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Eglise - Page 1090

  • 20 juin: Journée mondiale du Réfugié

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    Voici le communiqué que le Vicariat « Evangile et Vie » de l’Eglise de Liège nous a fait parvenir à cette occasion :

    « À l’occasion de la Journée Mondiale du Réfugié, l’Eglise tient à exprimer sa profonde solidarité avec tous ceux et celles qui ont dû quitter leur pays pour des raisons multiples et souhaite que chacun puisse être accueilli dans des conditions dignes.

    Nous exprimons notre reconnaissance pour les Services et Associations qui  assurent un soutien et un accompagnement auprès  des réfugiés qui espèrent trouver dans nos régions une terre d’asile.

    Une fois encore nous  voulons redire combien il est urgent de trouver une alternative aux Centres fermés qui ne sont pas dignes d’un pays démocratique ».

    Et voici  une vidéo d’actualité qui nous interpelle plus concrètement :

    En cette journée mondiale des réfugiés, comment ne pas penser à toutes celles et tous ceux qui ont dû tout abandonner derrière eux pour sauver leur vie. Ils ont dû tout quitter, ils ont fui sur les routes, avec les vieillards, les enfants. Mais, malgré les menaces de mort, aucun n'a renié sa foi. Sommes-nous à la hauteur de leur courage ? 

  • Secrets de Fatima : “La bataille finale entre Dieu et Satan portera sur la famille et la vie"

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    topic (26).jpgSur le site « aleteia », Elisabeth de Lavigne attire l’attention sur une lettre que soeur Lucie, la voyante de Fatima, avait adressée au cardinal Carlo Caffarra, président de l' Institut Jean-Paul II pour la famille:

    Dieu contre Satan : l'ultime champ de bataille, le choc final, sera celui de la famille et de la vie. Telle est la prophétie de sœur Lucie dos Santos, la voyante de Fatima, dont le procès en béatification a commencé en février  2015.  

    La lettre à Lucie  

    Dans une interview accordée au mensuel La voce di Padre Pio en mars  2015, le cardinal raconte qu'il écrivit à sœur Lucie Carlo Cafarra pour lui demander des prières. À l'époque, Jean-Paul II lui avait confié la charge de fonder l'Institut pontifical d'Etudes sur le mariage et la famille, au sein duquel il est aujourd'hui professeur émérite. “Au début des travaux, explique Caffarra, j'ai écrit à sœur Lucie, par l'entremise de son évêque, car je n'étais pas autorisé à lui écrire directement. Inexplicablement, car je ne m'attendais pas à recevoir une réponse (je ne lui avais demandé que des prières pour le projet), je reçus quelques jours plus tard une longue lettre signée de sa main, lettre aujourd'hui versée aux archives de l'Institut.”  

    Dans cette lettre, sœur Lucie écrit : " la bataille finale entre le Seigneur et le règne de Satan portera sur le mariage et la famille. “N’ayez pas peur, ajoutait-elle, car tous ceux qui travailleront pour le caractère sacré du mariage et de la famille, seront toujours combattus et haïs de toutes les manières, parce que c’est le point décisif". En conclusion, elle ajoutait : "cependant, Notre-Dame lui a déjà écrasé la tête.”

    La colonne qui soutient la Création  

    La religieuse de Fatima affirme donc que Notre-Dame a déjà écrasé la tête de Satan. Et Caffara de conclure: "Elle avertissait aussi, en parlant avec Jean-Paul II, que c'était le point central, parce qu'on touchait là la colonne qui soutient toute la Création, la vérité sur la relation entre l'homme et la femme, et entre les générations. Quand on touche à la colonne centrale, tout l'édifice s'écroule, et c'est cela que nous voyons, en ce moment, et nous le savons."

    Ref. Secrets de Fatima : “La bataille finale entre Dieu et Satan portera sur la famille et la vie"

  • La place de l'homme au coeur de l'écologie : le rappel du pape François

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    De genethique.org :

    ENCYCLIQUE LAUDATO SI :

    LE PAPE RAPPELLE LA PLACE DE L'HOMME AU COEUR DE L'ÉCOLOGIE

    Le pape François a publié sa 2e encyclique, ce 18 juin 2015, "sur la sauvegarde de la maison commune", brossant un tableau sans concession et appelant à une conversion des lois du marché, au service de la personne humaine. De toute personne. Gènéthique s'est intéressé aux points qui correspondent aux enjeux bioéthiques que l'écologie doit prendre en compte.

