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Europe - Page 88

  • Le fils du Premier ministre polonais Beata Szydlo a été ordonné prêtre le 27 mai

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    D'Aleksandra Galka sur aleteia.org :

    Quand le fils d’un Premier ministre devient prêtre

    Tymoteusz, le fils du Premier ministre polonais Beata Szydlo a été ordonné prêtre ce samedi 27 mai. ll a célébré sa toute première messe dans l'église de sa ville natale, où il fut baptisé. Sa mère, à qui il a donné la bénédiction à la fin de l'office, a témoigné sa fierté.

    « C’est un jour exceptionnel pour notre famille ainsi qu’une grande joie. Nous sommes incroyablement heureux et fiers ! » Tels ont été les premiers mots du Premier ministre polonais Beata Szydlo aux journalistes alors qu’elle sortait de l’église après la première messe dite par son fils.

    Il n’est pas fréquent de voir le fils d’un chef de gouvernement accéder au sacerdoce, ce que les journalistes polonais et internationaux — venus en nombre — n’ont pas manqué de remarquer. Néanmoins, cette situation n’est pas inédite dans l’histoire contemporaine : Paul Adenauer, le fils du chancelier de la République fédérale d’Allemagne Konrad Adenauer, qui dirigea le pays de 1949 à 1963, fut également prêtre catholique. C’est en revanche la première fois qu’un dirigeant européen voit l’un de ses enfants ordonné alors qu’il est en fonction.

    Âgé de 25 ans, Tymoteusz Szydlo a reçu le sacrement de l’ordre en la cathédrale Saint-Nicolas de Bielsko-Biala, dans le sud du pays, à quelques kilomètres des frontières tchèques et slovaques. Dès le lendemain, il a célébré sa première messe, dans sa ville natale de Przecieszyn, dans l’ouest du pays, à la frontière allemande.

    Comme les douze autres jeunes prêtres de la « promotion Jean Paul II » ordonnés ce jour-là dans le diocèse, Tymoteusz s’est préparé pendant plus de six ans au séminaire de l’archidiocèse de Cracovie.

    « Priez pour moi ! »

    À l’occasion de sa première messe, Tymoteusz Szydlo a exprimé sa profonde gratitude à Dieu. « Le langage humain ne saurait exprimer la gratitude que je ressens envers vous, mon Dieu. Je ne peux en conséquence que vous demander avec la plus profonde humilité de me faire demeurer à votre très saint service », a-t-il déclaré.

    À la fin de l’Eucharistie, le jeune prêtre a béni les fidèles présents en nombre, dont ses parents. L’image a de quoi marquer : le Premier ministre polonais agenouillée près de son mari et recevant la bénédiction de son fils.

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  • Quand un journaliste français en Pologne s'adresse au président Macron

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    Lu ICI :

    Lettre ouverte d’un journaliste français en Pologne au président Macron 

    Monsieur le Président de la République,

    Entre les deux tours de l’élection présidentielle française, le 1er mai, vous avez clamé à vos partisans la chose suivante: « les amis de Madame Le Pen, ses alliés, vous les connaissez: ce sont les régimes de Messieurs Orbán, Kaczyński, Poutine. Ce ne sont pas des régimes de démocratie ouverte et libre. Nombre de libertés y sont bafouées chaque jour et, avec elles, nos principes. » Auparavant, dans le journal La Voix du Nord daté du 27 avril, vous aviez promis que, si les Français vous élisent à la présidence de la République, vous demanderiez rapidement des sanctions contre la Pologne, affirmant qu’il ne peut y avoir de pays « qui joue des écarts fiscaux sociaux au sein de l’Union européenne et qui est en infraction de tous les principes de l’Union. » Vous avez encore précisé: « Sur le dossier de Whirlpool, dans les trois mois qui suivront mon élection, il y aura une décision prise sur la Pologne. Je mets ma responsabilité sur la table sur ce sujet. […] Je veux qu'on regarde le cas de la Pologne dans son intégralité. Et que sur les sujets des droits et des valeurs de l'Union européenne des sanctions soient prises. »

    À lire vos menaces contre la Pologne, il semblerait que vous reprochiez à ce pays d’allier pratiques de dumping social et violation des principes de l’Union européenne. Vous ne dites pas de quels principes il s’agit, mais votre discours du 1er mai permet de mieux vous comprendre.

