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Foi - Page 409

  • Liège : le déconfinement du culte sous le signe de la Fête-Dieu célébrée par Mgr Delville en l’église du Saint-Sacrement le samedi 13 juin à 19h00

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    En conformité avec les « normes sanitaires » imposées, près de 80 fidèles, de tous âges et de tous milieux, ont pu se réunir, en l'église du Saint-Sacrement au Bd d'Avroy, autour de l’évêque de Liège pour assister à cette grande fête d’origine liégeoise. La messe était chantée selon la forme extraordinaire du rite romain.

    Téléchargez ici le feuillet pour suivre cette messe.

    Voici le texte de l’homélie prononcée par Monseigneur Delville :

    « Chers Frères et Sœurs,

    La Fête-Dieu de cette année est placée sous le signe des retrouvailles. C’est la première fête que nous pouvons célébrer en étant corporellement présents, même si notre nombre est limité. C’est pourquoi cette messe est aussi retransmise par les médias pour tous ceux qui n’ont pas pu être matériellement présents. Nous avons découvert durant la période de confinement combien la participation directe à la liturgie nous manquait et combien nous désirions la communion au corps du Christ. Le sens même du sacrement, comme signe sacré de la grâce de Dieu, nous apparaissait d’autant plus que nous en étions privés. Or voici que nous pouvons nous retrouver lors de la seule fête liturgique qui soit consacrée à un sacrement, la fête du Saint-Sacrement du Corps et du Sang du Christ, la Fête-Dieu.

    Si sainte Julienne de Cornillon a reçu l’inspiration de faire célébrer cette fête, c’est qu’elle avait compris combien le sacrement actualise en nous la vie du Christ. En effet la vie du Christ ne se résumé pas à son aspect historique ; elle se prolonge en chacun de nous par un signe qui nourrit chacune de nos vies. Nous fêtons donc aujourd’hui autant le signe – l’hostie consacrée – que la réalité personnelle qu’elle représente, le Christ lui-même.

    Or ce fut la volonté de Jésus lui-même que de prolonger sa vie terrestre par un signe perpétuel. C’est le geste qu’il a fait à la dernière cène, comme nous le raconte saint Paul dans sa 1e lettre aux Corinthiens (1 Cor 11,23-26) : « Le Seigneur Jésus, la nuit même où il fut livré, prit du pain et rendant grâces, le rompit et dit : prenez et mangez, ceci est mon corps, qui sera livré pour vous ; faites ceci en mémoire de moi ». Donc Jésus, face à la souffrance et à la mort, partage le pain et le vin, en tant que son corps et son sang. Face à la fragilité de sa vie, à l’échec apparent de sa mission, face à la pauvreté des disciples qui vont se sentir abandonnés, Jésus ne baisse pas les bras, il ne tombe pas dans la déprime, encore moins dans la fuite. Il partage cette nourriture essentielle d’un repas, que sont le pain et le vin, en disant qu’ils sont son corps et son sang. Ils représentent une vie fragile, une vie qui va être enlevée. Mais ils représentent en même temps un partage de cette vie et une démultiplication de ses effets : « faites ceci en mémoire de moi ». Le corps et le sang du Christ, donnés en communion, nous associent aujourd’hui à sa vie, à sa mort et à sa résurrection. Notre pauvreté est dépassée, nous sommes rassasiés ; nous recevons une vie nouvelle, par notre communion à la pauvreté du Christ.

    Certes, on pourrait se moquer de l’eucharistie et dire : « Mais ce n’est qu’un bout de pain, que voulez-vous que cela fasse ? Pourquoi le vénérez-vous tellement ? » Et pourtant nous déployons toute une liturgie et toute une vénération, comme ce soir, pour ce bout de pain. Pourquoi ? Parce que c’est la pauvreté partagée par le Christ, et ce partage nous révèle sa divinité. Dieu est dans ce partage de la pauvreté et nous communique sa divinité. Et c’est pourquoi, en abrégé, nous appelons « Fête-Dieu » la fête d’aujourd’hui. Nous la célébrons ici dans cette église du Saint-Sacrement d’une manière particulièrement solennelle, dans la forme extraordinaire du rite romain, parce qu’elle nous permet de garder la richesse de la liturgie ancienne, dans la beauté de ses gestes, ses mots et de ses chants, qui évoquent le mystère d’amour de Dieu qui se donne à nous.

