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Eglise - Page 1091

  • Ces travers ecclésiastiques que dénonce le Père Zanotti-Sorkine

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    Lu sur "le temps d'y penser" :

    LU POUR VOUS

    CRITIQUE DU CLÉRICALISME PARCE QUE FIDÈLE À L’EGLISE : LE CAS DU PÈRE ZANOTTI-SORKINE

    On peut classer les conservateurs en deux catégories : ceux qui souhaitent conserver ce qui en vaut la peine pour le transmettre aux nouvelles générations et ceux qui refusent par principe de remettre en cause ce qui existe. Le père Michel-Marie Zanotti-Sorkine appartient à la première catégorie. C’est pourquoi le témoignage qu’il donne dans le livre-entretien qui lui est consacré (Homme et prêtre : tourments, lumières et confidences) risque de lui aliéner ceux qui appartiennent à la deuxième. La franchise désarmante avec laquelle il décrit les dysfonctionnements, les non-dits, les impasses, les échecs dans le domaine pastoral est en effet inhabituelle. A l’image de son parcours de vie, son témoignage désarçonne.

    Né d’un père corse et d’une mère juive d’origine russe, ce jeune juif inscrit au catéchisme par un père catholique non-pratiquant a petit à petit découvert que l’amour qui imbibait son foyer avait pour source un Dieu qui est Amour. Première conclusion : si la croissance de la foi dans un cœur suppose la réflexion, la naissance de la foi suppose d’abord une expérience de Dieu. Puis au contact d’un prêtre il sentira progressivement que Dieu l’a « pris » pour devenir prêtre et en ressentira un bonheur profond. Deuxième conclusion : la médiation humaine est le grand moyen dont Dieu se sert pour attirer les âmes à Lui. C’est notamment par la liturgie, premier outil de catéchèse que sa foi s’affermira. Troisième conclusion : notre intuition sensible est la porte d’entrée de notre âme et la négliger sous prétexte d’exalter la raison revient à supprimer le chemin qui mène à Dieu.

    Ensuite il approfondira sa vocation au contact de femmes et d’hommes de Dieu remarquables. Mais sa vocation de prêtre sera longtemps entravée par de nombreux hommes d’Eglise. Avant de trouver sa place, d’être ordonné prêtre et de ressusciter littéralement la paroisse marseillaise en perdition qu’on finit par lui confier, Michel-Marie Zanotti-Sorkine vérifiera par lui-même cette maxime : on souffre parfois pour l’Eglise mais on souffre très souvent par l’Eglise.

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  • Eglise Sainte-Catherine à Bruxelles : un communiqué de Monseigneur Léonard

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    P9200323.jpgPour éviter tout malentendu, la Fabrique d’église de Sainte-Catherine de Bruxelles-centre, sous couvert de son Président Yvan Nobels et de son secrétaire Jean-Roger Drèze, transmet le communiqué suivant émanant de Monseigneur A.-J. Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles : 

    « En juillet de l’an dernier, après en avoir dûment informé Monsieur Alain Courtois, Premier Echevin de la Ville de Bruxelles, il avait été décidé de procéder à la réouverture de l’église Sainte-Catherine pour une période expérimentale allant de septembre 2014 à juin 2015. Le but était de déterminer, dans l’éventualité d’un usage partagé de l’édifice, quel espace, plus ou moins grand, devait être réservé au culte catholique, tout en laissant ouverte la possibilité que la fréquentation de l’église soit telle qu’elle doive être consacrée entièrement au culte et à la vie paroissiale. 

    Pour que les décisions concernant l’avenir de cette église puissent être prises sur une base expérimentale concrète, une équipe de jeunes prêtres a été chargée d’assurer l’animation liturgique et pastorale de l’église et de la paroisse.

    Le succès de l’entreprise a dépassé toutes les espérances. La phase expérimentale ayant été plus que concluante, la conclusion s’impose : l’église Sainte-Catherine restera vouée au culte conformément à sa destination originelle.» 

    Par la voix de son Président, la Fabrique d’église de Sainte-Catherine fait, elle aussi, le constat suivant : les prêtres responsables du culte ont fait preuve d’un accueil pastoral chaleureux durant toute cette année pastorale de septembre 2014 à juin 2015. C’est ainsi que l’archevêque, à qui seul appartient en vertu du droit canonique la décision de désacralisation, après en avoir averti l’Echevin Courtois, a annoncé officiellement à la fin de la Messe de 11h du 30 mai 2015, que l’église restera vouée au culte. Les commerçants du quartier s’en sont félicités. Ils ont offert, après l’office, un délicieux pique-nique qui fut unanimement apprécié et qui a revigoré ce quartier stratégique au cœur de Bruxelles.