    Il est assez curieux d’entendre un candidat à la présidence de la République qui s’était présenté pendant toute la campagne comme favorable à l’Union européenne, à toujours plus d’intégration entre pays de l’UE, au libre-échange et à la libre-concurrence reprocher à un autre État membre la délocalisation d’une usine décidée par une entreprise privée, en l’occurrence Whirlpool. Certes, les salaires en Pologne sont plus bas que les salaires en France, mais la productivité du travail aussi, la Pologne n’ayant pas encore, comme tous les pays ayant eu à subir la dictature communiste et l’occupation soviétique jusqu’en 1989-90, entièrement rattrapé son retard économique sur la partie occidentale du continent. Je vous signale cependant au passage que le gouvernement polonais actuel, dirigé par le premier ministre Beata Szydło du parti social-conservateur Droit et Justice (PiS), a imposé pour la première fois en Pologne un salaire horaire minimum (de 12 zlotys, soit un peu moins de 4 €) et le paiement des cotisations sociales quelle que soit la relation de travail (relevant du Code du travail ou du Code civil). Pourquoi donc accuser ce gouvernement de dumping social alors que vous ne trouviez rien à redire, en tant que secrétaire général adjoint du cabinet du président Hollande puis de ministre de l’Économie du gouvernement Valls, au gouvernement libéral de Donald Tusk puis d’Ewa Kopacz ? C’est d’autant plus étrange que Donald Tusk, l’actuel président du Conseil européen, avait au contraire libéralisé, à son arrivée au pouvoir en Pologne en 2007, le recours aux contrats de droit civil, permettant de contourner le Code du travail polonais et de payer des cotisations sociales très allégées.

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  • Plus de dix mille manifestants pour la Vie dans les rues de Rome

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    "Des drapeaux colorés et des ballons avec des slogans glorifiant la vie. Des milliers de personnes se sont rassemblées aujourd'hui (20 mai) sur la Piazza della Repubblica à Rome pour prendre part à la Marche pour la Vie organisée par toutess les associations Pro Life. Une marche pacifique pour attirer l'opinion publique sur les questions qui ont toujours divisé le pays: l'euthanasie et l'avortement. « Ne touchez pas à la Vie » et même « Euthanasie, parlementaires, vous servez le diable. » Tel est le message qui vient de Rome et est destiné aux institutions." (source)

    Pour la Nuova Bussola Quotidiana, cet évènement a été snobé par la presse et très modérément soutenu par l'Eglise : http://www.lanuovabq.it/it/articoli-marcia-per-la-vitaun-oscuramento-che-comincia-dalla-chiesa-19926.htm

  • 20.000 Croates dans la rue pour défendre la vie

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    Du site du Monde.fr :

    Croatie : 20 000 manifestants contre l’avortement

    Pour la deuxième année consécutive, des groupes conservateurs ont organisé une marche contre l’avortement à Zagreb, et dans la deuxième ville du pays, à Split. 

    Environ 20 000 personnes ont participé samedi 20 mai en Croatie à une marche anti-avortement organisée par des groupes conservateurs pour la deuxième année consécutive dans ce pays majoritairement catholique.

    Cette « Marche pour la Vie » a attiré environ 15 000 personnes à Zagreb selon la police et 5 000 autres, selon les médias locaux, à Split, deuxième ville du pays sur la côte adriatique. L’an dernier pour sa première édition cette marche s’était déroulée dans la capitale seulement.

    Pour les organisateurs, l’objectif est « d’attirer l’attention sur le respect dû à chaque vie humaine, de la conception jusqu’à la mort naturelle ». « Choisissez la vie » ou « La vie est toujours un cadeau » pouvait-on lire sur les banderoles des manifestants. Les participants à la marche chantaient des airs religieux et des chansons populaires croates, agitant des drapeaux aux couleurs nationales et tenant des ballons blancs et bleus. (...)

    Une pression grandissante des groupes anti-avortement

    La question de l’avortement divise profondément la Croatie, membre de l’Union européenne, où les militants pro-avortement dénoncent la pression grandissante de groupes soutenus par l’Eglise catholique croate et le refus de nombreux médecins des hôpitaux publics de pratiquer des avortements.

