Denis Gagnon propose cette réflexion sur la signification du mariage :
Foi - Page 1019
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Quand ils se marient...
"Dans quelques jours, j’irai aux noces. Jovanni, le fils d’un de mes amis, se marie avec sa Sophie. Les deux tourtereaux se sont rencontrés, il y a quelques années. Lentement, ils se sont apprivoisés. Et l’amour est né. L’amour a grandi au point de devenir le bonheur. Un bonheur qu’ils souhaitent goûter tout le reste de leur vie.C’est tellement bon, ce bonheur, que ces fiancés pourraient en demeurer là, le vivre doucement dans leur foyer, à l’abri des intempéries. Mais nos deux amoureux ne se croient pas les propriétaires exclusifs de l’amour qui les habite. Ce qu’ils vivent, ils considèrent que c’est une part du trésor de la société. L’harmonie qu’ils ont créée ensemble fait partie des efforts de tous les citoyens pour des relations harmonieuses dans la ville, dans le pays, dans le monde. En s’aimant, ils construisent avec d’autres la paix sociale. -
Frère David et Frère Olivier
Les infos sont disponibles sur le site de la Fraternité :http://www.tiberiade.be/fr/intercession-pour-david-et-olivier.html
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Au sommaire de l'Homme Nouveau
Au sommaire du numéro 1496 de l'Homme Nouveau daté du 18 juin 2011:
DossierLe Gender dans les manuels scolaires
Analyse d'une subversion totalitaire qui distille l'idéologie du Gender jusque dans les manuels scolaires.
ActualitésÉtats-Unis : Une oasis spirituelle
Des carmes se sont lancés dans l'aventure audacieuse de la construction d'un monastère gothique au pied des Rocheuses.
Asie : Yémen sous tension
Pris en tenaille entre différents courants, le Yémen affronte une de ses crises les plus graves.
Croatie : rempart de la chrétienté.CultureEntretien : le Traité de l'Amour de Dieu en français contemporain.
Maximilien Kolbe : une nouvelle biographie.Figure spirituelle
Le bienheureux Marie-Joseph Cassant, humble trappiste.
MagistèreLe trésor de la liturgie, lieu de la tradition vivante.
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Une jolie parabole à méditer...
...découverte sur le blog d'un "idiot attentif" :
"Deux jumeaux sont dans le ventre de leur mère. Ils discutent philosophie.
- Tu crois qu’il y a une vie après la naissance?
- Evidemment. Il doit forcément exister quelque chose au-dehors, car il me semble que nous sommes ici précisément pour nous préparer à ce plus tard.
- Mais non! Ce n’est pas possible, et c’est même inepte. Il n’y a pas de vie après la naissance. Si c’était le cas, quelqu’un nous en aurait parlé. Donc, cela n’existe pas. Mais imaginons, comment serait ce monde futur?
- Je ne sais pas, mais il y aurait certainement plus de lumière. Peut-être pourrions-nous même courir? Manger avec nos mains et notre bouche?
- Mais non, c’est une aberration! On ne peut pas courir! Et qui a vu une personne manger en utilisant sa bouche! C’est le cordon ombilical qui nourrit l’homme, c’est prouvé scientifiquement.
- Ecoute, je ne sais pas, mais ce que j’imagine, c’est que nous verrons nos parents et ils prendront soin de nous. Maman nous donnera le sein…
- Maman??? Tu crois en Maman? C’est juste un concept abstrait sans fondement objectif, scientifique. Qui est Maman pour toi?
- C’est grâce à elle que nous vivons. Nous tirons notre vie d’elle, nous n’existerions pas sans elle.
- Je ne crois pas! Je n’ai jamais vu Maman, donc, elle n’existe pas.
- Comment peux-tu dire cela? Lorsque nous sommes en silence et que nous ne nous bagarrons pas, nous pouvons entendre comme une sorte de chant qu’elle fredonne et nous percevons la manière dont elle ressent le monde extérieur. Lorsque tu es triste, tu aimes bien te coller à l’ombre de ce que nous avons appelé sa main, faute d’autre définition. Tu aimes lorsque tu as l’impression que cette main te caresse… Tu sais, je pense que la vraie vie commence plus tard…"
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Seigneur, donnez-nous des saint François Régis
On le fête aujourd'hui : "Régis naît à Fontcouverte en Languedoc en 1597. Son nom de famille va devenir grâce à lui un prénom. La France sort des Guerres de Religion et connaît un vrai printemps d'Eglise, avec des saints comme François de Sales ou Vincent de Paul.