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  • Quand les "restaurationistes" se retrouvent à Rome

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    blogger-image-20902333.jpgLu sur "Riposte Catholique" :

     

     

     

    Moment “restaurationniste” à Rome

    Dimanche 14 juin, à Saint-Pierre de Rome, dans la chapelle du Saint-Sacrement, le cardinal Velasio De Paolis, l’un des cardinaux signataires du livre Demeurer dans la vérité, paru l’an passé contre les menées du clan Kasper, a célébré pontificalement la messe pour les participants du colloque Summorum Pontificum. On a pu percevoir dans ce petit événement la convergence significative qui s’établit aujourd’hui entre la défense du magistère moral et l’illustration de la messe traditionnelle.

    Cette messe a constitué l’acte de clôture du colloque qui s’est tenu le 13 juin, à Rome, à l’Université pontificale dominicaine de l’Angelicum, quatrième colloque Summorum Pontificum, sur le thème du Motu Proprio de Benoît XVI, dont on fêtera le 8èmeanniversaire le 7 juillet prochain. L’organisateur en était le P. Vincenzo Nuara, op, de la Commission Ecclesia Dei, assisté de Don Marino Neri.

    300 participants ont ainsi suivi une série de conférences données notamment par le cardinal Burke (à propos de la tradition comme fondement de la liturgie catholique), Giovanni Turco, de l’Université d’Udine (vertu de religion et vrai culte chez saint Thomas), Mgr Schneider (sur les rapports de la communion et du sacrifice), Mgr Marco Agostini, cérémoniaire pontifical (à propos de l’autel dans l’histoire du culte), etc.

    Particulièrement remarquée a été l’intervention de Dom Cassian Folsom, professeur à l’Université pontificale Saint Anselme, prieur bénédictin de Nursie, un monastère voué à la célébration de l’une et l’autre forme du rite romain. Il faut savoir que le P. Folsom, spécialiste des livres liturgiques romains, a été souvent consulté jadis par le cardinal Ratzinger, lorsque ce dernier méditait d’établir la coexistence de la messe traditionnelle et de la messe nouvelle. Il est vraisemblable que le P. Folsom a été l’inventeur de l’ingénieux concept de forme du rite. Son intervention, lors du colloque, s’attachait précisément à réfléchir sur les notions de rites et formes à propos du problème des rapports entre lex orandi et lex credendi dans le Motu Proprio. Le problème majeur étant d’expliquer comment l’une et l’autre forme sont toutes deux des expressions équivalentes de la lex credendi. Ce savant exposé nous semble avoir surtout montré l’extrême difficulté de résoudre la question nodale, à savoir celle de la valeur magistérielle de la liturgie nouvelle. Sauf à dire que le texte de Benoît XVI doit plutôt être considéré comme un génial bricolage permettant d’établir vaille que vaille une pacifique situation de coexistence et que l’affirmation de l’équivalence doctrinale des formes n’est pas à prendre au pied de la lettre.

    Plus marquante encore a été la brève intervention du cardinal Müller sur « la tradition comme principe propre de la théologie catholique ». Elle contenait évidemment des allusions à l’actualité pré synodale (« ce n’est pas le nombre des évêques favorables à une opinion qui compte, mais leur qualité doctrinale »). Mais en fait, c’est surtout la présence du Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi dans ce colloque consacré à la messe traditionnelle qui était fortement significative. Se multiplient aujourd’hui les manifestations de l’union de l’ensemble des forces “restauratrices”, comme un des effets de la nouvelle étape de la crise magistérielle dans laquelle est entrée l’Église depuis la décision du Pape François de remettre en discussion des points tenant à l’indissolubilité du mariage.

    Les politologues qualifieraient ce phénomène d’“union des droites” en préparation d’une “reconquête du pouvoir”. Il faut se souvenir que ce qui a constitué comme tel le phénomène Ratzinger a été la fusion d’une inquiétude devant le délitement doctrinal dans l’Église, inquiétude des “restaurationistes”, d’une part, et d’une critique de la liturgie d’après Vatican II, critique des traditionalistes, d’autre part. Chez les héritiers d’aujourd’hui (et acteurs de demain) de Joseph Ratzinger – les cardinaux Sarah, Burke, Caffarra, Müller, etc. –, on retrouve cette jonction entre les préoccupations doctrinales et les préoccupations liturgiques. Le vaticaniste Sandro Magister, présent au colloque, nous faisait remarquer que l’intervention de Gerhard Müller avait de ce fait une importance politique.

