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Europe - Page 43

  • Prévenir l'avortement en Europe - Conférence au Parlement européen

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    22 février 2022

    Le 16 février 2022, à l'invitation de la députée du Parlement européen Margarita de la Pisa Carrión, l'ECLJ organisait une conférence pour une politique de prévention de l'avortement en Europe.

    Retrouvez dans cette vidéo toutes les interventions en français :

    0:00 Mme Margarita de la Pisa Carrión, Groupe ECR (sous-titres)
    5:24 Aliette Espieux, Porte-parole de la Marche pour la vie (Introduction)
    11:26 Professeur Maria Solano, One of us
    22:00 Dr Rebecca Oas, C-Fam
    34:42 Louis-Marie Bonneau, ECLJ
    42:30 Dr Grégor Puppinck, ECLJ
    51:43 Aliette Espieux, Porte-parole de la Marche pour la vie (Conclusion)

    Dans son discours inaugural en tant que président du Conseil de l'Union européenne en janvier, Emmanuel Macron a demandé à ce que le droit à l'avortement soit inscrit dans la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne. L'avortement, selon les mots de la personnalité européenne Simone Veil, "est toujours une tragédie et restera toujours une tragédie."

    En réalité, l'avortement est une tragédie et en aucun cas un droit humain. La promotion de l'avortement est le fruit d'un travail militant et idéologique qui ne représente en rien une réelle attente de la société civile. Des groupes de pression financés par de grandes fondations extra-européennes développent un discours qui se construit ex nihilo et qui instrumentalise les institutions (CEDH/ONU).

    Pendant ce temps, l'Europe est confrontée à un défi démographique critique. Au lieu de promouvoir l'avortement, les États devraient encourager la maternité et soutenir les femmes et les familles. Dans cette conférence, nous exposerons les mérites d'une politique de prévention de l'avortement.

    Appel à une politique de prévention de l’avortement
    Lire le texte complet de la pétition

    25,502 SIGNATURES

  • Crise ukrainienne : la lecture des évènements par l'Osservatore Romano

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    De zenit.org (Hélène Ginabat) :

    La Une de L'osservatore Romano, 22 fév; 2022 © capture de Zenit / ASB

    La Une De L'osservatore Romano, 22 Fév; 2022 © Capture De Zenit / ASB

    « Ukraine : le défi de Moscou » : la Une de L’Osservatore Romano

    « Le geste de Poutine et les premières réactions dans le monde »

    A la Une de L’Osservatore Romano en italien de mercredi 22 février 2022, une photo d’un char de guerre à Donetsk, prise dans la nuit de lundi 21 à mardi 22 février, sur le fond noir de laquelle ressort en blanc le titre d’un article : «Ukraine : le défi de Moscou».

    En sous-titre sur la première page du quotidien du Vatican, dans son édition en italien : « Poutine reconnaît les républiques séparatistes et envoie des “troupes de paix“ dans le Donbass. L’ONU déplore cette décision. UE et USA annoncent des sanctions ».

    Voici notre traduction de l’article de L’Osservatore Romano en italien en date du 22 février.

    Ukraine : le défi de Moscou 

    Poutine reconnaît les républiques séparatistes et envoie des “troupes de paix“ dans le Donbass.

    L’ONU déplore cette décision. UE et USA annoncent des sanctions

    La situation dans l’est de l’Ukraine se détériore de façon dramatique. Dans un geste inattendu, après un Conseil de la Fédération russe inédit, diffusé en direct à la télévision, et un rare discours à la Nation, le président russe Wladimir Poutine a d’abord annoncé hier soir la reconnaissance de l’indépendance des deux républiques séparatistes autoproclamées de l’Ukraine orientale, Donetsk et Lugansk, pour donner ensuite l’ordre d’envoyer des troupes dans la région du Donbass, dans le but, selon la version du Kremlin, de « garantir la paix ».

    Cette décision a pris par surprise les diplomates européens et américains, car elle est arrivée au terme d’une journée où des lueurs de dialogue semblaient s’être réveillées, avec l’annonce d’un sommet entre Biden et Putin, qualifié par la suite de prématuré par le Kremlin, mais qui se référait à une rencontre déjà prévue pour jeudi, entre le secrétaire d’Etat des Etats-Unis, Blinken, et le ministre russe des Affaires étrangères, Lavrov. Ce dernier a confirmé qu’il souhaitait maintenir cette rencontre, si l’autre partie pensait y participer. En somme, une porte ouverte au dialogue, mais les cartes sur la table ont complètement changé.

    Poutine a donc choisi de forcer la main, officialisant ce qui était déjà dans les faits sur le terrain, bien conscient des conséquences d’une telle décision. « Je crois qu’il est nécessaire de prendre une décision attendue depuis longtemps : reconnaître immédiatement l’indépendance et la souveraineté de la République populaire de Donetsk et de la République populaire de Lugansk », a dit le président, avant que la télévision d’Etat ne le montre lors de la cérémonie officielle de la signature des « traités d’amitié et d’assistance mutuelle » avec les chefs des séparatistes, Leonid Pasechnik et Denis Pushilin.

