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Eglise - Page 1093

  • Fête-Dieu radieuse à Liège

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    La basilique Saint-Martin, berceau de la Fête-Dieu, était comble en ce beau jeudi ensoleillé. Le bon peuple liégeois semble heureux de renouer avec cette célébration qui était jadis un des grands temps forts de la dévotion populaire dans la Cité Ardente. Mgr Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr Harpigny, évêque de Tournai et Mgr Kockerols, évêque auxiliaire pour Bruxelles, avaient rejoint leur confrère de Liège, Mgr Delville, pour célébrer cette solennité. Dans son homélie, l'évêque de Liège a retracé les circonstances qui ont amené à l'institution de cette fête en l'honneur de l'Eucharistie, en insistant sur le rôle de la bienheureuse Eve de Saint-Martin, recluse en cette église, amie et confidente de sainte Julienne de Cornillon. Au terme de cette messe fervente, l'assemblée est descendue à travers les rues de la cité jusqu'à la cathédrale en faisant escorte au Saint-Sacrement porté à tour de rôle par les évêques présents. Une délégation venue de Maestricht portait fièrement le buste reliquaire de saint Lambert, évêque de cette cité mosane dont le martyre est à l'origine de la ville de Liège.

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    La procession quitte la basilique Saint-Martin

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    Le buste de Saint-Lambert porté par la délégation venue de Maastricht

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    La foule descend le Mont Saint-Martin

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    Mgr Léonard reçoit le Saint-Sacrement

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    Arrêt devant l'Opéra; Mgr Harpigny va donner la bénédiction.

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    Station en Vinâve d'Ile

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    Dernière bénédiction donnée à la cathédrale Saint-Paul par Mgr Delville, évêque de Liège

  • «Le dialogue interreligieux n’est fécond que si l’on respecte la vérité objective sur soi-même et l'autre»

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    Courir aux périphéries pour « dialoguer » semble souvent être la seule idée et le seul programme des activistes qui peuplent les comités Théodule de l’Eglise postconciliaire. Pour quoi faire et pour quels résultats ? L’hebdomadaire « Famille chrétienne » a posé la question à Mgr Khaled Akasheh, évêque jordanien et secrétaire de la commission pour les rapports avec l’islam au Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux :

    "Quelles sont les conditions d’un dialogue interreligieux fécond ?

    Le dialogue interreligieux n’est fécond que si l’on respecte la vérité objective sur soi-même et celui avec lequel on dialogue. Mais si l’on se met à dire des mensonges, ou à en rester aux « salamalecs », et aux embrassades, alors c’est une perte de temps, et cela peut même être dangereux. Ce n’est que si l’on témoigne de la vérité dans la charité que le dialogue est au service du règne de Dieu.

    Il faut aussi beaucoup de précision théologique, notamment dans les termes que l’on emploie. Le cardinal Tauran dit souvent que tous les mots que nous avons en commun avec les musulmans sont des « pièges ». En effet, chrétiens et musulmans croient à la vie éternelle, mais d’une manière très différente. C’est la même chose pour le « Dieu unique », le mot est le même, mais la réalité est très différente : pour les musulmans, c’est uniquement un Seigneur alors que pour nous il est un Père. Ainsi, un évêque ne peut pas parler de l’islam comme d’une « religion céleste », ou parler du« sacré Coran », sinon, il n’est pas fidèle à la théologie chrétienne. Comme dit aussi le cardinal Tauran, on ne dialogue pas à partir d’ambiguïtés.

    Nous devons par ailleurs accepter la revendication de vérité de chacun des interlocuteurs. Je dis donc aux musulmans : « Nous n’avons rien contre vous, ni contre le Coran ou Mahomet. Mais nous sommes dans la même situation que vous : pouvez-vous accepter une révélation postérieure à celle de Mahomet ? Non ! Et bien c’est la même chose pour nous, accepter l’origine divine de votre religion comme vous le revendiquez, ce serait mentir, ou ne pas connaître la théologie chrétienne ».

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  • Commémorations de 14-18 : n'oublions pas le cardinal Mercier, ce géant

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    Alors que cette grande figure du clergé belge est si peu évoquée à l'occasion des commémorations du centième anniversaire de la Grande Guerre, on s'en souvient fort heureusement Outre-Atlantique; traduit sur France Catholique :

    Traduit par Bernadette Cosyn

    Où sont les lions de l’an passé ?

