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Eglise - Page 637

  • Semaine Sainte et confinement; feuillet du mardi 7 avril : Prière pour un temps de calamité (Joseph Malègue)

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  • Un appel à l'aide des Petites Soeurs des Pauvres pour accompagner les personnes âgées

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    Accompagner les personnes âgées à travers la crise du Corona Organisé par Petites Sœurs des Pauvres - Belgique

    Madame, Monsieur,

    Les Petites Sœurs des Pauvres accueillent dans leurs 3 maisons de repos de Belgique  (Bruxelles, Namur et Anvers) plus de 260 personnes âgées de revenus modestes.

    ‘Rendre la personne âgée heureuse !’  
    C’est avec cette philosophie que les Petites Sœurs des Pauvres et l’ensemble de leur personnel œuvrent auprès des résidents, jour et nuit.

    Depuis le début de la crise que nous vivons  actuellement, nous nous battons quotidiennement pour lutter contre ce virus tellement agressif envers nos aînés.

    Pour protéger nos résidents et notre personnel, nous sommes obligés de nous procurer, tant que faire se peut, le matériel indispensable (Masques, blouses, gants, solutions désinfectantes, crème pour les mains détruites par les solutions hydro-alcooliques,…)

    En ces temps difficiles où le matériel vient à manquer,  cela occasionne des dépenses majeures non attendues.  A titre d’exemple le prix d’un masque chirurgical a quadruplé…

    Aujourd'hui, nous avons déjà mis en place un réseau de couturières pour fabriquer des masques en tissu , et la générosité fleurit aux 4 coins du pays !

    Les Petites Sœurs des Pauvres vivant en grande partie de dons tout au long  de l’année, elles ont encore plus besoin aujourd’hui de votre aide financière.

    Elles veulent avec toutes les équipes de Personnel des 3 résidences belges, accompagner et rester au chevet des plus fragiles.

    Voici le compte des Petites Sœurs des Pauvres de Bruxelles : BE79 0000 3547 6233

    Vous pouvez aussi verser de façon sécurisée sur ce Pot Solidaire en toute quiétude. 

    D’avance un tout grand merci pour votre soutien !

    François Trufin

    Cadre de Santé auprès des petites Sœurs des Pauvres

    Namur – Bruxelles - Antwerpen

    PARTICIPER au POT COMMUN SOLIDAIRE

  • Le Vicariat "Evangile et Vie" du diocèse de Liège favorable à la libération de détenus non dangereux

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    Diocèse de Liège - Diözese Lüttich - Église catholique de Liège

    Covid-19 - Communiqué du Vicariat Evangile et Vie sur la situation actuelle dans les prisons

    Communiqué

    La situation actuelle dans les prisons interpelle.
    Le risque sanitaire est important pour les détenus et les agents et pour tous ceux qui se côtoient dans les établissements pénitentiaires. Notre pays doit agir en conséquence.

    Nous attendons du Ministre de la Justice et des autorités compétentes un signal fort et nous nous associons à toutes les requêtes qui vont dans ce sens. D'autres pays ont déjà montré la voie. La libération de détenus non dangereux, après dépistage et l’assurance qu’ils sachent où aller, ferait diminuer de façon conséquente le nombre de prisonniers et contribuerait à exposer moins de personnes au risque de la pandémie.

    Ce serait tout simplement un geste d’humanité.

    Pour le Diocèse de Liège,
    Baudouin CHARPENTIER
    Vicaire Episcopal

  • Il y a cinq cents ans : la mort de Raphaël

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    De Paolo Ondarza sur Vatican News :

    Les sompteuses Chambres de Raphaël aux Musées du Vatican.

    Il y a 500 ans mourait Raphaël, peintre universel

    Il y a cinq cents ans, le 6 avril 1520, Raphaël, le grand peintre des Chambres (Aux Musées du Vatican) et de la Transfiguration, s'éteignait à l'âge de 37 ans. Son art, profondément chrétien, est aussi une parole de réconfort en ces jours d'épreuve.