    La reconnaissance prévoit également la possibilité d’assistance militaire à la demande des chefs rebelles, comme cela s’est déjà produit ces derniers jours. Ce n’est pas par hasard que le président russe a invité Kiev à cesser immédiatement les « opérations militaires » contre les séparatistes pro-russes, « sinon, a-t-il précisé, toute la responsabilité d’une nouvelle effusion de sang retombera sur la conscience du régime ukrainien ».

    Poutine a justifié sa décision – qu’il a qualifiée d’ « absolument nécessaire » – par le fait que, selon lui, les autorités de Kiev n’ont pas l’intention de faire avancer une solution diplomatique dans le Donbass. Le chef du Kremlin a ajouté que l’Ukraine « n’a pas de véritable tradition de Nation » et qu’aujourd’hui, elle est « une marionnette dans les mains des Etats-Unis » qui, pour leur part, avec l’expansionnisme de l’Otan, « ne visent qu’à contenir la Russie ».

    « Nous n’avons pas peur de la Russie », a été la réplique immédiate du président ukrainien, Volodimyr Zelensky, réaffirmant dans un discours à la Nation que Kiev ne cèdera pas « un seul morceau » du pays.

    Lors d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité à New York, les Nations Unies ont souligné qu’en Ukraine, « le risque d’un grand conflit est réel et doit être évité à tout prix », avec le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, qui a parlé d’une violation contraire à la Charte de l’Onu.

    Aux craintes exprimées par les Nations Unies, s’ajoute la ferme condamnation de l’Occident. Les Etats-Unis – qui ont, pendant la nuit, déplacé leurs diplomates en Pologne, par sécurité – ont déjà annoncé les premières sanctions sur les investissements et le commerce dans le Donbass, auxquelles s’en ajouteront « évidemment d’autres ». Pour Washington, ce coup porté par la Russie n’a pas été seulement « une attaque contre l’Ukraine », mais « une attaque contre la souveraineté de tous les Etats membres de l’Onu », qui aura des conséquences rapides et graves.

    L’Union européenne se prépare également aujourd’hui à émettre des sanctions, avec le président en exercice, le Français Emmanuel Macron qui, pour le moment, a parlé de mesures « ciblées ». Mais entretemps, l’Allemagne a annoncé qu’elle avait interrompu le processus de certification du gazoduc Nord Stream 2. Bruxelles a réaffirmé dans une note son « soutien sans faille » à l’indépendance, à l’intégrité territoriale et à la souveraineté de l’Ukraine, qualifiant d’ « illégal » le geste de Poutine. Londres a également condamné la décision et a fait savoir qu’il y aurait aujourd’hui de nouvelles restrictions économiques à l’encontre de la Russie.

    De la Chine, en revanche, est arrivée une invitation à la modération. « Tous les pays, a it l’ambassadeur à l’Onu, Zhang Jun, devraient résoudre les controverses avec des moyens pacifiques conformes à la Charte des Nations Unies ». Zhang a encouragé à chercher « une solution diplomatique et le dialogue », mais n’a exprimé aucun soutien à la reconnaissance du Donbass par Moscou.

    La perspective d’une solution pacifique à la crise dans l’est de l’Ukraine, et en général au bras de fer de plus en plus dur qui oppose depuis des mois la Russie et l’Occident, semble donc s’éloigner, mais sans disparaître complètement. Poutine n’est pas opposé à voir Biden, mais il faut auparavant établir les objectifs du sommet, a fait remarquer Lavrov. Il reste maintenant à comprendre si ces objectifs seront partagés par les Etats-Unis, qui devront d’ici là faire savoir si Blinken participera jeudi à la rencontre avec Lavrov.

  • Ukraine : comment le maître du Kremlin réécrit le roman officiel

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    Recueilli par Emmanuelle Giuliani sur le site du journal La Croix :

    Crise ukrainienne : « Vladimir Poutine réécrit le roman national officiel » 

    Entretien

    L’historien Nicolas Werth décrypte la manière dont Vladimir Poutine se saisit des relations complexes entre la Russie et l’Ukraine pour justifier sa politique.

    22/02/2022

    La Croix : Comment Vladimir Poutine s’empare-t-il de l’Histoire pour en faire une légitimation de sa politique en Ukraine ?

    Nicolas Werth : Depuis quelques années, Vladimir Poutine s’emploie plus que jamais à réécrire le roman national officiel. Il n’est qu’à voir les amendements constitutionnels édictés en 2020, où il est dit que la Fédération de Russie protège « la vérité historique », concept délicat s’il en est. Il s’agit de célébrer les pages glorieuses, notamment durant la Seconde Guerre mondiale. Dans la Constitution également, on peut lire qu’il est interdit de critiquer la gloire militaire de la Russie ou l’héroïsme du peuple russe.