    Par Anthony Esolen

     

    Alors que j’écris ces mots, les chrétiens sont massacrés par milliers au Moyen-Orient. Une image est restée gravée dans ma mémoire . Un groupe de garçons d’environ 10 ans attend l’horreur aux mains de leurs ravisseurs pour avoir refusé de renoncer à leur foi chrétienne. L’un des garçon assis au premier plan, beau et sombre, regarde droit dans la caméra, sa mâchoire crispée révèle sa défiance.

    Il a un corps d’enfant mais une âme d’adulte. Je doute qu’il soit encore vivant. Si je connaissais son nom, je le prierais d’intercéder pour moi. Mais je peux peut-être le faire quand même. Je pourrais l’appeler Sanctus Ignotus : Saint Anonyme, le saint que personne ne connaît, dont personne ne se soucie. Si je devais lui attribuer un nom, ce serait Léoninus, Jeune Lion.

    J’ouvre l’un de mes albums reliés de The Century [1], celui sur la terrible année de guerre 1918. Il est difficile de décrire The Century aux gens habitués au Cosmopolitan, à Newsweek ou à TV Guide. On peut avoir un aperçu de sa teneur en considérant ces mots, tirés du texte « Le bon pasteur de Malines » :

    « Si Albert de Belgique, le prince chevaleresque dont le royaume consiste maintenant en quelques arpents de dunes de sable et quelques tranchées sanguinolentes, a été le Léonidas de son pays martyr, le cardinal Mercier a été son Hildebrand [2]. Albert a doté l’histoire et le charme romantique de son pays du glamour d’un autre Thermopyles ; le cardinal belge a remémoré au monde ces jours où un simple moine, élevé au trône des pécheurs, a affronté un autre empereur d’Allemagne et fait retentir à ses oreilles les mots qui font trembler jusqu’aux tyrans. »

    Cela pour décrire Désiré Félicien François Joseph Mercier, le grand philosophe, archevêque de Malines et primat de Belgique.

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  • Fêter Dieu à Bruxelles le dimanche 7 juin : procession du Saint-Sacrement

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  • Fête-Dieu : quand le futur pape François constatait un miracle eucharistique en 1996

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    Du "Bloc-Notes de Mgr René Laurentin" :

    Le 18 août 1996, à 19 h, le père Alejandro Pezet célébrait la messe dans l’église qui se trouve dans le centre commercial de sa ville. Après la communion, une femme vint lui dire qu’une hostie dont on s’était débarrassé se trouvait au fond de l’église, elle était souillée. Le prêtre l’a mise dans un petit récipient d’eau et déposa le tout dans le tabernacle.

    Le lundi 26 août 1996, 8 jours après, ouvrant le tabernacle, il vit que l’hostie était devenue une substance sanglante et elle avait augmenté de taille.

    Il en informa Mgr Jorge Bergoglio qui était alors l’évêque auxiliaire à Buenos Aires.

    Celui-ci fit photographier l’Hostie.

    Pendant plusieurs années, l’Hostie transformée demeura dans le tabernacle mais dans le plus total secret.

    Mgr Bergoglio décida de la faire analyser à New York par le professeur Frédéric ZUGIBA, cardiologue et pathologiste médico-légal réputé. Il détermina que la substance analysée était du véritable sang humain contenant de l’ADN.

    Pour ne pas influencer le résultat des examens, le Dr CASTANON n’avait pas indiqué l’origine du prélèvement. Ce fragment avait été prélevé par le Dr CASTANON de Buenos Aires. Le Dr ZUGIBA déclara : « la matière analysée est un fragment du muscle du cœur qui se trouve dans la paroi du ventricule gauche, près des valves. Ce muscle est responsable de la contraction du cœur. Ce muscle fonctionne comme une pompe qui envoie le sang dans tous le corps. Le muscle cardiaque est dans un état d’inflammation et contient un nombre important de globules blancs. Ceci indique que le cœur était vivant au moment où l’échantillon a été prélevé.  J’affirme que le cœur était vivant étant donné que les globules blancs meurent en dehors d’un organisme vivant. Ils ont besoin d’un organisme vivant pour les maintenir. Donc, leur présence indique que le cœur était vivant quand l’échantillon a été prélevé. Par ailleurs, ces globules blancs avaient pénétré les tissus, ce qui indique d’autant plus que le cœur avait été soumis à un stress intense, comme si son propriétaire avait été battu sévèrement au niveau de la poitrine. »

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  • 4-7 juin : Célébration de la Fête-Dieu à Liège avec la participation de Mgr Léonard

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    La Fête-Dieu à Liège ce jeudi 4 juin : célébration et procession

    Cette année 2015, la Fête-Dieu ne fait pas l’objet d’un anniversaire comme l’an passé lors des 750 ans de son universalisation dans l’Eglise par le pape Urbain IV en 1264. Cela n’empêche pas de fêter dignement, ce jeudi 4 juin à 19.30 h., le Saint Sacrement du Corps et du Sang du Christ, à Saint-Martin de Liège, là où la célébration a été célébrée publiquement la première fois vers 1250. 