    Un artiste universel dont la peinture continue de parler aux hommes et aux femmes de tous les temps. C'est ainsi qu'est défini Raphaël, cinq cents ans après sa mort, par Marzia Faietti, la commissaire de la grande exposition monographique qui est consacrée à l'artiste aux Ecuries du Quirinal de Rome jusqu'au 2 juin. Malgré la fermeture temporaire de l'exposition en raison de l'épidémie de Covid-19, des visites virtuelles ont été mises en place pour permettre aux visiteurs d'apprécier de chez eux les plus de cent œuvres du Maestro, rassemblées pour la première fois dans le cadre de l'exposition romaine.

    Un art proche du monde contemporain

    Ces chefs-d'œuvre visibles sur internet - explique Marzia Faietti - «accompagnent notre séjour forcé à la maison». L'art de Raphaël est en fait «plus proche du monde contemporain que nous le pensons, poursuit-elle. Ce cinquième centenaire tombe en plein dans l'urgence sanitaire qui a frappé le monde entier. Raphaël est un artiste de la paix et du dialogue : ces valeurs sont plus que jamais d'actualité dans un moment historique où la solidarité est un besoin essentiel». La commissaire espère qu'une fois la quarantaine terminée, le grand public pourra profiter pleinement de la «beauté poignante» des nombreux chefs-d'œuvre exposés.

    Le regard qui émeut

    Marzia Faietti nous conduit idéalement dans les salles des Ecuries, invitant chacun à se laisser interroger par le regard «intelligent et transparent» du portrait de Baldassarre Castiglione, qui, venant du Louvre, rencontre immédiatement notre regard au premier étage de l'exposition. «C'est un spectacle émouvant. Baldassarre était humaniste, diplomate, mais il était avant tout un ami de Raphaël. Il a partagé avec lui des idées et des visions de la vie. Cette œuvre, ajoute Faietti, transmet la beauté de la valeur de l'amitié».

    L'extase peinte

    Toujours au premier étage, on ne peut que s'arrêter en admiration devant l'intensité du Portrait de Léon X entre les cardinaux Giulio de' Medici et Luigi de' Rossi de la Galerie des Offices, un musée qui a contribué de manière décisive à la réalisation de l'exposition avec 50 prêts. L'exposition se poursuit par un arrêt obligatoire devant l'Extase de Sainte Cécile, aujourd'hui conservée à la Pinacothèque Nationale de Bologne et réalisée à l'origine pour l'église de San Giovanni in Monte in Bologna. «L'œuvre se trouvait devant le retable de Pérugin peint pour la même église quelques années auparavant. La comparaison entre les langues est significative" à la fois parce qu'elle met Raphaël en dialogue avec son maître et parce qu'elle met en évidence "le saut révolutionnaire" fait par l'étudiant» souligne Marzia Faietti qui précise que Raphaël  Raffaello s'efforce de décrire une extase réussit comme jamais auparavant.

    La visite se poursuit à l'étage supérieur des Ecuries avec les peintures dédiées aux merveilleuses figures féminines : la Fornarina, la Velata et les Madones ; parmi elles, la Madone d'Alba venue de Washington qui se distingue par «une réinterprétation des schémas de Leonard de Vinci» et «la très affectueuse Madone Tempi» arrivée de la Pinacothèque de Munich. Enfin, le rappel mutuel entre l'autoportrait de jeunesse de Florence et l'autoportrait avec ami l'œuvre de la maturité de Raphaël.