  • Synode pour la famille : les Africains se préparent à « contrer la stratégie de l’Ennemi du genre humain »

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    De Sandro Magister sur le site « Chiesa » :

    « ROME, le 15 juin 2015 – Cinq cardinaux et quarante-cinq évêques, en provenance du même nombre de pays d’Afrique, ont tenu une réunion à Accra, la capitale du Ghana, du 8 au 11 juin. Une rencontre qui a eu lieu au grand jour et non pas de manière presque secrète comme celle de certains de leurs collègues allemands, français et suisses qui s’étaient donné rendez-vous, quelques jours plus tôt, à l’Université Pontificale Grégorienne, à Rome.

    L’objectif était le même pour les deux rencontres : préparer la prochaine session du synode consacré à la famille. 

    Toutefois, alors que la réunion qui s’est tenue à l’université Grégorienne avait pour objectif de changer le système de l’Église en ce qui concerne le divorce et l’homosexualité, l'orientation de celle qui a eu lieu à Accra avait un but opposé. 

    La feuille de route a été donnée par le cardinal guinéen Robert Sarah, préfet de la congrégation pour le culte divin, dès les premières phrases qu’il a prononcées :

    - "ne pas avoir peur de réaffirmer l'enseignement du Christ à propos du mariage" ;
    - "au synode, parler de manière claire et d’une seule voix, avec un amour filial envers l’Église" ;

    - "protéger la famille contre toutes les idéologies qui tendent à la détruire et, par conséquent, également contre les politiques nationales et internationales qui empêchent de promouvoir ses valeurs positives". 

    Cette feuille de route a recueilli un consensus complet. Même le seul évêque d’Afrique noire à s’être exprimé, au cours de ces derniers mois, en faveur d’«ouvertures» à propos du divorce, Gabriel Charles Palmer-Buckle, d’Accra, élu délégué au synode par les évêques du Ghana, s’est trouvé en accord avec tous les participants pour défendre la doctrine catholique concernant la famille.

    En plus de Sarah, les autres cardinaux africains présents étaient le Camerounais Christian Tumi, le Kenyan John Njue, le Tanzanien Polycarp Pengo et l’Éthiopien Berhaneyesus D. Souraphiel, qui a été créé cardinal par le pape François lors du dernier consistoire.

    Organisée par le Symposium des conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar, la rencontre avait comme titre : "La famille en Afrique. Quelles expériences et quelles contributions pour la XIVe assemblée ordinaire du synode des évêques ?".

    Afin de répondre à la question contenue dans le titre, les prélats présents ont discuté, le premier jour, sur la base de quatre introductions thématiques, avant de se répartir en groupes de travail et, le jour suivant, à partir de cinq autres schémas de discussion.

    L’un de ces schémas, qui était intitulé "Les attentes du synode", a été lu aux membres du groupe par le théologien et anthropologue Édouard Ade, secrétaire général de l'Université Catholique d'Afrique Occidentale, qui est implantée à Cotonou, au Bénin, et à Abidjan, en Côte d'Ivoire.

    Le professeur Ade s’est penché sur ce qu’il a appelé "la stratégie de l’Ennemi du genre humain".

    Cette "stratégie" - étant donné que ses objectifs les plus avancés, c’est-à-dire la bénédiction des remariages de divorcés et celle des couples homosexuels, paraissent impossibles à atteindre - consisterait à ouvrir des brèches avec l’idée de les élargir ultérieurement, tout en affirmant verbalement, bien entendu, que l’on ne veut rien changer à la doctrine.

    Ces brèches seraient, par exemple, les "cas particuliers" qui ont été évoqués par les novateurs, en sachant pertinemment qu’ils ne resteraient pas du tout des cas isolés.

     

    Une autre astuce est celle qui consiste à présenter les changements comme une solution "d'équilibre" entre, d’une part, les impatiences de ceux qui voudraient le divorce et les mariages homosexuels tout de suite et, d’autre part, le rigorisme dépourvu de miséricorde de la discipline de l’Église catholique en ce qui concerne le mariage.

    Une autre brèche encore serait celle, pratiquée dès à présent en un grand nombre d’endroits, qui consisterait à donner accès à la communion aux divorcés remariés et à tous les couples qui vivent en dehors des liens du mariage, sans même attendre qu’une décision, quelle qu’elle soit, ait été prise en la matière par le synode et par le pape.