    Nous accueillerons cette année l’archevêque de Malines-Bruxelles, Mgr André-Joseph Léonard et son auxiliaire Mgr Jean Kockerols, ainsi que Mgr Aloys Jousten, notre ancien évêque, et Mgr Jérôme Gabangwa, évêque émérite d’Uvira, résidant à Banneux. 

    Et surtout, nous accueillerons tous les pèlerins du diocèse et d’ailleurs, qui aiment participer à cette fête, dans la célébration et la procession qui suivra. 

    Consacrer du temps à l’action de grâce (car eucharistie signifie action de grâces !) est vital dans le monde d’aujourd’hui, qui a plus tendance à vivre dans l’indifférence ou le regret que dans la gratitude. 

    Quant à se mettre en marche, en procession, c’est le symbole d’une Église qui se met en mouvement et qui se découvre comme un peuple en marche ; cela rejoint un message du pape François et nous invite à accomplir une démarche d’avenir et d’espérance. Donc bienvenue à tous !

    +Jean-Pierre Delville, Evêque de Liège

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  • Le synode sur la famille, l'Irlande et le "mariage" homosexuel

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    Synode sur la Famille, Irlande et « mariage » homosexuel

    Dans cet entretien, Mgr Tony Anatrella décrypte les tenants et aboutissants du vote irlandais sur le "mariage" homosexuel, dans le cadre d'une réflexion plus large sur la famille et alors que l'Eglise prépare le deuxième synode sur la famille.

    (ZENIT.org) 

     « Accueillir avec bienveillance et sympathie toutes les personnes, ce que font la plupart des prêtres, est une chose ; mais créer des institutions « matrimoniales » en fonction de leur situation particulière en est une autre », explique Monseigneur Anatrella dans cet entretien à propos du récent vote irlandais. Il fait observer que loin d’être « en retard », la position catholique est « prophétique ».

    L’Irlande a accepté par référendum le « mariage » entre personnes de même sexe là où il avait été simplement voté par des parlements nationaux souvent dans l’interrogation d’une majorité de la population. Un phénomène nouveau qui manifeste une accoutumance à ce qui est revendiqué depuis quelques années.Monseigneur Tony Anatrella qui étudie depuis des années la question de l’homosexualité et les revendications des groupes militants, répond aux questions de Zenit pour en mesurer les conséquences.

    Monseigneur Tony Anatrella, est psychanalyste et spécialiste en psychiatrie sociale, Consulteur du Conseil Pontifical pour la Famille et du Conseil Pontifical pour la Santé, et Expert auprès du Synode sur la Famille en 2014. Il est l’auteur, pour le thème de cette interview, des livres : Le règne de Narcisse – le déni de la différence sexuelle – Éditions Presses de la Renaissance et Mariage en tous genres, Éditions l’Échelle de Jacob.

    Zenit – L’Irlande vient d’accepter le mariage entre personnes de même sexe à la suite d’un référendum où 62% des votants ont répondu « oui » ? Est-ce une défaite pour l’Église ?

    Monseigneur Tony Anatrella - C’est une défaite pour ce que représente la famille et le sens du mariage qui, lui, exprime l’alliance des sexes ; une institution qui ne concerne pas ceux qui ont un attrait envers les personnes de même sexe. L’alliance se trouve ainsi altérée car le mariage est une institution séculaire créée en extension de la différence sexuelle. C’est un vol des mots et des symboles pour les attribuer à deux semblables qui sont en dehors de la logique de l’alliance conjugale. La « conjugalité » homosexuelle n’existe pas puisque rien ne se conjugue dans ce type de relation qui reste de l’ordre individuel mais ne concerne pas la société. L’homosexualité ne se traite pas au plan social de la même façon qu’elle s’aborde sur le plan individuel dans le sens où elle n’est pas un fondement du lien social. C’est pourquoi nous devrions faire davantage attention au langage que nous utilisons. Il est impertinent de parler de « couple » homosexuel car la notion de couple ne s’applique qu’à un homme et une femme. Les choses doivent être désignées dans ce qu’elles apparaissent en réalité : il est plus juste de parler de « duo » de personnes de même sexe. Malheureusement tout le langage est faussé ce qui empêche d’avoir l’intelligence de la situation.