    Cette communion au Christ par la liturgie nous invite à l’action concrète, puisque le Christ nous dit : « faites ceci en mémoire de moi ». Comme lui-même s’est livré à nous et s’est donné à nous, il nous invite à nous donner aux autres. Nous rejoignons l’intuition de sainte Julienne de Cornillon qui, au 13e siècle, était d’abord au service des malades comme directrice d’un hôpital, la léproserie de Cornillon, avant d’être aussi la promotrice de la fête du Saint-Sacrement, fête destinée à favoriser l’union du chrétien au Christ par la communion eucharistique. Et nous portons fortement dans notre prière tous ceux qui se sont donnés pour leurs frères et sœurs durant cette crise du coronavirus. Je pense au personnel soignant, aux personnels des maisons de retraite, à tous ceux qui ont accompagné une personne en difficulté. Cette période difficile nous a aussi stimulés à trouver des gestes nouveaux pour nous soutenir les uns les autres. Elle a fait apparaître l’importance de l’affection et de la solidarité, surtout quand celles-ci faisaient défaut.

    Frères et Sœurs, cette pauvreté partagée est un secret de vie. Jésus nous dit (Jn 6,56-59) : « Celui qui mange ma chair et boit mon sang demeure en moi et moi en lui. » « Celui qui mange ce pain vivra éternellement ». Dans la communion au Christ nous trouvons la vraie vie, et dans la communion à celui qui souffre, nous trouvons la vraie joie. Plusieurs personnes me l’ont dit durant cette période : les services d’entraide ont accueilli de nouveaux bénévoles; leur venue était particulièrement appréciée, car il y avait parfois plus de service à assurer, plus de repas à distribuer; et ces bénévoles y ont trouvé une vraie joie. Ainsi la communion au Christ débouche dans une communion en Église.

    Alors recevons avec foi le corps du Christ qui nous est donné en communion et soyons des témoins de la vraie vie dans notre monde !

    Amen ! Alleluia ! »

    JPSC

  • Feuillet du lundi (15 juin) de la 3ème semaine après la Pentecôte : "Au front" (récits et expériences eucharistiques (11) Bessières)

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  • Synode allemand : il y a eu des antécédents mais cela s'est chaque fois terminé par un schisme

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    De Sandro Magister (Settimo Cielo) en traduction française sur Diakonos.be :

    Le synode d’Allemagne a au moins trois antécédents.  Qui ont tous fini par un schisme

    Le « Synodale Weg » en cours en Allemagne se révèle chaque jour un peu plus comme un risque sérieux pour le « chemin » de l’Église catholique non seulement allemande mais universelle.

    Il suffit, pour s’en rendre compte, de parcourir les documents publiés jusqu’ici :

    > Sexe, femmes et pouvoir.  Les trois défis que l’Allemagne lance à l’Église

    Ainsi que de se rendre compte des inquiétudes qu’il provoque dans le chef d’un Pape pourtant philo-germanique tel que François :

    > François et le schisme d’Allemagne. Chronique d’un cauchemar

    Sur Settimo Cielo, le professeur Pietro De Marco a critiqué de fond en comble, à plusieurs reprises, les fondements théologiques et ecclésiologiques de ces assises :

    > Le synode de l’Église allemande sous la loupe de l’analyste. Une révolution qui s’auto-détruit

    > Du synode d’Allemagne au monastère de Bose. Anatomie des révolutions catholiques

    Mais une analyse au niveau historique est particulièrement très éclairante elle aussi.  Et c’est ce que nous propose ici Roberto Pertici, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Bergame et spécialiste des rapports entre État et Église.

    L’agenda et les objectifs du synode qui est en train de se dérouler en Allemagne a en fait un nombre de points communs impressionnant avec les velléités réformatrices de trois courants du catholicisme allemand du XIXe siècle, qui ont tous les trois débouchés sur un schisme.

    À une différence près cependant, que souligne le professeur Pertici.  Alors que ces trois courant n’ont reçu qu’un soutien limité auprès de rares et isolés représentants de l’épiscopat allemand, c’est aujourd’hui la quasi-totalité des évêques d’Allemagne qui ont apporté leur soutien aux téméraires réformes synodales.