Avec "un visage épanoui, un abord gai, riant, franc et familier", sans parler de son mètre 92, c'est une vraie force de la nature, ce qui lui permet d'intervenir, vigoureusement au besoin, pour fermer la bouche des blasphémateurs, pour défendre des prostituées du Puy contre leurs souteneurs, ou simplement pour parcourir sans relâche les montagnes du Vivarais, des Cévennes et du Velay. Sa ferveur mystique impressionait : "On aurait dit qu'il respirait Dieu seul … ", de même la chaleur de son accueil pour les montagnards venus par temps de neige à sa rencontre : " Venez, mes enfants, je vous porte tous dans mon cœur ". -
Un discours pontifical insistant dans une Europe prostrée...
Lors de l'audience générale de ce mercredi, le pape a développé le message du prophète Elie, invitant à la pénitence et à se détourner des idoles. Le pape a insisté sur l'actualité de ce message. Il est évident que l'homme moderne, en particulier dans notre Occident déchristianisé, ne discernant plus le seul bien suprême et transcendant, est condamné à sacrifier aux idoles modernes que lui propose le consumérisme ou à s'en remettre à des idéologies incapables de tenir leurs promesses et de rendre l'homme véritablement heureux.
On remarquera que ce discours est assez récurrent et que le pape dénonce sans cesse l'athéisme pratique de notre société, insistant sur la nécessité de réévangéliser un monde qui a tourné le dos au Christ et à l'Eglise. On y est presqu'habitué...
Cela nous interroge, évidemment, car nos habitudes d'adhésion et de pratique chrétiennes ne suffisent manifestement plus. Il faudrait qu'en voyant vivre les chrétiens, on soit séduit par leur joie d'être "sauvés" et d'être libérés des illusions et de la peur. Nietzsche nous en faisait déjà le reproche et il faut bien reconnaître que cela reste plus que jamais de saison.
Il suffit de considérer un pays comme l'Italie où le christianisme sociologique est encore bien vivant mais où l'on se marie de moins en moins et où la procréation semble être en panne, comme s'il n'y avait plus d'espérance ni de pari sur un avenir porteur. Et que dire d'un pays comme le nôtre d'où sont partis tant de missionnaires et où l'on a du mal aujourd'hui à assurer un minimum de vie religieuse?
On peut se demander s'il ne faudrait pas recourir à des moyens exceptionnels, à la hauteur de cette situation exceptionnelle, pour nous convertir d'abord nous-mêmes et ensuite pour tourner nos familles, nos milieux de vie, notre société vers Celui "sans lequel on ne peut rien faire".
Notre archevêque va consacrer son diocèse au Sacré-Coeur après être parti en pèlerinage à Montmartre. Mais pourquoi le seul diocèse de Malines-Bruxelles? Pourquoi pas la Belgique, l'Europe toute entière? Et pourquoi ne pas divulguer crûment le contenu des messages mariaux de Fatima? Pourquoi ne pas inviter à la repentance, à la réparation, à l'héroïsme des saints?
Bien loin de tout cela, on a l'impression de végéter dans des communautés "enfouies" dont la lumière est loin de briller sur les sommets, des communautés "où l'on gère" l'indigérable! Les préoccupations de l'heure sont aux restrictions, aux restructurations, aux fermetures d'églises et de maisons religieuses, sous couvert de tailler à notre Eglise "de nouveaux habits paroissiaux"!
Qu'attendons-nous pour aller hurler sous les fenêtres des palais épiscopaux notre faim et notre soif d'attitudes et de paroles fortes qui soient vraiment dignes des successeurs des apôtres? Faudra-t-il attendre que les pierres se mettent à crier?
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La nouvelle évangélisation de l'Europe à l'ordre du jour à Vilnius
Pour la première fois, les secrétaires généraux et porte-paroles des conférences épiscopales d’Europe, ont été convoqués ensemble pour discuter de la communication dans l’Eglise etde la nouvelle évangélisation en Europe.