    Cette nouvelle idéologie historique insiste sur la manière dont les Ukrainiens ont été « contaminés » par le fascisme, au prétexte qu’un noyau nationaliste dans l’ouest du pays avait, en effet, fait le mauvais choix de la complaisance à l’égard du IIIe Reich et que l’Ukraine fut un territoire de l’extermination des juifs. La doxa officielle fait ainsi reposer sur les Ukrainiens d’aujourd’hui ce soupçon de fascisme.

    Vladimir Poutine insiste aussi sur l’aspect artificiel et de « construction » de la nation ukrainienne…

    N. W. : En insistant sur la diversité des populations, des langues, des religions, il essaie en effet de montrer que cette hétérogénéité ukrainienne justifie son interventionnisme. C’est l’argument classique pour dépecer une nation qui, au fil de son histoire mouvementée, a évidemment agrégé des réalités différentes.

    J’y retrouve, avec beaucoup d’inquiétude, les arguments de Hitler pour envahir la Tchécoslovaquie en 1938, sous prétexte de protéger la minorité germanophone des Sudètes… N’oublions pas que, malgré cette diversité réelle, l’Ukraine a massivement voté pour son indépendance lors de l’éclatement de l’URSS, y compris l’est du pays.

    Pourquoi une telle « fixation » sur l’Ukraine ?

    N. W. : Les liens entre les deux pays sont multiséculaires. L’Ukraine fut le berceau de la civilisation russe, et Kiev, la première capitale slave avant Moscou. Cette relation fondamentale s’est écrite au fil d’unions et de désunions jusqu’à la seconde moitié du XIXe siècle, où, à la suite de la révolution de 1848, une revendication de l’identité nationale s’est affirmée en Ukraine comme ailleurs en Europe.

    Après la révolution de 1917, l’idée était insupportable aux bolcheviks de perdre l’Ukraine, région riche, dotée d’une paysannerie dynamique. D’où la terrible répression des tentatives d’autonomisation, en particulier la famine de 1932-1933, que les Ukrainiens ont vécue comme une volonté des Russes de les affamer à mort. Souvenir encore vivace aujourd’hui et qui peut, lui aussi, être instrumentalisé dans les discours antirusses…

    Vladimir Poutine martèle que Russie et Ukraine sont indissociables, dans le déni de la manière dont cette dernière s’est écartée de plus en plus du grand frère depuis 1991. Il refuse d’admettre que l’unité de cette diversité ukrainienne s’est plutôt bien réalisée, comme le montrent, par exemple, les mariages mixtes entre Russes et Ukrainiens. Le pouvoir russe préfère instrumentaliser les tensions comme on le voit à la télévision avec ces images en boucle de civils fuyant le soi-disant « génocide » fomenté par les Ukrainiens dans le Donbass.

    La méconnaissance de l’Histoire par les citoyens russes – qui ne sont certes pas les seuls dans ce cas ! – permet de propager tranquillement des énormités historiques, renforcées par la culture de l’héroïsme déjà évoquée. Vladimir Poutine en use et en abuse.

  • Soljenitsyne: "La question ukrainienne est une des plus dangereuses pour notre avenir"

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       Pour faire quelque peu contrepoids au choeur russophobe que le complexe politico-médiatique nous fait entendre à jets continus, il n'est pas sans intérêt de relire les pages qu'un des témoins et auteurs majeurs de notre temps, à savoir Alexandre Soljenitsyne, consacra à la question ukrainienne il y a plusieurs décennies déjà...

       Ayant des racines partiellement ukrainiennes, par son grand-père et sa grand-mère maternelle, Soljenitsyne a connu et aimé dès son enfance les chansons et les paysages ruraux ukrainiens.  "La question ukrainienne est une des plus dangereuses pour notre avenir, prévenait-il dans ses Esquisses d'exil, écrites en 1978, publiées en 1998, elle risque de nous porter un coup sanglant au moment même de notre libération, et nos esprits, des deux côtés, y sont mal préparés". Malgré le souvenir des épreuves communes, "il sera très difficile de ramener le dialogue à la raison" (trad. Fayard, p. 264). Ailleurs dans le même ouvrage, le Prix Nobel de littérature écrit que "réaliser l'amitié entre les Ukrainiens et les Russes, je ressens cela comme ma tâche de toujours" (p. 242). Pendant les années d'exil, il multiplia à cette fin les rencontres avec des Ukrainiens de la diaspora.