     

    « Quand on ne reconnaît pas, dans la réalité même, la valeur d'un pauvre, d'un embryon humain, d'une personne vivant une situation de handicap – pour prendre seulement quelques exemples - , on écoutera difficilement les cris de la nature elle-même. Tout est lié » (§ 117) prévient le pape François dans l'encyclique « laudato si ». Un texte fort, écrit au terme d'une vaste consultation, auprès de nombreux experts et aux quatre coins du monde.

     

    « Si l'être humain se déclare autonome par rapport à la réalité et qu'il se pose en dominateur absolu, la base même de son existence s'écroule, parce qu'au lieu de remplir son rôle de collaborateur de Dieu dans l’œuvre de la création, l'homme se substitue à Dieu et ainsi finit par provoquer la révolte de la nature' » poursuit le pape, avant de dénoncer « une schizophrénie permanente qui va de l'exaltation technocratique (…) à la réaction qui nie toute valeur particulière à l'être humain » (§ 118).

     

    Une situation grave qui requiert une juste anthropologie pour être efficace dans la lutte de la sauvegarde de la planète : « on ne peut pas exiger de l'être humain un engagement respectueux envers le monde si on ne reconnaît pas et ne valorise pas en même temps ses capacités particulières de connaissance, de volonté, de liberté et de responsabilité » (§ 118). Le Pape reprend en ce sens la pensée de la tradition chrétienne, à l'opposé de certains courants actuels qui dénient à l'homme sa spécificité spirituelle.

     

    « Si la crise écologique est l'éclosion ou une manifestation extérieure de la crise éthique, culturelle et spirituelle de la modernité, nous ne pouvons pas prétendre soigner notre relation à la nature et à l'environnement sans assainir toutes les relations fondamentales de l'être humain » (§ 119) pointe le pape qui, au passage,  s'oppose à l'avortement (§ 120) : « un chemin éducatif pour accueillir les personnes faibles de notre entourage, qui parfois dérangent et sont inopportunes, ne semble praticable si l'on ne protège pas l'embryon humain  ». Et de s'en prendre au libéralisme économique qui relativise la dignité de l'homme, de tout homme, aux lois du marché et de la finance : « N'est-ce pas la même logique relativiste qui justifie l'achat d'organes des pauvres dans le but de les vendre ou de les utiliser pour l'expérimentation, ou le rejet d'enfants parce qu'ils ne répondent pas au désir des parents ? » (§ 123).

            

    Sans refuser le progrès et ses bienfaits, le souverain pontife met en garde contre ses excès, rappellant les avertissements de ses prédécesseurs, en particulier saint Jean-Paul II, sur « une manipulation génétique menée sans discernement ». C'est pourquoi il invite à être clair sur les objectifs de telles recherches et à poser un cadre éthique à « cette activité humaine qui est une forme de pouvoir comportant de hauts risques » (§ 131). Et là encore, le pape souligne la dignité de l'embryon humain : « Il est préoccupant que certains mouvements écologistes, qui défendent l'intégrité de l'environnement et exigent avec raison certaines limites à la recherche scientifique, n'appliquent pas parfois ces mêmes principes à la vie humaine. En général, on justifie le dépassement de toutes les limites quand on fait des expérimentations sur les embryons humains vivants » déplore le pape en relevant la contradiction de nombreux mouvements écologiques qui restent dans une vision parcellaire des problèmes, alors que l'encyclique a l'ambition de proposer une « écologie intégrale »

     

    Fidèle à lui-même et à l'Evangile, jamais le pape ne perd de vue les plus pauvres, au cœur d'une société mercantile qu'il embrasse dans toutes ses composantes, offrant une synthèse qui semble créer une onde de choc et devrait s'inviter à la 21è conférence sur le climat qui s'ouvrira le 30 novembre prochain à Paris.