Deux rencontres consécutives du CCEE sont prévues : la rencontre des secrétaires généraux qui se tiendra à Vilnius, en Lituanie, du 16 au 19 juin prochain et celle des attachés de presse et porte-parole des Conférences épiscopales qui se tiendra du 18 au 21 juin, toujours dans la capitale lituanienne.
Le CCEE précise dans un communiqué que les secrétaires concentreront leur attention sur des aspects spécifiques de la nouvelle évangélisation tels que le rapport entre la culture et la qualité de la foi, pour une Église qui bouge ; la vie spirituelle et l'appartenance ecclésiale aujourd’hui face aux rythmes accélérés et au stress ; et enfin les structures et charismes de l’Église.
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60e anniversaire d’ordination sacerdotale : hommage à Benoît XVI et 60 heures d’adoration eucharistique
L’agence Zenit communique : « Pour le 60ème anniversaire d’ordination sacerdotale du pape Benoît XVI les artistes lui rendront hommage à travers une exposition qui sera présentée vendredi 17 juin au Vatican par le cardinal Ravasi et par Mgr Pasquale Iacobone, responsable du département « Art et Foi » du Conseil pontifical.
L’exposition s’intitule : « La splendeur de la vérité, la beauté de la charité ». Elle sera organisée dans l’atrium de la salle Paul VI du Vatican, et elle sera inaugurée par le pape Benoît XVI le 4 juillet.
Le pape Benoît XVI a été ordonné prêtre dans la cathédrale de Freising, par le cardinal Michael von Faulhaber, le même jour que son frère aîné, Georg, le 29 juin 1951, en la fête des saints Pierre et Paul.
Rappelons qu’à l’occasion de cet anniversaire, la Congrégation pour le clergé invite tous les catholiques du monde à soixante heures d’adoration eucharistique aux intentions du pape pour l'Église et pour le monde, pour les prêtres, pour le clergé et les vocations sacerdotales (du 29 juin 2011 au 1er juillet 2011) »
Décréter une adoration aux intentions de Benoît XVI depuis les bureaux d’une congrégation romaine est une chose, la réaliser sur le terrain, une autre. Avis à tous ceux qui, dans les sanctuaires, paroissiaux ou autres, ont gardé la tradition d’adorer régulièrement le Seigneur dans l’Eucharistie.
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Au boulot !
Hier, nous reproduisions les propos de Benoît XVI prononcés à la cathédrale de Rome le lundi de la Pentecôte. Il insistait sur la nécessité de proposer avec dynamisme et conviction le message évangélique aux hommes d'aujourd'hui qui ont perdu le contact avec la foi.
Cette urgence est sensible dans notre pays où la foi s'est effondrée de façon spectaculaire, avec 50% à peine de la population qui se réclame du catholicisme. Un Belge sur 10, âgé de plus de 18 ans va encore à l'église toutes les semaines, deux lors des fêtes religieuses. Un Belge sur quatre naît et grandit dans un milieu totalement étranger au catholicisme et les athées représentent 25% de la population; 60% (contre 80% il y a trente ans) de la population croit encore en l'existence de Dieu, qui pour un tiers de celle-ci représente un esprit supérieur ou une "force vitale".
Il n'y aurait plus qu'un tiers de la population pour croire à une vie après la mort. Quant à l'Eglise, elle n'obtient la confiance que d'un Belge sur trois.
Ces chiffres sont parus dans "7 sur 7" et proviennent de l'hebdomadaire chrétien d'opinion "Tertio" publié à Anvers.
On se consolera en lisant dans cet hebdomadaire que les Belges accordent plus d'importance à la religion qu'à la politique, mais quand on sait le crédit dont le monde politique bénéficie dans notre pays, ce n'est pas vraiment rassurant.