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  • Prière à Marie, Mère de l'Espérance

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    Sainte Marie, tu appartenais aux âmes humbles et grandes en Israël qui, comme Syméon, attendaient « la consolation d'Israël » (Lc 2, 25) et qui, comme Anne, attendaient « la délivrance de Jérusalem » (Lc 2, 38). Tu vivais en contact intime avec les Saintes Écritures d'Israël, qui parlaient de l'espérance – de la promesse faite à Abraham et à sa descendance (cf. Lc 1, 55). Ainsi nous comprenons la sainte crainte qui t'assaillit quand l'ange du Seigneur entra dans ta maison et te dit que tu mettrais au jour Celui qui était l'espérance d'Israël et l'attente du monde. Par toi, par ton « oui », l'espérance des millénaires devait devenir réalité, entrer dans ce monde et dans son histoire. Toi tu t'es inclinée devant la grandeur de cette mission et tu as dit « oui »: « Voici la servante du Seigneur; que tout se passe pour moi selon ta parole » (Lc 1, 38). Quand remplie d'une sainte joie tu as traversé en hâte les monts de Judée pour rejoindre ta parente Élisabeth, tu devins l'image de l'Église à venir qui, dans son sein, porte l'espérance du monde à travers les monts de l'histoire. Mais à côté de la joie que, dans ton Magnificat, par les paroles et par le chant tu as répandue dans les siècles, tu connaissais également les affirmations obscures des prophètes sur la souffrance du serviteur de Dieu en ce monde. Sur la naissance dans l'étable de Bethléem brilla la splendeur des anges qui portaient la bonne nouvelle aux bergers, mais en même temps on a par trop fait en ce monde l'expérience de la pauvreté de Dieu. Le vieillard Syméon te parla de l'épée qui transpercerait ton cœur (cf. Lc 2, 35), du signe de contradiction que ton Fils serait dans ce monde. Quand ensuite commença l'activité publique de Jésus, tu as dû te mettre à l'écart, afin que puisse grandir la nouvelle famille, pour la constitution de laquelle Il était venu et qui devait se développer avec l'apport de ceux qui écouteraient et observeraient sa parole (cf. Lc 11, 27s.). Malgré toute la grandeur et la joie des tout débuts de l'activité de Jésus, toi, tu as dû faire, déjà dans la synagogue de Nazareth, l'expérience de la vérité de la parole sur le « signe de contradiction » (cf. Lc 4, 28ss). Ainsi tu as vu le pouvoir grandissant de l'hostilité et du refus qui progressivement allait s'affirmant autour de Jésus jusqu'à l'heure de la croix, où tu devais voir le Sauveur du monde, l'héritier de David, le Fils de Dieu mourir comme quelqu'un qui a échoué, exposé à la risée, parmi les délinquants. Tu as alors accueilli la parole: « Femme, voici ton fils! » (Jn 19, 26). De la croix tu reçus une nouvelle mission. À partir de la croix tu es devenue mère d'une manière nouvelle: mère de tous ceux qui veulent croire en ton Fils Jésus et le suivre. L'épée de douleur transperça ton cœur. L'espérance était-elle morte? Le monde était-il resté définitivement sans lumière, la vie sans but? À cette heure, probablement, au plus intime de toi-même, tu auras écouté de nouveau la parole de l'ange, par laquelle il avait répondu à ta crainte au moment de l'Annonciation: « Sois sans crainte, Marie! » (Lc 1, 30). Que de fois le Seigneur, ton fils, avait dit la même chose à ses disciples: N'ayez pas peur! Dans la nuit du Golgotha, tu as entendu de nouveau cette parole. À ses disciples, avant l'heure de la trahison, il avait dit: « Ayez confiance: moi, je suis vainqueur du monde » (Jn 16, 33). « Ne soyez donc pas bouleversés et effrayés » (Jn 14, 27). « Sois sans crainte, Marie! » À l'heure de Nazareth l'ange t'avait dit aussi: « Son règne n'aura pas de fin » (Lc 1, 33). Il était peut-être fini avant de commencer ? Non, près de la croix, sur la base de la parole même de Jésus, tu étais devenue la mère des croyants. Dans cette foi, qui était aussi, dans l'obscurité du Samedi Saint, certitude de l'espérance, tu es allée à la rencontre du matin de Pâques. La joie de la résurrection a touché ton cœur et t'a unie de manière nouvelle aux disciples, appelés à devenir la famille de Jésus par la foi. Ainsi, tu fus au milieu de la communauté des croyants qui, les jours après l'Ascension, priaient d'un seul cœur pour le don du Saint-Esprit (cf. Ac 1, 14) et qui le reçurent au jour de la Pentecôte. Le « règne » de Jésus était différent de ce que les hommes avaient pu imaginer. Ce « règne » commençait à cette heure et n'aurait jamais de fin. Ainsi tu demeures au milieu des disciples comme leur Mère, comme Mère de l'espérance. Sainte Marie, Mère de Dieu, notre Mère, enseigne-nous à croire, à espérer et à aimer avec toi. Indique-nous le chemin vers son règne! Étoile de la mer, brille sur nous et conduis-nous sur notre route!