       Dans Comment réaménager notre Russie ?, paru en 1990, peu après la fin de règne du Parti communiste mais avant l'effondrement de l'Union soviétique (les deux n'étaient nullement liés),  Alexandre Issaïevitch rappelle la provenance commune des Russes, des Biélorusses et des Ukrainiens, unis au sein de l'Etat de Kiev (ou Rous de Kiev) du IXè au XIIIè siècles, et désunis ensuite par l'invasion mongole et l'hégémonie polono-lituanienne, jusqu'aux retrouvailles au sein de l'Empire des tsars au XVIIè siècle, sans pour autant jamais perdre leur culture et leurs références politiques communes. Les trois entités présentent aussi des singularités, certes, mais "c'est une imposture de fabrication récente qui fait remonter presque jusqu'au IXè siècle l'existence d'un peuple ukrainien distinct, parlant une langue différente du russe. Nous sommes tous issus de la précieuse ville de Kiev…" (trad. Fayard, p. 19). Aussi Soljenitsyne préconisait-il - et il l'avait déjà fait dans des déclarations publiques bien antérieures - de donner leur indépendance aux douze républiques soviétiques non slaves, et de constituer "une communauté féconde" entre les trois républiques réunissant majoritairement les Slaves de l'Est, en veillant à y assurer "l'intégrité de chacune des cultures" et "la conservation de chacune des langues", en ce compris des minorités non slaves (p. 13).

       Relatant, dans les Esquisses d'exil, ses échanges avec des intellectuels ukrainiens, l'auteur de L'archipel du Goulag fait état des avis divergents qu'il a pu rencontrer. Mais l'un de ses interlocuteurs, qui abondait dans son sens, fit remarquer à ses compatriotes que quand Symon Petlioura constitua en 1918 une armée indépendantiste ukrainienne, il ne mobilisa guère que 30.000 hommes. Les autres restèrent tranquillement chez eux. La soi-disant indépendance de l'Ukraine en 1918 ne fut guère qu'un artifice (p. 264).

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  • Avortement : quand Malte dit non à l'Europe

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Avortement : Malte dit non à l’Europe

    21 février 2022

    Dans son rapport publié le 14 février, la commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatovic, a à nouveau reproché à Malte sa politique en matière d’avortement. Elle a appelé ses autorités à élaborer une nouvelle règlementation en la matière. L’avortement est totalement interdit à Malte (cf. Avortement à Malte : le président prêt à démissionner). Mais « aucune mise en accusation liée à des avortements illégaux n’a eu lieu depuis 2015 ».

    Répondant aux remarques de la commissaire, le gouvernement maltais a fait remarquer qu’« aucune femme nécessitant un traitement ne se l’est vu refuser ». « Si la vie de la mère est en danger, tous les efforts sont faits pour sauver les deux vies, et le principe du double effet s’applique (comme dans le cas d’une grossesse extra-utérine) », a précisé le gouvernement. « Aucun décès maternel n’a été enregistré au cours des dix dernières années », indique-t-il.

    Toutefois, « décider si l’avortement doit faire partie d’une gamme de services de santé sexuelle et reproductive au niveau national » relève de « la compétence des Etats membres », rappelle le gouvernement maltais.

    Sources : Malta Today, Kurt Sansone (15/02/2022) ; The Malta Independent (15/02/2022)

  • Le dernier jour pour approuver la proposition #ONEOFUS sur la plateforme "Conférence sur l'avenir de l'Europe"

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    #AbortionEurope : Tous ceux qui croient en la dignité de chaque être humain dès sa conception doivent se mobiliser. Vous êtes invité à approuver la proposition #ONEOFUS sur la plateforme "Conférence sur l'avenir de l'Europe" ⤵️
     https://futureu.europa.eu/processes/ValuesRights/f/12/proposals/152329

    Image

    #AbortionEurope, today is the last day to support @oneofuseu on the platform Conference on The Future of Europe.
    Go to ↘️https://futureu.europa.eu/processes/ValuesRights/f/12/proposals/152329… and click on "Endorse"

  • Croatie et Bulgarie : un dépeuplement catastrophique

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    De Vatican News :

    Dépeuplement confirmé pour la Croatie et la Bulgarie

    Les résultats des recensements de population menés en Croatie et Bulgarie en 2021 ont été récemment dévoilés ; ils confirment un effondrement démographique, auquel les gouvernements de ces pays balkaniques tentent d’apporter des solutions.

    Les chiffres publiés s’avèrent encore plus inquiétants qu’escomptés. En 10 ans, la Croatie a perdu 9% de sa population, estimée aujourd’hui à quelque 3,9 millions d’habitants - soit au même niveau qu’en 1948. Même constat en Bulgarie, qui accuse pour sa part une baisse de 11% de la population (6,52 millions d’habitants en 2021 contre 9 millions en 1985).