  • « Laudato si « : réponses pertinentes à quelques questions impertinentes

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    pape-francois-ecologie-nature-environnement-encyclique-laudato-si-super-panoramique_homeUne.jpgUn entretien de Giuseppe Rusconi avec Mgr Toso sur le site www.rossoporpora.org  traduit et reproduit par « Benoit et moi.fr » :

    « - Monseigneur Toso, vous êtes aujourd'hui évêque de Faenza-Modigliana, mais de 2003 à 2009 vous avez été recteur de l'Université Pontificale Salésienne et, de 2009 jusqu'à il y a quelques mois, secrétaire du Conseil Pontifical "Justice et Paix", le dicastère précisément qui a travaillé à l'élaboration de la première ébauche du document magistral. Vous êtes donc bien placé pour parler d'une encyclique qui est définie "écologique" par diverses parties….

    « Oui, la définition doit toutefois être entendue dans le sens qu'elle situe la crise environnementale au centre de la question sociale, une crise complexe, qui ne se limite pas aux problèmes de l'environnement séparés d'autres problèmes importants concernant plus spécifiquement l'écologie humaine. Cette encyclique met essentiellement en évidence que la question sociale est caractérisée par la sauvegarde de l'environnement et souligne toutefois que la sauvegarde de l'humanité est urgente elle aussi. En d'autres termes, nous sommes en face d'une question écologique globale qui postule comme solution une écologie intégrale…


    - Expliquez-nous comment se traduit concrètement cet "intégrale"…

    « Comme je viens de le dire, la crise écologique que nous vivons aujourd'hui ne concerne pas uniquement les aspects strictement environnementaux, qui ont trait à la garde de la Création et des espèces, aux changements climatiques, aux ressources et aux énergies renouvelables, mais aussi les aspects culturels, anthropologiques, éthiques, religieux liés au développement de l'existence humaine. À cette crise il faut répondre par la promotion d'une écologie intégrale, qui ne s'étend et ne se concrétise pas uniquement sur le plan de la protection du milieu naturel, des espèces animales et végétales, de la lutte contre le réchauffement du climat, du refus de l'utilisation sans discrimination ni limite des ressources naturelles, mais aussi sur le plan de la conversion écologique, du changement des styles de vie, de la protection des milieux urbains, des rapports sociaux, de l'éducation.


    - Si pour certains l'encyclique semble avoir dans certains de ses passages un souffle essentiellement "péroniste" (un air que François a respiré dans son jeune âge), elle apparait souvent, selon l'avis d'autres, comme un manifeste du parti écologiste universel (bien qu'avec des différences considérables en matière de droit à la vie, par exemple), adressée toutefois plus ad extra que ad intra

    « En effet, l'encyclique, telle qu'elle nous est présentée aujourd'hui, a un aspect différent de celui de la première ébauche, qui prévoyait une longue introduction de caractère théologique, liturgie et sacramentel, spirituel… Si l'orientation initiale était restée, l'encyclique se serait adressée plus immédiatement au monde catholique. Le Pape François a préféré au contraire changer cette orientation, déplaçant au centre et à la fin la partie "théologique", ainsi que celle relative à la spiritualité et à l'éducation. De cette manière il a "restructuré" le matériel mis à sa disposition, l'exposant selon une méthode d'analyse et de discernement, impliquant la considération de la situation, sa propre évaluation et la préfiguration d'indications pratiques de lancement de la solution des problèmes. Il a ainsi voulu impliquer le plus grand nombre de lecteurs, même les non-croyants, dans un raisonnement largement partageable par tout le monde.

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  • L’Eglise cambodgienne ouvre le procès en béatification de 35 martyrs morts sous Pol Pot

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    Lu sur le site d'Eglises d'Asie :

    Alors que le pape François vient de signer le décret ouvrant la voie à la béatification de 17 martyrs de l’Eglise du Laos, les responsables de l’Eglise catholique au Cambodge lancent le processus qui devrait aboutir à la béatification de 35 martyrs, exécutés ou morts de faim et d’épuisement sous le régime de Pol Pot et des Khmers rouges, au pouvoir entre 1975 et 1979. Si la démarche aboutit, ce sera une première pour le Cambodge, pays qui, à ce jour, ne compte pas de bienheureux et de saints reconnus par l’Eglise.