    Ce processus s’accompagne en outre de la volonté de détacher l’Église catholique de sa « romanité », à travers un processus de « déconfessionnalisation » déjà largement entamé par les protestants, comme Pertici lui-même le montrait dans une intervention sur Settimo Cielo il y a deux ans :

    > La réforme de Bergoglio, Martin Luther l’a déjà écrite

    Par un concours de circonstances, ce dernier dimanche de Pentecôte, 30 théologiens catholiques et protestants allemands – par la voix de leur porte-parole Johanna Rahner – ont signé un appel pour que soit levé aussi bien l’excommunication catholique envers Luther que la qualification luthérienne du Pape comme « Antéchrist ».

    > Theologin über Luther-Bannbulle: Aufhebung wäre « ökumenisches Zeichen »

    *

    L’Église allemande entre « repli national » et primat romain

    de Roberto Pertici

    Les interventions de Sandro Magister et de Pietro De Marco sur le « Synodale Weg » qui est en cours en Allemagne et sur la possible dérive schismatique de l’Église allemande sont très intéressantes pour ceux qui cherchent à comprendre le rapport entre l’Église catholique et la société contemporaine.

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  • La "faim des temps"

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    Pendant la traversée du désert et avant l'entrée dans la Terre promise, le peuple d'Israël recevait chaque jour du ciel la manne, une nourriture pour la route. Nous sommes nous aussi en route vers la Terre promise, et le Bon Dieu nous donne une nourriture pour avancer sur le chemin: l'eucharistie.

    En la recevant, nous communions au Corps du Christ et au Sang du Christ. Nous communions au même Christ et c'est pourquoi nous sommes aussi unis les uns aux autres, dans l'unité du Corps mystique de Jésus-Christ. Par conséquent, un des fruits principaux de la communion est la charité fraternelle.

    Jésus nous a aussi affirmé que celui qui mange le pain de vie, qui descend du ciel, vivra éternellement. Chacune de nos communions augmente en nous la grâce sanctifiante, qui est la vie de l'âme, augmente donc la beauté de notre âme. La communion nous remplit de la vie, de la lumière et de l'amour du Christ.

    Après avoir communié, le Christ demeure en nous et nous demeurons en Lui. Le saint Padre Pio a écrit une belle prière qu'il disait après sa messe, et dans laquelle il répétait à chaque phrase: Reste avec moi, Seigneur. Quand nous avons communié, il faut en effet que nous restions avec Jésus, par la prière et en menant une vie digne de lui. Dans la prière du prêtre avant la communion, le prêtre dit notamment: Fais que je demeure fidèle à tes commandements et que jamais je ne sois séparé de toi.

    Jésus vient demeurer au fond de notre cœur et nous donne de vivre par Lui. Il faut dès lors que nos pensées, nos sentiments et nos actions soient influencés par sa présence en nous.

    Le Jeudi-Saint, nous célébrons l'institution de l'eucharistie, unie au sacrifice pascal de Jésus-Christ, sa mort sur la Croix. Il a réconcilié les hommes avec Dieu, en offrant son corps sur la Croix, et Il a répandu son sang pour notre salut éternel. Toute l'année, l'Eglise vit du mystère eucharistique. Et en cette fête du Saint-Sacrement, elle contemple et chante toute la richesse du mystère. 

  • Feuillet du 2ème dimanche (14 juin) après la Pentecôte : 3 extraits des écrits spirituels de Dom Guillerand, chartreux

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  • Le consul général de Patagonie n’est plus

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    DISPARITION - L’écrivain, journaliste et explorateur est mort samedi 13 juin à l’âge de 94 ans à l’hôpital Henry-Dunant à Paris, a appris Le Figaro. Adoré par certains, maudit par d’autres, l’auteur de Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie et du Camp des Saints a marqué la littérature française de son univers.

    13 juin 2020
     
    Le consul général de Patagonie n’est plus. Écrivain, explorateur, aventurier, poète... Jean Raspail a marqué la littérature française du XXe siècle. Avant d’être aventurier des mots, l’homme a parcouru les terres isolées. Épaisse moustache, sourcils broussailleux, visage taillé au couteau, Jean Raspail était un être obstiné, fier de ses positions, assumant de ses profonds yeux bleus sa foi catholique et son attachement à la monarchie. Un écologiste royaliste, utopiste et aventurier. Jean Raspail était un romantique.