    La législation existante depuis 1978, lorsque la Croatie faisait partie de la Yougoslavie, autorise l’avortement jusqu’à 10 semaines de grossesse. En mars, la Cour constitutionnelle de Croatie a rejeté une demande, soutenue par l’Eglise catholique (90 % des 4,2 millions de Croates sont catholiques), de révision de cette loi.

    La Cour a toutefois ordonné au Parlement de préparer dans les deux ans une nouvelle législation sur l’avortement, estimant la loi en vigueur dépassée. Les associations des droits de l’homme craignent une remise en cause de la loi.

  • Le lien entre religion chrétienne et identité nationale dans les pays d'Europe orientale autrefois dirigés par des dictatures athées

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    D'Olivier Bault sur le site "Réinformation-TV" :

    Christianisme et identité nationale en Europe centrale et orientale : catholiques à l’ouest, orthodoxes tournés vers la Russie à l’est

    Une étude publiée par l’institut Pew Research le 10 mai met en évidence le lien entre religion chrétienne et identité nationale dans des pays autrefois dirigés par des dictatures athées. Selon cette étude, une majorité des habitants d’Europe centrale et orientale affirment désormais croire en Dieu, même si la pratique religieuse reste faible, surtout chez les orthodoxes qui ne sont que 10 % à se rendre à l’église chaque semaine, tandis que la proportion est généralement nettement plus élevée chez les catholiques de la région. Le retour du christianisme est néanmoins particulièrement net dans les pays à majorité orthodoxe, dont beaucoup sont des républiques issues de l’éclatement de l’URSS en 1991. En revanche, le catholicisme n’a pas connu la même progression, mais c’est aussi parce que même à l’époque communiste, la population de pays comme la Pologne ou la Hongrie était restée croyante et pratiquante.

    Un retour de l’Église plus marqué mais une pratique religieuse plus rare dans les pays orthodoxes

    D’une manière générale, la pratique religieuse en Europe centrale et orientale est plus élevée qu’en Europe occidentale. La République tchèque fait ici figure d’exception car c’est un des pays les plus sécularisés d’Europe, avec près des trois-quarts des adultes qui se considèrent athées, agnostiques ou sans religion particulière. Entre 1991 et 2015, la part de Tchèques qui s’identifient eux-mêmes comme catholiques est passée de 44 à 21 % tandis que cette proportion passait de 96 % à 87 % en Pologne et de 63 % à 56 % en Hongrie (qui compte par ailleurs 13 % de personnes s’identifiant comme protestants). Inversement, la part de Russes s’identifiant comme orthodoxes est passée de 37 % à 71 % dans le même temps. Chez les Bulgares et les Ukrainiens, cette proportion a connu un bond respectivement de 59 % à 75 % et de 39 % à 78 %.

    Le lien perçu entre christianisme et identité nationale plus fort en Europe centrale et orientale qu’en Europe occidentale

    Dans les pays de la région, christianisme et identité nationale sont souvent perçus comme allant de pair. C’est particulièrement vrai avec la notion de « Polonais catholique » et de « Russe orthodoxe » ou encore de « Grec orthodoxe ». En moyenne, 70 % des habitants des pays à majorité orthodoxe considèrent l’orthodoxie comme étant une composante essentielle de leur identité nationale contre 57 % des habitants des pays catholiques qui pensent de même pour le catholicisme.

    Pas le même rapport à la Russie dans les pays catholiques d’un côté et orthodoxes de l’autre

    Un autre enseignement intéressant de cette étude, c’est le rapport à la Russie et à l’Occident. Contrairement aux habitants des pays catholiques d’Europe centrale et orientale, les habitants des pays à majorité orthodoxe sont une majorité à considérer qu’il y a « conflit entre les valeurs traditionnelles de [leur] pays et celles de l’Occident » et aussi qu’une « Russie forte est nécessaire pour équilibrer l’influence de l’Occident ». En ce qui concerne cette dernière affirmation, l’Ukraine fait figure d’exception tandis que les Grecs, membre de l’OTAN mais majoritairement chrétiens orthodoxes, sont d’accord à 70 %. Côté russe, 77 % des gens interrogés pensent que la Russie a le devoir de protéger les orthodoxes ethniquement russes vivant hors de Russie. Par ailleurs, 68 % des habitants des pays de la région à majorité orthodoxe considèrent leur culture comme supérieure aux autres contre 45 % dans les pays non-orthodoxes.