    D’autre part, le professeur Ade a mis les participants en garde contre les "chevaux de Troie" qui sont utilisés par les novateurs, comme celui qui consiste à attribuer une valeur toujours positive à toutes les formes de vie commune en dehors du mariage, ou bien celle qui consiste à considérer que l'indissolubilité du mariage est un "idéal" qui ne peut pas être toujours atteint par tout le monde, ou encore l'utilisation de formes nouvelles de langage qui finissent par transformer la réalité.

    Le rapport d’Adé a été vivement apprécié par les évêques et cardinaux présents. C’est tellement vrai que l’on en trouve la trace dans le communiqué final, dans lequel on peut lire qu’"il faut partir de la foi, la réaffirmer et la vivre afin d’évangéliser les cultures en profondeur", en prenant garde à ne pas adopter et à ne pas légitimer "le langage des mouvements qui militent en vue de la destruction de la famille".

    À l’occasion d’une grande interview de six pages publiée au même moment en France dans l’hebdomadaire "Famille Chrétienne", le cardinal Sarah a déclaré, entre autres :

    "Au Synode d'octobre prochain, nous allons, je l'espère, aborder la question du mariage de façon toute positive, en cherchant à promouvoir la famille et les valeurs qu'elle porte. Les évêques africains interviendront pour soutenir ce que Dieu demande à l'homme sur la famille et accueillir ce que l'Église a toujours enseigné".

    Et encore : "Pourquoi penser qu'il n'y a que la vision occidentale de l'homme, du monde, de la société, qui soit bonne, juste, universelle ? L'Église doit se battre pour dire non à cette nouvelle colonisation".

    Voici ce que dit le titre de l'interview, tel qu’il apparaît dans le journal, qui est disponible en kiosque :

    > Le cardinal Sarah : "Qu'on nous écoute ou pas, nous parlerons"

    La rencontre d’Accra est la preuve que le bloc des évêques africains jouera un rôle de premier plan lors du synode. Comme il ne l’a jamais fait dans le passé.

    Ref. Synode. L'heure de l'Afrique

    JPSC

  • Divorcés-remariés : « Cœur tendre et esprit mou »

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    Faut-il permettre la communion sacramentelle aux divorcés-remariés et autres concubins ? Cette question, propulsée par le cardinal Kasper (avec l’accord du pape François) à l’avant-scène du synode sur la famille, polluera-t-elle encore la prochaine session de l’assemblée ?

    L’échéance approche et les échanges de tirs s’intensifient. Ci-dessous, le philosophe Thibaud Collin dans « Famille chrétienne » dénonce le subjectivisme et la casuistique des propositions d’échappatoires plus ou moins astucieuses récemment publiées dans la revue jésuite  « Civiltà cattolica » 

    N'en déplaise aux amateurs de périphéries, il est grand temps pour l'institution synodale de remettre la balle au centre, c'est à dire au coeur et à la hauteur des vrais enjeux, comme l'a fait Monseigneur Léonard: voir ici

    Entretemps voici, pour les « fans » de la  disputatio theologica,  la réponse argumentée de Thibaud Collin aux propos tenus par le dominicain Garrigues à son confrère jésuite Spadaro, directeur de la célèbre revue précitée :

    « L’entretien que le Père Jean-Miguel Garrigues a accordé au Père Antonio Spadaro dans la prestigieuse revue jésuite La Civiltà cattólica (1)  a eu un retentissement international. Le Père Garrigues, dominicain, est un théologien renommé, qui a notamment été collaborateur de son ami le cardinal Schönborn pour la rédaction du Catéchisme de l’Église catholique. Dans cet entretien consacré au Synode sur la famille, le Père Garrigues, après des analyses fort pertinentes sur la nécessaire gradualité dans l’accompagnement pastoral, conclut en faisant des propositions, elles, directement opposées à l’enseignement de l’Église. D’où l’étonnement d’un grand nombre de lecteurs : comment un théologien de sa stature peut-il, dans le même texte, réclamer le respect dû à la doctrine de saint Jean-Paul II et de Benoît XVI sur le mariage et les contredire frontalement ? Quelle peut être la source d’une telle incohérence ? Tel est le problème dont la solution se trouve, nous le constaterons, dans l’entretien lui-même.