    À considérer les cheminements intérieurs de la vie, c’est là que je suis né, à l’âge de vingt-trois ans et neuf mois, par un matin glacial de printemps de l’année 1949

    Jean Raspail, «L’île Bleue»

    Né le 5 juillet 1925 à Chemillé-sur-Dême en Indre-et-Loire, Jean Raspail est un enfant de la bourgeoisie. Descendant de François Vincent Raspail (qui donna son nom au Boulevard) qui rétablit le suffrage universel en 1848. Son père est président des Grands Moulins de Corbeil et directeur général des mines de la Sarre. Pourtant, malgré les écoles privées et une éducation stricte, le jeune Raspail a des envies d’ailleurs. Trop jeune pour s’engager dans la Résistance, il devra attendre 1949 pour prendre le large. «À considérer les cheminements intérieurs de la vie, c’est là que je suis né, à l’âge de vingt-trois ans et neuf mois, par un matin glacial de printemps de l’année 1949», écrira-t-il dans L’île Bleue (Robert Laffont, 1990).

    Jean Raspail lauréat du grand prix du roman de l’Académie Française pour son livre «Pour moi Antoine de Tounens» en 1981.
    Jean Raspail lauréat du grand prix du roman de l’Académie Française pour son livre «Pour moi Antoine de Tounens» en 1981. Rue des Archives/©Rue des Archives/ AGIP

    Le pêcheur de lune de 23 ans quitte alors son monde de confort pour l’aventure. Une équipée de jeunesse annonciatrice de 30 ans de voyages autour du globe, auprès des peuples menacés et aux confins des terres hostiles. Il a posé son sac en Terre de Feu, aux Antilles, en Alaska, au bord du lac Titicaca ou encore à Macao et en a rapporté des guides et des récits. Aventurier des mots et des terres isolées, ses premiers livres sont des reportages. Son premier vrai roman, Le Vent des pins, sort chez Juillard en 1958. Récit rédigé à la suite d’un voyage au Japon. De ces aventures, Raspail tira une quasi-biographie, un monument. Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie, (Albin Michel, grand prix du roman de l’Académie en 1981). Histoire d’un jeune homme de Tourtoirac partit, vers 1860, conquérir la lointaine Patagonie. Raspail s’en amuse et s’autoproclame consul général de Patagonie. Des lecteurs lui écrivent pour lui demander d’être naturalisés patagons, ils veulent partager cet état d’esprit. Le mythe est né.

    Le sulfureux Camp des Saints

    Raspail écrit pour s’évader. Défenseur des causes perdues, il publie en 1986, Qui se souvient des hommes, suite à ses séjours chez les Alacalufs, peuple en Terre de feu annihilé et menacé d’extinction par le progrès. Son œuvre séduit par sa force, son obstination, et gagne de nouveaux lecteurs à chaque génération. Elle divise aussi. En 1973, l’écrivain publie ce qui deviendra un brûlot: Le Camp des Saints (Robert Laffont). Roman apocalyptique dans la France de 2050, confrontée à l’arrivée massive de migrants sur ses côtes. Prophète? Il s’en défendait. Les polémiques, elles, proliférèrent.

    En 2011, le livre est réédité. L’auteur y ajoute une préface coup de poing, intitulée «Big Other». Dans cette même réédition, il ajoute en annexe toutes les pages tombant sous le coup de la loi. Le PDG de Robert Laffont, Leonello Brandolini, précise alors dans un avant-propos que son opinion n’est pas celle de l’auteur qu’il publie. L’auteur est associé à l’extrême droite, ses propos sont dénoncés. Daniel Schneidermann signera une tribune au vitriol contre l’auteur avec en titre: «Appeler racistes les racistes». Les lecteurs tranchèrent: 132.000 exemplaires vendus à ce jour.

