatives aux situations familiales irrégulières contenues dans l’exhortation  apostolique Amoris Laetitia (surtout dans le chapitre 8), une tempête d'interprétations s’est levée durant ces derniers jours. Ainsi, pour certains, le document entier permet enfin d’atterrir dans une Eglise « nouvelle ». Les médias catholiques le disent aussi ; diverses personnalités du monde ecclésial l’évoquent. L’incendie a commencé. En dépit d’importants efforts pour lire le texte de la seule manière possible: en continuité avec le magistère précédent, et puis avec le dépôt de la foi.

    Comme l’a dit le Prof. José Granados à la Nuova Bussola, « si l'on sépare le texte [du chapitre 8, note de l'auteur] du contexte de la discussion synodale ou de sa continuité avec le magistère précédent, il peut certainement y avoir des interprétations erronées ». Dans "Amoris laetitia", il y a une approche pastorale nouvelle à l’égard des couples dits irréguliers, et il y a aussi le discernement au "cas par cas" quant à l'accès aux sacrements pour les couples divorcés et remariés. Dans ce domaine, il y a trois notes dans le texte de l'exhortation (329, 336 et 351) qui provoquent actuellement la discussion. Nous offrons au lecteur quelques éléments du problème, sans avoir la prétention de les résoudre, mais pour mieux les comprendre.

    Note 329: Vivre comme frère et sœur ?

    La note porte sur le paragraphe 298 d’Amoris Laetitia, celui dans lequel il est écrit que les situations « très diverses » dans lesquelles se trouvent les « divorcés qui vivent une nouvelle union (...) ne doivent pas être cataloguées ou verrouillées dans des affirmations trop rigides sans laisser d’espace pour un discernement personnel et pastoral adéquat ». Parmi ces situations, l'Eglise reconnaît aussi celle dans laquelle « l'homme et la femme, pour des motifs graves - tels que, par exemple, l'éducation des enfants - ne peuvent satisfaire à l'obligation de se séparer. » Cette dernière phrase est reprise dans le texte de l'exhortation Familiaris Consortio de saint Jean-Paul II au n° 84.

    Dans ce paragraphe, il est clairement indiqué que ceux qui sont dans la situation susdite (et qui n'ont pas obtenu la reconnaissance de nullité du mariage précédent), pour se conformer à ce qui est bien doivent être «  sincèrement disposés à mener une forme de vie qui ne soit plus en contradiction avec l'indissolubilité du mariage ». C’est à dire, dit encore une fois le texte de Jean-Paul II, qu’ils « assument le devoir de vivre dans la continence complète, ce qui revient à s’abstenir des actes réservés aux couples mariés. » Ceci est aussi la manière indiquée par le texte du pape Wojtyla pour accéder à la réconciliation dans le sacrement de la pénitence et donc pour pouvoir communier.

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  • La Libre Belgique : à Liège, Tugdual Derville, Délégué général d’Alliance Vita, sera reçu à l’Espace Prémontrés (lundi 18 avril à 18h00)

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  • Arnaud Dumouch propose une clef pour lire et vivre avec fruits « Amoris Laetitia », d’après le Cardinal Schönborn

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    Arnaud Dumouch propose une clef pour lire et vivre avec fruits « Amoris Laetitia », d’après le Cardinal Schönborn (7 mn, 11 avril 2016)

    On peut facilement prouver que l’exhortation apostolique du pape François sur la famille “Amoris laetitia” est parfaitement catholique. Elle ne doit ni être récupérée par les catholiques libéraux qui pensent qu’elle change la morale pour tout permettre, ni rejetée par les catholiques traditionalistes qui pensent qu’elle est confuse et mélange les concepts.

    Dans cette exhortation, de manière simple et limpide est réalisée la marque qui caractérise Jésus : « Vérité et amour marchent ensemble comme deux affectionnées ». C’est cette marque qu’on voit s’exprimer dans ce texte : Jean 8, 11 Alors Jésus dit : "Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, désormais ne pèche plus."

    COURS DE PASTORALE (Faire progresser vers Dieu et vers l’amour du prochain)
    https://www.youtube.com/playlist?list...