     
  • Pour les députés roumains, le mariage consacre l'union d'un homme et d'une femme

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    Lu sur le site "Orthodoxie" :

    La Chambre des députés de Roumanie vote à une majorité écrasante la définition constitutionnelle du mariage comme étant celui d’un homme et d’une femme

    La Chambre des députés de Roumanie, chambre basse du Parlement roumain, a voté à une majorité écrasante en faveur de l’amendement de la Constitution nationale, définissant explicitement le mariage comme l’union d’un homme et d’une femme. Son vote, par 232 voix sur 270, incluait également le renforcement des droits parentaux. Ce vote a eu lieu suite à la récolte de 3,1 millions de signatures sur l’initiative du mouvement « Coalition pour la famille », alors que seulement 500.000 signatures sont requises pour soumettre un projet législatif au parlement. « C’est un moment historique » a déclaré Mihai Gheorghiu, l’un des leaders de cette initiative, laquelle était soutenue par l’Église. « C’est une manifestation de solidarité sans précédent. Trois millions de Roumains ont signé l’amendement proposé », a-t-il ajouté. L’amendement concerné modifie l’article 48,1 de la Constitution roumaine qui dispose dans sa nouvelle rédaction : « La famille est fondée sur le mariage librement consenti entre un homme et une femme, leur pleine égalité et le droit et le devoir des parents d’assurer l’éducation et l’instruction des enfants ». La Cour constitutionnelle de Roumanie a approuvé la proposition législative de révision de la Constitution initiée par la Coalition pour la Famille le 20 juillet 2016, mentionnant que celle-ci était conforme à toutes les exigences constitutionnelles. L’initiative a trouvé un large soutien auprès de l’Église orthodoxe roumaine, les Églises catholique-romaine et évangélique, de même que des groupes juridiques internationaux comme ADF International, Liberty Counsel et European Center for Law and Justice. Toutefois, afin que l’amendement soit entériné, il faut encore l’approbation du Sénat. Si celui-ci se prononce en faveur de l’amendement, un référendum aura lieu automatiquement le dernier dimanche de la période de trente jours suivant le vote sénatorial.

  • "Le christianisme médiéval, creuset de l'Europe"; la conférence de Mgr Delville du 17 janvier et l'échange qui s'en est suivi

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    Dans le cadre du Cycle de lunchs débats 2017,

    « L’Europe, ses fondements, aujourd’hui et demain »

    LE CHRISTIANISME MÉDIÉVAL,

    CREUSET DE L’EUROPE

    Lunch débat avec Monseigneur Jean Pierre DELVILLE

    Evêque de Liège

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    Université de Liège, salle des Professeurs,

    Mardi 17 janvier 2017

    Le mardi 17 janvier 2017, Mgr Jean-Pierre Delville, Evêque de Liège et professeur hre d’histoire du christianisme à l’université catholique de Louvain (U.C.L.) était l’invité d’un lunch-débat organisé à l’Université de Liège par l’Union des étudiants catholiques de Liège et le Groupe éthique sociale, associés au forum de conférences Calpurnia. Le thème de son exposé portait sur le rôle du christianisme médiéval dans la formation de l’identité européenne.

    Le texte de la conférence et de l'échange qui l'a suivi figure dans celogo-adobe-pdf.jpg

  • La Déclaration universelle des droits de l'homme affirme les droits naturels des parents à élever et à éduquer leurs enfants et garantit ce droit contre l'emprise de l’État

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    DROITS DES PARENTS FACE A L’ETAT
    Discours de Grégor Puppinck à la Cour européenne des droits de l’homme.

    Ce vendredi 28 avril, Grégor Puppinck, Directeur de l'ECLJ, a donné une conférence à la Cour européenne des droits de l’homme sur les droits des familles en matière d'éducation et de religion, cette conférence, organisée par la Représentation Permanente de Saint Marin a réuni de nombreuses personnalités du Conseil de l’Europe, notamment le président de la Cour européenne, M. Guido Raimondi.

