LE MAGAZINE L'APPEL INTERROGE SES LECTEURSEn octobre prochain, un Synode sur la famille se tiendra à Rome. On devrait y discuter du positionnement de l'Eglise catholique face à l'évolution de la famille, à l'éthique etc. Que pensent de ces questions les catholiques belges, et parmi ceux-ci les lecteurs du magazine chrétien indépendant "L'appel"?Pour le savoir, le mensuel lance une grande enquête en ligne, via internet. Il y invite ses lecteurs à se prononcer à propos de quelques grands dossiers qui concernent l'évolution de l'Eglise en ce début de XXIe siècle et entend recueillir leur sentiment face à l'avenir de l'institution.Cette enquête, à laquelle on peut répondre sur internet jusqu'à la fin août, fait suite à d'autres sondages de même type réalisés précédemment par le magazine. Les résultats 2014 permettront de mesurer l'état actuel de l'opinion de chrétiens vis-à-vis d'une série de thème épineux qui interpellent toujours les croyants soucieux de vivre avec leur siècle.Pour prendre connaissance du questionnaire proposé au public cliquez sur ce lien:https://docs.google.com/spreadsheet/viewform?formkey=dDBPc0hlODRWSXZ2ZzJadlBDT3FHMnc6MA ou se rendre sur le site internet du magazine L'appel (www.magazine-appel.be ) où un onglet donne directement accès au questionnaire.
Ethique - Page 426
-
Quand l'Appel fait une enquête auprès des catholiques belges...
La revue belge "l'Appel", dirigée notamment par l'abbé Gabriel Ringlet, a lancé une enquête afin de connaître l'avis des catholiques sur une série de positions de l'Église. N'hésitez pas à y répondre en toute sincérité.Lien permanent Catégories : Actualité, Belgique, Débats, Eglise, Ethique, Famille, Sexualité, Société 8 commentaires -
Le pape plaide pour une finance responsable
Nouveau plaidoyer du Pape pour une finance responsable
De Radio Vatican : Le Pape a reçu ce lundi les participants au congrès « investir pour les pauvres » qui s’est ouvert ce lundi à Rome. Une rencontre qui est organisée par le Conseil Pontifical Justice et Paix, le Catholic Relief Services et le Mendoza College of Business de l’Université Notre Dame aux Etats-Unis. L’objectif de ces deux jours de rencontre est d’exposer les exemples d’investissements responsables et de voir comment ils s’articulent avec la mission de l’Eglise. En recevant les participants, François a de nouveau plaidé pour que l'homme soit eu centre de l'économie et que la finance soit débarassée de ses excès.
« Votre congrès offre une contribution importante à la recherche d’une meilleure équité sociale » a dit le Pape en saluant les participants. La solidarité avec les pauvres et les exclus vous a poussé à réfléchir sur une forme émergeante d’investissement responsable, l’Impact Investing a-t-il souligné. L’investisseur responsable est conscient de l’existence de graves situations d’inégalité, de profondes disparités sociales et de douloureuses conditions qui désavantagent des populations entières a expliqué le Pape.
Promouvoir des investissements vertueux
Cet investisseur s’en remet à des instituts financiers qui utilisent les ressources pour promouvoir le développement économique et social des populations pauvres, notamment les fonds d’investissement qui assurent leurs besoins essentiels liés à l’agriculture, l’accès à l’eau, à la possibilité d’avoir accès à des logements dignes à des prix accessibles, ainsi que des services primaires pour la santé et l’éducation.
Derrière ces investissements qui produisent un impact positif pour les populations locales, il y a une logique qui reconnaît les liens originaux entre profit et solidarité, et l’existence d’un cercle vertueux entre le gain et le don a poursuivi François, et le devoir des chrétiens est de redécouvrir, vivre et annoncer à tous cette unité précieuse et originale entre le profit et la solidarité.
Le Pape a ainsi rappelé qu’il était important que l’éthique retrouve sa place dans la finance et que les marchés se mettent aux service des intérêts des peuples et du Bien commun de l’humanité. Nous ne pouvons tolérer plus longtemps que les marchés financiers gouvernent le sort des peuples plutôt que de servir leurs besoins, ou qu’une minorité prospère en ayant cours à la spéculation financière pendant qu’une majorité en subissent lourdement les conséquences s’est une nouvelle fois indigné le Saint-Père.