    Cette pratique décennale du recensement confirme en réalité une tendance observée dans ces pays depuis les années 1990, moment qui marque leur sortie de l’orbite soviétique et dans le même temps, le début d’une vague d’émigration vers l’Ouest. S’y ajoute ensuite une baisse continue du taux de natalité. C’est précisément la conjugaison de ces deux facteurs qui explique cette chute démographique, partagée par d’autres États des Balkans, d’Europe centrale et orientale.

    Le vieillissement de la population, comme le départ de nombreux jeunes et de travailleurs non-qualifiés ne sont pas sans générer des conséquences sociales et économiques problématiques pour ces pays. Aussi, leurs gouvernements tentent-ils d’enrayer ce phénomène en promouvant des politiques de natalité ou en incitant au retour, sans grand résultat.

    L’analyse de Svetlana Dimitrova, docteure en sociologie, associée à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS), spécialiste des Balkans.

    Entretien avec la sociologue Svetlana Dimitrova :
  • Et pourquoi pas une Ukraine "neutre" ?

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    De Henrik Lindell sur le site de l'hebdomadaire La Vie :

    La neutralité de l'Ukraine, une piste évoquée pour sortir de la crise

    Pour tenter d'apaiser une situation militaire et diplomatique tendue entre la Russie et l'Occident, l'idée d'une « finlandisation » de l'Ukraine est évoquée. Mais que recouvre exactement ce terme, né pendant la guerre froide ? Et quelles seraient les implications de sa mise en œuvre ?

    18/02/2022

    Le conflit qui oppose la Russie à l’Ukraine et à l’Occident fait inévitablement penser, jusqu’aux mots employés, à l’ambiance du début de la guerre froide. Quelque 150 000 militaires russes massés aux frontières ukrainiennes font peser une menace terrible sur un pays indépendant.

    L'Ukraine souhaite se rapprocher de l’Occident qui, face au grand voisin de l’Est, se remobilise aussi militairement. On croirait presque au rétablissement des deux blocs du temps de la guerre froide. Le besoin d’un nouvel équilibre se fait sentir, car chacun sait que l’invasion de l’Ukraine par la Russie aurait des conséquences incalculables, une troisième guerre mondiale n’étant pas exclue.

    Des pistes de sortie de crise envisagées

    Dans ce contexte, quelle serait la solution ? Là encore, on convoque des concepts nés de la guerre froide. Alors que Moscou craint surtout l’intégration de l’Ukraine à l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (Otan) – ce à quoi aspire Kiev –, le plus simple serait que l’Ukraine reste en dehors des alliances militaires et qu’elle soit « neutre ». Une telle attitude, propre aux États tampons situés entre deux camps, évoque ce qu’on appelle, en politique internationale, une « finlandisation » .

    Nombre de dirigeants et de spécialistes ont avancé cette idée. Emmanuel Macron lui-même aurait confirmé le 7 février, dans l’avion qui le conduisait à Moscou, que celle-ci faisait partie des « modèles qui sont sur la table », au grand dam de l’Ukraine. Il a par la suite démenti avoir envisagé une telle perspective, mais celle-ci fait son chemin et depuis longtemps.

    L’ancien ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine plaide pour cette solution, comme l’ont fait, avant lui, deux grands acteurs de la politique étrangère américaine durant la guerre froide : l’ancien secrétaire d’État Henry Kissinger sous Richard Nixon et feu Zbigniew Brzezinski, conseiller à la sécurité nationale de Jimmy Carter. Les trois comptent, encore aujourd’hui, parmi les géopoliticiens les plus expérimentés et les plus respectés du monde.

    Un concept aux relents de guerre froide

    Mais qu’est-ce que la « finlandisation » exactement ? Le terme renvoie à la situation particulière, à partir des années d’après-guerre, de la Finlande, petit pays alors voisin de l’imposante Union soviétique, et à la politique de neutralité, pragmatique ou forcée, c’est selon. On peut étendre la signification de cette notion à l’influence qu’un pays puissant peut exercer sur les choix politiques d’un pays voisin moins puissant.

    On peut retenir aussi une connotation purement péjorative pour évoquer le choix discutable d’un État pusillanime qui se plie trop volontiers aux exigences de son puissant voisin. Ainsi les dirigeants du Parti chrétien-démocrate allemand, la CDU, qui se moquaient de l’Ostpolitik (la normalisation des relations avec l’Europe de l’Est) du social-démocrate Willy Brandt dans les années 1970, la qualifiant de « finlandisation » de l’Allemagne de l’Ouest. Sauf que ce pays n’a guère fait de concessions humiliantes au Pacte de Varsovie, qui liait militairement les pays d’Europe de l’Est à l’URSS. Mais c’est dans ce contexte que le mot fut forgé.

    Pour bien comprendre ce qu’impliquerait une finlandisation proprement dite de l’Ukraine, dont la situation face à la Russie pourrait vaguement évoquer celle de la Finlande il y a 70 ans, il vaut mieux s’en tenir à une définition stricte.