    Dans son exposé, M. Puppinck a rappelé que la Déclaration universelle des droits de l'homme exprime une conception subsidiaire de la société, qui affirme les droits naturels des parents à élever et à éduquer leurs enfants et garantit ce droit contre l'emprise de l’État.

    http://media.aclj.org/…/Droits-des-parents-en-mati%C3%A8re-…

  • La mère d'un garcon atteint de spina bifida lance une campagne pour stopper les avortements tardifs

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    MÈRE D'UN GARÇON ATTEINT DE SPINA BIFIDA, ELLE LANCE UNE CAMPAGNE POUR STOPPER LES AVORTEMENTS TARDIFS D'ENFANTS HANDICAPÉS

    Au Royaume-Uni, Shelly Wall a lancé une campagne pour modifier la loi sur l’avortement, qui autorise les interruptions de grossesse d’enfants handicapés jusqu’au jour de leur naissance. Elle-même est maman d’un petit garçon, Noah, atteint de spina bifida (cf. Un petit garçon atteint d’une complication rare de spina bifida défie les prédictions des experts). Elle exhorte les futures-mamans à ne pas avorter de bébés « qui ne sont pas parfaits » : « qu’est-ce qu’un bébé parfait ? Noah est un bébé parfait pour moi (…) Tous les enfants handicapés devraient avoir une chance ». Les médecins lui avaient conseillé à maintes reprises d’avorter, mais son fils a survécu et il est aujourd’hui heureux et âgé de cinq ans.

    Elle s’est associée au combat de Lord Shinkwin, un parlementaire handicapé, pour déposer le projet de « loi Noah ». Pour Lord Shinkwin, « la tragédie, c’est que certains professionnels de santé voit encore dans le handicap une tragédie qui doit être éradiquée par l’avortement. C’est de l’eugénisme. Ce que personne ne peut expliquer, c'est pourquoi, après la naissance, je suis assez bien pour que la reine m'envoie à la Chambre des Lords mais avant la naissance, je ne suis bon que pour l'incinérateur ». Son premier projet de loi qui interdisait les avortements après 24 semaines a été rejeté le mois dernier (cf. Royaume Uni : les Lords « ne souhaitent pas que les bébés handicapés voient le jour »). 

    Sources: Daily mail, Claire Ellicott (25/04/2017)

  • Quand Jean-Pierre Snyers s'adresse aux électeurs français

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    De Jean-Pierre Snyers :

    Lettre aux électeurs français

    Du sang. Encore du sang répandu par le terrorisme islamique. Cette fois, la France est touchée en plein coeur. Mais, outre l'horreur de ce nouveau crime abject, votre pays montre hélas sa faiblesse face à un monstre prêt à tout pour vous dévorer. Demain, vous irez voter. Vous aurez notamment le choix entre un Macron qui, comme Hamon ou Mélenchon, incarne cette faiblesse et un Fillon qui incarne la force, le courage et la détermination. A travers celui que vous choisirez, quel visage de votre patrie allez-vous nous montrer? Fluette ou forte, quelle sera la voix qui vous représentera à l'étranger? Allez-vous vous fier à un candidat qui, en dernière minute, fait mine de s'intéresser au terrorisme et à la délinquance ou à quelqu'un qui n'a pas attendu l'attentat d'hier à Paris pour s'attaquer fermement à ces deux maux? Trop facile en effet de pleurnicher à la veille des élections face au sang qui coule dans vos rues en prônant une politique à l'eau de rose dans son programme. Dans la situation où elle se trouve, le temps n'est plus à l'hésitation, à une série de propos lénifiants qui "en même temps" vont de Robert Hue à Alain Madelin. A force de vouloir contenter tout le monde; à force de vouloir être partout, on finit tôt ou tard par n'être plus nulle part et la route en zigzag que certains veulent vous faire emprunter risque fort de vous conduire dans le fossé. Français, réveillez-vous! Optez pour du solide et non pour du liquide! Ne cédez pas aux sirènes de ceux qui vous chantent des berceuses et qui noient votre identité, votre histoire, votre patrimoine, vos racines judéo-chrétiennes, votre culture et finalement l'âme de votre peuple. Qui, sinon François Fillon représente cette vraie France admirée dans le monde entier? Qui sinon lui vous protégera avec force et courage  des dangers qui la menacent, de ce qui la défigure, de ce qui l'amoindrit, de ce qui la détruit à petit feu? Pour vous-mêmes et pour vos enfants, ne niez pas dimanche votre passé, ce socle qui vous aidera à bâtir votre avenir. Ne niez pas celui en qui se reconnaîtraient tant et tant de grands noms de votre histoire et qui seul incarne cette force dont vous avez un urgent besoin.