Plaidoyer pour une finance au service de l'homme
Le Pape ne condamne pas la finance en elle-même mais rappelle que la rapidité des transformations technologiques au service de cette finance ne trouve son sens que dans la mesure où elle sert le Bien commun. Et François de condamner avec force les spéculations en particulier sur les prix alimentaires, « un scandale qui à de graves conséquences sur l’accès des pauvres à la nourriture. »
Il est urgent que les gouvernants du monde entier s’engagent à développer un cadre international afin de promouvoir le marché de l’investissement à fort impact social a ainsi plaidé le Pape, de façon à contrarier l’économie de l’exclusion et du rejet.
Je voudrais demander avec vous au Seigneur, a-t-il conclu, qu’Il nous aide à ne jamais oublier la fugacité des biens terrestres, et à nous engager pour le bien commun, avec amour pour les plus pauvres et les plus faibles.
Lien permanent Catégories : Actualité, Doctrine Sociale, Economie, Eglise, Ethique, Solidarité 0 commentaire -
Joseph Ratzinger : le football est un retour au Paradis !
Voilà bien un fan de foot que l'on n’attendait pas : le cardinal Joseph Ratzinger ! À la veille du Mondial 2014 au Brésil, c’est le moment ou jamais de relire cette réflexion de 1985 sur le football, parue dans son livre « La gloire de Dieu ». Un ouvrage écrit avant la Coupe du monde de football de 1985 au Mexique, et qui débute par une question élémentaire autant que profonde : pourquoi ce sport parvient-il à électriser autant de gens ? Voici quelques-unes de ses réponses les plus percutantes notées sur le site Aleteia :
D’où vient cette fascination pour le football ?À intervalles réguliers, tous les quatre ans, la Coupe du monde de football est un événement qui captive l'attention de plusieurs centaines de millions de personnes. Aucun autre événement n'est capable d'opérer un mouvement d'une telle ampleur dans le monde. Ce qui prouve que cette manifestation sportive sollicite un élément primordial en l’homme, et la question est de savoir sur quoi se fonde ce pouvoir d’un jeu. Le pessimiste affirmera que c'est la même chose que dans la Rome antique.
Réintégrer le Paradis
Dans cette Rome antique, le mot d’ordre des masses était panem et circenses, du pain et du cirque. Du pain et des jeux constitueraient donc le mot d’ordre vital propre à toute société décadente qui ignore tout autre but dans la vie. Mais même si l'on accepte l'explication, elle n'est pas complètement satisfaisante. Il faudrait également se demander d'où vient cette fascination pour un jeu qui va jusqu'à revêtir la même importance que le pain ? Pour ce qui est de la Rome antique, on pourrait répondre que la demande ‘du pain et des jeux’ n'est rien d'autre que l’expression d’une vie paradisiaque, une exigence d'une vie de satiété sans effort, d’une liberté accomplie.
Car c'est bel et bien ce qu’on entend par le jeu : un acte de liberté totale, qui ne poursuit aucun objectif, ne répond à aucune nécessité, engage et mobilise néanmoins toutes les forces de l’homme. En ce sens, le jeu serait alors une sorte de tentative de réintégrer le paradis: de s’évader des contraintes du quotidien et de la nécessité de gagner son pain, pour accéder à ce qui n’est pas obligatoire et donc qui est beau. -
L’homélie de Mgr Marc Aillet à Notre-Dame de Chartres
Cette année encore, plus de dix mille personnes ont pris part au traditionnel pèlerinage de Pentecôte animé de Paris à Chartres par l’association « Notre-Dame de Chrétienté ». Le site « liberté politique » reproduit le texte du sermon prononcé à Chartres par Mgr Marc Aillet lors de la messe de clôture. Durant son homélie, l'évêque de Bayonne a exhorté les fidèles à s'engager en politique,"forme éminente de la charité… et de l’évangélisation" :Au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, Amen.
Je veux d’abord remercier son excellence Mgr Michel Pansard, évêque de Chartres de m’accueillir ainsi que vous tous, dans sa belle cathédrale dédiée à la Vierge Marie.
Et c’est une grande joie pour moi de présider cette messe de clôture de votre beau pèlerinage, non seulement pour me plonger dans votre ferveur pleine de ces trois jours de prière, de réflexion et aussi d’effort, de pénitence même que vous venez confier à la Vierge Marie. Et aussi moi-même comme pèlerin, pour confier particulièrement à Notre Dame, mon diocèse, la consécration solennelle au Sacré Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie que j’ai accomplie avec de nombreux prêtres et fidèles hier en la fête de la Pentecôte.