    Sommet de l'art chrétien

    L'historien de l'art Rodolfo Papa, président de l'Accademie urbaine des Arts à Rome, s'attarde également sur l'universalité de la langue de Raphaël : «Raphaël est le point culminant de toute la culture artistique occidentale et chrétienne : il est l'aboutissement d'une tradition qui a conduit au développement d'un art propre au christianisme». Selon Rodoflo Papa, Raphaël reste «un modèle encore valable aujourd'hui» pour les inventions artistiques, ainsi que pour sa grande capacité de dessin. Parmi les nombreuses œuvres de la production d'Urbino, on ne peut oublier les célèbres tapisseries, extraordinairement exposées à la Chapelle Sixtine du 17 au 23 février dernier. "Celle qui représente la conversion de Paul - se souvient le professeur Papa - a influencé les fresques de la Chapelle Paoline de Michel-Ange et, à travers elles, le chef-d'œuvre homonyme Odescalchi du Caravage"». La grandeur de Raphaël réside ainsi dans sa capacité à contenir l'ancien, qui l'a précédé, et à inventer un art qui deviendra un modèle pour les siècles suivants.

    L'obscurité et la lumière de la Transfiguration

    L'art est une consolation. En ces temps marqués par l'épidémie de coronavirus, Rodolfo Papa se souvient de ce qu'il appelle le «plus grand chef-d'œuvre» de Raphaël, la Transfiguration qui est exposée aux Musées du Vatican. C'est l'œuvre que le Maître a peinte pendant les derniers jours de sa vie et qu'il voulait dans la chambre à coucher d'où il a rendu son dernier souffle. «C'est une peinture consolatrice parce qu'elle montre le chemin : dans le moment de besoin, de difficulté, de tribulation, d'obscurité», l'espoir est tourné vers la lumière de la Transfiguration du Christ. La peinture de Raphaël offre également une référence à la politique. «Face à la crise profonde d'une culture néo-libérale centrée sur le marché» et qui favorise la culture du rejet des plus faibles et des plus vulnérables, les fresques de la salle de la Signature au Vatican - explique encore Rodolfo Papa - nous rappellent sur quoi doit se fonder le bien commun : le droit, la philosophie, la théologie, la poésie et la peinture, fondements architecturaux sur lesquels doit se construire la polis selon la vision chrétienne, dans un savoir unique». 

  • Le cardinal Pell est acquitté et retrouve la liberté

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    De Paul Smeaton sur LifeSiteNews :

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    Le cardinal Pell, acquitté à l'unanimité des accusations d'abus sexuels par la Haute Cour d'Australie, sera libéré

    «Il est alarmant qu'un homme ait dû passer près de 14 mois en prison sur le témoignage non corroboré d'un seul accusateur, malgré plusieurs alibis. Il est nécessaire que la police et le procureur répondent des accusations de poursuites malveillantes », a déclaré un ancien enfant de chœur à la cathédrale Saint-Patrick de Melbourne.

    6 avr.2020
     
    CANBERRA, Australie, 6 avril 2020 (LifeSiteNews) - La Haute Cour d'Australie a acquitté le cardinal George Pell de ses condamnations pour abus sexuels sur des enfants et a ordonné sa libération de prison, à l'unanimité des sept juges de la cour.

    "Je n'ai aucun ressentiment envers mon accusateur", a déclaré Pell dans un communiqué. «Je ne veux pas que mon acquittement s'ajoute à la douleur et à l'amertume que beaucoup ressentent.»

    John Macauley, un ancien servant d'autel à la cathédrale Saint-Patrick de Melbourne, a assisté au procès de Pell et à la récente audience d'appel, et a déclaré à LifeSiteNews que la décision d'aujourd'hui "est un grand soulagement pour ceux d'entre nous qui croyaient que la vérité finirait par émerger".

    "Le Cardinal est rentré volontairement de Rome pour laver son nom malgré tous les risques de se présenter devant un jury imprégné de propagande anti-Pell", a déclaré Macauley. "Chaque étape de cette saga juridique, qui remonte à cinq ans, a marqué d'une empreinte noire notre système judiciaire, mais tout est inversé aujourd'hui."