    Les deux « dérogations » envisagées

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  • Un scoutisme qui se porte bien

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    Du V.I.S. :

    La bonne santé du mouvement scout catholique en Italie

    Cité du Vatican du 13 juin 2015 (VIS). En fin de matinée Place St.Pierre, le Pape François reçu près de 80.000 scouts italiens, auxquels il a rappelé qu'ils sont une portion importante de l'Eglise de leur pays. Faisant l'éloge de l'excellence de la méthode scout, le Saint-Père a tenu à souligner qu'elle se fonde "sur la sagesse, de grandes valeurs, le contact avec la nature, la religiosité et la foi, l'éducation à la liberté dans la responsabilité". Lorsqu'on demanda en 1926 à Baden Powell s'il y avait un rapport entre la religion et le scoutisme, a-t-il ensuite rappelé, le fondateur du mouvement répondit qu'il existait un aspect religieux dans le scoutisme: "Il est tout entier fondé sur la religion, sur la prise de conscience de Dieu et son service... Les structures comme la votre sont une richesse pour l'Eglise que l'Esprit suscite pour évangéliser les différents milieux. Je suis certain que l'AGESCI peut apporter à l'Eglise une nouvelle ferveur évangélisatrice, une nouvelle capacité de dialogue avec la société. Soyez dialoguant, construisez des ponts dans une société qui a tendance à dresser des murs. Mais il y a deux conditions. Les groupes ne doivent pas perdre le contact avec leurs paroisses, là où ils ont leur siège que souvent ils ne fréquentent pas... Ensuite, établir des rapports francs et collaboratifs avec les évêques, les curés de paroisses et les autres prêtres, les éducateurs et les membres des autres associations paroissiales. Ne vous contentez pas non plus d'une présence décorative le dimanche et dans les grandes circonstance!".

  • Le règne de Dieu, comme une graine de moutarde

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    Vidéo- (6 min) par le Père Michel-Marie Zanotti-Sorkine

    Parabole de la graine de moutarde et du levain

  • Cardinal Antonelli : l’eucharistie pour tous ?

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    C’est la pente savonneuse sur laquelle risque de déraper encore davantage la pratique eucharistique si le synode ouvre la porte aux échappatoires ambigües. L’histoire du concile Vatican comporte à cet égard des leçons qui donnent à réfléchir. Sandro Magister, sur son site « Chiesa » rapporte ici le double cri d’alarme du cardinal Antonelli  (JPSC) :

    jpg_1351066.jpg"ROME, le 12 juin 2015 – Le cardinal Ennio Antonelli, 78 ans, est une autorité en ce domaine. Pendant cinq ans, il a été le président du Conseil pontifical pour la famille et c’est lui qui a été chargé de l’organisation des deux Rencontres mondiales des familles qui ont précédé celle qui va avoir lieu prochainement à Philadelphie : celle de Mexico en 2009 et celle de Milan en 2012.

    Il a d’autre part acquis une notable expérience pastorale. Il a été archevêque d’abord de Pérouse et ensuite de Florence, ainsi que, pendant six ans, secrétaire de la conférence des évêques d’Italie. Il fait partie du mouvement des Focolari.

    Il n’a pas pris part à la première session du synode consacré à la famille qui a eu lieu au mois d’octobre dernier. Toutefois il participe activement à la discussion qui a lieu actuellement, comme le prouve le livre qu’il vient de publier ces jours-ci :

    E. Antonelli, "Crisi del matrimonio ed eucaristia" [Crise du mariage et eucharistie], Éditions Ares, Milan, 2015, 72 pp., 7,00 euros

    C’est un livre particulier. Agile, comptant peu de pages, il se lit d’une seule traite. Il est introduit par une préface qui a été rédigée par un autre cardinal expert en la matière, Elio Sgreccia, ancien président de l’académie pontificale pour la vie.

    Le site web du Conseil pontifical pour la famille a mis cet ouvrage en ligne dans son intégralité, en trois langues : italien, anglais et espagnol :

    > Crisi del matrimonio ed eucaristia

    On trouvera ci-dessous quelques extraits qui permettront de s’en faire une idée. 

    Le cardinal Antonelli y présente une nouvelle fois, avec une aimable fermeté et un réalisme pratique, la doctrine et la pastorale qui sont actuellement en vigueur en ce qui concerne le mariage.

    Et il met en évidence les conséquences insoutenables auxquelles on arriverait si certains des changements qui sont actuellement proposés à différents niveaux de l’Église étaient mis en œuvre.

    EXTRAITS DE : "CRISE DU MARIAGE ET EUCHARISTIE"

    par Ennio Antonelli

    AUX HOMOSEXUELS QUI VIVENT ENSEMBLE AUSSI, POURQUOI PAS ?