Ce n’est pas seulement une messe de clôture mais une messe d’envoi en mission, vous venez en effet de confier à la Vierge Marie qui vous accueille ici, ces trois jours de pèlerinage, ces trois journées de prière, de méditation, où vous vous êtes aussi délestés de tout ce qui vous encombre dans votre vie ordinaire pour recentrer votre existence sur Dieu.
Magnifique démarche que vous accomplissez aujourd’hui où vous allez aussi confier à la Vierge Marie l’engagement que vous voulez prendre au terme de ce temps fort de votre vie chrétienne. En particulier votre engagement dans la cité, car c’est bien le thème de votre dernière journée de pèlerinage sous le patronage de saint Thomas More : ce grand homme d’État du XVIe siècle, laïc, qui voulut par une conscience éclairée par la foi « obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes ». Ils sont nombreux encore aujourd’hui, ceux qui payent cher leur fidélité à la voix de leur conscience, à la voix de la Vérité, et nous voulons particulièrement ce soir les envelopper dans notre prière.
"Une forme éminente de la charité"
La politique, au sens noble du mot, si elle est recherche incessante d’un ordre social juste, si elle est orientée vers le bien commun, est une forme éminente de la charité, comme l’ont dit tous les papes récents jusqu’à notre pape régnant, le pape François.
Je sais bien la défiance et le désamour pour la chose publique, pour la politique, qui gagne aujourd’hui un nombre croissant de nos concitoyens à cause de la tentation de l’intérêt et du pouvoir qui traverse sans cesse avec ces affaires notre vie politique en France. Et pourtant l’engagement politique fait partie intégrante de la mission des catholiques. La tâche qui vous est dévolue à vous particulièrement fidèles du Christ, laïcs, de l’animation chrétienne des réalités temporelles, de votre propre initiative et de façon autonome, comme le rappelle le concile Vatican II à la lumière de la foi et de l’enseignement de l’Eglise. Mais encore faut-il que cet engagement politique soit resitué par rapport à la primauté de Dieu dans la vie de l’homme.
-
Derrière le vote de l'euthanasie, une mutation anthropologique
"(...) On a présenté le droit de «mourir dans la dignité» comme l'expression d'un droit fondamental enfin reconnu: celui d'en finir librement avec sa propre vie lorsqu'elle devient invivable. La thèse était la suivante: chacun peut donner la conception qu'il veut à l'existence et nul n'est obligé d'assumer la conception sacrée de la vie, de la conception jusqu'à la mort naturelle, avec la part de consentement au «mystère de l'existence» qu'elle implique.
Dans la mesure où les services publics devraient respecter la diversité des croyances, la possibilité de l'euthanasie devrait être offerte à tous, chacun étant libre ou non de s'en prévaloir. On voit jusqu'où peut aller la logique des droits lorsqu'elle se conjugue avec un certain relativisme moral et qu'elle réclame la gratuité des services propres à l'État social. (...)
(...) C'est notre rapport à la dignité humaine qui s'éclaire ici. La modernité l'assimile à l'autonomie: c'est elle qui donnerait sa valeur à l'existence. Inversement, la vieillesse est disqualifiée comme l'âge de la déchéance. Dépendre d'autrui serait avilissant. Plus la perte d'autonomie serait grave, moins la vie vaudrait la peine d'être vécue. Dans une société où la famille a éclaté et où les aînés sont souvent laissés à l'abandon, le vieil âge est présenté sous le signe de l'indignité. La banalisation culturelle de l'euthanasie n'est peut-être pas sans lien avec cette disqualification morale des vieux jours. (...)
Extraits d'un article de Mathieu Bock-Coté relatif au vote de l'"aide médicale à mourir" qui vient de survenir au Québec : http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/06/12/31003-20140612ARTFIG00112-comment-le-quebec-a-vote-l-euthanasie-au-nom-des-droits-de-l-homme.php
-
Liège, 17 juin : "On dirige des hommes, pas des entreprises" avec Jean Stephenne

Liège - MARdi 17 juin
"ON DIRIGE DES HOMMES, PAS DES ENTREPRISES"
Le baron Jean Stephenne est un entrepreneur emblématique à qui l’on doit l’impressionnante croissance de GSK Biologicals en Wallonie, ancien président de l’Union Wallonne des Entreprises. Actuellement, il est président de la Fondation Louvain pour le financement de la recherche, la formation, mobilité internationale, la culture de l’UCL.