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  • Comment les Juifs d’Europe résistent à la sécularisation

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    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso, en traduction française sur Diakonos.be :

    Miracle, les Juifs d’Europe résistent à la sécularisation. Et plus ils sont jeunes, plus ils sont religieux

    La vague de sécularisation n’épargne pas l’Occident, et encore moins l’Europe. Partout, les croyants diminuent et les personnes sans religion augmentent. Mais ce n’est pas le cas pour tout le monde. En Europe, les Juifs avancent à contre-courant. Chez eux, la foi en Dieu et la pratique religieuse augmentent, au lieu de diminuer. Particulièrement chez les plus jeunes, là aussi à l’inverse de la tendance générale.

    Cette exception singulière a été mise en lumière par un véritable phare de la sociologie et de la démographie, le professeur Sergio Della Pergola, 79 ans, professeur émérite de l’Université juive de Jérusalem qui, en compagnie d’un autre grand spécialiste, L. Daniel Staetsky, a mené pour l’Institute for Jewish Policy Research une vaste recherche intitulée : « The Jewish identities of European Jews – What, why and how », achevée en décembre 2021 et qui s’appuie à son tour sur d’autres enquêtes précédentes, toutes disponibles sur le web en version intégrale.

    Le professeur Della Pergola a présenté les principaux résultats de ses recherches dans une interview à Moked, le portail du judaïsme italien. Les Juifs Européens, dit-il, « sont davantage enclins à s’identifier à une minorité religieuse plutôt qu’ethnique ». En effet, la religion est le premier élément identitaire pour 35% d’entre eux, suivie par la parenté pour 26%, par la culture pour 11%, par la tradition pour 10% et par l’ethnie pour 9%.

    Si l’on divise les sondés selon leurs orientations respectives, 5% se déclarent « haredim », c’est-à-dire ultra-orthodoxes comme, par exemple, les « hassidim », 8% se déclarent orthodoxes, 25% attachés à la tradition, 15% réformistes et 38% « simplement Juifs », 8% ne s’identifient à aucun courant spécifique, et 5% sont identifiés comme « mixed », divers.

    Pourtant, une bonne partie d’entre eux déclare ne jamais fréquenter la synagogue, ne pas manger cacher et ne pas observer le sabbat.

    Mais attention, il ne s’agit que de données générales. Si l’on décompose les résultats par pays et par tranche d’âge, les choses sont bien différentes.

    Dans le graphique ci-dessous, par exemple, on voit comment l’adhésion aux courants plus orthodoxes du judaïsme croît au fut et à mesure que l’âge diminue, avec les pics les plus hauts chez les « millennials », c’est-à-dire chez les jeunes de 16 à 29 ans.

     

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  • Les raisons pour lesquelles la Russie n'envahira pas l'Ukraine

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    De Gianandrea Gaiani sur le Daily Compass :

    Raisons pour lesquelles la Russie n'envahira pas l'Ukraine

    16-02-2022

    Bien que l'administration Biden, 17 agences de renseignement américaines et le Pentagone n'aient cessé de tirer la sonnette d'alarme, depuis décembre dernier, quant à l'invasion imminente de l'Ukraine par la Russie, la perspective que Vladimir Poutine ordonne la prise de contrôle de l'ancienne république soviétique est très éloignée, si ce n'est une fiction politique.

    L'alarmisme américain semble suivre le rythme permanent de la propagande, non sans résultats ridicules : en décembre dernier, Washington a cru qu'une attaque en janvier était inévitable, puis l'a reportée à février, puis après la fin des Jeux olympiques d'hiver de Pékin (un hommage de Poutine à Xi Jinping), jusqu'à il y a quelques jours, lorsque les mêmes sources de renseignement américaines ont révélé que les troupes russes étaient désormais prêtes à 70% à envahir l'Ukraine. Pourtant, Moscou, qui n'a jamais menacé d'envahir l'Ukraine, n'a aucun intérêt à déplacer ses troupes à Kiev ou dans d'autres États voisins. Au contraire, elle a toujours fermement démenti l'hypothèse d'une invasion poussée en Occident. Il est paradoxal d'accuser les Russes de déployer 100 000 soldats sur leur propre territoire ou dans la Biélorussie voisine et alliée pour des exercices, alors que des milliers de soldats américains et européens sont déployés (et d'autres affluent) dans les républiques baltes, en Pologne, en Roumanie ou en Bulgarie. En outre, des centaines de conseillers militaires américains, britanniques, canadiens et polonais se rangent désormais du côté des forces de Kiev, qui ne fait pas partie de l'OTAN mais reçoit une aide militaire substantielle de l'Occident.