    La pastorale en vigueur encore actuellement donne des indications analogues en ce qui concerne les divorcés remariés, les personnes qui vivent ensemble sans être unies par quelque lien institutionnel que ce soit et les catholiques qui ont uniquement contracté un mariage civil. 

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  • Triduum de Hesbaye-Huy-Condroz à Banneux du 19 au 23 juin prochains : appel à l’aide médicale

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    A Banneux, du 19 au 23 juin prochain, se retrouvent à l’Hospitalité  des personnes fragilisées par l’âge, la maladie, l’isolement ou la solitude.

    Trois jours sous la protection de Notre Dame dans la convivialité, l’entraide et la joie.

    Les 150 personnes et parfois plus nécessitent un encadrement de nombreux bénévoles dont médecins et infirmières.

    Cette année, un appel est lancé pour trouver un médecin ou un étudiant en médecine et une infirmière pour renforcer l’encadrement médical.

    Ce séjour se situe à l’Hospitalité, rue de l’Esplanade, 57 à Banneux. triduum de Hesbaye -Huy-Condroz

    Contact : Docteur Evelyne Sullon  c/o jean.crismer@skynet.be .Tel. 04.263.59.44

  • Vincent Lambert : La CEDH n’est pas la « Conscience de l’Europe »

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    Lu sur le site « Koztoujours » :

    « Il faut remettre la Cour Européenne des Droits de l’Homme à sa place, et cette place n’est pas celle que l’opinion publique lui attribue inconsciemment ni celle qu’elle a eu elle-même l’inconscience de se reconnaître.

    L’analyse de la décision rendue dans l’affaire Vincent Lambert est difficile. S’entremêlent en effet des considérations humaines lourdes et des considérations juridiques qui relèvent elles-mêmes de trois types d’enjeux : un enjeu institutionnel, relatif au rôle de la CEDH, un enjeu processuel et, bien évidemment l’enjeu de fond.

    On ne peut toutefois se laisser aller à disserter sur cette affaire sans se souvenir d’abord du drame humain multiple qu’elle constitue. C’est le drame de Vincent Lambert, drame physique évidemment de cet homme enfermé dans son corps, incapable de se mouvoir et de communiquer. Drame moral aussi : qui peut seulement prétendre savoir ce qui se passe dans sa tête ? Est-il conscient, totalement ou partiellement, de ce qui se produit ? Est-il effrayé, paniqué par la perspective de mourir ? Perçoit-il cet enjeu ? Hurle-t-il en silence contre les soins que l’on pratique sur lui, ou ceux que l’on veut arrêter ? C’est le drame aussi des parents, auxquels on refuse le droit de s’occuper de leur fils, parents qui doivent supporter en outre le discrédit constamment porté contre eux, jusque dans le moindre article de presse, en raison de leurs convictions religieuses que l’on dit proche des Lefebvristes – quand bon nombre de catholiques éloignés de cette tendance les partagent. Drame du docteur Kariger, aux convictions catholiques, insulté, sali et menacé, et qui en est venu à se mettre en disponibilité du CHU de Reims. Le poids de cette affaire est lourd, incroyablement lourd. Au regard de cet enjeu, la décision de la Cour Européenne des Droits de l’Homme paraît irréelle. Mais peut-être faut-il seulement réajuster la considération qu’on lui porte.*

    En effet :

    [cliquez ci-dessous pour lire l’ensemble des développements]

    1. La décision de la CEDH n'a pas la portée générale qu'on lui prête et se consacre largement à des considérations accessoires.

    2. La CEDH promeut dans cette affaire une conception ratatinée des Droits de l'Homme

    3. La CEDH n'intervient que de façon résiduelle, dans l'hypothèse d'un consensus entre les pays membres.

    La CEDH, qui élude les questions essentielles, ne peut pas être appelée la Conscience de l’Europe. Qui donc pourrait avoir l’idée de l’appeler ainsi ? Outre l’opinion publique instinctive, la CEDH elle-même. Elle a eu cette imprudence et même cette présomption, comme en témoigne ce documentaire de présentation de la Cour. C’est ce que révèlent avec gravité les juges rédacteurs de l’opinion divergente, qui se conclut ainsi :

    En 2010, pour célébrer son cinquantième anniversaire, la Cour a accepté le titre de Conscience de l’Europe en publiant un ouvrage ainsi intitulé (…) il est de l’essence même d’une conscience, fondée sur la recta ratio, de permettre que les questions éthiques façonnent et guident le raisonnement juridique jusqu’à la conclusion finale. C’est précisément cela, avoir une conscience. Nous regrettons que la Cour, avec cet arrêt, ait perdu le droit de porter le titre ci-dessus.