    Pour Mgr Olivier Schmitthaeusler, 44 ans, vicaire apostolique de Phnom Penh, et les évêques des deux autres circonscriptions ecclésiastiques du Cambodge, c’est l’aboutissement d’une démarche entreprise il y a quinze ans, lorsqu’en l’an 2000, en réponse à l’appel du pape Jean-Paul II de faire mémoire des martyrs et de tous ceux qui avaient souffert pour leur foi au cours du XXe siècle (1), un mémorial dédié aux martyrs du Cambodge avait été inauguré à Taing Kauk (Tang Kok), bourgade rurale chère au cœur de la petite communauté des chrétiens de ce pays.

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  • Laudato si : quand tout est lié...

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    Laudato si : « Tout est lié »

    Article rédigé par Stanislas de Larminatsur Liberté Politique le 18 juin 2015

     

    Laudato si : « Tout est lié »

    « Tout est lié », tel aurait pu être le titre de l’encyclique Laudato si du pape François, signée ce 18 juin 2015. Cette expression est citée une dizaine de fois [1] ! Les commentateurs retiennent un certain nombre de recommandations et d’appels dans l’air du temps à « changer de direction » (n. 163) en matière de relation avec l’environnement. Est-ce l’essentiel ? Le pape François appelle à la conversion intégrale, pas au changement de programme : l’Église, dit-il, n’a pas vocation à être « un substitut à la politique ». L’essentiel est à rechercher dans les clés doctrinales de ce document magistériel, au contenu plus théologique, spirituel et moral qu’économique ou politique. Oui, ce texte engage, mais pas à la marge, car « tout est lié ».

    1/ L’état de la maison
    2/ Mieux comprendre l’anthropocentrisme chrétien
    3/ Une anthropologie de la relation
    4/ IV- Mise en perspective : une lumière eschatologique

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  • France : des églises pour devenir des mosquées ?

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    De l'abbé Amar sur Padreblog :

    FAUTE DE MOSQUÉES : DES ÉGLISES ?

    Des églises vides pour servir… au culte musulman. C’est l’idée très sérieusement tenue sur Europe 1 par M. Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris, au micro de Jean-Pierre Elkabbach.

    Le sujet est douloureux et sensible. Il y a effectivement de nombreuses églises vides en France, signe qu’il existe des endroits où il n’y a plus de chrétiens. A dire vrai, et à cause de l’exode rural d’après 1945, au cœur de beaucoup de villages et de hameaux de l’Hexagone, il ne manque pas que des chrétiens : il manque aussi des habitants !

    Aspect symbolique

    Le fait qu’une église devienne une mosquée serait évidemment un symbole fort. Il sonnerait en quelque sorte la « victoire » du croissant sur la croix, une perte d’influence de l’Eglise sur des terres considérées jusque-là comme des zones de culture chrétienne. Par son histoire et son attraction dans le monde arabe, la France apparaîtrait alors comme une terre idéale de conquête.

    A vrai dire, des précédents existent déjà : à Istanbul en Turquie, les touristes affluent pour visiter le musée de la basilique Sainte-Sophie, qui a d’abord été une église puis une mosquée. A Damas, la grande (et magnifique) mosquée des Omeyyades a été construite en récupérant puis en agrandissant un sanctuaire dédié à saint Jean-Baptiste.