  • L'interdiction de la recherche sur l'embryon humain est maintenue en Italie

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    L’INTERDICTION DE LA RECHERCHE SUR L'EMBRYON HUMAIN MAINTENUE EN ITALIE

    La Cour constitutionnelle italienne a réaffirmé la légitimité de l'interdiction de la recherche sur l'embryon humain. Dans une décision du mois dernier, la Cour a déclaré que l'article 13 de la loi 40, une loi de 2004 sur la procréation assistée, était constitutionnelle.

    Cette législation avait été contestée par un couple qui avait créé plusieurs embryons dans une clinique de fécondation in vitro. Ce couple a demandé a ce que les « embryons défectueux » soient mis à disposition pour la recherche génétique, bien que la loi 40 l’interdise.

    Le généticien Bruno Dallapiccola, de l'Hôpital du Bambino Gesù, a commenté la décision : « L'embryon est pas simplement une masse de cellules, mais quelque chose de plus qui mérite d'être respecté. La décision de la Cour constitutionnelle, en maintenant l'interdiction d'utiliser des embryons congelés pour la recherche, confirme ce principe. » Il a également exprimé son scepticisme quant à l'utilité des cellules souches embryonnaires humaines : «On n'a pas obtenu les résultats que beaucoup espéraient. L'idée que la recherche sur cellules souches embryonnaires est utile dans le traitement des maladies graves aujourd'hui est, à mon avis, seul un slogan qui ne se reflète pas dans la réalité. Alors que les cellules souches adultes ont conduit à des résultats tangibles qui sont transférables au travail clinique, et tandis que les cellules pluripotentes induites ont conduit à la création de modèles expérimentaux de maladies, les cellules souches embryonnaires n’ont conduit nulle part ».

    Sources: Bioedge (8/04/2016)

  • Mercredi 13 avril au Parlement Européen : Conférence sur l'infanticide néonatal en Europe

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    Lu sur zenit.org :

    Parlement Européen: Conférence sur l’infanticide néonatal en Europe

    « Une réalité effrayante qui se déroule partout en Europe »

    Le mercredi 13 avril 2013, le Groupe de travail sur la bioéthique du PPE, le groupe Human Dignity et le European Ideas Network organisent au Parlement Européen une conférence sur « Les aspects médicaux, légaux et éthiques de l’infanticide néonatal ».

    Cette question inexplorée et peu connue traite d’une réalité effrayante qui se déroule  partout en Europe : l’infanticide de nouveau-nés qui survivent à un avortement tardif. En effet, dans de nombreux pays d’Europe, l’avortement est autorisé après 20 semaines de grossesse. Entre 20 et 22 semaines, un fœtus peut être capable de respirer et survivre en dehors de l’utérus maternel. Mais puisque l’intention initiale était d’avorter l’enfant, les médecins et infirmières, lorsqu’ils sont confrontés à la situation d’un enfant survivant à un avortement, l’euthanasient le plus souvent, ou le laissent mourir sans lui apporter aucun soin.

    Au cours de cette conférence, Claire de la Hougue et Grégor Puppinck, docteurs en droit, du Centre Européen pour le droit et la Justice (ECLJ) exposeront aux députés le résultat de leurs recherches sur cet aspect occulté de l’avortement. Ils ont publié récemment une étude « Enfants survivant à l’avortement et infanticides en Europe » à la Revue Générale de Droit Médical, sur la base d’un rapport remis au Conseil de l’Europe et soutenu par plus de 225 000 personnes.

    Au Parlement Européen, l’ECLJ présentera aussi des vidéos de témoignages de médecins et de sages-femmes qui ont assisté en France, de différentes manières, à des infanticides néonatals d’enfants nés prématurément.

    L’ECLJ espère que cette présentation convaincra des membres du Parlement Européen à agir sur cette importante question, et en particulier ;

    1. D’enquêter sur la situation des enfants nés vivants durant leur avortement.

    2. De réaffirmer que tous les êtres humains nés vivants ont le même droit à la vie et aux soins de santé appropriés et nécessaires sans discrimination fondée sur les circonstances de leur naissance.

    3. De recommander aux États membres de prendre en compte le seuil de viabilité des fœtus humains dans leur législation relative à l’interruption de grossesse.