    Benoît XVI, Spe salvi, § 50.

  • Refuser le baptême ?

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    Voici l'avis de l'évêque de Liège sur la question, avis qui nuance l'invitation un peu expéditive du pape dans son message aux nouveaux prêtres de Rome en avril dernier lorsqu'il affirmait : "ne refusez jamais le baptême" :

    Un prêtre peut-il refuser le baptême ?

    La question du refus du baptême s’est posée d’une manière particulière ces jours-ci à Fléron, où officie l’abbé Olivier Windels, qui par ailleurs est vicaire épiscopal du vicariat « Annoncer l’évangile » dans le diocèse de Liège.

    Une famille demandait le baptême pour son enfant, mais affirmait ne pas être croyante. Le prêtre a alors proposé de faire une célébration d’accueil de l’enfant, mais pas le baptême, qui suppose la foi des parents et leur engagement à veiller, avec l’aide de la communauté chrétienne, à l’éveil à la foi de leur enfant.

    Ceci a suscité suite à un article paru dans le groupe SudPresse,  un vif débat sur les antennes  de la radio Vivacité, ce mardi 2 juin à 10h 30 dans l’émission « C’est vous qui le dites », animée par Benjamin Maréchal.

     

    J’invite chacun à écouter ce débat, qui donne les arguments dans les différents sens. Cela nous permet de faire le point sur la pratique actuelle et de valoriser une démarche en grand développement, le baptême des enfants en âge de scolarité (7 ans environ), des grands jeunes et des adultes (catéchuménat).

     

    Il vaut mieux en effet, si l’enfant n’est pas soutenu par la foi des parents, qu’il soit baptisé plus tard par exemple, lorsqu’on souhaite faire sa première communion en tout cas dans le cadre d’une démarche personnelle et que l’on bénéficie d’une préparation adaptée et dynamique.

     

    On se souviendra que le baptême est une réponse à l’appel de Dieu et qu’il atteint dès lors sa pleine signification lorsque le choix de répondre « oui » est volontaire et libre, même si parfois différée dans le temps.

     

    J’espère que personne ne se sentira lésé dans cette situation et dans ce débat, mais qu’au contraire, ceci permettra d’évoluer vers plus d’authenticité dans la démarche religieuse.

    Jean-Pierre Delville, évêque de Liège

    lire également : existe-t-il-un-droit-aux-sacrements ?

  • Le pape François a accepté la démission de Monseigneur Léonard

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    Cela n’a pas traîné, il fallait s’y attendre : moins d’un mois après l’offre de démission envoyée au pape François par Monseigneur Léonard, celle-ci est acceptée.

    Le Service de Presse  et d'Information de la Conférence épiscopale (SIPI) communique :

    « Le mercredi 6 mai 2015, Mgr André-Joseph Léonard a atteint 75 ans. Comme le prescrit le Droit Canon, il a présenté au Pape François, sa démission comme Archevêque de Malines-Bruxelles et comme Président de la Conférence épiscopale.

    Le Pape a accepté la démission et a demandé à Mgr Léonard de rester en fonction jusqu'à la nomination de son successeur.