    Mais l’impression est sensiblement la même lorsqu’une commune (tous les sanctuaires construits avant 1905 leur appartiennent) ordonne la destruction pure et simple d’une église. Les réseaux sociaux s’en émeuvent à juste titre en relayant de tristes images de vitraux et de voûtes en train d’être démolies. Sous les coups de la pelleteuse, c’est une partie de notre patrimoine et de notre identité qui s’en va. L’incendie récent de la basilique Saint-Donatien à Nantes l’a manifesté de façon assez sensible : une église, c’est un lieu de repère et de mémoire pour beaucoup, croyants ou non-croyants. Un lieu où des baptêmes et des communions ont été célébrés, où des parents se sont mariés, où des proches ont été enterrés… Nous avons une responsabilité vis-à-vis de ces édifices. Et si les propos de M. Boubakeur peuvent nous choquer, ils peuvent aussi, doivent aussi, nous réveiller. Car notre infidélité est plus choquante encore. Si les Français tiennent à leurs églises, il faudrait qu’ils en reprennent le chemin et croisent également sur leur route des chrétiens authentiques et courageux.

    Interroger l’Islam

    Dalil Boubakeur semble quelque peu provocateur… Du coup, qu’on me permette de l’interroger ! A quand, la construction d’églises dans la péninsule arabique pour les 3,2 millions de chrétiens qui y travaillent ? Le 29 juin 1995, on inaugurait la grande mosquée de Rome. Un représentant du Vatican y assistait et soulignait, avec un brin d’humour, le signe prophétique auquel il assistait : une mosquée à Rome aujourd’hui, cela voudrait-il dire qu’on pourra bientôt construire une cathédrale à La Mecque ?

    C’est le souhait de la réciprocité, un vœu du pape François dans son encyclique Evangelii Gaudium (novembre 2013) : « je prie et implore humblement ces pays [de tradition islamique] pour qu’ils donnent la liberté aux chrétiens de célébrer leur culte et de vivre leur foi, prenant en compte la liberté dont les croyants de l’Islam jouissent dans les pays occidentaux » (EG §253).

    Allons plus loin encore. Il faut acter que beaucoup de mosquées sont exiguës et que les besoins en salles de prière ont augmenté. Le gouvernement et les communes se sont attelées à cette question, en cherchant à construire. En dix ans, le nombre de lieux de culte est passé de 1545 à 2390 (source : trouvetamosquee.fr), non sans poser d’ailleurs un autre problème : celui du financement parfois très occulte de ces lieux.

    Au-delà de cet effet réel, il faut dénoncer un effet médiatique. Les musulmans ne se rassemblent en effet qu’une seule fois, pour un office unique. Nous autres, chrétiens, nous multiplions les célébrations. Entre nous soit dit, cette solution éviterait aux musulmans de prier dans la rue. Dans ma paroisse, il y a six messes chaque dimanche. En Pologne ou aux Philippines, il y en a quasiment une par heure… Le soir du 24 décembre, il n’est pas rare d’avoir cinq ou six veillées de Noël.

    Lorsqu’on l’interroge sur ses besoins, l’archevêque de Bamako au Mali – un pays à majorité musulmane – répond que sa cathédrale est trop petite. Il sait qu’en Occident, on vend des églises et des chapelles. « Donnez-moi le produit de la vente d’une église pour que j’agrandisse ma cathédrale » dit-il. Mais il s’empresse d’ajouter : « ne vendez pas trop et trop vite ; dans cinquante ans, vos descendants vous reprocheront d’avoir dilapidé leur héritage ». Entretenons la mémoire de notre pays : elle est le garant de l’avenir et entretient l’espérance !

  • Liège, 24 juin : concert pour commémorer le génocide des Syriaques en 1915

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  • Publication de l'encyclique "LAUDATO SI"

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    jpg_1351073.jpgLETTRE ENCYCLIQUE DU SAINT-PÈRE FRANÇOIS 

    SUR LA SAUVEGARDE DE LA MAISON COMMUNE

    1. « Laudato si’, mi’ Signore »- « Loué sois-tu, mon Seigneur », chantait saint François d’Assise. Dans ce beau cantique, il nous rappelait que notre maison commune est aussi comme une sœur, avec laquelle nous partageons l’existence, et comme une mère, belle, qui nous accueille à bras ouverts : « Loué sois-tu, mon Seigneur, pour sœur notre mère la terre, qui nous soutient et nous gouverne, et produit divers fruits avec les fleurs colorées et l’herbe ».[1]