    L'invasion d'une nation européenne de 44 millions d'habitants, dont un quart possède la double nationalité russe et ukrainienne, aurait des coûts financiers prohibitifs, sans parler des pertes militaires et des coûts d'occupation ultérieurs. La population ukrainienne est peut-être la plus pauvre d'Europe et Moscou devrait assumer cette responsabilité en occupant une nation dépourvue de ressources et qui devrait être dotée de centaines de milliers de soldats et de policiers. Pour les Russes, ce n'est pas comparable à l'envoi de quelques milliers de soldats et de quelques dizaines d'avions et d'hélicoptères en Syrie pour aider Bachar Assad.

    Les coûts militaires et financiers de l'invasion et de l'occupation prolongée de l'Ukraine avec les sanctions internationales qui seraient sollicitées par les USA et l'OTAN et le blocage définitif des exportations de gaz vers l'Europe ne sont pas compatibles avec la stratégie de Moscou ni avec ses ressources économiques. Le PIB russe est égal à celui de l'Espagne et Moscou dépense moins d'un septième des Etats-Unis et un douzième de l'ensemble de l'OTAN pour sa défense. Néanmoins, les Russes demandent que leurs besoins liés à la sécurité de leurs frontières occidentales soient reconnus.

    Bien que les Anglo-Américains et tous les États membres de l'OTAN aient exclu d'envoyer leurs soldats en Ukraine en cas d'invasion russe, il suffit de comparer une carte de l'Europe de 1990 avec celle d'aujourd'hui pour constater que, depuis la chute de l'URSS et la dissolution du Pacte de Varsovie, ce ne sont pas les Russes qui ont avancé vers le Rhin, mais l'OTAN qui s'est étendue vers l'est jusqu'aux frontières russes, menaçant également d'incorporer deux anciennes nations soviétiques comme l'Ukraine et la Géorgie. De tels développements sont inacceptables pour la Russie, qui conteste depuis des années les bases de missiles américaines, en Pologne et en Roumanie, qui devrait défendre l'Europe contre la menace des missiles balistiques iraniens, au lieu d'employer des lanceurs verticaux capables de tirer des missiles de croisière qui peuvent atteindre Moscou en quelques minutes.

    Moscou ne veut donc pas la guerre mais, à l'avenir, l'éventuelle adhésion de l'Ukraine à l'OTAN ou le déploiement de troupes de combat américaines et alliées sur le sol ukrainien ne laisserait guère d'alternatives à la Russie.

    Dans une telle éventualité, qui ne serait certainement pas dans l'intérêt de l'Europe, les Russes pourraient évaluer une offensive s'étendant jusqu'au fleuve Dniepr, frontière naturelle entre l'Ukraine occidentale et orientale, dans le but d'obtenir une bande de terre stratégique et qui éloignerait l'OTAN de quelques centaines de kilomètres de Moscou (la capitale russe est à 500 kilomètres de la frontière ukrainienne).

    Cependant, la possibilité de guerre la plus crédible est peut-être le risque d'une attaque ukrainienne qui, avec l'aide de l'OTAN, tenterait de reconquérir les provinces rebelles du Donbass. La réponse de Moscou serait inévitable, peut-être à une échelle limitée, et peut-être pas seulement limitée à repousser les troupes de Kiev visant à conquérir Marioupol, sur la mer d'Azov, pour réaliser une continuité territoriale entre le Donbass et la Crimée annexée par la Russie en 2014.

    Il est toutefois peu probable que le gouvernement de Kiev, où le mécontentement monte, pour la façon dont la pression de la propagande de Washington attise la crise, et dont les Ukrainiens seront les premiers à en payer le prix, offre à Moscou un prétexte pour étendre les territoires ukrainiens aux mains des Russes pro-rebelles. Un développement militaire qui ébranlerait également la crédibilité militaire résiduelle et la stabilité politique de l'OTAN, marqué par la défaite cuisante subie contre les talibans en Afghanistan, humiliant même l'UE, incapable de faire face à la grave crise à ses frontières orientales.

  • Avortement et droits des LGBT : les priorités des rapports de l'Union Européenne

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    De Luca Volontè sur le site de la nuova Bussola Quotidiana :

    Avortement et droits des LGBT, les priorités des rapports de l'UE

    16-02-2022

    Alors que les citoyens et les entreprises regardent avec inquiétude la hausse des prix de l'énergie et les rumeurs de guerre, le Parlement européen prépare plusieurs rapports, dont le plan d'action pour l'égalité des sexes III, afin de promouvoir la cause de l'avortement et des droits des homosexuels et de stigmatiser ceux qui s'y opposent. Les seules bonnes nouvelles viennent de Pologne, de Slovénie et de Hongrie.

    En ces jours de grande inquiétude européenne face à d'éventuels nouveaux conflits et aux difficultés que rencontrent les citoyens, les familles et les industries à cause des augmentations des prix de l'énergie, toutes largement attendues et évitables, le Parlement européen ne trouve rien de mieux que de voter plusieurs résolutions qui marquent des priorités absurdes : l'avortement et les droits LGBT en premier lieu.