    Dans une déclaration mardi matin (heure australienne), la Haute Cour a annoncé: "Aujourd'hui, la Haute Cour a accordé l'autorisation spéciale de faire appel d'une décision de la Cour d'appel de la Cour suprême de Victoria et a reçu l'appel à l'unanimité. La Haute Cour a estimé que le jury, agissant rationnellement sur l'ensemble de la preuve, aurait dû avoir un doute sur la culpabilité du requérant pour chacune des infractions pour lesquelles il avait été condamné, et a ordonné que les condamnations soient annulées et que les verdicts d'acquittement soient inscrits à leur place."

    Pell, 78 ans, est en prison depuis février 2019 après qu'un jury l'ait reconnu coupable de deux chefs d'agression sexuelle contre un enfant le 11 décembre 2018. Il a toujours nié les accusations, qui reposent sur le témoignage non corroboré d'une seule personne. L'année dernière, la Cour d'appel de Victoria avait confirmé le verdict de culpabilité.

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  • Témoignage : un séminariste-médecin au chevet des malades du coronavirus

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    D’Elisabeth Caillemer sur le site web de magazine « Famille Chrétienne »

    abbe-perruchot_article.jpg« L’abbé Thibaud Perruchot, 30 ans, est médecin et séminariste chez les Missionnaires de la Miséricorde Divine. Alors qu’il effectuait son stage inter-cycle (équivalent à la 4e année de séminaire) à Strasbourg, il s’est porté volontaire pour soigner les malades du coronavirus. Il a rejoint l’hôpital de Longjumeau dans l’Essonne.

    « Lorsque l’épidémie a commencé, j’ai pris contact avec la chef de service auprès de laquelle j’avais effectué mon stage d’internat aux urgences pour lui proposer mon aide. Elle a immédiatement accepté. Je suis arrivé à l’hôpital de Longjumeau le 19 mars, jour de la saint Joseph. J’ai été impressionné par la vitesse de réaction et la capacité d’adaptation du personnel de l’hôpital face à l’afflux des malades. Il a fallu séparer les patients les uns des autres, créer des unités « spécial covid ». Peu à peu, la plupart des unités ont été transformées pour accueillir les malades atteints par le coronavirus, à savoir près de 110 lits. Les autres patients ont été renvoyés chez eux ou transférés dans d'autres hôpitaux.

    Tous les matins, l’organisation de la veille doit être révisée. Nous vivons au jour le jour, face à l’afflux de malades l’hôpital a dû restructurer les urgences et même créer à l’arrache des lits de réanimation. Nous travaillons énormément avec un risque majeur de contamination. Nous manquons régulièrement de matériel : masques, tabliers, charlotte... et n’avons aucun stock d’avance. Hier j’ai dû attendre trois quart d’heure une charlotte pour prendre en charge un nouveau patient.

    Ce qui se passe actuellement est la conséquence d’une politique gouvernementale de réduction des coûts dans les hôpitaux menée depuis plusieurs années. Le système était déjà en surchauffe avant l’épidémie, aujourd’hui nous assistons à une véritable catastrophe. Des gens meurent faute de moyens pour les soigner. Un patient grave reste trois semaines en réanimation ce qui pose un vrai problème de turn over : il n’y a pas la place pour tout le monde. Lorsqu’un nouveau malade grave arrive et qu’il n’y a plus de lit de réanimation disponible nous le transférons ailleurs et dans tous les cas nous limitons les indications de réanimation car il n'y a pas de place pour tout le monde. Parmi les patients graves, nous ne gardons que les personnes les plus susceptibles de s’en sortir, c'est à dire les plus jeunes. Nous renvoyons à domicile ceux qui peuvent avoir de l’oxygène à la maison, un suivi médical rapproché et l'attention nécessaire à la fin de vie. Dans le cas contraire, ils sont admis dans une démarche de soins palliatifs en gardant l’espoir qu'ils puissent passer le cap.