Remettre au centre des activités productives l’homme en tant que personne en favorisant son épanouissement dans un milieu amical de collaboration est aussi la clé de réussite d’une entreprise. C’est ce que le pape François demande explicitement dans son Exhortation apostolique : La crise financière que nous traversons nous fait oublier qu’elle a à son origine une crise anthropologique profonde : la négation du primat de l’être humain !

PAR JEAN STEPHENNE
Président de la fondation Louvain, ancien CEO de GlaxoSmithKline et ancien président de l’Union Wallonne des Entreprises.PROGRAMME
Apéritif à 18h00
Exposé suivi du lunch-débat de 18h15 à 20h30Le débat sera modéré par Jacques Zeegers, ancien secrétaire général de l’Association Belge des Banques (ABB) et chargé de cours honoraire à l’Ichec.
La rencontre se tient a la salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, place du XX août, 7, 1er étage (accès par la grande entrée : parcours fléché).
Participation aux frais : 10 € (à régler sur place); 2 € pour les étudiants
Inscription nécessaire trois jours ouvrables à l’avance (12 juin) :
soit par téléphone : 04 344 10 89
soit par email : info@ethiquesociale.org
soit ci-dessous sur notre nouveau site internet :Plus que cinq jours pour s’inscrire à cette rencontre organisée par l’Union des Etudiants Catholiques avec l’un meilleurs capitaines d’entreprise belges : le baron Jean Stephenne (photo). Le titre sa conférence : « On dirige des hommes, pas des entreprises » donne le ton de sa pensée. Jean Stephenne est né dans une famille d’agriculteurs à Furfooz, près de Dinant. Cliquez ici pour découvrir son parcours exceptionnel :
http://connaitrelawallonie.wallonie.be/fr/wallons-marquants/merite/stephenne-jean#.U5Fh0nJ_tA0
-
Quelle famille « chrétienne » pour demain ?
De Sandro Magister sur son site « Chiesa » :
« Les réponses des évêques du Japon et de pays du centre de l’Europe au questionnaire du synode consacré à la famille montrent que les catholiques cèdent à la "pensée unique" dominante. Mais aussi que les pasteurs sont incapables de diriger
ROME, le 6 juin 2014 – Jusqu’à présent, six conférences épiscopales ont rendu publiques les réponses aux 39 questions du questionnaire préparatoire au prochain synode des évêques, convoqué pour traiter le thème de la famille. Ce faisant, elles ont violé la consigne de confidentialité qu’elles avaient reçue.
La conférence des évêques d’Allemagne :
> Pastoral challenges to the family…
La conférence des évêques d’Autriche :
> Fragebogen zur Bischofssynode...
La conférence des évêques de Suisse :
> Consultation sur la pastorale de couple…
La conférence des évêques de Belgique :
> Rapport de synthèse...
La conférence des évêques de France :
> Les défis pastoraux de la famille...
La conférence des évêques du Japon :
> Response to the Secretariat...Comme on peut le constater, cinq de ces conférences sur six appartiennent à cette zone géographique, située au centre de l’Europe, qui a été l’aile marchante des innovations du concile Vatican II mais qui, ultérieurement, a également été la plus touchée par le phénomène de la sécularisation.
Lien permanent Catégories : Actualité, Débats, Eglise, Enseignement - Education, Ethique, Famille, Foi, Médias, Société, Témoignages 0 commentaire -
Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique : Meurtres ou euthanasies illégales : infirmier arrêté en Flandre
Sommaire -
Le Secrétariat de la COMECE regrette la décision de la Commission européenne concernant l'initiative citoyenne européenne "Un de nous"
Le Secrétariat de la COMECE regrette la décision de la Commission européenne concernant l'initiative citoyenne européenne "Un de nous"La Commission européenne a décidé le 28 mai de ne présenter aucune proposition législative en réponse à l'initiative citoyenne européenne Un de nous. Cette initiative demandait la fin du financement communautaire des activités qui présupposent la destruction d'embryons humains, en particulier dans les domaines de la recherche (projets faisant usage de cellules souches embryonnaires humaines - CSEh ) et de la coopération au développement ( financement direct ou indirect de l'avortement).