    2. Cette sœur crie en raison des dégâts que nous lui causons par l’utilisation irresponsable et par l’abus des biens que Dieu a déposés en elle. Nous avons grandi en pensant que nous étions ses propriétaires et ses dominateurs, autorisés à l’exploiter. La violence qu’il y a dans le cœur humain blessé par le péché se manifeste aussi à travers les symptômes de maladie que nous observons dans le sol, dans l’eau, dans l’air et dans les êtres vivants. C’est pourquoi, parmi les pauvres les plus abandonnés et maltraités, se trouve notre terre opprimée et dévastée, qui « gémit en travail d’enfantement » (Rm 8, 22). Nous oublions que nous-mêmes, nous sommes poussière (cf. Gn2, 7). Notre propre corps est constitué d’éléments de la planète, son air nous donne le souffle et son eau nous vivifie comme elle nous restaure.

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  • « Apprendre à aimer Jésus, qui me pressait si fort de lui rendre amour pour amour... »

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    RENDRE AMOUR POUR AMOUR : UNE SPIRITUALITE DU COEUR DE JESUS

    Joël GUIBERT

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    (source) « Apprendre à aimer Jésus, qui me pressait si fort de lui rendre amour pour amour... » Sainte Marguerite-Marie (1647-1690) résume parfaitement toute la spiritualité du Sacré-Cœur : répondre à l'amour infini de Dieu par l'amour.

    Loin d'être dépassé, sentimental ou doloriste, le culte du Cœur de Jésus est l'assise sur laquelle peut s'irriguer toute action d'évangélisation, nourrissant le cœur des croyants et leur permettant de déployer toutes les potentialités de leur baptême.

    Oui, ce culte, encore à l'aube de son rayonnement, demandé par le Christ à sainte Marguerite-Marie, à la religieuse polonaise sainte Faustine (1905-1938), à Conchita (1862-1937) et à d'autres saints, est central, puisqu'il rassemble en lui-même les grands mystères de la foi, et décisif, puisque l'homme peut répondre aux avances amoureuses de Dieu.

    L'auteur fait découvrir avec pédagogie et simplicité les trésors du Cœur de Dieu, balayant tiédeur et incompréhensions de la foi (comment Dieu a pu envoyer son fils souffrir sur la terre, comment il est justice et miséricorde, comment il a pu aimer des êtres non encore nés, etc.). Tout baptisé prend alors conscience de sa mission sublime - soulager le Cœur douloureux de Jésus - et de la force de la consécration aux deux Cœurs unis de Jésus et de Marie.

    C'est donc une école de vie intérieure extraordinaire qui nous est proposée ici, non pas réservée aux saints, et d'autant plus importante aujourd'hui qu'elle est le moyen que Dieu propose face à la violence et au péché qui étendent, plus que jamais, leur emprise sur le monde.

    L'auteur

    Le père Joël Guibert, auteur entre autres de Renaître d'en haut et de L'art d'être libre (éd. de l'Emmanuel), est prêtre du diocèse de Nantes. Après avoir été curé de paroisse, il est désormais détaché par son évêque pour la prédication de retraites.
     
     
    Extraits en ligne ICI
  • Mgr Bonny sera le délégué de la conférence des évêques de Belgique au prochain synode

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    Communiqué de presse : 

     

    Le bulletin de presse du Saint Siège annonce ce 16 juin 2015 l’agréation de Mgr. Johan Bonny, évêque d’Anvers comme Père Synodal, délégué par la conférence des évêques de Belgique.

    Mgr. Van Looy, évêque de Gand, est nommé membre suppléant.

     

    Le Synode Ordinaire de la famille se déroulera à Rome du 4 au 25 octobre 2015.

     

    La synthèse des réponses reçues au questionnaire du Secrétariat du Synode sera disponible sur les sites  info.catho.be et Kerknet.be.

     

    Note de Belgicatho : déduire de cette désignation que Mgr Bonny sera le prochain archevêque de Malines-Bruxelles comme le faisait hier un journaliste - trop enclin à prendre ses désirs pour des réalités - paraît bien hasardeux. C'est à tort, espérons-le, que nous avons réagi trop impulsivement à cette annonce dans une note que nous avons retirée du blog.