    Ce sont les jours où la résolution sur le rapport annuel 2021 sur les droits de l'homme et la démocratie dans le monde est votée à Strasbourg. Dans le rapport, parmi les nombreuses préoccupations vagues et répétitives, pour la plupart reproduites dans le rapport de Human Rights Watch ces dernières semaines, on peut discerner les priorités européennes. Ainsi, le paragraphe 56 exprime une extrême "préoccupation quant à la détérioration du droit à sa propre sexualité, ainsi qu'à la santé et aux droits sexuels et reproductifs (DSSR), sans coercition ni discrimination, notamment en ce qui concerne l'accès libre et sûr à l'avortement légal" ; le paragraphe 60 condamne la "pratique commerciale de la maternité de substitution", mais se garde bien de condamner la maternité de substitution en soi. Le paragraphe 68 est consacré à la lutte contre la discrimination à l'égard des LGBT, dans laquelle l'Europe est invitée à jouer un rôle de premier plan, notamment en éliminant la "thérapie de conversion" ; et ce même si, plus loin, aux paragraphes 69 et 71, elle affirme vouloir défendre la liberté de religion, de conscience et de croyance et invite la Commission à nommer l'envoyé spécial européen pour la liberté de religion.

    Non contents de cela, les députés discutent actuellement avec le commissaire au budget Johannes Hahn de la conditionnalité de l'"État de droit" ainsi que des décisions de la Cour de justice de l'UE concernant les fonds budgétaires à envoyer aux États membres de l'UE. Un mécanisme qui, bien que n'étant pas encore unanimement partagé par les gouvernements, voit une fois de plus la gauche européenne et une grande partie du Parti Populaire se déchaîner en exigeant des sanctions sévères contre la Pologne et la Hongrie. Le mandat de ces journées que la résolution du Parlement, soutenue par une large majorité arc-en-ciel, assigne à la Commission et aux représentants européens en vue de la 66e session des Nations unies sur les droits des femmes, qui se tiendra à New York du 14 au 25 mars, est on ne peut plus clair : soutenir les droits reproductifs des femmes, les organisations qui les promeuvent et les minorités LGBT à grande échelle.

    Louis-Marie Bonneau, chercheur associé au Centre européen pour le droit et la justice (Eclj), a récemment présenté une analyse détaillée de ces organisations de promotion de l'avortement et de leur capacité à persuader et influencer les institutions européennes, y compris leurs financiers, dans le magazine français Valeurs Actuelles.

    Nous en aurons la énième preuve, à partir du 7 mars, en plénière du Parlement européen, où un rapport au titre emblématique "Plan d'action pour l'égalité des sexes III" sera voté et, sauf miracle, approuvé. Son communiqué de presse indique que "l'Union européenne doit faire de la santé reproductive et des droits sexuels et reproductifs une priorité de sa politique étrangère et internationale". Au nom de l'égalité, il faut "faire de la santé et des droits sexuels et génésiques une priorité" dans les programmes de financement externes. L'engagement en faveur de "l'accès universel à l'éducation sexuelle, à la contraception et à l'avortement sûr et légal" est donc une priorité. Autant d'initiatives pour lesquelles l'Europe "devrait être un exemple à suivre au niveau mondial" et "appeler les États membres à garantir l'accès universel à la santé sexuelle et reproductive sur leur territoire".

    Par conséquent, comme déjà anticipé lors du débat de cette semaine au Parlement, ce rapport stigmatisera une fois de plus les ONG chrétiennes qui s'opposent à l'avortement et à l'idéologie LGBT, et demandera à la Commission d'allouer ses propres fonds uniquement aux ONG qui promeuvent l'avortement dans les pays européens, dans le cadre du Plan d'action III pour l'égalité des sexes. Tout cela se passe sous nos yeux, malgré la situation de souffrance énergétique et économique des citoyens et entreprises européens, causée en grande partie par les programmes et décisions "verts" de la Commission.

    Au moins une bonne nouvelle est apparue ces derniers jours. La ferme opposition des gouvernements de Hongrie, de Slovénie et de Pologne a empêché l'approbation de la proposition de la Commission européenne sur la reconnaissance mutuelle de la parentalité - y compris celle des couples LGBT - dans tous les pays de l'UE. L'opposition ferme est venue une fois de plus de ces pays chrétiens qui, depuis des années, comme ces jours le confirment également, sont lapidés par Bruxelles et compagnie. Ce n'est pas une coïncidence si les derniers rapports d'Ilga Europe (le lobby international des LGBT) et d'Epf (la branche européenne de la multinationale de l'avortement Ippf) placent la Pologne et la Hongrie au bas de leur classement...

  • Comment il faut voir l'avenir de l'Europe

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    Lire l'article d'Emmanuel Berretta.