    Malgré la tension psychologique et la fatigue qui arrive, les équipes tiennent le coup et gardent le moral. Il le faut de toute manière, car nous ne sommes pas encore parvenus au pic de l’épidémie qui va se produire dans quelques jours et qui nécessitera des besoins accrus en personnel. Espérons que ce dernier, particulièrement exposé dans les services de réanimations où les respirateurs sont de véritables distributeurs de microbes, sera opérationnel, sinon j'ignore comment nous allons faire pour gérer en même temps l’augmentation des hospitalisations et la baisse du nombre de personnel.

    A l’hôpital, les soignants savent que je suis séminariste. C’est l’occasion, avec ces anciens collègues, de parler spiritualité. Cette épidémie doit offrir aux chrétiens l’opportunité missionnaire de rappeler que Dieu est là, au milieu de nos détresses, qu’il ne nous abandonne pas, que grâce au Christ, la vie a déjà vaincu la mort. Cette espérance peut et doit être un baume pour tous ceux qui ne croient pas et qui sont en proie au désespoir face à cette vague épidémique. Il faut que les chrétiens témoignent de leur foi, et pour cela, il faut avoir une vraie vie de prière, plus intense encore. En ces derniers jours qui nous séparent de Pâques, tournons vers le Christ afin de rayonner de Sa Lumière auprès de tous nos frères ! »

    Élisabeth Caillemer »

    Ref.un séminariste-médecin au chevet des malades du coronavirus

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    JPSC

  • Messes et célébrations (radio, TV, Internet) pour ce Lundi Saint

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    Cliquer sur ce lien : https://www.egliseinfo.be/horaires/%2523internet%20all-celebration

  • Le message du cardinal Burke pour "la semaine la plus sainte de l'année"

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    Du Blog de Jeanne Smits :

    Cardinal Raymond Burke : Message pour la semaine la plus sainte de l’année (traduction intégrale)

    Bien volontiers et à sa demande, je publie ci-dessous ma traduction du message adressé à l’occasion du Dimanche des Rameaux par le cardinal Burke à tous ceux qui le suivent sur son blog.

    Il s’agit d’une traduction provisoire qui pourra être amendée dans les heures qui viennent par Son Eminence. – J.S.

    Message pour la semaine la plus sainte de l'année

    Chers amis,

    Dès les débuts de mon service comme évêque d’un diocèse, il m’a semblé que chaque année, à l’approche des célébrations de Noël et de Pâques,  un événement profondément triste se produisait dans le diocèse, ou une crise difficile à affronter pour le bien du diocèse. Alors même que j’anticipais avec joie les célébrations des grands mystères de notre salut, quelque chose se produisait qui, d’un point de vue humain, faisait planer un nuage sombre sur les célébrations, remettant en question la joie qu’elles inspiraient. Une fois, lorsque j’ai évoqué auprès d’un frère évêque cette pénible expérience, trop régulière, il m’a répondu simplement : « C’est Satan, qui essaie de vous voler votre joie. »

    Il est logique que Satan, que Notre Seigneur décrit comme « homicide dès le commencement,… menteur, et le père du mensonge » (Jn 8, 44) veuille cacher à nos yeux les grandes réalités de l’Incarnation et de la Rédemption, cherchant à nous distraire des rites liturgiques par lesquels nous célébrons non seulement ces vérités, mais où nous recevons les grâces incommensurables et incessantes qu’elles ont gagnées pour nous. Satan veut nous convaincre que la perte [de ceux que nous aimons] et la mort, ainsi que la tristesse et la peur qui accompagnent naturellement ces événements, démontrent que le Christ est faux, démentent Son Incarnation rédemptrice, et montrent que notre foi et la joie qu’elle inspire naturellement est un mensonge

    Mais c’est Satan qui est faux. C’est lui, le menteur. Le Christ, Dieu le Fils, est en effet devenu homme, Il a souffert sa Passion et sa Mort, si terriblement cruelles, afin de racheter notre nature humaine, de nous rendre la vraie vie, la vie divine qui surmonte les pires souffrances et même la mort elle-même, et qu’Il nous conduit sûrement et en toute sécurité vers notre véritable destin : la vie éternelle avec Lui.