    Ces juges à l’opinion divergente sont-ils des idéologues et des jusqu’au-boutistes ? Aucunement : ils précisent eux-mêmes que, si Vincent Lambert, tout en n’étant pas en fin de vie ni soumis à une souffrance physique, avait pu exprimer lui-même la volonté de ne pas être gardé en vie, ils n’auraient eu aucune objection à l’arrêt du traitement / des soins (point 3 de l’opinion divergente).

    Leurs observations n’en ont que plus de poids et, de fait, ils posent des questions essentielles :

    Vincent Lambert est vivant et l’on s’occupe de lui. Il est également nourri – et l’eau et la nourriture représentent deux éléments basiques essentiels au maintien de la vie et intimement liés à la dignité humaine. Ce lien intime a été affirmé à maintes reprises dans de nombreux documents internationaux. Nous posons donc la question : qu’est-ce qui peut justifier qu’un État autorise un médecin (…), en l’occurrence non pas à « débrancher » Vincent Lambert (celui-ci n’est pas branché à une machine qui le maintiendrait artificiellement en vie) mais plutôt à cesser ou à s’abstenir de le nourrir et de l’hydrater, de manière à, en fait, l’affamer jusqu’à la mort ? Quelle est la raison impérieuse, dans les circonstances de l’espèce, qui empêche l’État d’intervenir pour protéger la vie ? Des considérations financières ? Aucune n’a été avancée en l’espèce. La douleur ressentie par Vincent Lambert ? Rien ne prouve qu’il souffre. Ou est-ce parce qu’il n’a plus d’utilité ou d’importance pour la société, et qu’en réalité il n’est plus une personne mais seulement une « vie biologique » ?

    La Cour précise clairement dans sa décision que l’article 2 de la Convention sur le droit à la vie comporte d’une part des obligations négatives de ne pas provoquer la mort et d’autre part des obligations positives, obligations positives de protéger la vie. Peut-on réellement affirmer aujourd’hui que l’Etat français respecte ses obligations positives de protéger la vie ? Peut-on conclure que l’Etat français a respecté son obligation positive de protéger la vie simplement parce que médecins et juridictions ont convenablement respecter le processus décisionnel qui conduit… à l’ôter ?

    Peut-on se contenter de la situation présente, à savoir le cas d’une personne inconsciente et n’ayant pas rédigé de directives anticipées, dans laquelle la volonté du patient ne fait que compléter l’appréciation du médecin, mais n’est pas déterminante ? Plus encore, comme je le rappelais ici, une étude européenne fondée sur l’expérience de nombreux services spécialisés soulignait que « la vie peut valoir la peine d’être vécue avec un locked-in syndrom » : ainsi des patients paralysés, incapables de s’exprimer autrement que par des codes de communication appropriés, jugent-ils qu’ils jouissent encore d’une certaine qualité de vie. Mais quelle personne bien-portante imaginerait seulement que cela soit possible ? Certainement pas moi. Comment peut-on alors accorder un tel poids à la volonté de Vincent Lambert rapportée de façon indirecte et exprimée hors de contexte ?

    L’Etat français et la Cour se sont largement appuyés sur une formule selon laquelle le fait d’arrêter l’alimentation et l’hydratation dites artificielles ne relèverait pas de l’intention de donner la mort mais de « restituer à la mort son caractère naturel et de soulager« . Dans une matière aussi sensible et fine que celle-ci, certaines distinctions sont indispensables, d’autres sont fumeuses. Je peux ainsi accepter l’idée que la sédation en phase terminale a pour but premier de soulager la souffrance, mais je ne vois pas en quoi l’arrêt de l’alimentation et de l’hydratation soulagerait une quelconque souffrance – qu’au demeurant personne n’allègue dans le cas de Vincent Lambert. Et ce n’est évidemment pas la mort elle-même que l’on pourrait présenter comme un « soulagement » : l’idée de soulagement suppose une meilleure situation postérieure. Se porte-t-on mieux mort ?

    L’idée de « restituer à la mort son caractère naturel » est en outre aussi absconse qu’artificielle. Elle laisse deviner une légitimation oiseuse, apte à satisfaire les esprits disposés à se satisfaire de la première apparence de justification métaphysique. Aurait-on retiré à la mort quelque chose que l’on aurait le devoir de lui restituer ? Et que serait donc une mort « artificielle » ? Certes, les progrès de la médecine ont conduit à placer des personnes dans des situations qu’elles n’auraient pas subies auparavant mais en quoi le fait de poser l’acte d’arrêter alimentation et hydratation équivaudrait à une mort naturelle ?