    Jean-Pierre Snyers, 4190 Ferrières, Belgique Adresse blog: jpsnyers.blogspot.com

  • Pays-Bas : accroissement de 10% des cas d’euthanasie en 2016

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    Du Bulletin d'information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Pays-Bas : accroissement de 10% des cas d’euthanasie en 2016

    6091 euthanasies et suicides assistés ont été enregistrés en 2016 aux Pays-Bas. Cela signifie que 4% des personnes décédées (148.973) ont demandé à ce qu’un médecin provoque leur mort ou les y assiste (216 suicides assistés). Comment expliquer cette hausse importante ? Dans le Rapport annuel 2016 des comités régionaux d'examen de l'euthanasie (Regionale Toetsingcommissies Euthanasie, RTE) qui vient d’être publié, les membres desdites commissions ne font que poser des questions. Les médecins déclareraient-ils plus facilement les euthanasies pratiquées ? Hésitent-ils moins à répondre à la demande de leurs patients ? Serait-ce que les patients sont plus décidés et fermes dans leur choix de demander la mort ? Aucune réponse n’est fournie.

    Les pathologies

    Si l’on examine les chiffres selon les pathologies, il ressort entre autres que 68% des personnes ayant demandé à être euthanasiées souffraient d’un cancer. Alors qu’en 2012, 41 personnes atteintes de démence avaient été euthanasiées, ce chiffre est par ailleurs multiplié par trois en 2016, puisque cela a concerné 141 personnes. Quant aux euthanasies de malades atteints de troubles psychiatriques, elles ont concerné 60 personnes en 2016. Enfin, 244 personnes âgées souffrant d’une accumulation de maux dus à la vieillesse ont été euthanasiées.En ce qui concerne les patients atteints de démence, c’est en... Suite Flash Expert :  ICI

  • L’islamisme est l’ennemi numéro un du monde occidental

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    Du site aleteia.org :

    Alexandre del Valle : L’islamisme est l’ennemi numéro un du monde occidental

    Le terrorisme islamiste n’est qu’un mode d’action actionné par nos véritables ennemis, qu'une erreur stratégique persistante fait passer pour les amis de l’Occident.

    Alexandre del Valle est essayiste et géopolitologue. Il est chercheur associé à l’Institut Choiseul et a publié plusieurs ouvrages sur la faiblesse des démocraties, les Balkans, la Turquie et le terrorisme islamique dont Le chaos syrien, Printemps arabes et minorités face à l’islamisme ou Les vrais ennemis de l’Occident : Du rejet de la Russie à l’islamisation des sociétés ouvertes.

    Aleteia : Qu’est ce qu’un ennemi ?
    Alexandre del Valle : C’est, au sens militaire et stratégique du terme, celui qui veut s’en prendre à notre population, notre territoire et à notre système de gouvernement ainsi qu’à nos valeurs.

    Qui est l’ennemi numéro un du monde occidental ?
    L’islamisme est un véritable ennemi, comparable au nazisme et au communisme. L’un comme l’autre étaient des menaces réelles, directes et agressives contre notre population qu’ils voulaient subvertir, contre notre territoire qu’ils voulaient conquérir et contre notre gouvernement qu’ils voulaient renverser pour installer leur domination. Ces deux grands maux ont été vaincus. Le troisième répond lui aussi à toutes les caractéristiques fondamentales de l’ennemi.

    Et le terrorisme, n’est-il pas notre plus grande menace ?
    Le terrorisme n’est qu’un mode d’action actionné par nos véritables ennemis qui sont derrière, c’est-à-dire l’Arabie Saoudite, le Qatar et les pays ou organisations qui promeuvent l’islamisme salafiste et wahhabite qui ont un projet de conquête global.