    Lire la suite sur le blog de Jeanne Smits

  • Carême et confinement; feuillet du lundi 6 avril : "Pour garder l'espérance théologique"

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  • L'homélie du pape pour le Dimanche des Rameaux

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    L’homélie du pape François lors de la messe des Rameaux (source)

    papa francesco domenica delle palme

    Homélie du pape François

    Jésus « s’est anéanti, prenant la condition de serviteur » (Ph 2, 7). Laissons-nous introduire dans les jours saints par ces mots de l’apôtre Paul, où la Parole de Dieu, comme un refrain, montre Jésus comme un serviteur : le Jeudi saint il est le serviteur qui lave les pieds à ses disciples ; le Vendredi saint il est présenté comme le serviteur souffrant et victorieux (cf. Is 52, 13) ; et déjà demain, Isaïe prophétisera de lui : « Voici mon serviteur que je soutiens » (Is 42, 1). Dieu nous a sauvés en nous servant. En général nous pensons que c’est à nous de servir Dieu. Non, c’est lui qui nous a servi gratuitement, parce qu’il nous a aimé en premier. Il est difficile d’aimer sans être aimés. Et il est encore plus difficile de servir si nous ne nous laissons pas servir par Dieu.

    Mais de quelle façon le Seigneur nous a-t-il servi ? En donnant sa vie pour nous. Nous lui sommes chers et nous lui avons coûté cher. Sainte Angèle de Foligno a témoigné d’avoir entendu de Jésus ces paroles : « Ce n’est pas pour rire que je t’ai aimée ». Son amour l’a conduit à se sacrifier pour nous, à prendre sur lui tout notre mal. C’est une chose qui nous laisse pantois : Dieu nous a sauvés en acceptant que notre mal s’acharne sur lui. Sans réagir, avec seulement l’humilité, la patience et l’obéissance du serviteur, exclusivement avec la force de l’amour. Et le Père a soutenu le service de Jésus : il n’a pas mis en déroute le mal qui s’abattait sur lui, mais il a soutenu sa souffrance, pour que notre mal soit vaincu seulement par le bien, pour qu’il soit traversé jusqu’au fond par l’amour. Jusqu’au fond.

    Le Seigneur nous a servis jusqu’à éprouver les situations les plus douloureuses pour qui aime : la trahison et l’abandon.

    La trahison. Jésus a subi la trahison du disciple qui l’a vendu et du disciple qui l’a renié. Il a été trahi par les gens qui l’acclamaient et qui ensuite ont crié : « Qu’il soit crucifié ! » (Mt 27, 22). Il a été trahi par l’institution religieuse qui l’a condamné injustement et par l’institution politique qui s’est lavé les mains. Pensons aux petites et aux grandes trahisons que nous avons subies dans la vie. C’est terrible quand on découvre que la confiance bien placée a été trompée. Naît au fond du cœur une déception telle que la vie semble ne plus avoir de sens. Cela arrive parce que nous sommes nés pour être aimés et pour aimer, et la chose la plus douloureuse c’est d’être trahi par celui qui a promis de nous être loyal et proche. Nous ne pouvons pas non plus imaginer comme cela a été douloureux pour Dieu, qui est amour.

    Regardons-nous à l’intérieur. Si nous sommes sincères avec nous-mêmes, nous verrons nos infidélités. Que de fausseté, d’hypocrisies et de duplicités ! Que de bonnes intentions trahies ! Que de promesses non tenues ! Que de résolutions laissées s’évanouir ! Le Seigneur connaît notre cœur mieux que nous, il sait combien nous sommes faibles et inconstants, combien de fois nous tombons, que de mal nous avons à nous relever et combien il est difficile de guérir certaines blessures. Et qu’a-t-il fait pour venir à notre rencontre, pour nous servir ? Ce qu’il avait dit par le prophète : « Moi je les guérirai de leurs infidélités, je les aimerai d’un amour gratuit » (Os 14, 5). Il nous a guéris en prenant sur lui nos infidélités, en enlevant nos trahisons. De sorte que, au lieu de nous décourager par peur de ne pas y arriver, nous pouvons lever notre regard vers le Crucifié, recevoir son embrassade et dire : “Voilà, mon infidélité est là, tu l’as prise, toi, Jésus. Tu m’ouvres les bras, tu me sers par ton amour, tu continues à me soutenir…Alors j’avance !”