Plus que n'importe où ailleurs, les paroles du pape résonnent chez nous de façon singulière : "La foi ne se conserve pas pour soi dans le monde. Elle ne se transmet pas automatiquement dans le coeur de l'homme mais elle doit toujours être annoncée... L'Eglise, chacun d'entre nous, doit porter dans le monde cette Bonne Nouvelle que Jésus est le Seigneur, Celui dans lequel la proximité et l'amour de Dieu pour chaque homme et chaque femme et pour l'humanité entière se sont faits chair. Cette annonce doit de nouveau retentir dans les régions d'antique tradition chrétienne. Le Bienheureux Jean Paul II a parlé de la nécessité d'une Nouvelle Evangélisation s'adressant à ceux qui, tout en ayant déjà entendu parler de la foi, n'apprécient pas, ne connaissent plus la beauté du Christianisme et parfois même le considèrent comme un obstacle pour parvenir au bonheur »."
Alors... au boulot!
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Un très bon " démontage " de l'opération médiatique menée contre le pape en mars 2009
C'est sur Enquête&Débat (11 juin 2011), c'est bien fait et très éclairant :
Comment faire dire au pape ce qu’il n’a pas dit et créer ainsi une immense polémique ?
Analyse des propos du pape Benoit XVI du 17 mars 2009 dans l’avion qui le mène en Afrique.
C'est la première partie d'un travail fouillé que l'auteur conclut ainsi :
"Le travail de l’AFP, de l’AP, et de Reuters est exécrable et orienté. Dans le sillage de l’AFP, Le Point se contente de répéter et de résumer, Le Figaro, de son côté, réalise une bouillie immonde de toutes les dépêches. Le JDD, dans la suite de Reuters, expédie l’affaire en se réjouissant de la polémique. Enfin, Le Monde et La Croix réalisent un travail de terrain, l’un en chargeant lourdement la barque, l’autre en soufflant doucement sur les voiles. France 2 produit à peu près la même bouillie que l’article du Figaro, mais de manière télévisuelle, ce qui est encore plus puissant au niveau émotionnel. Pour finir, le Vatican n’arrange pas les choses en modifiant également les propos du pape !
Il faut donc conclure ainsi : les personnes vraiment soucieuses de savoir ce que le pape a dit, ne peuvent même pas se fier au Vatican ! Mais qu’ils ne se fient pas pour autant aux dépêches de presse ! Ainsi, seul le lecteur de La Croix pourra (peut-être) comprendre un peu ce que le pape a dit ce jour là sur ce sujet, alors que celui du Monde comprendra qu’il n’a dit que des bêtises et que c’est un scandale pour tout le monde."
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Irak : sombres perspectives pour les chrétiens
L'assassinat d’un chrétien orthodoxe, père de quatre enfants, survenu le 31 mai dernier à Mossoul, a accru le sentiment de pessimisme chez les chrétiens d’Irak qui peinent à imaginer un avenir de paix dans leur pays.
« Après le choc de ce nouvel assassinat, certains fidèles tendent à penser qu’il n’y a plus d’avenir possible pour eux dans leur pays », a confié Mgr Bashar Warda, archevêque chaldéen d’Erbil, dans le nord du Kurdistan irakien, dans un entretien à l’association Aide à l’Eglise en détresse (AED), qui apporte son soutien aux chrétiens persécutés et souffrants.
Et « ils ont peur aussi d’aller dans les pays voisins secoués par des conflits politiques », a-t-il ajouté.
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Le pape fait le ménage (suite)
A la suite d'Andrea Tornielli, Jean-Marie-Guénois (sur Religioblog) rapporte que le pape a convoqué hier (lundi de Pentecôte) son "état major" (20 chefs de dicastères romains) pour remettre de l'ordre dans la discipline religieuse des nouvelles communautés qui ont fleuri dans l'Eglise depuis 50 ans et dont certaines ont parfois connu des moments difficiles.
Les trois thèmes abordés seraient les suivants :
1) "la nécessité" de séparer hommes et femmes qui aspirent à vivre une vie communautaire religieuse.
2) Insister sur le fait qu'un laïc, fondateur d'une communauté ou en charge de celle-ci, ne peut pas avoir de "juridiction", c'est-à-dire de pouvoir et d'autorité, sur un prêtre ou un religieux.
3) L'autorité du fondateur ne doit jamais se substituer à celle de l'Eglise catholique et de son magistère.
Derrière ces préoccupations, se profile le souvenir de quelques expériences malheureuses, que ce soit chez les Légionnaires du Christ ou à la Communauté des Béatitudes, par exemple.