L'initiative Un de nous, qui a réuni les signatures de plus de 1,7 millions de citoyens européens, a constitué un exercice important de la démocratie participative. La COMECE regrette la décision de la Commission européenne de ne pas agir sur les demandes formulées dans cette initiative. Celle-ci visait à attirer l'attention de la Commission sur une question de fond : le financement par l'UE des activités qui présupposent la destruction d'embryons humains. L'initiative a plaidé pour que la Commission prennent des mesures pour interdire le financement de telles activités.
La COMECE est convaincue que ce financement ne devrait pas être accepté. Sa conviction est fondée sur des arguments éthiques, juridiques, scientifiques et même économiques.
La communication sur laquelle se base la décision de la Commission se contente de décrire le cadre juridique actuel et ne met pas de nouveaux arguments en avant. Bien que l'initiative citoyenne constitue un nouvel instrument démocratique et innovant, l'un des principaux arguments de la Commission pour avoir refusé de prendre toute mesure en réponse à cette initiative semble être le fait que le cadre juridique actuel a été approuvé récemment par le processus démocratique. Cet argument pourrait induire à la conclusion trompeuse qu'il existe un conflit entre les instruments de la démocratie représentative et ce nouvel instrument de démocratie participative (dont l'initiative Un de nous est un exemple). La décision de la Commission pourrait mener à un affaiblissement de cet instrument spécifique - l'initiative citoyenne européenne - prévu par le Traité de Lisbonne et qui visait à combler le fossé entre le législateur et les citoyens qu'il représente.
L'ouverture de la Commission concernant la possibilité de se référer à nouveau au Groupe européen d'éthique (GEE) doit être saluée et pourrait signifier que la question de fond pourrait être réexaminée.
Dans tous les cas, la décision de la Commission européenne ne devrait pas décourager les chrétiens et toute la société civile de continuer à promouvoir à l'avenir les principes qui sous-tendent cette initiative ainsi que les mesures proposées, tant au niveau de l'UE qu'au niveau des Etats membres.
Position de la COMECE sur le financement de la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines.
Rapport et avis de la COMECE sur la santé sexuelle et reproductive (voir pages 5-30 )
-
François et les deniers de Saint Pierre
-
Arras, 17-29 juin : une exposition consacrée au Professeur Jérôme Lejeune
"Jérôme Lejeune, une découverte pour la vie"EXPOSITION : A ARRAS DU 17 AU 29 JUIN 2014
L’exposition propose de revivre, 20 ans après sa disparition, l’aventure de Jérôme Lejeune, chercheur exceptionnel, médecin de renommée internationale, avocat de la vie et de la dignité humaines, qui a ouvert la voie de la génétique moderne.
Cette exposition grand public intéresse plus particulièrement les lycéens, étudiants et professionnels du monde scientifique, de la santé et de la recherche. Elle s’adresse aussi à l’ensemble des citoyens interpellés par les enjeux bioéthiques d’aujourd’hui et de demain : sélection prénatale, eugénisme, transhumanisme…
ARRAS, VILLE PIONNIERE
Investie de longue date dans l’intégration des personnes trisomiques, la ville d’Arras accorde une attention particulière à la question du handicap. A l’occasion des 20 ans de la mort de Jérôme Lejeune, Arras est la première étape de la tournée française de l’exposition « Jérôme Lejeune, une découverte pour la vie », qui se poursuivra dans plusieurs villes jusqu’en mai 2015 à Paris (Toutes les dates et lieux seront mis à jour sur le site:www.fondationlejeune.org)
UN CONTEXTE PARTICULIER : LES 20 ANS
D’avril 2014 à avril 2015, la Fondation Jérôme Lejeune célèbre 20 ans de défi scientifique et éthique. De nombreux évènements sont organisés pour commémorer à la fois la mort du professeur Jérôme Lejeune (3 avril 1994) et la création de la Fondation (avril 1995) : expositions, conférences, débats, publications…
Détails pratiques :
Pour vous rendre à l’exposition : Hôtel de Ville, Place des Héros, 62000 Arras
Horaires d’ouverture : Du lundi au samedi de 10h à 18h30; le dimanche de 10h à 13h / 14h30 à 18h30
Entrée libre
Pour organiser les visites en groupe : evenements@fondationlejeune.org / Dossier de presse sur demande.