    L’abandon. Sur la croix, dans l’Evangile d’aujourd’hui, Jésus dit une phrase, une seule : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » (Mt 27, 46). C’est une phrase forte. Jésus avait souffert l’abandon des siens, qui avaient fui. Mais il lui restait le Père. Maintenant, dans l’abîme de la solitude, pour la première fois il l’appelle par le nom générique de “ Dieu”. Et il lui crie « d’une voix forte » le “pourquoi” le plus déchirant : “ Pourquoi, toi aussi, m’as-tu abandonné ? ”. Ce sont en réalité les paroles d’un Psaume (cf. 21, 2) : on y dit que Jésus a aussi porté en prière l’extrême désolation. Mais il reste le fait qu’il l’a éprouvée : il a éprouvé l’abandon le plus grand dont les Evangiles témoignent en rapportant ses paroles originales : Eli, Eli lemà sabactani ?

    Pourquoi tout cela ? Encore une fois pour nous, pour nous servir. Parce que lorsque nous nous sentons le dos au mur, quand nous nous trouvons dans une impasse, sans lumière et sans issue, quand il semble que même Dieu ne répond pas, nous nous rappelions que nous ne sommes pas seuls. Jésus a éprouvé l’abandon total, la situation qui lui est la plus étrangère, afin de nous être solidaire en tout. Il l’a fait pour moi, pour toi, pour te dire : “ N’aie pas peur, tu n’es pas seul. J’ai éprouvé toute ta désolation pour être toujours à ton côté ”. Voilà jusqu’où Jésus nous a servi, descendant dans l’abîme de nos souffrances les plus atroces, jusqu’à la trahison et à l’abandon. Aujourd’hui, dans le drame de la pandémie, face à tant de certitudes qui s’effritent, face à tant d’attentes trahies, dans le sens d’un abandon qui nous serre le cœur, Jésus dit à chacun de nous : “ Courage : ouvre ton cœur à mon amour. Tu sentiras la consolation de Dieu, qui te soutient ”.

    Chers frères et sœurs, que pouvons-nous faire devant Dieu qui nous a servis jusqu’à éprouver la trahison et l’abandon ? Nous pouvons ne pas trahir celui pour qui nous avons été créés, ne pas abandonner ce qui compte. Nous sommes au monde pour l’aimer, lui et les autres. Le reste passe, cela demeure. Le drame que nous sommes en train de traverser nous pousse à prendre au sérieux ce qui est sérieux, et à ne pas nous perdre dans des choses de peu de valeur ; à redécouvrir que la vie ne sert à rien si on ne sert pas. Parce que la vie se mesure sur l’amour. Alors, en ces jours saints, à la maison, tenons-nous devant le Crucifié, mesure de l’amour de Dieu pour nous. Devant Dieu qui nous sert jusqu’à donner sa vie, demandons la grâce de vivre pour servir. Cherchons à contacter celui qui souffre, celui qui est seul et dans le besoin. Ne pensons pas seulement à ce qui nous manque, mais au bien que nous pouvons faire.