    Par exemple les Émirats Arabes Unis appliquent la charia mais ils ne sont pas un ennemi car ils n’ont pas de visées extérieures. A contrario, le Qatar et l’Arabie Saoudite le sont vraiment car ils financent partout nos ennemis. L’ennemi n’est pas un vague adversaire moral ou idéologique : c’est celui qui vient s’en prendre concrètement à notre principe de vie.

    Le terrorisme islamique djihadiste (qui mène le djihad, la « guerre sainte ») et takfiriste [qui excommunie et condamne à mort les « apostats », Ndlr] d’aujourd’hui a une double origine : celle des Frères Musulmans et de leur dissidence égyptienne, et celle du wahhabisme exporté par l’Arabie Saoudite. Il est absurde de vouloir combattre l’islamisme terroriste par la guerre tant que sa matrice idéologique est enseignée de manière légale dans ces pays « alliés » comme sur notre sol, dans nos mosquées et nos centres coraniques.

    Qu’est-ce que l’islamisme ?
    L’islamisme a un projet de conquête globale, de contrôle total de l’individu et de la société, et de domination de la planète à l’instar des autres grands totalitarismes mégalomaniaques. Le but ultime du Califat, c’est la terre entière donc la France et tous les pays du monde. L’erreur de l’Occident consiste à ne pas nommer l’islamisme comme menace idéologique et à se bercer avec l’idée qu’il n’aurait rien à voir avec l’islam. C’est faux : l’islamisme se réfère à une des quatre écoles juridiques orthodoxes de l’islam : le hanbalisme (fondé par Ibn Hanbal).

    Quand l’Occident s’est-il trompé ?
    Lorsque l’Occident laisse l’islamisme proliférer par compromission avec les pôles de l’islam qui sont ses propagandistes, mais qu’en même il temps répand son modèle dans les pays musulmans ou en d’autres pays par la guerre, il se fourvoie de deux façons : il est trop tolérant chez lui avec l’islamisme et discrédite ses propres valeurs en les mêlant avec une entreprise impériale.

    Il n’est pas inutile de lister sur les dernières décades l’ensemble de toutes les erreurs stratégiques auxquelles ces erreurs de jugement fondamentales ont conduit, avec des résultats objectivement contraires à nos intérêts et des conséquences absolument catastrophiques partout dans le monde, depuis l’Afghanistan jusqu’à la Syrie, en passant par le Pakistan, la Turquie, le Kosovo, l’Irak, la Tchétchénie, la Libye, etc.

    Pourquoi s’est-il fourvoyé ainsi ?
    C’est incohérent mais c’est le résultats de l’aventure des « sociétés ouvertes » qui s’ouvrent sans contre partie. Le concept de « société ouverte » vient de Karl Popper qui ajoutait toutefois qu’une société devrait « revendiquer, au nom de la tolérance, le droit de ne pas tolérer l’intolérant ». C’est le « paradoxe de la tolérance ». Ses héritiers ont en réalité trahi leur maitre. L’Occident ne se définit plus de manière civilisationnelle et identitaire mais en fonction d’autres critères très flous comme l’appartenance à l’OTAN ou l’adhésion au libre échangisme.

    Face à des comportements aussi absurdes et si contraires aux intérêts évidents de l’Occident, on est amené à s’interroger sur les motifs possibles de cet aveuglement qui perdure dans les médias comme chez les hommes politiques, et à étudier la crise civilisationnelle qui traverse l’Occident.

    Si l’Occident se définissait d’un point de vue civilisationnel et, plus profondément, s’il ne reniait pas son identité judéo-chrétienne et européenne, il ne serait pas régi uniquement par l’économisme et considèrerait évidemment la Turquie néo-ottomane, l’Arabie Saoudite, le Qatar, etc. comme des ennemis. Il ne laisserait donc pas ces pôles de l’islamisme mondial proférer une idéologie subversive de conquête sur son propre sol.

    Alexandre del Valle, Les vrais ennemis de l’Occident : du rejet de la Russie à l’islamisation des sociétés ouvertes, paru aux éditions L’Artilleur, 2017, 548 pages, 23 euros.