    La conférence sera donnée en français et sera traduite en anglais, en allemand et en espagnol le mercredi 13 avril 2016, de 15:30 à 17:00, salle SDM-S3, Parlement Européen, Strasbourg.

    Inscriptions à l’adresse suivante: epp-bioethics@europarl.europa.eu

  • Pape François : réaction du cardinal Burke à “Amoris laetitia”

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    Sur son blog, Jeanne Smits propose la traduction intégrale de la réflexion publiée cet après-midi dans le “New Catholic Register” par le cardinal Raymond Burke à propos d'Amoris laetitia. Il y exhorte à une lecture conforme au magistère constant de l'Eglise, rappelant que le document « n'est pas un acte du magistère ». La traduction, précise Jeanne Smits,  a été faite par mes soins, sans relecture de la part du cardinal Burke, le texte qui fait foi est donc celui publié par le NCR. – J.S.

    Extrait :

    « […] La seule clef d’interprétation correcte d’Amoris laetitia est l'enseignement constant de l'Eglise, et sa discipline qui conserve et promeut cet enseignement. Le pape François dit très clairement, d’emblée, que l'exhortation apostolique post-synodale n'est pas un acte du magistère (No 3). La forme même du document le confirme. Il est écrit comme une réflexion du Saint-Père sur les travaux des deux dernières sessions du Synode des évêques. Par exemple, au chapitre 8, que certains voudraient interpréter comme étant la proposition d'une nouvelle discipline avec des répercussions évidentes sur la doctrine de l'Église, le pape François, citant son exhortation post-synodale Evangelii Gaudium, déclare :

    « Je comprends ceux qui préfèrent une pastorale plus rigide qui ne prête à aucune confusion. Mais je crois sincèrement que Jésus Christ veut une Église attentive au bien que l’Esprit répand au milieu de la fragilité : une Mère qui, en même temps qu’elle exprime clairement son enseignement objectif, « ne renonce pas au bien possible, même [si elle] court le risque de se salir avec la boue de la route » (No 308).

    En d'autres termes de Saint-Père propose ce qu'il pense personnellement être la volonté du Christ pour son Eglise, mais il n'a pas l'intention d'imposer son point de vue, ni de condamner ceux qui mettent l'accent sur ce qu'il appelle « une pastorale plus rigide ». La nature personnelle, c'est-à-dire non magistérielle, du document est également évidente à travers le fait que les références citées sont principalement le rapport final de la session 2015 du synode des évêques, et les allocutions et les homélies du pape François lui-même. Il n'y a pas d'effort systématique en vue de mettre en relation le texte, en général, ou ces citations, avec le magistère, les Pères de l'Église et d'autres auteurs confirmés.

    Bien plus, comme noté ci-dessus, un document qui est le fruit du synode des évêques doit toujours être lu à la lumière de l'objectif du synode de lui-même, à savoir, de conserver et de promouvoir ce que l'Église a toujours enseigné et pratiqué en accord avec son enseignement.

    En d'autres termes une exhortation apostolique post-synodale, de par sa nature même, ne propose pas une nouvelle doctrine et une nouvelle discipline mais applique la doctrine et la discipline pérenne à la situation du monde à un moment donné.

    Comment donc faut-il recevoir le document ? Avant tout, il doit être reçu avec le profond respect dû Pontife romain en tant que Vicaire du Christ, ainsi que le définit le Concile oecuménique Vatican II : « le principe perpétuel et visible et le fondement de l'unité qui lie entre eux soit les évêques, soit la multitude des fidèles » (Lumen Gentium, 23). Certains commentateurs font la confusion entre ce respect et une obligation supposée de devoir « croire de foi divine et catholique » (canon 750 § 1) tout ce que contient le document. Mais l'Église catholique, tout en insistant sur le respect dû à l'office pétrinien institué par Notre Seigneur lui-même, n'a jamais tenu que chaque déclaration du successeur de Saint-Pierre doive être reçue comme faisant partie de son magistère infaillible […].

    Tout le texte se trouve ici : Réaction du cardinal Burke à “Amoris laetitia” : traduction complète

    On voit que ce cardinal est un juriste : » ce qui se conçoit bien s’énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément »…mais l'argument tiré du statut d'un texte ne dispense pas d'une analyse de fond.

    JPSC