-
Pologne : des milliers de médecins signent une déclaration de foi en faveur du respect de la vie (mise à jour)
La "déclaration de foi des médecins et étudiants en médecine" (voir le texte ci-dessous) a recueilli les signatures de plus de 3.000 médecins, et il existe à présent un autre site ou des non-médecins peuvent déclarer qu'ils soutiennent les médecins qui ont signé ce texte.
Monseigneur Hoser, Archevêque de Varsovie-Praga, et médecin lui-même, a encouragé les médecins à signer cette déclaration qui parle, entre autres de la "priorité du droit Divin sur le droit humain" - C'est le testament de Jean-Paul II qui espérait une telle déclaration, surtout de la part du monde médical - a souligné Mgr Hoser à l'Agence Catholique d'Information. Cette initiative du Dr Wanda Półtawska soulève beaucoup de controverses. Sur Facebook, un groupe a surgi "je ne signerai pas la Déclaration de Foi", dans lequel des médecins expriment leur opposition à la loi divine concernant l'éthique de la profession.
Les participants au pèlerinage national des professionnels de la santé à Notre-Dame de Jasna Gora ont déposé "deux panneaux de pierre avec l'engagement des médecins à "être fidèles à leur conscience chrétienne". Cette déclaration a été créée à l'occasion de la canonisation de Jean-Paul II, l'initiative de Madame Wanda Półtawska. Elle se compose de quelques points, dans lesquels les médecins affirment la supériorité de la loi divine sur l'éthique professionnelle. Selon la déclaration, un médecin catholique peut refuser de l'aide à un patient si le geste qu'il doit accomplir est contraire à sa conscience. On peut apposer sa signature sur un site Internet spécialement prévu.
Une partie du milieu médical est indigné à l'idée de signer quelque chose qui, à leur avis, est tout à fait contraire au serment d'Hippocrate. Pour exprimer leur opposition à l'initiative du Dr Wanda Półtawska, certaines personnes ont donc créé un événement Facebook "je ne signerai pas la Déclaration de Foi". Pour le moment, ce groupe ne compte que 860 personnes.
Voici le texte intégral de la "déclaration de foi" des médecins :
1. Je crois en un seul Dieu, Seigneur Universel, qui a créé l'homme et la femme à son image;
2. J'admets que le corps humain et la vie, étant don de Dieu, sont sacrés et inviolables: - le corps est soumis aux lois de la nature, mais la nature a été créée par le Créateur;
- Le moment de la conception humaine et son départ de ce monde dépendent exclusivement de la décision de Dieu.
Si une telle décision est prise par l'homme, il viole non seulement les commandements fondamentaux du Décalogue, en commettant des actes tels que l'avortement, la contraception, l'insémination artificielle, l'euthanasie, et par la fécondation in vitro, il rejette le Créateur lui-même.
3 J'accepte la vérité que le sexe, donné par Dieu à l'être humain, est déterminé biologiquement et est la manière d'exister de la personne humaine. C'est un anoblissement, un privilège, car l'homme a été pourvu d'un organe grâce auxquels les personnes, en étant parent, deviennent des "collaborateurs de Dieu Lui-même dans la création" - la vocation à la paternité-maternité fait partie du plan Divin et seuls ceux qui ont été choisis par Dieu et liés à lui par le saint sacrement du mariage ont le droit d'utiliser ces organes qui constituent le sacré dans le corps humain.
4. Je certifie que le fondement de la dignité et de la liberté du médecin catholique est exclusivement sa conscience éclairée par l'Esprit Saint et par l'enseignement de l'Église, et qu'il a le droit d'agir en accord avec sa conscience et son éthique médicale, qui tient compte du droit à s'opposer à une activité incompatible avec sa conscience.
5. je reconnais la priorité du droit Divin sur le droit humain
- Le besoin actuel de s'opposer aux idéologies antihumaines imposées à la civilisation contemporaine,
- le besoin d'approfondissement continu non seulement du savoir professionnel, mais également du savoir de l'anthropologie chrétienne et de la théologie du corps.
6. J'estime que – sans imposer à personne leurs opinions et croyances – les médecins catholiques ont le droit d'attendre et d'exiger le respect de leurs opinions et la liberté dans l'exercice de leurs activités professionnelles en accord avec leur conscience.
Lien permanent Catégories : Actualité, Débats, Défense de la Vie, Ethique, Europe, Politique, Santé, Société 3 commentaires