    La procédure en vue de la nomination de ce dernier peut donc débuter. »

    L’agence Belga,  qui va aussi vite en besogne,  annonce déjà son pronostic que « La Libre publie sous ce titre : « Les évêques d'Anvers et de Bruges pressentis pour succéder à Mgr Léonard 

    « La procédure de nomination du nouvel archevêque de Malines-Bruxelles peut désormais être enclenchée. Le nonce apostolique de Belgique va dresser une liste de trois noms de prêtres les plus aptes à l'épiscopat, "la terna", qui sera envoyée au pape François, à qui appartient la décision. Aucune date limite n'est prévue pour cette nomination. Selon les observateurs, deux personnalités font figure de favoris, Mgr Johan Bonny, évêque d'Anvers et Mgr Jozef De Kesel (photo ci-dessus), évêque de Bruges. Le nom de Mgr Johan Bonny, évêque d'Anvers est régulièrement cité dans les médias. Né le 10 juillet 1955, à Gistel, il a été nommé évêque de la Métropole en 2008 par le pape Benoît XVI, après une longue expérience à la curie romaine. Johan Bonny y était notamment recteur du collège papal belge de Rome et était membre, de 1997 à 2008, du conseil papal pour l'unité des chrétiens.

    En septembre 2014, Mgr Bonny s'était notamment fait remarquer en estimant, dans une lettre adressée au Vatican, peu avant le synode sur la famille, que l'Eglise catholique devait quitter son attitude "défensive" envers l'accueil des homosexuels. Il avait ensuite plaidé, dans le quotidien flamand De Morgen, pour une reconnaissance ecclésiastique des relations bi- et homosexuelles. Favori dans les médias, certains observateurs soupçonnent toutefois le pape de vouloir le rappeler à Rome.

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  • L’Encyclique du pape François sur l’écologie humaine sera publiée le 16 juin prochain

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    ‘Laudato si’, l’Encyclique du pape François sur l’écologie humaine, sera publiée le 16 juin

    (source) L’Encyclique très attendue du pape François sur l’écologie humaine sera publiée le 16 juin 2015 et intitulée Laudato si, a indiqué le directeur de la Librairie éditrice vaticane le 30 mai. Il s’agira de la première encyclique entièrement rédigée par le pape François, après la parution de Lumen fidei début juillet 2013, texte magistériel essentiellement rédigé par son prédécesseur Benoît XVI (2005-2013) mais portant la signature du nouveau pape.


    Issue d’un long travail du Conseil pontifical Justice et Paix et revue à maintes reprises par le pape François, c’est donc le 16 juin que sera publiée l’Encyclique Laudato si. L’incipit de ce long texte magistériel est tiré du célèbre Cantique des créatures de saint François d’Assise (1182-1226), écrit par le Poverello en 1225, un an avant sa mort. A huit reprises, les versets de ce texte aussi appelé Cantique de frère soleil commencent ainsi par “Loué sois-tu, mon Seigneur…“ Cette encyclique pourrait, en outre, comporter un sous-titre invitant à “protéger la création“, en référence à un appel fréquent du pape.

    Lors d’une messe à la Maison Sainte-Marthe, le 9 février dernier, le pape François avait invité à ne pas laisser aux “Verts“ la responsabilité de la protection de la planète, assurant qu’il était de la “responsabilité“ des chrétiens de répondre “à la première création de Dieu“. “Un chrétien qui ne protège pas la création, qui ne la fait pas croître, est un chrétien qui n’accorde pas d’importance à l’œuvre de Dieu, cette œuvre née de l’amour de Dieu pour nous“.

    Le 16 mars 2013, trois jours après son élection, le pape François avait expliqué devant les journalistes l’origine de son nom, lié à saint François d’Assise, notamment en raison de sa proximité avec les pauvres. Le nouveau pape précisait alors : “François est l’homme de la paix. Et ainsi est venu le nom, dans mon cœur : François d’Assise. C’est pour moi l’homme de la pauvreté, l’homme de la paix, l’homme qui aime et préserve la création ; en ce moment nous avons aussi avec la création une relation qui n’est pas très bonne, non ? C’est l’homme qui nous donne cet esprit de paix, l’homme pauvre… Ah, comme je voudrais une Eglise pauvre et pour les pauvres !“ AMI

  • Les intentions de prière du pape pour le mois de juin

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    L'intention de prière générale du Saint-Père pour juin est:

    "Pour que les migrants et les réfugiés trouvent bon accueil dans les pays où ils arrivent, et qu'ils y soient traités avec respect".

    Son intention missionnaire est:

    "Pour que la rencontre personnelle avec Jésus suscite chez nombre de jeunes le désir de lui offrir leur existence dans le sacerdoce ou la vie consacrée".