    Vincent Lambert est vivant. Il cligne des yeux, il suit du regard. Alors que l’on a cessé de l’alimenter (entre le 10 avril et le 11 mai 2013) il a survécu durant trente jours. Ses parents sont disposés à s’occuper de lui. D’autres personnes dans la même situation vivent dans des établissements spécialisés et rejoignent leur famille pour les week-ends ou pour des vacances. Personne ne connaît la volonté actuelle de Vincent Lambert. Personne ne peut dire qu’il ne dispose plus de sa conscience, même dégradée.

    Dans ces conditions, aussi effarés soyons-nous devant l’éventualité de vivre la même situation, il nous faut revenir à cette question posée dans l’opinion divergente : quelle raison impérieuse empêche l’Etat d’intervenir pour protéger la vie ? Et quelle raison impérieuse commande de mettre un terme à la vie de Vincent Lambert ?

    Contrairement à ce qu’a jugé la Cour Européenne des Droits de l’Homme, la décision de mettre un terme à la vie de Vincent Lambert n’est ni fondée juridiquement, ni juste moralement. Elle est même, à bien y penser, proprement effrayante.".

    Ref. La CEDH n’est pas la « Conscience de l’Europe »

     JPSC

  • La foi eucharistique du nouveau président de la Pologne Andrzej Duda

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    Lu et vu sur le site « Aleteia » :

    « C'est une vidéo qui fait le tour du monde : alors qu'il assistait à une messe en plein air, le président polonais a couru pour rattraper une hostie .

    «Voici une vidéo dont on parlera sûrement dans bien des pays, alors que les JMJ se dérouleront dans quelques mois à Cracovie : alors qu'il assistait à une messe en plein air à Varsovie, le nouveau président polonais, Andrzej Duda, a vu une hostie s'envoler au moment de la communion.

    Sans hésiter, il a alors couru pour la rattraper avant de la rapporter respectueusement au célébrant, le cardinal Nyczowi. Un magnifique témoignage de foi de la part de cet ex-député européen, fervent croyant, et qui a d'ailleurs été élu... un jour de Pentecôte, le 24 mai 2015 ! »

     Ref. Quand le président polonais court pour rattraper une hostie au vol

     JPSC

  • Le pape François critique l'ideologie du genre

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    Sur Radio Vatican :

     

    (RV) Le Pape a reçu ce lundi les évêques de Porto Rico, une île sous administration des Etats-Unis, mais qui dispose d’une conférence épiscopale propre, comptant sept évêques pour six diocèses. Ce territoire bilingue, hispanophone et anglophone, avait été visité par Jean-Paul II en 1984.

     

    Dans son intervention en espagnol, dont il a remis le texte aux évêques, le Pape François a insisté sur l’importance de ce territoire dans l’histoire du christianisme américain, Le diocèse de Porto Rico avait été fondé en 1511, ce qui en fait l’un des premiers diocèses de l’évangélisation des Amériques. Mais le Pape François a aussi averti les évêques sur les risques de division. 

     

    Le Pape a appelé les évêques à l’unité : « Ne gâchez pas votre énergie dans des divisions et des affrontements, sachez prendre de la distance par rapport à toute idéologisation ou tendance politique qui pourrait vous faire perdre du temps et la vraie ardeur pour le Royaume de Dieu. »

     

    Dans la perspective du Jubilé de la miséricorde, le Pape demande à l’épiscopat portoricain de cultiver une attitude accueillante avec vos prêtres, afin « qu’ils se sentent guidés et écoutés pour qu’ils puissent grandir en communion, sainteté et sagesse, et portent à tous les mystères du salut, notamment à travers le sacrement de la réconciliation. »

     

    Le Pape a aussi insisté sur l’importance des vocations sacerdotales et de la formation dans les séminaires, alors que Porto Rico a été confronté dans la décennie écoulée à une diminution sensible du nombre de prêtres.

     

    Rappelant la beauté du mariage et critiquant l'idéologie du genre, François a aussi rappelé que « les différences entre homme et femme ne sont pas faites pour la subordination, mais pour la communion et la génération ». En reprenant un extrait de la déclaration d’Aparecida de 2007, dont il avait été l’un des principaux rédacteurs, François a rappelé que « le mariage est l’un des trésors les plus importants des peuples latino-américains et caribéens ».