    Après Le Camp des saints, l’homme publiera une vingtaine d’ouvrages, beaucoup moins polémiques. L’âme utopiste du voyageur avait repris ses droits. Il revenait sur ses voyages à la rencontre des peuples oubliés. Un imaginaire romanesque fertile salué en 2003 par le Grand prix de littérature de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre. Ironique pour celui qui avait le sentiment de ne jamais avoir eu «la carte» auprès du milieu littéraire. Même le 9e art a dessiné ses traits émaciés et sa moustache éternelle. Le dessinateur Jacques Terpant adapte ses romans d’aventures. L’auteur de Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie fait même une apparition dans le 19e Tome des aventures du célèbre milliardaire Largo Winch. Le dessinateur, impressionné par son physique so british, lui a emprunté ses traits pour un personnage.

    La monarchie au cœur

    La fleur de lys. Raspail l’arborait fièrement sur ses cravates. Son œuvre en était tout aussi couverte. Le fameux Sire (1991) (qui narre le sacre de Philippe Pharamond de Bourbon en 1999), Le Jeu du roi (1976), Le Roi au-delà de la mer (2000), ont nourri cet amour pour la monarchie. Profondément chrétien, l’homme tenait à ses convictions. Dans son appartement, les ouvrages des guerres de Vendée rappelaient son attachement royaliste. Le 21 janvier 1993, il organisa contre vents et marées une commémoration des 200 ans de la mort de Louis XVI, place de la Concorde, en présence de l’ambassadeur des États-Unis Walter Curley. En 1971, Raspail avait publié le Jeu du roi, roman où il évoquait un homme rêvant de son royaume évanoui en regardant la mer. Bravant les tempêtes, l’écrivain a tenu le cap, a continué à dire et écrire ce en quoi il croyait, sans fléchir. Le consul de Patagonie est mort, vive le consul!

    3 livres de Jean Raspail à avoir lu:

    Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie, Albin Michel, 1981

    Le Camp des saints, Robert Laffont, 1973

    Qui se souvient des hommes..., Robert Laffont, 1986

     
  • Une fête pour adorer, louer et rendre grâce publiquement au Seigneur

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    Corpus-Christi-pope-banner-640x375.jpgLe jeudi 7 juin 2007, jour de la Fête-Dieu, sur le parvis de la Basilique Saint-Jean-de-Latran, le pape Benoît XVI a prononcé cette homélie :

    Chers frères et sœurs!

    Il y a quelques instants, nous avons chanté dans la Séquence:  "Dogma datur christianis / quod in carnem transit panis / et vinum in sanguinem - C'est un dogme pour les chrétiens:  / que le pain se change en son corps, / que le vin devient son sang". Aujourd'hui, nous réaffirmons avec une grande joie notre foi dans l'Eucharistie, le Mystère qui constitue le cœur de l'Eglise. Dans la récente Exhortation post-synodale Sacramentum caritatis, j'ai rappelé que le Mystère eucharistique "est le don que Jésus Christ fait de lui-même, nous révélant l'amour infini de Dieu pour tout homme" (n. 1). C'est pourquoi la fête du Corpus Domini est une fête particulière et constitue un rendez-vous de foi et de louange pour chaque communauté chrétienne. C'est une fête qui a trouvé son origine dans un contexte historique et culturel précis:  elle est née dans le but bien précis de réaffirmer ouvertement la foi du Peuple de Dieu en Jésus Christ vivant et réellement présent dans le Très Saint Sacrement de l'Eucharistie. C'est  une  fête instituée pour adorer, louer et rendre grâce publiquement au Seigneur, qui "continue de nous aimer "jusqu'au bout", jusqu'au don de son corps et de son sang" (Sacramentum caritatis, n. 1).

    La célébration eucharistique de ce soir nous reconduit à l'atmosphère spirituelle du Jeudi Saint, le jour où le Christ, la veille de sa Passion, institua la Très Sainte Eucharistie au Cénacle. Le Corpus Domini constitue ainsi une reprise du mystère du Jeudi Saint, presque en obéissance à l'invitation de Jésus de "proclamer sur les toits" ce qu'Il nous a dit dans le creux de l'oreille (cf. Mt 10, 27). Les Apôtres reçurent le don de l'Eucharistie du Seigneur dans l'intimité de la Dernière Cène, mais il était destiné à tous, au monde entier. Voilà pourquoi il doit être proclamé et exposé ouvertement, afin que chacun puisse rencontrer "Jésus qui passe", comme cela avait lieu sur les route de Galilée, de Samarie et de Judée; afin que chacun, en le recevant, puisse être guéri et renouvelé par la force de son amour. Chers amis, tel est l'héritage perpétuel et vivant que Jésus nous a laissé dans le Sacrement de son Corps et de son Sang. Un héritage qui demande d'être constamment repensé, revécu, afin que, comme le dit le vénéré Paul VI, il puisse "imprimer son efficacité sans limites sur tous les jours de notre vie mortelle" (Audience générale du 24 mai 1967, Insegnamenti, V [1967], p. 779).