    Voici mon serviteur que je soutiens. Le Père qui a soutenu Jésus dans sa Passion, nous encourage nous aussi dans le service. Certes, aimer, prier, pardonner, prendre soin des autres, en famille comme dans la société, peut coûter. Cela peut sembler un chemin de croix. Mais le chemin du service est le chemin vainqueur, qui nous a sauvés et qui nous sauve la vie. Je voudrais le dire spécialement aux jeunes, en cette Journée qui, depuis trente-cinq ans leur est consacrée. Chers amis, regardez les vrais héros, qui apparaissent ces jours-ci : ce ne sont pas ceux qui ont renommée, argent et succès, mais ceux qui se donnent eux-mêmes pour servir les autres. Sentez-vous appelés à mettre en jeu votre vie. N’ayez pas peur de la dépenser pour Dieu et pour les autres, vous y gagnerez ! Parce que la vie est un don qui se reçoit en se donnant. Et parce que la joie la plus grande est de dire oui à l’amour, sans si et sans mais. Comme Jésus pour nous.

  • Messe des Rameaux ce dimanche 5 mars célébrée par Mgr Delville à la Cathédrale Saint-Paul de Liège

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    Cette messe «sine populo», confinement prophylactique oblige, a été chantée en présence d’un nombre limité d’officiants : l’enregistrement video s’arrête malheureusement à la consécration. D’autres enregistrements sont prévus durant les offices de la semaine sainte.  

    JPSC

  • Le Docteur Xavier Dor, figure de proue du combat pour la vie, s'en est allé

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    Le docteur Dor a quitté ce monde (source : Contre-Info.com)

    C’est un homme exceptionnel qui vient de nous quitter.

    Âgé de 91 ans, Xavier Dor est mort ce samedi vers midi, victime du coronavirus (merci Macron…).

    Ce véritable  médecin – contrairement à d’autres qui ont renié le serment d’Hippocrate et donnent la mort sans scrupules – était spécialisé en embryologie, ayant exercé à l’hôpital de la Pitié-Salpétrière, enseigné à Paris VI et été chercheur en embryologie cardiaque à l’INSERM.

    Il est connu pour avoir été pendant des décennies et jusqu’au bout un inlassable combattant du droit des bébés à naître.

    Il organisa par exemple des centaines de rassemblements devant des « cliniques » avortoirs pour essayer de faire changer d’avis (parfois avec succès!) des femmes sur le point de commettre cette chose terrible et dont elles allaient souffrir le reste de leurs jours, ou alors simplement pour réciter le chapelet.

    En effet, catholique convaincu, le docteur Dor croyait en la force de la prière et ne manquait pas, avec l’association SOS Tout Petits qu’il avait fondée, d’y recourir.

    Il était infatigable (en dépit d’une quasi cécité depuis une quinzaine d’années) et très courageux, devant souvent faire face à des hordes d’« antifas » extrêmement haineux, violents et orduriers, ou bien aux procès…

    A partir de 1986 et pendant près de 10 ans, il n’hésita pas à entrer dans les avortoirs pour essayer d’empêcher les tragédies qui s’y déroulaient.

    Il fut, pour son respect de la vie et son amour des plus fragiles, persécuté par la justice républicaine (particulièrement à partir de la loi scélérate de « délit d’entrave à l’IVG » en 1993) et condamné 11 fois.

    Prions pour le Docteur Xavier Dor atteint du coronavirus – medias ...

    Tous ceux qui ont eu la chance de l’approcher n’ont pu qu’être frappés de sa gentillesse, de sa délicatesse, de sa jeunesse d’esprit (innocence et enthousiasme), de sa générosité pour la bonne cause et de sa joie, lui qui avait connu tant d’horreurs.

    Ce saint homme laissera un grand vide.

    Prions pour lui – ce sera une bonne façon de le remercier – afin qu’il soit vite au Paradis s’il n’y est pas déjà, et qu’il continue de là d’aider les bébés, leurs mères, et la France plus généralement.

    PS : le docteur Dor avait écrit un livre à propos de l’avortement : le Crime contre Dieu.

    PPS : ci-dessous une émission radio de 2017 à laquelle le Dr Dor avait été invité.

    Lire aussi : https://leblogdejeannesmits.blogspot.com/2020/04/dr-xavier-dor-rip-un-hommage.html?