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  • Feuillet du samedi (13 juin) de la 2ème semaine après la Pentecôte : Foi et raison (paradoxes du catholicisme (Benson) 7)

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  • Chine : reprise de la persécution à l'encontre des catholiques dissidents

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    De Tang Zhe sur le site Bitter Winter :

    La persécution des catholiques dissidents reprend

    12/06/2020

    Le confinement se relâche et le PCC recommence à menacer et à intimider les catholiques qui n'adhèrent pas à l'Église patriotique.

    La veille de Pâques, des fonctionnaires du Bureau des affaires religieuses ont fait une descente à l'église du Saint Rosaire à Fuzhou, une préfecture du sud-est de la province du Jiangxi. Afin d'inciter les responsables à rejoindre l'Association catholique patriotique chinoise (APCC), les fonctionnaires ont menacé de démolir l'église, d'imposer une amende de 200 000 renminbi (environ 28 000 dollars US) et d'arrêter le prêtre. Avant de partir, les fonctionnaires ont ordonné de retirer le nom de l'église du mur.

    insegna della chiesa del Santo Rosario

    L'enseigne de l'église du Saint Rosaire a dû être recouverte

    Deux semaines plus tard, l'enseigne de l'église du Saint Rosaire a été recouverte et tous les objets utilisés pour célébrer la Sainte Messe ont été cachés. L'administration locale a interdit les services religieux dès la fin de l'année dernière et depuis lors, le lieu de culte est sous surveillance.

    Lo slogan
    Le slogan "Guider la religion avec les valeurs centrales du socialisme" affiché près de l'église du Saint Rosaire.

    Depuis que les autorités ont fermé une église catholique non enregistrée dans le comté de Chongren à Fuzhou il y a deux ans, la communauté a commencé à se rassembler dans les maisons des fidèles. Fin mars, une femme qui avait organisé certaines de ces réunions chantait des hymnes avec sa petite-fille lorsque des fonctionnaires du gouvernement sont entrés par effraction chez elle et leur ont ordonné d'arrêter de chanter, menaçant de punir la femme si elle organisait encore des activités religieuses. La femme avait contacté le curé de l'église désormais fermée pour lui demander de célébrer la messe de Pâques, mais le prêtre a refusé car il craignait qu'il ne se retrouve en prison s'il était découvert. La femme estime que si l'épidémie n'avait pas ralenti la persécution religieuse, "tous les fidèles auraient été arrêtés".

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  • Feuillet du vendredi (12 juin) de la 2ème semaine après la Pentecôte : le message central de l'Apocalypse

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    2020_06_12_10_23_23_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • Liège : Fête-Dieu célébrée en l’église du Saint-Sacrement par Mgr Delville le samedi 13 juin à 19h00

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    église du st sacrement.JPG

    Une belle liturgie après 3 mois de confinement !

    Invitation :

    affiche fête dieu 2020.jpg

    Grégorien, Plain-chant liégeois, Motets classiques, orgue et violons  

    Autres détails accessibles ici : http://liegefetedieu.be/programme/eglise-du-saint-sacrement/

    Compte tenu du nombre de places limité par les mesures sanitaires de « distanciation sociale », les  réservations sont recommandées:

    laissez-nous votre message par téléphone 04 344 10 89 

    ou email  sursumcorda@skynet.be ou SMS : 04 70 94 70 05

    _________________

    Sursum Corda asbl, association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. +32 (0)4 344.10.89

    E-mail : sursumcorda@skynet.be

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

     

    JPSC 

  • Feuillet du Jeudi (18 juin) de la Fête-Dieu : l'encyclique "Mysterium Fidei" de Paul VI

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